vendredi 4 mai 2012

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Soyons tous Touaregs 
Source : TAMAZGHA 
Porte parole:Masin FERKAL 
Publié le 4/05/12 15:14 AZAWAD—



Depuis quelques mois, le centre de gravité du combat amazigh (berbère) se déplace vers le Sud : la bataille de Tripoli est à peine terminée qu'un nouvel engagement s'est amorcé du côté des Touaregs de Tombouctou, Gao et Kidal. La désinformation chronique des médias français à l'égard de l'Azawad (ex Mali du Nord) est telle que le rétablissement de l'authenticité du combat touareg s'avère pressant. Nous proposons d'apporter un éclairage sur l'environnement hostile, mais aussi sur les soutiens dont bénéficient les Touaregs. Par ailleurs, des rappels historiques sur l'engagement des Azawadiens avec des précisions sur leur lutte actuelle ainsi que sur leur projet de société sont indiqués. Contrairement aux affirmations distillées, le mouvement indépendantiste touareg n'a pas débuté le 17 janvier 2012 mais date en réalité depuis plus de cinquante ans ! Cette donnée permanente ne saurait être occultée par la conjoncture de l'événementiel actuel. Le 6 avril dernier, le {Mouvement National de Libération de l'Azawad} (MNLA) a proclamé l'indépendance de ce territoire aussi grand que la France, la Belgique, la Suisse et l'Autriche réunies. Un bref aperçu panoramique régional Unanime, l'ensemble de la communauté berbère apporte un vif soutien aux Touaregs de l'Azawad (territoire de la transhumance). Les moyens et les opportunités sont encore variés et non coordonnés, mais il y a incontestablement un fort sentiment d'adhésion. Au vu de l'éclatement de cette communauté-nation entre plusieurs pays de l'Afrique du Nord, les cheminements des uns et des autres ont été jusqu'ici circonscrits à l'échelle des frontières… Les passages entre l'Algérie et le Maroc sont par exemple interdits depuis des décennies. Il en est de même pour l'Azawad depuis son indépendance proclamée. S'il est vrai que les soutiens actifs des autres fragments berbères sont incontestables, leurs manifestions sont encore liées aux différentes situations internes. Citons deux exemples : la Kabylie et Tamazgha occidentale (Maroc). 

- La Kabylie : 
Elle est l'initiatrice de la massification de la revendication berbère. A tel point que la date du 20 avril 1980 (jour de la grande répression du mouvement, puis suivie de la révolte du peuple kabyle) est devenu un emblème pour toutes les composantes berbères. Et ce, au delà même des frontières. Ce jour symbolique de la renaissance est célébré au Maroc, en Libye, aux Canaries, etc. Idéologiquement, la Kabylie a inscrit ses revendications sur les luttes démocratiques et pacifiques appuyées jusqu'en 2001 par des démonstrations de masse (jusqu'à 2 millions de manifestants à Alger). L'autisme de l'Etat algérien, s'adossant sur sa capacité répressive et manipulatoire, a fini par user le mouvement kabyle qui s'entête, depuis une génération, dans la même stratégie : convaincre le pouvoir central. Inéluctablement, la crise morale et intellectuelle devait survenir un jour ou l'autre. Cette donnée explique en partie pourquoi la Kabylie a du mal à se réapproprier « l'Amour du Soi ». Voilà pourquoi, le soutien au MNLA n'est pas encore une cause centrale, même si la dernière marche du 20 avril de Tizi-Ouzou fut dédiée par le MAK aux Touaregs de l'Azawad. 

