vendredi 3 août 2012

Mali:Les militaires tchadiens doivent refuser d’être les chairs à canon pour les beaux yeux de Deby et sa clique




Pourquoi autant de sollicitude des militaires tchadiens pour leur envoi dans le désert du Mali ? Bien que le Tchad soit solidaire du drame vécu par le peuple du Mali, ce qui se passe dans ce pays est d’abord l’affaire des maliens, puis celles de la CDEAO et de l’UA et en dernier ressors de l’ONU.
Parmi les pays membres de la CDEAO, bon nombre sont plus riches et disposent d’une armée mieux équipée et plus importante que celle du Tchad. A titre d’exemple, le Nigeria seul pourrait probablement venir à bout de cette rébellion. Au regard du mutisme et du non empressement des chefs d’Etat de la CDEAO, de l’Algérie regardant plutôt ailleurs et de la Libye empêtrée dans ses problèmes, quel cynisme de solliciter le Tchad  pour l’envoi de ses militaires soit disant connaisseurs d’un désert occupé par des islamistes prêts à mourir pour aller au paradis. Alors, notre Deby à la recherche d’une reconnaissance internationale, fait la fine bouche et monte les enchères, oubliant au passage que nos militaires loin d’être des robots sont aussi des humains. Les chefs d’Etat de la CDEAO et les puissances onusiennes savent qu’ils peuvent utiliser les services de Deby à tout moment moyennant quelques ressources financières et surtout les flatteries d’une reconnaissance internationale du moment.
Deby a l’expérience de la vente de la chaire tchadienne, et les exemples font légion. Il a été réquisitionné par Kadhafi pour aller combattre les rwandais : plus de 400 disparus, et Deby n’a jamais osé donner une quelconque explication ni aux tchadiens moins encore aux parents des disparus. Une autre intervention musclée en RCA pour déloger Ange Felix Patassé au profit d’un Bozizé moribond dont la protection est assurée par un contingent de l’armée tchadienne.  Bozizé est considéré comme le gouverneur de la vingt troisième région du Tchad par les centrafricains et les tchadiens. Des lots de diamants reçus en contrepartie, les militaires tchadiens continuent toujours à percevoir leurs maigres salaires. Deby a été au Congo, au Togo, au Soudan, et la dernière en date étant la Libye où seuls les initiés savent les méthodes utilisées pour venir en aide au guide libyen en déshérence.  Toutes ses aventures, pour quels résultats  et le Tchad en est-il sorti grandi? Le seul et unique sigle hérité de ces aventures est le mercenariat  et le Président du Tchad considéré comme un belliqueux, va-t’en guerre, avide du cash, prêt à vendre son peuple pour une poignée des dollars.
Face à l’imbroglio malien, et le concours de circonstance aidant, la France de Hollande cherche à exploiter au mieux  cette situation. Aidée en la circonstance par le Président du Niger, membre de l’international socialiste.  Au cours de la rencontre à Paris des présidents nigérien et français, la manière d’aborder au mieux Deby a été certainement mise au point. La reconnaissance du pouvoir de Deby par la manifestation des gestes tangibles et ceci ne s’est pas fait attendre, le coup de fil de Hollande qui a été savamment géré par l’équipe de Deby et le dernier en date étant le passage à Ndjamena de Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères. La boucle est ainsi bouclée, Deby a eu son rapprochement et la machine à casser du barbu dans le désert malien est mise en marche, les conditions posées par Deby ne sont que pour la consommation de l’opinion. Ainsi, il a créé une commission dirigée par son beau-frère qui est en train de faire appel à tous les radiés, retraités et autres ex rebelles.
Au Tchad, il n’y aura aucune communication autour de ce dossier; ni le Gouvernement, ni l’assemblée nationale ne sont informés ou consultées. En dehors d’un cercle restreint, les responsables militaires sont tenus dans l’ignorance absolue, aux curieux, on leur dira qu’ils seront payés directement par les NU. Si par hasard, les tchadiens participent sous la bannière des NU, leurs salaires seront versés  au Tchad, c’est-à-dire  à Deby, et on sait ce qui s’est passé avec les tchadiens envoyés par les NU dans d’autres pays.
L’aventure malienne est un non-sens pour le Tchad et les tchadiens, seul le despote va tirer profit du sang des tchadiens. Le Tchad est entouré par plusieurs réseaux islamistes : soudanais, libyens, nigérians, etc., financés et armés par différentes officines et certains pays du Golf. Le Tchad étant le ventre mou du Sahel, sa déstabilisation par les réseaux islamistes par mesure de représailles, serait la première conséquence d’un futur engagement dans le bourbier malien. Mais le despote n’a cure de cela.
Les partis d’opposition, les ONG des droits de l’homme, les tchadiens de manière générale doivent dire NON à une telle aventure.  Les militaires tchadiens doivent refuser d’être les chairs à canon pour les beaux yeux de Deby et sa clique.
BF

Libye : nouvel attentat à Benghazi - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

Libye : nouvel attentat à Benghazi - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

jeudi 2 août 2012

MNLA/FLASH

‎"Les forces du MNLA ont intercepter plus vingtaines des voitures (4x4) en provenance d'un pays voisin de l'azawad destination Gao pour appuyer une communauté .....les prochaines jours nous dirons encore plus sur ceux qui soutiennent les terroristes ....." AK

le patron de l’état Major Général du MUJAO :"Nous étions toujours présents dans ces régions depuis de longues années. Nous avons toujours croisé des patrouilles de l’armée malienne sans incidents."NO COMMENT!!!!!!!!!


