dimanche 4 décembre 2011

Saïd Meziane - Wali (Préfet) de Tamanrasset.Nous menons une véritable œuvre de pionnier

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Publié le 04/12/2011 à 06:00

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Tamanrasset, capitale régionale au milieu du désert, vous y croyez ?
Notre ambition est effectivement de rattacher le sud du nord algérien et de nous tourner vers l’Afrique sub-saharienne, le Mali notamment. Tamanrasset a cette vocation de plaque tournante et de capitale culturelle des Touaregs. Cela passe par un rééquilibrage des investissements dans le Sud.
Beaucoup de choses ont été faites. Mais que manque-t-il pour que les gens du Nord viennent s’installer ici ?
En 1978, il n’y avait qu’une seule route goudronnée à Tamanrasset. Nous avons l’eau courante depuis quelques semaines et 90 % des habitations ont accès au réseau électrique. Nous attendons l’arrivée du gaz dans les années très proches et la construction d’une station d’épuration, qui nous permettra de développer l’agriculture. Ce territoire est en mutation. Nous menons une véritable œuvre de pionnier. Dans quelques années, le visage de cette ville aura changé. Je viens de signer l’agrément pour l’installation de 14 PME. Les choses vont très vite.
Sans tourisme ?
Il y a des aléas liés à la conjoncture internationale qui nous dépassent. Le tourisme a toujours été présent dans cette ville. C’est un tourisme élitiste de trekking qui ne rapporte pas à l’économie locale. Là aussi nous voulons changer cette approche. Cela passe par l’amélioration des infrastructures d’accueil, par la formation de professionnels du tourisme, et par le développement d’un tourisme national.
Propos recueillis par Fabrice Roussel

samedi 3 décembre 2011

La Situation politique et sécuritaire au Nord
Mali-Libye-touareg-armée : le président Touré reçoit un groupe armé touareg revenu de Libye
  03/12/2011Commentaires [ 3 ]E-mailImprimer
(AFP) - Les représentants du plus important groupe armé de touareg revenus de Libye, ont été reçus samedi au palais présidentiel, par le chef de l'Etat malien, Amadou Toumani Touré, a constaté l'AFP.

"Nous sommes venus Monsieur le président de la République vous rencontrer pour vous dire que nous sommes dans une logique de paix, de dialogue. Nous nous mettons à la disposition de notre pays", a déclaré le colonel Wake ag Ousad, au cours d'une cérémonie officielle, en présence de la presse. "Nous sommes des Maliens qui étions dans l'armée libyenne. On ne sait rien faire d'autre que le métier des armes. Nous sommes prêt à mettre nos armes à la disposition de l'armée malienne. Nous sommes pour la paix", a ajouté le colonel.

Il fait partie d'environ 300 touareg de la tribu des imrad qui constituent le gros des troupes armées revenues de Libye.
"Nous lançons un appel à nos frères qui sont revenus au même moment que nous, et qui n'ont pas encore les mêmes intentions de paix que nous. Le Mali est notre pays. Si nous le détruisons, nous n'aurons nulle part où aller", a ajouté le colonel, porte parole des militaires de sa tribu.

Prenant à son tour la parole, le chef de l'Etat malien a affirmé que "le Mali ouvrait grandement les portes à ses fils de retour".
"En choisissant d'inscrire vos actions dans la paix, dans le dialogue, je puis vous assurer que l'Etat malien mettra tout en oeuvre pour préserver le même climat", a notamment déclaré le président Touré.

