vendredi 24 juillet 2009

Semafo augmente sa participation dans la mine de Samira Hill, au Niger

(CP) – Il y a 1 jour

MONTREAL — La minière montréalaise Semafo (TSX:SMF) a annoncé mercredi avoir conclu une entente visant l'acquisition de la participation minoritaire d'Etruscan Resources (TSX:EET) dans la mine de Samira Hill, située au Niger, en Afrique.

La participation de Semafo dans le projet s'élève maintenant à 80 pour cent, le gouvernement du Niger détenant le reste.

La participation de 40 pour cent d'Etruscan dans la mine a été achetée pour un montant de 3 millions $, avec une redevance annuelle de 1,5 pour cent dès que la mine aura produit 750 000 onces d'or, calculée à partir du 1er juillet.

Semafo est l'exploitant de la mine de Samira Hill depuis le début de sa production, en 2004, et la mine a produit plus de 340 000 onces d'or depuis. Au début de cette année, Samira Hill comptait 631 000 onces de réserves, 1 294 000 onces de ressources mesurées et indiquées, et 608 000 onces de ressources présumées.

Semafo exploite actuellement trois mines d'or au Burkina Faso, au Niger et en Guinée, en Afrique occidentale.

Le cours des actions de Semafo a clôturé mercredi à 2,38 $ à la Bourse de Toronto, en hausse de 3,5 pour cent.

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Sahel: une coalition contre al-Qaïda s'ébauche à partir du Mali

AFP - 22/07/2009 15:34.
Sahel

BAMAKO, 22 juil 2009 (AFP) - Plusieurs pays occidentaux et africains ont récemment accentué leur collaboration avec Bamako pour lutter contre la branche maghrébine d'Al-Qaïda, qui multiplie les attaques dans le Sahel, essentiellement
au Mali et en Mauritanie.
Cette aide accrue au Mali, politiquement stable mais classé parmi les pays les plus pauvres du monde, intervient après les assassinats de deux Occidentaux: un otage britannique exécuté fin mai au Mali et un humanitaire américain abattu le 23 juin en plein jour à Nouakchott.
La coopération est d'abord régionale avec l'Algérie et la Libye, les deux grands voisins du nord, influents dans la bande sahélo-saharienne.
Début juillet en Libye, le président malien Amadou Toumani Touré a indiqué avoir discuté la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne, avec le guide Mouammar Kadhafi et le président algérien Abdelaziz Bouteflika, en marge du sommet de l'Union africaine (UA).
"Nous avons décidé de mettre en commun nos moyens militaires et de renseignement pour combattre ce problème", a-t-il poursuivi, lors d'un récent entretien avec la presse malienne.
Selon des sources concordantes, une rencontre des états-majors militaires du Mali, de l'Algérie, du Niger et de la Mauritanie, est en préparation pour coordonner les actions.
Un sommet sur la sécurité au Sahel, plusieurs fois reporté, est prévu après le référendum constitutionnel du 4 août au Niger. Mais aucune date n'est encore avancée.
Cette lutte contre Al-Qaïda va aussi mobiliser d'ex-rebelles touareg maliens, intégrés dans des "unités spéciales" aux côtés des militaires, qui doivent bientôt être déployés dans le nord du Mali. Ces ex-rebelles connaissent parfaitement le désert du nord du Mali.
Coopération croissante, également, avec les pays occidentaux, notamment la France, ancienne puissance coloniale, les Etats-Unis et l'Espagne.
"Pour la paix et la sécurité de la sous-région, nous sommes évidemment engagés aux côtés du Mali", a assuré à l'AFP un diplomate occidental sous couvert d'anonymat.
"En retour, nous avons besoin davantage d'engagements du gouvernement malien sur l'irréversibilité de la lutte contre les terroristes de la bande sahélienne du Sahara", a-t-il ajouté.
Une mission de coopération militaire française a récemment séjourné dans la capitale malienne. Paris a également fourni à Bamako près d'une trentaine de véhicules de transports de troupes, selon le ministère malien de la Défense.
Washington forme périodiquement des soldats maliens à la lutte contre le terrorisme dans le cadre d'un programme lancé au début des années 2000 et englobant plusieurs pays sahéliens.
Une délégation américaine, comprenant plusieurs généraux, a récemment séjourné au Mali et effectué une visite de terrain à Tombouctou (nord-ouest).
"La coopération sécuritaire hispano-malienne va s'élargir au domaine du renseignement en vue d'accentuer la pression sur les milieux qui alimentent le terrorisme", a pour sa part indiqué lundi le gouvernement malien après la visite à Bamako du ministre espagnol de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba.
Pour le sociologue malien Samuel Coulibaly, "le Mali a une situation géographique idéale pour cette lutte coordonnée. C'est un peu la porte d'entrée du désert".
"Les terroristes recherchés en Algérie se replient au Mali avant de partir ailleurs, au Niger et jusqu'au Tchad. Les pays qui aident le Mali s'aident eux-mêmes en réalité. Vous avez des terroristes qui quittent le Sahel pour commettre des attentats en Europe", a-t-il conclu.
serge daniel -mrb-cpy/nas

AFP 221531

Niger : grève générale interdite, l'épreuve de force continue

Niger
De Boureima HAMA (AFP)
NIAMEY — L'épreuve de force au Niger entre le président et un front d'opposition politico-syndical s'est durcie jeudi avec la décision d'un tribunal de décréter illégale une grève générale de 48 heures destinée à faire reculer Mamadou Tandja sur ses projets de rester au pouvoir.

Selon les médias officiels, un juge d'un tribunal de Niamey a pris mercredi soir une ordonnance selon laquelle le préavis de grève générale lancé pour jeudi par les sept centrales syndicales du pays était "illégal ainsi que les actes subséquents qui pourraient en découler".

Dès mercredi soir, l'information passait en boucle sur la radio et la télévision d'Etat.

Dans la capitale, la situation semblait tout à fait normale à la mi-journée: magasins, banques et marchés étaient ouverts comme d'habitude. Aucun déploiement particulier de forces de l'ordre n'a été observé dans le centre-ville où la circulation était aussi dense qu'un jour ordinaire.

L'ensemble des syndicats du pays avait annoncé une grève mercredi pour contraindre le président Tandja à abandonner son projet de se maintenir au pouvoir après deux quinquennats, par le biais d'un référendum portant sur une nouvelle Constitution et prévu le 4 août.

