samedi 22 octobre 2011

22.10.2011

Libye - La mort de Kadhafi : un mauvais signal supplémentaire pour tous les dictateurs vissés au pouvoir en Afrique.

Né à Syrte, en 1942. Colonel révolté de l’Armée libyenne transformé en putschiste contre la monarchie. Autoproclamé « guide » d’une révolution ayant vite tourné à la dictature féroce. Financier du terrorisme international avec à la clé l’explosion en plein vol – tuant plusieurs centaines d’innocents civils - de quelques avions de ligne. Philanthrope international à l’assourdissante prodigalité. Autoproclamé « roi des rois d’Afrique ». Mégalomane autiste qui a fini par traiter les populations de son propre pays de « rats ». Mort à Syrte le 20.10 11. Cadavre exposé à moitié nu – et à même le sol – à Misrata comme la dépouille d’une bête malfaisante : Voilà tout ce que l’Histoire retiendra du colonel Mouammar el Kadhafi, mort comme il l’avait lui même prédit, dans son pays, et dans sa ville natale. Sans gloire.
Une fin misérable pour un simple mortel qui, après s’être cru au dessus de tous les peuples et de tous les rois, commençait déjà à se prendre pour Dieu !

Kadhafi_corps_capture-Ecran_NDJM-copie-1.jpgAvec la mort brutale et misérable du trop fantasque colonel Mouammar el Kadhafi, ci devant « guide de la Jamahiriya », la Libye et le peuple Libyen viennent de tourner une interminable et douloureuse page qui aura été écrite 42 ans durant par un véritable illuminé qui avait accédé au pouvoir en prenant la tête d’une révolution, et qui –parce que la pouvoir absolu l’avait rendu absolument fou – a été bouté de son siège de « guide » absolu par la révolte d’un peuple qu’il avait eu l’outrecuidance de qualifier de « rats » - pour avoir demandé la liberté- ; pour finir par être tué … par des révolutionnaires, pendant qu’il prenait la fuite!

kadhafi_tunnel.jpgMais sa cavale n’a pas durée longtemps : il a été retrouvé - comme un « rat » - dans une canalisation sous une route par des combattants du CNT après que l'aviation de l'Otan ait quelques heures plus tôt frappé le convoi de véhicules fuyant la ville de Syrte dans lequel il se trouvait.

Evidemment, c’est le monde entier qui, dans la foulée de cet événement, écrit, commente, analyse, vaticine et philosophe à propos de la mort de cet autocrate atypique. Et c’est au milieu de ce déluge de littérature, de remue ménage médiatique et de remue méninges que Mouammar el Kadhafi vient d’être jeté à la poubelle après avoir tout fait pendant 42 ans pour se maintenir sous les spots de toutes les caméras et autres photographes du monde entier.
Kadhafi_regarde_son_sang.jpgDe lui qui adorait les photos et les caméras, il ne nous laisse– bien involontairement - comme dernière image que des photos floues prises par… une caméra de téléphone portable.

Kadhafi_capture_capture-Ecran_NDJM.pngMais au-delà de cette fin piteuse, il faut avouer que le désormais défunt Mouammar Kadhafi laisse le souvenir d’un autocrate sanguinaire et impitoyable qui, malgré ses trop spectaculaires largesses en direction d’Etats et de chefs d’Etats mendiants, a fait énormément de mal à l’humanité. Car comment oublier toutes les opérations de terrorisme international qu’il a froidement financées et au cours desquelles des centaines de personnes ont perdu la vie, victimes d’attentats aveugles financés et soutenus par cet homme sans pitié ?
De même, comment oublier toutes les opérations de déstabilisations de pays africains qu’il a financées ou sciemment menées ?
Le Tchad par exemple, son voisin du sud n’oubliera, jamais l’occupation sauvage d’une partie de son territoire par Kadhafi qui, au faite de sa folie des grandeurs, avait un jour décidé de l’annexer. Contre cette agression barbare, injustifiée et inadmissible, le peuple Tchadien s’était battu avec un courage de lion pendant sept ans pour préserver son intégrité territoriale. Et en dépit de la puissance militaire de l’armée Libyenne, le Tchad sortit victorieux de cette épreuve.
Mais non sans laisser des milliers de morts et d’infirmes sur le terrain, sans compter d’incalculables destructions. Les veuves et orphelins des courageux soldats Tchadiens tombés sur les champs de bataille de Fada, de Wadi-Doum, d’Aouzou –pour ne citer que celles-là dans le BET – et de N’djamena se comptent à ce jour par milliers au Tchad.
Ainsi, Kadhafi est mort sans avoir pu demander pardon au peuple Tchadien pour l’occupation, pendant des années, d’une partie de son territoire, et sans même avoir pu réparer tout le mal fait au Tchad et aux Tchadiens. Il avait bien dédommagé les victimes de l’avion qui s’était écrasé à Lockerbie par la faute des terroristes qu’il hébergeait. Maintenant qu’il se trouve aujourd’hui devant le tribunal céleste, qui dédommagera le peuple Tchadien ?

