jeudi 22 mars 2012


MALI - 
Article publié le : jeudi 22 mars 2012 - Dernière modification le : jeudi 22 mars 2012

Coup d'Etat au Mali: l'évolution de la situation en temps réel

Les mutins, regroupés au sein d'un Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDR), présidé par le capitaine Amadou Sanogo, ont pris la parole ce jeudi 22 mars au matin.
Les mutins, regroupés au sein d'un Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDR), présidé par le capitaine Amadou Sanogo, ont pris la parole ce jeudi 22 mars au matin.
Images de la télévision malienne.

Par RFI
Un couvre-feu a été décrété mais la situation reste tendue dans la capitale Bamako où des tirs continuent d'être échangés. Il était presque cinq heures du matin ce jeudi 22 mars à Bamako quand les soldats insurgés ont prononcé une courte allocution à la télévision nationale malienne. Leur porte-parole, le lieutenant Amadou Konaré, parlant au nom d'un Comité national pour le redressement de la démocratie, a déclaré que les institutions étaient suspendues. Le coup d'Etat aurait fait au moins un mort et environ 40 blessés, selon des sources concordantes.

Cet article est mis à jour en permanence. Pensez à rafraîchir votre écran.

André Bourgeot, spécialiste du Mali au CNRS
Je pense qu'effectivement il y a eu un certain laxisme qui ouvrait la porte à tous les abus. Mais aussi à toutes les trahisons.C'est peut-être un trait de son caractère (NDLR : d'Amadou Toumani Touré) que d'être à la fois ouvert, à la fois tolérant, laxiste, pensant bien faire, peut-être animé par une dimension humaniste et en même temps des discours de fermeté pas assortis de pratique.
 
22/03/2012 par Nicolas Champeaux

14h29 T.U : Washington condamne le coup d'Etat militaire au Mali et exige le « retour immédiat de l'ordre constitutionnel » dans le pays. « Les Etats-Unis sont solidaires des Maliens et du gouvernement légitimement élu du président Amadou Toumani Touré », a précisé le porte-parole de la Maison Blanche.
14h08 T.U : Les rebelles touaregs du nord du Mali annoncent qu'ils vont exploiter la confusion née de la situation de coup d'Etat à Bamako pour enregistrer de nouveaux gains territoriaux. Moussa Ag Acharatoumane, porte-parole basé à Paris du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) explique qu'ils s'apprêtent à prendre de nouvelles villes du Nord malien.

Le ministre kenyan des Affaires étrangères, Moses Wetangula, bloqué à Bamako communique via sa page Facebook sur les évènements en cours dans la capitale malienne.
Photo prise ce matin, à l'aube devant l'Office de la radio-télévision malienne

Les militaires mutins investissent l'Office de la radio-télévision malienne à Bamako ce jeudi 22 mars.
Reuters/Malin Palm

Le point de notre correspondant à Bamako à 13h TU 
Le couvre-feu décrété par les mutins, n’est pas totalement respecté dans la capitale malienne. Mais en revanche, l’administration est restée fermée aujourd’hui. Il n’y a quasiment pas de banques ouvertes. On ne peut pas parler de retour total au calme à Bamako. On entend toujours même si c’est de manière sporadique, des coups de feu, et on assiste à des scènes de pillage. Nous avons vu, par exemple à l’est de Bamako, des hommes habillés en tenue militaire, vider systématiquement des boutiques de petits commerçants. Un peu plus au sud de la capitale, nous avons vu des militaires, cette fois-ci, prendre de force des véhicules appartenant à des civils. Et d’ailleurs la colère des populations monte un peu contre ces chefs militaires « braqueurs ».
Dernière nouvelle, le président de la République qu’on disait retranché dans une ambassade, est en fait dans un camp militaire, avec ses troupes fidèles.
Ce qui est frappant c’est que les militaires qu’on a vus à la télévision étaient en fait une vingtaine, voire une trentaine. Très, très peu étaient gradés. Parmi eux, il y avait seulement deux officiers. Tout les autres étaient des hommes du rang, des hommes du camp de Kati, d’où la mutinerie est partie hier, et parmi eux il y a donc trois officiers. Le capitaine qu’on a vu se présenter comme étant le président de la junte, est un professeur d’anglais au camp militaire de Kati. La plupart sont des hommes du rang, clairsemés d’officiers de l’armée malienne.