- Tamazgha occidentale :
 Initialement bâti en une sphère culturaliste et associative, le mouvement berbère marocain envahit de plus en plus le champ politique. Majoritaires dans ce pays, les Berbères semblent décidés à le devenir aussi sur le plan politique. Après le printemps dit « arabe » dont on sait ce qu'il en est advenu, les Amazighs du Maroc aspirent à un véritable printemps amazigh dont le socle sera la démocratie et la laïcité. Dans cet esprit, la grande manifestation du 20 avril dernier a rassemblé à Casablanca des gens venus de toutes les villes. Il fut affirmé un soutien sans ambigüités aux Touaregs de l'Azawad. C'est bien la première fois qu'un mouvement s'exprime aussi nettement sur une question externe d'importance. L'opposition frontale au Makhzen (qui, lui, rejette l'Etat Azawad) inaugure la solidité des forces identitaires et démocratiques qui se mettent en place au Maroc. 
Quels sont les enjeux supranationaux ? 
L'offensive récente du MNLA a non seulement mis en exergue la débandade des soldats maliens qui ne croyaient plus en la cause du pouvoir central, mais aussi l'inquiétude conjointe de la France et des Etats voisins. Au demeurant il est avéré que la reconnaissance internationale de nouveaux Etats est généralement lente. Il y a cependant des cas particuliers tels que le Kosovo, la Slovénie qui ont été immédiatement admis dans le concert des nations. Cette question serait sujette au bon vouloir et aux intérêts des « grands ». A titre d'exemple, la Chine ne fut reconnue par la France qu'en 1964 ! Risque t-il d'en être de même pour l'Azawad ? 
Pour la France, cela dépendra assurément plus des gains mercantiles que du niveau d'acceptation du changement géopolitique qui s'opère en Afrique du Nord. 
Pour l'Algérie, les raisons sont plutôt jacobines car un Etat touareg donnera une preuve manifeste aux Kabyles de la viabilité d'une indépendance berbère. Mal à l'aise, les dirigeants des pays voisins (sous influence ?) se limitent pour le moment au blâme diplomatique. Mais les désapprobations des chancelleries sont bousculées par les soutiens actifs -vus plus haut- auxquels on peut ajouter l'appui breton et surtout le franc engagement catalan. C'est ainsi que, suite au rassemblement de Barcelone, une lettre demandant la reconnaissance de l'Etat de l'Azawad a été remise au Président du Gouvernement Catalan. Voyons maintenant le pourquoi de la levée de boucliers à l'égard des Touaregs.
 D'abord il y a la réprobation officielle de la France. Deux raisons au moins expliquent sa position. La première est « politico-historique » : l'ancienne métropole a toujours gardé ses intérêts dans ce qui est appelé la Françafrique. Ses rentes sont en réalité celles de quelques entreprises prédatrices du CAC40. Aux « indépendances », les frontières de l'Afrique du Nord ont été tracées artificiellement avec une règle, une équerre et un compas. Sans boussole identitaire et au mépris total des autochtones millénaires. 
A titre de comparaison, une désinvolture similaire mine depuis 1948 les relations entre l'Inde et le Pakistan. Sur le même registre, il y a aussi le cas kurde. Tout comme les Kurdes, le peuple touareg est artificiellement partagé entre cinq Etats. La deuxième est directement liée aux découvertes des champs pétroliers de Taoudenni (750 km au nord de Tombouctou et assez proche de la frontière algérienne). Sur vingt-neuf champs repérés, quinze ont déjà été attribués à des sociétés australiennes et chinoises (Baraka Mali Venture et Sinopec notamment), et les blocs non encore négociés attisent les convoitises de la multinationale française (Total-Elf). L'intérêt suscité par les parcelles pétrolières et gazières est fort d'autant plus que d'autres découvertes sont à prévoir. 
Il y a ensuite la négation algérienne.
Le paradoxe de l'Algérie est qu'elle se veut puissance régionale tout en étant minée par des graves dissensions internes. En ce mois de mai elle doit renouveler son assemblée. Cette dernière, déjà préfabriquée par le régime n'aura aucune influence sur le cours des événements. D'ailleurs, il est attendu un boycott spectaculaire, notamment en Kabylie. Pour le pouvoir central d'Alger, l'Azawad est de facto un enjeu interne. L'indépendance du pays touareg, même situé en dehors de l'Algérie, constitue un précédent pouvant donner une nouvelle réalité aux Kabyles. N'étant pas en mesure de combattre frontalement le MNLA - et quand bien même le pourrait-elle, l'Algérie se mettrait en flagrant délit d'ingérence -, elle use de son DRS (département de renseignement et de sécurité), principale source du régime. Habitué aux coups tordus en interne, le DRS tente sa carte en se parachutant en Azawad. La mission risque d'être infructueuse car le MNLA est constitué de jeunes cadres déterminés et qui n'ont jamais eu de rapports avec Alger (contrairement à leurs ainés). Autre paradoxe : l'Algérie, s'appuyant sur la déclaration des droits des peuples à disposer d'eux-mêmes, soutient activement l'autodétermination des Sahraouis du Polisario, mais refuse celle des Touaregs de l'Azawad…
 Troisièmement, il y a la Cédéao (communauté économique de l'Afrique de l'Ouest) Très largement influencée par la France, cet hétéroclite agrégat économique de l'Afrique de l'Ouest s'est calqué sur l'Union Européenne. Assez rapidement, il s'est doté de moyens militaires pour la paix dans la région ( !). Par ailleurs, la Cédéao est représentée par Alassane Ouattara qui a pris le pouvoir avec l'aide de la France, suite à une rébellion dans le nord de la Côte d'Ivoire. Nous voyons que les rébellions arrangent parfois (…). Le territoire de l'Azawad n'est pas encore totalement stabilisé, mais aujourd'hui on ne peut nier qu'il n'y a plus de guerre en pays touareg. Alors pourquoi la CEDEAO s'engage-t-elle à rassembler 3 000 hommes ? Est-ce pour faire lâcher prise à la junte militaire qui a renversé le président du Mali ? Ou pour envahir l'Azawad ? 

