dimanche 26 mai 2013

Bazoum Mohamed vu par Me Illo Issoufou : Et pourtant …

Bazoum Mohamed vu par Me Illo Issoufou : Et pourtant …PDFImprimerEnvoyer
Dimanche, 26 Mai 2013 00:40
DateLecturesCommentaires
Total641
Dim. 26621
Sam. 2520
mohamed-bazoum1
pour une valeur d'un million cinq cent mille (1 500 000) FCFA; une parcelle C, îlot 8030, lotissement route Tillabéry, Niamey, d'une superficie de 600 m2, acquise en janvier 2004 pour une valeur d'un 1 million cinq cent (1 500 000) FCFA; une parcelle M, ilot 9061, lotissement ZAC Niamey, acquise en janvier 2005 à un million deux cent cinquante mille (1 250 000) de FCFA; une parcelle C, îlot 52 Est élevage à Gouré acquise en 2008 pour une valeur de neuf cent mille (900 000) FCFA.
La meilleure, ce n'est ni le compte bancaire à la BCN qui est crédité de 2 813 953 FCFA, ni le véhicule de marque Hyundai Tucson, immatriculé 8G 3336 RN8, acquis en 2009 pour une valeur de 4.000 000 FCFA. La meilleure, œ sont pas non plus les 128 bêtes de chameaux parqués à Blakawa, dans le poste administratif de Tesker, d'une valeur approximative de seize millions (16 000 000) FCFA. La meilleure, c'est que Bazoum Mohamed s'est acheté en 2010, tenez-vous bien, un véhicule de marque Toyota 4x4 de type 4ZJ200L, mis en circulation en 2010, immatriculé 8H 9560 RN, d'une valeur 48 000 000 FCFA Avouez, Me Illo, que c'est quand même un peu trop fort pour un homme à qui on ne connaît aucune activité lucrative et qui n'est pas porté sur l'argent. Le ministre d'Etat Bazoum Mohamed peut-il objectivement justifier la source de sa richesse ?
Car, pour casquer 48 millions pour un véhicule, il faut disposer d'un beau pactole de millions qui n'a rien à voir avec le montant déclaré du compte de la BCN (2 millions) lors de la déclaration des biens.
En prétendant que le mensonge de ses adversaires l'aurait agacé s'ils avaient par exemple, dit que le compte de son enfant a été  crédité de 10 millions de francs Cfa, Bazoum Mohamed fait du cinéma pour divertir. Sa déclaration de biens montre bien qu'il a beaucoup d'argent pour s'intéresser aux maigres subsides de l'Etat. Seulement, le hic, c'est qu'il ne peut jamais expliquer aux Nigériens d'où lui vient cet argent avec lequel il a acquis autant de cheptel et autant d'immeubles bâtis et non bâtis.
L'accumulation de capital que révèle sa déclaration devant la Cour des comptes est un indice sérieux qui prend à contre-pied la thèse développée par Me Illo. .Bazoum est bel et bien porté sur l'argent et il en gagne abondamment.
Ailleurs, le procureur de la République a vite fait d'ouvrir une enquête judiciaire pour savoir la source et l'explication de tant de gains. Ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas faire comme ces vilains garçons pour pousser le rubicond jusqu'à soupçonner le ministre d'Etat d’activités offshore que réprouvent, à la fois la conscience de l'intéressé et le code pénal. Les bruits ayant couru sur ses relations avec le clan Kadhafi ? L’intéressé n'a jamais démenti les informations parues dans la presse, relativement à ses rapports avec le clan Kadhafi. Est-ce là la source de ses revenus ? On ne saurait le dire de façon formelle. Il revient à Bazoum ou à son porte-parole, Me Illo, d'expliquer aux Nigériens, avec la même promptitude qu'ils l'ont fait pou l'affaire qui défraie la chronique, la réponse à ces interrogations. L’idiot est peut-être ailleurs !
KARIMOU
Le Monde D’Aujourdh’u

samedi 25 mai 2013

La France et les djihadistes cohabiteront-ils longtemps dans le Sahel ?


