mercredi 14 décembre 2011

Une aile du Congrès Mondial Amazigh devient l’Assemblée Mondiale Amazighe

14/12/2011 - 08:50

BRUXELLES (SIWEL) — L'une des ailes du Congrès Mondial Amazigh (CMA) annonce dans un communiqué parvenu à Siwel avoir tenu sa VIème Assemblée générale du 9 au 11 décembre 2011 à Bruxelles pendant laquelle il a été décidé du changement de dénomination, de la refonte de ses statuts ainsi que de la création d’une nouvelle institution avec de nouvelles structures.


Une aile du Congrès Mondial Amazigh devient l’Assemblée Mondiale Amazighe
Cette rencontre s’est tenue sous le thème de « pour la consolidation des droits des Amazighs ». Ont participé à cette VIème assemblée générale les Amazighs du Maroc, d'Algérie, de Tunisie, de Libye, ainsi que ceux de la diaspora de l’Union européenne. 

« Face aux confusions engendrées par les tiraillements et oppositions au sujet du « Congrès mondial amazigh », qui a donné lieu à deux ailes se réclamant toutes deux du Congrès mondial amazigh légitime, il a été décidé de changer de dénomination en abandonnant celle de « Congrès mondial amazigh », pour celle d’« Assemblée Mondiale Amazighe ». « Agraw Amadlan Amazigh », (tamazight) et « Amazigh World Assembly » (anglais). » annonce le communiqué. 

Une refonte des statuts entérinée après discussions par l’Assemblée Générale constitutive avec constitution du Conseil Confédéral s'est faite tenant compte des lacunes et anciens statuts du Congrès mondial amazigh et comporte une vision pragmatique et dynamique basée sur les principes de transparence et de bonne gouvernance pour la défense de la cause amazighe de par le monde. 

Les membres du Bureau Confédéral est composé comme suit : 

- M. Dr. Mohamed ElBattiui, Président 

- M. Dr. Mimoun Charqi, Président d’honneur et chargé des affaires juridiques 

- Mme. Louisa Hadad, Secrétaire général et présidente déléguée pour la France 

- M. Dmam Aissa, Secrétaire général adjoint 

- M. Moussa Backa, Trésorier général 

- M. Jamal Alatiaoui, Trésorier général adjoint 

- M. Rachid Raha, Président délégué des relations internationales 

- M. Thomas Fortune, Président délégué pour les Touaregs 

- M. Ibrahim Ag Wanasnati, Vice-président délégué pour les Touaregs 

- M. Badr Aiyachi, Porte-parole et responsable de la communication 

- M. Mohamed Elmajjoudi, Président délégué pour la Belgique 

- Mme. Naima Nahnah, Présidente déléguée pour l’Espagne 

- Mme. Amina Ibnou-cheikh, Présidente déléguée pour le Maroc 

- M. Faissal Aoussar, Président délégué pour le grand Rif 

- M. Ghazal Abdellah, Président délégué pour le grand Atlas 

- Ms. Nouredin Hathout et Mohamed Elhamouti, Membres Chargés de missions. 

L’Assemblée Mondiale Amazighe (AMA) a accepté comme premiers membres d’honneur Dr. Mohamed Chami et Mme. Libuse Addarova. 

L’Assemblée Mondiale Amazighe (AMA) reste ouverte à l’ensemble des associations et personnalités amazighes qui s’engagent à œuvrer dans le cadre du respect de ses statuts, à savoir notamment : 

– La défense, la promotion et le développement des valeurs de liberté, d’égalité, de tolérance, de démocratie et de droits de l’homme ainsi que la lutte contre toutes formes de discrimination, d’exclusion et de marginalisation 

– La défense, la promotion et le développement des droits des peuples autochtones, en particulier amazighs 

– La défense, du principe et du droit à l’autonomie des régions, en particulier amazighes, et la mise en place d’institutions démocratiques, sur l’ensemble de l’espace Tamazgha 

– La défense, le développement et la promotion de l’identité culturelle des peuples, populations et individus amazighs à l’échelle mondiale et dans leurs régions ou pays d’origine ou d’accueil 

– L’action pour la reconnaissance officielle (constitutionnalisation et institutionnalisation) de l’identité, de la culture et de la langue amazighes, dans les différents pays de Tamazgha 

– La sauvegarde, la promotion, le développement, et la modernisation de la langue et de la culture amazighes 

– Le regroupement, l’encadrement et la formation des associations et cadres associatifs amazighs 

– La coordination et le regroupement entre les associations amazighes aux échelles locales, régionales, nationales et internationale 

– La défense des droits de la femme et des enfants amazighs 

– La préservation des amazighs des phénomènes de l’acculturation 

– La réhabilitation, la réécriture et la diffusion de l’histoire et de la civilisation amazighes au niveau de l’enseignement, de la recherche scientifique et du patrimoine (musées, monuments historiques, sites archéologiques, etc.) 

