dimanche 12 février 2012

Revue Web et réseaux sociaux sur la situation dans l'Azawad.


Sassouma Bérété Vendeur de drogue! Il y a plein de jeune volontaire qui souhaitent aller faire disparaitre votre race au Nord, meme vos femmes en ceinte on tuer leur Bebe dans le ventre. Comme ça vous disparaitrez pour toujours


Sassouma Bérété Vous etes des menteurs on est au courant de tout ce qui se passe au Nord. Menteur rêveur allez au diable, race maudite



de Human Rights Watch par Ellen Lyons :
"A nos amis qui ont été affecté par la situation dans le nord du Mali: Si toi ou autre personne sont victims de mauvaise traitement ou si tu as été temoin de violence contre autre humaine, c'est impératif que pour attirer l'attention sur ces abus présumés, les gens qui savent à ce sujet, doivent communiquer avec Human Rights Watch et prendre des dispositions pour ceux qui ont des infos «de première main" et de fournir « témoignage de premiere main". Toutes les photos ou des vidéos seront également utiles.
S'il vous plaît contactez Corinne Dufka par e-mail dufkac@hrw.org si vous pouvez fournir une "première main" témoignage. Il ne peut pas être informations de seconde main - vous avez besoin d'avoir des témoins réels qui ont signalés eux-mêmes. Des entrevues peuvent être fait par téléphone. Ainsi Human Rights Watch peut investiger. Tu peux la contacter directement par email. Elle est online presque permanente.
Merci !" contactez Corinne Dufka par e-mail dufkac@hrw.org


URGENT : LES BOMBARDEMENTS DES AVIONS FONT DES VICTIMES CIVILS !!!
Depuis le debut de cette crise les avions de guerre font des interventions musclees dans le nord lorsqu'il y a des attaques sur les villes, alors que le manque de precision ...sur les cibles du MNLA est d'une grande fatalite . leurs brigades combattent en se deplacant a bord des vehicules 4x4 tres lerger. Donc les avions bombardent ...a l'aveuglette CE QUI FAIT QUE BEAUCOUPS DE CIVILS ET d'ANIMAUX PERISSENT sous le feu de ces avions . Voila que toutes ces victimes sont laissees aux oublietes des medias qui s'interessent plus aux victoires des uns et des autres qu'aux populations CIVILES victimes de ces bombardements. NOUS DEMANDONS A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE ET AUX NATIONS UNIS DE METTRE UN EMBARGO AERIEN IMMEDAITEMENT SUR LE MALI POUR SAUVER LES CIVILS AFIN D'EVITER UNE TRAGEDIE, ( DES CRIMES CONTRE L'HUMANITE ) . LE MALI ET LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE SERONT COMPLICES ET RESPONSABLE DE CES CRIMES SI JAMAIS DES DISPOSITIONS NE SONT PAS PRISE A L'IMMEDIAT . JE LANCE UN CRI DE DETRESSE AUX ORGANISATIONS HUMANITAIRES ET CEUX DES DROITS DE L'HOMME AFIN DE LEVER LE VOILE SUR CETTE SITUATION QUI RISQUE DE REVELER AU MONDE UNE TRAGEDIE ( CRIMES CONTRE L'HUMANITE ) TROP TARDIVEMENT !!!
www.mnlamov.net
mnlamov! - Mouvement national pour la liberation de l Azawad


www.jeuneafrique.com
Les affrontements entre les rebelles touaregs du MNLA et l’armée dans le nord du Mali ont fait des milliers de réfugiés dans les pays voisins, mais aussi plus de 30 000 personnes déplacées à l'intérieur des frontières. Le point sur une ..

hier l'apres midi a Tinza est marqué par une soirée de TENDé celebré pour la liberation de la cité.Vive l'armée de liberation.......
 ·  ·  · vendredi, à 12:05 à proximité deBamako
    • Azawad Flash/ MSG envoyé par texto par le Colonel Ag W:" prise d'un convoi militaire malien par le MNLA,le convoi est commandé par le colonel Elhadj Gamou chef d'état major particulier du président malien dont les soldats se sont rendus coupables d'exactions ces derniers jours à l'encontre des populations civiles de Kidal et aussi sur certains réfugiés.
      Nous avons attaqué le convoi à 10 km de Kidal dans la journée,après 2 heures de rudes combats nous avons réussis à intercepter 37 des 42 véhicules militaires du convoi.Le Colonel Gamou s'est échappé avec les 5 véhicules restants...Une quantité impressionnante d'armes de guerre ont étés saisis et des dizaines de militaires sont prisonniers.vive l'Azawad et Vive la Liberté"

      http://www.petitions24.net/independance_de_lazawad
      www.petitions24.net
      Vu les circonstances de nos jours, je prends cette petition pour reffrendum pour l'independance de l'AZAWAD, signez et faites la signer
       ·  ·  ·  · Il y a 7 heures