Mais aujourd’hui, pendant que de tonitruantes expressions de liesse secouent, à l’heure qu’il est, toutes les strates de la société libyenne, celle qui a été son épouse et ses enfants – hier de petits princes et princesses – sont piteusement tapis dans les pays voisins, subitement devenus de pitoyables réfugiés condamnés à raser définitivement les murs.
Preuve que, comme vient de le dire sentencieusement Barack Obama : « tous les régimes de fer finissent toujours par disparaitre. »
C’est un point de vue tellement pertinent qu’il suffit juste de lire l’Histoire des peuples et des civilisations pour le comprendre. Ce que Kadhafi n’a jamais fait.
Et c’est ce que s’obstinent à refuser de faire les Bachar el Assad et autres Idriss Deby ITNO pour qui la fin misérable et peu enviable de Kadhafi ne doit uniquement être comprise que comme un mauvais signal supplémentaire, mieux : comme une mauvaise nouvelle pour eux qui s’agrippent mordicus au pouvoir au grand dam de leurs peuples respectifs qui, un jour ou l’autre, auront le dernier mot vis à vis de leurs dictatures. Mais surtout un assourdissant avertissement pour tous les fous du pouvoir qui sont incapables de comprendre que la voix du peuple, c’est la voix de Dieu.
Saddam Hussein ne l’avait pas compris, et le monde entier n’avait rien raté des péripéties de sa fuite, de sa cavale, de sa capture, après qu’on l’ait extirpé d’un trou, et enfin de sa pendaison.
Le « Roi des rois » ne l’a pas non plus compris. On a vu ce qu’il s’en est suivi : La révolte du peuple auquel il n’a répondu que par des rodomontades, des menaces, des bravades et des coups de canon. Il avait promis– dans un véritable délire – des rivières de sang. Le sien a fini par aller se mélanger à la rivière qu’il avait voulue.

Le monde entier aura vu, avant cela, sa fuite pitoyable et sa mort minable et sans gloire.
Lui qui ne se déplaçait jamais sans ses célèbres « amazones » est mort sans leur protection. Et pour cause : Elles l’avaient laissé tomber depuis longtemps. Lui qui avait arboré les tenues les plus chatoyantes et les plus scintillantes, a quitté la vie à moitié nu.

Le monde entier n’oubliera jamais ces vidéos où l’on voit des révolutionnaires extirpant son cadavre du cockpit d’une voiture en le tirant par les cheveux.

Kadhafi_corps_dans_mosque_de_Misrata.jpgDe même, on aura du mal à oublier l’image de son cadavre à moitié nu et mutilé par d’insoutenables blessures, couché à même un matelas sur le sol, exposé à la vue de qui voulait le voir et lui cracher dessus. Pouah !

Libye : Quand l’obsession de Kadhafi et la haine de ses supposés « soutiens » alimentent les fantasmes des leaders du CNT.

