jeudi 30 mai 2013

Parmis les jihadistes qui ont perpetrés les attentats,l'un d'eux est un ex militaire nigerien Haoussa de la region de Maradi.



Selon nos informations même si les attentats qui ont frappés les villes d'Agadez et d'Arlit au Niger ont eté planifiés avec l'aide d'Aqmi,c'est bien les cellules dormantes du Mujao et de Boko Haram au Niger qui sont passés à l'action.
Parmis les jihadistes qui ont perpetrés les attentats,l'un d'eux est un ex militaire nigerien Haoussa de la region de Maradi.C'est lui qui a aidé avec des complices pour planifier et synchroniser les attaques.
Il est évident que la thèse selon laquelle les terroristes ont quittés le sud libyen s'ecroule d'elle même dès lors.
Nos enquêtes continuent et nous menent de plus en plus vers des pistes entre le Mali, le Niger et le Nigeria.

SINTEC I (Sahara  Intelligence Consulting I)


Communiqué du MNLA relatifs aux exactions et aux négociations

Communiqué du MNLA relatifs aux exactions et aux négociations

Mouvement National de Libération de l’Azawad
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MNLA
Unité – Liberté - Justice


Communiqué du MNLA relatifs aux exactions et aux négociations

Par la voix de son secrétaire général, Bilal Ag Acherif, le MNLA avait déclaré, le 17 mai dernier, qu’il fera tout pour favoriser une sortie de crise compatible avec les intérêts des populations de l’Azawad et s'est déclaré prêt à étudier avec la communauté internationale les modalités de la tenue des élections présidentielles.
Par souci d'apaisement, le MNLA a accepté de sursoir à ses objectifs initiaux d'indépendance en reconnaissant l'intégrité territoriale du Mali et s'est engagé à entamer des négociations avec le Mali afin d'aboutir à la conclusion d'un accord-cadre qui permettrait de trouver une solution au grave problème qui oppose l'Azawad au Mali depuis plus de 50 ans.
Le MNLA rappelle que s'il a accepté de faire toutes ces concessions, c'est précisément dans le souci d'épargner la vie des azawadiens, de nouveau gravement menacée suite au redéploiement de l'armée malienne dans l'Azawad. Le MNLA rappelle que des centaines de personnes ont été violées, torturées et assassinées par l'armée malienne sans aucune conséquence, tant sur leurs auteurs que sur leurs commanditaires.
Au moment où les négociations se mettent laborieusement en place au Burkina Faso, le Mali persiste dans ses exactions contre les populations civiles azawadiennes. Plusieurs nouvelles victimes ont été formellement identifiées :
Tajoude ag Alkassim, arrêté à Tinhabou par l'armée malienne, a été  exécuté le 25 mai 2013 à  Douentza.
Mahomed Ahmedou Ag Mohamed Assaleh et Mohamed achekh Ag Jibrilla ont été exécutés par l'armée malienne à Gossi le 26 mai 2013
Ibrahim Ag Housseye, Hamada AG Mohamed, Ali Ag Aleini et  Baha Ag Aljoumat, 4 civils de la communauté des Kel Iliwatan, de Tinhabou (région de Mopti, cercle de Douentza) ont été arrêtés par l'armée malienne, le 28 Mai 2013 a Djolona, près de Mondoro  (frontière entre le Burkina Faso et le Mali). Ces 4 personnes, réfugiés au Burkina Faso, étaient retournées dans le Gourma à la recherche de leur animaux qu'ils avaient été obligé de laisser en raison du retour de l'armée malienne et des exactions qu'ils exercent sur les populations civiles de l'Azawad. Les conditions de leur arrestation ont été communiquées par une cinquième personne, un jeune touareg de teint noir. Il avait été également arrêté mais il a pu s'échapper au moment de leur transfert sur Douentza. Il raconte qu'ils ont d'abord été pris par une milice avant d'être remis à une patrouille de l'armée malienne. Il affirme qu'ils ont été sauvagement maltraités par les militaires maliens avant de prendre la direction de Douentza. C'est sur la route qu'il a pu s'échapper. Selon lui, les militaires maliens étaient divisés sur le sort qui devait leur être réservé. Ses concitoyens, touaregs de teint rouge, ligotés et bastonnés avec plus d'acharnement, étaient particulièrement maltraités par les militaires maliens.
Le 29 mai 2013, Almahdoud Ag Jibrilla, Mahamad Ag Almahmoud et Fatha ont été arrêtés à Hekia, à 25 Km de Gossi. Leur sort reste inconnu.
D'autre part, hier, le 29 mai en fin de journée, des sources sures et concordantes ont informé le MNLA que le milicien Alhaj Gamou, accompagné d'un important convoi de militaires maliens, était en réunion à Almoustarat, avec des membres du MUJAO, dans la perspective de faire front commun contre le MNLA ;  et la ville de Ber subit régulièrement les attaques des terroristes et des militaires maliens. La ville est vandalisée, des femmes sont violées et des habitants sont régulièrement torturés, tantôt par l'armée malienne, tantôt par les terroristes du MAA/MUJAO sous l'œil complice de l'armée malienne quand ils ne sont pas eux-mêmes à l’œuvre.
Le MNLA considère que cette situation dramatique pour les populations civiles azawadiennes n'est pas en mesure de favoriser un climat de confiance permettant de mener à bien des négociations déjà très difficiles. Le MNLA attend de la communauté internationale qu'elle exerce son autorité morale sur le Mali et fasse respecter les principes élémentaires des droits de l'homme dans l’Azawad.
Le MNLA rappelle que même s'il demeure conscient que la conclusion d’un accord-cadre entre le MNLA et le Mali est nécessaire à la recherche d'une solution acceptable pour la communauté internationale, cet accord ne peut en aucun cas faire fi de la politique d’épuration que mène l’armée malienne, et ce, en même temps que les autorités maliennes de transition prétendent mener les négociations.
Il doit être bien compris que les concessions faites par le MNLA ont des limites qui ne peuvent être dépassées. Quels que soient le prix et les enjeux, la vie et la sécurité des azawadiens ne peuvent faire l'objet d'aucune concession.

