Que faire du capitaine putschiste qui a renversé le président malien Amadou Toumani Touré l’an dernier mais s’est montré incapable de stopper l’offensive des djihadistes? Élément clé du régime de transition, Amadou Haya Sanogo ferait "monter les enchères" pour préparer son exil vers un pays tiers. "Il faut l’exfiltrer, lui et les siens, mais certainement pas vers la France", confie un officiel français. Le Nigeria et le Gabon ont fait des offres d’accueil.
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
dimanche 28 avril 2013
Après Bouteflika, le ministre Abdelakder Messahel hospitalisé en Belgique.
Le ministre délégué aux Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel, qui était en visite en Allemagne, a été hospitalisé pour une rupture d’anévrisme.
Arrivé à Bruxelles en mission, et juste après avoir eu l’information du malaise du chef de l’Etat, le ministre, devant les douleurs qui ne s’estompaient pas s’est dirigé vers l’hôpital Erasme de la capitale belge où les médecins ont diagnostiqué une rupture d’anévrisme qui a nécessité son hospitalisation et une opération de toute urgence, lorsqu’il a commencé à se plaindre de maux de ventre.
C’est quoi un anévrisme ?
Un anévrisme ou anévrysme est une dilatation localisée de la paroi d’une artère aboutissant à la formation d’une poche de taille variable, communiquant avec l’artère au moyen d’une zone rétrécie que l’on nomme le collet. Sa forme habituelle est celle d’un sac, son diamètre pouvant atteindre plusieurs centimètres.
L’anévrisme, où la paroi est intacte, doit être distingué du pseudo anévrisme où la paroi est rompue et le sang contenu par les structures adjacentes.
La rupture d’anévrisme représente environ 10 % des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Lorsqu’elle survient subitement, la mort est souvent inévitable. Des signes précurseurs peuvent cependant attirer l’attention dans les heures et même les jours qui précèdent l’AVC, et un traitement médical est envisageable.
Algérie: Bouteflika hospitalisé à Paris, interrogations sur son avenir
LA LIBRE.BE>NOUVELLES DÉPÊCHES
Mis en ligne le 28/04/2013 à 12h51
PARIS (AFP)
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, a été hospitalisé ce weekend à Paris après un accident vasculaire cérébral présenté comme mineur par les autorités algériennes mais qui repose la question de sa succession alors que son mandat s'achève en 2014.M. Bouteflika a été transféré samedi après-midi à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce pour y effectuer des "examens complémentaires" après un "accident ischémique transitoire sans séquelles", un type d'accident vasculaire cérébral sans gravité, a annoncé dimanche à Alger l'agence APS, citant une source médicale.
Bien que son état général "ne suscite pas d'inquiétude particulière", ses médecins lui ont prescrit des examens complémentaires ainsi que quelques jours de repos, a précisé la source médicale à l'APS.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait affirmé samedi que l'état de santé de M. Bouteflika "n'est pas du tout grave".
Selon David Grabli, neurologue à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, "+Ischémie+, ça veut dire, pour n'importe quel organe, la privation d'apport sanguin et donc d'oxygène. Le plus souvent c'est lié à un vaisseau sanguin qui se bouche".
"Comme c'est +transitoire+, le caillot qui s'est formé va se dissoudre très rapidement. Quand la durée de l'ischémie a été brève, inférieure à quelques minutes, les symptômes récupèrent immédiatement", a-t-il expliqué à l'AFP.
Le Val-de-Grâce accueille régulièrement des personnalités françaises et étrangères importantes. L'ancien président Nicolas Sarkozy y avait été admis en juillet 2009 après un malaise. Son prédécesseur Jacques Chirac y avait été hospitalisé en septembre 2005, à la suite d'un "petit accident vasculaire cérébral".Joint par l'AFP dimanche, le ministère de la Défense s'est refusé à tout commentaire "par respect du secret médical". "L'Etat français se tient informé, ce qui est normal pour le président d'un grand pays tel que l'Aglérie", a-t-on ajouté.
Un quatrième quinquennat compromis ?
Elu à la tête de l'Etat en 1999, réélu en avril 2004 puis en avril 2009, M. Bouteflika avait été opéré fin 2005 à Paris "d'un ulcère hémorragique au niveau de l'estomac", selon les autorités algériennes.
Le président algérien annonçait un an plus tard "qu'il avait été très, très malade" mais qu'il s'en était "sorti de manière absolument fabuleuse". Depuis cette hospitalisation en 2005, l'état de santé de M. Bouteflika fait régulièrement l'objet de spéculations dans les journaux algériens qui mettent en doute les versions officielles, comme cela a encore été le cas dimanche.