Romain Nadal, porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères
Le message que nous leurs adressons (NDLR : aux mutins), c'est le rétablissement de l'ordre constitutionnel, l'absence de violence, la libération de toutes les personnes détenues et le respect de l'intégrité physique de toutes ces personnes, en particulier celle du président Amadou Toumani Touré.
 
22/03/2012 par Cyril Bensimon

12h50 T.U:  
La colère n'a cessé d'enfler - récemment - au sein de l'armée contre le manque de moyens mis à sa disposition pour lutter contre les rebelles touaregs du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad). Le bureau politique du MNLA ne s'est pas encore positionné mais sur le terrain on se félicite du renversement d'Amadou Toumani Touré. « Ca nous enchante », dit cet officier du mouvement, dans le nord du Mali.


Un officier du MNLA, Mouvement national pour la libération de l'Azawad
Nous ne savons pas dans quelles dispositions ils (NDLR:les mutins) sont aujourd'hui. Nous, nous avons nos revendications. Nous sommes fermes là dessus...Mais quand même tout ce qui fait tomber le pouvoir d'ATT, ça nous enchante.
 
22/03/2012 par Marie-Pierre Olphand

12h45 T.U:
 « Nous n'acceptons plus les coups d'Etat »,  déclare sur RFI Jean Ping,président de la Commission de l'Union africaine. « La situation était déjà fort complexe et nous savons que la population, tout comme ces jeunes militaires, étaient frustrés par ce qui s'est passé et ce qui se passe dans le Nord. Maintenant, nous étions en train de chercher des solutions. Nous sommes prêts à entrer en contact avec eux, de manière à ramener le Mali dans l'ordre constitutionnel. Nous sommes prêts à nous y rendre. Mais il faut encore qu'on sache à qui on a affaire. Pour le moment, on ne sait pas. Ils ont annoncé qu'ils vont nous annoncer la composition de leur nouvelle autorité. Nous sommes en train de voir toutes ces questions-là. »
12h42 T.U : Incertitude sur le sort d'Amadou Toumani Touré (par la rédaction Afrique de RFI)
Ce que l'on sait, c'est que le président ATT n'est plus dans son palais de Koulouba. Il a été exfiltré dans la soirée, avant que le palais ne tombe aux mains des putschistes. Le palais était d'ailleurs en flammes hier soir. Ce jeudi matin, toutes les informations circulent quant au sort du président ATT. On a dit un moment qu'il avait été arrêté et était aux mains des putchistes. On a dit ensuite qu'il serait réfugié dans une ambassade étrangère. Alain Juppé, le chef de la diplomatie française, a précisé qu'il ne s'agit pas de l'ambassade de France, sans en dire davantage. Certaines sources évoquent l'ambassade des Etats-unis. Ce qui n'est pas confirmé. Selon d'autres informations, le président malien pourrait se trouver dans un bâtiment non loin de l'aéroport. On parle d'une caserne. il serait protégé par ses bérets rouges de la garde présidentielle. Cela pourrait expliquer qu'on entende encore des tirs à Bamako. Dans tous les cas, Paris vient d'appeler au respect de l'intégrité physique du chef de l'Etat. Ce qui peut laisser penser que l'incertitude demeure quant à la sécurité du président ATT.
12h02 T.U : Le président Touré se trouverait dans un camp militaire loyaliste à Bamako, selon son entourage.
11h59 T.U : La France appelle « au respect de l'intégrité physique » du président Touré.
11h50 T.U : La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, annonce son intention de suspendre « toutes ses coopérations régaliennes » avec le Mali.
11h10 T.U : « Nous annonçons la fermeture de toutes les frontières, terrestres et aériennes, avec les pays voisins », déclare le lieutenant Amadou Konaré, porte-parole du CNRDR (Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat) qui dit avoir pris le pouvoir.
10h39 T.U : L'aéroport de Bamako est fermé ce jeudi 22 mars et les vols sont annulés au départ et en direction de la capitale malienne. Des tirs continuent dans différents quartiers de la capitale. 
10h03 T.U : Le président malien Amadou Toumani Touré, irait bien et serait « en lieu sûr », selon un militaire loyaliste qui ne précise pas si le chef de l'Etat est toujours, ou non, dans la capitale.
09h40 T.U: Alger se dit préoccupé par la situation au Mali et condamne jeudi le
coup d'Etat militaire dans ce pays avec qui Alger coopère contre les violences au Sahel.
09h02 T.U : L'Union européenne, via un communiqué du porte-parole du chef de la diplomatie européenne, condamne le coup d'Etat militaire au Mali et réclame le retour « dès que possible » du pouvoir constitutionnel.