– L'action auprès des organisations internationales compétentes au sujet de la protection et de la valorisation du patrimoine civilisationnel amazigh 

– Le développement des échanges entre les peuples amazighs et les autres peuples sur la base des valeurs universelles de reconnaissance de la diversité, de la tolérance, de la modernité, de la solidarité, de la coopération, du respect mutuel, de la reconnaissance réciproque, de la lutte contre la haine et le racisme, de la lutte contre la xénophobie, selon les standards universels reconnus des droits de l’homme 

– La défense et la promotion des valeurs de paix et de droit ainsi que la résolution des conflits par le dialogue et les moyens pacifiques 

– La défense et la promotion des droits civils et politiques, économiques, sociaux, culturels et linguistiques des personnes, des communautés et des peuples Amazighs 

– La défense des militants de la cause amazighe 

– La défense des principes et valeurs de tolérance, de paix, de respect des différences et de l’autre; 

– La promotion de la renaissance de la civilisation amazighe et la libération des amazighs des contraintes, de l’immobilisme, de l’obscurantisme et de l’emprise des régimes répressifs et totalitaires. 

L'’Assemblée Mondiale Amazighe (AMA) a par ailleurs, après débats, adopté le projet de « Manifeste de Tamazgha pour une Confédération démocratique, sociale et transfrontalière, basée sur le droit à l’autonomie des régions ». Ce projet sera envoyé aux associations locales, régionales et nationales pour examen et propositions d’amendements éventuels, avant de faire l’objet d’une validation définitive lors d’une assemblée générale extraordinaire prévue fin octobre 2012 à Nador (Maroc), et qui serait l’occasion de compléter les instances dirigeantes de l’AMA. 

L’Assemblée Mondiale Amazighe (AMA) a tenu à préciser que la tendance du Congrès mondial amazigh, dont elle est issue, n’a rien à voir avec ceux qui avaient rendus visite à Kadhafi et son fils Saif El Islam en Libye. L’Assemblée Mondiale Amazighe (AMA) condamne, tout particulièrement et fermement, la marginalisation actuelle des amazighs de la gestion des affaires de l’Etat libyen d’aujourd’hui, alors même que la réussite de la révolution libyenne contre le régime de Kadhafi est due aux Amazighs. 

A l’issue de ses travaux, l’Assemblée Mondiale Amazighe a salué et apporté son soutien aux mouvements de libertés et aux marches pacifiques pour la dignité, l’égalité, la démocratie et les droits de l’homme, dans le monde d’une façon générale et dans Tamazgha en particulier. 

cc/bbi 
SIWEL 140850 DEC 11


mardi 13 décembre 2011

Libye - Des manifestants dénoncent l'opacité du CNT

Les résidants de Benghazi veulent que les gestes du CNT soient publics.<br />
Photo : Agence Reuters Essam al-Fetori
Les résidants de Benghazi veulent que les gestes du CNT soient publics.
Des centaines de Libyens ont manifesté hier à Benghazi, bastion de la révolution libyenne , pour dénoncer le fonctionnement opaque du Conseil national de transition (CNT), dont le chef Moustapha Abdeljalil a promis plus de transparence.

Les manifestants s'en sont pris essentiellement à Moustapha Abdeljalil et au numéro 2 du CNT, Abdelhafidh Ghoga. M. Abdeljalil n'a pas tardé à réagir, promettant plus de transparence sur les activités et la composition du Conseil et appelant les Libyens à la patience. «Le CNT va activer son site Internet, donner la liste de ses membres et publier leurs C.V. et va rendre publiques toutes ses activités», a déclaré hier M. Abdeljalil au cours d'une conférence de presse. «Je veux rassurer les Libyens: avec la patience beaucoup de choses vont être réalisées», a-t-il ajouté.

Dimanche, l'organisation Human Rights Watch (HRW) avait fait part de sa préoccupation devant un manque de transparence des nouvelles autorités libyennes, en particulier au sujet des lois adoptées pendant la période de transition, l'attribuant essentiellement à un manque d'organisation

Selon M. Abdeljalil, le gouvernement de transition, formé il y a moins d'un mois, s'est investi dans des priorités, comme la réintégration des combattants (ex-rebelles) dans la société, et la sécurité. «Si ces objectifs sont réalisés dans les 100 prochains jours, ce serait un grand acquis pour les Libyens et le gouvernement», a-t-il estimé.

