mercredi 18 mars 2015

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Azawad
Tamazgha a fait entendre la voix de l'Azawad à Paris.
Lors du rassemblement de solidarité avec les Touaregs de l’Azawad devant l’Assemblée nationale.
mardi 17 mars 2015
par Rédaction-Tamazgha
http://tamazgha.fr/Tamazgha-a-fait-entendre-la-voix.html
La détermination de Tamazgha d’être aux côtés de celles et ceux qui se battent pour la libération de l’Azawad est intacte.
La situation appelait nécessairement à une action à Paris. C’est donc naturellement que Tamazgha a appelé à un rassemblement de solidarité avec les Touaregs de l’Azawad. Lesquels n’ont pas cessé depuis le 28 février, et à leur tête les femmes, de sortir dans les rues notamment à Kidal, pour dénoncer le document présenté à Alger comme étant un "accord de paix". Cette mobilisation au quotidien des populations était indispensable pour empêcher la délégation de la CMA présente à Alger de parapher la mascarade lors de la cérémonie prévue par les Algériens le 1er mars. N’étant pas à l’abri d’actes isolés de quelques brebis galeuses au sein des directions des mouvements qui composent la CMA qui aurait engagé le mouvement en paraphant le document d’Alger, il a fallu faire pression sur la délégation et montrer à l’opinion que la population de l’Azawad ne se reconnaît pas dans ces énièmes accords qui ont prévu la soumission de l’Azawad à l’Etat malien.



A Paris, il fallait relayer la position des populations de l’Azawad et interpeler les autorités françaises quant à leur responsabilité dans la situation que traverse l’Azawad.
Comme d’habitude, drapeaux amazighs, diverses banderoles et pancartes ont été déployés ce samedi 14 mars sur la Place du Président Edouard Herriot, devant l’Assemblée nationale à Paris. Les personnes ayant répondu à l’appel de Tamazgha ont écouté plusieurs orateurs venus soutenir le combat des Azawadiennes et Azawadiens pour leur indépendance et dénoncer la mascarade d’Alger.

Moussa ag Assarid, représentant de la mission diplomatique du MNLA auprès de l’Union européenne, a tout d’abord tenu à dire combien les Azawadiens sont sensibles au soutien des Amazighs à travers le monde. Il s’étonne que certains médias continuent à considérer comme accord un document qui n’est pas signé par l’ensemble des belligérants, un document que la Communauté internationale veut imposer à l’Azawad. Le représentant du MNLA précise que si la délégation de la CMA qui s’est rendue à Alger n’a pas voulu parapher le document qui leur est présenté c’est tout simplement parce que ce dernier ne répond pas aux aspirations du peuple de l’Azawad. "Les Azawadiens veulent la liberté, ils veulent vivre dignement sur leur territoire ! Et ils ne veulent pas du retour de l’administration et de l’armée du Mali sur leur territoire. Ils ne veulent pas que la Communauté internationale ignore leur existence" a martelé Moussa ag Assarid qui poursuit en affirmant qu’avec "la mobilisation qui se fait notamment à Paris avec les frères Amazighs, nous savons que le combat de l’Azawad bénéficie d’un écho international". Il ne pouvait pas terminer son intervention sans dire quelques mots à l’égard de l’Etat français qui continue à ignorer le cri de détresse du peuple de l’Azawad. Il estime que la France "doit assumer sa responsabilité pour aider à trouver une solution au conflit qui oppose l’Azawad à l’Etat malien, car dans d’autres endroits comme à Alger la solution n’a pas été trouvée. Il s’étonne que la voix de la France n’est audible que lorsqu’il s’agit de mettre la pression aux dirigeants des mouvements de l’Azawad afin de signer un document qui n’est pas en leur faveur". Avant de terminer, il a tenu de rendre hommage aux braves femmes de l’Azawad qui se battent avec de maigres moyens mais avec un cri du cœur entendu très loin.

Mahamane Adama Cissé, conseiller auprès de la Mission diplomatique du MNLA en Europe, a pris la parole pour remercier les participants et exprimer sa reconnaissance quant à ce qui se fait à Paris pour l’Azawad. Il a également tenu à préciser que l’Etat malien passe son temps à diviser les communautés de l’Azawad et les opposer les unes aux autres pour les empêcher d’atteindre leur objectif d’indépendance. L’Etat malien dont l’armée, selon le jeune Songhoy, a commis de nombreuses exactions dans lesquelles ont été impliquées, malheureusement, des membres de certaines communautés.