Nouvel Obs
jeudi 20 octobre 2011
Depuis la chute du régime de Kadhafi avec la prise de Tripoli, s’il y’a une seule chose à retenir des nouvelles autorités libyennes, c’est la manière dont ils utilisent leurs langues.
Les déclarations à l’emporte pièce sont devenues leurs marques de fabrique. Ils disent tout et le contraire de tout à la fois.
Ils déclarent une chose et se contredisent eux-mêmes la minute suivante.
De la capture de Seif el Islam aux premières heures de la prise de Tropili à la prise de Syrte plusieurs fois annoncées puis démentie en passant par la mort, puis la capture de Mouatassim entre autres, les exemples sont légions.
Personne ne donne plus de crédits aux dires des membres du CNT.
Pour ne rien arranger, la peur bleue qu’ils ont encore de
Kadhafi les pousse un peu plus dans l’incohérence la plus totale. L’obsession de Kadhafi est tellement grande chez eux qu’ils oublient même le sens de la réalité.
Ne discernant plus, ils ont pris d’une vraie paranoïa.
Dans leur mode de pensée totalement délirant, les touaregs qui selon eux sont des soutiens de Kadhafi peuvent lui permettre de reconquérir le pouvoir.
Leur N°2 Mahamoud Jibril ne s’embarrasse pas de précautions d’usage que lui impose son rang pour annoncer des trucs débiles totalement fantasmatiques telles que :
« Je crois fermement qu’il (Kadhafi) tente de revenir au pouvoir avec l’aide des tribus Touaregs dans le nord du Niger, le sud de la Libye et le sud de l’Algérie et du Mali ».
« Kadhafi se déplace en permanence entre le sud libyen, le nord du Niger et l’Algérie et son entourage a recruté entre 10.000 et 15.000 hommes de la région du Darfour (Soudan) et des Al-Rachayda —une importante tribu du Soudan— pour combattre auprès de lui »
Il oublie au passage que quand on gouverne on se base sur des faits pour porter des accusations.
Il montre également au grand jour sa haine contre les touaregs qui pour lui et sa bande du CNT sont nécessairement des étrangers alors même qu’ils sont estimés à 2 millions en Libye.
Comment alors créer la confiance entres tous les fils de la Libye dans ces conditions où la minorité touareg de la Libye est toujours assimilée à des étrangers et étiquetée d’être de mèche avec Kadhafi ?
Par Djibrilla Mahamadoul-Kafi

Bombino Live In Barby TLV 18.10.2011

mardi 18 octobre 2011

People Without a Country by Amsharudj(Akli Sh'kka)


Imshuradj - People Without a Country from Amsharudj(Akli Sh'kka) on Vimeo.

Nord-Mali : la crainte d’une nouvelle rébellion

De nombreux Maliens et Nigériens étaient enrôlés dans l'armée libyenne de Kadhafi.
De nombreux Maliens et Nigériens étaient enrôlés dans l'armée libyenne de Kadhafi.
AFP

Par RFI
Ces derniers jours, quatre cents ex-soldats libyens d’origine malienne et ayant combattu dans l’armée pro-Kadhafi, sont arrivés dans le nord du Mali. Une situation qui vient aggraver le climat général de cette région malienne où l’on craint une probable nouvelle rébellion.

Le Mali doit-il craindre une reprise de la rébellion touarègue ? Sur le terrain, les signaux sont nombreux. Les actes de banditisme, les braquages et les vols de véhicules se sont multipliés ces derniers mois dans les régions de Kidal Gao et Tombouctou.
Les rivalités tribales et communautaires entre Touaregs chamanamas et imrads ont refait surface au sujet des questions d'intégration dans l'armée. On a également parlé de désertion d'officiers de l'armée malienne et notamment du colonel Assalat, un Chamanama.
Il y a eu aussi les appels à l'indépendance du Nord-Mali lancés par le Mouvement national de l'Azawad (MNA), très actif sur les forums internet, et, tout dernièrement, ce retour massif de Maliens de Libye.
Depuis la chute du régime Kadhafi, des milliers de Touaregs sont rentrés au sud et au nord du Mali. Pas seulement des combattants de la dernière heure mais aussi des Touaregs de l’armée régulière libyenne. Beaucoup d’entre eux sont revenus après un séjour de dix ou vingt ans en Libye et après avoir combattu aux côtés des troupes de Kadhafi.
Ce samedi 15 octobre 2011, un convoi de 80 véhicules transportant quelque 400 ex-combattants sont ainsi arrivés dans le nord du Mali. Ces combattants sont des Touaregs, principalement issus de trois tribus du nord du Mali, les Chamanamas, les Iforas et les Imrads. Parmi eux, des ex-combattants surarmés dont on ne connaît pas les réelles intentions. Cette arrivée suscite de grandes inquiétudes.
A Bamako, les autorités ne nient pas le problème. Des émissaires du pouvoir sont partout sur le terrain pour éteindre l'incendie. Cependant, et selon un ministre, il y a beaucoup de manipulation de la part des Touaregs nationaux qui chercheraient à manipuler les nouveaux arrivants.
De là à parler d'une reprise imminente d'une rébellion, certains affirment que tout est prêt. D'autres estiment, au contraire, qu'aucune rébellion ne peut naître sans coordination de tous ces foyers de contestation. Sur ce point, ils considèrent qu'au Mali, on n'est pas encore là.
Une véritable poudrière
Face à l’insécurité croissante dans le nord du Mali, le gouvernement malien a créé, en
André Bourgeot,
Directeur émérite au CNRS
Comment intégrer tous ces gens? Comment intégrer les civils? Comment intégrer les militaires qui viennent de Libye?
 

