lundi 23 janvier 2012

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ABDOULAHI ATTAYOUB

Azawad : l’autonomie n’est plus une utopie !

lundi 23 janvier 2012
La reprise des hostilités dans le Nord du Mali (Azawad) entre l’Etat malien et le MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) constitue un nouveau tournant politique dans la sous-région. Cette nouvelle escalade de violence illustre à l’évidence l’échec de l’Etat malien à apporter des solutions concrètes et acceptées aux problèmes de l’Azawad.
Depuis une vingtaine d’années, en effet, des épisodes réguliers de violences opposent l’Etat malien au Mouvement touareg sans qu’une réelle volonté politique ne soit perceptible de la part des autorités maliennes de prendre au sérieux cette question. Les milliers de morts civils tués par l’Armée malienne et ses milices, plusieurs accords de paix signés entre les deux parties, des centaines de milliards de francs CFA engagés par les bailleurs de fonds et aussitôt engloutis dans la corruption et la gabegie n’ont pas suffi à convaincre le pouvoir malien que les choses ne pourront pas éternellement se passer selon le confort de quelques barons de Bamako, qui ne s’intéressent visiblement pas à la résolution des problèmes des populations de l’Azawad.
Le pouvoir malien a toujours privilégié les petites combines en opposant les enfants de l’Azawad et en suscitant la création de milices communautaires pour faire diversion et présenter le conflit comme une question interethnique. Les Touaregs, pour leur part, connaissent parfaitement leurs voisins, forcément partenaires au sein de leurs activités vitales et alliés face à leurs difficultés environnementales et climatiques communes. Ils n’ont aucun problème, ni au sein de leur communauté ni avec les autres communautés de la région ou du pays, si ce n’est ceux qui ont été sciemment fabriqués pour les affaiblir tous ensemble afin de gérer sans eux et très loin d’eux les affaires qui les concernent vitalement et qui leur permettraient, s’ils en étaient les réels gérants, de vivre tranquillement, de s’éduquer, de se moderniser et de se développer réellement, mais voilà, ce sont ces empêchements qui font de plus en plus mal et qui sont de plus en plus en question !
Quoi qu’il en soit, les auteurs d’exactions contre des civils seront nommément poursuivis devant les juridictions internationales pour que d’éventuelles victimes ne voient pas leurs bourreaux ou des criminels parader, couverts en cela par l’indifférence de la communauté internationale. Le temps de l’impunité est révolu et les auteurs de crimes seront poursuivis par les ayants droit et les organisations internationales fondées à le faire. La communauté internationale se rend compte aujourd’hui qu’elle ne peut pas demeurer sourde aux appels des peuples spoliés et menacés, qu’ils soient à Benghazi ou à Ménaka. Et les criminels doivent se voir systématiquement recherchés, jugés et punis par la Cour Pénale Internationale.
Nous appelons cette communauté internationale à assumer ses responsabilités vis-à-vis de cette région et à ne pas encourager l’escalade de la violence par un soutien militaire et politique à un système aveugle qui a montré par le passé son mépris d’une partie de sa population. En effet, le silence de la communauté internationale est toujours interprété par les pouvoirs tortionnaires comme un soutien à leurs méthodes expéditives et à la répression des peuples en quête de liberté, de justice et de paix.
La question de l’Azawad ne peut se régler que par la négociation entre l’Etat malien et les communautés de cette région. La violence ne saurait être une solution, même si, à l’évidence, c’est la seule expression qui est considérée par la communauté internationale comme révélatrice d’un problème.
Concernant la question touarègue dans son ensemble, seul le langage des armes a pu faire prendre conscience de l’existence d’un problème, même si les réponses apportées jusqu’ici relèvent plus des techniques d’étouffement que d’une réelle recherche de solution politique. Tant que cette question n’est pas prise à bras le corps par la communauté internationale, nous connaîtrons la poursuite de tensions militaires qui risquent, à terme, d’installer durablement le chaos dans la sous-région.
Les Touaregs rejettent tout amalgame qui consisterait à noyer leur lutte pour la liberté dans les mêmes considérations sécuritaires qui impliquent des trafiquants ou autres bandits de grands chemins qui sillonnent aujourd‘hui le Sahara central et le Sahel. Ne voir dans cette question que ses conséquences sécuritaires constitue un refus de certains de contribuer à l’avènement d’une paix juste et durable, sérieusement et librement négociée par toutes les parties concernées.
Il est significatif de voir l’importance des moyens que le Mali mobilise aujourd’hui contre le MNLA, alors qu’il n’a jamais tenté réellement de combattre les groupes armés et les trafiquants qui sillonnent tranquillement l’Azawad depuis des années.
Tout se passe comme si le Mali avait plus peur de sa communauté touarègue que de ces groupes qui créent l’insécurité dans le Nord et asphyxient la région. La manière dont l’installation de certains groupes mafieux s’organise et prospère dans le nord du pays, avec la bienveillance, voire la complicité, de l’Etat malien semble n’avoir pour but que de créer le chaos et d’empêcher ainsi l’expression démocratique des populations de l’Azawad...
Le Mali n’a pas su mettre à profit les périodes de paix pour rechercher une solution politique au différend qui l’oppose à l’Azawad.
