vendredi 22 mars 2013

Mali : un expert indépendant nommé


Mali : un expert indépendant nommé

AFP Publié  Réactions (4)

Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a adopté aujourd'hui à Genève une résolution ouvrant la voie à la nomination d'un expert indépendant sur leMali en vue d'aider le gouvernement de ce pays à défendre et promouvoir les droits de l'Homme. Les 47 Etats membres du Conseil ont en effet adopté par consensus une résolution, déposée par le Gabon au nom du groupe africain, créant un mandat d'expert indépendant sur le Mali pour une période d'un an.

L'expert devrait être nommé dans les semaines à venir. La résolution appelle par ailleurs le gouvernement malien "à garantir la liberté d'expression et l'invite à organiser au plus tôt des élections libres et transparentes". Le pouvoir de transition en place depuis près d'un an au Mali a promis des élections en juillet. Le texte adopté par le Conseil condamne "les exactions et les abus commis" dans le pays, "en particulier dans sa partie nord, par, notamment, les rebelles, les groupes terroristes et les autres réseaux de criminalité transnationale organisés".

La résolution ne fait aucune référence aux propos tenus le 12 mars par la numéro deux du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, Kyung-wha Kang. Elle avait accusé des soldats maliens d'exercer des représaillesnotamment contre des communautés touareg et arabes, souvent assimilées aux jihadistes qui contrôlaient le nord du Mali avant l'intervention des troupes françaises à partir du 11 janvier.

L'ONG Human Rights Watch s'est réjouie de la résolution. Mais, a averti un de ses représentants, Philippe Dam, dans un communiqué, "l'échec du Conseil à condamner sérieusement les violations commises récemment par certains membres de l'armée malienne n'aidera pas le peuple malien". "Si le Mali souhaite tourner la page, le nouvel expert de l'ONU et les observateurs des droits de l'Homme devront enquêter sur les abus commis par toutes les parties et tenir les autorités maliennes pour responsables de leurs actes", a-t-il ajouté.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/21/97001-20130321FILWWW00639-mali-un-expert-independant-nomme.php

jeudi 21 mars 2013

Tchad: une importante rébellion dit reprendre les armes contre le président Deby | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Tchad: une importante rébellion dit reprendre les armes contre le président Deby | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Azawad: "Mourir pour mourir, autant mourir dans la dignité", tel est le dernier mot des civils de l'Azawad.


Azawad: "Mourir pour mourir, autant mourir dans la dignité", tel est le dernier mot des civils de l'Azawad.

21/03/2013 - 22:59

DORO (SIWEL) — Un communiqué du MNLA publié hier sur son site officiel affirme que " de nombreux azawadiens ont informé le MNLA qu'ils allaient prendre en charge eux-mêmes leur protection assurant qu'ils préfèrent "mourir en se défendant" plutôt que de "mourir les mains attachés derrière le dos" après avoir subi "viol et tortures": "Mourir pour mourir, autant mourir dans la dignité", tel est le dernier mot des civils de l'Azawad". 

Le communiqué du MNLA : URGENT/ Témoignages forcés à Doro


Azawad, le dessous des cartes: Or, uranuim, gaz et pétrole pour le plus grand malheur des Toauregs.(PH/DR)
Azawad, le dessous des cartes: Or, uranuim, gaz et pétrole pour le plus grand malheur des Toauregs.(PH/DR)
Le communiqué du MNLA, signé de son porte-parole, Mossa Ag Attaher, fait état de l’arrivée à Doro de l'armée malienne le jour de la foire. Ces derniers ont "forcé une centaine d'azawadiens a attendre "des journalistes" qu'ils sont allés chercher à Gao afin de "recueillir" les témoignages de ces personnes qu'ils retiennent de force par la terreur et la persuasion des armes". 