      Ikousse Simed Mes amis ôtez moi d'un doute, la proclamation se fait-elle pas après consultation du peuple de l'Azawad après référendum? selon les statistiques du Mali les songhoï, bellah, peulhs sont plus nombreux que les touaregs et les arabes. Que faire alors?


      FLASH INFO AZAWAD:
      Après les appels au cessez le feu de la France au Mali, et la déclaration du MNLA à condition du respect et de la reconnaissance du droit à l'autodétermination du peuple de l'Azawad, voici que le gouvernement malien, lance une foi de plus une offensive de son armée en direction de TESSALIT, avec un convoi de plus de 50 véhicules ayant quitter Anéfis, plus de 30 kidal, tous direction Tessali:

      L'Etat Major du MNLA est entrain de mener l'offensive face à cette armée :
      03 Véhicule brûlée, les combats sont en cours, et le bilan sous provisoire vous serra donner dans les heures qui suivent .

      Tanakra Iyet, Itous Iyen
      A suivre!!



      URGENT: IYAD AG AGALY a envoyer ce message à l un de ses amis hier à kidal: dites a l opinion nationale et internationale que je démens tous mensonges qui m associe avec l aqmi ou réseaux terroristes quelqu'en soit! mon but dans cette bataille est de libéré l azawad de l occupant maliens qui nous protège ni contre les bandits et vendeurs de drogues ni contres l aqmi. le desert nous appartiens nous allons nous battre pour sa protection et son avenir
      vendredi, à 12:45 · 