Ouagadougou, le 30 mai 2013

Pour le MNLA/CTEA
Mossa Ag Attaher
Porte parole du MNLA
Chargé de communication du CTEA

Mali : le pays s'enfonce dans une guerre larvée/Lutte Ouvrière n°2339 du 31 mai 2013

Au Niger, les attaques du groupe djihadiste Mujao, jeudi 23 mai, contre la mine d'uranium d'Areva à Arlit et contre un camp militaire nigérien à Agadez, montrent que, loin d'être terminée, la guerre menée par l'armée française au Mali touche aussi les pays voisins. Au Mali même, la population n'en a pas fini avec la guerre. Nos camarades de l'organisation trotskyste UATCI (Union africaine des travailleurs communistes internationalistes-UCI) décrivent cette situation dans le dernier numéro de leur mensuel Le pouvoir aux travailleurs.
Contrairement à la propagande diffusée par les dirigeants maliens qui laissent entendre que la guerre est déjà gagnée et qu'il s'agit tout juste de « consolider la paix », la réalité est tout autre. Certes, après l'intervention de l'armée française, la rébellion islamiste a subi des revers et a dû lâcher son emprise sur les villes du nord qui étaient sous sa coupe, mais elle est loin d'être anéantie. Certains de ses éléments se sont mélangés avec la population, d'autres ont traversé les frontières. Le 4 mai dernier, deux soldats maliens sont morts dans la localité de Hamakouladji (40 km au nord de Gao) lors d'un attentat suicide perpétré par un djihadiste qui s'est fait exploser au milieu d'une patrouille de l'armée malienne. Un autre attentat a eu lieu le 10 mai à Ménaka (non loin de la frontière avec le Niger) contre une caserne occupée par des soldats nigériens. Il y a déjà eu plusieurs autres attaques suicide depuis la reconquête des principales villes du nord.
Le Mali est donc vraisemblablement installé dans une guerre larvée pour une longue période. Les premiers à souffrir de cette situation sont les populations pauvres. Même si les médias gouvernementaux du Mali annoncent que les populations qui avaient fui les villes du nord à cause de la guerre reviennent sur leurs lieux d'habitation, ce n'est que de façon marginale. Ces mêmes médias ne parlent pas de ceux qui ont quitté les villes du nord (et qui continuent toujours de partir) depuis l'arrivée des troupes maliennes dans ces villes.
En effet l'armée malienne s'est particulièrement distinguée depuis la reconquête des grandes villes du nord, dans des actes de barbarie envers des ressortissants arabes, touaregs et songhaïs. Des cas de tortures et d'exactions sur des civils innocents ont été révélés récemment par des organisations des droits de l'homme. Les soldats ayant pratiqué ces actes n'ont même pas été inquiétés par leur hiérarchie. Tout juste si quelques-uns d'entre eux ont été mutés vers d'autres lieux.
Donc, si on assiste en effet à un petit retour des réfugiés vers Gao et Tombouctou, il s'agit essentiellement de ceux qui avaient fui vers Bamako et d'autres grandes villes du sud. Mais cela ne doit pas masquer le fait que, pendant ce temps-là, d'autres habitants quittent Gao et Tombouctou pour ne pas subir d'exactions.
Plus que jamais, la population malienne est divisée entre les « Sudistes » et les « Nordistes ». Ces derniers, (c'est-à-dire les Touareg, Arabes et Songhaïs) sont soupçonnés d'être des « séparatistes » et des « traîtres ». Cela ne favorisera pas la bonne cohabitation entre les différentes composantes de la population et l'on sait où cela peut conduire. Certes, le Mali n'est pas le Rwanda ou la République démocratique du Congo, mais l'exacerbation des sentiments ethniques, régionalistes ou nationalistes peut conduire à une barbarie sans nom.
L'avenir pour les exploités n'est ni dans le maintien des frontières telles qu'elles ont été tracées arbitrairement par les colonisateurs, ni dans l'isolement ethnique ou culturel, mais au contraire dans l'union de leurs forces pour combattre ensemble l'exploitation capitaliste, l'oppression et la dictature. Les travailleurs, quelles que soient leur ethnie, leur couleur de peau ou leur nationalité, ont partout les mêmes intérêts

Boko Haram ne s’avoue pas vaincu


BBC
Dernière mise à jour: 29 mai, 2013 - 16:43 GMT
L'armée affirme avoir repris le contrôle des zones tenues par Boko Haram et tué des dizaines de jihadistes.
Le leader de la secte islamiste Boko Haram affirme dans une vidéo que l’offensive de l’armée nigériane contre leurs positions a échoué.
Depuis plus de deux semaines, le président Goodluck Jonathan a décrété l’état d’urgence dans le nord-est et déployé des troupes pour déloger des combattants islamistes.
Dans une vidéo diffusée par les média, Abubakar Shekau affirme que ses militants n’ont pas été défaits.
La résistance de ses combattants a, selon lui, contraint des soldats nigérians à jeter leurs armes et à prendre la fuite.
Une version qui contredit les déclarations du gouvernement qui a indiqué avoir repris le contrôle des zones occupées par Boko Haram et tué des dizaines de jihadistes.
Mais il est difficile de déterminer avec certitude ce qui se passe dans le nord-est du Nigeria.
Les communications par téléphone mobile étant interrompues dans les régions affectées et l’accès devenu extrêmement difficile.
La secte islamique Boko Haram mène une campagne de terreur dans le but d’instaurer la loi islamique dans le nord du pays.
Depuis 2010, plus de 3000 personnes ont été tuées dans des actes de violence attribués à Boko Haram, dans le nord et le centre du pays, selon Human Rights Watch.