Le MNLA parle des "victimes du terrorisme militaire malien" [...] "sommées de témoigner de "l'irréprochabilité de l'armée malienne", "pas d'exaction", " pas d'exécution extrajudiciaire", " pas de viol", "pas de pillage" etc., sous peine de subir toutes ces exactions". 

Le communiqué tire la sonnette d'alarme sur" l'intensification des situations d'arrestations, de disparitions, de viols et d'assassinat" dans l'Azawad et "interpelle une dernière fois les instances internationales, et en particulier la France", cette dernière étant tenue pour responsable de de la "réintroduction des soldats maliens dans l'Azawad". La France et la communauté internationale ont été interpellés par le MNLA sur leur "entière responsabilité dans cette opération de nettoyage ethnique", jugeant les indignations et les condamnations "scandaleusement "timides" 

Le communiqué précise que le MNLA a été "dûment informé" de la détermination de la population civile "à s'organiser en groupe d'autodéfense". Le MNLA fait le constat de l'inaptitude de l'armée française à " faire cesser les crimes de guerre commis contre les civils" de même qu'elle demeure inapte à empêcher "la vengeance ethnique malienne" alors que c'est à la faveur de l'opérations Serval que le redéploiement des militaires maliens à été possible tout en "empêchant de facto le déploiement du MNLA sur le territoire de l'Azawad pour garantir la sécurité des civils". 

Les azawadiens eux, ont informé le MNLA "qu'ils allaient prendre en charge eux-mêmes leur protection assurant qu'ils préfèrent "mourir en se défendant" plutôt que de "mourir les mains attachés derrière le dos" après avoir subi "viol et tortures": "Mourir pour mourir, autant mourir dans la dignité", tel est le dernier mot des civils de l'Azawad. 

nbb, 
SIWEL 

Lien sur le site du MNLA, voir communiqué "URGENT/ Témoignages forcés à Doro"



Sahel : et si l’Algérie jouait un double jeu ?


Sahel : et si l’Algérie jouait un double jeu ?

Le Nouvel Observateur,, Spécialiste du Sahel

 Le Sahel est désormais une zone stratégique de l’Afrique. Carrefour de conflits, il représente un enjeu pour l’Algérie. Entre l’investissement de la France au Mali et les circonstances de la tragédie d’In Amenas, Mehdi Taje, expert en géopolitique nord-africaine, propose une lecture nouvelle de la position algérienne et formule des hypothèses.
La zone sahélienne fixe des intérêts multiples par elle-même, mais elle ne se suffit pas à elle-même.
Dans cet espace, l’Algérie, le Maroc et antérieurement la Libye développent des dispositifs diplomatiques, militaires et secrets obéissant à des calculs de neutralisation de l’autre. Les rivalités sont vives, l’enjeu étant de s’assurer le leadership sur un Sahel tourmenté et vulnérable, mais offrant de multiples opportunités. L’effacement programmé de la Libye en tant qu’acteur régional majeur dans la zone ouvre un large boulevard à un monopole stratégique pour l’Algérie qui n’a jamais caché, depuis 1962, ses visées à l’égard du théâtre saharien.
Une position équivoque ?
Alger, compte tenu de son histoire, de la présence de Touaregs sur son territoire et de ses ambitions, développe depuis de longues années une stratégie complexe. Sans nier l’existence au Sahel d’un noyau dur d’islamistes radicaux vecteurs d’un message politico-religieux et ayant recours au terrorisme et à la violence armée, une deuxième clef d’analyse posée à titre d’hypothèse permet de mieux cerner la portée d’AQMI au Maghreb et au Sahel. À l’intérieur de l’État algérien se situent des centres de décision aux stratégies divergentes qui mènent une lutte interne pour le pouvoir et le contrôle des richesses nationales.
Des pompiers algériens évacuent le corps d'un otage tué lors de l'attaque du site gazier d'In Amenas, le 21 janvier 2013 (BELGHOUL/SIPA).
Des pompiers algériens évacuent le corps d’un otage tué lors de l’attaque d’In Amenas, le 21 janvier 2013 (BELGHOUL/SIPA).
Dans le cadre de cette hypothèse, des hommes pivots du mouvement armé du GSPC, devenu AQMI, seraient aux ordres d’un clan disposant de puissants relais au sein des services algériens. Les actions entreprises, aussi extrêmes soient-elles, ne seraient ni plus ni moins que des messages adressés aux clans adverses.
En ce sens, il convient d’établir une distinction entre commanditaires avisés, poursuivant des objectifs stratégiques ou personnels et les exécutants instrumentalisés, simples pions sur un échiquier, mais fondamentalement imprégnés par l’importance de leur cause. Cette distinction est au cœur du raisonnement : il ne s’agit pas de nier la réalité d’authentiques jihadistes mus par une volonté de lutter contre un Occident impie attaquant des terres d’islam, mais de ne pas s’en contenter.