Le Chef d’état Major Général du MUJAO parle enfin : « Il n y a pas MUJAO, il n y a pas Ançardine, il n y a pas Ganda-Izo, Ganda-Koye…, il n y a que des Moujahidines, les combattants de Dieu », dixit Cheick Oumar Haka.

Dans cet entretien exclusif, le premier du genre avec un journal national privé, sis à leur « QG » en plein cœur de Gao, le patron de l’état Major Général du MUJAO évoque les raisons des prises des trois régions du nord, le conflit ouvert avec le MNLA, cet autre « éléphant » aux pieds d’argile. Aussi, ce Jihadiste pur sang, met en garde tout débarquement de troupes étrangères dans les zones qu’ils contrôlent et leur promet une défaite mémorable. Mieux, l’homme sans sourciller, précise que : «toute attaque des forces Ouest-africaines ou autres les obligeront à agir via leurs Fédayins. En clair, ce sera un bain de sang avec des attentats qui seront perpétrés ça et là ». Entretien.
Pour nous, il ne fallait pas laisser le champ libre aux revenants de la Libye
Mali Demain : Comment vous vous êtes emparé aussi facilement des régions du nord ?
M. Cheick Oumar Haka : Il n y a pas MUJAO, il n y a pas Ançardine, il n y a pas Ganda-Izo, Ganda-Koye…, il n y a que des Moujahidines, les combattants de Dieu. Nous étions toujours présents dans ces régions depuis de longues années. Nous avons toujours croisé des patrouilles de l’armée malienne sans incidents. Et avec la situation en Libye et le  déferlement des mercenaires venus de ce pays ainsi que d’autres nationalités, nous avons tenu à être là  pour répandre l’Islam à travers l’Afrique de l’Ouest et dans le reste du monde. Pour nous, il ne fallait pas laisser le champ libre à ces revenants de la Libye et d‘ailleurs qui ne combattent pas au nom de la religion. Nous sommes dans notre mission pour l’Islam. D’où notre Jihad et la mise en place de la Charia dans toutes les régions du monde où notre mission nous conduira. Le Mali n’est qu’une étape dans cette mission là…
Les affrontements n’étaient pas évitables…
Mali Demain : Pour quoi il y a eu des affrontements avec le MNLA?
M. Cheick Oumar Haka : Le conflit avec le MNLA n’était pas évitable parce que nous avons constaté que les villes conquises étaient détruites par ces gens-là. Ce qui est contraire aux principes de l’Islam : Vols, pillages, viols, destruction de biens personnels, assassinats. Et nous sommes là justement pour la justice de Dieu qui est contre toutes ces pratiques énumérées ci-dessus.
« L’Etat du Mali s’est distingué à travers ses différents dirigeants par l’injustice… »
Mali Demain : Et le rapport avec l’Etat du Mali ?
M. Cheick Oumar Haka : Mais l’Etat est une construction des hommes. Et l’Etat du Mali s’est distingué à travers ses différents dirigeants depuis des décennies par l’injustice : pour accéder à la justice il fallait payer les Gendarmes, les Juges, les Policiers, les Commandants de Cercles. Et le pauvre est constamment exploité, rançonné contrairement à la volonté de Dieu selon laquelle, le musulman pauvre doit être protégé. Aujourd’hui, l’application de la « Charia » dans ces régions où nous nous trouvons, se fait en rapport avec les populations comme vous le constatez vous-même. Nous sommes ouverts pour rencontrer les responsables de l’Etat par ce que notre mission, n’est pas de s’arrêter là et encore moins ne pas laisser le pays aux mains de bandits du genre MNLA, autres voleurs et pillards. Les Imams et les membres du Haut Conseil islamiques sont des garants suffisants pour la mise en forme du Mali où il s’agit de nettoyer par ce que le pays a été Sali depuis de longues années : vols, mensonges, manque de morale et manque de propreté religieuse. Nous sommes prêts avec les enfants du pays pour redresser le Mali.
« Ils seront battus et humiliés »
Mali Demain : Que pensez-vous d’un éventuel envoi de troupes étrangères ?
M. Cheick Oumar Haka : Ils seront battus et humiliés par la grâce de Dieu car nous avons la force suffisante pour affronter toute agression de ce genre. Et d’ailleurs, ce n’est que du bruit. Personne ne viendra nous trouver ici. Au contraire, nous avons des « Fédayins » qui sont prêts à se sacrifier dans les capitales des pays censés envoyer des hommes contre nous. « Allahou Akbar ! », a-t-il prononcé. Un cri de guerre connu chez les Jihadistes.
Propos recueillis par Mahmoud Alpha Maïga et Benjamin Sangala, envoyés spéciaux à Gao

    du   31 juillet 2012.
01-08-2012
LE TEMPS D'ALGÉRIE ENTRE À KIDAL
Des groupes du MNLA «tolérés», présence suspectée du Mujao et d'Aqmi