Soulignant toutefois que le travail du gouvernement et du CNT était perturbé dans certaines villes, il a indiqué qu'un budget serait alloué aux Conseils locaux dans plusieurs régions du pays, touchées par un conflit qui a duré sept mois.

«Abdeljalil doit apporter des réponses à de nombreuses de questions. Le régime n'a pas changé. Ce sont toujours les mêmes qui oppriment et marginalisent les villes», a déclaré Tahani al-Sharif, une avocate de Benghazi. Selon elle, cette colère monte depuis que le président du CNT a affirmé que les nouvelles autorités libyennes étaient prêtes à pardonner aux forces de Mouammar Kadhafi qui ont combattu les rebelles pendant le conflit ayant provoqué la chute de Kadhafi.

Samedi, M. Abdeljalil avait ouvert à Tripoli une conférence sur la justice et la réconciliation en affirmant que les nouvelles autorités étaient prêtes à pardonner à leurs anciens adversaires. Hier, M. Abdeljalil a minimisé ses déclarations, précisant qu'elles ne concernaient pas les personnes qui font l'objet de plaintes de la part de victimes ou celles ayant volé de l'argent public.

Par ailleurs, de violents affrontements ont opposé hier encore des milices rivales à Wamis, à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Tripoli et fait au moins trois morts.

Les combats à l'arme lourde et au fusil automatique ont opposé des membres d'une tribu installée dans la région et des miliciens venus de la ville de Zentane, dans les montagnes plus au nord.

lundi 12 décembre 2011

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Actualités

:: Actualité

Sahara de tous les enjeux : géopolitique, sécurité et développement

13/12/2011 - 14/12/2011
Sahara de tous les enjeux - FMSH - décembre 2011
L'ensemble saharo-sahélien concerné (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Libye et Algérie),  écologiquement homogène et culturellement semblable est traversé par de nombreux enjeux, rivalités et conflits internationaux, nationaux et régionaux. Il connait depuis une décennie des transformations sociales, politiques, culturelles et économiques, de grande ampleur qui s'inscrivent dans des contextes politiques inédits qui sont :

1. L'apparition cyclique des rébellions armées touarègues (Niger et Mali) qui doivent composer ou se combiner avec des pouvoirs issus de chefferies locales formées sur des bases ethniques, déstabilisent les pouvoirs étatiques.

2. L'émergence de nouveaux acteurs et organisations politiques exogènes aux visées politico-théologiques incarnés par l'Aqmi (Al Qaïda au Maghreb Islamique),  aux activites très souvent criminelles (prises d'otages-marchandises, attentats suicides, versements de rançons, trafics en tous genres .

3. L'existence de réseaux  d'acheminement de migrants clandestins et de produits illicites(cannabis, cocaïne)  génère un découpage-maillage de cet espace en « territoires » soumis aux contrôles de groupes ethniques.

4. La présence de richesses minières importantes (pétrole, uranium, or, fer, etc.) génère des compétitions  entre les multinationales occidentales et les grandes sociétés nationales. 
    
5. L' effondrement de la Jamahiriya libyenne  a des conséquences sur  la sous région concernée notamment à propos des revenants surarmés et du retour des sub sahariens fuyant la guerre civile.

Programme

Première journée : 13 décembre

Matinée : 09h00- 12H00 Modérateur : Alain ANTIL (Ifri)
09H00-09H15 : Discours d'ouverture prononcé par Michel Wieviorka, administrateur de la FMSH
Panel 1 :  L'état des États et pouvoirs émergents
Assiste-t-on à des recompositions de zones d'influence ? Espaces en déshérence étatique? Les puissances en jeux? Quels impacts sur les développement locaux et nationaux?
09H15-09H45 - Georg Klüte : Université de Bayreuth (Allemagne)
« Le Nord du Mali : un espace d'anomie » : débats
09H45-10H15 – Marine De Haas : Université de Hambourg (Allemagne)
« L'émergence de la Chine en terre nigérienne : perceptions et enjeux » : débats