17/10/2011 par Olivier Rogez
août dernier, le Programme de sécurité et le développement dans le nord du Mali (PSPSDN). Prévu pour une durée de deux ans, son but est de réduire, voire d’éradiquer les causes de l’insécurité et du terrorisme dans cette région.
La lutte contre al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), de plus en plus présent dans la région, avait été clairement affichée lors du lancement du PSPSDN. Le président malien Amadou Toumani Touré avait lui-même reconnu : al-Qaïda s’est propagé là où l’Etat était absent. Il fallait donc occuper le terrain et y rester.
Un redéploiement des forces armées et une administration de proximité sont ainsi prévues et seront de plus en plus visibles dans la région. Un appui économique est également de taille car la présence d'Aqmi et le trafic de drogue font, de cette zone, « une véritable poudrière » comme le souligne, au micro de RFI, André Bourgeot, directeur émérite au CNRS et spécialiste de la bande saharo-sahélienne.
TAGS: LIBYE - MALI
FICHE PAYS :

Libye: Hillary Clinton salue "la victoire de la Libye"


Libye: Hillary Clinton salue "la victoire de la Libye"


Belga | 18 Octobre 2011 17h32
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a salué mardi "la victoire de la Libye" lors d'une visite surprise à Tripoli, tout en soulignant qu'il était essentiel d'unifier les différentes milices du pays pour éviter tout risque de guerre civile.
"Les Etats-Unis sont fiers d'avoir été à vos côtés dans votre combat pour la liberté et continueront à le faire si vous continuez ce voyage, en respectant votre souveraineté et en honorant notre amitié", a-t-elle déclaré lors de sa visite, la première d'un responsable américain de ce rang depuis 2008. Se disant consciente que "les combats sanglants continuent", elle a indiqué que "l'Otan et la coalition internationale continueront à protéger les civils libyens jusqu'à ce qu'ait pris fin la menace Kadhafi". "Un des éléments qu'il faut régler est l'unification des différentes milices dans une seule armée qui représente le peuple libyen", a souligné Mme Clinton, alors qu'on l'interrogeait sur les risques de guerre civile en Libye, où des tensions sont apparues entre différentes brigades ayant libéré le pays. "Placer une armée nationale et une force de police sous commandement civil est essentiel". Alors qu'on lui demandait si les Etats-Unis coopéreraient avec des islamistes, elle a indiqué qu'ils "soutiendraient un processus de démocratisation qui respecte la loi, le droit des minorités et des femmes" et qui autorise une presse libre. La secrétaire d'Etat américaine est arrivée mardi à Tripoli pour une visite surprise auprès des nouveaux dirigeants de la Libye qui tentent de réduire les dernières poches tenues par les pro-Kadhafi. (DGO)

Libye: Kadhafi planifie son retour, selon le numéro 2 du CNT
RTL-Info.be
Libye: Kadhafi planifie son retour, selon le numéro 2 du CNT
L'ex-dirigeant libyen en fuite Mouammar Kadhafi planifie de reprendre le pouvoir grâce à l'aide des Touareg, a affirmé le chef de l'exécutif provisoire Mahmoud Jibril dans une interview publiée mardi.