Arrivé jeudi la nuit à Kidal, le convoi acheminant des aides humanitaires algériennes à la population de cette ville du nord du Mali se dirige vers une bâtisse inachevée pour y passer la nuit. Il s'agit d'un hôtel en construction. Presque toute la ville était plongée dans le noir. Le problème de l'électricité est sérieusement posé au nord du Mali.
A l'hôtel, des dirigeants d'Ançar Eddine se trouvaient dans l'attente du convoi. Le mouvement contrôle la ville et dispose de la logistique pour la distribution des aides humanitaires aux habitants. Il faut aussi, pour ce faire, localiser les endroits où les tentes des nomades sont installées pour pouvoir leur acheminer leur part. Ançar Eddine en avait les moyens. Les responsables du Croissant-Rouge algérien (CRA) faisant partie du convoi le savaient. Pour eux, l'essentiel est que les aides arrivent aux populations.
Courtois, les dirigeants d' Ançar Eddine disent aux humanitaires algériens et ceux qui les accompagnaient : «La construction de l'hôtel n'est pas finie. Vous passez la nuit à l'intérieur des chambres si vous le voulez, ou à l'extérieur. C'est comme vous voulez.»  Un haut responsable politique du mouvement armé ajoute : «Le dîner sera bientôt servi.» Ce qui fut fait. «Rapportez-leur de l'eau et des boissons gazeuses», lance-t-il en direction d'autres membres d'Ançar Eddine.
L'eau, les boissons gazeuses et le jus étaient les bienvenus pour les membres du convoi après une journée d'une chaleur implacable passée en route dans le désert. On reconnaît des marques algériennes parmi les rafraîchissements, dont l'eau minérale «El Goléa», la boisson gazeuse «Tadje» et le jus fruité «Rani». L'alimentation en énergie électrique est rétablie, au grand bonheur des personnes présentes sur les lieux.
Après une longue discussion sur le chemin emprunté pour arriver jusque-là et autres sujets abordés, les dirigeants d'Ançar Eddine présents décident de quitter les lieux.
C'était pour permettre aux membres du convoi de se reposer. Postés çà et là dans la bâtisse, fort probablement pour escorter leurs cadres, des éléments d'Ançar Eddine, armés de kalachnikovs quittent les lieux en même temps que leurs chefs.
Une partie des membres du convoi est allée directement dormir, qui dans des chambres, qui à l'extérieur. De petits groupes ont prolongé leurs discussions avant de s'endormir à leur tour.

Police islamique
A notre réveil, le lendemain matin, nous apercevons des dizaines d'hommes vêtus de sortes de gilets noirs au dos desquels est mentionné «Police islamique». Les membres de cette police venaient, eux aussi, de se réveiller. Comme nous, ils avaient passé la nuit à la belle étoile dans la cour de l'hôtel. On ne sait pas à quelle heure ils étaient venus car nous dormions quand ils sont arrivés.
Le lendemain, et après nous être désaltérés, départ au centre de santé de référence de Kidal. Le président du Croissant-Rouge algérien (CRA), le Docteur Benrezuig Hadj Hamou, et le chef de mission, le Docteur Adel Ghibouli, cherchaient à évaluer les besoins de cet hôpital en médicaments et effectifs médical et paramédical.
En entrant la veille de nuit à Kidal, les deux humanitaires ainsi que les membres du convoi avaient découvert que cet hôpital était plongé dans le noir. Il y a déjà la nécessité de doter l'hôpital en groupe électrogène.
De retour de l'hôpital, les humanitaires se dirigent vers le siège de la Croix-Rouge malienne pour l'organisation du dépôt des aides humanitaires en vue de leur distribution à la population. Nous apprenons que deux des trois camions acheminant ces aides, et bloqués la veille dans la boue, avaient réussi à se dégager et à regagner Kidal. Le troisième restait toujours bloqué.

«Ces aides viennent à point nommé»
Rencontré au siège de la Croix-Rouge malienne, Assilakane Ag Intiruouit, président du comité régional de Kidal, déclare que «l'Algérie n'est pas à sa première opération, elle est à son énième opération d'aides humanitaires au bénéfice de la population du Mali, en particulier celle de Kidal». «Il faut reconnaître que l'année est très très dure et ces aides humanitaires viennent à point nommé», ajoute-t-il. A l'intérieur du siège de la Croix-Rouge malienne de Kidal, nous n'avons pas trouvé une goutte d'eau.
La chaleur augmentait et comme l'a dit  Assilakane Ag Intiruouit, l'année est très très dure. Le nord du Mali au climat subtropical devait normalement être inondé d'eaux de pluie. Les pluies sont au contraire rares, très rares. «Quand il y a de l'eau, c'est d'el khessyane (puits en langue tamasheq) que nous ramenons de l'eau potable. Là c'est presque la sécheresse», dira un membre d'Ançar Eddine.

«Il ne faut pas sortir»
Nous allions sortir,  Adel, chef de mission et moi, pour l'achat de l'eau quand des éléments d'Ançar Eddine se trouvant à bord d'un véhicule stationné juste à l'extérieur nous disent : «Non, il ne faut pas sortir. Retournez à l'intérieur.»
Devant notre insistance, ils acceptent de nous laisser sortir pour quelques minutes seulement. On nous explique que c'est pour des considérations sécuritaires. Si des groupes du mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) sont «tolérés» à Kidal par Ançar Eddine, des groupes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pourraient se trouver dans la ville.
Situation assez confuse qui ajoute au caractère très dur des conditions de vie des populations du nord du Mali qui reprennent espoir avec ces aides qui leur apportent un message, celui de ne pas avoir été abandonnés. C'est dans un grand garage que les aides octroyées par l'Algérie ont été déposées dans un grand garage, attendant leur distribution. Mission accomplie. Sur le chemin du retour, nous rencontrons le troisième camion resté bloqué dans la boue. «On va lui envoyer de l'aide pour l'en sortir», nous dit-on.
Mounir. Abi.

Affûtez vos sabres, on revient au Moyen-âge !