Il a envoyé par ailleurs des émissaires pour rencontrer les touareg armés d'autres tribus, également revenus de Libye, a-t-il ajouté.
Plusieurs centaines de touareg d'origine malienne, qui combattaient dans l'armée régulière libyenne, sont revenus avec armes et bagages dans le nord du Mali après la mort du colonel Kadhafi.
Selon une source proche du ministère malien de l'Administration territoriale, parmi ces touareg loyalistes, certains pourraient être intégrés dans les unités spéciales, chargés d'assurer la sécurité dans le nord, et éventuellement combattre Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Serge Danie

Tinariwen - "Tassili" desert sessions - full version

Grammy Awards 2012 : Tinariwen nominés pour le prix de Meilleur Album de Musique du monde

02/12/2011 - 14:00

LOS ANGELES (SIWEL) — La 54ème édition des Grammy Awards 2012 a sélectionné le groupe touareg Tinariwen dans la catégorie Meilleur Album de Musique du monde pour son album « Tassili »


"Tassili" dernier album de Tinariwen (PH: tinariwen.com)
"Tassili" dernier album de Tinariwen (PH: tinariwen.com)
La liste des nominés des Grammy Awards, évènement musical de l'année aux États Unis a été révélée hier soir, 1 décembre 2011. Le nombre de catégories avait été revu à la baisse : pour la première fois, les Grammy Awards récompensent les artistes dans 78 catégories au lieu des 109 habituelles. 

Tassili, dernier album du groupe Tinariwen a été nominé dans la catégorie Meilleur album de Musique du monde. Il partage la consécration avec : AfroCubism et son album, AfroCubism;Africa For Africa de Femi Kuti et Songs From A Zulu Farm des Sud Africains Ladysmith Black Mambazo. 

Tinariwen, en tamasheq « les déserts » est un groupe amazigh touareg, originaire de Tessalit au nord est du Mali, dans l'Adrar des Ifoghas. Leur musique, assouf, qui signifie en tamasheq la solitude ou la nostalgie, est une synthèse entre le blues, le rock et la musique traditionnelle touarègue, style qui leur a valu une renommée internationale. Les deux leaders du groupe sont Ibrahim ag Alhabib « Abraybone » et Alhousseini ag Abdoulahi « Abdallah », mais Tinariwen regroupe une grande famille d'artistes touaregs, un mouvement culturel qui ne constituent pas une formation figée. 

cc/bbi 
SIWEL 021400 DEC 11
Libye : la CPI enquête sur les femmes victimes de viols
Mouammar Kaddafi(1026) - CPI(528) - viol(127) - Luis Moreno Ocampo(95)


02/12/2011 à 11h:46 Par Jeune Afrique


Des Libyennes manifestent pour que les nouvelles autorités aident les femmes victimes de viol. © Reuters

Une délégation de la Cour pénale internationale (CPI) a commencé à enquêter sur les crimes sexuels en Libye jeudi 1er décembre. L’objectif est de faire la lumière sur les viols commis pendant les huit mois de révolte qui ont conduit à la chute du colonel Kaddafi.

« Nous sommes ici pour mener une enquête sur des crimes sexuels », a expliqué Jane O'toole, qui dirige une équipe de la Cour pénale internationale (CPI) arrivée en Libye mercredi 30 novembre. La délégation a pour mission de faire la lumière sur les viols commis par des fidèles de feu Mouammar Kaddafi, lors des huit mois de révolte populaire qui ont conduit à sa chute.

Viols en série

Dès le mois de juin, le procureur de la CPI Luis Moreno Ocampo avait déclaré disposer de preuves à l’encontre du « Guide ». L’ex-dictateur aurait en effet ordonné des viols en série lors de la révolte. Pour mener à bien cette « mission », il aurait même fait distribuer des stimulants sexuels – du type viagra- à ses soldats.

Les membres de la CPI ont écouté les témoignages des victimes libyennes dès mercredi soir lors d’une conférence de presse. Plusieurs femmes ont raconté les atrocités subies, avant ou pendant la révolution, et qu’elles imputent à des responsables du régime de Kaddafi. L’une d’elle, Latifa Mesbah Humayar a relaté son agression sexuelle en 1999 à l’orphelinat de Tripoli, lieu dans lequel elle avait grandi puis passé une parti de sa vie d’adulte. « J'ai été violée à l'orphelinat par des fonctionnaires du ministère de la Santé parce que j'ai parlé ouvertement contre Kaddafi. C'était choquant. Des gens qui étaient censés prendre soin des orphelins comme moi, se sont transformés en ennemis ».