18 Octobre 2011 16h36

"Je crois fermement qu'il (Kadhafi) tente de revenir au pouvoir avec l'aide des tribus Touareg dans le nord du Niger, le sud de la Libye et le sud de l'Algérie et du Mali, a affirmé M. Jibril, qui dirige le bureau exécutif du Conseil national de transition (CNT). Le colonel Kadhafi a deux options, soit "déstabiliser le nouveau régime en Libye, soit proclamer un Etat séparatiste dans le sud qu'il nommera ce qu'il voudra: 'les Touareg', le 'Sud', 'la Grande Afrique", a affirmé le numéro deux du CNT dans un entretien au quotidien à capitaux saoudiens Asharq al Awsat. "Je ne pense pas qu'il puisse se calmer avant de faire quelque chose, car la vengeance l'habite et il n'accepte pas la défaite. Il fera l'impossible pour détruire tout nouveau système en Libye". D'après lui, l'ex-leader se déplace en permanence entre le sud libyen, le nord du Niger et l'Algérie et son entourage a recruté entre 10.000 et 15.000 hommes de la région du Darfour (Soudan) et des Al-Rachayda --une importante tribu du Soudan-- pour combattre auprès de lui. L'ex-leader n'a plus été revu en public depuis la prise par les (ex)rebelles de sa résidence de Bab al-Aziziya à Tripoli le 23 août.

Bombino

Bombino - WOMAD 2011

"Agadez, the Music and the Rebellion" trailer

Pearl St Jam.mov

"Timbuktu Tent jam"

lundi 17 octobre 2011

Timia oasis de l'Aïr Niger

Lettre aux traîtres Touaregs du Niger et Mali venus attaquer Imazighen L...

Touareg de l'Adrar des Ifoghas - nord Mali - TINARIWEN

Touaregs du CNT:bas inaas

وراك ياقردافي ع

تحرير اذاعة وادي الحياة سابقا واطلق عليها اسم إذاعةتارقا المحلية


Bilqis
Posté le 12/10/2011 à 11H51
Rock Ishumar, des tournées
Bonjour à tou-te-s/ As salam aleikoum,

www.tamasheq.net/

Le groupe d'Agadez INERANE, emmené par Bibi Ahmed et Koudede, va effectuer sa première tournée européenne à partir du mois de novembre. Leur second album chez Sublim Frequencies "Guitars from Agadez vol. 3" sera repressé pour l'occasion, ainsi qu'un nouveau 45 tours.

Voici les dates connues à ce jour :

NOVEMBER
Fri 11 TRONDHEIM, NORWAY, FRI RESONANS
Sat 12 OSLO, NORWAY, BLA
Sun 13 GOTHENBURG, SWEDEN, CLANDESTINO INSTITUT
Tue 15 MALMO, SWEDEN, INKONST
Wed 16 COPENHAGEN, DENMARK, MAYHEM
Fri 18 KORTIJK, BELGIUM, DE KREUN
Sat 19 KREFELD, GERMANY, SUEDBAHNHOF
Sun 20 ROTTERDAM, NETHERLANDS, WORM
Mon 21 BERLIN, GERMANY, FESTSAAL KREUZBERG
Tue 22 LEIPZIG, GERMANY, NATO
Wed 23 GENEVA, USINE-KAB
Thu 24 LYON, FRANCE, SONIC
Fri 25 PARIS, FRANCE, INSTANTS CHAVIRES
Sat 26 HASSELT, BELGIUM, KUNSTENCENTRUUM BELGIE
Sun 27 UTRECHT, NETHERLANDS, LE GUESS WHO
Tue 29 BRISTOL, UK, THE CROFT
Wed 30 LONDON, UK, PLAN B

DECEMBER
Fri 2 GLASGOW, UK, KINNING PARK COMPLEX
Sat 3 LEEDS, UK, ASSEMBLY ROOMS
Sun 4 MINEHEAD, UK, ATP CURATED BY JEFF MANGUM