Un demi-siècle de luttes Contrairement aux allégations entretenues par les médias, le réveil touareg ne s'est pas spontanément effectué le 17 janvier 2012. Un chiffre éloquent : depuis son indépendance, le Mali est passé de 7 à 14 millions d'habitants tandis que la population touarègue a stagné à 0,5 million. Pendant tout ce temps, une génération de Touaregs a été décimée. 

Dès 1958, à la veille de l'indépendance, les chefs des tribus ont adressé une lettre officielle au général De Gaulle dans laquelle ils affirmaient fermement leur refus d'être rattachés au Mali. La revendication d'un Etat saharien était donc déjà posée. Depuis l'indépendance du Mali (1960), des révoltes importantes se sont égrenées. 
La première eut lieu en 1963. Elle eut pour conséquence une terrible répression avec le massacre de tous les sympathisants autonomistes touaregs. Des exécutions publiques des militants furent organisées, et ce devant leurs enfants forcés à applaudir la mise à mort de leurs parents. La décennie 1973-1983, caractérisant une sécheresse accrue engendra un exode massif vers les pays voisins (Libye notamment). 
La deuxième rébellion eut lieu en 1991. Elle eut plus de résultats et fut couronnée par le pacte d'Alger (1993). Ces accords reconnaissaient une large autonomie à l'Azawad. Par ailleurs, le Mali s'est engagé à construire des routes entre les grandes villes du pays. Or aujourd'hui encore, la liaison entre ces villes (Tombouctou, Kidal, Gao) n'est qu'une vague piste non entretenue, et le premier aéroport est souvent à plus de deux jours de route. Le Mali s'est par ailleurs engagé à distribuer 5000 bourses annuelles aux étudiants touaregs. Ces accords, avec bien d'autres, ne furent jamais honorés. Devant ce constat, de jeunes touaregs repensent la stratégie en l'axant sur un mouvement politique et ouvert (2006). Il fut ainsi lancé le MNA (Mouvement National de l'Azawad). Ce mouvement tient son congrès en octobre 2010 à Tombouctou. La salle de réunion fut cernée par les troupes maliennes et les congressistes trouvés furent arrêtés. En 2011, l'approche politique s'est naturellement renforcée d'un bras armé. C'est dans ce contexte qu'est créé le MNLA.
 Pour résumer, le MNLA est une organisation politico-militaire moderne constituée de jeunes diplômés. Les protagonistes voisins (Algérie,…) n'ont aucune prise sur ses éléments car ils n'ont pas de passé encombrant. Ce mouvement prône la démocratie et la laïcité pour les Azawdiens. C'est une première en Afrique du Nord ! Voila sans doute pourquoi il gène. Sur le plan militaire, le MNLA s'est déployé tout autour de l'Azawad et contrôle en pratique tout le pays, même si la communication (française notamment) vise à le ternir en l'accusant d'accointance avec son piètre concurrent salafiste (Ançar Dine). Le MNLA dispose de plus de 3 000 hommes. Voulant éviter de nouvelles destructions, il cherche à extraire les intégristes par des moyens autres que la violence. Ainsi donc, sur le terrain, ce sont les autochtones qui mettent en avant les droits de l'Homme. Et de la Femme bien entendu ! Mais ne dit-on pas que chez les Touaregs, ce sont les hommes qui sont voilés et non les femmes ? 
Gérard LAMARI ■ Tamazgha, Organisation internationale qui œuvre pour la défense des droits des Imazighen (Berbères). Voir le site Réagir : [Écrire à l'auteur] [Signaler un abus] Partager : Share Partager
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03.05.2012

Mali - Union Européenne : Le MNLA active ses relais à l'Europarlement

Carte Mali.jpg
Entre les eurodéputés favorables à la cause touareg et les partisans d'une intervention militaire, la situation chaotique du Nord-Mali suscite de vifs débats au sein de l'Union européenne.
Le 20 avril, une résolution approuvée par les députés européens (475 voix pour, 40 contre et 30 abstentions) a salué les initiatives de la CEDEAO, tout en approuvant un soutien militaire aux autorités maliennes pour sécuriser les zones non occupées par des groupes armés, contrairement à la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, qui opte pour un soutien en vue de restaurer l’intégrité territoriale totale du pays. Plusieurs eurodéputés emmenés parFrançois Alfonsi réprouvent cette dernière solution, préférant négocier avec les groupes présents dans le Nord. Membre duPartitu di a Nazione Corsa (PNC, allié aux Verts) et principal avocat de la cause touareg, Alfonsi dit craindre qu'une solution militaire ne jette les Touareg dans les bras des groupes terroristes d'obédience salafiste. L’eurodéputé français entend plaider la cause touareg devant le Parlement en invitant, le 22 mai à Strasbourg, une délégation de haut niveau du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