Chaque jour, quelqu’un ou quelque chose me rappelle que je suis chez moi. Bienvenue en Absurdistan



Affûtez vos sabres, on revient au Moyen-âge !
Vous en convenez sûrement, un Etat légitime franc sain et sauf repose sur 3 piliers d’hercule : l’Autorité, l’Ordre, et la Justice. Malgré la légitimité de son FLN, celui de l’Absurdistan a peur de n’en avoir aucun! Pauvre de nous ! C’est une image que vous pouvez découvrir dans la lecture de votre code pénal national : L’avant-plan est totalement occupé par l’offense au droit de Maman l’Etat qui a pris soins d’abriter ses biens et ses commis sous le prétexte de la chose publique. Du coup, le souci au sujet lambda, ordinaire, et surtout sans épaules, se relègue aux soucis secondaires. Dans le système.de, le sujet n’a pas encore le statut citoyen. L’acte terroriste même barbare se réconcilie. Le travail ou la brimade d’un bambin se tolère ou ne se voit pas. La révélation de grosses boulettes par un journaliste équivaut presque à haute trahison. Pour le révélateur, pas le révélé. Le sit-in, la marche dans la rue, le rassemblement, le mécontentement manifeste, et pire encore l’émeute, deviennent insurrection contre Siadna. Scène banale vécue dans le bureau d’un chef daïra de la RADP: ‘’Moi aussi je m’en f. que tu sois ou pas ! ‘’Belhram’’ que je prenne un logement ! Quoi ? 16 ans de képi et je ne prends walou ? Tu te trompes !’’ C’est un jeune militaire en retraite avancée, qui ridiculise, en termes scatologiques, de ton et de poings sur le bureau, un vieux commis de l’Etat dépassé par sa retraite. Ah ! L’ère à jamais révolue où le sous-préfet était escorté par une délégation plus impressionnante que celle d’un vizir de nos jours ! L’autre histoire vraie se passe en deux temps : Deux ado qui somnolaient de jeûne partent en guerre pour un bidon d’opuntia. ‘’Maudissez Satan ! Vous jeûnez, non ?’’, s’interpose le souk qui les entourait, avec parti-pris, une moitié pour l’un et le reste pour l’autre belligérant. On se sépare avec rendez-vous de régler les comptes plus tard. Pas plus tard qu’après ftour. A l’heure F+1, d’une flotte de Mazda et Hilux, c’est une foule de révoltés qui débarquent. Seule différence avec ceux lancés aux trousses de feu Kadhafou : les armes lourdes et la provenance du douar d’à côté. Les armes blanches, si, et toute la panoplie: triques, gourdins, matraques, cannes, couteaux, haches, sapes, et, fait nouveau au douar, les sabres ! Dans le noir d’un centre-ville très mal éclairé, c’était le moyen-âge qui revenait !  A l’ordre d’en haut, un fourgon avec uniforme passait à côté, imperturbable, sans brancher. Avant la guerre, il n’y a pas objet à provoquer le peuple héroïque. Après la guerre, ce sera l’affaire des pompiers pour encombrer les urgences et soigner ses statistiques d’activité. Au niveau des basses sphères, le peuple s’occupe à régler ses comptes entre lui. Les gangs ont leurs mots dans l’insécurité.  Au mirador de la grande prison populaire, la sentinelle muette n’est pas sourde au spectacle moyenâgeux. Elle veille à ce que l’Intérieur ne commence à bouillir, jusqu’à remettre en cause ce qui se passe dans le régime.  En attendant les réformes promises, le peuple est libre de se dévorer entre douars, lignées tribales, ou cités dortoirs. Pourvu que les sièges soient occupés par leurs indus légitimes. 

M.O.T.
Jeudi 2 Août 2012
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http://www.reflexiondz.net/Sarkozy-demande-l-asile-au-Canada_a18583.html

Sarkozy demande l’asile au Canada

LA MALEDICTION DE KADHAFI POURSUIT L’EX-PRESIDENT FRANÇAIS

L’information a été confirmée ce mardi à Paris après que trois perquisitions visant l’ex-président aient été menées par des policiers de la Brigade financière dans le cadre de l’affaire Bettencourt.

l'epee, de sort tazgheyt, du Mokhamed ag Elkhorer, chef de Kel Nan


 ·  ·  ·  · Voir les liens d’amitié ·

























Barbara WorleyAssan Ag Midal
Voici quelque chose de tres importance au Temust des Imajaghan. C'est l'epee, de sort tazgheyt, du Mokhamed ag Elkhorer, chef de Kel Nan, avec le lion heraldique. J'ai endendu dit que cette epee a un qualite du magie et de l'histoire de guerre. On peut trouver ce photo en Bernus 1983, page 121

La situation d Impasse chez les Touareg .

02/08/2012 13:44
Desert-press vous fais une analyse de ce qui agasse les coeurs des personnes victimes des querres au nord du Mali depuis plus de vingt ans à nos jours et l actualité quotidienne ne les passe pas inaperçue voici une contribution de ce que nous temoignons de ce qu ils en tirent comme analyse finale à la quelle de nombreuses questions restent sans reponses concrètes.