RFI/Invité Afrique/Ibrahim Assane Mayaki, secrétaire exécutif du Nepad, l’agence de développement de l’Union africaine

 
MERCREDI 29 MAI 2013
Ibrahim Assane Mayaki, secrétaire exécutif du Nepad, l’agence de développement de l’Union africaine
Ibrahim Assane Mayaki.
Ibrahim Assane Mayaki.
Source : www.nepad.org
Par Christophe Boisbouvier
« L’Afrique a connu des taux de croissance économique importants qui sont salués partout depuis 6, 7 ans, mais le monde rural est devenu plus pauvre et là nous avons un très sérieux problème. Si nous voulons aller vers un développement équilibré, si nous voulons freiner la ruralisation des villes qui n’est pas une véritable urbanisation, il faut des politiques publiques adéquates qui visent un développement territorial beaucoup plus équilibré. »


Retour sur le sommet du cinquantenaire qui s’est tenu ce week-end à Addis-Abeba, au siège de l’Union africaine. Cinquante ans d’intégration africaine… et le bilan à tirer n’est pas que politique. Il est aussi économique.
Ibrahim Assane Mayaki, secrétaire exécutif de l’Agence de planification et de coordination du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), l’agence chargée du développement au sein de l’Union africaine, est l’invité de Christophe Boisbouvier.