Oui, les Touaregs ont le droit d’imaginer et de construire leur avenir. La communauté internationale a montré ces dernières années qu’elle peut trouver les moyens juridiques et opérationnels d’accompagner des peuples qui aspirent à la liberté, à la démocratie et à la justice. Il serait curieux que le peuple touareg continue à faire exception et à subir l’indifférence, voire l’abandon, des acteurs qui ont été par ailleurs au-devant de la scène pour défendre ces valeurs universelles.
Pour rappel, le président malien n’est pas moins responsable du massacre de milliers de Touaregs dans les années 90 que Laurent Gbagbo ne l’est dans ce qui s’est passé en Côte-d’Ivoire. Pourquoi la communauté internationale accepte-t-elle cette différence de traitement, alors qu’il s’agit, dans les deux cas, de civils massacrés par une armée ?
L’Algérie et la France, impliquées de fait dans le suivi de cette question, doivent faire évoluer leurs positions et accepter, enfin, de favoriser l’émergence d’une vraie solution politique sous la houlette de la communauté internationale. L’échec des différents accords de paix signés depuis vingt ans montre qu’il y a pour le moins une absence de volonté politique de l’Etat malien de prendre au sérieux cette question. Et la bienveillance des autorités actuelles à l’égard des groupes armés et des trafiquants qui pullulent dans le Nord ne peut s’expliquer que par la volonté de contenir les revendications légitimes des populations de l’Azawad.
Aucune loi nationale ou internationale ne peut dénier au peuple le droit à une vie meilleure, le droit de préserver sa langue, sa culture. Le droit de participer réellement aux décisions qui influencent directement sa vie et son avenir. Aujourd’hui, le Mali a montré ses limites dans sa capacité à créer les conditions d’une cohabitation de ses citoyens dans un Etat unitaire qui leur donne les mêmes droits et les mêmes chances pour s’épanouir et se développer.
Mais c’est peut-être la réalité géographique et socio-culturelle du Mali qui fait que la nature actuelle de l’Etat ne peut répondre à la diversité des territoires et à l’étendue du pays. L’Azawad est une entité qui dispose de sa propre personnalité avec des communautés qui se sont toujours côtoyées et mélangées. Une particularité géopolitique et une distance notoire avec le Sud du pays font, de fait, de l’Azawad une entité réelle non seulement dans l’esprit de ses habitants, mais aussi dans celui des autres Maliens !
Un statut particulier et une autonomie doivent permettre enfin aux Azawadiens de concentrer leurs efforts sur le développement de la région dans le respect des aspirations de l’ensemble des communautés de ce territoire et dans un rapport intelligent et constructif avec le Mali.
Depuis une vingtaine d’années, le Mali n’a pas voulu privilégier le dialogue pour trouver une solution politique durable et définitive aux préoccupations des populations de l’Azawad. Il a choisi de s’enliser dans le clientélisme et l’encouragement d’une militarisation des communautés qui est dangereuse à terme pour la stabilité de la région. Il a préféré le saupoudrage et l’accentuation de la logique sécuritaire dont les victimes sont les communautés de l‘Azawad. Cette politique sécuritaire est menée au détriment d’une politique de développement qui aurait pu aider à créer les conditions d’un réel dialogue politique et éviter ainsi tout recours à la violence pour poser des revendications politiques. L’arrestation, l’année dernière, des jeunes du MNA (Mouvement National de l’Azawad) d’alors constituait un indice flagrant de la nature d’un système qui s’affiche pleinement démocratique à l’usage des chancelleries occidentales et refuse tout dialogue sérieux à l’intérieur.
Aujourd’hui, le MNLA devra faire preuve de responsabilité vis-à-vis de l’ensemble des populations de l’Azawad et ne pas tomber dans le piège de la communautarisation ou de la tribalisation de ce conflit. Il devra tirer les leçons d’un passé récent et mener un travail d’explication aussi bien vers l’ensemble des communautés de l’Azawad et du Mali qu’en direction de la communauté internationale. Un discours clair, qui empêcherait tout amalgame voulu par les tenants de l’immobilisme, qui s’acharnent toujours à brouiller le message, en occultant délibérément la dimension politique des revendications du Mouvement et de l’ensemble des communautés de ce territoire. Le MNLA, qui porte aujourd’hui les aspirations des populations de l’Azawad, dispose d’un contexte international favorable traversé par une volonté affirmée des peuples à s’affranchir de l’oppression. Aujourd’hui plus que jamais, les institutions doivent être au service des peuples et non le contraire. Un Etat n’a de légitimité et de raison d’être que quand il est au service du peuple. L’Etat centralisé, hérité de l’administration coloniale française, ne correspond à l’évidence pas à la nature des pays comme le Mali et ne constitue aucunement l’instrument adapté pour assurer la coexistence, l’épanouissement et le développement des peuples concernés. L’Etat n’étant finalement qu’un outil, il ne saurait être sacralisé, surtout quand il n’est pas l’émanation de la volonté des peuples auxquels il prétend s’imposer.
Les responsables du MNLA ne doivent pas perdre de vue les enjeux réels de leur engagement. En remettant à l’ordre du jour les aspirations des populations de l’Azawad, ils interpellent l’ensemble des leaders de ses communautés, la société civile malienne, la classe politique et la communauté internationale.
Abdoulahi ATTAYOUB
Survie Touarègue-TEMOUST
Lyon (France)
temoust@hotmail.com
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dimanche 22 janvier 2012