Agoravox
C’est une question que se posent le commun des Sahéliens mais également les visiteurs ou simplement les téléspectateurs lointains qui s’intéressent à l’actualité touchant à cette région du monde. C’est aussi la question qui taraude les esprits des décideurs de la CEDEAO et des bandits qui sévissent au Sahel, depuis que l’opération SERVAL les contraint à clarifier leurs liens.
C’est une question que se posent le commun des Sahéliens mais également les visiteurs ou simplement les téléspectateurs lointains qui s’intéressent à l’actualité touchant à cette région du monde. C’est aussi la question qui taraude les esprits des décideurs de la CEDEAO et des bandits qui sévissent au Sahel, depuis que par l’opération SERVAL les contraint à clarifier leurs liens.
Par la voie de leurs seigneurs de guerre, arborant comme raison une Fatwa contre ce qu’ils appellent par défaut les intérêts français, les hordes de bandits sous des idéologies de djihadistes ont lancé la guerre de guérilla dont les objectifs finaux bien qu’ambigus visent comme cible essentiels les intérêts de la France. La déclaration du Président de la République française en réplique à celle de ces djihadistes, annonce que la guerre est déclarée et une distinction claire et subtile doit être faite entre l’intervention qui a lieu au Mali et la réalité d’une nouvelle guerre, qui se fera désormais au-delà des frontières maliennes. La guerre de guérilla en cours est aussi un produit de marketing, le fameux « 2 en 1 » pour une éradication du « djihadisme- business ». Ce qui reste à déterminer est le temps car c’est lui qui expliquera les coûts croisés de cette guerre.
DU COLONEL TRINQUIER EN VUE ?
La prolongation de cette guerre malienne sous forme de la guerre de guérilla entre la France et Acqmi est circonscrite par une appellation « la guerre du sahel » dont les limites flottent comme un mirage. En effet, elles semblent tantôt englober le Tchad, tantôt les susceptibles mouvements des djihadistes donne l’impression qu’elles couvrent tous les espaces ayant un climat sahélien (Burkina, Nord Togo, Nord Bénin, Nord Nigeria) ou encore se limiter uniquement à l’ensemble de l’espace CEDEAO. Ce flottement du terrain présage les difficultés à venir mais donne également à comprendre les nouveaux enjeux politiques qui se dessinent en Afrique de l’Ouest. Les alliances tactiques ou stratégiques qui sous-entendent cette guerre traduisent clairement, combien cette guerre de guérilla en terme relative peut être longue. Mais avant d’expliquer cela rappelons :
LE SYNDROME DES OTAGES DE L’AMBASSADE AMERICAINE A TEHERAN
Ce que nous entendons par ce syndrome ce sont les comportements qui sont lier aux actes terroristes, qui sont, comme nous le savons très rarement les fruits du hasard et leur mise en œuvre ne sont jamais un secret, pour peu qu’on sait écouter et interpréter les paroles et faits des terroristes en se mettant à leur place.
Au début du mois de novembre 1980, lorsque les étudiants islamistes ont pris en otage les fonctionnaires de l’ambassade américaine à Téhéran, ce n’était pas par surprise car pendant des semaines auparavant ces étudiants s’amassaient devant l’ambassade et disaient déjà ce qu’ils projetaient de faire, parfois de manière claire à travers les gestes, parfois dans les dialectes, pourtant connues par les fonctionnaires. Ce qui avait été la faiblesse de l’ambassade était la sous-estimation du milieu qui leur était devenu hostile. Il en est de même des attentats depuis l’époque « des fous de Dieu » Bref ! Ce mode opératoire n’a pas changé fondamentalement chez les terroristes car, avant d’agir, Ils annoncent toujours leurs intentions et même de façon précise dans le but d’intimider et de semer la psychose. Aujourd’hui, ils parlent des intérêts français comme ils parlaient des intérêts américains à une certaine époque. Il s’agit de ces intérêts et non des intérêts occidentaux. Il y a certes des effets collatéraux, mais la population cible est bien définie. Mais la psychose est telle que la menace est pressentie comme générale et peut entrainer des réponses disproportionnées voire peu efficaces. Ce sont probablement ces choses qui feront que la guérilla terroristes du Sahel risque de ressembler en terme très relatif à celle d’Afghanistan.
Ainsi, si nous nous tenons à la ire des djihadistes, on peut dire qu’ils vont s’attaquer sans répit aux supposés intérêts de la France. Mais où se trouvent ces dits intérêts français dans le Sahel ? La réponse la plus évidente est le Niger, ce sombre voisin du Mali, qui par la production de son uranium pèse sur l’énergie française dans la mesure où cette production représente près de 40% de l’approvisionnement d’AREVA et fourni le 1/3 des centrales nucléaires en France. C’est une donnée essentielle qui fait du Niger un point sensible dans l’œil terroriste d’Aqmi & Co.
LES ALLIANCES TACTIQUES ET LES ALLIANCES STRATEGIQUES.
Souvent les alliances tactiques sont des moyens sur le court terme sinon des moyens qui servent à consolider les alliances stratégiques qui visent la finalité, la réalisation d’un objectif, le long terme.
La France a bien évidemment dans cette guerre de guérilla au Sahel, la capacité de réaction pour protéger ses intérêts car elle a des troupes au Mali et dispose des forces au Tchad ainsi que d’un bon relais au Cameroun. Mais, ces 2 voisins souverains du Niger, situés en Afrique centrale, ont leurs propres agendas et ne sauraient apporter un soutien continu sans exciter les velléités de leurs oppositions intérieures. Ils ne constituent donc dans cette guerre que des forces d’appoint dont l’action principale est de servir à l’intimidation locale et aux renseignements. Le rôle de ces pays est de produire un effet tentaculaire de la France en Afrique comme Aqmi aussi sait être tentaculaire en se déployant à travers les réseaux des confréries musulmanes. Aqmi le fait en ravivant les anciennes méthodes de persuasion et de suggestion qui ont fait école dans les conquêtes islamiques en Afrique noire. Le choix et l’entrée des terroristes à Tombouctou et à Gao s’est fait dans cette vue même si son interprétation politique est réduite à la visée revendicative de MNLA axée sur l’AZWAD.