10H15-10H30 Pause -café
10H30-11H00 -Marielle Debos : Sciences-Po (Paris)
« La fin d'un épisode guerrier? Les retours difficiles des rebelles tchadiens » : débats
11H00-11H30 -Salim Chena : EHESS/CESPRA (France)
« Quelle hégémonie algérienne après le « printemps arabe » » : débats
11H30-12H00 – André Bourgeot : CNRS-LAS-FMSH (France)
« Politiques et Etats dans les septentrions malien et nigérien » : débats
12H00-14H00 : Déjeuner au restaurant de la FMSH
Après-midi 14H00-18H00 Modérateur Georg Klüte
Panel 2 : Ressources extractives, compétitions et trafics illicites
14H00-14H30- Benjamin Augé (Ifri-France)
« La question pétrolière dans la région saharienne : cas de la Mauritanie, Mali, Niger et Tchad » : débats
14H30-15H00 – Hamadou Daouda Youssoufou : Université de Tahoua (Niger)
« La rente uranifère et pétrolière au Niger et le piège du syndrôme hollandais » : débats
15h00-15H30 – Laurent Gagnol- Abdou Afane : Université de Grenoble (France)
« Les nomades face à la pression sur les ressources extractives. L'exemple du nord Niger » : débats
15H30-16H00 – Alain Antil (Ifri- France)
« L'arrivée de la cocaïne au Sahel » : débats

16h00-16H30 Pause-café

16H30-18H00  modérateurs Georg Klüte et André Bourgeot
Synthèse générale et discussions libres avec l'auditoire

Deuxième journée : 14 décembre

Panel 3 : Migrations et terrorisme
Assiste-t-on à de nouvelles formes de territorialisation? Sanctuarisation? Ethnoterritorialisation? Quels en sont les groupes qui les contrôlent et selon quelles modalités?
Matinée 09H00-12H00 ; Modérateur Patrick Haimzadeh (France)
09H00-09H30 – Julien Brachet, Armelle Choplin, Olivier Pliez : Ird; Uni Paris-Est; Uni Toulouse
« Le Sahara entre espace de circulation et frontières de l'Europe » débats
0930-10H00 – Attaher ag Iknane Présidence de la République (Mali)
« Activités illicites au Nord mali : pouvoirs émergents et territoires » débats
10H00-10H30 – Antonin Tisseron : Institut Thomas More (France)
« Quelle stratégie contre l'insécurité dans le Nord du Niger et du Mali » débats
10H30-10H45 Pause café
10H45-11H15 -  Naffet Kéïta : Université de Bamako (Mali)
«  Découpage-maillage de l'Etat malien dans les régions saharo-sahéliennes » débats
11H15-11H45 – Mehdi Taje : Tunisie
« La réalité de la menace d'Aqmi à l'aune des révolutions démocrtiques au Maghreb » débats
12H00-14H00 Déjeuner
Panel 4 – La guerre civile en Libye et les conséquences régionales de l'effondrement du régime 
Modérateur : Mehdi Taje
Quels sont les rôles assurés par la communauté internationale et les pays riverains? Quelles conséquences sur l'ensemble de la sous-région? Remodelage des frontières? Humanitaire et militaire! S'agit-il d'un tournant dans le monde?
14H00-14H30 – Amadou Rabani : Université de Tahoua (Niger)
« Le Niger, une victime collatérale du conflit libyen » débats
14H30-15H00 -Nadia Belalimat :  CNRS-CIRED
«  Les berbères libyens, du Fezzan au Djebel Nefoussa  et l’émergence d’un nouveau pôle politique en Libye »
15H00-15H30 – Patrick Haimzadeh : Chercheur indépendant
« La région de Sbha-Al Gatroun : pièce maîtresse du régime Kadhafi » débats
15H30-16H00 – Saïd Haddad :  Enseignant-chercheur   Ecole de Saint Cyr (Coëtquidan, France)
« La zone saharo-sahélienne dans la politique extérieure libyenne. Bilan et perpectives » débats
16H00-16H30 -Tilman Musch : CRREA/INALCO
« Encore une guerre française contre les Africains ». Regards sur l'intervention militaire en Libye ».
16H30-16H45 Pause-café
16H45-18H15 – Modérateur : André Bourgeot
Synthèse et débats généraux. 
Le devenir de ces deux journées? Publication des actes? Constitution d'un réseau? D'une équipe internationale? Poursuite de la banque de données? Elargissement de la problématique au Nigéria (Boko Haram) et à la Corne de l'Afrique (les Chebab) : le djihadisme dans l'arc africain? Recommandations?

