samedi 2 février 2013

Les Touaregs de LIbye solidaires des Touaregs de l'Azawad - TAMAZGHA le site berbériste tamazgha.fr



http://tamazgha.fr/Les-Touaregs-de-LIbye-solidaires.html
Les Touaregs de Libye solidaires des Touaregs de l'Azawad
samedi 2 février 2013
par Masin
Les Touaregs d’Oubari et de Sebha, en Libye, sont sortis dans les rues vendredi 1er février pour dénoncer les exactions de l’armée malienne qui visent les Touaregs de l’Azawad. C’est sous le slogan "Non au génocide des Touaregs de l’Azawad" qu’ils ont défilé dans ces deux villes libyennes appelant la communauté internationale à intervenir afin de protéger les populations civiles de l’Azawad des exactions et violations du droit international et des droits de l’homme commises par l’armée malienne dans l’Azawad.
Les manifestants ont également appelé notamment les ONG humanitaires et de droits de l’Homme afin de venir en aide aux réfugiés de l’Azawad.

A l’image des Touaregs de Libye, c’est l’ensemble des Touaregs mais aussi des Imazighen partout en Afrique du Nord qui doivent se mobiliser pour dénoncer ce que subissent les Touaregs de l’Azawad et mettre la Communauté internationale, et à sa tête la France, devant ses responsabilités quant aux exactions que subissent les Touaregs de l’Azawad de la part de l’armée malienne décidée à se venger des populations civiles. Les Maliens mais aussi leurs partenaires devront comprendre que les Touaregs de l’Azawad ne sont pas seuls et que les Touaregs voisins (ceux de l’Aïr, de l’Ajjer ou encore de l’Ahaggar) pourront réagir pour venir en aide à leurs frères de l’Azawad. Mais c’est aussi l’ensemble du monde amazigh, aussi bien en Afrique du Nord qu’ailleurs, notamment en Europe, qui doit se mobiliser afin de créer un rapport de force à même de faire réfléchir la Communauté internationale et notamment la France qui joue un rôle déterminant dans la situation actuelle dans l’Azawad.

La Rédaction. 

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TRIBUNE
Publié le 1 Février 2013

"Nous comptons sur la France pour protéger les Touaregs"


La résolution du conflit au Mali passe par l’implication des populations touaregues longtemps négligées par Bamako. Le Mouvement de libération de l’Azawad, laïc, se pose comme interlocuteur responsable pour l’avenir. Mossa Ag Attaher, un de ses responsables, a répondu aux questions du Télégramme.
« Pour la première fois, un président malien (par intérim) vient de reconnaître que le MNLA était le seul mouvement politique avec lequel il pouvait y avoir des négociations »

Le Mouvement national de libération de l’Azawad refait parler de lui au Nord-Mali ?

Nous avions décidé une longue période de silence. La France, avec l’opération Serval, a décidé d’aider l’armée malienne à revenir sur l’Azawad. Les terroristes ont été chassés de leurs positions avancées dans le sud. Mais suite à la libération des villes, l’armée malienne a commis de nombreuses exactions envers les populations touarègues, peules… à Mopti, Gao. Nous ne pouvions l’accepter. L’état-major du MNLA a décidé de reprendre le contrôle de villes non encore libérées, dont Kidal, pour protéger les populations contre l’armée malienne.

Il y a eu des combats ?

Quand nous avons approché de Kidal, les islamistes sont partis vers le nord avant notre arrivée, sans combat.

Comment l’armée française a-t-elle été reçue à Kidal ?

Elle a été reçue par une population en liesse où se mêlaient drapeaux du MNLA, de l’Azawad et drapeaux français. Les responsables militaires français ont été reçus par les représentants de l’Azawad. Mais nous n’accepterons jamais que l’armée malienne vienne sur notre territoire. Et nous comptons sur la présence française dans les villes libérées pour la protection des Touaregs, Maures, Peuls victimes d’exactions.

Où est actuellement l’armée malienne ?

Dans le secteur de Gao avec des hommes des armées tchadiennes et nigériennes. Toute tentative d’avancer vers le nord sera considérée de notre part comme une déclaration de guerre.

Pensez-vous que des discussions sont possibles avec Bamako ?