Il est utile de prendre en considération les stratégies secrètes d’acteurs divers poursuivant des intérêts loin de toute foi religieuse, encore plus de l’islam. Le chômage et les injustices sociales, conjugués à l’absence de progrès économiques et sociaux, jouent en faveur des commanditaires et de la persistance du terrorisme en Algérie. En outre, la stratégie occidentale de harcèlement et de stigmatisation des musulmans alimente le choc Occident-Islam et favorise l’endoctrinement et le recrutement des exécutants.

Le discrédit international posé sur Alger
Aqmi avancerait ainsi sensiblement au gré des intérêts de cercles du pouvoir algérien. Comme le souligne Alain Chouet : « La violence dite islamiste algérienne ne se confond pas avec le djihadisme internationaliste du type Al-Qaida (…) Cette violence paraît toujours fortement corrélée aux aléas et aux vicissitudes de la vie politique algérienne »[1].
La menace d’Aqmi pose en réalité la problématique de la maturité historique de l’État et de la société algérienne et de la nature du pouvoir algérien. En dépit du discours du président Bouteflika, le 15 avril 2011, annonçant la révision de la Constitution et une ouverture politique en vue des élections législatives du 10 mai 2012, une frange du pouvoir algérien s’est empressée de freiner l’ouverture. C’est la réponse à court terme.

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, lors de la visite de François Hollande à Alger, le 19 décembre 2012 (LANGLOIS/SIPA).
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, lors de la visite de François Hollande à Alger, le 19 décembre 2012 (LANGLOIS/SIPA).

Ainsi, à l’image du double-jeu pratiqué par les services secrets pakistanais ISI ([2]) en Afghanistan, dans le cadre d’une sous-traitance, Aqmi serait-elle en partie un instrument d’influence entre les mains de clans algériens générant une rente stratégique ou sécuritaire monnayable auprès des Occidentaux, tout en justifiant les ambitions hégémoniques algériennes à l’égard de l’espace sahélien ([3]) ?
La dérive du Polisario étroitement encadré par Alger contribue également à discréditer la stratégie algérienne dans la région. En effet, depuis de nombreuses années, des analystes divers soulignent l’implication croissante de membres du Polisario dans les trafics et leur collusion avec Aqmi et les groupes se revendiquant de l’islamisme radical au Sahel. Un axe Aqmi – Polisario, trafiquants en tous genres et membres des cartels de drogue sud-américains a prospéré sur fond de vulnérabilité des États du Sahel.