Ferhat Mehenni a également tenu à venir apporter son soutien et celui de la Kabylie aux Azawadiennes et Azawadiennes. Il précise que le Gouvernement provisoire de Kabylie soutient inconditionnellement la lutte de l’Azawad pour son indépendance, une lutte qui, selon Ferhat Mehenni, "aboutira aujourd’hui ou demain. Et le plus tôt sera le mieux, car selon le leader kabyle, il y aura moins de sang, moins de larmes, moins de souffrances et plus de prospérité économique, car enfin les Azawadiens vont s’atteler à développer leur économie, leur éducation, leur intelligence au lieu d’essayer d’acquérir des armes pour accéder à leur liberté". Concernant les accords d’Alger, Ferhat Mehenni les qualifie de mascarade. Des accords qui ne prennent pas en considération l’aspiration profonde du peuple azawadien. Ferhat Mehenni considère qu’Alger est le sous-traitant de la France qui a, en réalité, ordonné ces accords, qui les a tissés, qui les a conçus et qui en a confié la réalisation à Alger. Cela montre, pour lui, que la France est responsable de la continuité du drame azawadien et même de toute l’Afrique francophone. "La France maintient en Afrique des Etats qui ne doivent pas exister, des Etats qui mettent en difficulté la démocratie et qui ne peuvent vivre qu’en dictatures, lesquelles dictatures sont entretenues par la France. La France a une attitude réactionnaire, elle fait tout pour que l’Afrique rétrograde, régresse au lieu d’avancer" dira Ferhat Mehenni qui estime que "dans ce moment particulier, la France n’a pas à applaudir les accords d’Alger, des accords qui n’iront nulle part puisqu’ils sont déjà un échec". Il a terminé en appelant l’Elysée à ouvrir les yeux sur les réalités des changements profonds qui se sont produits en Afrique depuis un demi-siècle maintenant et aller vers une nouvelle géopolitique qui doit consacrer le droit des peuples à leur autodétermination. Pour finir, Ferhat Mehenni a tenu à dire que "l’Algérie n’est qu’un Etat colonial placé par la France pour continuer l’œuvre de colonisation, et la Kabylie ne le supporte plus : elle veut s’en débarrasser. Il faut que la Kabylie accède à sa liberté ; elle montrera ainsi la voie à tous les peuples et au monde entier que le pacifisme et que la démocratie triomphent chez des peuples qu’on a pris jusqu’ici pour des sauvages, car ils nous considèrent comme tels en Occident ".

Ahmed Aït Bachir, militant de l’autonomie de la Kabylie, a tenu à assurer le peuple de l’Azawad que le peuple amazigh est à ses côtés. "L’indépendance, la libération est entre vos mains" a-t-il dit aux Azawadiens. Quant à l’implication de l’Etat algérien dans les négociations entre l’Azawad et le Mali, il ne s’agit là que d’un piège car l’Etat algérien, à l’instar de l’ensemble des Etats qui gouvernent sur le territoire de Tamazgha, sont des Etats anti-amazighs et œuvrent systématiquement à l’éradication de l’Amazighité en Afrique du Nord pour lui imposer l’arabo-islamisme. Cela se fait avec la complicité de l’Etat français. Il demande à l’ensemble des Touaregs de s’unir pour mener le nécessaire combat pour la libération de leur Terre.

Ali Id Aïssa, Président de Tamaynut-France, a tenu à exprimer son soutien et celui de l’association qu’il représente au combat des Azawadiens. Il a tenu à rappeler que "selon les lois internationales, les peuples amazighs ont le droit à l’auto-détermination".

Yella, un militant du Mouvement pour l’autonomie des Chaouis, estime que l’Azawad est une entité ayant une langue, un territoire et un peuple, les Azawadiens. Ils ont donc toutes les prémices d’un Etat. Il s’étonne que les négociations et accords entre l’Azawad et le Mali ont toujours été parrainés par deux Etats : l’Etat algérien et la France. Il assure les mouvements de l’Azawad du soutien inconditionnel des Chaouis.