Depuis la prise des régions de l Azawad par les radicalistes religieux et le dépard du MNLA (Mouvement National pour la Libération de l Azawad) des villes le monde est devant un fait accompli.Ceux qui savent qu Alquaida est une organisation terroriste sans état, sans frontière ,ni loi,ni foi qu ils combattent en tout temps ,en tout lieu ont fini par mettre de l eau dans leur vin.Où sont la France et l Europe qui sont ruinés par les rançons?
Où sont les États Unis d Amérique qui sont l ennemi traditionnel des radicalistes religieux?
Où est l Algérie?Où est la lutte contre le terrorisme?
Aujourd’hui hui le terrorisme a des frontières ,un État et une organisation au vu et su de la communauté internationale!
Nous assistons à des graves révélations du jour au lendemain dans ce dossier .
Aujourd’hui hui les choses sont à peu près claires .
-Le MNLA séparatiste lâche prise d une manière ou d une autre en courtisant la médiation Burkina bée et autres tout en restant enfermé sur les perspectives pour l avenir qui reste entravé par divers obstacles et nous savons que la majorité des touareg detestent les obstacles ceci est un exemple d obstacle pour les touareg qui veulent etre toujours du coté du plus fort ,au debut des hostilités tout le monde cri haut et fort  et supporte le MNLA  et maintenant que le mouvement a besoin de ses militants et de toutes les forces vives nécéssaires  le mouvement est abandonné par toutes ces forces par crainte d Aqmi et Mujao ça aussi c est exemple d obstacle qui bloque les independantistes du MNLA dans leur qui est sans doute déclanché entre eux et les integristes armés qui occupent l Azawad.
-Ansar Idine éparpille ses représentations mais reste ambigu sur sa position par rapport à la question de la cause Touareg et ses relations obscures avec Aqmi ,MUJAO et le Mali.
-Le Mali aux abois entre le retour à l ordre constitutionnel et la reconquête du nord a tout perdu jusqu’à à la légitimité depuis longtemps douteuse quant à sa tutelle sur le nord.
-L Algérie alliée du Mali de connivence obscure avec  Iyad Ag Rahly et les salafistes intensifie son emprise sur les régions de l Azawad aujourd’hui hui conquisent par l Algérie dont les pions sont ses supposés ennemis .Depuis longtemps l Algérie s est montrée intransigeante chaque fois que l on parle d intervention extérieure contre les Islamistes avant même le MNLA .
-D autres sources sinon des commentaires spéculent et révèlent sur des plateaux de Télévisions de part l entrée du Qatar dans ce dossier un conflit des puissances (France-USA)certains disent que le Qatar ne peu rien faire sans le clin d œil de Washington. Nous savons que la géostratégie est machiavélique et nous craignons pour cette minorité culturelle et mondiale que sont les Touareg.Il ne faut pas accepter de disparaitre pour les intérêts des autres en un mot nous sommes inquiets! 
Les Touaregs réfugiés ,dans des conditions précaires risquent de se donner corps et esprits sans témoins ,sans compromis au désordre institutionnel et incertain qui règne à Bamako.
-Sont-ils(les réfugiés Touareg)entrain de céder au désespoir ?
-Ont-ils eu confiance au peuple Malien ?
-Le "Mali peuple" est-il digne de foi que le "Mali État"?Tant de questions se posent à travers cette ombre qui voile ce dossier et nul ne s approprie la responsabilité de fournir un élément de réponse.
"Tous les mangeurs de gens ne sont pas des grands seigneurs".
Mohamed Ag Ahmedou ,journaliste independant.


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Les humanitaires quittent le Sahel par peur de la situation au Mali - Temoust.org

Les humanitaires quittent le Sahel par peur de la situation au Mali - Temoust.org