Une autre formation alliée au PNC, la puissante Nieuwe-Vlaamse Alliantie (N-VA), premier parti belge dirigé par Bart De Wever, doit recevoir des représentants du même mouvement, le 9 mai, au Parlement flamand à Bruxelles. En Europe, le MNLA bénéficie déjà du soutien des Verts et de 35 partis autonomistes, voire indépendantistes, dont certains comme Esquerra Republicana de Catalunya, le Scottish National Party ouPlaid Cymru (Pays-de-Galles) comptent des députés à Strasbourg.

par la lettre du continent N° 634 03/05/2012

Droit de réponse du MNLA à l'article de Humans Rights Watch

Droit de réponse à l’article intitulé: « Mali: War Crimes by Northem Rebels. Armed Groups Commit, Use Child. De Corinne Dufka (Senior Africa researcher) de Humans Rights Wach du 30 Avril 2012 », par le Mouvement National de Libération de l’Azawad-MNLA.
Il faut être sous-informé sinon partisan pour rédiger et publier un document aussi important, par son contenu et la portée de ses informations, à partir des données non vérifiés. Un travail, qui en principe, doit être élaboré avec toute la méthodologie requise afin de respecter le principe de la neutralité et de l’objectivité scientifique.
Le Mouvement National de Libération de l’Azawad-MNLA, après avoir lu le contenu dudit document qui traite de la question des droits de l’homme sur le territoire de l’Azawad, se dit consterné et ne peux croire que HRW une organisation aussi reconnue mondialement ai pu se faire manipuler par des tierces personnes de la sorte et surpris par la dangerosité des accusations qu’il qualifie de «sans fondement» surtout provenant de Human Right Wach, dont les populations de l’Azawad attendent Justice et réparation concernant les violations de Droits Humains dont-elles sont victimes dépuis plus de 50 ans. Et déplore le non-respect de la déontologie de « l’auteur-chercheur » qui s’est limité à Bamako alors que son terrain de référence est l’Azawad.
Dans ce document le MNLA prend acte de ces accusations et constate être confondu à des groupes armés ayant existé sous la tutelle du Mali, dont il ne partage ni les objectifs ni les méthodes d’action. A cet effet le MNLA exige qu’on le distingue de ces groupes avec lesquels il a pris ses distances.
Néanmoins, il s’engage dans un premier temps à mener sa propre enquête par rapport à ses accusations. Et dans un deuxième temps fournir un document détaillé sur les violations des Droits de l’Hommes dont sont victimes les populations de l’Azawad au cours de ces derrières semaines et sera transmis à toutes les organisations de défense de Droits de l’Homme qu’il invite à venir, si elles le souhaitent, observer et témoigner en toute neutralité.
Le Mouvement tient à rappeler qu’il est soucieux de la sacralité des vies humaines ainsi que leurs droits fondamentaux et adhère pleinement en conséquence aux différents traités relatifs à la protection des Droits de l’Homme plus spécifiquement sur le territoire de l’Azawad.
Nous invitons les donateurs et la direction de HRW à regarder de près la déontologie de son personnel en mission et les encourageons à faire toute la lumière sur tout acte supposé ou avéré de violation des droits humains aussi bien au Mali que dans l'Azawad afin de garantir le principe d'égalité dans le traitement.

Gao le 02 Mai 2012
Chargé des Droits Humains
Moussa AG ACHARATOUMANE

jeudi 3 mai 2012


To   Secretary of State for Foreign Affairs of the America

I was a bit surprised by the latest press releases issued by the State Department stating "We do not recognize the statement by the National Movement for the Liberation of the Azawad (MNLA) announcing independence as valid, and we reiterate our support for the territorial integrity of Mali." As an American who is proud of the American Revolution, I would like to ask you what makes the people of Azawad different from us?

The majority Berber Tuareg who inhabit the unforgiving land of Azawad is just a small portion if the larger Tuareg or more properly called Tamasheq people who inhabited the central Sahara region for thousands of years. The Tamasheq themselves are part and parcel of the Amazigh people who are the indigenous people of North Africa (extending from the Siwa Oasis in Egypt to the Canary Islands in Atlantic and from the Niger River to the Mediterranean) until various invaders and colonialism have scattered them into the harshest corners of this great land. The integrity of Mali rests on borders drawn by the French for its own interests splitting the Tamasheq people among at least five countries: Algeria, Mali, Niger, Libya, Burkina Faso. They suffered a great deal at the hands of the French and their territory has been carved and fed to puppet governments that continue to serve those same colonial masters.

The people of Azawad, much like the people of Air in Niger have fought against the policies of the states that colonialism imposed on them. The newly created states have marginalized these populations, exploited their land and treated the local people with contempt, racism and murder. To many people in Azawad the Malian army is an army of occupation for the simple reason that it is the only thing that they see from the Malian government.