Le point de notre correspondant à 9h T.U:
Edition spéciale coup d'Etat au Mali
 
22/03/2012
 
 

Si au palais présidentiel situé au cœur de Bamako, la situation est calme, le président n’est plus au palais. En revanche dans la ville, on entend toujours des coups de feu sporadiques, mais de plus en plus réguliers.
Ce sont des coups de feu tirés en l’air, d’après les témoignages, mais c’est plutôt anormal quand on sait qu’un couvre-feu a été décrété par les nouvelles autorités maliennes.
Il y a eu, dans la nuit du mercredi à jeudi, quelques actes de vandalisme, par exemple au domicile de Soumaïla Cissé, un important homme politique malien. Il y a eu également des interpellations d’hommes politiques, de chefs d’institutions. Ils sont quasiment tous détenus aujourd’hui à Kati, à 15 kilomètres de Bamako, là où la mutinerie a commencé.
On ne sait pas où se trouve le chef de l'Etat. Dans l’entourage du président de la République, il se dit que Amadou Toumani Touré serait en lieu sûr, mais dans la capitale malienne.
Ce qui frappe, chez ces militaires, d’abord ce sont des hommes de rang. Dans la vingtaine, même trentaine de militaires qu’on a vus sur les images de l’écran de la télévision malienne, il y a un caporal, des sergents et à peine deux, trois officiers. Ce sont des hommes de rang. Et ce qui se dégage nettement, c’est que ce sont des hommes de rang qui sont dans le camp de Kati d’où la mutinerie est partie.
A leur tête, le capitaine Amadou Salobo, qui s’est présenté comme le président de l’organe créé. Le porte-parole, le lieutenant Konaré, a justifié à la télévision le coup d’Etat par « l’incapacité du régime du président Amadou Toumani Touré à gérer la crise au Nord », en référence à la rébellion touarègue et au groupes islamistes qui combattent l’armée malienne. Konaré a estimé que l’armée manquait de moyens adéquats pour défendre la patrie.
Ensuite, Amadou Salobo a repris la parole, pour annoncer un couvre-feu à compter de ce jeudi, sans préciser sa durée. Il a invité les militaires à ne pas perturber la quiétude des citoyens. Il faut dire que certains citoyens maliens sont actuellement très inquiets.
8h15 T.U : La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) condamne le coup d'Etat de militaires au Mali contre le régime du président Amadou Toumani Touré.

21 mars, 7h24 T.U : La France souhaite des élections « le plus vite possible au Mali », déclare le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. Ce dernier a précisé ignorer le sort du président Amadou Toumani Touré.

Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères
Nous demandons le rétablissement de l'ordre constitutionnel et des élections. Elles étaient programmées pour le mois d'avril. Il faut qu'elles aient lieu le plus vite possible.
 