La situation au Mali, à demandes révolutionnaires, réponses révolutionnaires

11 FÉVRIER 2012 8 H 00 MIN 0 COMMENTAIRES
solutions2 250x188 La situation au Mali, à demandes révolutionnaires, réponses révolutionnairesPAR SANFINNA. Pour trouver des remèdes à la crise qui secoue le Mali, il faut obligatoirement remonter aux causes. Les causes de ce conflit sont d’origines internes et externes. On peut d’abord relever que la colonisation a fait le lit de cette rébellion, en procédant à un découpage  territorial dans le plus grand  mépris des réalités sociales politiques africaines. Les Touaregs constituaient  déjà dans la période pré-coloniale un peuple organisé ayant une langue et une culture, une écriture commune et vivant sur un territoire déterminé. Ils étaient organisés en confédérations, autant de caractéristiques qui leur ouvraient droit à création d’un Etat.
Au lieu de les regrouper dans une seule entité, le colonisateur les a dispersés dans pas moins de 7 pays. Voilà l’une des premières erreurs qui devait susciter des irrédentismes dans tous ces Etats. Mais c’est que la balkanisation du continent n’était pas seulement l’expression d’un souverain mépris à l’endroit des africains, c’était aussi un moyen de préserver l’influence coloniale par les divisions à venir des futurs Etats indépendants.
La deuxième cause vient de ce que les Etats nouvellement indépendants ont calqué leur administration sur celle de la France. Ils ont dupliqué le jacobinisme avec pour conséquence une organisation administrative par trop centralisée . Ce fut notamment le cas du Mali; méconnaissant les vocations régionales à la gestion autonome de leurs intérêts particuliers. Pour ne pas arranger les choses, les touaregs ont été les laissez-pour-compte des interventions de l’Etat. Ils auraient pourtant dû bénéficier d’une politique de discrimination positive en raison de nombre de conditions ingrates qui marquaient leur quotidien.
Une autre raison de la fracture nationale qui menace le Mali réside dans la guerre contre la Libye, dont il faut reconnaître que les principaux initiateurs, la France et les USA, n’ont pas mesuré comme ils auraient dû le faire toutes les conséquences, tous les effets collatéraux. La dissémination des armes de toutes natures ( légères lourdes ….) certains disent même bactériologiques dans tous les Etats environnants a crée une instabilité et une insécurité grave, face à laquelle les responsables ( les puissances occidentales) ne montrent pas une volonté  réelle de contribuer aux torts qu’ils ont causés. Il y a à observer les choses comme la confirmation empirique que la guerre de l’occident contre la Libye ne visait que l’élimination de khadafi  pour ouvrir son pays aux appétits voraces des puissances attaquantes.
Maintenant que le mal est fait, ce sont les touaregs avec les complicités locales et même internationales qui avancent les exigences extrêmes: l’indépendance! Que faut-il faire?
Il faut, compte tenu des termes dans lesquels la revendication s’exprime et de ses risques d’effet domino dans la sous-région, agir vite, avec sérieux et en union ( nationale et régionale ). Deux options sont possibles:
 1 ) Réorganiser l’espace national, en recourant à une très forte décentralisation et même à un système qui emprunte au fédéralisme ou à la confédération ( création d’Etats touaregs autonomes se reliant à l’Etat central comme c’est le cas aux USA, au Nigeria etc…). Ici tout doit se jouer dans la nature des compétences à repartir entre Etats fédérés et Etat fédéral. Mais les compétences sur les ressources devront faire l’objet d’une attention particulière.
Cependant, tout cela serait insuffisant s’il n’était pas fait appel à la solidarité sous-régionale .
 2 ) Renforcer,  accélérer la constitution des ensembles sous-régionaux.  Il faut savoir que la question touareg ne se pose pas seulement au Mali, mais aussi en Algérie, en Libye, au Burkina Faso, au Tchad, au Nigeria…..face à une menace commune , globale, la logique commande une riposte commune globale. Aujourd’hui plus que jamais se pose l’urgence de l’intégration de l’union. Le Mali rejoignant avec la Guinée Conakry le conseil de l’entente, voilà un projet qui permettrait de réunir plus de force politique, économique, militaire, diplomatique pour lutter contre les irrédentistes, les terrorismes, la criminalité transfrontalière .
Voilà des réponses fortes qu’il faudrait dans le cadre de négociations associant la France, les Nations Unies, offrir à des rebelles qui après avoir levé le manche avec autant de panache, mettant en déroute des forces régulières ne le déposeront pas de sitôt et aussi facilement devant de belles paroles uniquement. Mais pour cela, il faut sortir des chantiers battus. Sortir du cercle clos et désuet des souverainetés pour appréhender enfin la résolution de nos
enjeux  collectifs dans un cadre collectif organisé.
Par Sanfinna, Victory Toussaint
Photo
http://www.africamaat.com/IMG/jpg/Afrique_Unie-2.jpg

Mali - Rébellion touareg: l'Union africaine prépare des "initiatives"
11 Février 2012 - 16:21
L'Union africaine (UA) prépare des "initiatives" face à la crise au Mali en proie à une rébellion touareg, a annoncé samedi le Burkina Faso après une rencontre entre le président burkinabè Blaise Compaoré et un émissaire du président de l'UA, le Béninois Thomas Boni Yayi.

Un "message" du président béninois, nouveau patron de l'UA, a été transmis à M. Compaoré samedi par le ministre béninois des Affaires étrangères, Nassirou Bako-Arifari, a indiqué la présidence burkinabè dans un communiqué.

M. Bako-Arifari a "fait savoir que la question de la rébellion touareg au Mali a été abordée" avec le président Compaoré, poursuit le texte.

Cette "concertation" fait suite à une mission envoyée par le président Yayi Boni auprès du chef de l'Etat malien Amadou Toumani Touré pour "envisager des actions à mener", ajoute-t-on.

"D'autres concertations sont en cours et le Conseil de paix et de sécurité de l’UA est en train de prendre des initiatives", a ajouté la présidence du Burkina, sans plus de précision.

Le Mali est confronté depuis mi-janvier à une résurgence de la rébellion touareg, qui a provoqué le départ de dizaines de milliers de Maliens vers des campements dans leur pays ou des pays voisins.

Le Burkina a averti vendredi qu'il faisait face à une situation humanitaire "très préoccupante" après l'afflux de quelque 10.000 réfugiés maliens, alors qu'il est déjà confronté à une nouvelle crise alimentaire à l'issue d'une mauvaise campagne agricole.