Pour la première fois, un président malien (par intérim) vient de reconnaître que le MNLA était le seul mouvement politique avec lequel il pouvait y avoir des négociations. Il est temps que le Mali admette qu’une solution politique passe par une reconnaissance de l’Azawad.

Vos revendications ont-elles changé ?

Le MNLA a évolué comme le contexte politique. C’est un mouvement démocratique qui n’a pas une vision du monde extrémiste. Nos revendications sont toujours réactualisées en fonction de l’environnement. Nous irons donc à la négociation avec Bamako sur la base de l’autodétermination.

Ne craignez-vous pas un retour des islamistes ?

La lutte contre les groupes terroristes est loin d’être terminée. Une coordination d’action entre le MNLA et la France doit être mise en place

Mali : "les touaregs sont en danger"

Les Amazighs de France avec l’Azawad !



Les Amazighs de France avec l’Azawad !
Appel à manifester le samedi 16 février 2013 à 14h, à Paris.

Depuis la décolonisation du Mali, les citoyens de l'Azawad (nord-Mali) vivent dans la marginalisation et le dénuement. Leurs révoltes ont été souvent violemment réprimées et les «accords de paix» signés avec l’Etat malien n’ont jamais été suivis d’effet.
Las de subir les injustices en toute impunité, les habitants de l'Azawad ont créé le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) afin de prendre leur destin en main, conformément au droit international relatif au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Afin de contrecarrer l'objectif du MNLA, le gouvernement malien et certains Etats étrangers ont fortement favorisé l’entrée et le renforcement de groupes islamistes terroristes et narcotrafiquants dans cette région.
C’est ce qui a donné le motif officiel à l’intervention militaire française au Mali, avec l’objectif initial de «stopper l’avancée des islamistes» vers le sud, menaçant la capitale du Mali. Mais on constate que la France qui intervient opportunément au moment où Bamako est menacée est restée indifférente à l’occupation de l’Azawad par les intégristes et à leurs crimes. Cela montre le parti pris français qui a toujours soutenu l’Etat du Mali contre les peuples de l’Azawad et en particulier les Touaregs.

Par ailleurs, la France qui s’est rajoutée un nouvel objectif, celui de «reconquérir l’intégrité territoriale du Mali», ce qui supposerait qu’elle attaquerait le MNLA et le peuple de l’Azawad ? Par ailleurs, pourquoi la France ne condamne-t-elle pas les exactions commises par l’armée malienne et ne punit-elle pas leurs auteurs ?
Nous rappelons que le drame actuel des populations de l’Azawad et des Touaregs en particulier découle directement du découpage territorial arbitraire de cette ancienne colonie française. La responsabilité de la France est donc doublement engagée : dans la création d’un Etat artificiel sans le respect pour les peuples et dans l’opération Serval si celle-ci outrepasse le strict objectif de débarrasser l’Azawad des islamo terroristes et autres bandes de narcotrafiquants.
En conséquence, nous, Amazighs de France, déclarons notre solidarité avec les populations de l’Azawad et appelons tous les citoyens épris de justice et les défenseurs des peuples opprimés, à exprimer leur soutien à l’Azawad et au peuple Touareg en manifestant massivement le :
Samedi 16 février 2013 à 14h
de l’Assemblée Nationale (Place Edouard Herriot)
au Ministère des Affaires Etrangères (37, Quai d’Orsay), Paris-7ème

Toutes et tous,
- Pour le droit à la vie et à la liberté pour le peuple Touareg sur la terre de ses ancêtres
- Pour le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
- Contre l’impunité concernant tous les crimes commis contre les peuples de l’Azawad
- Contre la Françafrique
- 50 ans de marginalisation, de répression, de crimes, de révoltes et d’exil...ça suffit !
Signataires :
Congrès Mondial Amazigh - Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe - Association Temoust - Tamaynut-France - Action Culturelle Amazighe Laique – Association Tiwizi59 - Association Corso-Berbère - Association culturelle Amazigh – Association Amazigh Marseille - Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK)- Association ADEKA-Paris ...
 – avec Cyfaqs Yuva,Said KejatMoussa Ag Assarid et 43 autres personnes.