Réalisme
A propos des intérêts dits français au Niger, il faut savoir qu’objectivement AREVA pèsent autant pour la France que pour le Niger et qu’il n’y a plus de limite entre les intérêts français à travers AREVA et les intérêts proprement nigériens, dans la mesure où AREVA est l’épine dorsale de la vie sociale et économique du Niger. Les arguments syndicaux et commerciaux du genre : AREVA achète l’uranium du Niger 40% moins cher que le prix du marché, n’épargneront pas une attaque des islamistes et donc des vies nigériennes. Le Niger est tenu de soutenir DISTINCTEMENT la France et AREVA et cette position n’est pas simplement une question de nuance mais de raison. Pour le Niger la France est un Etat allié mais AREVA est aussi un « Etat dans l’Etat ». La France ne peut pas intervenir directement, à la fois au Niger et au Mali sans affronter nombre de tracas au plan international, mais AREVA, face à l’état d’urgence, peut assurer le soutien logistique au Niger en faisant bonne économie des tracasseries juridico-administratives de la communauté internationale.
La France en intervenant directement et en même temps au Mali et au Niger prêtait le flanc à une opinion qui conforterait les islamistes en suscitant involontairement des sentiments anti français dans les couches populaires et pousser à la déstabilisation des régimes actuelle ce qui repousserait les projets de stabilisation des institutions et ferait perdurer le désordre. Le Niger doit, au nom de ces propres intérêts nationaux, concentrer toutes ces forces rapidement et sans ambiguïté dans la défense des sites d’AREVA et de laisser la CEDEAO dans s’occuper avec la France des pourparlers pour la mise en place des forces.
Dans la perspective actuelle où les traités bilatéraux de défense ne suffisent plus pour justifier l’intervention française, contourner les difficultés liées aux exigences internationales pour agir très vite, suppose de recourir à une force comme le MNLA, qui est, pour le moment, incontournable. Pourquoi ?
  1. Le rôle joué par le MNLA dans la défaite et la débâcle des djihadistes au Nord du Mali, n’a pas été qu’un rôle de catalyseur comme on peut le croire. Leur connaissance parfaite du terrain, des réseaux djihadistes et des leaders a servi à disloquer les stratégies d’implantation des terroristes et permis aux diverses forces d’intervention (tchadiennes et françaises de faire un boulot appréciable).
  2. Pris ensemble, les groupuscules qui composent le mouvement djihadistes dans le Sahel ont un rapport de forces militaire et humain supérieur ou égal face aux armées de certains Etats de l’ex AOF dont le Niger et le Mali, pour ne citer que ceux-là. Par ailleurs, ces deux Etats sont malheureusement endigués par les processus de mutations politiques et économiques qui donnent des arguments aux terroristes et font craindre régulièrement des soulèvements populaires.
  3. Le MNLA, sans avoir la prérogative d’un Etat, contrôle un territoire. Sa nature de mouvement rebelle est, à tout point de vue, une flexibilité dans les dispositifs d’intervention de toute nature. Un Etat peut solliciter leur concours pour agir. Le MNLA est devenue pour la circonstance un allié tactique et stratégique, car un maillon à la fois pour le Niger, la France et les djihadistes.
  4. Il est donc clair que le Niger doit avaler la couleuvre qui consiste à considérer le MNLA comme un allié et s’appuyer sur lui pour combattre les terroriste djihadistes en leur coupant la retraite. Ce real politik, va déménager dans les coulisses les relations politiques entre Bamako et Niamey mais aussi le Burkina dont l’affinité du régime avec le MNLA n’est pas méconnue. Le MNLA est devenu une pièce importante des enjeux politiques dans la guerre du Sahel.
Cette complexité situationnelle est de la politique en ce sens qu’elle place la raison au-dessus de l’infantilisme, c’est-à-dire de l’affectif. La raison est une vision, donc contrairement au sens commun, elle est en politique la chose la moins partagée que parfois, il faut comme Prométhée, savoir jouer avec les dieux pour avoir sa part de raison.
Questions réponses.
  1. La France a-t-elle peur ? Non ! même pas un peu. Elle a même l’air amusé.
  2. AREVA a-t-elle peur ? Non.
  3. Le pouvoir malien a-t-il peur ? Oui ! il tremble. Il est perturbé et c’est le bon moment de lui demander tout y compris l’AZAWAD mais les Touaregs ne sont pas Prométhée.
  4. Le Niger a-t-il peur ? Oui. Il est tétanisé par l’idée que ne se réveille des anciennes rébellions et du banditisme des Dawsak, alliés permanents du MNLA.
  5. Le MNLA a-t-il peur ? Non. Bien que serein en apparence, il est excité. En réalité, le MNLA n’est pas suffisamment étoffé. Il est détesté par les arabes et les Touaregs noirs de Gao et de Meneka qui en milieu rural lui préfère majoritairement le MUJAO.
  6. Les terroristes ont-ils peur ? Oui, car ils sont dans une nasse et leurs alliances sont volatiles. De plus en plus ils sont fragilisés par les défaites (ils n’ont plus de territoire).
Ces questions/réponses indiquent le schéma des alliances et leur caractère tactique ou stratégique. Enfin, la guerre du sahel est partie pour durer car elle est la version de la guerre afghane avec cette nuance que la guerre Afghane met en première ligne les intérêts américains et la guerre du Sahel porte au front les intérêts français. Quant à l’issue de la guerre, elle est certaine : la défaite des djihadiste mais combien de temps faut-il et pour quelle mutation ? Voilà les questions qui en valent la peine.
Khobet,http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-france-et-les-djihadistes-136356