The Tamasheq have been forced into a bad marriage by the French to a spouse (Mali) that has done nothing but exploit their land and murder them. I am sure you know of all their rebellions and the many times they pleaded for justice and respect (1963, 1976, 1990, 2006, 2010).

Madam Secretary, the Tamasheq are pleading for divorce. Divorce from discrimination, occupation, and murder. Don’t the Tamasheq deserve their own tea party? They want to be free. What is so bad about freedom Madam Secretary? It wasn’t bad for Kosovo, the Sudan or the USA. Let us support the freedom of Azawad. Peace will be back to the area when these people are left in peace. I am also sure that our government is well aware of how Al-Qaida operates in the Sahel region. Experts who are familiar with the Tamasheq people know quite well that Al-Qaida and Tamasheq don’t mix. Al-Qaida was brought in this area by those who are using it for their own political and economical gains. If and when the Azawad gains its freedom, Al-Qaida in the Azawad will be a thing of the past.

Madam Secretary, I urge you to hold a neutral position and support the inalienable right of the people of Azawad. Please send a strong signal to both parties to stop fighting and discuss their new relationship, one that is built on mutual respect and collaboration as separate entities because marriage has not worked. I am convinced that the US can work with the Tamasheq and whatever interests the US has in the region can be safe as long as the US holds a fair position in this conflict.

Respectfully

Boutali Tchiwerin
Accueil du site > Actualité > La Une > L’Azawad, bête noire de Traoré
Entretien imaginaire d’Insi
lundi 30 avril 2012
par Masin
Insi s’est rendu dimanche 15 avril, à Bamako, où il a rencontré le président intérimaire Dioncounda Traoré qui a juré de réhabiliter l’autorité de l’Etat dans le nord du Mali, l’actuelle République d’Azawad. Traoré, content d’être président, ne sait plus où donner de la tête. Il l’a reçu dans sa tenue de nouveau marié, car le dimanche à Bamako c’est le jour du mariage. Voilà ce qu’il a confié à notre ami Insi.

Insi : Bonjour, l’intérimaire.

Traoré : Enchanté Lintérimaire ! Moi, c’est Traoré.

Insi : Alors t’es le président spécial Touaregs ?

Traoré : Non, président des Bombaras contre les islamistes du nord du pays.

Insi : Tu parles d’Azawad ?

Traoré : Non, Juppé m’a conseillé de dire le nord du Mali.

Insi : Qu’est-ce qu’il t’a conseillé de dire d’autre ?

Traoré : Que je ne dois jamais parler de ces hommes bleus...

Insi : Les Touaregs ?

Traoré : Juppé m’a conseillé de dire désormais que ce sont des islamistes sur-armés qui infestent le nord du Mali.

Insi : Quoi d’autre ?

Traoré : Ne parler que d’Aqmi.

Insi : Pas du MNLA ?

Traoré : Non, il dit qu’il faut que j’abolisse ce nom de mon langage.

Insi : Est-ce vrai que tu feras une guerre totale aux Touaregs de l’Azawad ?

Traoré : Si. Mais je dois dire à l’opinion internationale que je ferai la guerre aux islamistes sur-armés qui infestent le nord du Mali. C’est ce que m’a conseillé Juppé.

Insi : Et Boutef, qu’est-ce qu’il t’a conseillé ?

Traoré : Lui, il m’a conseillé de prendre dans mon équipe Ahmed Ouyehya, Said Saidi et Aït Ahmed. Il m’a dit qu’il vont tout de suite réhabiliter la paix dans la wilaya du nord du Mali.

Insi : Comment ?

Traoré : Boutef m’a dit que ces trois personnages savent semer la zizanie dans les rangs des Berbères. Il a dit que ces trois personnages sont plus efficaces que toutes les armées du monde.

Insi : Alors, vas-tu les prendre ?

Traoré : Je les ai appelés, mais ils demandent beaucoup d’argent.

Insi : Tu crois vraiment à cette solution ?

Traoré : Boutef m’a dit que ces trois personnages sont très efficaces dans la lutte contre les Berbères. Tiens... la preuve, à la proclamation de.... (Il hésite)

Insi : De l’ Indépendance de l’Azawad par le MNLA ?

Traoré : : Oui, c’est cela. Boutef ne voulait pas dire lui-même qu’il ne les reconnait pas. Il a peur qu’on l’accuse de racisme anti-berbère. Il m’a dit qu’il a préféré laisser cette tâche à Ouyehya, Berbère lui-même, pour le dire. C’est du grand art politique.

Insi : Es-tu sûr de pouvoir assumer une guerre contre les Touaregs ?

Traoré : Non, contre les islamistes du Nord. Il faut présenter la chose comme une affaire interne ; c’est ce que m’a conseillé monsieur mon ami Alain.