18H15 : Discours de clôture prononcé par Jean-Pierre Dozon, directeur scientifique à la FMSH

Organisateur(s) :

FMSH / Programme NESS - Nouveaux enjeux dans l'espace saharo-sahélien

Discipline(s) :

Anthropologie / ethnologie,Sciences politiques

Un groupe dissident d'AQMI revendique le rapt de trois Européens en Algérie

LEMONDE.FR avec AFP | 10.12.11 | 20h04   •  Mis à jour le 11.12.11 | 10h20

Un groupe dissident d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué samedi 10 décembre, dans un double message audio et écrit transmis à l'AFP à Bamako, l'enlèvement fin octobre dans l'ouest de l'Algérie de trois coopérants européens en Algérie.

Lu groupe Jamat Tawhid Wal Jihad Fi Garbi Afriqqiya dont le nom signifie "Mouvement unité pour le Jihad en Afrique de l'Ouest"
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"Ce qui est à mettre en valeur, c'est que les éléments de ce groupe sont d'AQMI. Ils ont décidé de répandre le Jihad en Afrique de l'Ouest et de ne plus se cantonnerau seul Maghreb ou Sahel. (...) Dans le noyau, il y a des éléments sahraouis qui ont participé à l'enlèvement des trois Européens dans les camps de Tindouf, il y a des Algériens mais aussi des ressortissants d'Afrique de l'Ouest", a expliqué une autre source.
Les trois coopérants – un homme et une femme espagnols et une Italienne – avaient été enlevés le 23 octobre dans les camps de réfugiés sahraouis d'Algérie àHassi Rabuni, qui abrite le siège du gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) près de Tindouf (sud-ouest algérien). Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie et qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental, territoire du sud du Maroc dont la partie nord-est est proche de Tindouf, avait attribué ce rapt à AQMI.
AQMI AVAIT DÉMENTI LE RAPT
L'organisation terroriste avait de son côté démenti jeudi, dans un communiqué envoyé à l'Agence Nouakchott information (ANI, agence de presse en ligne mauritanienne), ainsi qu'au bureau de l'AFP à Rabat, être l'auteur de l'enlèvement des trois Européens.
La revendication du rapt des trois Occidentaux intervient la veille d'une réunion à Nouakchott des ministres de la défense de dix pays du pourtour méditerranéen, européens et africains (Espagne, France, Italie, Malte, Portugal, Algérie, Libye, Tunisie, Maroc et Mauritanie). Une autre rencontre réunissant des représentants de partis et de la société civile d'Afrique et d'Europe ainsi que des organisations internationales s'est également ouverte samedi pour deux jours à Bamako.
Les nouvelles menaces nées de la dissémination d'armes dans les pays du Sahel après la révolution libyenne et la multiplication des prises d'otages par AQMI, qui depuis ses bases du nord du Mali opère dans toute la région, seront au centre des discussions de ces deux rencontres.

Le Mali annonce avoir arrêté les ravisseurs des deux Français à Hombori
AQMI(486) - enlèvement(261) - otage(167) - hombori(6)


12/12/2011 à 15h:15 Par Jeune Afrique


Une photo de l'hôtel Dombia, où deux Français ont été kidnappés, à Hombori au Mali. © AFP

Les services de sécurité maliens ont annoncé avoir arrêté le commando qui avait enlevé les deux Français le 24 novembre dans le nord-est du Mali. Mais les otages n’ont pas été retrouvés.

L’enquête sur l’enlèvement de deux Français à Hombori, Serge Lazarevic et Philippe Verdon, s’accélère. Les services de sécurité du Mali ont annoncé ce lundi avoir arrêté les membres du commando responsable du rapt, qui avait été revendiqué jeudi dernier par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Vendredi des photos des otages, entourés d'hommes en armes, avaient été publiées par l’Agence mauritanienne d’information.

Sans donner plus de précisions sur le nombre de personnes impliquées, ni sur les circonstances de leur arrestation, une source sécuritaire a indiqué que les ravisseurs avaient été interpellés sur le territoire malien. Mais les deux otages ne se trouvaient pas avec eux.

Les deux Français, qui avaient d'abord été présentés comme des géologues, avaient été kidnappés par des hommes armés vers 1 heure du matin le 24 novembre à leur hôtel de Hombori, dans le nord-est du pays, et emmenés vers une destination inconnue. Au total, douze Européens, dont six Français, sont retenus en otage dans le Sahel par Aqmi et un groupe dissident.