Tournée d'automne de Bambino 
Par Sedryk le Friday 07 October 2011

Bambino et ses musiciens reprennent les routes d'Europe pour continuer à promouvoir l'album "Agadez". Voici les dates annoncées par son management :
10-06-2011 Krefeld, Germany, Theater Krefeld
10-07-2011 Mönchengladbach, Germany, Theater Mönchengladbach
10-08-2011 Herdecke, Germany, Werner Richard Saal
10-09-2011 Breda, The Netherlands, Chasse Theater
10-10-2011 Mülheim/Ruhr, Germany, Theater an der Ruhr
10-11-2011 Groningen, The Netherlands, Stadsschouwburg
10-13-2011 Den Haag, The Netherlands, Korzo
10-14-2011 Eindhoven, The Netherlands, Muziekgebouw
10-15-2011 Hannover, Germany, Pavillon Hannover
10-18-2011 Tel Aviv, Israel, Barby Club
10-20-2011 Ûtrecht, The Netherlands, Vredenburg Leeuwenbergh
10-21-2011 Rotterdam, The Netherlands, De Doelen
10-22-2011 Amsterdam, The Netherlands, Podium Mozaik
10-26-2011 Bergen, Norway, Bergen Internasjonale Musikkfestival
10-27-2011 Massy, France, Centre Culturel Paul Bailliart
10-29-2011 Kopenhagen, Denmark, Womex
10-31-2011 U.K., London, Jools BBC
11-01-2011 U.K., London, Jools BBC
11-03-2011 Oslo, Norway, The Crossroad Club Oslo
11-04-2011 Aarhus, Denmark, Atlas
11-05-2011 Paris, France, Fools Gold
11-07-2011 Bilbao, Spain, Sala BKK
11-09-2011 Bilbao, Spain, Round table talk
11-12-2011 Ordizia, Spain, Sustraiez Blai Festival
11-15-2011 Pantin, France, La Dynamo, with Tamikrest

  • Published 04:44 17.10.11
  • Latest update 04:44 17.10.11
Mon, October 17, 2011 Tishrei 19, 5772

The Jimi Hendrix of the Tuareg comes to Tel Aviv

Omara Moctar, who plays the Barby on Tuesday, is compared to the great blues guitarist John Lee Hooker and to African artists like the Tinariwen band and Ali Farka Toure.