Masin Ferkal, représentant Tamazgha, prend la parole pour rappeler que ce rassemblement a été voulu pour exprimer la solidarité avec les Touaregs qui se battent dans l’Azawad contre l’oppression, l’injustice, la dictature et cette alliance internationale qui veut absolument anéantir l’Amazighité et le Touareg. Après avoir faire un bref rappel de la longue lutte des Touaregs qui remonte notamment au départ du colonialisme français en 1960 qui avait décidé d’annexer les Touaregs à des Etats créés de toute pièce par la France, il revient sur les derniers pourparlers entre les mouvements de l’Azawad et le Mali qui ont abouti à la mascarade d’Alger du 1er mars 2015. Laquelle mascarade, précise-t-il est rejetée par l’ensemble des populations de l’Azawad. Il a rappelé que les populations de l’Azawad, et en première ligne la femme, ne cessent de marteler depuis fin février qu’elles ne veulent que l’indépendance, rien que l’indépendance de l’Azawad. Il a dénoncé les pressions de la communauté internationale, à sa tête la France, sur les Mouvements de l’Azawad afin qu’ils signent les accords concoctés par Alger. Au passage, il dénonce l’attitude des autorités françaises qui ont refusé de délivrer un visa un une dirigeante du MNLA qui tenait à faire le déplacement pour participer au rassemblement de Paris. Il assure que Tamazgha s’inscrit dans une seule voie, celle de la lutte pour l’indépendance de l’Azawad. Même s’il faut s’attendre à de violentes réactions de la part des ennemis de cette indépendance. A ce sujet, il met en garde la communauté internationale quant aux exactions qui risquent de viser les populations civiles de l’Azawad en représailles à la non-signature des accords par les mouvements de l’Azawad. La communauté internationale, la France en particulier, doivent faire attention à ce que les exactions auxquelles sont habitués les Azawadiens ne se répètent pas. Il appelle la France à avoir un œil sur ce que fait Alger dans la région, car, selon lui, l’Etat algérien n’hésitera pas à réactiver ses réseaux terroristes-islamistes dans l’Azawad, ces islamistes qu’Alger se donne le droit de faire agir dans l’Azawad pour punir les Touaregs. La France ne doit pas cautionner le projet criminel de l’Etat algérien dans l’Azawad pour lequel tous les moyens sont bons pour saboter le projet indépendantiste de l’Azawad et afin d’associer le combat de l’Azawad au terrorisme islamiste. "Nous tenons à assurer nos frères Touaregs qui se battent dans l’Azawad pour leur indépendance et pour leur liberté que nous irons jusqu’au bout avec eux. Tant que le combat est un combat pour la liberté, pour la dignité, on sera là et on fera tout ! Et on fera tout pour faire entendre la voix de l’Azawad, la voix de la liberté, la voix de la dignité". Il a tenu, au nom de Tamazgha, à rendre un hommage particulier aux braves femmes touarègues qui n’ont pas cessé de se battre et se mettre en première ligne depuis janvier 2012. "Soyons solidaires de ce qui se passe dans l’Azawad. Soyons attentifs à ce qui se passera dans les jours qui viennent et restons mobilisés et prêts pour dénoncer toute atteinte aux droits des Azawadiens." a-t-il conclu.

Avant de clôturer la rencontre, Kami Bouchène, qui a animé le rassemblement, a tenu à remercier, au nom de Tamazgha et ceux qui se battent dans l’Azawad, celles et ceux qui ont répondu à l’appel de Tamazgha et a tenu à assurer les femmes de l’Azawad du soutien des femmes amazighes qui ont entendu leur voix qui ne les laissent pas indifférentes.

La Rédaction. 

VIDEOS

Intervention de Masin Ferkal, au nom de Tamazgha.




Extraits des différentes interventions lors du rassemblement



Lecture de la déclaration de Tamazgha, introduction et clôture du rassemblement



Reportage Photos
































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Azawad : Lorsque La f-rance-à-fric et ses avatars(pseudos-médiateurs!!) font pressions sur les populations!!!