22/03/2012 par Europe 1

05h21 T.U : Un couvre-feu est décrété par les mutins. La situation reste tendue dans la capitale Bamako où des tirs continuent d'être échangés.
04h43 T.U : Les militaires, auteurs du coup d’Etat prennent la parole à la télévision nationale. Ils annoncent la dissolution des institutions mais sans confiscation du pouvoir. Cette prise de pouvoir se justifie selon eux par l'incapacité du régime « à combattre le terrorisme dans le nord du Mali ».

Jeudi 22 mars 04h02 T.U : Les militaires mutins disent contrôler la présidence. Plusieurs personnalités du régime du président Amadou Toumani Touré ont été arrêtées, dont le ministre des Affaires étrangères, Soumeylou Boubèye Maïga.

Mercredi 21 mars 21h45 T.U : Les Etats-Unis pressent le Mali de mettre fin aux violences.
21h05 T.U : Des tirs continuent non loin du palais présidentiel.
15h55 T.U : Des militaires tirent des coups de feu à Bamako et investissent l'Office de la radio-télévision malienne (ORTM). Les mutins se plaignent de la gestion de la crise dans le nord du Mali, région en proie à une rébellion touarègue et aux activités de groupes islamistes radicaux.
Soldats maliens dans une rue de Bamako, le 21 mars 2012.
AFP PHOTO / HABIBOU KOUYATE

14h11 T.U : Des soldats maliens bouclent les abords du palais présidentiel malien à Bamako, alors que des coups de feu retentissent dans une caserne située à l'extérieur de la capitale.
13h30 T.U : Des militaires maliens en colère manifestent en tirant en l’air dans un camp militaire de Kati, près de Bamako. Ils réclament un armement adapté pour combattre les rebelles touaregs dans le nord du pays.
Mercredi 21 mars 12h30 T.U : La Cédéao, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, appelle les rebelles à déposer les armes et affirme soutenir les autorités de Bamako.
TAGS: MALI
FICHE PAYS :
COMMENTAIRES (165)

on veut saboter la démocratie

On veut saboter la démocratie en Afrique. Tout ça pour faire croire que c'est le coup d'état qui a fait partir ATT alors que ATT est un exemple de démocratie et voulait qu'il y'ait des élections

C'est exactement le résultat

C'est exactement le résultat de mon analyse que vous avez résumé ! Merci :(

Inadmissible

Ceci est inadmissible !! A deux mois des élections des jeunes inconscients vont s'amuser à jouer avec le sort du pays qui est dans une période critique!!
Tout ces progrès remis en cause par l'emportement et l'impatience!!
Faut savoir raison garder les gars!

Mali: Coup d'Etat, 2eme Declaration, 22 Mars, 2012



NO COMMENT:Le Capitaine  sanogo-amateur et son acolyte le Lieutenant Konaré fils de l'ex président malien auteur de la pagaille actuel que vit le pays..quelle honte pour les maliens avec un crétin pareil à la présidence.

A VERIFIER: Mali : coup d'Etat par des jeunes officiers, leur leader serait le capitaine Sanogo

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s'agissait bien d'un coup d'Etat. Les mutins qui ont protesté ce matin à Kati ont, après avoir pris l'ORTM dans l'après midi, attaqué le Palais présidentiel de Koulouba. Après une résistance de quelques heures, les bérets rouges de la garde présidentielle ont finalement été vaincus, et le Palais investi par les mutins. Plusieurs morts auraient été comptabilisés, mais aucune information n'a circulé sur la localisation du Chef de l'Etat, Amadou Toumani Touré.


Dans la foulée, les nouveaux maîtres de Bamako ont procédé à l'arrestation de plusieurs ministres, dont le Général Kafougouna Koné, en charge de l'administration territoriale.
Une déclaration devrait être faite à l'ORTM dans les prochaines minutes, sans doute lue par le capitaine Sanogo, qui semble être l'instigateur de ce putsch militaire.