By Uri Zer Aviv
"Bombino" is the nickname of Omara Moctar, a singer and virtuoso electric guitarist from the wandering Tuareg tribes of the Sahara Desert in the African country of Niger. Thanks to his special style of playing, combining an ancient musical tradition with influences of electric blues and Western psychedelics, his fine debut album, "Agadez," which came out in April, is winning significant exposure worldwide. On Tuesday October 18, Bombino and his band will perform in Israel for the first time at the Barby Club in Tel Aviv.
In the wake of the album Bombino has been granted the complimentary title of "the desert Hendrix" and he has been compared to the great blues guitarist John Lee Hooker and to African artists like the Tinariwen band and Ali Farka Toure.
Omara Moctar - Ron Wyman - 17102011
Omara Moctar, right. 'As for the matter of our Islam, we are Sufis and Sufis are peace-seekers.'
Photo by: Ron Wyman
When Bombino was 13 years old, his family was forced to flee from Niger on a journey of wanderings through Algeria and Libya. He returned to the land of his birth only last year, at the end of the Second Taureg Revolt, which began in 2007 and lasted about two years.
Bombino's music was greatly helped in breaking through the invisible borders of the desert and reaching audiences on other continents by Ron Wyman's documentary film "Agadez, the Music and the Rebellion," which was screened last week at the Tel Aviv Cinematheque. The film is about the city of Agadez, the revolts by the members of the Taureg tribe against the government of Niger and the personal story of Bombino, who named his debut album after the city.
Bombino does not speak English and since I don't know Arabic or French, never mind Tamasheq (the language spoken by the Tuareg and in which Bombino and his band sing ), the interview with him was conducted via Mohammed Serge, the band's percussionist and latterly its interpreter as well.
"We've been playing together for a long time now, since way before the album and the film came out. At first we'd distribute our music on unofficial cassettes at performances. Before the professional recordings for the album there were only those cassettes that people would take to parties. Now that 'Agadez' is being distributed officially we are reaching a large audience."
Why did you name the album after the city of Agadez?
"To honor it. This is an opportunity for us to expose the music of our city and our region. In this way people will know it exists."
Are all of you living there now? "Yes, all the members of the band live in Agadez."
Are you no longer living as nomads, now that you are winning success and appearing around the world at respected festivals?
"We're between nomads and city people because all of us have family both in the bush and in town. So we aren't living exactly in the nomad style with our animals at the moment, looking after them all day long because we have a lot of work in town but we do get to the wilderness areas for vacations, for weddings or to visit our parents."
Not a stone but a huge fruit
Bombino learned to play the guitar from uncles and other relatives who fled with him from Niger and from friends who started playing more modern instruments than the Tuareg tribal instruments, like the electric guitar.
"My style of playing guitar is Tuareg. This is a style built on songs of the Tuareg. We make it more up to date with new instruments and there are a lot of influences in it but it is still traditional music and we still sing in the rhythm of the Tuareg drums and in the Tamasheq language."
Since when have the nomadic Tuareg been playing electric guitars?
"Electric guitars began to come in only at the end of the 1970s and since then we have been gradually adopting them to create the music that until then we had made with acoustic guitars. Intayaden, who died in 1991, was the first Tuareg musician to create protest music on the electric guitar. (Libyan leader Muammar] Gadhafi used him as a soldier in a war that had no connection to him. He is the main musical influence in my life. My strumming style developed from listening to him."
In the film I saw a scene in which you are sitting outdoors and playing and singing and one of you is playing a very strange instrument. A kind of large, round stone inside a basin of water. The musician drummed on the stone with a cloth-covered wooden stick.
"Ah yes," says Mohammed the interpreter without asking Bombino at all. "That's the calabash. I'm the one playing it, and it's not a large stone at all but rather a fruit. We bring it with us to performances abroad." With a cloth-covered wooden stick?
"Yes. This gives low tones."
Where were you exposed to Western music for the first time?
Bombino: "When I was living in Algeria in the 1990s, I saw a lot of clips that I loved of bands like Dire Straits and of Jimi Hendrix. In the tribe, however, the children always participate in the parties that are held at night but only the children who live in the city itself are familiar with Western music. The ones who live in the wilderness know only tribal music."
So, do you have groupies around the world like a real rock star?
He laughs. "In Niger and in Algeria I have lots of groupies and there are also a few abroad but I am married with a small son. I am taken."
Where does the name Bombino come from?
"When I started playing in a band, in 1995, there was someone in the band whose name was the same as mine, so in order to distinguish between us they started calling me Bombino. That was because I was the youngest one in the band," he says. (Bambino is "young child" in Italian ).
The heretic tribes
The origin of the name Tuareg is in Arabic and it means rebels. That is, those who refuse to accept Islam. Although the Tuareg did eventually convert to Islam (in a way different from the usual ), the name and the lowly status of the Tuareg did not change. As descendents of Berber tribes the Tuareg have always been perceived as an unwanted minority in the North African countries. "We had to spend days in the desert because they did not bring us in the usual ways. North Africa is the home of the Tuareg - we have been wandering between countries for more than a thousand years."
Bombino and his band use music to tell the story of Agadez. This is a mission and a great honor for them.
"We are people of peace and in performances abroad we talk a bit about ourselves, about where we come from. There are even a few specific songs that have been translated into English so people will understand the message."
As someone who has experienced a policy of injustice and as a Muslim, how do you feel about coming to perform in a controversial place like Israel?
"No connection should be made between my music and the problem of Israel, Palestine and the Muslim countries. We are coming to Israel because we have been invited to play for people who love the music. We are not bothered by your political problems. After all, we have enough of our own. Apart from that, I don't have enough knowledge to take a position on your issue. We perform everywhere people invite us. And as for the matter of our Islam, we are Sufis and Sufis are peace-seekers."
What do you sing about?
"The song 'Tigrawahi Tikma' ('Bring Us Together ), for example, was written during the Second Revolt. At that time I was in Burkina Faso and I wrote this song for my brothers and my friends who remained in Niger and were persecuted by the government and the army. We lost a lot of people in battle. This is a song in which my heart goes out to them. I sing about how they should remain steadfast and perhaps one day we will be able to establish a quiet system of fighting for our rights. In this song I thank the Tuareg families who somehow managed to bring us up as children in such difficult conditions of war. I will not forget this about them."
Did the Tuareg musicians also carry rifles during the revolt?
"The musicians took part in the rebellion but sometimes the Tuareg fighters preferred the musicians out of battle because the musicians in the tribe have a role in transmitting the message of the desire for peace. Therefore, the fighters were afraid to lose the rebellion's musicians."
What about love songs? I listened to the album without understanding the words and I am certain there are also some of those on it.
"Right. Three of the songs on the album are love songs and there are also two that talk about the desert and its beauty. The song 'Tenere' ('The Desert, My Home' ) describes the difficulties of living in desert conditions but on the other hand also talks about the beautiful sounds you hear when you sit and listen to your animals."
Does it seem to you that you will ever go back to living entirely as nomads?
"Yes. That is my preferred way of living life. Drinking the milk and eating the meat of my animals. A person who lives in the wilderness isn't interested in moving to the city. It's too difficult in the city. You have to pay rent and for water and there is also a lot of noise. I prefer the tranquillity of life in the wilderness."

