samedi 11 janvier 2014

Une société qui néglige son capital avenir : les enfants

Je ressens une profonde tristesse en voyant les enfants à Kidal et dans le Sahara en général vadrouiller tous les jours sans rien faire. On pourrait me dire : ils sont jeunes, l’avenir leur ouvrira des portes. C’est possible, mais, pour construire un avenir presque sûr, même s’il ne l’est jamais vraiment, ça commence aujourd’hui et non demain ni l’année prochaine.
Attendre qu’un événement se calme ou cesse de faire mal est à mon sens une excuse non productive et pour tout dire nuisible. Un peu comme si nous n’étions ni en guerre ni en paix quelles que soient les circonstances. Nos ennemis les plus dangereux nous sont peut-être hélas encore méconnus.
Et c’est tout l’enjeu. Le contexte actuel ne doit pas nous servir de prétexte pour ne pas entreprendre quelque chose, éventuellement apprendre un métier par exemple. Et peu importe ce qu’il en adviendra, car cette dynamique ne pourra plus s’arrêter, elle demandera encore davantage pour la satisfaction de tous ! Tout compte fait, c’est une expérience qui ne pourra que servir à un moment ou à un autre. Chacun pourra dire : au moins tu occuperas ton temps et tu pourras prendre en charge ne serait-ce que tes besoins personnels. Alléger les charges quotidiennes de la famille est une façon noble d’apprendre à se responsabiliser et faciliter la tâche de ceux qui se battent pour nourrir toutes ces bouches en devenir. Des pères et des mères encaissent des douleurs depuis bien longtemps en voyant leurs enfants dans cette situation sans pouvoir y remédier.
Le devenir de ces enfants nous concerne tous. Ces enfants sont, certes, l’avenir de demain. Mais de quel avenir s’agit-il dans de telles conditions ? Si la société ne les prépare pas dès à présent à apprendre ce qui pourra les aider individuellement et à servir leur communauté!Dans une ville de quelques milliers d’habitants où nous n’avons qu’un seul électricien et un seul peintre doit faire réfléchir plus d’un d’entre nous. Elle offre pourtant des opportunités à ces jeunes de se construire et de bâtir l’environnement propice à de meilleures conditions de vie. Ceux qui sont présentement professionnels dans un quelconque métier ont commencé à l’apprendre sur le tas. Il faut que la jeunesse du Sahara sache qu’il ne sert à rien de se pavaner en basin riche hors de prix ou dans un 4×4 extrêmement cher pendant qu’une simple toux ou un rhume conduit à la mort tous les jours certains de nos vieillards. Quel paradoxe !Un jardinier et son fils à Intikoi  (Kidal)
Un jardinier et son fils à Intikoi (Kidal)
Si nous ne voulons pas que nos pauvres bergers ne sombrent dans quelques années, il est nécessaire de savoir ce que nous voulons et où nous désirons aller !
Lorsque l’on voit des jeunes de moins de dix-sept ans avec un paquet de cigarettes et siroter du thé dans un oued, en croyant que c’est la meilleure façon de faire passer le temps ou de s’occuper, il faut un peu s’inquiéter sur le devenir de cette génération. Cela ressemble à un suicide. Et se demander si nous voulons bien sortir de cette situation ! Mais que faisons-nous concrètement pour sauver ce qui reste à sauver ?
On apprend aux enfants en bas âge que l’école est la clé de la réussite ! Il faudrait surtout dire aux enfants que l’école n’est pas forcément la clé de la réussite, mais qu’elle est incontestablement l’une des portes qui pourraient faciliter la réussite. Sinon, ils risquent d’être déçus. Beaucoup de gens savent aujourd’hui qu’il ne suffit pas d’obtenir un diplôme pour avoir un travail. C’est tout un ensemble de connaissances qui président à cette réussite, et cela ne s’apprend pas forcément à l’école, même si cette dernière facilite l’insertion et la pérennité dans le monde du travail. Il faut proposer aux enfants, surtout en cette période de crise, de toucher à tout, de se frotter à des petits métiers, l’une des options qu’offre le terrain présentement. Les générations à venir dépendront de ce que feront les enfants d’aujourd’hui. Certes, les écoles ne sont pas fonctionnelles, mais de là à rester immobiles et ne rien faire en disant qu’ « on attend le pouvoir central » est une aberration, une ignorance déconcertante de surcroît.  Si nous n’investissons pas dans le devenir de ces enfants, il ne faudra pas s’étonner de les voir se convertir en narcotrafiquants ou en bandits de tout genre dans un avenir proche. Un peu comme si l’on faisait en sorte de les priver d’un minimum d’éducation afin qu’ils puissent être plus facilement instrumentalisés dans l’avenir. Puisque les révoltes touarègues ont encore elles aussi un grand potentiel, une graine de révolte a été semée dans l’esprit des enfants de cinq ans et presque dans toutes les familles.
http://assaleck.mondoblog.org/2014/01/09/une-societe-qui-neglige-son-capital-avenir-les-enfants/
« La pauvreté n’est pas naturelle, ce sont les hommes qui la créent et la tolèrent, et ce sont les hommes qui la vaincront. Vaincre la pauvreté n’est pas un acte de charité, c’est un acte de justice ». Nelson Mandela