Insi : As-tu de l’argent pour faire la guerre ?

Traoré : Non. Mais l’Algérie m’a promis de me la financer.

Insi : Et tu fais confiance aux Algériens ?

Traoré : Je connais Boutef et sa bande, ils sont des gens honnêtes.

Insi : Quoi ?

Traoré : Oui, d’honnêtes voleurs, d’honnêtes menteurs, d’honnêtes escrocs, d’honnêtes proxénètes, d’honnêtes tout ce que tu veux...

Insi : Ne te fatigue pas, ils sont fiers d’être tout cela à la fois.

Traoré : Tu vois, je n’ai pas le choix. Ils m’obligent à faire la guerre.

Insi : Pourquoi ?

Traoré : Ils menacent d’introduire Aqmi dans le Sud, jusque dans les rues de Bamako, jusqu’à même dans mes appartements.

Insi : Es-tu d’accord d’aller tuer des Africains comme toi ?

Traoré : Tu sais, quand j’entends les Berbères dire que le Mali est un pays colonisateur, cela me fait bondir de plaisir.

Insi : Pourquoi ?

Traoré : Pour une fois on parle de l’africain comme colonisateur. Je me vois un peu comme le président d’un grand pays européen comme la France ou l’Angleterre.

Insi : C’est dingue !

Traoré : Je me vois même transformé en homme blanc, je m’imagine comme De Gaule ou Churchill.

Insi : T’es complètement fou.

Traoré : Le fait de jouer le colonisateur., ça m’excite. Pour une fois qu’on m’attribue le beau rôle...

Insi : Tout compte fait, ton rêve c’est de dominer...

Traoré : Oui. Je rêve de dominer, à mon tour, comme l’ont fait les grands hommes de ce monde. Mais aussi, je voudrais me venger des Touaregs qui, autrefois, ont fait de nous des esclaves.

Insi : C’est donc la vengeance qui t’anime ...

Traoré : N’est-ce pas une chance que de dominer le peuple de...

Insi : ...de l’Azawad ?

Traoré : Alain m’a dit qu’il ne faut jamais prononcer, même en privé, le mot "Azawad"... (Il pose sa main sur sa bouche)

Insi : Tu l’as dit...

Traoré : Merde, il va encore me punir.

Insi : Qui ?

Traoré : Alain.

Insi : Encore ? Il t’a déjà puni ?

Traoré : Oui, il y a de cela une semaine. Dès ma nomination, je l’ai rencontré, en compagnie Boutef.

Insi : Où ?

Traoré : Dans un hôtel. On a dîné ensemble en essayant de trouver une solution au problème du nord du Mali.

Insi : Alors ?

Traoré : Boutef et moi avons dit des bêtises. Il nous a d’abord donné la fessée, puis il nous a privé de dessert, de nos jouets et de télé pendant toute la soirée.

Insi : Vous avez pleuré...

Traoré : Beaucoup. Il a même menacé de débrancher Boutef s’il continue de pleurer.

Insi : Le débrancher ?

Traoré : Oui, tu sais, Boutef marche avec une pile française. C’est la France qui le maintient en vie. Le jour il fonctionne, le soir on la recharge.

Insi : Avec un chargeur ?

Traoré : Oui, comme un téléphone portable.

Insi : Et toi ?

Traoré : A moi, il a refusé qu’on me change mes couches. J’ai passé toute la nuit dans ma merde brune.

Insi : Ça sentait fort ?

Traoré : Insupportable. Tous les touristes de l’hôtel se sont sauvés. Ils ont appelé leurs ambassades qui les ont immédiatement évacués.

Insi : Et Alain ?

Traoré : Alain, pour résister, il était obligé de s’asperger le corps de gaz d’Algérie.

Insi : Pauvre Afrique !

Traoré : Attends, ce n’est pas tout.

Insi : Quoi encore ?

Traoré : Le lendemain matin, au petit déjeuner, il nous a fait avaler une couleuvre du Sahara. Très longue et pleine d’écailles.

Insi : Et vous l’avez mangée ?

Traoré : Elle est passée avec un peu de champagne.

Insi : Elle était bonne ?

Traoré : Je ne sais pas. Alain a dit qu’elle a le goût du coq.

Insi : Peut-être.

Traoré : Alain a dit que ça rend sportif.

Insi : Bonsoir, monsieur Traoré.

Traoré : Ne veux-tu pas rester dîner avec nous ?

Insi : Je n’aime pas les reptiles, encore moins leur cervelle.

Sur ce, Insi quitte Bamako et s’en va à Alger, pour assister à l’enterrement de Ben Bella

mardi 1 mai 2012

Sahel: L'Algérie déploie son Aviation!