GUERRE ET PAIX AU MALI : RENARD, L’EMPIRE DU MENSONGE



Renard, fauché, appauvri et sérieusement ébranlé par la crise du Gondwana, chapardant comme il peut dans les fermes acquises dans la jungle africaine nourricière, se trouva fort dépourvu, sans un euro fétiche pour faire face à la grogne permanente des tout-fâchés dans son terrier hexagonal. Se prenant pour Belzébuth, puisque jamais à cours d’idées traîtres, mais en panne sèche d’imagination, affamé de surcroît par la disette mondiale, le voilà qui, en bon connaisseur de l’Afrique nègre, entreprend de se servir dans le poulailler aux œufs d’or baignant dans une nappe insolente inflammable, à l’abandon dans le Mali nord d’un oubli crétin, livré à la canaille, où des coquins haut perchés, sangsues et consorts projetaient un émirat voyou de cancrelats, promis milliardaires au pays de cocagne, au dépens de l’aréopage de beaux plumages et de coloris de la diversité des oiseaux déplumés. Malheur !
Pour envahir la basse-cour malienne, avec l’accord des poules mouillées, de Koulouba au Blonba, et des autres volatiles plumés, nus devant le peuple, Renard avait introduit, en attente, dans le territoire, une espèce redoutée de chat sauvage, niché dans des grottes malfamées. Ce prédateur velu et poilu, d’aucuns le disent barbu affreux, moustachu sympathique, est capable de prendre le contrôle de la ferme en entier, en rasant tous les poulaillers d’un coup, passant à table poules rôties et poulettes fraîches, vampire du saignant croquant au clair du croissant lunaire. 
Un âne basané, làhilàha ilàlà, bâté de cupidité, èmènèlà, a servi, non de cheval de Troie, mais de bouc noir de proie. Tandis que le pays, aux abois de tant de lâcheté aviaire, se terrait face à l’invasion soudaine de ce félin barbare des steppes, le rusé se fait invité royalement à venir porter secours aux ouailles et pécheurs devant Chéitane, aouzoubilàhi. Il s’amène, cocorico, avec ses joujous volants, libellules de fer et aigles d’enfer, et, par mirages, ordonne à son petit monstre du désert de détaler pour s’évanouir comme prévu dans la nature. Et, le tour est joué : le renard est dans le poulailler, contre toute attente et vigilance ; il traque le serval en cavale. Il est félicité par ses compères. La fable finit là où la réalité se dévoile.
Et voilà la France accueillie en triomphe, ses forces en héros, son président en sauveur saint, par les pauvres victimes de sa supercherie, apparemment payante, qui marche au pays des Nègres miséreux, alignés à la mangeoire, soucieux de leurs panses, dépourvus de sens critique et de la moindre raison ; que dire de ces invertébrés chantant et dansant au pas d’une télé croupion, généreuse en louanges des anges et des mésanges, alléluia ! Le pays reflète les limites de l’intelligence de ses gouvernants ; les populations pensant naïvement qu’ils savent bien ce qu’ils font ; ce qui n’est le cas ni hier, encore moins aujourd’hui.
Le Mali, orphelin, fait semblant ; avec ces apatrides à la source du mal, prétendant encore au trône, comme si de rien n’était, dont l’obsession n’est rien d’autre que de parvenir au sommet pour assouvir leur goût de l’honneur, davantage se servir et asservir, avec leurs bandes de profiteurs, de jouisseurs et de ré-jouisseurs délirants, incapables d’envisager le sauvetage du pays, déconfit par leurs faillites personnelles, autrement qu’en poursuivant les mêmes inepties qui nous valent d’en être là, au fond de l’abîme de leurs incompétences. Ecoutez leurs discours, mais, c’est du RAP (Rien A Proposer). Je suis beau et fortuné est leur seul programme ; même si l’argent est volé, comme c’est généralement le cas.
Je prends ici le peuple malien à témoin. Après la mutinerie du 22 mars 2012, le pays était en ébullition avec d’un côté ceux qui pensaient qu’il fallait équiper notre armée de l’arsenal requis pour affronter et bouter les assaillants hors du territoire, un devoir de souveraineté imprescriptible ; et ceux qui, pleutres, s’échinaient, mordicus, à vouloir faire appel aux troupes étrangères au mépris de nos forces de défense et de sécurité, avec des discours de vendus éhontés sur le droit d’ingérence de la CEDEAO. Le sort en fut jeté. Aujourd’hui que la France est venue, et que les Etats-Unis, grands complices de ce stratagème d’occupation de la bande sahélo-saharienne, continuent à traiter tout le monde de nul (armée malienne, concept d’opération de la CEDEAO et de la France, MISMA), il faut bien que nous fassions le point, pour savoir qui peut prétendre dire quoi aux Maliens ? Qui, aujourd’hui, a droit à la parole, en vertu de quoi ?
Des plumitifs serviles, servals et cerbères, des marmitons, se sont réjouis très tôt, au lendemain de Konna, en demandant, railleurs, où étaient passés ceux qui se sont dits contre l’intervention étrangère. Depuis que la France s’est arrangée à aller toute seule à Kidal, sans nos soldats (chose prévisible), qu’elle a laissé les rigolos du MNLA, sous sa coupe, pavoiser à Kidal, jouant aux libérateurs libérés (le ridicule ne tue pas), et faire venir les troupes tchadiennes, à l’exclusion de l’armée malienne (il fallait bien s’y attendre), ceux qui n’avaient rien compris aux dessous de cette guerre ont bien fini par devenir sceptiques, tant soit peu, et ont commencé à se poser des questions. A la bonne heure !
Certains crédules, jusqu’à présent, veulent croire à une bonne foi de l’action française, là où le monde entier sait que, sous prétexte de combattre le terrorisme : « Sans aucun doute, les dirigeants occidentaux sont entrain de prendre les peuples pour des imbéciles, avec l’aide et le soutien de la presse, qui n’est plus qu’un organe de propagande des pouvoirs en place… poursuivant des intérêts financiers et géostratégiques », et rien d’autre (dixit Laurent Louis, député belge). Mais, il faudra que des Blancs (Français, Américains, Anglais) viennent nous certifier que leurs gouvernements sont dans la duplicité, pour que les Nègres daignent enfin écouter cette vérité dévoilée depuis fort longtemps. Et, il faudra un aveu de François Hollande, lui-même, pour que les braves gens cessent de douter. Sinon, ils sont désormais d’accord, puisque tout le monde le sait maintenant, que Sarkozy est l’instigateur du complot fomenté contre le Mali. Et, lorsque ce dernier a voulu faire la leçon de droit à Hollande, qui poursuit "son œuvre" à sa manière, en cherchant des couvertures onusiennes, il a aussitôt été convoqué devant le juge pour l’obliger à se taire, et ne pas donner des idées aux Nègres, jusqu’ici bons enfants, dupes et gais. 
Pourtant, le nouveau président français, que nous avions en estime, a raté l’occasion de se sortir du bourbier malien, parce que lui, comme les autres, ils confondent tous intérêts français et droit d’usufruit colonial. Le Mali n’est pas la Libye, ils le savent. Le Mali n’est pas la Côte d’Ivoire non plus, ça aussi ils le savent. Le Mali est le Mali, à nul autre comparable. Le comprennent-ils ? Certainement pas. C’est pourquoi, nous demandons à la France, pendant qu’il est encore temps, de revenir à la raison.
J’ai dit qu’ils sont en train déjà de voler notre pétrole, ce qui explique la ligne rouge infranchissable par nos forces vers Kidal, cherchant l’adhésion des chefs touareg à une logique qu’ils ont jusque là refusée, et attendant que TOTAL et le Qatar tarissent de nos puits, en faisant disparaître toutes traces de pompage. Les satellites permettent aisément de voir ce qui se passe derrière les lignes. Ils ont tué Kadhafi, entre autres, pour que l’Afrique ne dispose d’outils indépendants pouvant révéler leurs forfaits. L’Algérie étant prise en otage, l’assaut irrévocable suivra l’issue en Syrie, ou un évènement au sommet de l’Etat. A présent, ils vont en Chine (François Hollande) et en Russie (John Kerry) pour essayer d’obtenir le silence de ces derniers sur la frauduleuse exploitation de nos ressources. En échange de quoi ? Nous le saurons, de toute façon. D’ores et déjà, on invente des gisements nouveaux trouvés ici et là pour justifier et dissimuler l’origine du brut malien volé. Les Russes et les Chinois ne seront pas dupes de tremper dans leurs combines, car Dieu est de notre côté, et d’aucuns l’apprendront bientôt à leur dépens.