Source: JournalduMal

mercredi 21 mars 2012


DÉCLARATION DE DÉMISSION DES INSTANCES MALIENNES ET ADHESION AU MNLA

DECLARATION DES RESPONSABLES ELUS, OFFICIERS, SOUS-OFFICIERS ET HOMMES DE RANG  DES DIFFERENTES  INSTANCES DE REPRESENTATIONS DES POPULATIONS DE L’AZAWAD
  • Considérant la situation de marginalisation, voire d’exclusion dont sont victimes nos populations au Mali depuis plus de 50 ans
  • Considérant le sabotage et le refus volontaire d’appliquer les accords et pactes issus des différentes rencontres et négociations entre l’Etat malien et les représentants des populations de l’Azawad
  • Considérant les massacres perpétrés par l’armée du Mali sur les populations civiles innocentes
  • Considérant l’engagement et la détermination du MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) a mettre fin à cette situation
Nous, élus, officiers, sous-officiers et hommes de rangs, représentant les dites populations au niveau :
  • Des conseils communaux,
  • Des conseils des cercles,
  • Des assemblées régionales,
  • Du haut conseil des collectivités territoriales,
  • De l’Assemblée Nationale,
  • Des instances des forces de l’ordre  et de sécurité.
Déclarons notre ferme condamnation des massacres perpétrés par l’armée malienne sur les paisibles populations de l’Azawad ;
Déclarons solennellement notre opposition à l’organisation des élections :
  • Municipales,
  • Législatives,
  • Présidentielles,
  • Des conseillers nationaux,
  • Référendaires dans l’Azawad
En conséquence, nous, ensemble des élus, officiers, sous-officiers et hommes de rangs de l’Azawad présentons solennellement notre démission des différentes Institutions ci-dessus nommées.
Tessalit, le 19 mars 2012
Porte-parole du Collectif des Elus, Officiers, Sous-officiers et Hommes de Rangs
Mohamed Attaher AG ALHAD