Dénonçant la connivence de hauts responsables du régime, elle a précisé qu’il « y avait des agressions sexuelles régulières ». « J'ai souffert de séquelles physiques et sexuelles. Tout cela a été commis par l'ancien régime », a-t-elle expliqué, appelant la CPI à « enquêter et à traduire les criminels devant la justice ».

Une autre femme a raconté sa triste expérience. Militante féministe et blogueuse, Ghaida Touati a été emprisonnée durant trois mois dans la célèbre prison d’Abou Slim à Tripoli, quatre jours après sa rencontre avec le colonel Kaddafi dans sa résidence de Bab al-Aziziya.

"Vous êtes une brave fille"

« Je l'ai rencontré pour lui parler des violences contre les femmes en Libye et il a dit: « vous êtes une brave fille, et nous avons besoin de nombreuses filles comme vous en Libye ». Quatre jours plus tard, j'ai été arrêtée », a-t-elle expliqué. « J'ai été menacée, agressée et insultée. Tout cela pour avoir écrit sur les violences contre les femmes. Il est de notre devoir de traduire ces criminels de Kaddafi devant la justice... des criminels qui ont violé nos vies privées juste parce que nous avons réclamé la liberté », a-t-elle clamé. « J'espère que la communauté internationale nous aidera en portant nos cas devant la Cour (pénale) internationale », a demandé Ghaida Touati.

« Nous n'enquêtons pas sur chaque crime mais sur les plus graves et ceux qui constituent des crimes majeurs » a indiqué Jane O'toole, précisant que l'objet de l'enquête était également de savoir qui avait ordonné ces crimes.

Pourtant, la délégation de la CPI ne prévoit de rester en Libye que jusqu’à vendredi. Pas sûr que ces trois jours suffisent pour entendre les victimes. D’autant que ces crimes pourraient concerner des milliers de femmes. « Les associations qui ont récolté des informations à ce sujet estiment à 8000 le nombre de cas », explique Jalila Ouraieth, fondatrice de l’ONG libyenne Phoenix.

Attentes

Samedi 26 novembre, l’association a organisé une marche silencieuse dans les rues de Tripoli. Une centaine de femmes s’est réunie afin de réclamer de l’aide du nouveau gouvernement libyen. Ces libyennes, qui ont osé briser le tabou du viol, veulent aujourd’hui être entendues par les autorités. « Nous avons attendu des actions concrètes, une aide gouvernementale ou un soutien officiel, mais jusqu’à présent, la seule réponse a été le silence », déplore Jalila Ouraieth.

Le Premier ministre a pour sa part assuré à ces femmes que leur revendication constituait « une priorité », selon les propos rapportées par la co-fondatrice de Phoenix, Amira Alshokri. « Il nous a dit « votre demande a du sens et sera adressée au ministre des Affaire sociales, avec laquelle vous pourrez être en contact », a expliqué la militante.

(Avec agences)

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Libye : Moussa Koussa accusé de torture par d'anciens détenus
Mouammar Kaddafi(1026) - torture(128) - Moussa Koussa(36) - prison d'abou salim(1)


02/12/2011 à 09h:20 Par Jeune Afrique


Moussa Koussa lors d'une conférence de presse, le 4 septembre 2011. © Mahmud Turkia/AFP

Moussa Koussa, l'ancien ministre des Affaires étrangères de Mouammar Kaddafi rallié à la rébellion, fait l'objet d'accusation de la part d'anciens détenus politiques libyens. Il aurait notamment joué un rôle dans le massacre de la prison d'Abou Salim.