L’Algérie, cible ultime ?
La presse algérienne soutient avec insistance la thèse du ciblage du régime algérien en se prévalant de l’expansion irrésistible des révolutions du printemps arabe et des pressions qui l’assaillent de toute part (à l’Est, les révolutions tunisienne et libyenne, à l’ouest la pression marocaine du fait du conflit saharien et au sud le conflit malien induisant une militarisation croissante impliquant les puissances occidentales). De ce fait, l’Algérie est une citadelle assiégée.
Ce positionnement induit un accroissement continu du budget militaire algérien : premier budget militaire de l’Afrique du Nord, le budget militaire algérien enregistre à nouveau en 2013 une nette augmentation pour franchir la barre des 10 milliards de dollars. Il est clair que cet arsenal dépasse l’impératif de la lutte contre le terrorisme.
L’Algérie avait en outre soutenu la résistance libyenne contre l’intervention extérieure et manifesté ses réserves à l’égard de l’offensive arabe et occidentale contre le régime syrien, dans l’esprit du Front du Refus. Enfin, l’Algérie pressent que sa prise de participation dans l’exploration et l’exploitation des richesses énergétiques du Sahel l’expose à des stratégies hostiles des puissances occidentales.
Certes, les médias algériens ont tendance à dénoncer, derrière la menace, les facteurs externes en omettant la consistance des facteurs internes évoqués par ailleurs de manière éparse. Les mêmes causes ayant provoqué les révolutions tunisienne, égyptienne et libyenne se retrouvent en Algérie : l’aspiration à la démocratie et à l’État de droit, l’impératif de transparence inspiré par l’opacité du système politique, le chômage et la précarité, les déséquilibres économiques et sociaux en dépit des ressources de l’État, etc.

Le 14 mars 2013, des milliers de jeunes chômeurs défilaient à Ouargla dans le sud algérien et de nombreux acteurs politiques algériens évoquent des plans visant à porter atteinte à la souveraineté algérienne. Le problème de la démocratisation et de l’assainissement des régimes post coloniaux est posé. Le statu quo est irrémédiablement mis en cause. Dans ce contexte, le glacis algérien intrigue ; il pèse sur la dynamique régionale.

Ces développements permettent d’envisager l’attaque de Konna par Ansar Dine et les événements dramatiques de In Amenas sous un autre angle. De toute évidence, les deux actes n’avaient aucune chance d’aboutir.

Le lieu de la prise d'otages : installation de traitement de gaz à Tigantourine, à 40 km d'In Amenas (BP/AP/SIPA)
Le lieu de la prise d’otages : installation de traitement de gaz à Tigantourine, à 40 km d’In Amenas (BP/AP/SIPA).
À Alger, métropole du règlement politique négocié, le ou les clans ayant instrumentalisé la menace terroriste par le passé ont pu décider, compte-tenu de leurs liens avérés avec le chef d’Ansar Dine et des rivalités croissantes au sein de cette mouvance, et face à l’imminence d’une intervention militaire susceptible de viser à terme l’Algérie, d’amorcer une nouvelle dynamique afin de précipiter les événements.