MALI 

Nord du Mali: médiation de la dernière chance à Kidal


mediaUn tonneau peint aux couleurs du MNLA à la frontière du Mali et du Niger.RFI/Moussa Kaka
Plusieurs représentants de la médiation internationale sont attendus ce mardi 17 mars à Kidal. À l'invitation de la Coordination des mouvements de l'Azawad, ils passeront quelques heures dans cette ville du nord du pays. Objectif : écouter et convaincre, si c'est encore possible, ceux qui n'acceptent pas de parapher l'accord déjà paraphé à Alger le 1er mars par les autres parties au conflit. En l'état, les groupes rebelles du nord ont refusé le projet d'accord de paix qui leur a été proposé, tout en réaffirmant leur attachement au processus de paix.
Au début du mois, le gouvernement malien et les groupes armés qui le soutiennent avaient validé le texte proposé par la médiation internationale. Les groupes rebelles, eux, avaient demandé du temps pour consulter leur base, qui a alors très clairement signifié son opposition au paraphe lors d'échanges organisés sur le terrain à Kidal.
Une déclaration d'une page a donc été diffusée ce lundi soir, signée par Bilal Ag Acherif, secrétaire général du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, membre de la Coordination des mouvements de l'Azawad ou CMA). On peut y lire que la CMA remercie le gouvernement malien pour sa disponibilité dans la recherche d'une solution négociée, mais interpelle la communauté internationale pour reprendre la discussion.
Moussa Ag Acharatoumane, chargé de communication au sein du MNLA, explique à RFI : « Aujourd'hui, le document ne prend pas en compte beaucoup de réalités, beaucoup d'aspirations. Et de ce faits, nous souhaitons que les discussions puissent continuer sur ce document-là, qui peut servir de base de discussion. Mais en l'état actuel des choses, nous ne pensons pas que nous serons en mesure de le parapher tel qu'il est présenté là tout de suite. »
La porte ouverte aux médiateurs
Après plusieurs jours de réunion, marqués par de nombreuses manifestations dans leur fief de Kidal, les groupes rebelles pouvaient de fait difficilement valider le texte sans donner aux populations l'impression d'avoir été dupées, voire trahies. En cause : l'absence, dans le projet d'accord, de statut politique spécifique pour les régions du nord du pays, que les rebelles nomment Azawad.
Mais le voyage de la médiation est maintenu. Car ce « non », qui n’en est pas encore vraiment un, laisse la porte ouverte à la visite des médiateurs. C'est d’ailleurs sur la base d'une invitation datée du 11 mars et signée Bilal Ag Acherif, que ceux-ci se rendront à Kidal ce mardi.
« Nous partons à Kidal sur la base d’une invitation écrite, confirme ainsi Pierre Buyoya, Haut Représentant et chef de la Mission de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel (Misahel),pour les aider à parler à leurs gens. Pour expliquer (...) l’intérêt que l'accord a pour les populations du nord. C’est une mission pour assister les dirigeants de la Coordination dans le travail qu’ils sont en train de faire. »
Déjà prévu samedi, le voyage avait finalement été repoussé, le temps d'organiser la sécurité des diplomates. Plusieurs ambassadeurs sont annoncés, dont le patron de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Misnusma), mais aussi des représentants de l’Union européenne ou de la France.
Un message clair à ceux qui refusent de signer
L'esprit est donc d'écouter les demandes et les propositions des leaders qui ont consulté leur base ces derniers jours, mais aussi de tout faire pour convaincre les opposants au texte. En allant à Kidal, la médiation entend montrer à ceux qui en doutent qu'elle sera garante de l'application de l'accord. Elle passera aussi un message clair à ceux qui refusent de signer.
« Ils seront considérés comme des obstacles au processus de paix et pourraient faire l'objet de sanctions individuelles », avertit un médiateur. « Ils n'ont pas intérêt à discuter plus longtemps,ajoute un autre membre de la délégation attendue à Kidal, car ils n'obtiendront jamais un meilleur accord. »
La médiation l'a plusieurs fois répété ces derniers jours : le fait de remettre en cause le processus de négociation n'est, à ce stade, plus vraiment possible. D’ailleurs, comme le rappelle Pierre Buyoya, en évoquant les objectifs de la médiation, « nous espérons que cela va les aider dans leur prise de décision [qui] leur appartient entièrement […] Mais notre mission essentielle, c’est de les encourager à prendre la bonne décision, celle de signer l’accord. »
→ Le dialogue inter-malien est à la Une de la revue de presse africaine ce mardi
CHRONOLOGIE ET CHIFFRES CLÉS

dimanche 15 mars 2015

Soirée de soutien à Toumast TV à Paris le 14 mars 2015. Anana et Touloute chantent Azawad

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    L'attitude actuelle de la "communauté internationale" n'est autre qu'une reproduction assumée des affres d'une certaine : "tolérance" des touaregs (et de tout amazigh) comme " (sous)citoyens" et de leur rejet comme nation!!!
    Nous ne nous laisserons pas faire!