©  Agence France-Presse

samedi 11 février 2012


Deuxième déroute de l'armée malienne en 24h.


L'armée multiethnique du MNLA détruit un convoi de l'armée Malienne vers Tessalit

Armee multiethnique azawad
Tôt ce matin, un important convoi de l'armée Malienne a quitté les villes de Kidal et d'Anefif en direction de Tessalit. L'objectif de ce convoi sous les ordres du Colonel-Major Alhaji Ag Gamou était de renforcer les positions de l'armée Malienne dans la ville. Après de rudes combats, l'armée Malienne essuie une énième défaite face aux troupes du MNLA et confirme sa réputation d'armée fuyarde.
Dans une allocution hier dans une radio Malienne, le Ministre Malien de la Défense Sadio Gassama affirmait dans une voie grave que "Nous avons une mission qui est très limitée dans le temps. Les élections sont dans trois mois et nous avons besoin d'avoir une solution dans ce court laps de temps. Les hommes (dans l'armée) sont déterminés à nous assurer que nous pouvons régler ce problème dans un temps très court." En d'autres termes, le Ministre Malien affirmait que son armée est "déterminée" à mettre fin à la révolution populaire dirigée par le MNLA avant les élections présidentielles d'Avril 2012. On serait tenté de se demander qui sont les "hommes déterminés" dont il parle. Nous n'osons croire que les hommes dont il parle sont les mêmes qui prennent la fuite sous les assauts du MNLA pour rejoindre le Niger, l'Algérie, et la Mauritanie.
Vu que les Maliens du Sud ont peur de traverser le désert pour se déplacer de camps en camps, et que le Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou semble toujours traumatisé depuis les deux embuscades meurtrières auxquelles il a échappé à Menaka et Aguelhoc, le Colonel-Major Alhaji Ag Gamou se voyait contraint de diriger le convoi de l'armée Malienne en partance vers Tessalit. Aux commandes de miliciens de sa communauté et de quelques éléments de l'armée Malienne, un convoi fut constitué à partir de Kidal et d'Anefif qui a pris le départ tôt ce matin.
Ce convoi remarqué, une brigade du MNLA à organiser une embuscade sur le tronçon Kidal-Tessalit précisément à Tinsalane. Voulant montrer une autre image de l'armée Malienne qui ne fuit pas les combats, le Colonel-Major Alhaji interdit à ses troupes de déserter le front. Mal lui en a pris. Après quelques heures de durs combats, il fuira la zone d'embuscade avec la même célérité que son compère le Colonel-Major Alhaji Ag Gamou. Une partie de ses miliciens et de l'armée qui le suivait ne tardera pas à suivre son exemple.
Derrière eux, ils ont laissés 17 de leurs compagnons morts. Quatorze(14) autres dont l'Adjudant Yousouf Ag Bougara seront emprisonnés par le MNLA. Comme les anciens militaires Maliens emprisonnés par le MNLA, ces prisonniers vivront dans les mêmes conditions que les combattants du mouvement révolutionnaire et recevront surement une visite du Comité International de la Croix Rouge pour s'en tenir de leur état de santé.
Coté armement, d'importants vivres ont été récupérés par le MNLA. Six véhicules ont été détruits par le MNLA, et 4 autres ont été récupérés avec tous leurs équipements. Dans sa fuite, l'armée Malienne à encore abandonner des munitions sur place. Ce nouveau pain béni après celui de Tinzawatene il y a quelques jours servira surement à mener d'autres offensives dans les prochains jours.

Par Ikhlou Ag Azzezen

Après la conquête de Tinzawatene par le MNLA, place à l'administration Azawadienne