Le Mali et l’Azawad : l’espace sahélo-saharien en remodelage

mercredi 1er août 2012


Bernard-Henri LEVY appelle à la guerre contre la Syrie après celle contre la Libye. 
Jacques ATTALI, de son côté, demande une guerre au Mali. Voici le billet écrit par ce dernier. Comme le lecteur s’en apercevra, les vraies raisons de cette guerre demandée par Attali ne sont qu’effleurées dans ce texte : l’uranium. Les autres motifs de cette éventuelle "guerre humanitaire" ne sont que des alibis.
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Mali - Azawad.
"Qui vit de combattre un ennemi a tout intérêt de le laisser en vie", disait Friedrich Nietzsche. En identifiant AQMI (Al Qaeda au Maghreb Islamique) comme bras local d’Al Qaeda d’Oussama Ben Laden qui sévirait dans la région sahélo-saharienne, ceux qui prétendent combattre cette organisation, s’inscrivent dans cette perspective et se donnent toutes les latitudes pour façonner ou refaçonner cette partie de l’Afrique qui, depuis les temps immémoriaux, est l’objet de convoitises.
L’espace sahélo-saharien est présenté comme une bande de terres arides, désertiques, pauvres, sans aucune richesse, sans intérêt géostratégique. On fait croire par tous les moyens que toutes les interventions qui sont faites dans cette région sont purement et simplement mues par une vision humanitaire dont l’Occident serait naturellement porteur, car il n’y aurait rien à prendre, ni à contrôler là-bas. Il y aurait uniquement de pauvres populations affamés et assoiffées à sauver. Pourtant, les explorateurs et autres géographes déjà au XVè siècle jugeaient riches ces terres. Non seulement, très tôt, on y a vu de larges voies commerciales, mais on y a vu aussi des richesses agricoles, minières et minéralières gigantesques. Lesquelles ressources sont renforcées par des découvertes récentes de pétrole au Nord du Mali, précédées par celui du Soudan et du Tchad ainsi que des mines de fer, d’étain, de gaz, de phosphate, de cuivre et d’uranium dans la région notamment au Niger. Aux temps médiévaux d’ailleurs les Arabes y trouvaient et y trafiquaient du sel, alors matière première d’une grandeur valeur et de l’or.
Dans ce climat de richesses extraordinaires non connues et inexploitées par les indigènes, où la France coloniale avait même voulu construire le Transsaharien, chemins de fer reliant les possessions françaises d’Afrique du Nord à l’Afrique occidentale française, on a récemment assisté à des stratégies de positionnement et d’alliance et de contre-alliance géopolitiques et géostratégiques des puissances mondiales. Car, là où il y a mines et richesses, il y a rivalités et conflits pour y accéder. Dans la région, donc, on a vu les Etats occidentaux pilotés par les Etats-Unis d’Amérique accompagnés de leurs Etats mercenaires européens et israélien d’une part et la Chine d’autre part, réussir à morceler le Soudan en jouant sur des conflits locaux rebaptisés pour l’occasion génocide au Darfour.
On a donc deux projets impérialistes qui se jouent : d’un côté, un projet atlantiste visant à drainer les ressources de la région via le Golfe de Guinée vers les USA et par la Méditerranée vers l’Europe, et de l’autre, un projet chinois désirant réunir le pétrole et autres matières premières du Niger, du Tchad, du Soudan et de la Corne de l’Afrique pour les faire passer par les routes maritimes de l’Océan indien et de la Mer rouge.
Aujourd’hui, le Mali, découpé et désintégré en deux territoires autonomes, l’Azawad et le Mali, sur fond d’alibi religieux confirme la pratique tentée au Nigeria avec la tentative sécessionniste inaboutie initiée par la France au Biafra dans les années 60 et celle réussie au Soudan le 09 juillet 2011 avec la création d’un Soudan du Sud qui n’a aucune vocation locale et endogène si ce n’est servir de couloir de passage du pétrole pour ses parrains. Autant on a joué sur le registre religieux pour opérer la désintégration du Soudan, autant la diversion religieuse voile le projet malien.
Le journal Le Canard Enchaîné nous apprend que le Qatar, un sous-Etat mercenaire du triumvirat Etats-Unis d’Amérique, Europe et Israël finance, disons plutôt, est utilisé pour financer les mouvements se réclamant islamistes et séparatistes dans le nord du Mali. Le Qatar, il faut le dire, est monté en épingle et présenté ces derniers temps sur la scène mondiale comme une puissance diplomatique émergente par l’Occident qui investit tel ou tel pays comme puissance en fonction des circonstances. Ainsi, a-t-on vu cette puissance nouvelle dotée de son Al Jezeera et de pétrodollars sévir en Libye où on l’a brandit comme l’Etat Arabe dont la présence ôtait à l’agression contre Mouammar Kadhafi son caractère occidental. Ce pays alibi joue le même rôle d’ailleurs en Syrie actuellement en compagnie de la Turquie et de l’Arabie Saoudite.
Outre ses richesses convoitées, le Sahel est perçu comme zone de séparation entre deux espaces géopolitiques différents : le Maghreb que l’Europe essaie de rattacher à elle notamment par le truchement de l’Union pour la Méditerranée et l’Afrique subsaharienne. Voie de commerce traditionnel et voie de passage des flux migratoires, le Sahel est décrété zone grise où peuvent se faire toute sorte de trafic à l’instar du trafic des armes opéré par l’OTAN et son allié de circonstance le Qatar lors de leur agression contre la Libye. En raison de l’inexistence d’Etats capables de contrôler cette région, les Etats africains n’en sont que de nom, elle sert de terrain de jeu à des acteurs de tout genre qui veulent la maîtriser chacun à son usage exclusif.
En 1885, Gerhard Rohlfs, voyageur allemand qui parcourait la région affirmait que « qui possède Tripoli possède le Soudan ». Aujourd’hui, en contrôlant la Libye, en armant les sous-fifres qui y règnent après l’assassinat de Kadhafi, on est en train de posséder la région et de la remodeler sous nos yeux. Des armes distribuées en Libye servent aujourd’hui d’outils de remodelage avec un paravent religieux.
L’utilisation du manteau religieux dans cette région ne date, au demeurant, pas d’aujourd’hui. Les expéditions des Almoravides au XIè siècle dans les empires africains du Mali, du Ghana, Songhaï cachées sous le manteau de la religion visaient en réalité à prendre le contrôle politique du Sahel et à faire main basse sur l’or et les richesses de ses territoires. En décomposant le Mali et en instituant l’Azawad, on fait aujourd’hui la même chose que les Almoravides.
Eu égard à tout ceci, la construction d’une Unité Africaine réelle sera la solution. Pour le moment une telle idée est rejetée par les satrapes africains qui tirent leur existence même de la fragmentation du continent africain par des frontières tracées à l’équerre et au compas depuis le Conférence de Berlin en 1884-1885. Les guignols africains appelés dirigeants et leurs metteur-en-scène font tout ce qui est en leur pouvoir pour que l’Union Africaine au lieu d’intégrer l’Afrique et d’en faire une aire géopolitique maitrisée par une vision endogène, la paralyse plutôt en conservant ces frontières et en en faisant une de ses bases les plus fortes.
Ces territoires n’étant pas le fait du peuple noir, il est évident que celui-ci ne les maîtrise pas et ne les maîtrisera pas. Ainsi, ces territoires seront-ils toujours l’objet de modelage, de remodelage, de reconfiguration, de partage et de repartage en fonction des circonstances et des intérêts de leurs fabricateurs. Le fait même que cette Union Africaine soit paraplégique devant le morcellement du Mali et soit réduite à demander une intervention des fauteurs de trouble reconvertis en pompiers montre bien qu’elle ne maîtrise rien et qu’elle ne fait que gérer une boutique d’Etats dont la gestation, l’accouchement et l’acte de naissance sont le fait des autres.
En célébrant une telle Union Africaine qui désunit le continent au lieu de le réunir, qui l’installe dans la faiblesse au lieu de le renforcer, on a donné la clé de la recolonisation. Il en sera ainsi jusqu’au jour où le désordre africain auquel on a conféré le titre de l’ordre établi sera renversé et l’Afrique reconstruite à l’aune de son histoire, des ses valeurs et de ses intérêts. La balle est donc dans notre camp !
NB : Dans un billet intitulé : Après l’Afghanistan, le Mali, Jacque Attali demande une guerre au Mali. Dans son texte publié le 28 mai 2012, Jacque Attali dit : "il faudra une action militaire sur le terrain, avec un appui logistique à distance, des moyens d’observation, des drones et une capacité d’encadrement stratégique..." Cette guerre ne pouvant être menée ni par la CEDEAO, ni par l’Union Africaine, l’Europe, selon les termes mêmes d’Attali, " devrait évidemment être unie et se mettre en situation de décider et d’agir par le biais de l’ONU ou de l’OTAN".
Komla KPOGLI
11 juin 2012