On nous parle du Mali proclamée « terre de jihad » par un apatride, qui ferait mieux d’aller régler les questions d’islam et de jihad dans son propre pays. La "jihad" est une chose sérieuse de la foi, et non un fantasme d’illuminés et de mécréants, mercenaires de la croisade des fils de Satan : les assassins. « Nul contrainte en islam », dit le Coran. Par quelle condescendance, des gens qui n’ont été nulle part des propagandistes connus de la religion, non contents de se livrer à des actes condamnables qui discréditent la religion mahométane, s’autorisent à venir reconvertir des musulmans plus pieux, on ne sait à quel autre dogme ? C’est pourquoi, nous prenons la communauté mondiale à témoin sur le caractère racial et raciste de cette manigance des puissances occidentales qui, après l’Irak et le Pakistan, jettent leur dévolu sur le Mali paisible. Aucun de ces nervis à leur solde n’a possession du Coran comme nos érudits de Tombouctou, de Gao, de Djenné, de Dia et dans tout le Macina. Alors, à quoi devons nous cette descente en enfer de possédés du diable, sinon la malveillance méprisante des puissants qui les manipulent ?
Les Maliens averis savent que ces histoires d’islamisme, de soi-disant AQMI, Ançar Eddine, Mujuao, Boko Haram, et autres âneries de MNLA, qui viennent agresser l’islam soudanais et la terre malienne, sont montées de main de maître par les Etats-Unis, l’Angleterre et la France, avec leur allié innommable, Israël, pour faire imploser les citadelles de l’islam et main basse sur les ressources des pays envahis, dont le nôtre. Le gouvernement nigérien aura tort de rester interdit, car ce pays ne sera épargné que si le plan diabolique capote chez nous. Aujourd’hui, c’est le tour du Mali. Nous, les patriotes, ne resterons pas bras croisés et résignés, et sommes résolus de mourir, pour notre dignité. D’autres ont fait ce sacrifice ultime avant nous. Leur moyen favori d’élimination, sans laisser de trace, est, d’après nos constats, le télé-empoisonnement (à distance), difficile à croire et vérifier, mais réel. Les méthodes en sont sophistiquées, mais sélectives et efficaces. Cela ne nous fera pas reculer.
Le faux communiqué récent de leurs services de subversion, qui ne vaudra rien de regrettable à la France ni à leur sainte alliance, à part des tentatives "ratées", "déjouées", des petites escarmouches, probablement de gros dégâts matériels réparables, et quelques sacrifiés pour différentes raisons, amplifiés par RFI, vise à faire éclater des bombes partout au Mali, notamment à Bamako, abattre des Maliens, le personnel de sécurité en premier, pour traumatiser la population, éliminer toute opposition sérieuse aux pouvoirs de scélérats manipulables qu’ils espèrent mettre en place, comme en Irak, créer des conflits de communautés par des assassinats ciblés, pour devenir maître incontesté du pays en désordre, et piller ses richesses à volonté, avec nos bénédictions et remerciements. 
Quand on fait des menaces aux Occidentaux, on sait où sont leurs pays et capitales ; leurs décideurs provocateurs ; leurs compagnies, agences et affaires lucratives ; leurs ambassades, missions et bureaux ; leurs troupes, délégations et bases ... Comment comprendre que cela finisse toujours par des cibles autres, africaines, maliennes, dans un terrorisme d’idiot sans objectifs ni revendications d’ailleurs, un jeu à faire péter des explosifs et donner la mort pour rien, en pays étranger, bien sûr. Par exemple, une bombe à l’ambassade ne tuera que des demandeurs de visa, des visiteurs et le service de sécurité non français, rarement plus. Assez de massacres. Il est temps que les équipes des pouvoirs en Occident qui ont tramé ces forfaitures ignobles soient interpellées et condamnées pour crimes contre l’humanité. Ils ne sont pas au dessus des lois, aussi puissants soient-ils.
Au lieu de nous pomper l’air avec des annonces d’AQMI « prises au sérieux », pourquoi menacer à nouveau la France quand on a déjà de ses otages en main ? Et, comment se fait-il que les prétendus ravisseurs n’en parlent pas dans leur adresse, s’ils en ont vraiment contre la France ? Pourquoi, jusque là, malgré la prétendue mort de certains de leurs chefs, tués par l’opération SERVAL de la France, a-t-on dit, les jihadistes n’ont pas évoqué la question des otages français comme moyen de chantage, mais, curieusement, ce sont d’autres "otages" qui sont libérés au Cameroun ? Merci. Les Français sont en droit d’exiger la vérité de leurs élus et gouvernements, quand un jeune français voulant marier une Nigérienne, une Noire, est froidement abattu avec son ami par d’autres que leurs ravisseurs neutralisés, et qu’on évoque le secret défense pour étouffer le crime abominable. Les parents des otages doivent comprendre qui véritablement les détient, car si c’était le fameux AQMI, il ne les aurait pas oubliés dans son message. Quel autre mensonge va-t-on nous servir ? Arrêtez ce jeu macabre ! Assez de vos bouillabaisses supposées lumineuses, qui ne sont que des idioties sanguinaires de dégénérés.
Pour les patriotes maliens, tout attentat au Mali est un acte de traîtrise de la France et alliés, dans le flot de mensonges qui a servi d’alibi à nous enrôler malgré nous dans la guerre de l’Occident contre l’islam. L’Arabie Saoudite est épargnée pour le moment, elle et le Qatar. Mais, ils ont tort de croire se mettre ainsi à l’abri, en coopérant, parce qu’ils ne savent pas de quoi ces lucifériens sans foi ni loi sont capables. Ils doivent se redemander qui a assassiné Rafiq Hariri ? Les vrais auteurs ont accusé la Syrie aussitôt, du faux. Et, pourquoi le prince Al Waleed Bin Talal, première fortune saoudienne, criblé auparavant dans un reportage piège ? Car ce sont les mêmes puissances, avec des cercles racistes, les mêmes démons, qui pensent se débarrasser de personnes gênantes en accusant d’autres cibles dans leur collimateur. Peuples du monde réveillez-vous, ils sont entrain de pourrir notre monde. A long terme, nous sommes tous morts, inexorablement. Donnez donc du sens à votre vie.
Le Mali, détrompez vous, ne sera la chasse gardée de personne. Et, les fauteurs de guerre et leurs complices criminels rendront tous des comptes pour leurs crimes commis contre ce pays, et tous les autres. Lorsqu’on a avancé que la CPI était un instrument créé contre l’Afrique, des avocats du diable avaient prétendu le contraire. Où en est-on aujourd’hui ? Leur objectif n’est pas la démocratie, mais l’insécurité, et l’humiliation du monde Noir.
François Hollande est bien le dernier à vouloir d’élections au Mali en juillet, pour des tas de raison faciles à deviner. Son « Je serai intraitable » n’est pas un lapsus, il est dit à dessein pour distraire les sots et faire croire le contraire. Si les élections n’ont pas lieu en juillet, que va-t-il faire ? contre qui ? en raison de quoi ? Allons ! Mais, si le cabinet malien est suffisamment simpliste pour croire que l’on a pas besoin « d’élections parfaites, régulières », en tolérant des scrutins bâclés ou tronqués, les Occidentaux sauront également comment tirer partie de ce zèle inattendu en leur faveur, au profit de Kidal, des contestations à venir. Les élections en juillet au Mali, franchement c’est de la foutaise. Non contents du maintien des dignitaires du régime ATT sans ATT, on veut nous faire faire des élections pour reconduire l’establishment de ce pouvoir honni et vomis de trahison nationale, grâce aux mécanismes de confiscation du pouvoir dans leurs textes ? Pour qui jouent ces artisans des conflits en Afrique ? Regardez ce qu’ils font à Madagascar, leurs combines pour réduire la grande île, la rendre ingouvernable.
Aujourd’hui, la preuve est faite que ces fauteurs de guerre internationaux cherchent par tous les moyens à nous plonger dans une guerre civile, en exacerbant les contradictions et tensions entre les communautés, aux plans religieux, ethnique, régional, en suscitant la méfiance, en créant la défiance, en brisant le lien de confiance, en nous amenant à nous détester, nous rejeter, nous haïr. Ecoutez la fronde sur RFI et France 24, et les caisses de résonnance de l’inconscience. Dieu est grand, Allahou akbar !
Le Mali des valeurs veille.

