vendredi 14 octobre 2011


Libye: il est passé par ici, il repassera par là. Où est Mouammar Kadhafi?

    • Images

      Des femmes touaregs photographient des montgolfières avec leur GSM dans le désert près de Ghadamès
      Des femmes touaregs photographient des montgolfières avec leur GSM dans le désert près de Ghadamès
      La chasse à l'homme a été entamée depuis longtemps déjà. Cette fois, le nouveau pouvoir libyen pense avoir localisé le colonel Kadhafi qui serait dans le sud libyen près de la frontière avec l'Algérie.
      Les spéculations vont bon train sur le lieu où se cache Mouammar Kadhafi. Toujours introuvable, sa tête a été mise à prix par les rebelles. L'ex-dirigeant libyen pourrait se cacher près de l'oasis saharienne de Ghadamès, non loin de la frontière algérienne. C'est ce qu'affirme un responsable militaire du CNT, le Conseil National de Transition.
      Mouammar Kadhafi serait sous la protection de guerriers touaregs. L'ancien guide a toujours entretenu des liens étroits avec ces nomades qui sillonnent le désert du Sahara. De nombreux Touaregs ont soutenu le régime de Kadhafi. L'ancien dirigeant libyen a financé leurs rébellions dans les années 1970 contre les gouvernements du Niger et du Mali. 
      Sur le terrain, les pro-Kadhafi résistent dans leurs bastions assiégés
      Les combats se concentrent à Bani Walid et à Syrte. Le port de Syrte a été le théâtre d'affrontements mercredi. Les combats ont été si violents, que les troupes du CNT ont dû battre en retraite de trois kilomètres, à l'est de la ville.
      Dans ce contexte, les combattants du nouveau régime libyen ont appelé l'Otan à intensifier ses frappes, pour rompre la résistance des forces loyales à Mouammar Kadhafi. De son côté, l'Onu s'inquiète de la dégradation de la situation humanitaire pour les civils de Syrte et Bani Walid. Des milliers de personnes ont déjà pris la fuite.
      Nicolas Willems
      RTBF

    smaller_textlarger_text
    ||
    Le colonel Kadhafi, toujours en cavale, pourrait se cacher près de Ghadamès, dans le sud libyen.
    C’est la dernière information livrée par un haut gradé de la rébellion libyenne. La tribu des Touaregs, qui vit dans cette zone, est l’une des dernières à soutenir le dirigeant libyen déchu.
    Des escarmouches entre les troupes rebelles et des Touaregs ont d’ailleurs eu lieu ces derniers jours autour de Ghadamès. La cité se trouve dans une vaste oasis du Sahara, aux confins des frontières de la Libye, de l’Algérie et de la Tunisie.
    Toujours selon le Conseil national de transition, l’un des fils de Mouammar Kadhafi, Moutassem, se trouverait dans la ville côtière de Syrte. Et le fils le plus médiatique, Saïf al-Islam, qui est apparu sur une récente vidéo, pourrait être retranché dans le bastion de Bani Walid. Dans ce cas, Saïf al-Islam Kadhafi serait dans une situation périlleuse. Les rebelles lancent offensive sur offensive contre Bani Walid, malgré leurs lourdes pertes. Ils ont perdu au moins onze hommes mardi, et l’un de leurs principaux commandants au cours de la nuit de mardi à mercredi.
    Copyright © 2011 euronew


    Libye: bombardements de Syrte et combats à Tripoli

    Tribune de Genève
    TRIPOLI | A Syrte, les combattants pro-Kadhafi ne contrôlent plus qu'une zone résidentielle mesurant environ 700 mètres du nord au sud et un kilomètre et demi d'est en ouest, avec de nombreux immeubles où des tireurs embusqués ont pris position. Pour les déloger, les hommes du CNT utilisent les grands moyens. Ils ont recours aux blindés qui pilonnent les immeubles afin de dégager la voie à l'infanterie et aux véhicules légers. L'un des chefs des forces du CNT a lui noté que les pro-Kadhafi n'utilisaient plus d'armes lourdes et semblaient avoir perdu de leur cohésion.


    ats | 14.10.2011 | 19:25

    A Syrte, les combattants pro-Kadhafi ne contrôlent plus qu'une zone résidentielle mesurant environ 700 mètres du nord au sud et un kilomètre et demi d'est en ouest, avec de nombreux immeubles où des tireurs embusqués ont pris position.
    Pour les déloger, les hommes du CNT utilisent les grands moyens. Ils ont recours aux blindés qui pilonnent les immeubles afin de dégager la voie à l'infanterie et aux véhicules légers.
    L'un des chefs des forces du CNT a lui noté que les pro-Kadhafi n'utilisaient plus d'armes lourdes et semblaient avoir perdu de leur cohésion.
    Outre Syrte, les forces du CNT assiégeaient vendredi toujours l'oasis de Bani Walid, un autre bastion pro-Kadhafi à 170 km au sud-ouest de Tripoli, où les frappes de l'OTAN ont touché jeudi quatre véhicules militaires et un lance-roquettes.
    Dans la capitale Tripoli, tombée le 23 août aux mains des révolutionnaires, une fusillade a éclaté dans le quartier d'Abou Salim entre un groupe de partisans de Mouammar Kadhafi - entre vingt et cinquante - et des combattants du CNT. Des tirs ont également retenti dans le quartier voisin de Hadhba.
    "Kadhafi a demandé hier soir à ses partisans, dans un message, de se soulever après les prières du vendredi", a dit un soldat du CNT. L'ancien "Guide" de la révolution libyenne aurait lui trouvé refuge dans les zones désertiques du sud du pays.