Le Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou vivant


Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou
Le Mercredi 18 Janvier, nous affirmions la mort du Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou dans une embuscade vers Ménaka alors qu'il dirigeait un renfort vers cette ville qui était contrôlé par le MNLA depuis son offensive historique de la veille. Après de nombreuses contradictions concernant sa mort, Ould Meydou est apparu "en bon santé" (selon ses propres termes) le Samedi 21 Décembre 2012 sur les antennes de l'Office de Radiodiffusion et des Télévisions du Mali (ORTM).
Après la prise historique de la ville Ménaka le Mardi 17 Janvier 2011 après une attaque qui a commencé vers 05h du matin, l'armée malienne fut en déroute dans cette ville. Sentant leur déroute, les militaires maliens dans cette ville ont réussi à s'échapper dans leur majorité. D'autres ont abandonnés leurs armes à feux et leurs uniformes pour se fondra dans la population civile. Deux différents habitants de Ménaka que nous avons joint au téléphone nous ont affirmés avoir hébergés respectivement deux et trois soldats maliens habillés en civils qui leur ont demandés de ne pas les abandonner et de les amener avec eux partout où ils iront.
Face à cette défaillance habituelle d'une armée qui n'a jamais été en confiance au moment de combattre les rebelles Tamasheq et Azawadiens, l'Etat-major de l'armée, dont son chef le General Gabriel Poudiougou a pris ses quartiers à Gao, a décidé de faire tout son possible afin de reprendre cette ville le plus rapidement possible. C'est ainsi que des avions de combats furent dépêchés sur cette ville pour bombarder les positions du Mouvement National pour la Libération de l'Azawad (MNLA). Apres la destruction par un missile sol-air d'un avion de combat malien, l'armée décida de les rappeler dans leur base à Gao.
C'est ainsi que la décision fut prise d'envoyer plusieurs vagues de renforts terrestres. L'un d'entre eux était sous le commandement du Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou accompagnés des milices de sa tribu les "Tarmouz". Une unité du MNLA lui a tendu une embuscade à 140 kms de Ménaka dans la nuit du Mardi au Mercredi. Après de rudes combats, une partie du convoi dirigé par Ould Meydou sera détruit, le reste des combats s'étant enfui vers Gao. De nombreux membres de son convoi périront avec des engins calcinés. La voiture qu'occupait Ould Meydou sera également calcinée avec des combattants à l'intérieur.C'est ainsi que notre source nous apprendra sa mort.
Plusieurs jours de suspense concernant sa mort suivront. Face à l'absence d'une preuve irréfutable de sa vie, nous n'avons pas fait d'annonce. L'armée Malienne a donné une preuve irréfutable de sa mort hier le Samedi 21 Janvier sur les antennes de la télévision publique Malienne, l'ORTM. Nous avons pu visionner la vidéo cet après-midi et avons été convaincu par les images. Le Colonel Abderahmane Ould Meydou apparait à Gao en présence du Chef d'Etat-Major de l'Armée Malienne le General Gabriel Poudiogou et quelques officiers supérieurs du Mali. Entre autres points, Ould Meydou affirme être en bonne santé contrairement aux informations faisant état de sa mort.