Combattants Azawad
Le MNLA contrôlait la ville stratégique de Tinzawatene le Mardi 7 Février 2012. Digne de leur réputation, les militaires Maliens qui n'ont pas été tués ou emprisonnés se sont réfugiés en Algérie, une autre partie disparaissait dans le désert. Ceux qui se sont rendus avant les affrontements ont été déposés sauf à l'entrée de Kidal. Les administrateurs civils du MNLA y sont déjà à l'œuvre pour mettre en place la régulation Azawadienne.
Dans notre parution du 15 Janvier 2012 nous signalions le véritable chemin de pèlerin qui avait conduit au ravitaillement du camp militaire de Tinzawatene. Soucieux d'éviter des affrontements armés avec une partie des troupes du MNLA basée à Zakak, l'échelon conduit par le Colonel-Major Alhaji Ag Gamou était obligé de faire un détour supplémentaire de 200 kilomètres pour contourner Zakak et passé 5 jours en chemin alors que le trajet direct se faisait en moins d'une journée. Cette tentative liée aux vols des moyens de communication des nomades par l'échelon Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou a été perçue par l'état-major du MNLA comme une énième provocation qui a conduit à l'attaque et la prise de Ménaka le 17 Janvier 2012.
Face aux difficultés de ravitaillement vers ce poste militaire frontalier de l'Algérie, l'Etat-Major malien décida d'y laisser des vivres et un armement lourd permettant à l'armée Malienne basée à Tinzawatene de combattre trois mois sans interruption. Ce matériel lourd à la fois en quantité qu'en qualité n'a pas servi à l'armée Malienne face à l'offensive d'une unité du MNLA sous les ordres de Rhissa Ag Akli, un fidèle compagnon de feu Ibrahim Ag Bahanga.
L'attaque a commencé le Mardi 7 Février à l'aube vers 4h du matin. Dès les premiers coups de feu de la brigade du MNLA, environ 25 soldats Maliens déposeront les armes et se rendront au MNLA. A la différence de l'armée Malienne, le MNLA ne fera subir aucun tort à ces militaires. Ils seront tous les 25 conduits aux abords de la ville de Kidal, et recouvreront leur liberté conformément à la promesse que leur a faite le MNLA avant le début de l'attaque sur Tinzawatene.
Le reste des militaires Maliens continuera à combattre les troupes du MNLA. Quelques heures plus tard, le camp militaire d'Achibriche de Tinzawatene sera pris, l'échec étant sans appel pour une armée Malienne qui n'a jamais su faire face aux troupes du MNLA. Une partie de ces militaires, 16 plus précisément seront fait prisonniers par le MNLA. Le reste de l'armée malienne fera ce qu'il sait faire le plus: s'en fuir. Une partie réussira à s'en fuir dans le désert. Un autre partie feront les quelques kilomètres pour se rendre en Algérie. Ce pays partial continue de violer toutes les conventions internationales en premier lieux desquelles la Convention de Genève, reçoit à bras ouvert les militaires malien en fuite ou blessé, mais continue encore de refuser les soldats blessés du MNLA.
Cette défaite n'est pas seulement cuisante pour les soldats Maliens. C'est un pain béni pour le MNLA. En effet, Tinzawatene est un poste stratégique de l'armée Malienne. Comme dis au début, un stock d'armement impressionnant s'y trouvait. Ainsi, le MNLA récupèrera 8 véhicules blindés de types BRDM avec tout l'équipement qui va avec. Sept véhicules tout terrain de marques Toyota également avec tous leur équipements seront pris avec 7 grappiers. Les troupes du MNLA récupèreront aussi 6 mortiers de calibre 81, et 4 mortiers de calibre 60. Une grand stock de munitions et d'obus seront également confisqué. Cet important armement abandonné par une armée en fuite facilitera les offensives prochaines du MNLA. Ci-dessus nous joignons une vidéo qui fut prise après le Mercredi 8 Février dans le camp Achibriche près de la ville de Tinzawatene. Tous ceux qui connaissent la ville la reconnaitront et verront les fumées qui continuaient à se reprendre 24H après les affrontements d'une rare violence pour l'armée Malienne.
Après la prise de cette ville stratégique, des administrateurs civils du MNLA y ont été envoyés afin de mettre en place le système d'administration du Mouvement National de l'Azawad. Rhissa Ag Akli dans la vidéo ci-dessus, Rhissa Ag Akli, chef de la mission du MNLA est très. Selon lui, la conquête de Tinzawatene n'est que le début d'un énorme travail qui verra la primauté du droit Azawadien remplacé la loi démissionnaire du Mali qui selon lui a toujours fait preuve de sa démission dans l'Azawad.

Par Alghatek Ag Emasseye


Photo/Drapeau de la république démocratique de l'Azawad

par Gunild Carle, samedi 11 février 2012, 16:31 ·



De la volonté d’autodétermination et des aspirations indépendantistes des peuples:

Les enseignements sur la détermination du peuple de l’Azawad
.