« And though you came with sword held high/You did not conquer, only die » (« Conquistador », Procol Harum)


Abou Djaffar -aboudjaffar.blog.lemonde.fr
Vous la sentez, l’onde de choc ? Vous les voyez, les brasiers qui apparaissent ici et là ? Regardez-les bien, mais ne vous laissez pas distraire, car ça n’est que le début. Tout se passe comme prévu, oserait-on dire, même s’il n’y a pas lieu de se réjouir.
Le MUJAO, qui n’avait pas commis d’action en dehors du territoire malien depuis l’attentat commis à Ouargla en juin 2012, a revendiqué hier la spectaculaire opération menée au Niger contre une caserne (à Agadez) et un site d’Areva (à Arlit).
Pour tout dire, et je l’ai écrit au bureau hier après-midi, la chose m’étonnait. Pas les attentats, car tout le monde, à commencer par le président Issoufou, redoutait une action des jihadistes. Pas les attentats, donc, mais le rôle du MUJAO. Le mouvement, en effet, mène au Mali, « au nom de tous les moudjahiddine », une guérilla dans les villes du nord qui vise en priorité les troupes engagées dans la sécurisation de la région. On le voit mal, lui qui incarne donc la résistance des jihadistes à l’opération Serval, se projeter aussi aisément dans le Niger voisin alors qu’il est déjà engagé dans une guérilla sérieuse au Mali.
Mais alors, si le MUJAO ne peut réaliser, en tout cas seul, de tels attentats, qui ? Qui, en effet, sinon, le borgne le plus célèbre de la région, my man Mokhtar Belmokhtar ?
Plusieurs éléments m’ont fait, prudemment, écrire hier que l’ami Belmokhtar, le mort le plus vivant du jihad, pourrait bien être derrière les attaques d’Agadez et d’Arlit. Plusieurs points, en effet, me faisaient pencher vers son groupe plutôt que vers le MUJAO.
Le mode opératoire (voitures piégées dont l’explosion ouvre une séquence d’infiltration et de combats urbains) a, certes, déjà été observé au Mali, et les hommes du MUJAO le maîtrisent parfaitement. Le choix des cibles, en revanche, renvoyait, presque inévitablement, aux combattants de Belmokhtar. Il n’est pas question ici, en effet, de s’en prendre à un check point pauvrement défendu dans une ville malienne mais bien d’attaquer une caserne et la mine gérée par la SOMAÏR (Société des mines de l’Aïr), une filiale d’AREVA, où ont été enlevés sept personnes en septembre 2010 – dont quatre restent détenues. On pense à vous et à vos familles, les gars.
Dans le contexte sécuritaire régional, on peut, de plus, raisonnablement estimer que les deux cibles frappées hier matin étaient défendues – y compris par un petit détachement des forces spéciales françaises positionné peu après le début de Serval. Les terroristes n’ont pourtant pas hésité, et cette audace fait penser à la troupe de vétérans menée par Belmokhtar.
Le défi, la réjouissante arrogance, même, de l’assaut, doivent être soulignés. Voilà des hommes que quelques uns annonçaient vaincus, en fuite, et qui viennent pourtant s’en prendre à l’armée d’un pays qui a (modestement) contribué à leur prendre leur petite principauté. Ils viennent, surtout, attaquer une mine d’un métal qui représente les prunelles des yeux de la France, leur pire ennemie, un pays dont le président ne cesse de réclamer leur mort.
Mais, au fait, dîtes-moi, un assaut combiné, un site énergétique stratégique, des otages, ça ne vous rappelle rien ? Ben oui, l’affaire d’In Amenas, en janvier 2013.
La pertinence politique et la maîtrise opérationnelle des attaques d’Arlit et d’Agadez sont la marque d’un groupe qui sait ce qu’il fait. Même dans un pays où les aventures de Frigide Barjot sont le summum du débat politique, les médias ont évoqué l’affaire, eux qui d’habitude n’abordent qu’avec réticence les soubresauts du vaste monde. Le sentiment qui domine désormais (enfin !) est celui d’un conflit qui nous échappe, dont nous ne maîtrisons pas les développements. On attend que Yann Galut invoque la responsabilité des militants de la #manifpourtous ou que Jean-François Copé demande la démission du préfet d’Arlit.
Dès janvier, j’écrivais que l’ennemi se dérobait. Sa retraite, bien menée après le choc des premières frappes, a conduit les Français et les Tchadiens à le poursuivre jusque dans les Ifoghas, où il a été durement éprouvé, perdant même un de ses chefs, Abou Zeid. Mais, bien qu’éprouvé, l’ennemi n’est pas défait, et encore moins éradiqué. Nous devrions le savoir, nous qui célébrons une victoire, le 8 mai, après avoir subi la plus ébouriffante tannée de l’histoire militaire du millénaire.
Loin d’avoir été mis en déroute, les jihadistes se sont donc réorganisés. Au MUJAO (et à Ansar Al Din), les combats sur les arrières, au Mali. Au groupe de Belmokhtar, les opérations dans la région grâce à ses relations dans toute la zone, et ses contacts au Pakistan. Il faut peut-être lire ainsi les attentats d’hier au Niger : commis au nom du MUJAO, ils auraient été réalisés par Belmokhtar et les siens dans ce qui semble être une belle illustration de l’organisation stratégique de l’ennemi.
Mais l’onde de choc ne touche par que le Niger. Déjà, moins de six mois après le début de la guerre, voilà que des jihadistes venus du Mali viennent encore aggraver la très inquiétante crise tunisienne, que les autorités égyptiennes démantèlent une cellule qui voulait s’en prendre à notre ambassade au Caire, tandis qu’un attentat, le 23 avril, dévste celle de Tripoli . Inutile de préciser qu’à Paris seul M. Heisbourg pense encore qu’il s’agit d’un message envoyé par les milices. Bon, il faut dire que le même affirmait qu’il y avait des ADM en Irak, et nous le laisserons donc à ses certitudes.
L’hypothèse de cellules jihadistes, a minima inspirées par AQMI et probablement liées à l’organisation algérienne, est d’autant plus crédible que l’étude de l’attentat (et de celui raté au même moment contre l’ambassade britannique) rend la thèse du message parfaitement indigente. La Libye est, décidément, une terre bien intéressante, comme semblent d’ailleurs le penser les autorités militaires impériales.
C’est justement du sud libyen, décidément bien mystérieux, que seraient venus les terroristes d’Arlit et d’Agadez. C’est même là qu’on évoque avec insistance la présence d’un noyau dur de combattants d’AQMI – et de certains des otages français – aux côtés de clans Toubous et là que Mokhtar Belmokhtar, le Keyzer Söze du jihad, aurait pris ses quartiers, presque en famille.
Les attentats d’Arlit et d’Agadez suivent par ailleurs, et ça ne vous aura pas échappé, le communiqué vengeur d’Abou Obeida Youssef Al Annabi appelant à des attaques contre les intérêts français « partout dans le monde ». Vous avez demandé un attentat contre la France ? Ne quittez pas, une opératrice va vous mettre en relation avec un de nos émirs. Pour un otage, tapez 1 sur votre Thuraya. Pour une voiture piégée, tapez 2. Pour un truc bien moisi, tapez #.
Employant une formule qu’on étudiera dans cent ans rue d’Ulm, le ministre français de la Défense, (un des seuls responsables de l’actuel gouvernement à tenir son rang, soit dit en passant), a récemment déclaré : « La guerre n’est pas terminée, mais l’après-guerre a commencé ». Vous avez quatre heures, je ramasse les copies. Cette phrase, pour sibylline qu’elle puisse paraître, résume merveilleusement nos impératifs : filer une fois que le gros œuvre est fait, et laisser les copains se débrouiller.
Nos chefs savent bien que le départ de nos troupes replongera le Sahel dans l’ombre, ne suscitant qu’un intérêt poli et les interventions ponctuelles des experts habituels chez M. Calvi. Déjà, la mort des otages nigériens, aujourd’hui, n’a guère été commentée, et nous savons bien que, malgré les beaux discours, tous les cadavres n’ont pas la même valeur. De même, personne ne semble s’émouvoir outre mesure que des hommes du COS aient participé aux combats du jour AU NIGER, et non au Mali.
Il va être difficile de nier que la crise s’étend, irrémédiablement, et qu’elle expose, et notre faiblesse, et celles, immenses, de nos alliés. Et il va être tout autant délicat de nier que c’est après avoir accéléré le processus de décomposition de la région que la France, fière – à raison – de ses soldats se retire. On aurait aimé, après avoir attendu tant d’années un peu de courage que nos chefs, les voir faire preuve d’un peu de clairvoyance. Au lieu de ça, on les voit paraphraser Perceval de Galles : « Merci, de rien, au revoir, messieurs-dames ».
http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/tag/serval-mali-mujao-niger-belmokhtar-aqmi-libye/