L'Armée de l'Air Algérienne a répondu d'une manière spectaculaire aux différentes menaces au Sahel et semble vouloir donner une autre dimension à son engagement dans la région. 
En effet, depuis le début des troubles au mali l'AAF a constituée une Task Force non négligeable qu'elle a basée dans la base flambant neuve de Tamanrasset. 
Beech 1900, Mi171Sh, Mi24MkIII, Su30 MKR, Su30 MKA
Quelques photos prises récemment montrent le déploiement d'une force aérienne à faire pâlir la plupart des pays voisins. Au moins deux chasseurs multirôles lourds Su30 MKA, au moins un chasseur multirôle lourd Su30 MKR dédié à la reconnaissance électronique et visuelle, un minimum de quatre bombardiers tactiques Su24MK2, des avions ravitailleurs, des hélicoptères d'attaques lourds et ultra perfectionnés Mi24 MkIII, un certain nombre d'hélicoptères de transport et d'appuie Mi171Sh, des avions cargos et de liaison de différentes capacités (C130, Il76, Beech 1900) et surtout le nec plus ultra, trois Beech 1900 MMS, soit la moitié de la flotte d'avions américains de détection électronique et d'imagerie de l'AAF. Il est tout à fait plausible de penser que ce déploiement a été accompagné par celui de Drones Seeker II de l'AAF et de commandos au sol.

Cette task force, bien que réduite en nombre, représente le plus puissant déploiement aérien jamais observé dans cette région d'Afrique et vient de rééquilibrer de manière spectaculaire les forces en présence, la France et les Etats Unis en particulier.
Alignement de Su24 MK2
Une observation conforte cette idée,  la présence en bout d'ailes de missiles air air à courte et à moyenne portée sur les Su30, prouve bien que les Forces Aériennes Algériennes prennent très au sérieux et interdisent les incursions de drones et d'appareils Occidentaux dans la région du Sahel. C'est même la première fois que ces chasseurs apparaissent armés en missiles air-air depuis leur acquisition. Petite explication, les missiles à tête chercheuses (radar ou infrarouge) ont une durée de vie d'une petite centaine d'heures (selon les modèles) en vol, à cause des vibrations, après ce temps de vol, les missiles doivent passer au banc de calibration. Afin de préserver leur durée de vie, les armées de l'air n'installent ces missiles qu'en cas de nécessité (patrouilles armées, combat ou exercices à munition réelle).
Su30 MKA armé de R27 et R73
Les résultats de ce déploiement ne se sont pas fait attendre, les convois d'approvisionnement et les colonnes en déplacements des éléments d'Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) et du Mouvement pour l'Unicité du Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), sont systématiquement traqués ou détruits au Nord Mali et dans la zone frontalière commune à l'Algérie, au Mali, au Niger et à la Mauritanie. Cette situation a poussée les terroristes islamistes aux abois à lancer un appel aux dons dans un communiqué diffusé hier ou à entreprendre des actions risquées pour récupérer du carburant, comme celle qui a été déjouée hier et qui s'est soldée par la destruction d'une colonne de terroristes qui convoitaient des camions citernes de Naftal au Sud de Tinzaouatine. 
Cette opération s'est soldée par l'élimination du groupe entier composé de 20 terroristes, dont le commandant opérationnel de la région de Tessalit en Azawad. 
Su30MKR et 2 Su30MKA

Mi171Sh

Mi24MKIII



La Cellule Mauritanie de la C.A.T soutien le MNLA, seul représentant de la R.L.D. de l'Azawad

Toumast Presse

coordination-associations-touaregNotre rédaction vient de recevoir un communiqué de soutien de la part de la Cellule Mauritanienne de la Coordination des Associations Touareg. Ce communiqué, signé par des personnalités de premiers rangs représentant l'ensemble des communautés Touareg de l'Ouest de l'Azawad, précise que seul le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad est le représentant légitime de la République Laïque et Démocratique de l'Azawad.

La Cellule Mauritanie, de la Coordination de l'exécutif des Associations Touaregs en action depuis le début des combats félicite l'ensemble du peuple de l'Azawad dans ses différentes couches et ethnies pour la libération totale du territoire national de l'Azawad
Tout en appréciant le respect des droits l'homme, une priorité du MNLA, dans son combat, nous déclarons notre soutien indéfectible et sans condition aux fidèles loyalistes combattants du (MNLA).
Nous considérons MNLA comme le seul et unique représentant légitime du peuple de la République Laïque et Démocratique de l'Azawad. RLDA
Nous prions pour l'unité du peuple de la Azawad sans distinction de race et de religion, et demandons à tous les Azawadiens de se sentir concernés jusque à la fin de cette noble mission.