Quelles motivations ? 
1. Affaiblir le président Bouteflika qui aspirait à briguer un quatrième mandat. Une sourde lutte de clans se déroule en coulisses à Alger dans le contexte de la succession du président Bouteflika.
Comme ce dernier s’engage dans la course pour un quatrième mandat, bien des appétits se retrouvent frustrés. En conséquence, tout ce qui pourrait affaiblir le président peut s’avérer utile, à commencer par un dérapage de la situation sécuritaire. De surcroît, Bouteflika semblait s’orienter vers l’assainissement de la scène algérienne en cherchant à favoriser l’émergence d’une nouvelle génération politique, acquise à l’État FLN mais mue par la volonté d’initier un bond en avant dans l’ouverture politique et le processus démocratique. Leur socle secoué, les clans rivaux, se sentant menacés, ne pouvaient que multiplier les manœuvres visant à fragiliser l’assise politique du président.
Suite à l’autorisation de survol accordée aux avions français devant intervenir au Mali, la presse algérienne a lancé une véritable politique de dénigrement contre le président Bouteflika, allant jusqu’à l’accuser de collusion avec l’ancienne puissance coloniale et rappelant étrangement la campagne contre le président Liamine Zéroual, le poussant à la démission à l’automne 1998. Les révélations de la presse algérienne du 18 février 2013 sur l’affaire dite « Sonatrach 2″ abondent en ce sens.
2. Assurer leur survie en détournant les Occidentaux des changements de régime et en remettant l’Algérie au centre de la lutte contre le terrorisme ;
3. Précipiter l’intervention française afin de favoriser ultérieurement l’enlisement des forces françaises sur les plans militaire et financier (prendre une revanche sur l’histoire). En effet, forcée d’intervenir, la France se retrouve en première ligne avec des troupes au sol de plus en plus nombreuses, risquant d’essuyer de nombreuses pertes et de porter la responsabilité d’une éventuelle afghanisation du Sahel.
Des soldats français patrouillant dans le désert du Nord Mali, le 01/03/2013 (GHISLAIN MARIETTE/SIPA)
Des soldats français patrouillant dans le désert du Nord Mali, le 01/03/2013 (GHISLAIN MARIETTE/SIPA).
Plus précisément, la stratégie de ces clans s’articulerait de la manière suivante : l’attaque de Konna le 10 janvier 2013 avait pour objectif la prise de Sévaré, aéroport stratégique et ville garnison, afin de créer un effet de panique aboutissant, avec la complicité du Haut Conseil Islamique Malien (HCIM), à la chute du gouvernement malien et à la reprise en main du pays par le capitaine Sanogo. Sans l’aval du pouvoir de l’ombre algérien, Iyad Ag Ghali n’aurait guère pris une telle décision.
C’est avec un soutien algérien discret qu’un coup d’État associant Iyad Ag Ghali, Sanogo et Mahmoud Dicko, Président du HCIM, était ainsi en préparation, visant apparemment à évincer la France. La manœuvre visait en fait à précipiter l’intervention militaire française et à évincer plutôt Bouteflika de la scène malienne. L’opération rappelle à maints égards le raid du Polisario contre Nouakchott de 1977 qui avait alors déterminé l’intervention immédiate de l’aviation française basée à Dakar afin d’éviter la chute de Nouakchott. Dans l’intervalle, les négociations associant à Alger le MNLA du 5 au 7 janvier 2013 n’avaient pour but que de brouiller les cartes, dans la pure tradition algérienne.
L’opération militaire risquant d’amener les troupes françaises directement dans le sud algérien, la prise d’otages à In Amenas le 16 janvier 2013 semble être le premier jalon de cette stratégie de l’ombre.
Controverse à In Amenas ?
En effet, comment expliquer qu’un groupe terroriste lourdement armé, pénétrant par la Libye, ait pu cibler l’un des plus importants sites gaziers du pays, site extrêmement protégé, notamment suite au renforcement des mesures de sécurité aux frontières maliennes et libyennes ? Deux hypothèses sont concevables : soit les autorités algériennes ont fait preuve d’un amateurisme et d’une grande négligence, hypothèse jugée peu convaincante par la majorité des analystes, soit ces assaillants ont bénéficié de complicités au plus haut degré de l’appareil sécuritaire algérien. Les succès remportés en un mois par les armées tchadiennes et françaises dans le grand nord malien jettent également un certain discrédit sur les forces de sécurité algériennes incapables depuis plus de huit ans d’en finir avec l’émir Droukdel.
Cette opération aura des conséquences profondes sur les rapports de force structurant la scène politique algérienne. Le renforcement de clans hostiles au président Bouteflika est à prévoir. La menace terroriste et les guerres périphériques sont ainsi utilisées comme autant d’opportunités pour pousser les avantages d’un clan contre les autres, y compris contre le président Bouteflika.
Cette analyse, posant de nombreuses hypothèses de travail, aspire à contribuer à mieux saisir toute la complexité de la sociologie politique algérienne comandant sa posture géopolitique à l’égard des événements secouant le théâtre sahélien. Il ne s’agit absolument pas de stigmatiser l’Algérie car le Sahel, convoité, est l’objet de stratégies d’acteurs divers cherchant à peser sur la future équation géopolitique. Les ressources minières de la zone créent une rude compétition entre ces acteurs. Des accusations sont portées contre les uns ou les autres pour des calculs d’inspiration hégémonique. Ces controverses entretiennent dans la région une atmosphère trouble ouvrant la voie à un nouveau Grand Jeu. Analyser le jeu des acteurs est devenu une nécessité !
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/801642-sahel-et-si-l-algerie-jouait-un-double-jeu.html