BETWEEN BORDERS

from   
Creative Commons License:
 
by
 
nc
Short documentary featuring Tuareg refugees from Mali alongside humanitarian staff from the UNHCR Emergency Team and authorities of Burkina Faso. Filmed in the Sahel region of Burkina Faso in March 2012.
Winner: Best Short Documentary @ Berlin Independent Film Festival

BETWEEN BORDERS from Dark Foterek on Vimeo.

Attentats au Niger: le président Issoufou affirme que les assaillants venaient de Libye

NIGER / LIBYE - 
Article publié le : samedi 25 mai 2013 à 16:08 - Dernière modification le : samedi 25 mai 2013 à 16:18


Mahamadou Issoufou, président de la République du Niger.
Mahamadou Issoufou, président de la République du Niger.
©RFI/Delphine Michaud

Par RFI
Le président nigérien Mahamadou Issoufou n'est pas à Addis-Abeba pour les 50 ans de la création de l'OUA et sera absent aussi du XXIe sommet de l'organisation, dimanche et lundi 27 mai. Il est resté à Niamey après les attaques meurtrières lancées, jeudi 23 mai, contre une caserne à Agadez et contre un site d'Areva à Arlit par des jihadistes se réclamant du Mujao. Pour la première fois ce samedi, le chef de l'Etat nigérien s'est exprimé publiquement après ce drame.

Le Niger savait qu’avec son engagement dans le dossier malien et ses prises de position, il pouvait être pris pour cible. Le porte-parole du gouvernement l’avait affirmé dès vendredi soir à la télévision nationale. Les autorités nigériennes savaient, mais cela ne veut pas dire qu’elles n’ont pas été surprises par ces attaques. Une position confirmée par le président nigérien, Mahamadou Issoufou, qui s’est exprimé ce samedi 25 mai, pour la première fois depuis les attaques meurtrières menées à Agadez et sur le site d’Areva, à Arlit.
« Ces attaques qui ont été perpétrées ce jeudi, on s’y attendait, mais on ne savait pas quand et où », a ainsi reconnu Mahamadou Issoufou. « Mais cela ne va pas entamer notre détermination à poursuivre le combat contre le terrorisme. Au contraire, cela va décupler et renforcer notre volonté à combattre ces menaces », a-t-il martelé.
Surtout, le président nigérien a pointé les responsables, selon lui, de ces attaques. « Ce qui s’est passé avant-hier (jeudi 23 mai , ndlr), nous confirme dans nos analyses selon lesquelles la situation au Mali ne doit pas masquer ce qui se passe en Libye. Parce que les assaillants, selon toutes les informations que nous avons eues, venaient de Libye, du Sud libyen. Et j’avais déjà prévenu depuis le début du déclenchement de la crise libyenne, à l’occasion du sommet du G8 qui s’est déroulé à Deauville, qu'il faut éviter que les solutions après la défaite de Kadhafi soient pires que le mal », a rappelé le président nigérien.
Pour lui, « la pire des choses, c’est l’anarchie. Je préfère la dictature à l’anarchie. Et aujourd’hui, la situation est très difficile. Je sais que les autorités libyennes font le maximum pour la contrôler. Mais le fait est que la Libye continue à être une source de déstabilisation pour les pays du Sahel ».
Discrétion sur la stratégie antiterroriste
Le président Issoufou dit par ailleurs ne pas vouloir annoncer sa stratégie à ses adversaires en annonçant les mesures qu’il souhaite mettre en place. Il espère ainsi conserver l’effet de surprise, en faveur du gouvernement nigérien cette fois.
Pour Mahamadou Issoufou, on ne peut pas parler de parler de « faille de sécurité », pour ce qui s’est passé à Arlit et à Agadez jeudi. « Les méthodes des terroristes évoluent et on doit nous aussi évoluer pour y faire face », a expliqué à RFI une source au sein du gouvernement. « Mais d’abord il faut comprendre tous les tenants et aboutissants de ce qu’il s’est passé », ajoute la même source.
Les premiers éléments de cette enquête sont ces groupes venus de Libye. Il est très difficile de contrôler les frontières, et les dispositions qui avaient été prises après l’enlèvement des employés d’Areva, en septembre 2010, n’ont pas permis de prévenir ces attaques.
Luc Oursel, le PDG d’Areva, qui a passé la nuit à Arlit, s’est montré tout aussi discret que les autorités nigériennes sur les mesures de sécurité. Le PDG d’Areva, qui souhaitait rassurer ses salariés, s’est contenté de remercier toutes les équipes présentes sur place pour leur sang-froid.
TAGS: LIBYE - MUJAO - NIGER - TERRORISME
FICHE PAYS :