Ancien chef du « bureau d’exportation de la révolution » (et ancien ministre des Affaires étrangères de Kaddafi), Moussa Koussa, rallié à la rébellion deux mois après son déclenchement, pourrait, lui, être bientôt rattrapé par son passé. Installé au Qatar, où il réside dans une suite de l’hôtel Four Seasons de Doha, celui qui fut ambassadeur à Londres à la fin des années 1970 et s’illustra à l’époque dans la traque des opposants en exil fait en effet l’objet d’accusations précises de la part d’anciens détenus politiques libyens à Tripoli pour son rôle présumé dans le massacre de la prison d’Abou Salim – un millier d’islamistes exécutés le 29 juin 1996. « Moussa Koussa faisait partie de ceux qui nous ont interrogés. Il m’a personnellement torturé avec une matraque électrique », témoigne Muftah el-Thawadi, l’un des anciens dirigeants du Groupe islamique combattant libyen (GICL).

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Signature de la déclaration de la Montagne de la Table : Mahamadou Issoufou, avocat de la liberté de la presse

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou
Le mercredi, 30 novembre 2011, le président de la république du Niger Mahamadou Issoufou a signé la déclaration de la Montagne de la Table en présence des représentants de l’Association mondiale des journaux et des éditeurs de médias d’information (WAN-IFRA), le World Editors Forum, le Forum des rédacteurs en chef africains, la Maison de la Presse, des ambassadeurs accrédités au Niger, des organisations de la société civile et les amis de la presse. La Déclaration de la Montagne de la Table (DTM) appelle à l’abolition des lois pénales concernant les délits de diffamation et d’insulte et replace la liberté de la presse au coeur des discussions en Afrique.
Cet acte mémorable, fait de Mahamadou Issoufou, le Premier président en exercice à avoir adopté cette déclaration de portée mondiale. Il s’est ainsi engagé à défendre la liberté de la presse et en être l’avocat de cette liberté auprès de ses pairs. Par cette signature Mahamadou Issoufou vient de couper l’arbre au pied des nostalgiques de la répression et de l’embastillement qui gravitent autour des institutions, mais aussi dans les rangs de la presse. Pour Mahamadou Diallo, président de la Maison de la Presse, le présent de la république vient de démontrer une fois encore sa capacité de rendre l’acte à la parole. Il faut noter que toute la presse nigérienne, par l’acte du président de la république rend hommage à Mahamadou Diallo, Président de l’ANEPI et Président de la Maison de Presse pour son travail de défense des libertés mais aussi pour la crédibilité de la presse.
En rappel, La Déclaration de la Montagne de la Table a été adoptée lors du Congrès mondial des journaux, le rendez-vous annuel de l’Association mondiale des journaux et des éditeurs de médias d’information (WAN-IFRA), en 2007 au Cap en Afrique du Sud. De nombreuses associations défendant la liberté de la presse et organisations de la société civile ainsi que l’Archevêque sud-africain Desmond Tutu ont adopté la Déclaration qui considère les lois pénales sur la diffamation et l’insulte comme étant un des plus graves obstacles à l’avenir d’une presse indépendante en Afrique et appelle à leur abolition. L’adoption de cette déclaration fait définitivement de Issoufou Mahamadou, l’ami de la presse et le défenseur de la liberté de la presse.
Amani Mounkaïla
02 décembre 2010
publié le 30 novembre 2010
Source : La Source

Le Niger lance trois projets de barrages pour accroître sa capacité limitée à 150 MW

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Electricite_Niger_Evaluée pour l'heure actuelle à 150 MW, la capacité de production de l'énergie électrique du Niger est en voie d'accroître avec la réalisation annoncée de trois projets de centrales et de barrage, a déclaré à Xinhua lors d'une réunion africaine sur le secteur à Yaoundé, le secrétaire général de Nigelec (Niger Electricité), Mahamadou Arzika.