ES


afrik.Com
Mali : un soldat tué dans le nord
Le sergent malien Elkhalifa Ag Wantikane a été tué dimanche dans le nord du Mali par des hommes armés alors qu’il se trouvait à bord d’un véhicule avec trois autres soldats et un civil, a indiqué une source sécuritaire, rapporte Le Figaro. Selon elle, ces milices qui escortaient un véhicule civil ont été victimes d’une embuscade. "Les hommes armés ont fait descendre le propriétaire du véhicule et les quatre militaires, mais quand l’un d’eux a voulu riposter, il a été mitraillé", a ajouté cette source. La mort de ce militaire se rajoute à une série d’incidents armés ces dernières semaines dans le nord du pays qui coïncident avec le retour de Libye de plusieurs centaines d’anciens combattants d’origine malienne ayant servi dans les forces de l’ex-dirigeant libyen Moummmar Kadhafi

Niger : Retour de nombreux migrants venant de Libye
Des camions arrivent à Agadez en grand nombre. Ils transportent des centaines de migrants ouest-africains fuyant la Libye. Beaucoup ont tout laissé sur place pour sauver leur vie. En particulier, les réfugiés Nigérians crient leur colère d’avoir été battus, torturés en Libye et d’être maintenant abandonnés à Agadez en raison de problème avec leur représentation consulaire à Niamey rapporte l’Agence Afrik TV.


Insécurité au Nord-Mali
Les répercussions au Mali de la guerre en Libye… Avec un nouvel afflux de réfugiés. « Nouvelle vague de maliens de retour de Libye », constate le quotidien L’Essor qui évoque le cas de ces 92 personnes, en majorité des femmes et des enfants, qui sont récemment arrivées à Tombouctou après un parcours éprouvant par l’Algérie. »
Mais il y a aussi ces dizaines de combattants touaregs maliens qui s’étaient engagés aux côtés de Mouammar Kadhafi et qui sont revenu au pays. « Un casse-tête de plus pour le Mali », s’exclame Le Pays au Burkina. Car, là, relève-t-il, il ne s’agit pas de « simples retours au bercail, où les expatriés reviennent dans leur pays d’origine les mains nues pour demander l’hospitalité à leurs concitoyens. Ces Touaregs ont rejoint le Mali, lourdement armés. Des questions se posent alors, souligne Le Pays : pourquoi ne sont-ils pas restés aux côtés du Guide, ou ce qui en reste, pour combattre jusqu’au bout ? Qu’est-ce qui a motivé leur retour au Mali ? De quels statuts bénéficieront-ils ? Ex-militaires qui intégreront l’armée malienne ou simples citoyens qui devront se battre comme ils peuvent pour s’assurer la pitance quotidienne ? Enfin, le Mali doit-il craindre pour sa sécurité avec le retour sur son sol de ces gens qui ne vivaient qu’en jurant sur la Kalachnikov ? »
Dans le même temps, en Libye, « le CNT est plus fébrile que jamais », constate pour sa part le site d’information Guinée Conakry Infos« Kadhafi a perdu la guerre, mais le CNT ne l’a pas encore gagnée. (…) Incontestablement, la prise de Bab-Al-Aziziya en fin août, est le symbole de la chute de Mouammar Kadhafi ; mais, relève Guinée Conakry Infos, les récents soulèvements pro-Kadhafi dans Tripoli même, les ex-rebelles incapables de venir à bout d’une poignée de combattants kadhafistes à Syrte, ainsi que les dissensions politico-idéologiques et tribales internes qui empêchent encore la formation d’un nouveau gouvernement, un mois après la prise de la capitale libyenne, sont autant de signes qui indiquent que le nouveau pouvoir est loin d’avoir réussi à s’établir. »
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