France: un militaire agressé à l'arme blanche à La Défense

FRANCE - 
Article publié le : samedi 25 mai 2013 à 21:36 - Dernière modification le : samedi 25 mai 2013 à 23:26


La police sur les lieux de l'agression, le 25 mai 2013.
La police sur les lieux de l'agression, le 25 mai 2013.
AFP / FRANCOIS GUILLOT

Par RFI
Un militaire en patrouille Vigipirate a été agressé ce samedi 25 mai à l'arme blanche dans le quartier de La Défense (Hauts-de-Seine), au nord de Paris, par un homme qui a pris la fuite et dont les motivations restent inconnues. Le parquet antiterroriste a été chargé de l'enquête.Cette agression intervient trois jours après le meurtre mercredi à Londres d'un soldat britannique par deux islamistes radicaux, avec lequel aucun lien n'a toutefois été fait à ce stade par les enquêteurs.

Le soldat, âgé de 23 ans, en tenue, participait à une patrouille mixte composée de policiers et de militaires. Il a été frappé au cou avec une arme blanche. Ses jours ne sont pas en danger, selon la police et les ministères de l'Intérieur et de la Défense.
Il a d'abord été soigné sur place par les pompiers, puis il a été transféré à l'hôpital militaire de Percy. Selon une porte-parole de la RATP, l'agression s'est produite vers 17H50 dans la « salle d'échange » de la Défense, lieu de transit souterrain entre les accès aux transports en commun et les commerces, nombreux dans ce quartier d'affaires. Cette zone est très fréquentée, en particulier le samedi.
Selon le procureur de Nanterre, le militaire agressé a été frappé par-derrière par un homme qui lui a porté un coup au niveau de la nuque. Il a évoqué « une arme blanche », sans pouvoir dire s'il s'agissait d'un couteau ou d'un cutter. La brigade criminelle est saisie de l'enquête.
Selon les tout premiers éléments de l'enquête, qui restent à confirmer, l'agresseur, qui a décampé immédiatement après l'attaque, était grand, mesurant environ 1m90 , il portait une barbe, un pull et un pantalon noirs. À ce stade, aucun lien n'est établi avec le meurtre à Londresd'un soldat britannique, mais « nous devons regarder toutes les hypothèses », a déclaré le président François Hollande depuis Addis Abeba où il participe au cinquantième anniversaire de l'Union africaine.
« Nous ne connaissons pas encore les conditions et les circonstances exactes de l'agression, ni même la personnalité de l'agresseur, mais nous devons regarder toutes les hypothèses et nous n'en négligeons aucune », a ajouté le président français, adressant ses voeux de rétablissement au soldat agressé. Les ministres de l'Intérieur et de la Défense, Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian, ont condamné « avec la plus grande fermeté » cette « lâche agression ».
Le militaire français blessé appartient au 4e régiment de chasseurs de Gap. Actuellement, 450 militaires sont déployés en région parisienne dans le cadre du plan Vigipirate. Mercredi, un soldat britannique a été tué à l'arme blanche à Londres par deux hommes qui ont affirmé aux témoins agir « au nom d'Allah ». Le gouvernement britannique a estimé que c'était un acte « manifestement de nature terroriste ».
PodcastsConvertir en PDFVersion imprimableSuggérer par mail
Par Sedryk le Thursday 13 May 2010

IMIDIWAN - l'actualité des musiques du Sahara
1 heure d'émission sur l'actu des musiques du Sahara, animée par Sedryk.

Diffusion le 1er du mois à 18h (heure d'Alger !) sur Radio Dzair Sahara.
Rediffusion tous les dimanches à 18h et les jeudis à 1h du matin.
 Pour s'abonner et télécharger gratuitement les podcasts :
Sedryk Reaktion - Imidiwan - Imidiwan

IMIDIWAN 32 - MAi 2013
Album du mois : Bombino "Nomad"
Spéciale Bombino.
 
Télécharger

IMIDIWAN 31 - MARS 2013
Album du mois : "Woodstock in Timbuktu"
Bombino, Tartit, Imahran, Koudede, Mouma Bob, Kader Tahranin, Tende Diswatt, Adou Imbarik, Ali & Hasso.
 