TRIBUNE
Publié le 2 Août 2012


Ils s’appelaient Touaregs et rêvaient de liberté et d’Azawad


Après avoir appris que des mausolées antiques étaient détruits à Tombouctou, pour cause de "pratiques idolâtres", nous avons lu avec effroi qu'un couple avait été lapidé parce qu'ils n'avaient pas été mariés comme il convenait, dans une zone du Sahel qui tombe sous la coupe de l'obscurantisme fanatique. Pour ceux qui ne s'intéressent qu'à ces événements que quand ils surviennent dans leur proximité, doit-on souligner que le Sahel est bien plus près de nous que ne l'est l'Afghanistan?
Josiane Sberro, qui s'est engagée avec fougue dans ce combat pour la liberté nous en rappelle les enjeux.
L’Azawad a été déclaré territoire indépendant le 6 avril 2012 à Gao au nord du fleuve Niger et du Mali. C’est un territoire du désert saharien grand comme près de deux fois la France.

Le peuple touareg se libère ainsi de cinquante années de d’exactions, d’humiliations, de massacres et de spoliations imposés par le régime de tutelle, sous l’œil indifférent de la France.

En 1958, en décolonisant son empire, la France a géré de façon souveraine, l’espace de l’Afrique de l’Ouest. Décidant à sa guise de la détermination des frontières définitives sans tenir compte de la réalité des populations diverses et  autochtones.

Malgré ses demandes officielles de rester un peuple libre - demandes approuvées par l’ensemble des représentants des tribus, des villages et des factions- le peuple touareg à été unilatéralement rattaché par la France « tels des objets, à un état malien auquel nous n’étions pas prêts à être rattachés  » dira Mossa Ag Attaher  leur porte parole.

De répressions en génocides dus à « l’appartenance ethnique et la couleur de la peau » poursuit Mossa, le peuple touareg n’a cessé de se rebeller. Il ne demandait jusqu’à ce jour que le respect de son ethnie, de son nomadisme, de sa culture. Le simple respect de parole et de pensée, dû à tout être humain

Comme le montrent ces documents de 1992 le problème n’est pas nouveau, et l’occident ne pouvait ignorer les faits. Mais il est plus confortable de fermer les yeux, et d’organiser par « solidarité » de somptueux et exotiques  rallyes à travers les pistes du Sahara !

En juin 2012, profitant  du désordre politique régnant au Mali l’Azawad est déclaré république autonome par les troupes du  MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad).

« Nous prenons l’engagement de la légitimité, de la liberté, de la laïcité et de la démocratie » Mossa Ag Attaher porte-parole du MNLA

Très rapidement hélas l’esprit républicain laïc et tolérant du MNLA est déjoué par  une faction (Ansar Edine) islamisée et soutenue par des puissances extérieures en accord avec l’application à tous de la charia à l’opposé de l’esprit laïc du MNLA.

La société touarègue est matrilinéaire. Ses femmes sont libres et profondément respectées. Dès le 7 juin elles sont attaquées et battues par les islamistes, comportement inconnu des touaregs. Les femmes manifestent et Nina leur courageuse représentante écrit le 13 juillet 2012 une « lettre au monde libre » qui nous donne bien des leçons de courage et de laïcité.

Aujourd’hui, les islamistes occupent les villes de Kidal et Gao. Les monuments inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO ont été irrémédiablement détruits au nom de l’unicité d’Allah.

La population est terrorisée, humiliée, soumise à l’implacable loi de la charia. L’aide humanitaire arrive pourtant de pays frères.

A Kidal cette aide est remise en mains propres au MUJAO (Mouvement Unitaire pour le Djihad en Afrique de l’Ouest). Autrement dit, les islamistes tuent, terrorisent, mais peuvent seuls donner à manger à une population privée de tout, coupée des siens et affamée.

On voudrait imposer le pouvoir de la charia que l’on ne ferait pas autrement. Il est temps de se poser des questions.

Que font les forces internationales pour ce qui est de la liberté d’aider les civils à survivre, loin de tout endoctrinement forcé. Assourdissant est le silence de l’humanitaire international si bruyant et prompt à prendre la mer pour d’autres cieux.

Sans doute préfèrent-ils les romantiques voyages en mer plutôt qu’à dos de chameau.