[1]Alain CHOUET,  Au cœur des services spéciaux : la menace islamiste : fausses pistes et vrais dangers. Paris, La Découverte, 2011, p.227.
[2]Inter-Services Intelligence.
[3]De nombreux travaux menés par des chercheurs algériens, britanniques, suisses et allemands évoquent cette thèse. Sur ce sujet, il est possible de consulter les ouvrages et études de Jeremy Keenan (The Dark Sahara, etc.) ou encore l’étude très pointue « Al Qaida au Maghreb ou la très étrange histoire du GSPC algérien » menée par François Gèze et Sallima Mellah (22 septembre 2007).
 http://leplus.nouvelobs.com/contribution/801642-sahel-et-si-l-algerie-jouait-un-double-jeu.html
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Morocco To facilitate Autonomy For Northern Mali


Morocco To facilitate Autonomy For Northern Mali

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Washington  /  Morocco News  Board --   After months of advocating for a more engaged Moroccan diplomacy in the Malian conflict and for including the The National Movement for the Liberation of Azawad (MNLA) in any future resolution to the conflict in the North, I am pleased to report that Morocco’ Party of Ethnicity and Modernity (known as PAM) has decided to organize a reconciliation meeting between the Malian government and the Touareg rebels.

According to a report published in The Moroccan daily Al-Massae, The PAM will host Malian officials and representatives of the MNLA in the Moroccan city of Marrakech to discuss the possibility and viability of a proposed  “advanced local autonomy plan” for the Azawad region in Northern Mali.
The Marrakech meeting, slated for April 5th and 6th, came about as a result of the MNLA leadership’s attempts to use Morocco’s good relations with the Bamako government as a venue to convince Malian officials of the Touareg good intention and earnestness about bring the conflict in the North to a peaceful end. According to AL-Massae, After a meeting between PAM parliamentarian and the  MNLA  leader , Moussa Ag Chérif  during which the Touareg leader assured his Moroccan hosts of his organizations repudiation of past calls for the  independence of the Azawad.
As fighting between French forces and Islamist militants continues in the North, France and Mali realize the difficulty the Malian state will encounter in securing the North without the help of the local Touareg. Morocco, with its experience in the Western Sahara and without a hidden Agenda in Mali, is suited to play the role of mediator between the government and the Touareg rebels.
The main hurdle to the implementation of a local autonomy plan in the Azawad remains Algeria’s undeclared agenda. The Algerian government views a locally ruled Azawad a direct threat to its nation territorial integrity. With social and political trouble brewing in the Algerian Sahara including areas populated with Algerian Touareg, Algiers has steadfastly rejected any plan that may lead to the independence of the Azawad.
Despite its pro-independence position in the Western Sahara conflict, the Algerian government has opted to support and assist the French military efforts rather than entertain the idea of Touareg autonomy as a political solution to the conflict in Mali. 
Because of its long porous borders with Mali and its military might, Algeria could sway the outcome of the Malian crisis. For now, Morocco should bring the two opposing parties to the negation table and hope for the best. 

ALORS QU'IL A ÉTÉ DONNÉ POUR MORT Mokhtar Belmokhtar court toujours


ALORS QU'IL A ÉTÉ DONNÉ POUR MORT Mokhtar Belmokhtar court toujours
Par lexpressiondz.com - Date: il ya 10 heures 37 minutes 29 réactions


Taille de la police:


Il a été signalé par des habitants d'El Khalil, non loin de la frontière algéro-malienne.