"Nous appelons l'ensemble des travailleurs des secteurs public, para-public, privé et même de l'informel à observer massivement la grève", avait déclaré le secrétaire général de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN), Issoufou Sidibé.

"Il n'y a que le gouvernement qui soit au courant de cette ordonnance de justice, nous n'avons reçu aucun papier d'un juge dans ce sens", a déclaré à l'AFP M. Sidibé à propos de la décision du tribunal.

Les dirigeants des centrales n'ont pas officiellement levé leur mot d'ordre de grève et se sont réunis jeudi matin à Niamey "pour examiner la situation", a-t-il précisé.

A 71 ans, Mamadou Tandja doit normalement se retirer le 22 décembre, mais il est plus inflexible que jamais et a décidé de maintenir contre vents et marée la consultation du 4 août afin de rester en fonction jusqu'en 2012 puis de se représenter autant qu'il le souhaite.

Mercredi soir, il a affirmé qu'il ne cèderait pas à la pression de la communauté internationale, qui brandit la menace de sanctions s'il organise "son" référendum.

"On veut que je recule parce que l'opinion internationale veut que je le fasse, mais je ne le ferai jamais !", a-t-il affirmé à la télévision d'Etat.

Il a ajouté que le Niger devait rester un Etat "indépendant et souverain".

Mardi, Mamadou Tandja avait reçu une délégation tripartite ONU/Union africaine/Cédéao, qui a fait part des "vives préoccupations de la communauté internationale" face à la crise actuelle.

Le président de la commission de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), Mohamed Ibn Chambas, n'a pas souhaité s'exprimer sur la teneur des entretiens avec le président du Niger, un pays membre de l'organisation régionale.

La délégation ONU/UA/Cédéao avait également rencontré mardi des représentants de la société civile (organisations de défense des droits de l'Homme et syndicats).

Preuve de la détermination du président Tandja à deux semaines de la consultation : quelques heures seulement après le départ de la délégation internationale mardi, il était apparu à la télévision pour affirmer qu'il avait convoqué ce référendum "à la demande du peuple".

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Programme dappui à la réinsertion économique de 10.000 jeunes du Nord : Kafougouna Koné remplace le Premier Ministre à Kidal ce samedi

22 Septembre, 23/07/2009


Plusieurs fois reporté, le lancement du programme de réinsertion socio-économique de 10.000 jeunes des régions de Tombouctou, Gao et Kidal aura finalement lieu ce samedi 25 juillet, à Kidal, sous la présidence du ministre de l'Administration Territoriale et des Collectivités locales, et non du Premier ministre, comme précédemment annoncé.

Cinq autres ministres seront au rendez-vous. Il s'agit de Ibrahima N'Diaye, de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Moctar Ouane, des Affaires Etrangères, Ahmadou Abdoulaye Diallo, de l'Industrie, du Commerce et des Investissements, Aghatam Ag Alassane, de l'Agriculture et Mohamed El Moctar de la Culture. La Commissaire à la Sécurité Alimentaire et plusieurs ambassadeurs, dont ceux d'Algérie, des Etats-Unis, du Canada, de la Libye sont aussi attendus à Kidal. Idem pour les directeurs de l'APEJ, de l'ANPE, de l'ANICT et de l'ADN.

Au cours de cette cérémonie, le ministre Kafougouna Koné remettra symboliquement un chèque géant de 1,3 milliard de FCFA au directeur de l'Agence pour le Développement du Nord.

Rappelons qu'il faut 22,6 milliards de FCFA pour ce programme de réinsertion de 10.000 jeunes.

C'est donc parti pour une nouvelle étape dans la gestion de la crise au Nord - Mali.

22 Septembre, est seul responsable du contenu de cet article

Les touaregs ne sont pas les chiens de gardes des Etats

Mefions-nous de l'instrumentalisation que l'on veut faire des Touarègues en les engageant au Mali comme rempart contre AlQuaïda au Maghreb (AQMI).

AQMI ne s'en prend qu'aux intérêts de certains États occidentaux(ceux-là même qui sont à la base de notre drame) et leurs suppôts qu'elle juge à travers des principes islamiques et civilisationnels propres à elle.

Lorsque en Algérie on les combat, on ne dit pas que ce sont les arabes ou les kabyle , pareil en Libye, en Mauritanie et au Maroc.

Alors pourquoi, au Mali, veut-on particulariser "les touaregs" pour les désigner comme étant les plus aptes à combattre AQMI. j'attire l'attention de nos frères maliens sur les risques que cela créera à notre noble lutte de libération et à toute la communauté touarègue.

C'est l'État malien qui a des problèmes avec Alquaïda, il doit l'affronter en tant qu'état avec ses moyens et son armée, même si celle-ci renferme des touaregs. Mais pas singulariser un groupe donné pour l'exposer, lui et lui seul, et le jeter en pâture aux islamistes du monde entier.

En fait, c'est le subterfuge trouvé par l'Etat malien pour d'une part se débarrasser des ex-combattants en présentant cela comme une action de réinsertion socio-économique et d'autre part épuiser leurs moyens dans des guerres qui ne sont pas les leurs.
Ce faisant, on pourrait croire que leur Etat ne vise pas autre chose que la liquidation des combattants touaregs, pour laisser terrain libre aux exploitations minières.

LE Guide
source agadez niger

mercredi 22 juillet 2009

Banditisme résiduel au nord Niger

Depuis une semaine des actes de banditisme d'une rare violence sont perpetrés dans le nord Niger sur des personnes civiles et leurs biens.Ainsi un chauffeur en provenance d'Algerie a été abattu par des bandits armés qui ont pris son véhicule et son chargement de lait en poudre .
Le directeur de l'Agence Tidene ;Mohamed Ixa ,et le nommé Mohamed El Moctar tous deux originaires d'Agadez se sont fait rançonner et prendre leur affaires personnelles par ces memes individus d'un autre âge.
Le MNJ condamne fermement ces actes et les auteurs qui les ont posés et fera tout son possible afin de traquer ces bandits et les livrés a la justice.