Cette confusion née de l'état de santé du Colonel-Major Abderahmande Ould Meydou est inhérente aux conflits et du manque d'informations et de la coopération des pouvoirs publics comme le Mali qui préféré s'adonner à la propagande au lieu de donner les bonnes informations. A ces propagandes du Mali, s'ajoute l'absence de source indépendante sur le terrain afin de confirmer ou d'infirmer l'état des lieux. Cette absence d'observateurs neutres a également été la raison pour laquelle de nombreux journaux maliens ont annoncés à tort la mort du Colonel Assalat Ag Habi et du Capitaine Mbareck Ag Akly lors des combats à Tessalit. J'ai personnellement parlé avec le Colonel Assalat Ag Habi hier soir via son téléphone satellitaire Thuraya. Pour des raisons évidentes, je ne peux affirmer son lieu de résidence. Lors de la bataille de Tessalit durant laquelle un grand nombre de soldats Maliens ont perdu la vie, le Capitaine Mbareck Ag Akly n'avait pas encore déserté de son poste à Sevaré. C'est plus tard qu'il démissionnera en compagnie de son supérieur hiérarchique Intallah Ag Sayid, Commandant-Adjoint de la zone de défense de Sevaré.
Nous nous rappelons qu'il y a quelques mois durant le conflit Libyen, tous les plus grands medias comme RFI, New York Times, Washington Post, FranceKhamis Kadhafi 24, CNN, Al-Jazeera, Al-Arabia, China Central Television, Russian Television, Rede Globo, SABC 1 ont annoncés à plusieurs reprises la mort du General Khamis Kadhafi, commandant de la Brigade Khamis, et fils cadet de Mouammar Kadhafi lors de la guerre dans ce pays. En effet, sa mort fut annoncée le 13 Mars 2011, le 5 Aout 2011, le 22 Aout 2011, et le 29 Aout 2011. D'autres medias affirment qu'il est toujours vivant sur la base de propos qui auront été reportés par Saïf al-Islam Kadhafi durant ses interrogatoires.

Par Ikhlou Ag Azzezen
Commentaires
Azawad, 55ste Afrikaanse land.



De MNLA (Nationale Beweging voor de Bevrijding van Azawad), meer dan een jaar geleden opgericht in het noorden van Mali op het historische grondgebied van de Azawad. Azawad heeft op 17 januari gevraagd aan zijn generale staf om te reageren tegen het toenemende geweld van de Malinese militairen in tegenspraak met de democratisch eisen van de bevoling van Azawad die betoogd hebben voor hun onafhankelijkheid en de herstelling van hun grondgebied afgestaan door de regering van ATT aan de islamistische groepering AQMI. Koulouba en AQMI: gelegaliseerd samenwonend sinds 20 jaar. Men moet geen deskundige zijn om te weten dat de banden tussen AQMI en de regering van Bamako zeer nauw zijn en beschermd door de diensten van Bamako. Het is geen toeval dat alle ontvoeringen of gijzelingen uitgevoerd door AQMI, in zowel Tunesië, Algerije, de Westelijke Sahara, Niger, of zelfs in Mali, steeds in het noorden van Mali onderdak vinden en dit dicht bij militaire basissen die geacht worden dit fenomeen te bestrijden.