Donné pour mort par le gouvernement tchadien, le 2 mars dernier, l'empereur du désert, Mokhtar Belmokhtar, est finalement vivant, confient des sources très bien imprégnées des donnes sécuritaires et de la situation qui prévaut actuellement au Sahel. La réapparition du brigand a été signalée, semble-t-il, même par des habitants d'El Khalil, non loin de la frontière algéro-malienne. Il aurait été aperçu dans une petite localité désertique, ancienne mine de sel, connue sous le nom de Taoubenit, dans la périphérie du massif de Tighar Ghar, située entre Tombouctou et le nord-ouest Infoghas-Tilemsi, une zone connue aussi sous le nom d'Adrar vers les frontières de la Mauritanie. Cette région a toujours été le point de repère initial de BMB, avant le coup d'Etat contre l'ancien président malien, Amadou Touré. Elle abritait même un petit aérodrome qui sera complètement détruit par BMB en 2007, du fait de son exploitation par des troupes militaires françaises. Peu de personnes connaissent la région, indiquent nos sources, dont une couverture sécuritaire est quasi impossible du fait qu'elle a été ensablée.
Le périmètre de 25/25 km où aurait été aperçu ce chef terroriste, est riche en grottes souterraines s'ouvrant l'une sur l'autre. Elles serviraient d'abris pour les lots d'armes et de munitions et de refuge pour les terroristes d'Al Qaîda au Maghreb islamique.
Les autorités militaires de la Mauritanie viennent d'ailleurs d'engager un dispositif sécuritaire important, par mesure de prévention, surtout que des terroristes du Mujao, ont pris la fuite vers ce pays depuis l'intervention de l'armée française. Mokhtar Belmokhtar, alias Belaouer, alias Khaled Abou al Abbas ancien adepte de l'AIS, né le 1er juin 1972 à Ghardaïa, a été donné pour mort à plusieurs reprises au même titre que Hassen Hattab, avant que ce dernier ne décide de déposer les armes et se rendre aux services de sécurité. Des sites islamistes avaient démenti la déclaration du gouvernement tchadien selon laquelle le chef de l'organisation «les Signataires par le sang», aurait été abattu. Porté sur la liste noire américaine des hommes à abattre, MBM a été à l'origine de la prise d'otages survenue en janvier sur le site gazier de Tiguentourine. Sa mort prétendue par les Tchadiens n'a été confirmée ni par les autorités compétentes algériennes ni par les français engagés aux côtés des Maliens pour libérer les territoires occupés par les terroristes au Mali.
Dans ce contexte, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense français avait déclaré: «Le ministre de la Défense ne doit pas parler au conditionnel. J'en appelle à la prudence et à l'esprit de responsabilité à l'égard d'indications que nous ne sommes pas en mesure de confirmer matériellement à ce stade.»
De même, qu'aucune source autorisée n'a confirmé cette information du côté algérien. MBM qui avait annoncé son divorce avec Al Qaîda au Maghreb islamique le mois d'octobre 2012 avait menacé de revenir à la charge pour perpétrer d'autres attaques. Le brigand du désert demeure l'un des terroristes les plus recherchés au monde.

Par Ikram GHIOUA

Source: lexpressiondz.com

Révélations : des Fonds saoudiens ont financé l’attaque terroriste de Tiguentourine