Mokhtar Omar
Chargé des rélations exterieures /MNJ

mardi 21 juillet 2009

Niger : la presse écrite indépendante entame une grève d'une semaine

Niger
20.07.09 | 13h30
Monde.fr

La presse écrite indépendante au Niger a entamé lundi une grève d'une semaine pour réclamer l'abrogation d'une décision présidentielle prévoyant des sanctions contre les médias sans préavis, a-t-on appris auprès d'organisations médiatiques.

"La grève est bien suivie. Trois importantes revues, L'Enquêteur, Le Canard Déchaîné et la Griffe (...) sont absentes des kiosques" ce lundi, a indiqué à l'AFP Boubacar Diallo, de l'Association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (Anepi).



Cette action durera jusqu'au 25 juillet, selon les organisateurs qui avaient dans un premier temps évoqué la date du 26 juillet.

Mardi, les chaînes de radio et de télévision privées observeront une grève d'un jour dans le cadre de ce mouvement.

Six organes de presse indépendants avaient annoncé vendredi dans un communiqué qu'ils exigeaient "l'abrogation pure et simple" de la "décision scélérate" du président Mamadou Tandja.

Le 8 juillet, le chef de l'Etat a décidé que le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC) pourrait sanctionner des médias "sans mise en demeure préalable", et sans consulter les dix autres membres du CSC.

Jusqu'ici, le CSC, instance de régulation des médias, prenait ses décisions par consensus de ses onze membres ou par vote.

Ali Abdou, directeur de la très populaire radio Anfani a estimé lundi que c'était "l'existence même des médias qui était menacée".

La décision présidentielle intervient dans un contexte de crise politique au Niger.

M. Tandja doit constitutionnellement quitter le pouvoir au terme de son deuxième quinquennat le 22 décembre. Mais il a convoqué un référendum le 4 août pour l'adoption d'une nouvelle Constitution qui lui permettrait de rester à la tête du pays.

Afin d'y parvenir, il a dissous le parlement puis la Cour constitutionnelle, modifié le code électoral et s'est arrogé des "pouvoirs exceptionnels" pour gouverner seul par décrets.

La grève des médias privés concerne une soixantaine de parutions, vingt-trois radios et quatre télévisions privées, essentiellent concentrées dans la capitale, selon Boubacar Diallo.

Les Touareg contre Al Qaîda


ILS SONT DISPOSÉS À COMBATTRE CETTE NÉBULEUSE AU SAHEL
Les Touareg contre Al Qaîda
L EXPRESSION DZ.COM



L’insécurité dans la bande sahélo-saharienne suscite un front unique.

L’Algérie, la Libye et le Mali vont conjuguer leurs forces et leurs efforts pour déloger Al Qaîda de la bande sahélo-saharienne. Le président malien, Amadou Touré, a donné le ton avant-hier. «L’Algérie, le Mali et la Libye vont mettre en commun leurs moyens militaires pour combattre l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne et liée notamment à Al-Qaîda», selon le président Amadou Touré dont le pays a fait l’objet ces derniers temps de menaces et pressions d’Aqmi qui a investi cette vaste zone depuis quelques années déjà. «Nous avons décidé de mettre en commun nos moyens militaires et de renseignements pour combattre ce problème», a poursuivi le chef de l’Etat malien. Selon ce dernier, les entretiens trilatéraux tenus lors du dernier sommet de l’Union africaine avec le guide Mouamar El Gueddafi, Abdelaziz Bouteflika ont porté essentiellement sur la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne. Dans le même contexte, un sommet régional sur l’insécurité dans la région du Sahel doit se tenir prochainement au Niger. Cette conférence sous-régionale sur l’insécurité dans le Sahel a été plusieurs fois reportée. Amadou Toumani Touré a déclaré: «Aujourd’hui, tout le monde est d’accord pour dire qu’il est temps d’aller à la conférence à partir du moment où chacun de nous a des difficultés pour gérer les menaces qui sont transfrontalières». La date de cette rencontre sera, selon lui, connue après le référendum constitutionnel qui doit se tenir au Niger le 4 août. Ce sommet doit réunir les dirigeants du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de l’Algérie, de la Libye et du Tchad. Le 17 juin dernier, pas moins de 26 terroristes d’Aqmi ont été tués au cours d’une opération menée pour la première fois par l’Armée malienne à l’extrême nord du pays à la frontière avec l’Algérie. Cependant, le 4 juillet dernier, l’Armée malienne avait reconnu avoir subi des pertes dans ses rangs. Des dizaines de personnes sont mortes dans la région de Tombouctou lors d’affrontements avec Aqmi. Toutefois, avant d’annoncer la décision de mettre en commun les moyens militaires et de renseignements pour combattre ce fleau, l’Armée malienne a annoncé en juin dernier avoir entamé des opérations dans la bande sahélo-saharienne contre plusieurs groupes armés, dont Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi). Ces opérations vont toutefois connaître une pause, selon Touré, à cause de la saison des pluies. «Après environ un mois d’opération, les conditions climatiques ont commencé à se détériorer (...) Il y a les vents de sable qui réduisent la visibilité. Et lorsqu’il pleut, il faut attendre deux jours pour se déplacer. Les unités ont donc décidé de rejoindre leurs bases», a-t-il déclaré. Par ailleurs, six Européens et deux diplomates canadiens ont été enlevés au Mali et au Niger voisin. Tous ont été libérés, sauf un Britannique qui a été exécuté. Sur un autre plan, les ex-rebelles touareg seront également de la partie. Ces derniers seront désormais aux trousses d’Al Qaîda au Maghreb islamique en se ralliant à la lute antiterroriste contre (Aqmi). Leur engagement aux côtés des forces gouvernementales à oeuvrer contre Al Qaîda est venu après un long silence au cours duquel ils étaient soupçonnés d’être de mèche avec Al Qaîda. Ainsi, les Touareg vont réhabiliter les groupes ou les unités spéciales pour collaborer à la lutte contre la nouvelle menace d’Al Qaîda au Maghreb islamique. Les «unités spéciales» sont des troupes composées essentiellement d’ex-rebelles touareg, considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara. Réunis au sein de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC), les ex-rebelles avaient signé il y a trois ans un accord de paix à Alger avec le gouvernement malien.
Mais une frange de l’ADC, dirigée par Ibrahim Ag Bahanga, avait repris les armes avant d’être défaite début 2009 par les forces gouvernementales. Ag Bahanga est, depuis le début de l’année, réfugié en Libye. S’agissant de la réinsertion socio-économique des jeunes des trois régions du nord du Mali, un programme de réinsertion mobilisant 1,5 million d’euros est prévu incessamment, selon le texte final de la rencontre.