LA LISTE DES ELUS ET OFFICIERS
LES ELUS
Nom et Prénom
Poste occupé
localité
01
Honorable Ibrahim AG MOHAMED ASSALEH
Depute
Elu à Bourem
02
Honorable Daiti AG SIDIMO
Député
Elu à Tessalit
03
Honorable Atta AG HOUD
Député
Elu à Gourma Rharous
04
Honorable Abdi AG MOHAMED IBRAHIM
Conseiller National
Elu à Gao
05
Honorable Nina WALET INTALOU
Conseillere Nationale
Elue à Kidal
06
Alkassoum AG SARIDE
Président Assemblée Régionale
Kidal
07
Bilal AG OUSMANE
Président Conseil de Cercle
Kidal
08
Mohamed Attaher AG ALHAD
1er vice-président Conseil de Cercle
Kidal
09
Magdi AG BOHADA
Conseiller Communal
Anéfif
10
Choghib AG ATTAHER
Conseiller Communal
Essouk
11
Matachi  AG BAKRENE
Conseiller Communal
Essouk
12
Alkhalifa AG TINASSANE
Conseiller Communal
Anéfif
13
Attaher AG SIDALAMINE
Président syndicat des Collectivités
Région de Kidal
14
Balla AG M’BAKIYA
Conseiller Communal
Tessalit
15
Ousmane AG RHISSA
Conseiller Communal
Tessalit
16
Haballa AG ACHEIKH
Conseiller Communal
Timetrene
17
Moulaye AG AHIYOYA
Conseiller Communal
Tarkinte
18
Assanate AG AHMAD
Conseiller Communal
Tarkinte
19
Aghaly AG OUMAR
Maire
Abeibara
20
Baye AG DIKNANE
Conseiller Communal
Tessalit
21
Amokoussou AG NINA
1er Adjoint Maire
Timétrine
22
Cheni AG MOHANA
2eme Adjoint Maire
Timétrine
23
Ebezeki AG SIDIMO
3eme Adjoint Maire
Timétrine
24
Sidimohamed AG BABA
Conseiller Communal
timetrene
25
Dahmane AG SIDAMAR
Conseiller Communal
timetrene
26
Boya AG EMBEIRI
Conseiller Communal
timetrene
27
Mahmoud AG EBAG
Conseiller Communal
Essouk
28
Sidi AG ERLAF
Conseiller Communal
Essouk
29
Bilal AG IBRAHIM
Maire
Intadjedit
30
Rhissa AG ABOUBA
Conseiller Communal
Abeibara
31
Boha AG AKOUA
1er vice-président Conseil de Cercle
Abeibara
32
Baye AG MAHAMAD
Conseiller Communal
Intadjedit
33
Alladi AG MAHAMAD
2eme vice-président Conseil de Cercle
Abeibara
34
Sagdone AG IBITAL
1er Adjoint Maire
Abeibara
35
Abdelkader AG RHISSA
Conseiller Communal
Abeibara
36
Attayoub AG INAWELANE
2eme Adjoint Maire
Abeibara
37
Kabi AG MAGDI
Conseiller Communal
Abeibara
38
Bilal AG SARID
2eme Adjoint Maire
Boghassa
39
Wakda AG SADI
3eme Adjoint Maire
Boghassa
40
Attaher AG MANI
Conseiller Communal
Boghassa
41
Ibrahim AG SAMAITA
Conseiller Communal
Boghassa
42
Rhissa AG ATTAYOUB
Conseiller Communal
Boghassa
43
Tiglia  AG SIDI
Maire
Tinzawatene
44
Wayeni AG MOHAMED
2è Adjoint Maire
Tinzawatene
45
Acheikh AG HAMMADI
Conseiller
Tinzawatene
46
Midouwa AG HODA
Maire
Tidarmene
47
Almahmoud AG KHAMATAHA
Maire
Inékar
48
Aroudeini AG HAMATO
Maire
Anderanboukane
49
Alwadighat AG SARAKATOU
Président Conseil de Cercle
Ménaka
50
Sigdi AG ALMELIK
Conseiller Communal
Ménaka
51
Almoubarak AG Mohamed
1er Adjoint Maire
Intililte
52
Mahmoud AG ABDOULAHI
Conseiller Communal
Intililte
53
Samba AG ETAGHLAL
Conseiller Communal
Gossi
54
Salah AG SIDI ALY
Conseiller Communal
Salam
55
Mahamad Issouf AG GHALASSE
Président Conseil de Cercle
Gourma Rharous
56
Honorable Saleh Ag ALBAKA
Depute
Ansongo
57
Saleh Ag AHMAD
Maire
Talatayt
58
Almouner Ag ACHAFAGA
Conseiller Communal
Talatayt
59
Saidaha Ag SIDIMOHAMED
Conseiller Communal
Talatayt
60
Salah Ag MAHAMAD
Conseiller Communal
Talatayt
61
Idrissa Ag ALKASSOUM
Conseiller Communal
Talatayt
62
MOUNERAN Ag MAHAMAD
Conseiller Communal
Talatayt
63
Ahmad Hamadou Ag AYOUBA
Conseiller Communal
Talatayt
Les Officiers
Grade
Nom et Prénom
01
Colonel
Assalat AG HABBI
02
Colonel
Hassan AG FAGAGA
03
Colonel
Intalla AG ASSAIDE
04
Colonel
Adgaimar AG ALHOUSSEINY
05
Colonel
Leche AG DIDI
06
Colonel
Bouna AG ATTAYOUB
07
Colonel
Hassanat AG MAHDI
08
Colonel
Mohamad Ali AG OUMAR
09
Lieutenant-Colonel
M’Barek AG AKLI
10
Lieutenant-Colonel
Hachim AG EHATT
11
Lieutenant-Colonel
Alabasse AG MOHAMAD AHMED
12
Lieutenant-Colonel
Ada AG MASSAMAD
13
Lieutenant-Colonel
Kamou AG MANINI
14
Commandant
Alhassane AG AGHALI
15
Commandant
Naka AG ARIYA
16
Commandant
Alhader AG FAKKI
17
Commandant
Boubaker AG ILLAD
18
Commandant
Akli AG MANI
19
Capitaine /sous préfet Inéker
Issouf AG MOHAMED
20
Capitaine
Issouf AG ASSAMATA
21
Capitaine
Aljamet AG SIDI
22
Lieutenant
M’Barek AG MOSSA
23
Lieutenant
Mohamed AG MANI
24
Lieutenant
Alafache AG ALHOUSSEINY
25
Lieutenant
Mohamed AG BACHIR
26
Lieutenant
Ahmed AG CHECK dit INTAKARDE
27
Lieutenant
Alhassane AG ABORAKIK
28
Adjudant-chef/sous-préfet Timétrine
Mohamed Ali AG ABIDINE
N B: Il faut retenir  que la liste de certains élus, officiers, sous officiers  et hommes de rang reste  très longue, et dans les jours  avenir elle sera disponible