Islam : mesdames, voici comment vous devez (ou pas) vous habiller

Moyen Orient(100) - société(75) - femmes(62) - religion(11)



10/01/2014 à 19:00 Par Laura Fortes



Des femmes musulmanes portant le hijab et le niqab. © Petar Milošević / Wikimedia Commons

Plus de 20 000 personnes vivant dans sept pays à majorité musulmane ont accepté de répondre aux questions des chercheurs d'un institut de recherches américain. La question : la femme doit-elle être voilée ou non en public ?

La question peut sembler rétrograde, pour les progressistes, ou provocatrice pour les conservateurs... Mais c'est justement ce qui fait son sel. Elle a fait l'objet d'un sondage réalisé sur un panel mixte de 21 143 personnes par l'Institut pour la Recherche Sociale de l'Université du Michigan dans sept pays à majorité musulmane : Arabie saoudite, Égypte, Irak, Liban, Pakistan et Tunisie. Et les résultats sont éloquents.

Une femme devrait complètement couvrir ses cheveux, mais pas son visage

Premier enseignement : le hijab est plébiscité. À la question "Comment devraient s'habiller les femmes en public?", les ressortissants de quatre des sept pays concernés ont voté majoritairement pour les femmes 3, 4 et 5, portant un voile leur couvrant les cheveux et les oreilles (voir le tableau ci-dessous).



Le deuxième enseignement du sondage vient du fait que, finalement, les "extrêmes" ne font pas recette. Le voile intégral n'est pas à la mode, sauf au Pakistan et en Arabie saoudite, où l'on préfère toujours le niqab et la burqa traditionnelles, avec respectivement 32% et 63% des voix.

À l'opposé, le Liban est le pays de l'enquête où la femme sans voile est la plus appréciée, ce qui n'est pas non plus très surprenant : 27% des sondés sont des chrétiens. En Turquie, où le kemalisme résiste bien, 32 % des sondés rejettent le voile. Mais en Tunisie, pays arabe où le droit des femmes est pourtant le plus protégé, seuls 15% sont dans ce cas.

Autre paradoxe que souligne l'étude, de nombreux sondés sont favorables au libre choix de la femme en ce qui concerne sa tenue vestimentaire (voir graphique ci-dessous).



Cette fois, la Tunisie se place en 1ère position (56%), suivie par la Turquie (52%) - où le port du voile islamique est cependant interdit dans la fonction publique - puis par le Liban (49%) et… l'Arabie Saoudite (47%), où le port du hijab et de l'abaya (longue robe noire couvrant l'ensemble du corps) est imposé à toutes les femmes, touristes incluses. L'Égypte n'arrive qu'en 7e position avec 14%.



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  3. "Tirawt N'Tarha del Ghafit"- "Tarha Nana"- L'amour d'une mère avec Anesl...: via

Imprisoned senior Qaddafi-era official dies from cancer

Tripoli, 10 January 2014:
A senior official from the old regime, Al-Hadi Imbairesh, has died in prison from cancer.
Spokesperson for Zintan Local Council Omar Matooq told the Libya Herald that Imbairesh died from pancreatic and liver cancer. He denied rumours that he had been tortured in the Zintan jail where he was held.
Imbairesh was a major-general and commander of one of the Tripoli operation rooms during the revolution. He was arrested in August 2011 in the town of Surman.


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Prolonged shooting in Sebha

By Jamal Adel.
Tripoli, 9 January 2014:
Sebha saw  prolonged, violent clashes last night when gunmen opened fire on soldiers guarding the city’s central hospital. The troops returned fire.  No casualties have been reported and there is no clear explanation for the attack.
Ayoun Al-Zaroug, the head of Sebha Local Council, told the Libya Herald that the firefight erupted at around midnight when the army was shot upon outside the main hospital. He said that security forces were able to force the unknown gunmen into a retreat and fighting ended in the early morning.
Zaroug said that Sebha local council was closed today because of security concerns. He added that the commander of the city’s security forces had promised to provide the council with adequate protection, so that normal work could resume as soon as possible.