Mohamed BOUFATAH

Independent Media Go on Strike against Niger President’s Decree

Voice of America - 20/07/09
mardi 21 juillet 2009


In Niger, newspaper publishers and journalists will embark on a one-week strike Monday to protest what they describe as President Mamadou Tandja’s move to silence the independent media.

The Niger Association of Independent Printers (ANEPI) also called on Nigeriens to join in the struggle to protect their freedoms.

Niger’s Prime Minister Hama Amadou (L) hands over his cabinet resignation to President Mamadou Tanja at the Presidential Palace in Niamey, 01 Jun 2007

This follows President Tandja’s decree last week giving sweeping powers to the broadcasting commission to take punitive actions against any media criticism of his planned 4 August referendum.

The president, whose second five-year term ends in December, wants a mandate to change the constitution to extend his rule for three more years.

But the independent press is condemning the move as draconian and dictatorial.

"Today Monday, (the) Organization of Media of Niger has decided to not publish any independent newspaper from Monday to Friday. And we decided it because we want to react against the decision of the President, Mamadou Tandja, to concentrate all the power of the Supreme Council of Communication in the hand of the president of this council," said Abdulrahman Ousmane, owner of "Alternative" newspaper and a leading member of (ANEPI).

He said the strike aims to pressure President Tandja to reverse the decree.

"For us this decision is going against the principle of independence of this council. And so we decided to demonstrate until the cancellation of President Tandja Mamadou," he said.

Ousmane said the president’s decree is unconstitutional.

"The Supreme Council of Communication according to the constitution is an independent institution, so now with this decision it won’t be a reality. The council will be in the president’s office," Ousmane said.

He said the president’s decree undermines Niger’s hard-won freedoms. Niger

"We don’t accept it because we have fought many years before to have an independent institution to regulate the media. So we don’t accept this decision of President Mamadou Tandja to transform an independent institution to an institution dependent on him," he said.

Ousmane hopes the strike will impair the August 4 referendum.

"We think that our struggle will have an impact so Niger citizens will know that the press freedom and the independent media are very important in the democratic system. So we want to show Niger people what will happen to their lives without independent media," Ousmane said.

Embattled President Tandja plans to hold an August 4 referendum despite wide condemnation from opposition groups and the international community.

Des officiels de l’Onu à Niamey sur fond de tensions politiques

APA - Niamey (Niger)
mardi 21 juillet 2009

APA - Niamey (Niger) Une délégation d’officiels de l’Organisation des Nations Unies (ONU) est arrivée lundi à Niamey pour y rencontrer les plus hautes autorités du Niger, dans une atmosphère marquée par l’entêtement du Président Mamadou Tandja à adopter, par referendum, le 4 août prochain, une nouvelle constitution qui lui permettrait de se maintenir au pouvoir.

La délégation a été accueillie à l’aéroport de Niamey par la ministre nigérienne des affaires étrangères Dr Aichatou Mindaoudou en compagnie de Mme Kardiatou Lo, la coordinatrice du système des Nations unies au Niger, a indiqué à APA, un officiel nigérien qui a requis l’anonymat.

Cette visite qui n’a pas été médiatisée, a pour but, selon cette source, de rencontrer le Chef de l’Etat nigérien en vue d’évoquer éventuellement la situation politique née du projet de referendum, jugée « anticonstitutionnelle », par la Cour constitutionnelle du Niger.

En juin dernier, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est dit préoccupé par la situation au Niger, marquée selon lui par des « tensions politiques accrues dans le pays ».

Par ailleurs, la décision du Président Tandja de modifier la constitution, contre l’avis de la cour constitutionnelle, continue de susciter un tollé à l’intérieur et à l’extérieur avec notamment les condamnations de Washington, Ottawa, Paris, la Francophonie et la Communauté économique des Etats de l’Afrique (CEDEAO) dont le Niger est membre.

Pour sa part, l’Union européenne (UE) qui a exprimé sa « plus vive préoccupation », a décidé de bloquer le versement d’une aide destinée aux dépenses de l’Etat nigérien. Le montant de cette aide n’est pas connu, mais selon plusieurs sources, il s’agirait de plusieurs milliards FCFA destinés à appuyer le budget de l’Etat.

Fin juin dernier, le Président Tandja s’est accordé des « pouvoirs exceptionnels » en vertu desquels il a décidé de gouverner par décret et ordonnances, en l’absence du parlement qu’il a dissout depuis le 26 mai dernier.

En même temps, il a dissout la Cour constitutionnelle, qui a émis par trois fois des décisions défavorables au projet présidentiel de convoquer un référendum le 4 août prochain pour adopter une nouvelle constitution.

Agé de 71 ans, le chef de l’Etat devait quitter le pouvoir en décembre prochain, au terme de son deuxième quinquennat, selon les dispositions de l’actuelle constitution du Niger.

Mais une campagne a été ouverte pour l’adoption par référendum d’un nouveau texte fondamental qui ne comporte pas de limitations de mandats.

La traque d’Al-Qaïda au Maghreb s’intensifie avec l’aide d’ex-rebelles touareg

Liberté-Algérie - 20/07/09
La traque d’Al-Qaïda
mardi 21 juillet 2009
Les unités spéciales composées essentiellement d’ex-rebelles touareg, considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara, vont se joindre à la traque menée par l’armée malienne contre les éléments d’Al-Qaïda au Maghreb opérant dans la région.