PAUVRE MALI!!!!!!!!!
Journaldumali.com, 21/03/2012 23h51
Il s'agissait bien d'un coup d'Etat. Les mutins qui ont protesté ce matin à Kati ont, après avoir pris l'ORTM dans l'après midi, attaqué le Palais présidentiel de Koulouba. Après une résistance de quelques heures, les bérets rouges de la garde présidentielle ont finalement été vaincus, et le Palais investi par les mutins. Plusieurs morts aur...aient été comptabilisés, mais aucune information n'a circulé sur la localisation du Chef de l'Etat, Amadou Toumani Touré.
Dans la foulée, les nouveaux maîtres de Bamako ont procédé à l'arrestation de plusieurs ministres, dont le Général Kafougouna Koné, en charge de l'administration territoriale.
Une déclaration devrait être faite à l'ORTM dans les prochaines minutes, sans doute lue par le capitaine Sanogo, qui semble être l'instigateur de ce putsch militaire

Au Mali, la rébellion d'une partie de l'armée était prévisible

Des soldats maliens dans les rues de Bamako, le 21 mars 2012.
Des soldats maliens dans les rues de Bamako, le 21 mars 2012.
AFP PHOTO / HABIBOU KOUYATE

Par RFI
Au Mali, une partie de l’armée s’est rebellée mercredi 21 mars 2012. En fin de matinée, une première manifestation a eu lieu dans la caserne militaire de Kati, ville-garnison qui se trouve à 15 kilomètres de Bamako. En plein cœur de la capitale malienne, des soldats ont ensuite investi les locaux de l’ORTM, l’audiovisuel public malien. Ce mouvement de colère des militaires est en lien direct avec les affrontements dans le nord du pays face aux rebelles touaregs. Dans la soirée, des tirs se sont fait entendre près du palais présidentiel à Bamako, opposant la garde présidentielle aux soldats mutins, selon l'AFP.