Mohamed Coulibaly
Président du Parti Solidarité
Président du Front de Solidarité Patriotique

mercredi 29 mai 2013

Les djihadistes ayant attaqué récemment le Niger viennent du sud libyen affirme le président issoufou. La Libye réfute cette affirmation et estime qu'elle fut accusé à tord par le président nigérien. l'extradition de plus de 1000 personnes dont la moitié est nigérienne est une conséquence direct de l'affirmation de Issoufou.


Les djihadistes ayant attaqué récemment le Niger viennent du sud libyen affirme le président issoufou. La Libye réfute cette affirmation et estime qu'elle fut accusé à tord par le président nigérien. l'extradition de plus de 1000 personnes dont la moitié est nigérienne est une conséquence direct de l'affirmation de Issoufou.
Nous estimons que les discours sur le terrorisme doivent se tenir de manière diplomatique sans indexer directement les pays voisins. Puisse que cela peut agrandir la menaces, dénouer les relations diplomatiques et déstabiliser davantage la zone.

Les dessous de la rupture entre AQMI et Mokhtar Belmokhtar



Le Monde.fr | 29.05.2013 à 20h06 • Mis à jour le 29.05.2013 à 20h59








Même au sein d'une organisation islamiste terroriste, les relations entre les hauts responsables et la base peuvent ressembler, banalement, à celles d'une entreprise. Une lettre, découverte dans un des quartiers généraux d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) à Tombouctou (Mali) après l'offensive qui a délogé les islamistes, montre les nombreux reproches qu'émettent des leaders de l'organisation à Mokhtar Belmokhtar, un des lieutenants les plus en vue, avant que ce dernier quitte AQMI pour former sa propre organisation en décembre 2012.

Son organisation sera ensuite à l'origine de la prise d'otages massive d'In Amenas, en Algérie, à la mi-janvier, et plus récemment des deux attentats-suicides contre l'armée nigérienne et le groupe français Areva au Niger. Un comble lorsqu'on découvre, dans cette lettre datée du 3 octobre, découverte par Associated Press et authentifiée par trois experts, que le leadership d'AQMI reproche notamment à Belmokhtar de ne pas avoir su monter une opération d'envergure malgré les moyens mis à sa disposition.

REFUS DE RÉPONDRE AU TÉLÉPHONE ET CRITIQUES SUR DES FORUMS

Les quatorze membres de la choura qui dirige AQMI n'hésitent pas à qualifier leur relation avec Khaled Abou El Abbas, le nom de guerre de Belmokhtar, de"blessure saignante". Leurs reproches sont clairement énoncés dans une trentaine de "bullet points" : ils rappellent que Belmokhtar refusait régulièrement de répondre à leurs appels téléphoniques ou de renvoyer des documents administratifs et financiers. Il aurait refusé de participer à une réunion à Tombouctou, estimant qu'elle était "inutile", et aurait critiqué l'organisation sur des forums, alors même qu'il refusait de communiquer via Internet avec le leadership, estimant que la connexion n'était pas sûre.


"Pourquoi les différents émirs de la région n'ont des problèmes qu'avec toi ? Toi, en particulier, à chaque fois ? Ont-ils tous tort, et notre frère Khaled, raison ?, se demandent, un peu ironiquement, les leaders d'AQMI. Abou El Abbas ne veut suivrepersonne. Il ne veut qu'être suivi et obéi."

Lire le portrait Le retour du 'gangster djihadiste' Mokhtar Belmokhtar

Au-delà des griefs quelque peu superficiels, le document révélé par AP montre que les différends entre Mokhtar Belmokhtar et AQMI avaient aussi beaucoup àvoir avec l'argent. On y apprend que l'enlèvement du diplomate canadien Robert Fowler et d'un collaborateur au Niger en 2008, effectué par Belmokhtar, n'a rapporté que 700 000 euros. Et, qu'au grand dam du leadership central, le djihadiste n'a pas attendu que les responsables d'Al-Qaida en Afghanistan soient informés de l'opération pour accepter l'argent.


"Plutôt que de marcher côte à côte avec nous avec le plan que nous avons imaginé, il a géré ce cas comme il l'a souhaité. Nous devons nous interroger, qui a mal géré cet important enlèvement ? Est-ce la conséquence d'une attitude unilatérale, comme celle de notre frère Abou El Abbas, qui a abouti à cette insuffisance : échanger un dossier de poids (diplomates canadiens !) contre une somme maigre (700 000 euros) !"

"QUEL COMPORTEMENT DOIT ÊTRE QUALIFIÉ DE MÉDIOCRE, JE ME DEMANDE ?"