Dans le but de soutenir la lutte contre les terroristes, notamment les membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui opèrent dans le Sahara, les participants à la réunion destinée à relancer le processus de paix entre le gouvernement malien et les ex-rebelles ont décidé de “rendre fonctionnelles les unités spéciales dans les meilleurs délais”. Ces unités spéciales sont des troupes composées essentiellement d’ex-rebelles touareg, considérés comme les meilleurs connaisseurs du Sahara. Ainsi, les ex-rebelles touareg du Mali participeront à la lutte contre Al-Qaïda dans le nord du pays. Le document sanctionnant les travaux de cette rencontre souligne que “la réunion se félicite de l’engagement de l’Alliance (ex-rebelles touareg) à œuvrer avec le gouvernement malien dans sa lutte contre la nouvelle menace que représente le terrorisme dans la région”. À signaler que c’est la première fois que la rencontre, qui a rassemblé les ex-rebelles, le gouvernement et la médiation algérienne, se déroule à Bamako, ce qui constitue un signe de décrispation certaine entre les deux parties. C’est aussi la première fois que les ex-rebelles touareg arrivent officiellement dans la capitale malienne, excepté la venue discrète de certains d’entre eux récemment à Bamako. La rencontre se déroule notamment en présence des principaux signataires de l’accord de paix d’Alger (2006) : le ministre malien de l’Administration territoriale, le général Kafougouna Koné, des représentants de l’ex-rébellion et le médiateur en chef, l’ambassadeur d’Algérie au Mali Abdelkrim Ghreib. Les participants ont particulièrement insisté sur la réinsertion socioéconomique des jeunes des trois régions du nord du Mali, dont le programme débutera “au plus tard fin juillet 2009”, selon le texte final. Pour rappel, le Mali et l’Algérie ont déjà mobilisé un peu plus d’un milliard de francs CFA (1,5 million d’euros) pour lancer le projet. Parmi ces mesures figure l’installation dès la semaine prochaine d’une structure à Kidal qui sera chargée d’aider à la réinsertion socioéconomique de plus de 10 000 jeunes des trois régions du nord du Mali. Un appel a été lancé à la communauté internationale pour participer financièrement au développement du nord du Mali. Réunis au sein de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC), les ex-rebelles avaient signé il y a trois ans un accord de paix à Alger avec le gouvernement malien. Par ailleurs, la mise en œuvre de l’accord d’Alger avait été ralentie pendant un an et demi (2007-début 2009) par des rebelles dissidents et cette réunion doit permettre de relancer son application concrète, notamment le développement du nord du pays. À noter qu’une frange de l’ADC, dirigée par Ibrahim Ag Bahanga, avait repris les armes avant d’être défaite par les forces gouvernementales. Ag Bahanga est depuis le début de l’année réfugié en Libye.

Mauritanie : arrestation de deux assassins présumés d’un Américain, liés à Al Qaïda

AFP - 18/07/09
Mauritanie
dimanche 19 juillet 2009
Deux combattants islamistes, auteurs présumés de l’assassinat le 23 juin d’un ressortissant américain dans la capitale mauritanienne, ont été arrêtés et venaient d’un maquis d’Al-Qaïda dans le nord du Mali, ont indiqué samedi les autorités mauritaniennes.

"Les deux personnes arrêtées hier (vendredi) soir sont les meurtriers de l’Américain Christopher Leggett", a déclaré lors d’une conférence de presse le commissaire principal Mohamed Lemine Ould Ahmed, directeur de la Sûreté de l’Etat, dont le service dépend du ministère de l’Intérieur.

"Ils appartiennent à une cellule de quatre personnes qui ont toutes été arrêtées, deux avaient été interpellées le 27 juin. Ils sont venus du maquis d’Al-Qaïda dans le nord du Mali", a-t-il ajouté.

Un peu plus tôt dans la journée, une source policière avait déjà évoqué cette piste : "fort probablement, il pourrait s’agir des mêmes personnes ayant tué l’Américain". L’assassinat de l’Américain avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Forte de plusieurs centaines d’hommes, la branche maghrébine d’Al-Qaïda est essentiellement implantée en Algérie mais elle a étendu ses opérations dans le Sahel, depuis deux ans en Mauritanie et depuis quelques semaines dans le nord du Mali.

Selon le directeur de la Sûreté de l’Etat, les salafistes arrêtés vendredi soir avaient été pris "en filature par la police depuis le meurtre" du ressortissant américain, abattu de trois balles dans la tête en plein jour dans le quartier de Ksar à Nouakchott.

Lors de la conférence de presse, il a montré aux journalistes les chargeurs des pistolets ayant, selon lui, servi au meurtre. "Il manque les trois balles tirées contre lui, c’est une preuve supplémentaire que nous avons", a-t-il souligné.

Il a également exhibé la ceinture d’explosifs que portait un des salafistes interpellés vendredi soir, dans ce même quartier de ksar.

"Nous avons négocié longuement avec lui pour le convaincre de ne pas faire usage de cette ceinture" puis les policiers l’ont "neutralisé" en le blessant aux "deux membres supérieurs et à la jambe".

"Tout le groupe (deux arrêtés le 27 juin + deux interpellés vendredi soir) se trouve entre nos mains, son action n’a rien à voir avec les élections" présidentielles qui se déroulent samedi et qui sont censées mettre un terme à la crise née du coup d’Etat du 6 août 2008, a-t-il assuré.

Le ressortissant américain résidait depuis plusieurs années à Nouakchott où il dirigeait une école.

Un témoin avait alors indiqué que la victime avait "d’abord résisté à une tentative d’enlèvement par des jeunes qui se trouvaient à bord d’une voiture Toyota noire".

"C’est après avoir échoué à l’embarquer que ces jeunes l’ont tué de trois balles dans la tête tirées à bout portant", avait-il précisé. Les enlèvements d’Occidentaux se multiplient depuis quelques mois dans les pays de la bande sahélo-saharienne (Mauritanie, Mali et Niger).

Les otages sont libérés après plusieurs mois de captivité, probablement contre versement de rançons, ce que contestent toujours les autorités. Mais début juin, Aqmi avait annoncé avoir exécuté un otage britannique. Il s’agissait du premier otage occidental tué par les salafistes dans le Sahel.

Fin 2007, quatre touristes français avaient été tués après une tentative d’enlèvement à Aleg (250 km à l’est de la capitale). Trois jeunes Mauritaniens proches d’Aqmi sont actuellement détenus et en instance de jugement à Nouakchott dans ce dossier.

Algérie, Libye et Mali vont collaborer militairement contre Al-Qaïda

(AFP) - BAMAKO
Algérie, Libye et Mali vont collaborer militairement contre Al-Qaïda
lundi 20 juillet 2009
(AFP) - BAMAKO — L’Algérie, la Libye et le Mali vont "mettre en commun" leurs "moyens militaires pour combattre" l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne, liée notamment à Al-Qaïda, a déclaré le président malien Amadou Toumani Touré, cité lundi dans la presse malienne.