1) CONSTAT

De nombreux faits relatifs à ce constat sont récents et actuels, indiscutables et peuvent être apportés.

La souffrance qu’endure aujourd’hui le peuple de l’Azawad n’est qu’une des nombreuses étapes de la colonisation du Sahara et des territoires de l’ancienne formation politique touarègue de la Tademekkat, le démantèlement des structures politiques, sociales, économiques et écologiques de cet espace sahélo-saharien à la culture commune.
Malgré les nombreux mouvements de résistance depuis la pénétration coloniale et les accords de paix successifs, on ne peut que constater que la situation du peuple de l’Azawad reste inchangée dans l’état du Mali. Elle s’est au contraire aggravée en raison des exils forcés, des répressions, des exactions et des crimes racistes ciblant la communauté civile. Ces crimes se poursuivent et restent encore impunis à ce jour.Les gestionnaires des états n’ont aucun projet d’avenir, ni pour l’Azawad - sauf y détruire toutes les possibilités d’une vie digne pour ses habitants -, ni pour toute autre région touarègue, ni pour eux mêmes. Ces états s’étranglent dans leurs propres frontières, ils se détruisent selon leurs propres logiques. Leur conception bornée du développement, calquée servilement sur des modèles extérieurs inadaptés à la situation locale, ignore et détruit les communautés au mode de vie nomade, majoritaires dans le pays touareg, ainsi que l’intérêt de leurs activités économiques, de leurs savoirs et de leurs cultures qui leur ont permis non seulement de vivre correctement dans cette zone à l’écologie fragile, mais aussi d’en préserver les ressources.
Le pays touareg, est un carrefour entre tous les peuples qui veulent vivre dignement avec les autres, et non avec des oppresseurs.Après avoir fait les constats précédents, le peuple de l’Azawad sur son territoire d’habitation en particulier, comme légitimement tous les peuples sahélo sahariens, peut déclarer se constituer indépendamment des états pour réaliser une formation politique autonome afin d’assurer sa survie, sur le fondement suivant.

2) FONDEMENT

Le peuple de l’Azawad comme tous les peuples africains pourrait décider que: Formant une communauté liée par une histoire commune, une culture commune, des intérêts communs et l’envie de rester ensemble dans le respect des particularités des uns et des autres, il se constitue en nation autonome.

Aucun peuple africain n’est remis en question mais ce sont les états et leurs systèmes coloniaux caducs et anti-démocratiques, leurs gestions corrompues et inégalitaires du bien commun, qui sont remis en cause. Les peuples aspirent à se gouverner eux-mêmes selon des principes démocratiques clairs, notamment au Sahara central, et travailler entre peuples voisins.

Afin de ne plus revenir sur des guérillas meurtrières et sans issues,

Afin de ne plus avoir à faire usage de la violence et en vue d’assurer un avenir durable des peuples et des territoires,

Afin de substituer la violence aveugle à une autorité légitime,

Afin de ne plus traiter ni ratifier d’accords sans avenir,

Afin d’assurer la sécurité des habitants des régions,

Afin d’assurer à chacune des communautés l’épanouissement dans sa culture conformément notamment à la déclaration des peuples autochtones et autres instruments internationaux,

Afin de construire un contrat social adapté aux peuples,Par le constat qui est fait, par devant nous, (peuples sahélo sahariens), déclarons (avec le peuple de l’Azawad), qu’il n’y a pas d’autre voie que celle de nous diriger par nous mêmes.



Se fondant ainsi sur:

– le paragraphe 2 de l'Article 1 du Chapitre 1 de la Charte des Nations Unies

– le paragraphe 2 de la résolution 1514 de l'Assemblée Générale du 14 décembre 1960

– le paragraphe 1 de l'Article 1 du Pacte international des droits civils et politiques et du Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels du 19 décembre 1966 aux termes desquels, « tous les peuples ont le droit de disposer d'eux même. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel »

– l'observation générale n°12 de la 21ième session du Comité

– la déclaration relative aux principes de droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les étatsles articles 3 et 4 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

– L’article 20 de la Charte Africaine des droits de l'homme et des peuples énonçant que « tout peuple a droit à l'existence. Tout peuple a un droit imprescriptible et inaliénable à l'autodétermination. Il détermine librement son statut politique et assure son développement économique et social selon la voie qu'il a choisit »

– L’article 2 de la Déclaration et le Programme de Vienne du 25 juin 1993, notamment dans son paragraphe 2, la Conférence des droits de l'homme considère que « que le déni du droit à l'autodétermination est une violation des droits de l'homme et souligne qu'il importe que ce droit soit effectivement réalisé » ;

Ainsi, si les Institutions internationales ne reconnaissent pas formellement un droit à la sécession-remède, elles ne déclarent pas illégal un acte unilatéral de déclaration d'indépendance, rejetant de surcroît l'argument de l'intégrité territoriale en précisant que ce principe est limité à la « sphère des relations inter étatiques » (jurisprudence CIJ du Kosovo).