Ces investissements pour lesquels les financements sont estimés entre 80 et 150 milliards de francs CFA (60 et 300 millions USD) vont assurément augmenter le taux d'accès de populations nigériennes à cette source, situé entre 10 et 12% au plan national et 2 à 3% pour le monde rural, a précisé par ailleurs M. Arzika.

Question : Quelle est la capacité installée de l'énergie électrique au Niger ? 

Réponse : La capacité installée dans tout le pays est à peu près 150 MW pour la partie Nigelec et une trentaine de mégawatts pour la partie Sonichar, comme on a deux sociétés en fait qui s'occupe des services de l'électricité.

Q : Ça fait quel pourcentage de la population nigérienne qui a accès à l'électricité ?

R : Quand vous parlez de l'accès, pour l'accès aux services de l'électricité, nous avons à peu près 20 à 25% de la population, mais l'accès direct, c'est-à-dire les gens qui ont l'électricité de façon permanente et quotidienne, on est peut-être entre 10 et 12% pour le moment. Donc, ça veut dire qu'il y a du chemin à faire.

Q : C'est le taux national ? A combien estimez-vous l'accès dans l'arrière-pays ? 

R : Dans le monde rural, c'est de l'ordre de 2 à 3%. C'est très faible. Pour le moment, c'est l'énergie électrique qui est encore plus à la disposition des citadins qu'à la disposition des masses paysannes qui sont dans des localités reculées. C'est pour cela que le gouvernement a entrepris justement de développer un programme d'électrification rurale pour que ces masses paysannes puissent utiliser également l'énergie électrique pour leur bien-être économique et social.

Q : Quels projets sont-ils menés aujourd'hui pour accroître la capacité de production ?

R : Au Niger pour le moment, nous avons trois grands projets pour accroître la production de l'énergie électrique. Le premier consiste à installer une centrale thermique diesel de 100 MW. C'est un projet à court terme, parce qu'on a espoir qu'il finisse d'ici douze à quinze mois. Et le deuxième, c'est le projet d'un barrage hydroélectrique de 130 MW sur le fleuve Niger, pour lequel les travaux ont commencé, il y a un délai de 5-6 ans pour le finir. Et enfin le troisième projet, c'est un projet de centrale thermique à charbon, comme nous avons d'importants gisements de charbon, pour une capacité initiale de 200 MW. Cette capacité, compte tenu des réserves de charbon, peut être accrue à 500 voire 1.000 MW.

Q : Quels sont les coûts de ces investissements ?

R : Le projet de centrale diesel, c'est un projet estimé à peu à 80 milliards de francs CFA (160 millions USD, ndlr). Le financement est partiellement acquis. Et le projet de centrale hydroélectrique, la centrale plus les ouvrages associés, ça fait à peu près 100 milliards de francs CFA (200 millions USD), en dehors du coût des ouvrages du barrage. Parce qu'il s'agit d'un barrage à buts multiples, donc qui a été conçu et qui va être construit pour la régulation du débit du fleuve pour l'agriculture et bien sûr pour la production de l'énergie électrique. Maintenant pour la centrale thermique à charbon, les études de faisabilité sont en cours, donc les coûts ne sont pas définitivement définis mais on les estime à près de 150 milliards de francs CFA (300 millions USD).


Q : Comment ces financements sont-ils mobilisés ? 

R : Pour le moment, c'est les 80 milliards qui sont mobilisés, une partie sur fonds propres, une partie avec les bailleurs de fonds, notamment la BOAD (Banque ouest-africaine pour le développement, ndlr). Les autres barrages hydroélectriques, il y a plusieurs bailleurs de fonds multilatéraux qui interviennent, notamment la Banque mondiale, la BAD (Banque africaine de développement, ndlr), la BID c'est-à-dire la Banque islamique de développement, et certains partenaires bilatéraux, amis du Niger.

30 novembre 2011
publié le 30 novembre 2011
Source : http://www.afriquinfos.com/articles/2011/11/30/afrique-occidentale-19192