"Au dernier sommet de l’Union africaine (début juillet en Libye, ndlr), avec mes deux aînés, le guide frère Mouammar Kadhafi et le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, nous avons parlé surtout de la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne", a affirmé le président malien dans le quotidien gouvernemental L’Essor.

"Nous avons décidé de mettre en commun nos moyens militaires, de renseignement pour combattre ce problème", a poursuivi le chef de l’Etat.

L’armée malienne a annoncé en juin avoir commencé des opérations dans la bande sahélo-saharienne contre plusieurs groupes armés, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Ces opérations vont toutefois connaître une pause, selon Touré, à cause de la saison des pluies.

"Après presque un mois d’opération, les conditions climatiques ont commencé à se détériorer (...) Il y a les vents de sable qui réduisent la visibilité. Et lorsqu’il pleut, il faut attendre deux jours pour se déplacer. Les unités ont donc décidé de rejoindre leurs bases", a-t-il déclaré.

Le 17 juin, l’armée a affirmé avoir tué 26 "combattants islamistes" en attaquant pour la première fois une base d’Aqmi à la frontière avec l’Algérie, dans l’extrême-nord du pays.

Selon l’armée, des "dizaines" de personnes sont également mortes le 4 juillet dans la région de Tombouctou lors d’affrontements avec Aqmi.

Ces derniers mois, six Européens et deux diplomates canadiens ont été enlevés au Mali et au Niger voisin. Tous ont été libérés, sauf un Britannique qui a été exécuté.

Au sujet de la conférence sous-régionale sur l’insécurité dans le Sahel qui a été plusieurs fois reportée, Amadou Toumani Touré a déclaré qu’"aujourd’hui, tout le monde est d’accord pour dire qu’il est temps d’aller à la conférence, à partir du moment où chacun de nous a des difficultés pour gérer les menaces qui sont transfrontalières".

La date de cette rencontre sera selon lui connue après le référendum constitutionnel qui doit se tenir au Niger le 4 août.

Ce sommet doit réunir les dirigeants du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de l’Algérie, de la Libye et du Tchad.

lundi 20 juillet 2009

FFR/Communiqué de Guerre 20 juillet, 2009


Communiqué de Guerre 20 juillet, 2009
Posté par La Voix des martyrs dans : Communiqué


Dans la journée du 19 Juillet 2009, deux détachements mobiles du FFR, ont intercepté un convoi militaire sur l'axe Agadez-Arlit, et un autre sur l'axe Gougaram-Iferouane.

Sur l'axe Gougaram-Iferouane, deux (02) véhicules et leurs assaillants ont été détruits.



Le Chef de Guerre

Rhissa Ag Boula

le FFR a attaqué la relève qui va à Iférouane et aurait détruit 2 véhicules.

aux "dernières nouvelles", le FFR a attaqué la relève qui va à Iférouane et aurait détruit 2 véhicules.

source/forum agadez niger

DES RUMEURS SUR UN ACCROCHAGE FFR ET PATROUILLE FAN SUR AGADEZ NIGER

DES RUMEURS SUR UN ACCROCHAGE FFR ET PATROUILLE FAN

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Bonjour,

Des rumeurs d'Agadez font cas d'un accrochage dans l'Aïr. Est-ce que quelqu'un a eu echo de ces infos car sur le site FFR, rien n'a été publié.

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lo fornier
Affirmé



Inscrit le: 10 Juil 2005
Messages: 245
Localisation: occitanie
Posté le: Lun 20 Juil 2009 12:40 Sujet du message: salut

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Bonjour,
hier le convoi Tahoua-Agadez a été attaqué et une poursuite s'est engagée....
Cordialement

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Amnis
Nouveau


Inscrit le: 28 Mai 2009
Messages: 9
Localisation: Agadez
Posté le: Lun 20 Juil 2009 13:16 Sujet du message:

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Merci lo fornier. S'agit t-il d'un acte isolé ou bien c'est Rhissa qui met en pratique ses menaces qui restent quand même inquietantes vu le processus actuel de paix engagé!

Face à la menace Al Quaïda… L’armées malienne et les ex rebelles touaregs font cause commune


La Situation politique et sécuritaire au Nord

Face à la menace Al Quaïda… L’armées malienne et les ex rebelles touaregs font cause commune
Aurore, 20/07/2009


S’il y a une chose sur laquelle ex rebelles touaregs et armée malienne s’entendent aujourd’hui, c’est bien la lutte contre Al Qaeda, la nébuleuse. Une rencontre discrète a lieu hier dans la capitale malienne pour sceller une alliance contre le terrorisme international.

C’est officiellement dans le but de relancer le processus de paix qu’autorités maliennes et ex-rebelles se sont assis sur la même table et pour la première fois à Bamako sous l’égide du ministre de l’administration territoriale le général Kafougouna Koné, en présence des leaders de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC- l’ex-rébellion) et de l’ambassadeur d’Algérie au Mali, Abdelkrim Ghreib, en qualité de médiateur entre les deux parties. De bonnes sources, le chef rebelle Ibrahim Bahanga aujourd’hui réfugié en Libye n’a pas pris part à la réunion.

Même si cet alibi (relance du processus de paix) est parfaitement d’actualité puisque entrant dans le cadre des activités du comité de suivi de l’accord d’Alger, il ne demeure pas moins que la rencontre avait initialement pour but de contenir la menace Salafiste aujourd’hui inféodé à Al Qaeda d’Ossama Ben Laden.

La réunion d’hier permettra non seulement de relancer le processus de paix entre ex –rebelles touaregs et le gouvernement malien, mais sera le point de départ d’une coalition contre le terrorisme.

Les événements survenus ces derniers temps au nord du pays attestent de la gravité du moment. Toute chose qui a nécessité l’envoi de plusieurs renforts sur le théâtre des opérations. Depuis Tombouctou en effet, d’importantes troupes ont fait mouvement vers la région de Kidal la semaine dernière. La guerre est désormais et véritablement ouverte dans la bande sahélo-Saharienne.

En fin de semaine dernière, deux présumés assassins d’un touriste américain en Mauritanie ont été arrêtés par la police mauritanienne. Selon les autorités de ce pays, les suspects venaient du territoire malien.