3) PROCLAMATION
C'est pourquoi en ce jour, [à déterminer pour chaque territoire], nous décidons donc solennellement de déclarer (la région ou le territoire autochtone), un Etat démocratique, indépendant et souverain.

a) (le nouvel état) s'engage à respecter tous les actes internationaux et en particulier les droits de l'homme et des libertés fondamentales, sans distinction de race, de religion, d'affiliation politique ou d'origine ethnique,

b) (le nouvel état) demande à tous les pays démocratiques de s'activer pleinement à promouvoir l'autonomie du (nouvel état) indépendant afin d'obtenir la reconnaissance internationale du (nouvel état).

Pour cela, Le peuple du (nouvel état) décide de mettre en place des structures provisoires lui permettant d’assurer le respect et d’obtenir la protection des règles du droit international.Adopté le [date de l’assemblée ou du référendum] par (acclamation ou vote) de l'assemblée du peuple du (nouvel état).


L’internationale touarègue
Le 7 février 2012

AZAWADE - -' ، ' ، ' ،-الحنين الى الوطن-' ، ' ، ' ،-_2.mp4

AZAWADE


NIGER / LIBYE - 
Article publié le : samedi 11 février 2012 - Dernière modification le : samedi 11 février 2012

Les propos du fils Kadhafi, réfugié au Niger, embarrasse Niamey

Le Libyen Saadi Kadafi est réfugié au Niger depuis août 2011.
Le Libyen Saadi Kadafi est réfugié au Niger depuis août 2011.
REUTERS/Tim Wimborne

Par RFI
Saadi Kadhafi, l'un des fils de Mouammar Kadhafi, a donné une interview à la chaîne al-Arabiya dans laquelle il annonce un soulèvement imminent en Libye et promet de rentrer, laissant entendre qu'il a des liens avec les rebelles qui combattent le CNT. Résultat : l'organe de transition à Tripoli demande une fois de plus à Niamey son extradition.Cette polémique a provoqué la colère de Niamey, qui a présenté ses excuses au CNT et enjoint Saadi Kadhafi de se taire. Les conditions de sa présence en Libye seront réexaminées, affirme Mohamed Bazoum, le ministre nigérien des Affaires étrangères.

Saadi Kadhafi en est convaincu, la Libye est à l'aube d'un nouveau soulèvement. Selon lui, 70% de la population n'est pas satisfaite de la situation, la rébellion s'étend de jour en jour. Il affirme aussi vouloir extirper le mal qui se trouve en Libye. Le fils de Mouammar Kadhfi se dit prêt à rentrer au pays, laissant entendre qu'il prendrait la tête de ce soulèvement qu'il appelle de ses voeux.
Des propos qui ont provoqué une réaction immédiate du CNT (Conseil national de transition) libyen qui réclame à Niamey l'extradition de Saadi Kadhafi. Celui-ci est réfugié depuis août dernier au Niger, où le président Mahamadou Issoufou a refusé de l'extrader pour des raisons humanitaires, faisant valoir que sa vie serait en danger s'il était reconduit aux frontières.
Mais les propos du fils Kadhafi pourraient changer la donne. Selon le ministre nigérien des Affaires étrangères, Saadi Kadhafi a trahi la confiance des autorités nigériennes qui lui avaient demandé de ne mener aucune activité « subversive » depuis le Niger.
Niamey va réexaminer les conditions de la présence du fils Kadhafi sur son sol et, dans un premier temps, la surveillance de sa résidence sera renforcée. Le Niger, qui veut préserver de bonnes relations avec le nouveau pouvoir libyen, a par ailleurs présenté ses excuses à Tripoli.
TAGS: LIBYE - MOUAMMAR KADHAFI - NIGER
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