vendredi 1 février 2013

1 - Mahamadou Issoufou, président de la République du Niger



 
RFI
DIMANCHE 03 FÉVRIER 2013

PROCHAINEMENT
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Le président François Hollande (g) et son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, lors de leur arrivée au Palais de l'Elysée. Paris, le 15 novembre 2012.
Le président François Hollande (g) et son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, lors de leur arrivée au Palais de l'Elysée. Paris, le 15 novembre 2012.
REUTERS/Philippe Wojazer
Par Bruno Daroux
«Internationales» reçoit Mahamadou Issoufou, président de la République du Niger.
Après l'intervention de l'armée française au Mali, les suites de la guerre, la participation du Niger à la force africaine, les conséquences de la crise actuelle pour l'ensemble du Sahara-Sahel. La question du développement et de la démocratie, l'enjeu économique avec les énormes richesses minières de la région, en particulier, l'uranium nigérien, convoitées par les Occidentaux et les puissances émergentes...
Monsieur Issoufou est interrogé par Bruno Daroux pour RFI, Xavier Lambrechts pour TV5 Monde, et un/une journaliste du journal Le Monde.
TAGS : MALI - NIGER
 

Dernières infos Mali : l’ONU s’inquiète d’exactions contre des civils et demande à l’armée malienne de « protéger l’ensemble des populations »


Mali : Amnesty International met en cause l’armée française


Article publié le : vendredi 01 février 2013 - Dernière modification le : vendredi 01 février 2013

Mali : Amnesty International met en cause l’armée française

Un «Mirage» F1 CR de l'armée française de retour de mission se pose à Bamako, le 14 janvier 2013.
Un «Mirage» F1 CR de l'armée française de retour de mission se pose à Bamako, le 14 janvier 2013.
AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO

Par RFI
L’organisation de défense des droits de l’homme a dénoncé, ce vendredi 1er février, une vingtaine d’exécutions sommaires par l’armée malienne, après le début de l’intervention militaire. Dans son rapport, Amnesty International met également en cause l’aviation française sur un point précis : les bombardements effectués dans la ville de Konna, dans la nuit du jeudi au vendredi 11 janvier. Un raid aérien qui aurait tué, ce jour-là, au moins cinq civils, ce que dément l’état-major français. Amnesty demande l’ouverture d’une enquête.

A la veille du déplacement du président français François Hollande au Mali, une telle information fait « mauvais effet » combien même les autorités françaises démentent et disent vouloir jouer la transparence.
Une maison et une mosquée ont été criblées de balles et d'impact d'attaques à la roquette et surtout cinq civils dont une mère et ses trois enfants ont été tués. Selon l'enquête menée par Amnesty International à Konna, au nord de Mopti, le 11 janvier, dans la matinée, un raid aérien a bien touché des civils. S'agit-il d'un hélicoptère malien ou bien français ?
Au ministère de la Défense, à Paris, on plaide non coupable. « Il n'y a pas eu d'intervention française dans la matinée du 11 janvier sur Konna », affirme le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major français, joint par RFI.

Thierry Burkhard
Porte-parole de l’état-major français
Les premières missions de nos hélicoptères de combat n’ont eu lieu qu’à partir du 11 (janvier) dans l’après-midi.
 
01/02/2013 par Christine Muratet

Selon Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International, qui a dirigé les enquêtes, la France ne dirait pas toute la vérité. Il mentionne d’autres sources qui évoquent des tirs français dans la matinée du vendredi 11 janvier.

Gaëtan Mootoo
Chercheur d’Amnesty International
Il y a des militaires maliens ainsi qu’un ministre d’Etat qui nous ont confirmé que les bombardements ont effectivement eu lieu dans la matinée du vendredi 11 janvier.
 
01/02/2013 par David Baché

Amnesty International demande à ce que la France et le Mali ouvrent « impérativement une enquête » afin que l'on puisse déterminer s'il y a eu, ou non, violation du droit international, explique l’ONG.
La Croix-Rouge Internationale a demandé, de son côté, un accès aux prisonniers ainsi qu'aux soldats maliens pour éviter des exactions ou des actes de représailles.

Envoyé spécial - Mali : gestion de crise - 31/01/2013 complet