Read more: http://www.libyaherald.com/2014/01/09/prolonged-shooting-in-sebha/#ixzz2q2xvTCo0

Prolonged shooting in Sebha

By Jamal Adel.
Tripoli, 9 January 2014:
Sebha saw  prolonged, violent clashes last night when gunmen opened fire on soldiers guarding the city’s central hospital. The troops returned fire.  No casualties have been reported and there is no clear explanation for the attack.
Ayoun Al-Zaroug, the head of Sebha Local Council, told the Libya Herald that the firefight erupted at around midnight when the army was shot upon outside the main hospital. He said that security forces were able to force the unknown gunmen into a retreat and fighting ended in the early morning.
Zaroug said that Sebha local council was closed today because of security concerns. He added that the commander of the city’s security forces had promised to provide the council with adequate protection, so that normal work could resume as soon as possible.


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Troops sent to Italy as US confirms training programme

By Libya Herald staff.
Troops double to their Italian-bound  aircraft
Troops double to their Italian-bound aircraft
Tripoli, 10 January 2014:
Four hundred officers and non-commissioned army officers arrived in Italy ladt night to begin training as part of a number of agreements with foreign military forces to build-up the army and police. At the same time, the United States Army has confirmed that it will train between five to eight thousand Libyan troops by May in a 24-week training programme to bolster security.
The news agency LANA  reported that the batch of 400 former revolutionary fighters had left Mitiga Airport for Italy. Colonel Masnour Al-Jiffal, the Associate Director for Recruitment and Military Reserves, was quoted as saying the infantry battalion was the second to be sent for training abroad, the first having been sent to Turkey. He added that the latest batch of soldiers would spend between three to four months in Italy.
Prime Minister Ali Zeidan said at press conference on Wednesday that the programme to build up the army and the police was one of the greatest success stories of his government. He said there were currently 400 trainees in Turkey, and mentioned that 400 new recruits would  shortly head to Italy. As many as 3,000 recruits would be trained in Turkey and another 2,400 would go to Britain, he added.
The announcement of possibly a further 8,000 troops to be trained by the US military will come as welcomed news to the government as it struggles to grapple with seemingly endless security challenges. Speaking at a press conference at the US Pentagon, General David Rodriguez, Head of US Africa Command, told reporters that the US is planning a 24-week training program to help Libyans, as part of a broader international effort to strengthen security in the country and across the region.
The Libyans a due to be trained in Bulgaria. US law forbids Libyans being given military training in the US and US military personnel training Libyan in the US


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Sebha revolutionary commander killed in Traghen seige

By Jamal Adel.
Tripoli, 10 January 2014:
The Commander of a Sebha revolutionary brigade, Mansour Al-Aswad, was killed last night in Traghen after Tebu gunmen laid siege and then stormed the town’s police headquarters. The killing is thought to have been an act of retribution for Al-Aswad’s involvement in clashes between his Al-Haq brigade and Tebus in Sebha.
It is feared that it  may lead to further intercommunal violence in the south.
Aswad had travelled to the small town of Taraghin, 140 kilometres south of Sebha, to attend a graduation ceremony for a police training course at the police headquarters. It is claimed he was specifically targeted by Tebus from Murzuk.
Also in attendance at the ceremony were Sebha’s Military Commander, Colonel Mohammed Al-Ayat, and the Head of Sebha’s Military Police, Omar Al-Shashou, both of whom were  unhurt although they were seized when the headquarters was stormed.
The  siege lasted nearly five hours. Ayoub Al-Zaroug, a local Tebu elder, told the Libya Herald that he and other elders had tried to mediate with the attackers for the safe release of Aswad, whom the gunmen were asking for specifically, before they stormed the building.
Zaroug said that after they had killed Aswad the Tebu attackers fled to their stronghold in Murzuk.
The assault on Aswad is said to have been an act of revenge for the deaths of over 40 Tebus during clashes in Sebha nearly two years ago. Three days of fighting in Sebha in March 2012 between Tebus and members of the Abu Seif tribe, from which most of the Al-Haq brigade are drawn, led to 70 deaths on both sides and  left 150 wounded.
Security in Traghen has been non-existant in recent weeks. Four weeks ago, the head of the local council was murdered.
Meanwhile, Ahmed Toka, a Tebu resident in Sebha, said that four Tebus were reported killed in the town today with several others kidnapped amid renewed clashes.


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