Rappelons en outre que dans le cadre de la lutte contre terrorisme, les pays sahélo-Saharienne ont signé entre eux des accords relatif au droit de poursuite. Les armées maliennes et algériennes en l’occurrence peuvent désormais s’aventurer sur l’un et l’autre territoire à la poursuite des bandits et terroristes.

N’Tji Diarra

Mali/Rencontre ex-rebelles/autorités


RFI/Mali
Rencontre ex-rebelles/autorités
Article publié le 19/07/2009 Dernière mise à jour le 19/07/2009 à 19:42 TU
Des représentants du gouvernement et des ex-rebelles touaregs, ainsi que des médiateurs algériens, ont entamé dimanche à Bamako des discussions pour relancer le processus de paix dans le nord du pays. C’est la première rencontre de ce genre. Est notamment prévue l’installation, à Kidal, d’une structure de réinsertion pour les ex-belligérants.

Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel

Excepté une précédente arrivée discrète à Bamako, c’est la première fois que les ex-rebelles touaregs venus du nord participent au grand jour à une rencontre officielle dans la capitale malienne.

La décrispation sur le terrain se confirme donc et que ce soit pour la médiation algérienne ou les ex-belligérants, il faut aller de l’avant. Pour cela, tous ont insisté sur le fait que le développement, la lutte contre la pauvreté, sont des moyens de consolider le processus de paix.
Des actes : dès la semaine prochaine serait installée à Kidal la structure de commandement d’un programme de réinsertion socio-économique. Dix mille jeunes originaires des trois régions du nord Mali bénéficieront de ce programme. Et pour un début, grâce à un financement des gouvernements algériens et maliens, un peu plus d’un milliard de francs CFA sont déjà mobilisés.

L’autre sujet sur la table de la rencontre, c’est celui de l’avenir des unités spéciales, ce sont des troupes armées composées essentiellement d’ex-rebelles touaregs mais sous commandement de l’armée régulière. Ces unités sont déjà formées. Il s’agit aujourd’hui de les rendre opérationnelles.

Et compte tenu de la situation actuelle dans la bande sahélo-saharienne, en face, le premier ennemi sera Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique.

vendredi 17 juillet 2009

Mines d'uranium au Niger: un forum déplore "l'opacité" autour des contrats

Mines d'uranium au Niger: un forum déplore "l'opacité" autour des contrats
(AFP) – il y a 1 heure

NIAMEY — Les participants à un forum sur l'extraction minière au Niger, troisième producteur mondial d'uranium, ont déploré vendredi "l'opacité" des contrats signés entre le Niger et des firmes étrangères et demandé leur publication au journal officiel.

Vu "l'opacité qui entoure des contrats pétroliers et miniers, nous demandons leur publication intégrale dans le journal officiel et l'élimination des clauses de confidentialité", ont indiqué dans un communiqué final les participants à ce forum organisé par l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

L'ITIE regroupe des organisations non gouvernementales (ONG), des compagnies minières et le gouvernement nigérien.

Les journalistes, ONG, bailleurs de fonds ou encore experts du secteur qui participaient à cette rencontre ont également réclamé l'adoption par le Niger d'une loi sur l'accès du public aux documents miniers.

Pays producteur d'uranium, d'or et bientôt de pétrole, le Niger fait partie de la trentaine d'Etats qui adhèrent au processus de l'ITIE, lancé en 2002 à Johannesburg par l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair.

Récemment, des ONG locales ont dénoncé "le flou" entretenu par les autorités sur une centaine de permis d'exploitation d'uranium et de pétrole accordés à des sociétés étrangères, dont le groupe nucléaire français Areva.

"En dépit de l'adhésion du Niger à l'ITIE, les pouvoirs publics ont du mal à respecter la transparence dans les industries extractives", a déclaré, un responsable de l'initiative, Ali Idrissa.

M. Idrissa a regretté le rejet en mai dernier par le Parlement nigérien d'une commission d'enquête sur les contrats miniers.

Des groupes de rebelles touareg sont très actifs depuis 2007 dans le nord du pays, riche en uranium, pour réclamer une "juste répartition" des revenus tirés de ce minerai.

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés. Plus

Niger/le coup d'état rampant/The International Herald Tribune

Jeudi 16 juillet 2009
/Niger/le coup d'état rampant/The International Herald Tribune
Le Niger se bat pour défendre sa démocratie jeune et fragile.
Niamey, Niger
Adam Nossiter