La « Charia-pour-tous » les a devancés, et nous découvre l’horreur absolue : un jeune couple vivant dans la brousse, parents de deux enfants dont un bébé de 6 mois vient d’être mis à mort par lapidation en public.

Outre l’horreur de ces faits  moyenâgeux, deux jeunes orphelins sont abandonnés dans la brousse. La population a refusé de jeter des pierres et nombre d’assistants se sont trouvés mal. Mais qu’importe ! Dieu est sauf.

« Le MNLA dénonce avec force cet acte ignoble, indigne de nos valeurs civilisationnelles. Le MNLA fera tout pour chasser ces monstres sortis de nulle part, encore moins de la société azawadienne »

Messieurs les humanitaires donneurs d’ordres et de leçons : A vos micros, à vos journaux, à vos révoltes ! Il a fallu attendre un article d’un journal américain pour, du bout des lèvres vous entendre annoncer la nouvelle en France.

Où sont les cris d’horreur, les hurlements à la mort pour des faits habituellement moindres. Le Touareg, l’homme bleu des récits de l’Atlantide de notre adolescence ne fait plus rêver quand il rencontre l’islamisme.

Un peuple millénaire pacifiste et accueillant meurt sous nos yeux indifférents ! Sa culture son âme et désormais sa chair. Que chacun d’entre nous accorde une pensée, une seule pour l’Azawad libre et laïc.

Aujourd’hui, l’Occident fait silence et nous rappelle le constat du pasteur antinazi Niemöller lors d’une autre époque sans cœur :
« Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. »
Puissions-nous éviter ce drame à nos frères humains, nos frères touaregs.

Josiane Sberro

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Mali complice des terroristes...


Chassez le naturel, il revient au galop !




Le MNLA était informé des implications directes de plusieurs acteurs étrangers et nationaux aux côtés des terroristes dans l’attaque de Gao, véritable tentative de le décapiter.


Aujourd’hui, c’est le Premier Ministre malien, en personne, qui vient d’en donner les preuves le 28 juillet 2012 sur les antennes de la télévision nationale.


En somme, le Gouvernement malien, aujourd’hui, comme hier sous Amadou Toumani Touré (A.T.T.), continue de pactiser avec le Diable et Satan, perpétuant une dangereuse politique pour la Sous - Région et le Monde.


Nous rappelons que le Gouvernement du Mali avait permis à AQMI de se sanctuariser dans l’Azawad depuis plus de 10 ans, et parrainé les trafiquants de drogue qui se sont mués récemment en mouvement (MUJAO).


Tous ces groupes terroristes et mafieux ont prospéré dans l’Azawad, avec les complicités du Gouvernement du Mali, qui recevait en toute quiétude jusqu'à Koulouba, les retombées de tous ces trafics criminels.


Il faut s’interroger aujourd’hui sur la véritable nature du pouvoir politique au Mali, puisque le Premier Ministre vient d’apporter la preuve éclatante, des liens et de l’instrumentalisation des groupes terroristes dans l’Azawad, conformément à la triste tradition inaugurée par monsieur A.T.T. durant ses deux mandats.


Il faut être aveugle, ou sans scrupules, pour ne pas faire la différence entre les groupes terroristes et le MNLA, mouvement populaire et démocratique, revendiquant les droits du peuple de l’Azawad.


Le MNLA pouvait rentrer à Bamako et donner l’occasion aux citoyens maliens, très nombreux laissés pour compte, de procéder à de véritables représailles sur la classe politique responsable de ses misères durant ces 20 dernières années.


Pour éviter de signer l’acte de décès du Mali, nous nous sommes arrêtés aux limites de l’Azawad .


Nous nous sommes empêchés d’occuper les centres des villes libérées pour éviter tout incident avec la population que nous savions fortement manipulées par les autorités maliennes.


Dans le respect des libertés individuelles et collectives, nous permis la libre expression de chaque citoyen et tout média national ou international sans aucune censure. Les journalistes étaient plus libres à Gao qu'à Bamako.


Le gouvernement du Mali instigateur, partage et cautionne avec les terroristes la responsabilité de toutes les exactions commises dans l’Azawad.


Depuis que nous ne sommes plus présents, dans certaines villes de l’Azawad, le monde entier est témoin de ce qui s’y passe.


Aujourd’hui nous pouvons affirmer que le Gouvernement du Mali et certains de ses amis sont dans la même logique de maintien et d’instrumentalisation des groupes terroristes au service de leurs politiques.


C’est pourquoi, contre toute nature, aucune voix ne se lève à Bamako, pour s’inquiéter de la présence d’AQMI, dans les régions de Kayes, Koulikoro et Mopti, que ces terroristes sont entrain de transformer en zones de repli.


Voilà pourquoi aussi, le Gouvernement du Mali multiplie ses concertations avec les groupes terroristes pour les amener à la table de négociations, quand bien même, ils n’ont aucune qualité de belligérants.


En conséquence, le MNLA demande solennellement à la communauté Internationale de prendre acte des agissements du Gouvernement du Mali et de ces amis, par rapport à leurs manquements au devoir de lutte contre le terrorisme international et d’envisager des sanctions à leur encontre.


Le MNLA rappelle au monde entier, que, c’est faute de prise de sanctions, que le Mali et de certains pays du champ, continuent d’entretenir des rapports mafieux avec le terrorisme et la criminalité internationale, malgré ses nombreux appels.






Fait le 1er août 2012






Moussa Ag Assarid


Membre du Conseil Transitoire de l'Etat de l'Azawad (CTEA)


chargé de l'information et de la communication