Télécharger


IMIDIWAN 30 - DECEMBRE 2012Album du mois : Imidiwen "Images de Kidal"Alkibar Gignor, Imahran n'Tinezraf, Tissilawen, Bambino, Tinariwen, Ahwash, Koudede
 
Télécharger

IMIDIWAN 29 - SEPTEMBRE 2012
Album du mois : Terakaft "Kel Tamasheq"Alhousseini Anivolla, Mariem Hassan, Dental Orchestra, Mdou Moctar, Koudede, Bibi Ahmed, Tindawi, Imodda, Iyadou Ag Leche
 
Télécharger

IMIDIWAN 28 - JUILLET 2012
Album du mois : "Songs For Desert Refugees"Tinariwen, Amanar, Terakaft, Nabil Baly Othmani, Tamikrest, Agaly Ag Amoumine, Alkibar Gignor, Acacus Band, Mohamed Alhassane Kerzo, Majdou, Toumast Twareg
 
Télécharger

IMIDIWAN 27 - JUIN 2012
Album du mois : Aziza Brahim "Mabruk"Emission spéciale Sahara Occidental : Aziza Brahim, Hadhoum Habeid, Martir Luali, El Wali, Mariem Hassan, Nayim Alal, Group Doueh, Shueta, Tiris
 
Télécharger

IMIDIWAN 26 - MARS 2012
Album du mois : Abdallah Oumbadougou "Zozodinga"Emission spéciale Abdallah Oumbadougou, Takrist N Akal, Desert Rebel
 
Télécharger

IMIDIWAN 25 - JANVIER 2012
Album du mois : Tadalat "Aguel'hoc"Tadalat, Anmataf, Inerane, Abdallah Oumbadougou, Hamawassa, Kiran Ahluwalia & Terakaft, Peuls Bororos, Tissilawen, Kidan
 
Télécharger

IMIDIWAN 24 - OCTOBRE 2011
Album du mois : Faris "Imeslan N Essouf"Faris, Terakaft, Jeich OuldChighaly, Baba Ould Hembara, Luleide Ould Dendenni, Mohamed Guitar, Hammadi Ould Nana, Orchestre National de Mauritanie
 
Télécharger

IMIDIWAN 23 - SEPTEMBRE 2011 - SPECIAL TINARIWEN
Album du mois : Tinariwen "Tassili"
Découverte de l'album "Tassili" et retour sur leur discographie.
 
Télécharger

IMIDIWAN 22 - JUIN 2011
Album du mois : Ibrahim Djo experience "Azeman"
Kiran Ahluwalia & Tinariwen, Aridel, Afous Afous, Emankayan, Bambino

Télécharger

IMIDIWAN 21 - MAI 2011 - SPECIAL TAMIKREST
Album du mois : Tamikrest "Toumastin"
Interview Ousmane Ag Mossa

Télécharger

IMIDIWAN 20 - AVRIL 2011 - SPECIAL TERAKAFT
Album du mois : Terakaft "Aratan n Azawad"
Avec Terakaft, Kedou & Diara, Tinariwen, Faris

Télécharger

IMIDIWAN 19 - MARS 2011
Album du mois : Bambino "Agadez"
Avec Terakaft, Bororo du Niger, Hammadi Ould Nana, Baye Ag Alhosainy, Mouma Bob, Mdou

Télécharger

IMIDIWAN 18 - FEVRIER 2011
Album du mois : "Ishumar 2 - nouvelles guitares touarègues"
Avec Ibrahim Djo, Tamkilwate, Moussa Sidi, Amoud Tafkik, Alxasan & Etti, Gougou de Zazis, Aziza Brahim

Télécharger

IMIDIWAN 17 - JANVIER 2011
Album du mois : Super 11 "Super Onze"
Avec Sahraoui Bachir, Intriya Ag Babo, Amnat Azawan, Intiyeden, Tinariwen, Terakaft

Télécharger

IMIDIWAN 16 - DECEMBRE 2010
Album du mois : Kel Assouf "Tin Hinane"
Avec Awza, Seckou Maïga, Ibrahim & Aghaly (ethno), Miss Ténéré, Etran En Guefan, Malouma

Télécharger

IMIDIWAN 15 - NOVEMBRE 2010
Album du mois : Amanar "Alghafiat"
Avec Inerane, Houria Aïchi, In Gall (ethno) Faris Amine Botazzi, Umm Mekiya, Abdallah Oumbadougou, Desert Rebel

Télécharger

IMIDIWAN 14 - OCTOBRE 2010
Album du mois : "The Rough Guide to Desert Blues"
Avec Terakaft, Etran Finatawa, Mamane Barka, Nayim Alal & Baba Salama, Group Amassakoul, anzad Gourara (ethno), Ali Farka Toure & Khaira Arby, Ithran, Baly Othmani.

Télécharger

IMIDIWAN 13 - SEPTEMBRE 2010
Album du mois : Khaira Arby "Timbuktu Tarab"
Tinariwen & Herbie Hanckok, Tidawt, Alkibar Gignor, reportage festival "Il était une fois dans l'oued", Nabil Baly Othmani & Ibrahim Djo.

Télécharger

IMIDIWAN 12 - AOUT 2010
Ishumar Calling part 2 : 2000-2010, la reconnaissance internationale.
Tinariwen, Tamikrest, Bambino, Etran Finatawa, Nabil Baly Othmani, Desert Rebel, Atri n'Assouf, Amanar, Moussa Bilalan Ag Ganta,Rebel for Peace.
Emission enregistrée en public pendant le festival "Sahara Rocks" (Paris), co-animée par Marta Amico, avec la participation de Moussa Bilalan Ag Ganta

Télécharger

IMIDIWAN 11 - JUILLET 2010
Ishumar Calling part 1 : 1980-2000, la genèse de la guitare des ishumar.
Tinariwen, Abraybone, Terakaft, Mina Wallet Oumar, Japonais, Kedou, Hamid Ekawel, Abdallah Oumbadougou.
Emission enregistrée en public pendant le festival "Sahara Rocks" (Paris), avec les participations de Nadia Belalimat et Philippe Brix.

Télécharger
 
IMIDIWAN 10 - JUIN 2010
Album du mois : Bambino "Agamgam 2004"
Kel Assouf, Sid Ahmed, Abdallah Mesbahi, Dirt Music & Tamikrest, Martir Luali, Ibrahima Gaya (ethno), Nabil Baly Othmani (+ interview).

