7e édition du festival national de la chanson et de la musique amazighs : Sonorités suaves amazighs des quatre coins du pays
Le coup de starter de la 7e édition du Festival national de la chanson et de la musique amazighs a été donné, vendredi soir, à l’esplanade du 1er-Novembre au centre-ville de la wilaya de Tamanrasset, en présence d’un nombreux public.
PUBLIE LE : 21-12-2014 | 0:00
De notre envoyé spécial à Tamanrasset Kader Bentounès :
Le coup de starter de la 7e édition du Festival national de la chanson et de la musique amazighs a été donné, vendredi soir, à l’esplanade du 1er-Novembre au centre-ville de la wilaya de Tamanrasset, en présence d’un nombreux public. Cette manifestation culturelle se déroulera jusqu’au 25 décembre, avec un programme varié invitant les artistes en vogue d’expression amazigh des différentes régions de l’Algérie. Ainsi, la capitale de l’Aheggar vibrera, une semaine durant, au rythme de toutes les variantes de la chanson amazigh, avec les productions des participants et des invités de ce grand rendez-vous de la musique et de la chanson amazigh.
Ce festival, faut-il le préciser, assure la continuité des festivals de la chanson amazigh, à savoir le festival local de la musique kabyle de Bejaia, le festival local de la musique targuie d’Illizi, le festival local de la musique chaouie à Khenchla et le festival local de la musique M’Zab à Khenchla. Les lauréats de la dernière édition seront en compétition pour décrocher des prix bien mérités.
Des concerts auront lieu quotidiennement à la placette du 1er-Novembre mettant en scène des stars de la chanson amazigh. Ce festival s’inscrit dans le cadre de la promotion de la musique et de la chanson amazigh. Pour la nouveauté de cette septième édition, le commissaire du festival, Karim Arib, a indiqué qu’un riche programme de proximité se déroule à Aïn Guezzam avec la participation des artistes locaux et d’une troupe nationale par jour. «Autre nouveauté, nous avons organisé un espace dédié spécialement aux musiques traditionnelles qui aura lieu à la source de Tahabourt, lieu archéologique naturel, sans oublier la spécificité de cette édition qui sera la projection du film cinématographique, Fadhma N’Soumer, de Belkacem Hadjadj qui met en scène une femme kabyle qui reflète la mère spirituelle des Touareg ; la reine Tinhinan», a-t-il fait savoir.
À l’ouverture folklorique du festival, des artistes ont produit sur scène la soirée «Rhibia» qui est une tradition 100% targuie. À commencer par Jakmi d’Amsel qui a présenté avec sa troupe une danse traditionnelle des touaregs, intitulée Tazangharet, Billal de Tazouk qui a usé de son luth traditionnel pour produire du son Tindi, Ouakassit de Tazrouk et Amaner qui ont chanté du blues désert avec leurs guitares électriques.
Pour ce qui est de la sélection des artistes, Karim Arib a noté que le commissariat a reçu plus de 200 demandes de participation au festival. «Hélas, nous ne pouvons programmer tout le monde pour un festival de sept jours. Nous avons fait une sélection des artistes en vogue représentant les différentes régions de l’Algérie. Il ne s’agit pas seulement du Kabyle, Targui, Chaoui et M’Zab, nous aurons aussi un groupe des Zenata de Timmimoun, d’Ouargla et de Cherchel. Nous avons songé également à ramener ceux qui ont tant donné à la chanson amazigh», a-t-il précisé.
En effet, le festival rendra hommage à plusieurs grands artistes, à l’exemple de Chenna, joueuse de l’Imzad touareg, l’artiste kabyle Belaid Tagrawla, l’artiste M’Zab Omar Dapudi, ainsi que l’artiste Chaoui Youcef Boukhentche.
Coïncidant avec les vacances scolaires, cette rencontre prévoit, outre les activités artistiques, la présentation de communications sur le thème, qu'animeront des artistes et chercheurs concernés par ce legs culturel national, ont indiqué les organisateurs. Une journée d’étude ayant pour thématique «La musique amazigh entre tradition et modernité», y est prévue en plus d’une conférence-débat.
La bibliothèque publique de Tamanrasset servira, à cette occasion, de cadre à une exposition sur l'architecture en adobe, ainsi qu'à l'organisation de concours artistiques entre troupes participantes.
K. B
Des concerts auront lieu quotidiennement à la placette du 1er-Novembre mettant en scène des stars de la chanson amazigh. Ce festival s’inscrit dans le cadre de la promotion de la musique et de la chanson amazigh. Pour la nouveauté de cette septième édition, le commissaire du festival, Karim Arib, a indiqué qu’un riche programme de proximité se déroule à Aïn Guezzam avec la participation des artistes locaux et d’une troupe nationale par jour. «Autre nouveauté, nous avons organisé un espace dédié spécialement aux musiques traditionnelles qui aura lieu à la source de Tahabourt, lieu archéologique naturel, sans oublier la spécificité de cette édition qui sera la projection du film cinématographique, Fadhma N’Soumer, de Belkacem Hadjadj qui met en scène une femme kabyle qui reflète la mère spirituelle des Touareg ; la reine Tinhinan», a-t-il fait savoir.
À l’ouverture folklorique du festival, des artistes ont produit sur scène la soirée «Rhibia» qui est une tradition 100% targuie. À commencer par Jakmi d’Amsel qui a présenté avec sa troupe une danse traditionnelle des touaregs, intitulée Tazangharet, Billal de Tazouk qui a usé de son luth traditionnel pour produire du son Tindi, Ouakassit de Tazrouk et Amaner qui ont chanté du blues désert avec leurs guitares électriques.
Pour ce qui est de la sélection des artistes, Karim Arib a noté que le commissariat a reçu plus de 200 demandes de participation au festival. «Hélas, nous ne pouvons programmer tout le monde pour un festival de sept jours. Nous avons fait une sélection des artistes en vogue représentant les différentes régions de l’Algérie. Il ne s’agit pas seulement du Kabyle, Targui, Chaoui et M’Zab, nous aurons aussi un groupe des Zenata de Timmimoun, d’Ouargla et de Cherchel. Nous avons songé également à ramener ceux qui ont tant donné à la chanson amazigh», a-t-il précisé.
En effet, le festival rendra hommage à plusieurs grands artistes, à l’exemple de Chenna, joueuse de l’Imzad touareg, l’artiste kabyle Belaid Tagrawla, l’artiste M’Zab Omar Dapudi, ainsi que l’artiste Chaoui Youcef Boukhentche.
Coïncidant avec les vacances scolaires, cette rencontre prévoit, outre les activités artistiques, la présentation de communications sur le thème, qu'animeront des artistes et chercheurs concernés par ce legs culturel national, ont indiqué les organisateurs. Une journée d’étude ayant pour thématique «La musique amazigh entre tradition et modernité», y est prévue en plus d’une conférence-débat.
La bibliothèque publique de Tamanrasset servira, à cette occasion, de cadre à une exposition sur l'architecture en adobe, ainsi qu'à l'organisation de concours artistiques entre troupes participantes.
K. B
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/71113