(Avec AFP)

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Le Mali annonce avoir arrêté les ravisseurs des deux Français à Hombori | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Libye: affrontements entre rebelles et soldats de la nouvelle garde (Presse)

Sujet: Conflit en Libye (803 articles )
 
12.12.2011, 17:38
Photo: EPA
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Les affrontements armés les plus violents des derniers mois ont eu lieu dans la capitale libyenne et sa banlieue, écrit lundi le quotidienKommersant.
De violents combats ont éclaté dans la nuit de dimanche dans les environs de l’aéroport international de Tripoli. Les miliciens de Zenten qui protégeaient le site ont repoussé l’attaque. Mais les combattants de la "nouvelle garde nationale libyenne"  qui ont lancé l’attaque ont réussi à s’emparer de trois véhicules équipés de mitrailleuses de gros calibre, qui peuvent être également utilisées contre des cibles aériennes. Craignant des attaques contre les avions civils, les autorités ont décidé la fermeture de l’espace aérien au-dessus de Tripoli.
Au moins quatre personnes ont été tuées dans l’affrontement cette nuit-là. La fusillade n’a cessé qu’après l’intervention des dirigeants du pays et des chefs de plusieurs tribus. Mais les combats peuvent reprendre à tout moment.
Un autre incident grave est survenu quelques heures plus tôt. Les combattants ont installé un poste de contrôle fictif à Tripoli pour tendre une embuscade à Khalifa Haftar, chef de l’état-major de l’armée libyenne. Le chauffeur du 4x4 du général a réussi à échapper à la fusillade. Plus tard on a annoncé l’arrestation de deux attaquants.
Les experts expliquent le sursaut de la violence à Tripoli par la lutte acharnée pour le pouvoir entre divers camps de l’ancienne opposition.
Il est à noter que l’assaut de l’aéroport et l’attaque de la voiture du général Haftar ont été commis immédiatement après l’amnistie accordée par le président du Conseil national de transition libyen Moustapha Abdul Jalil aux anciens partisans de Kadhafi, y compris à ceux qui n’avaient pas déposé les armes. Selon les analystes, cette mesure est tout à fait logique, car aujourd’hui la principale menace à la paix et à la stabilité en Libye n’émane pas des kadhafistes, qui ont perdu leur leader, sont encore très démoralisées et n’ont ni but précis, ni programme d’action.
La division entre les tribus, qui se sont temporairement unies pour lutter contre Kadhafi mais n’ont toujours pas surmonté les différends qui les opposent, est bien plus dangereuse pour la stabilité dans le pays.
Si les nouvelles autorités du pays ne parvenaient pas à un compromis avec les chefs des tribus qui contrôlent les "centres révolutionnaires" (Benghazi, Misurata, Zenten), le conflit pourrait conduire à une nouvelle guerre civile. Et cette fois non seulement la stabilité, mais l’intégrité territoriale du pays serait également menacée.

dimanche 11 décembre 2011

Libye. Accrochage entre groupes armés à l’aéroport de Tripoli

Ouest France.fr
Conflitsdimanche 11 décembre 2011

Des échanges de tirs ont eu lieu dans la nuit à Tripoli lorsque des hommes à bord de véhicules aux couleurs de la nouvelle armée libyenne ont tenté de reprendre le contrôle de l’aéroport des mains des combattants d’une milice, a annoncé dimanche le commandant de cette force.
Cet affrontement est le dernier en date d’une série de heurts entre les milices rivales qui exercent le pouvoir réel dans les rues de la capitale libyenne, en l’absence d’un gouvernement central pleinement opérationnel.
Moukhtar al Akhdar, qui commande une unité paramilitaire venue de Zintan et contrôlant désormais l’aéroport international, a déclaré à Reuters qu’un convoi de véhicules s’était approché d’un poste de contrôle situé à trois kilomètres du site. Des hommes armés de ce convoi ont alors déclaré être venus prendre le contrôle de l’aéroport. Des échanges de tirs ont alors eu lieu.
« Personne n’a été tué. Il n’y a que deux blessés dans nos rangs », a déclaré Akhdar. « Ces personnes utilisaient des véhicules de l’armée nationale. Quand j’ai demandé (au chef d’état-major par intérim Khalifa) Haftar, il m’a répondu qu’il ne les connaissait pas. »
Les violences ont pris fin après l’intervention du chef du Conseil national de transition (CNT) Moustafa Abdeldjalil, du Premier ministre par intérim Abdel Rahim al Kib et du ministre de la Défense Oussama al Djouali. Un porte-parole du CNT a refusé d’évoquer les détails de l’incident. « Il n’y a pas de problème politique ni de quelque autre nature. Le problème est désormais réglé », a-t-il dit.