Europa medeplichtig of passief?
Europese regeringen, hetzij Frankrijk, Spanje of Engeland hebben hoge prijzen betaald om het leven van hun landgenoten trachten te redden uit de handen van de terroristen uit AQMI. Ze hebben losgeld betaald, terroristen vrijgelaten, politieke concessies gedaan met de “bebaarden”, zonder te spreken van alle "onuitgesproken" afspraken achter al deze onderhandelingen en de ondoorzichtigheid op de realiteit te vermelden. De Europese Unie en Amerika hebben substantiële hulp verleend in bewapening en militaire uitrusting, in aanvulling op de financiële steun, aan de overheid om ATT om deze te stimuleren het Noorden van Mali te bevrijden van de terroristen. Verloren moeite! Mauritanië, Niger, Algerije, het Polisario, maar ook Frankrijk en Amerika, kunnen ervan meespreken. De situatie betreft alle volkeren ontzien van bewegingsvrijheid, rechtvaardigheid en veiligheid.
We hebben geen recht om passief te blijen toekijken, nog minder om in de hypocrisie te vallen met aangevoerde onaanvaardbare argumenten zoals " territoriale soevereiniteit, integriteit .." Holle woorden waarop de islamitische AQMI zich baseren om een brug te creeëren tussen de Sahara en het Boko Haram van Nigeria. Het resultaat is zonder terugkeer en de tijd dringt voor alle democraten om te reageren in de bevrijding van het grondgebied van de Azawad van deze internationale bedreiging.

Zijn de Toeareg extremisten, racisten of tegenstrijdig aan de republikeinse orde?
We zijn zoals alle mensen van deze aardbol en wij streven naar het geluk van onze gezinnen en onze kinderen, voor een betere toekomst in democratie, vrede, veiligheid en geluk. Touareg zijn de dag van vandaag is een mengemoes tussen berber-arabisch-afrikaan-europeaan. Er zijn er die blijven hangen aan de iconen van eeuwen geleden. Maar overal ter wereld evolueert de levenswijze en dit is ook geldig voor de toeareg die volgelingen zijn van nieuwe technologieën en 4x4 auto's. Reeds eeuwen delen wij ons leven met andere bevolkingsgroepen en hebben we ervaring in het beheer van de Sahara in harmonie met de natuur en de mens. De geschiedenis toont onze diepgang in cultuur en openheid naar andere continenten. We kunnen ons opofferen om orde en vrede te creëren, zodat de mensen kunnen leven in alle sereniteit. Wij hebben ons eigen grondgebied nodig om de eeuwenoude handel, opgezet door onze voorouders tussen verschillende steden in de Sahara, verder zetten.

Kunnen wij, Touareg, AQMI bestrijden?
Het antwoord is ja, als we om dezelfde middelen kunnen beschikken als Bamako. Middelen die nu terugvloeien in de handen van AQMI emirs.
Als Azawad een vrij land is, zal geen enkele islamiet er nog zijn avontuur zoeken.
De Touareg leven van toerisme, culturele evenementen, ambachten, landbouw en grensoverschrijdende handel op export gericht. Activiteiten die enkel kunnen openbloeien en gedijen in een serene en veilige staat.

Azawad, 55ste Afrikaanse staat?
Het antwoord is JA, omdat de Afrikaanse Unie, alsook Europa, zich voor een historische werkelijkheid bevinden om de urgentie van de vele conflicten die dateren van 1960 trachten op te lossen. Men kan niet zomaar een grondgebied in beslag nemen en het herverdelen over 5 landen, die er niet echt van willen en er geen rekening mee houden. Het is tijd dat Europa de aandoeningen toegebracht aan de Toeareg bevolking sinds de conferentie van Berlijn in 1884 stopzet. Wij zijn in 2012, de wereld verandert, het gedrag verandert, en wij vragen aan Europa en aan alle internationale instanties om de legitieme eisen van de Toareg niet verder te negeren en zich niet verder te verstoppen achter lege woorden. De tijd is gekomen om legitimiteit te geven aan de democratische eisen van de Toeareg bevolking.
De Azawad zal miljoenen Toeareg vluchtelingen kunnen ontvangen op het grondgebied van hun voorouders waar ze kunnen streven naar een waardig bestaan, dit na zoveel menselijke tragedies.
Tanimert.
Mokhtar Omar, schrijver, kunstenaar en Sahara denker.
Voir la traduction

Alakhbar | Ag Chérif: Nous n'avons rien à voir avec AQMI

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Alakhbar | MNLA : «Nous avons capturé 10 soldats et un capitaine maliens»

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أجندة مفتوحة: السنة الامازيغية الجديدة interview aljazeera de Akli Amacharoudj/Azawad

Communiqué n° 04 01/2012: Sur les exactions commises par l'armée malienne sur les populations de l'Azawad