Le mécontentement d'une partie de l'armée malienne n'est pas une surprise. Depuis plusieurs semaines, la difficulté rencontrée par les militaires maliens face aux Touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) avait rendu fébriles les hommes de terrain (et même de nombreux gradés).
Les combats entre l'armée malienne et les rebelles du MNLA ont commencé mi-janvier 2012, et très vite le malaise a été perceptible. Quoiqu'en disent les autorités maliennes et la presse locale, le moral des troupes est très vite tombé au plus bas sur le terrain dans le nord, face aux attaques meurtrières des Touaregs.
Manifestation de jeunes de Kati
Après l'attaque d'Agueloc et le coup de feu terrible des rebelles contre les forces loyalistes, les soldats maliens sont restés ébranlés. Leurs familles aussi : fin janvier, les femmes de militaires avaient organisé une marche. Elles avaient d'ailleurs été reçues par le président.
Bouleversées par le sort réservé à leurs maris et leurs fils, ces femmes dénoncent le manque de moyens et de munitions, et réclament un soutien financier pour les familles des militaires morts au combat.
Il ya quelques jours encore, des jeunes de Kati ont manifesté dans la rue et ont convergé vers le palais de Koulouba. Ils ont été très vite maîtrisés.
Les plus valeureux se plaignent des déserteurs
Selon nos informations, la grogne atteint le plus haut niveau de l'état-major malien, qui s'est délocalisé à Gao pour être au plus près de la base et de la zone de combat. Le chef d'état-major des armées, le général Gabriel Poudiougou, a été rappelé à Bamako le 30 janvier. Il a relaté au chef de l'Etat le mécontentement de ses hommes, qui veulent plus de moyens pour poursuivre la lutte contre les rebelles et reprendre le terrain perdu au nord du pays.
Des militaires rencontrés à Gao disent expressément ne plus avoir le moral. Les plus valeureux se plaignent de ceux qui abandonnent le front et qui, pour certains d’entre eux, désertent l’armée.
A la suite de la prise de Tessalit par le MNLA la semaine dernière, une centaine de militaires maliens ont été rapatriés par l'Algérie sur Bamako. A leur arrivée dans la capitale, le général Poudiougou les a accueillis froidement, en leur enjoignant de rejoindre immédiatement le QG à Gao, faute de quoi ils seraient radiés de l'armée.
Moyens très importants déployés en janvier
Le commandement donne des explications qui n'en sont pas : à titre d’exemple, le colonel El Hadji Ag Gamou a parlé de présence de mines pour justifier le repli des troupes autour du camp d'Amachah à Tessalit. Or, selon des militaires à Gao, il n'y a jamais eu mines dans ce secteur.
L’armée malienne avait déployé dès le début janvier des moyens très importants sur Gao et dans la région de Tessalit pour faire face aux velléités de combats du MNLA : moyens terrestres, blindés, moyens aériens, hélicoptères, avions, MIG-24 et 25.
Et surtout, deux colonels aguerris au terrain hostile du nord du Mali. A savoir le Touareg El Hadji Ag Gamou et l'Arabe Ould Meidou, deux stratèges du nord qui ont avec eux des miliciens connaissant parfaitement le terrain et l'ennemi.
Incontestablement un grand malaise dans l'armée
Qu’à cela ne tienne, tout ne s’est pas passé comme prévu. Très vite, l'armée a été obligée de changer de stratégie et de communication. Officiellement, tout va bien sur le terrain, l'armée progresse et mate le MNLA.
Certes, ces informations sont de bonne guerre. Mais au lieu de regonfler le moral des troupes, elles l'affaiblissent. Les soldats se sentent abandonnés par leur hiérarchie et par le palais présidentiel de Koulouba.
L'armée malienne doit aussi gérer la frustration de soldats sudistes, qui se retrouvent sous les ordres d'officiers originaires du nord. Il s’agit parfois d’anciens rebelles ; les liens hiérarchiques ne sont donc pas toujours faciles à accepter.
Il y a aujourd’hui incontestablement un grand malaise dans l’armée malienne, qui avait pourtant su se distinguer sur d'autres terrains d'opérations en Afrique par le passé.
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Tinariwen - Oualahila Tesninam (Live at Glastonbury Festival 22 june 2007)


ALERTE - Les Etats-Unis pressent le Mali de mettre fin aux violences


WASHINGTON - Le département d'Etat américain presse le Mali de régler les tensions qui divisent le pays à travers le dialogue et non la violence après la mutinerie de soldats excédés par le manque de moyens pour combattre la rébellion touareg et les groupes armés.

Le département d'Etat demande aux citoyens américains qui se trouvent dans le pays de ne pas sortir de chez eux en raison des troubles.


(©AFP / 21 mars 2012 22h33) 

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