Dans cette lettre, AQMI confirme que la politique de l'organisation est d'utiliser les rançons reçues lors d'échanges d'otages pour acheter des armes et mener des actions contre des cibles occidentales. Une politique qui était suivie par tous, sauf visiblement par Belmokhtar : "Nous avons donné à Abou El Abbas un montant considérable d'argent pour acheter du matériel militaire, malgré notre grand besoin d'argent à ce moment-là. (...) Abou El Abbas n'a pas participé à l'effort d'achat d'armes. Donc, quel comportement doit être qualifié de médiocre dans ce cas, je me demande ?"

L'attitude de Belmokhtar, consistant à ignorer les ordres du leadership d'AQMI pour tenter d'entrer directement en contact avec les hauts responsables islamistes en Afghanistan, a semble-t-il été un des points clés qui ont abouti à la rupture. Le document rapporte aussi que la branche maghrébine d'Al-Qaida n'a été en contact "avec le leadership central" que "quelques fois" depuis sa création,"malgré [ses] multiples lettres".

Cette rupture a finalement lieu en décembre, lorsque Mokhtar Belmokhtar annonce la création d'une nouvelle katiba, les "Signataires par le sang", et s'émancipe d'AQMI. Peu de temps après, il signera cette "opération spectaculaire" que ses anciens chefs réclamaient. Sa brigade prend en otage plusieurs centaines de personnes sur le site de production gazière d'In Amenas dans l'est algérien frontalier de la Libye. Trente-sept étrangers sont tués. Le 23 mai, il revendique l'organisation de deux attentats-suicides contre l'armée nigérienne et le groupe français Areva au Niger.

Interrogé par le Telegraph, Rudolph Atallah, ancien expert de l'antiterrorisme au Pentagone qui a authentifié le document, estime que ces coups d'éclat montrent surtout que Belmokhtar "envoie un message directement à ses anciens chefs en Algérie en disant : 'Je suis un djihadiste. J'ai le droit de m'émanciper'. Dans le même temps, il envoie un message directement à Al-Qaida, en disant : 'Regardez ces crétins incompétents dans le nord. Vous pouvez me parler directement'". Aucun pays occidental n'a encore confirmé la disparition du djihadiste, donné pour mort plusieurs fois depuis le début de l'année.

Ibanakal/L'Onu c'est une coopérative mise en place pour valider les plans d'action des 5 puissances qui disposent du veto:USA-RUSSIE-CHINE-FRANCE-ANGLETERRE...La coopérative donc ONU elle même est depassé par l'evolution du monde et est plus devenue au fils des ans une sorte de tiers monde des bureaucrates juste bons à debattre ...ce qui pousse parfois les 5 à se taper sur la gueule ailleurs que chez eux et demander un permis pour cela bien après les degats...


Calixthe Beyala:FRANCE-MALI-AZAWAD

FRANCE-MALI-AZAWAD

ALORS que la guerre au Mali se termine en queue de poisson manque de vainqueur ou de vaincu, que finalement rien n'y a changé, les soldats tchadiens sont rentrés chez eux, très heureux, non point parce qu'ils sont heureux d'avoir gagné mais parce qu'ils sont contents d'avoir échappé à la fournaise mortifère.
Tandis que Hollande tente d'habiller l'échec soldatesque en organisantdes élections présidentielles dans un pays divisé, - ce qui énonce déjà une non reconnaissance du prochain mal élu - la Principauté de Kidal située dans l'Azawad, affirme que des élections l'indiffère, qu'elle n'en veut pas.
Pendant ce temps, des soldats continuent à mourir pour rien, un peu comme en Afghanistan ! Reconnaître qu'on a perdu la guerre donnerait des idées à ces enturbannés d'arabes, à ces rigolards d'Africains ! Oh, le reconnaître c'est se pendre puisqu'il faut continuer à faire croire au reste du monde qu'on est les plus beaux, les plus forts avec nos matériels militaires sophistiqués. Il faut coûte que coûte nous faire craindre même si on est faible, si faible dans un monde qui ose nous dire que nous ne sommes que cela : des êtres humains comme les autres. Drôle d'endroit finalement que ce pays nommé République Française Malienne de l'Azawad .

Agadez: Les responsables de l’ex-résistance armée et ex-mouvements d’auto-défense s’insurgent contre ces attentats terroristes