Nous, Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), alertons l'opinion internationale et les organisations internationales de protection des droits de l'homme sur les dérives et les exactions répétées de l'armée malienne sur les civils depuis le 17 janvier dernier.
En effet, comme par le passé, l'armée régulière se livre actuellement à des actes de barbarie sur les populations azawadiennes, notamment touarègues et arabes. C'est ainsi qu'elle n'a pas hésité à exécuter des soldats Touareg qui étaient pourtant sous ses ordres dans les environs de Menaka. Elle continue de maltraiter les civils de Kidal et de réquisitionner leurs biens du seul fait de leur appartenance à la communauté touarègue ou arabe. Les animaux, constituant la principale source de revenu des nomades, font également l'objet de massacre par les soldats maliens.
Nous en appelons donc à toutes les organisations internationales pour intervenir rapidement afin d'éviter que l'Etat malien ne se donne à un génocide.
Notre Mouvement réclame l'autodétermination de ses régions et pour ce faire, il a d'abord tenté vainement la voie du dialogue. En réponse, l'Etat malien a renforcé la présence de son armée sur notre territoire. Pour autant, nous n'avons jamais porté atteinte à la population civile, notamment  non arabo-touarègue, contrairement aux agissements du Gouvernement malien sur les nôtres.
Ce dernier se livre également à un jeu très dangereux en essayant de diviser le peuple azawadien et en créant des milices armées, éléments non professionnels et non contrôlables susceptibles de provoquer une guerre civile.
Notre peuple n'aspire qu'à la gestion paisible de son territoire et à aucun moment à la violence. Il a toujours œuvré pour que soit reconnu et accepté par le Gouvernement malien son droit à l'autodétermination, juridiquement et pacifiquement.
Ouverts au dialogue sur les conditions de notre autodétermination, nous demandons à la communauté internationale de s'impliquer dans la résolution de ce conflit et d'exiger de l'Etat malien la mise en place d'un processus d'autodétermination de l'Azawad dans les plus brefs délais.
Cette autodétermination nous permettra par ailleurs de sécuriser la zone sahélo-saharienne et de mettre un terme définitif aux atteintes portées sur les personnes et sur les biens des ressortissants étrangers. En effet, en l'état actuel, l'Etat malien n'a ni la volonté ni la capacité d’œuvrer pour ladite sécurisation. Bien au contraire, il a tout fait pour que soient réunies toutes les conditions d'insécurité dans cette zone.
Notre combat de libération est légitime, il doit être soutenu par tout Etat de droit épris de liberté et de justice.

Moussa Ag Acharatoumane

TOUAREG COMBATTANT De L'AZAWAD POUR LA LIBERTÉ

Azawad 55 ème état africain

Le MNLA(Mouvement National de Libération de l'Azawad)qui a vu le jour depuis plus d'un an au nord-Mali sur le territoire historique des Touareg l'Azawad  a demandé a son Etat major le 17 janvier de riposté face à la recrudescence de la violence militaire malienne opposé aux revendications démocratiques des populations de l'Azawad qui ont manifesté pour réclamer leur indépendance et récupéré leur territoire cédé aux islamistes d'Aqmi par le gouvernement d'ATT.

Koulouba et AQmi: cohabitation légalisé

Depuis 20 ans inutile d'être expert pour savoir que les liens entre Alqaida au Maghreb islamique et le gouvernement de Bamako sont hyper étroits et très couvés par les services de Bamako.C'est pas un hasard si tout les enlèvements ou prise d'otages effectués par Aqmi que ce soit à partir de la Tunisie,de l’Algérie,du Sahara Occidental,du Niger,et même à l’intérieur du Mali finissent toujours au septentrion malien à deux pas des bases militaires qui sont censés combattre le phénomène.

L'Europe complice ou passive?