Télécharger

SPECIAL NABIL BALY OTHMANI
1h d'interview et de musique en compagnie de Nabil.

Télécharger

IMIDIWAN 09 - MAI 2010
Album du mois : Etran Finatawa "Tarkat tajje / Let's go!"
Indjaran, Alla, Alhassane Foungounou, Group Doueh, Cie Hel Hamri, MMJ Wassa, N'Migraw, Iswatt (ethno)

Télécharger

IMIDIWAN 08 - AVRIL 2010 - SPECIAL KIDAL
Album du mois : Tamikrest "Adagh"
Amanar, Intidao, Adrar des Ifoghas, Mossa Ahmed, Tilwat, Idassane Wallet Mohamed, Hamid, Taliwen
  
Télécharger

IMIDIWAN 07 - MARS 2010 - SPECIAL CHANTEUSES
Album du mois : Hasna El Becharia "Smaa smaa"
Mariem Hassan, Aziza Brahim, Aïcha Mint Chighaly, Malouma, Khadija Othmani, Tartit, Oyiwane, Aya Wallet Elguesseri, Khaira Arby
  
Télécharger


IMIDIWAN 06 - FEVRIER 2010
Album du mois : Atri N'Assouf "Akal"
Houria Aïchi, Koudede, Arudeiny Ismaguil, Tiris, Inerane, Choghly, Saha (ethno), Ajial M'Hamid, Ali Farka Toure

Télécharger

IMIDIWAN 05 - JANVIER 2010
Album du mois : Nabil Othmani "Tamghart in"
Amanar, Ablil Amadou Diakite, Afel Bocoum, Ooleya Mint Amartichitt, Oyiwane, Ilougan (ethno), El Wali, Chet Fewet, Etran Finatawa
  
Télécharger

IMIDIWAN 04 - DECEMBRE 2009
Album du mois : Nabil Othmani & Steve Shehan "Awalin"
Etoile Nomade, Takamba Super Onze, Ibrahim Djo, Abdallah Ag Oumbadougou, Tinariwen (inédit), Le Chauffeur est dans le Pré, Ensemble Stella (ethno), Sedhoum Ehl Aïda

Télécharger


IMIDIWAN 03 - NOVEMBRE 2009
Album du mois : Toumast "Achal"
Atri N'Assouf, Nayim Alal, Faris Amine Bottazzi, Mounira Mitchala, Tartit, Moudou Ould Matalla, Troupe artistique de Kidal (ethno), Aminata Wassidje Traore, Japonais

Télécharger

IMIDIWAN 02 - OCTOBRE 2009
Album du mois : Mouma Bob & Imawalan "Akaline"
Moussa Sidi, Aziza Brahim, Tim Ries & Tidawt, Amar Sundy, Azawad, Dimi Mint Abba, Mission Henri Lhote (ethno), Bambino
  
Télécharger

IMIDIWAN 01 - SEPTEMBRE 2009
Album du mois : Tinariwen "Imidiwan"
Tarbiyat, Khaira Arby, Malouma, Baly Othmani & Steve Shehan, Hasna El Becharia, Terakaft, Mariem Hassan, Tarzagh Benomar, Tiwitine
  
Télécharger 

L’offensive contre BokoHaram se répercute sur les pays voisins

L’offensive contre BokoHaram se répercute sur les pays voisins

media_xll_5823423L’offensive de l’armée de l’armée nigériane contre les islamistes de BokoHaram dans le nord du pays commence à avoir des répercussions dans les pays voisins. Tout d’abord au Niger qui a été invité à soutenir l’action d’Abuja et ensuite au Cameroun où, confrontées à un afflux de réfugiés nigérians fuyant les combats, les autorités ont choisi la prudence en les refoulant.
Le ministre nigérian des Affaires étrangères a fait une déclaration en français à la télévision nigérienne à l’issue d’un entretien lundi soir avec le président du Niger Mahmadou Issoufou. Il déclare souhaiter un soutien, sans en préciser la nature, du Niger dans le combat que le Nigéria a engagé contre les terroristes. Le Nigéria peut compter sur l’accord de défense et de sécurité que les présidents nigérian et nigérien ont conclu en octobre 2012. Celui-ci, en plus de combattre la criminalité transfrontalière grâce entre autres à un échange de renseignements, autorise chacun des deux voisins à demander l’assistance de l’autre en cas de menace d’une agression ou d’une déstabilisation armée. Autre voisin du Nigéria, le Cameroun s’est retrouvé contre son gré impliqué dans le conflit. Plusieurs centaines de nigérians ont franchi la frontière. Par crainte d’une infiltration terroriste sur son territoire, la position officielle des autorités camerounaises est de les refouler, chose que les forces de l’ordre sur le terrain ont du mal à appliquer aveuglément. Certains de ces réfugiés ont retraversé la frontière, mais cette fois-ci pour se rendre au Tchad.
Abuja de son côté n’entend pas relâcher ses efforts dans sa lutte contre BokoHaram. Après avoir fait plusieurs dizaines de morts, selon ses dires, parmi les insurgés, l’armée nigériane a annoncé l’envoi de mille hommes en renfort. Mais en gage d’une volonté de poursuivre les négociations, le gouvernement nigérian a annoncé la libération d’un certain nombre de suspects emprisonnés pour « liens avec des activités terroristes », dont la totalité des femmes en prison pour ce motif.

Alakhbar | Mauritanie: Alakhbar publie la liste des mauritaniens tués an nord du Mali

Alakhbar | Mauritanie: Alakhbar publie la liste des mauritaniens tués an nord du Mali