Par   | mars 21, 2013 12:29
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Un document confidentiel nous délivre des révélations fracassantes sur l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine, une attaque et une prise en otages qui n’a pas livré encore tous ses secrets. Il s’avère, au fil des jours, que les commanditaires de cette opération terroriste sont issus de différents horizons.
Un véritable pavé a été jeté dans la marre lorsque la boite mail de Sidney Blumenthal, journaliste américain, ancien assistant et conseiller spécial du président Bill Clinton, a été piraté par un Hacker prénommé « GUCCIFER ». Ce dernier a, par la suite, dévoilé des courriels secrets qui nous informent sur les dessous de cette terrible opération terroriste.  Sur son site internet, la chaîne d’information russe,  Russia Today a rendu public les documents providentiels procurés par le hacker qui a réussi à s’introduire dans la boite mail de Sidney Blumenthal. Et ces documents nous apprennent des informations explosives.
En effet, les documents qui étaient en possession de Sidney Blumenthal soulignent que les services secrets français ont exprimé, dans une de leurs notes, la certitude que des fonds saoudiens ont financé le groupe de terroristes qui a perpétré l’attaque terroriste d’In-Amenas. Ce financement a été rendu possible grâce à l’entremise des groupes terroristes libyens, formellement identifiés dans les documents de Blumenthal d’après lesquels les fonds saoudiens ont été fournis à des contacts d’Al Qaïda au Maghreb (AQMI) résidant en Europe du sud. Ces derniers ont, ensuite, fait transiter ces sommes d’argent aux cellules d’AQMI en Mauritanie. C’est avec ces financements saoudiens qu’un groupe islamiste en Libye a pu organiser l’attaque terroriste contre le consulat américain de Benghazi.
Et pour organiser l’opération terroriste d’In Amenas, Mokhtar Belmokhtar, le cerveau de cette opération, a bénéficié de ces mêmes financements pour acquérir du matériel militaire et recruter des éléments djihadistes.  Il est à signaler, enfin, que ces fonds saoudiens ont été versés à Mokhtar Belmokhtar au début de l’année 2013, soit quelques jours uniquement avant l’attaque d’In Amenas.
http://www.algerie-focus.com/blog/2013/03/21/revelations-des-fonds-saoudiens-ont-finance-lattaque-terroriste-de-tiguentourine/
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L'ambassadeur de France à Bamako, Christian Rouyer, en poste depuis 2011, a été "rappelé" par son pays avant la fin de sa mission, a indiqué jeudi à l'AFP une source diplomatique malienne.


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L'ambassadeur de France à Bamako, Christian Rouyer, en poste depuis 2011, a été "rappelé" par son pays avant la fin de sa mission, a indiqué jeudi à l'AFP une source diplomatique malienne.

"L'ambassadeur de France à Bamako a été rappelé par son pays avant la fin de sa mission. Nous venons de l'apprendre", a déclaré cette source sous couvert d'anonymat.

Interrogé par l'AFP, le ministère français des Affaires étrangères à Paris s'est refusé à tout commentaire.

Le "rappel" de l'ambassadeur français a été confirmé à un employé malien de l'ambassade de France à Bamako, qui n'a pas souhaité être identifié. Ce jeudi matin, on nous a dit officiellement que l'ambassadeur de France à Bamako est rappelé avant la fin de sa mission. J'ai appris qu'il avait des problèmes avec son ministre des Affaires étrangères", a-t-il affirmé.

Interrogé sur le sujet, un diplomate malien a refusé "par principe" de se prononcer. Il a toutefois précisé: "Ce qui est sûr, je peux vous dire que ce n'est pas du tout le Mali qui a demandé le départ de l'ambassadeur de France, qui restera un ami du Mali".

Christian Rouyer, 63 ans, était ambassadeur de France à Bamako depuis 2011.

Réputé pour son franc-parler, il était plutôt apprécié des autorités, de la classe politique et de la société civile maliennes. A maintes reprises sous la présidence d'Amadou Toumani Touré, renversé par un coup d'Etat le 22 mars 2012, il avait attiré l'attention sur le danger de la situation dans le nord du Mali, bien avant la chute de ces vastes zones aux mains d'islamistes armés.

Il était partisan de l'intervention militaire française pour stopper la progression des jihadistes vers le sud du pays.