Les gouvernements européens qu'ils soient français,espagnols ou anglais ont payés des lourds tributs pour essayer de sauver la vie de leur citoyens menacés par les terroristes d'Aqmi.Ils ont dus payer des rançons, relâchés des terroristes,faire des concessions politiques pour les barbus sans parler des "non dits" qui se cachent derrière toutes ces négociations ou parfois l'opacité couvrent les réalités...
L'Union européenne  comme l’Amérique ont  concédé des aides conséquentes en matière d'armements et d’équipements militaires en plus des aides financières pour stimulé le gouvernement d'ATT à engager le conflit et chasser du nord-Mali les terroristes....peine perdue ..la Mauritanie,le Niger, l’Algérie et le Polisario y compris la France et l’Amérique en savent quelque chose...
La situation interpellent tous les peuples épris de liberté de circulation,de justice et de sécurité à travers le monde..nous n'avons pas le droit de rester passifs encore moins celui de verser dans l'hypocrisie qui consiste à avancer des arguments inacceptables du genre"souveraineté territoriale, intégrité.."des mots et motifs creux sur lesquels surfent les islamistes d'Aqmi qui en ont profité pour créer un pont du Sahara vers le Nigeria avec Boko Haram.Le résultat est sans appel et le temps presse tous les démocrates afin de réagir et libérer le territoire de l'Azawad de cette menace internationale.

Les Touareg sont ils extrémistes,racistes,ou ré tractifs à l'ordre républicain?

Nous sommes comme tous les peuples de la terre mère et nous aspirons au bonheur de nos familles nos enfants et un avenir meilleur pour eux dans la démocratie,la paix,la sécurité et le bonheur.
Être Touareg c'est être métisse,Berbero-arabo-afro-européen aujourd hui.Y'en a qui sont restés aux images d’Épinal d'il y'a plusieurs siècles...mais les modes de vie des humains évoluent partout dans le monde et c'est valable pour les Touareg qui sont des adeptes des nouvelles technologies et des bolides 4x4..
Nous cohabitons ensemble avec plusieurs populations depuis des siècles et nous avons l’expérience de la gestion de nos états sahariens en symbiose avec la nature et les hommes.L'histoire est là pour prouver notre grande culture et ouverture vers les autres continents.
Nous savons nous sacrifié pour créer l'ordre et la paix afin que nos populations puissent vaqué à leur occupations dans la sérénité.Nous avons besoin de notre territoire pour continuer notre commerce ancestrale entre les différentes villes sahariennes que nos ancêtres ont sortis des sables.

Touareg,pouvons nous combattre AQMI?

La réponse est oui si on nous donne les moyens comme ceux dont dispose Bamako et qui finissent dans la main des Emirs d'Aqmi.
Si l'Azawad est libéré aucun islamiste ne pourrait s'y aventurer.Les Touareg vivent du tourisme,des manifestations culturelles,de l'artisanat,de l'agriculture et du commerce frontalier toutes activités  qui sont tournée vers l'exportation et qui ne sauraient s’épanouir que dans un cadre serein et sécurisé.

L'AZawad 55 ème état africain?

La réponse est OUI car l'Union africaine comme Européenne sont devant une réalité historique et urgente pour trouver une solution aux multiples conflits qui découlent des revendications Touareg depuis 1960.On ne peux confisqué le territoire de tout un peuple et l’éparpillé sur 5 pays dont aucun ne veut de lui ou ne le prend en compte.A l'image du Sud Soudan du Kosovo,de l’Érythrée il est grand temps pour l'Europe d’arrêter le massacre infligé aux populations Touareg depuis la conférence de Berlin de 1884 qui a sacrifié leur territoire.Nous sommes en 2012,le monde évolue,le monde change,les mentalités aussi et nous en appelons à cette Europe et aux instances internationales d’arrêter d'ignorer nos revendications légitimes en se calfeutrant dans des mots vides de sens et de légitimité morale.Le temps est venu de donner toute la légitimité aux revendications démocratiques et humaines des Touareg.
L'Azawad permettra aux millions de réfugiés Touareg de se retrouvés dans un territoire de leur ancêtres qui leur permettra d’espérer à une vie digne et humaine après tant de tragédies.
Tanimert

Mokhtar Omar
Écrivain ,Artiste et  penseur Saharien.

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Un reportage de la chaîne anglaise d’Al Jazeera.
01/01/12
Vous êtes > Fil de l’actualité > Les combattants du MNLA ne sont pas des mercenaires Libyens

Les combattants du MNLA ne sont pas des mercenaires Libyens

Communiqué de Presse du Mouvement national pour la libération de l’Azawad.