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Mercredi, 29 Mai 2013 21:32
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responsables-ex-resistance
Profondément affligés par les attentats tragiques perpétrés, le jeudi 23 mai à Agadez et à Arlit, les responsables de l'ex-résistance armée et ex-mouvements d'auto-défense (leaders-cadres et ex-combattants) se sont réunis à Agadez, le 26 mai 2013.
A l’issue de cette ré, les participants ont rendu publique une déclaration par laquelle ils ont fermement condamné les actes de terrorisme avant de réitérer leur total engagement pour la préservation de l’unité nationale et la consolidation de la paix au Niger et partout ailleurs. Il faut préciser que la déclaration a été signée, pour les responsables de l’ex-résistance armée, par Rhissa Ag Boula et Mohamed Anacko, et pour les Comités de vigilance et d’autodéfense, par Chérif Ould Ahmed et Alham Boubacar.
Dans cette déclaration, les responsables de l’exrésistance armée et ex-mouvements d’auto-défense condamnons avec la dernière énergie les attentats terroristes survenus à Agadez et à Arlit. Aussi, ils présentent leurs condoléances les plus attristées aux familles de nos vaillants soldats tombés sur le champ d'honneur; ainsi qu’à celle de l'ouvrier d'Arlit. De même, ils souhaitent un prompt rétablissement aux blessés. Les auteurs de cette déclaration constatent avec regret les dégâts matériels occasionnés sur l'usine de la Somaïr entraînant un important manque à gagner pour l'économie nationale et pour nos partenaires.
«Nous apportons tout notre soutien au Président de la République SEM. Elhadj Issoufou Mahamadou, au gouvernement et à nos forces de défense et de sécurité en cette douloureuse circonstance, et saluons la dextérité avec laquelle ce drame a été géré par les autorités nationales et régionales », ont tenu à souligner les responsables de l’ex-résistance armée et ex-mouvements d’autodéfense. Après avoir déploré ‘’les écarts de langage qui tendent à stigmatiser certaines communautés nationales’’, ils réaffirment leur « ferme engagement pour la préservation de l’unité nationale et la consolidation de la paix au Niger et partout ailleurs ».
Dans cette optique, ils ont exprimé leur entière disponibilité pour que lumière soit faite quant aux éventuelles complicités locales. Aussi, rappelle, la déclaration, « les leaders des ex-fronts, exmouvements, ex-comité de vigilance de Tassara (CVT), et exComités d'auto-défense (CAD) se sont toujours impliqués et ce depuis le déclenchement des événements de la Libye jusqu'à ceux du Mali, dans la consolidation de la paix, le renforcement de l’unité nationale, et la quiétude sociale. Ceci a permis d’éviter en partie à notre cher pays la contagion des événements du Mali ».
Après avoir suggéré au gouvernement la mise en place d'un cadre de concertation et d’actions pour accompagner l'Etat dans sa lutte contre le terrorisme, ils lancent « un vibrant appel aux gouvernements de l’espace sahélosaharien et à la communauté internationale pour aider à la stabilisation de la Libye ».
Le Sahel

La médiation burkinabè propose un "préaccord" sur Kidal


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Mali : l’ONU a du mal à faire des soldats ouest-africains des Casques bleus
OUAGADOUGOU - Le Burkina Faso, pays médiateur dans la crise malienne, a proposé un "préaccord" pour permettre la tenue de l’élection présidentielle en juillet à Kidal, ville du nord-est du Mali occupée par des groupes armés touareg, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

"Nous avons reçu un document de travail de la médiation, sur lequel nous sommes en train de plancher", a déclaré à l’AFP Algabass Ag Intalla, membre de la délégation du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) présente à Ouagadougou. Basé à Kidal, le HCUA est une organisation cherchant à fédérer tous les groupes armés encore installés dans le Nord malien.

"Nous avons effectivement proposé un canevas pour leur permettre de travailler, mais on ne doit pas s’attendre à quelque chose de concret avant le week-end", a indiqué une source au sein de la médiation, évoquant un projet de "préaccord", sur lequel aucun détail n’était disponible dans l’immédiat.

La zone de Kidal est occupée par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), dont la délégation dans la capitale burkinabè a confirmé avoir reçu ce document, et un autre groupe armé touareg, le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), désormais fondu dans le HCUA. Ils ont refusé jusqu’à présent le retour de l’armée et de l’administration maliennes.

Les autorités de Bamako ont rétabli leur souveraineté sur le reste du Nord grâce à l’intervention militaire franco-africaine lancée en janvier contre les mouvements islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupaient toute la région depuis 2012. "Les différents groupes touareg pourraient se retrouver ensemble pour travailler" sur "une plate-forme commune", a expliqué une source proche de la médiation, soulignant qu’il s’agissait d’un "souhait du médiateur", le président burkinabè Blaise Compaoré.

Reçues mercredi matin par Blaise Compaoré et son chef de la diplomatie Djibrill Bassolé, les délégations du MNLA et du HCUA se sont en effet retrouvées dans l’après-midi dans un grand hôtel de Ouagadougou, a constaté un journaliste de l’AFP.

Elles entendent discuter d’un "accord-cadre global commun" aux mouvements touareg, a affirmé Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA.

Parti mercredi après-midi en visite au Japon, M. Compaoré, médiateur au nom de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a engagé lundi des discussions pour résoudre le problème de Kidal. Il a reçu successivement Tiébilé Dramé, émissaire de Bamako pour le nord du Mali, et les délégations du MNLA et du HCUA. De son côté, M. Bassolé a rencontré mercredi des membres du Front populaire de l’Azawad (FPA), une dissidence du MNLA.
AFP
SourceTV5

ODTE/Communiqué de presse : Attentas au Niger

L’ODTE (Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe)

Communiqué de presse

Attentas au Niger
Profondément consternée par les attentats qui viennent d’être perpétrés au Niger, l’ODTE (Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe) condamne sans appel de tels actes. Elle exprime sa compassion et sa solidarité aux populations et aux familles endeuillées par ces crimes.
L’ODTE renouvelle ses vives préoccupations devant les menaces qui pèsent sur les populations du Nord Niger et rappelle que cette région est déjà meurtrie par une insécurité diffuse causant le ralentissement des activités économiques. Une situation qui l’asphyxie et l’isole dramatiquement du reste du pays et du monde.
L’ODTE tient à rappeler qu’aucune stratégie sécuritaire efficace ne pourra s’élaborer dans cette zone saharo-sahélienne sans une implication directe des populations locales. Pour cette raison — que l’on ne saurait dissocier à long terme de la survie même du pays tout entier —, la préoccupation sécuritaire ne peut être séparée artificiellement des questions politiques et de gouvernance, questions qu’il faudrait impérativement traiter autrement que par le colmatage et le clientélisme habituels si l’on veut réellement et durablement trouver une issue à cet engrenage de violence..
L’ODTE attire l’attention sur les risques de dérapage qui peuvent installer le Niger dans une spirale infernale menant au chaos, comme au Mali voisin Elle appelle par conséquent les autorités nigériennes à plus de retenues dans leurs discours belliqueux.
L’ODTE réaffirme son engagement à œuvrer avec toutes les bonnes volontés pour contribuer à améliorer le sort des populations au Sahel.

L’ODTE (Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe)
Lyon le 27 mai 2013