L’opiniâtreté fait son apparition dans des environnements hostiles comme celui de cette capitale au bord d’un désert, comme dans le stoïcisme des vendeurs de viande grillée sous une chaleur accablante ou la patience des chameaux qui transportent de lourds tapis en roseau dans les rues poussiéreuses. Ou encore le refus obstiné, depuis deux mois maintenant, des citoyens appauvris de se séparer d’un produit apparemment aussi fragile que la maigre verdure locale : la démocratie.
Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre le coup d’état rampant du Président Mamadou Tandja pour employer les termes de ceux qui le critiquent : son intention de rester au-delà de la limite légale dans son palais de l’époque coloniale, un étincelant oasis de murailles blanchies à la chaux alignées de manière géométrique situé au milieu de bâtiments gouvernementaux délabrés et de maisons en terre séchée.
Dans sa campagne pour une nouvelle constitution qui abolirait les limites fixées au mandat présidentiel et lui donnerait plus de pouvoirs au bout de dix ans à la tête du pays, le président a dissous la cour suprême qui avait rendu un jugement défavorable suite à sa tentative de rester au pouvoir, a dissous un Parlement récalcitrant, pris des mesures pour museler les média, parmi lesquelles la fermeture d’une station de radio et de télévision, et a arrêté les dirigeants de l’opposition.
La démocratie est une nouveauté ici dans un des pays les plus pauvres de la planète, elle a à peine dix ans dans ce vaste pays essentiellement désertique, plus grand que la France, l’Espagne et le Portugal réunis.
Des gisements d’uranium, parmi les plus importants au monde, assurent des rentrées d’argent au gouvernement mais les habitants n’ont pas grand-chose.
La plupart vivent avec moins d’un dollar par jour et les taux de mortalité des mères et des enfants sont bien au dessus de la moyenne en Afrique, deux fois plus pour les femmes qui accouchent.
Le pays occupe le cinquième rang en partant de la queue à l’indice du développement des Nations Unies et une malnutrition persistante règne dans les zones rurales selon les personnes qui travaillent pour les organisations humanitaires.
Dans la capitale, les membres extrêmement boursouflés des mendiants insistants témoignent des effets de la maladie non jugulée.
Toutefois, une chose chèrement acquise par le peuple, après des décennies de coups d’état , d’hommes forts de l’armée et de gouvernements faibles, est un ordre politique qui a ressemblé à la démocratie, malgré des rechutes :
deux élections présidentielles couronnées de succès, des candidats battus qui rentrent chez eux sans provoquer de troubles, une opposition très critique et une presse vigilante même si elle est aux abois.
Les citoyens ne sont manifestement pas disposés à renoncer à leurs conquêtes fragiles. Les manifestations de rue ont cédé la place aux grèves et aux gros titres quotidiens dans la presse non gouvernementale comme celui qui proclame « le démantèlement de la démocratie » dans le Républicain de cette semaine, principal journal d’opposition.
Au marché central qui grouille de monde, l’humeur est devenue sombre et les vendeurs crient leur colère lorsqu’on cite le projet de Tazarché de M. Tandja, un mot haoussa qui signifie « continuité ».
Les syndicats et les parties d’opposition ont créé un front uni contre lui et appellent à d’autres manifestations et au boycott du référendum du 4 août de M. Tandja sur sa nouvelle constitution pour le Niger qui concentrerait le pouvoir entre ses mains et lui permettrait de se présenter après avoir exercé les deux mandats auxquels il est actuellement limité.
Le Conseil constitutionnel du pays a jugé qu’il ne pouvait pas organiser le référendum.
La solution de M. Tandja a été de dissoudre le Conseil et de remplacer ses membres. « Il y a eu une remise en cause fondamentale de la légalité » a déclaré Moussa Coulibaly, avocat, président du barreau national, en citant le fait que le président s’est récemment octroyé des pouvoirs spéciaux.
« Dans tout autre pays où la démocratie est solidement enracinée, ce qui se produit ici serait impensable. C’est d’autant plus grave que dix ans de conquêtes sont maintenant menacées. » a déclaré M. Coulibaly.
L’ex président G.W Bush a jadis rendu hommage à M. Tandja pour son adhésion aux valeurs démocratiques. Aujourd’hui, l’ancien militaire âgé de 71 ans a réalisé « la première étape d’un coup d’état » a déclaré Mohamadou Issoufou, chef de l’opposition, homme politique expérimenté, qui a été arrêté pendant la nuit et a été interrogé au siège de la police à Niamey la semaine dernière mais a été ensuite relâché. « C’est précisément cela, une étape dans un scénario classique de coup d’état » a déclaré M. Issoufou lors d’un entretien à son QG au bord d’une piste en terre battue.
M. Issoufou qui a pris la tête des manifestations a averti que l’impasse pourrait entraîner « une épreuve de force. Je suis extrêmement préoccupé par la stabilité du pays. » Pourtant si c’est un coup d’état, il a été dissimulé et présenté comme légal, M. Tandja insistant sur le fait qu’il a le droit de dissoudre d’abord une institution puis une autre, ce qui rend le mouvement de protestation qui a investi la ville de couleur brun foncé de la base au sommet d’autant plus notable.
Si c’est un coup d’état, il est furtif et pour l’essentiel n’a pas entraîné l’usage de la force. Pourtant, les citoyens sont très attentifs.
« Ce n’est pas bon du tout pour la démocratie » dit Adama Abdou, vendeur au marché alors que d’autres font cercle autour de lui et hochent la tête en signe d’approbation.
« Nous ne voulons pas de président à vie ici. Oui, la démocratie est en grand péril, en grand péril. Les Nigériens sont contre Tazarché. Nous sommes contre. » répète t-il. « Nous n’en voulons plus. Il faut qu’il s’en aille » déclare Hamani Issaka, un autre marchand. « Je ne vois pas ce qu’il a fait. Qu’est ce qu’il a fait ? Regardez les rues. Il y a de l’eau » dit M. Issaka montrant la route boueuse, pleine de nids de poule, inondée après les dernières pluies. « Tazarché, ce n’est pas bien » dit Abdoulaye Hama, marchand lui aussi. « Le pays n’est pas d’accord. Il n’y a rien à manger et il y a des tas de problèmes. Il n’a pas respecté son serment. »
Dans le palais présidentiel, édifice clair et spacieux de style mauresque construit pour les anciens gouverneurs français et bien caché par rapport à la route, M. Tandja est rayonnant et déclare que la seule raison pour laquelle il veut rester c’est parce que le peuple le supplie de le faire.
« Le peuple l’exige. J’ai pour obligation de ne jamais trahir les aspirations du peuple. C’est le peuple qui l’a demandé. » déclare M. Tandja.
Dans le grand hall à l’extérieur, une peinture murale géante représente M. Tandja, les bras levés au milieu de champs luxuriants, entourés de citoyens minuscules qui lui tendent les bras.
Dressant la liste de ce qu’il appelle ses projets menés à bien : travaux publics, amélioration du système éducatif, le président déclare :
« Quand on regarde tout cela, c’est normal que le peuple veuille vous garder aussi longtemps que possible. »
Mercredi dernier, M. Tandja s’est octroyé le pouvoir de prendre « des mesures restrictives sans préavis » contre les organes de presse qui mettent en danger « la sécurité de l’état ou l’ordre public »selon la radio d’état.
Même si les Etats Unis et l’Union européenne ont condamné les mesures prises par M. Tandja, en raison d’un accord sur le pétrole avec la Chine et du soutien du colonel Kadhafi de Libye, il est peut-être, selon les experts, relativement à l’abri des pressions occidentales, malgré la présence massive de l’aide extérieure dans le budget du Niger.
M. Tandja affirme avec insistance qu’il n’a « bafoué aucun aspect de la constitution. »
Un dirigeant syndical de Niamey qui a également mené les mouvements de protestation exprime sa colère et son désaccord :
« Malheureusement, il nous a fait rater notre entrée dans le grande cour des pays démocratiques comme le Ghana et le Mali » déclare Issoufou Sidibé, secrétaire général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger.
« Il nous a fait complètement rater ce qui aurait constitué notre entrée triomphale. Il a mis en colère tout Nigérien qui est fier de son pays. »

Traduit de l’anglais américain par Jean-Pierre Hilaire.

Article paru dans The International Herald Tribune du 14 juillet 2009