Depuis un certain temps, une certaine presse malienne et internationale crée une confusion dans l’esprit de l’opinion publique, nationale et internationale, en assimilant les combattants de l’Etat-major du MNLA à d’anciens soldats et mercenaires de Kadhafi en déroute.
Le MNLA (Mouvement national pour la libération de l’Azawad), tient à préciser qu’au sein de son Etat-major figure en même temps d’anciens rebelles des révoltes des années 1990 (Mouvements et fronts unifiés de l’Azawad - MFUA), de 2006 (Mouvement touareg Nord-Mali- MTNM) de feu Ibrahim Ag Bahanga, des combattants revenus de la Libye mais qui ont largement participé à la libération de ce pays, des volontaires issus des différentes ethnies (Touareg, Songhaï, Peuhl et Maure) du Nord-Mali (Azawad) et des officiers et soldats déserteurs de l’armée malienne.
Nous affirmons et précisons que les combattants revenus de Libye ont combattu au sein des forces du CNT (Conseil national de transition) plus qu’ils ne l’ont fait aux côtés des forces de Kadhafi.
Notre chef d’Etat-major Mohamed ag Najim a certes été un officier libyen d’origine malienne, a servi sous le régime de Kadaffi comme tous les officiers de la Libye.
Le colonel Mohamed ag Najim a très tôt, et dès le début de l’insurrection, exprimé son désaccord avec le despote libyen. Ce désaccord s’est confirmé par sa démission de l’armée libyenne et son engagement auprès des siens dans le combat actuel pour la libération de l’Azawad.
Pour le bureau politique du MNLA
La commission chargée de la communication
Mossa Ag Attaher,
Chargé des relations avec les médias.
Paris, le 21 janvier 2012.
NIGER / TOUAREGS - 
Article publié le : dimanche 22 janvier 2012 - Dernière modification le : dimanche 22 janvier 2012

Niger : le festival culturel de l'Aïr se penche sur la paix et la sécurité dans le Sahel

Culture, paix et sécurité, au programme du Festival de l'Aïr.
Culture, paix et sécurité, au programme du Festival de l'Aïr.
© AFP/ Issouf Sanogo

Par RFI
Le festival de l’Aïr débute ce 22 janvier 2012  dans la ville nigérienne d'Arlit, au nord du pays. Il s'agit d'une grande manifestation culturelle des éleveurs nomades de la région. En marge de ce festival, se tiendra un forum sur la sécurité dans la bande sahélienne. Pour la première fois, le chef de l'État, Mahamadou Issoufou préside les cérémonies d'ouverture.

C’est un défilé de véhicules 4x4 qu’on observe à Arlit, au nord-ouest du Niger, ces dernières 24 heures. Des diplomates, des ministres, des gouverneurs, des universitaires : ils viennent pour le Forum pour la paix et la sécurité dans le Sahel. Des pays comme la Mauritanie, le Mali, l’Algérie, mais aussi le Bukina Faso, le Tchad et le Nigeria, sont invités.
Les travaux du Forum ne débuteront que demain lundi en présence des Premiers ministres nigérien, Rafini Brigi, et malien, Mariam Kaidama Sidibé, a-t-on annoncé. Mais l’événement qui attire le plus de monde, c’est le festival de l’Aïr qui accueille pour la première fois le président de la République.
Mahamadou Issoufou prononcera tout à l’heure les discours d’ouverture de cette manifestation culturelle qui regroupe les éleveurs de toute la région. Habituellement, le festival se tient à Iferouane, au pied du mont Tamgak à 1 300 km au Nord de Niamey, au cœur du massif de l’Aïr.
La huitième édition, qui s’ouvre aujourd’hui non loin d’Arlit, se tient dans un décor de rêve où le sable fin du désert vient caresser des rochers aux formes artistiques. Décor qui n’est pas fortuit car c’est aujourd’hui aussi l’ouverture officielle de la saison touristique après quatre ans d’insécurité.
Le président nigérien, Mahamadou Issoufou se rendra ensuite à Imouraren, le site d'exploitation d'uranium exploité en partenariat avec la société française Areva.
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À consulter :
vidéo Festival de l'Aïr-Agharous 2010
A l’attention de la communauté internationale et des militaires maliens :

Le MNLA informe l’ensemble de la communauté internationale, que ses troupes sont déterminées à continuer les opérations jusqu’à la reconnaissance par le Mali du droit à l’auto-détermination du peuple de l’Azawad. Chaque militaire malien qui rend les armes pourra retourner chez lui sain et sauf. Aussi, nous portons à la connaissance de tous que les prisonniers de guerre détenus par le MNLA sont protégés et traités conformément à la convention de Genève 1949.