Les signataires
  • Attaher Ag Illi
  • Cheikh Ag Mohamed Elmaouloud
  • Said Ag Mohamed Ahmedou
  • Attaher Ag Mohamed
  • Oyé Ag Ahmedou
  • Mohamed Elhady Ag El Mehdi
  • Oumar Ag Intiwilou
  • Abouya Ag Mohamed Elmehdi
  • Hammalou Ag Mohamed Ali

Samedi, le 21 Avril 2O12

Débats

Les régions de l’Azawad préparent l’avenir

Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA)
15:31 03/05/2012
Par Arnaud Kalika, de l’université Paris II, pour RIA Novosti
Malgré le lobbying appuyé de Bamako contre l’émergence d’une reconnaissance de la question identitaire touarègue, la situation sur le terrain pourrait finir par infléchir le cours de l’histoire en faveur de la rébellion. C’est à Gao que les notables (chefs des tribus) et religieux connus de la région ont entamé, le 25 avril, une longue assemblée de débats qui s’est achevée au début de la soirée du 26 avril sur l’initiative du MNLA, Mouvement national pour la libération de l’Azawad.
Selon les représentants du mouvement, cette rencontre revêt une importance particulière car elle a permis pour la première fois depuis le début de l’insurrection en janvier 2012, aux chefs des tribus et religieux de se retrouver, et d’échanger en toute franchise sur la crise et ses évolutions possibles. La rencontre a eu lieu au moment où les groupes terroristes islamistes essaiment aux frontières de l’Algérie, de la Libye et de la Mauritanie en faisant montre d’une réelle capacité de renverser le rapport de force en leur faveur contre les mouvements de la rébellion traditionnelle. Les islamistes tentent de trouver des passerelles dans ces régions et d’embrigader les plus jeunes, ceux qui sont étrillés par le chômage.
Dans ce contexte, il devenait donc urgent pour les notables et religieux de penser l’avenir et de réfléchir à un moyen de chasser les radicaux. Après quelques hésitations, ils ont finalement décidé de rallier le MNLA sans condition, en apportant leur soutien à la lutte dans le but d’annihiler les poches islamistes naissantes.
Dans un message diffusé sur l’Internet (Alkhabar Info) à la veille de la rencontre, Hamada Ould Khaïrou, dirigeant du mouvement MUJAO et salafiste mauritanien rappelle que son but est bien d’enrôler le maximum de jeunes de toutes origines dans son mouvement pour former une garde islamique, assécher les mouvements traditionnels et favoriser la création d’un Etat islamique sahélien. Gao et Tombouctou constituent des cibles pour le recrutement. Les chefs de tribus comme les combattants touarègues traditionnels souhaitent sarcler les ambitions du MUJAO. Et depuis cette rencontre et cet accord avec le MNLA, le MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest) est dans l’œil du cyclone. L’objectif du MNLA est de saper leur base populaire en gagnant la « bataille des cœurs ». Un bon nombre de jeune auraient déjà quitté ce groupe pour rejoindre leurs familles à Gao depuis la publicité de l’accord entre les chefs de tribus et le MNLA. Pour aller plus loin dans la lutte, le MNLA a cependant besoin de trouver des ressorts et des appuis à l’international. Face à l’atonie de l’Algérie empêtrée dans ses turpides intérieures, les Touarègues espèrent une action de la France, voire de la Russie. 
Pour le MNLA, cette rencontre est assurément une réussite. Les officiers militaires ont engagé des échanges en interne pour mieux s’organiser sur le terrain. Une commission est aujourd’hui mise en place parmi les sages pour approcher M. Yad Ag Aghali à Kidal et ses proches afin d’évoquer avec ces derniers la réunification de tous les combattants de l’Azawad et d’en finir avec la confusion dans la Région. Il s’agit de ne pas confondre les autonomistes avec les islamistes.
Par ailleurs, cette rencontre a donné l’opportunité aux femmes Touarègues pour faire passer leur message très anti islamiste. Ce message a été lu en présence des religieux et des notables présents dans l’après midi du 26 avril 2012 à Gao. Le message indique : « nous attirons l’attention du MNLA sur le rôle combien important que les Femmes Touareg ont apporté au soutien dans les différents combats menés pour la libération de l’Azawad et attendons être impliquées dans tous les processus de libération, d’organisation et du développement du territoire de l’Azawad. Nous, femmes touarègues, appelons à sauvegarder les droits des femmes qui ont mené le combat à leur façon aux côtés des combattants. Et nous condamnons tous les groupes terroristes et demandons qu’ils quittent le territoire de l’Azawad et nous demandons aux autres groupes qui n’ont pas les mêmes objectifs que le MNLA de quitter également le territoire… ».
 Une autre commission du MNLA mène actuellement discrètement une réflexion et une consultation sur la mise en place d’un organe transitoire dans les prochaines semaines qui pourrait prendre en compte certaines réalités sur le terrain et de l’environnement international. D’importantes responsabilités attendent les responsables politiques et militaires de l'Azawad pour donner plus de lisibilité à la Communauté internationale et surtout aux pays frontaliers…