Pour le quotidien Liberté "l'idée même de rendre publique cette information est en soi un choc médiatique" signe que "la présidence de la République a jugé, pour cette fois, que l'incident était assez sérieux pour ne pas le cacher aux Algériens. "L'annonce hier de son hospitalisation confirme tout haut ce que tous les Algériens d'en bas suspectaient: le président est bien malade", renchérit le journal El Watan.
La presse algérienne estime en conséquence qu'il sera difficile pour M. Bouteflika de briguer un quatrième quinquennat en 2014 s'il en avait l'intention. "La santé du président Bouteflika devient désormais un vrai souci pour vendre un 4e mandat", selon El Watan. Le soir d'Algérie se demande même s'il sera "en mesure d'assurer ses fonctions jusqu'à la fin de son mandat".
Mali : Les arabes et les touaregs … Quel conflit ?

Ali Ould Kabbadi, 70 ans, habitant de Tombouctou
Au moment où des centaines de familles arabes et tamachèques vivent loin de leur pays et croupissent sous des feuilles de plastiques dans des camps de refugiés en Mauritanie, en Algérie au Burkina Faso, sans eau, sans médicaments, sans écoles ;
Au moment où des femmes chefs de ménage, nobles, dignes qui n’ont jamais tendu la main au cours de toute leur vie, se bousculent, transpirent, accouchent dans les rangs devant les hangars du HCR, quémandant une maigre poignée de blé, ou de haricot ;
Au moment où des hommes et des femmes civils arabes et touaregs restés au Pays, subissent les exactions, la mort gratuite et tombent sous les balles de l’armée malienne ;
Au Moment où nos jeunes désœuvrés laissés à eux même, subissent les arrestations arbitraires, l’oisiveté, le poids de l’exode, et de l’exil ;
Au moment où nos enfants meurent par dizaine de suites de paludisme, de malnutrition, de coqueluche dans les camps de refuge, le mauvais sort non content de nous avoir assez trainés des années durant, sur les chemins de la guerre, de l’exil, de la pauvreté, de l’analphabétisme, du retard économique, intellectuel, spirituel, et culturel, nous ouvre pour nous achever, les voies de l’enfer.
Le mauvais sort, nous entraine sur les chemins d’un conflit, cette fois-ci, entre nous mêmes arabes-touaregs (comme si nous étions deux). Nous sommes déjà victimes de nos errements, victimes des frappes de la France, victimes des exactions multiples et injustifiées de l’armée malienne, victimes de la CEDEAO, victimes de l’Orient et de l’Occident, victimes de nos divisions, de nos divergences, de notre orgueil profond, gauche et stupide.
Quel malheur ! Quelle déception ! Quelle tristesse de voir un peuple victime de sa propre histoire ! Quelle tristesse de voir un peuple menacé de disparition, un peuple perdu, pendu sans dirigeants, abandonné de tous, un peuple entrainé vers une guerre inter ethnique.
Voila un peuple malheureux qui subit les assauts conjugués du sort, de la guerre, des famines à répétition, les assauts de la déculturation et du malheur, un peuple victime du racisme, des exactions répétées et continues de ses ennemis.
Ce peuple est menacé de guerre, cette fois-ci, de guerre contre lui-même, contre ses hommes et ses femmes contre ses campements, ses propres enfants ou ce qui en reste. Voila un peuple perdu, condamné à disparaitre à s’évaporer laissant enfin à ses ennemis la joie de goutter à la victoire, le plaisir enfin de prendre sa terre, et d’en jouir à souhait.
Quelle folie, de vouloir nous en prendre à nous-mêmes contre nous-mêmes et par nous mêmes ! Quelle folie de vouloir retourner nos fusils contre nous-mêmes et pourquoi ? Quelle raison, quel argument quel mobile nous pousserait à nous entretuer, à nous suicider collectivement. Qui d’entre nous portera les lauriers de la honteuse victoire d’avoir vaincu son frère, d’avoir assassiné son frère, pour en suite se rendre à l’évidence comme le fils d’Adam qui, par cupidité, tua son frère avant de le regretter ?
Quelle faiblesse nous pousserait à écouter celui-là qui nous dressera les uns contre les autres ? Que nous offrira-t-il comme récompense après le forfait, sinon son mépris ? Quel serait le prix du sang de mon frère versé par arrogance, par égoïsme, par jalousie ?
Mes frères touaregs et arabes de l’Azawad, vous êtes les deux poumons d’un même corps. Vous êtes les deux facettes d’une même pièce. Détrompez-vous. Vous êtes UN et INDIVISIBLES. L’Azawad c’est vous ! Si l’Azawad brûle, il ne brulera que pour vous, et s’il devient un paradis, il le sera pour tous. Détrompez-vous ! Vous êtes liés par le sang, la religion la culture, l’histoire et la géographie. Vous êtes unis par la volonté de Dieu par le fardeau de l’histoire, de la nature impitoyable et implacable dont vous subissez toujours les assauts répétés depuis des siècles. Réfléchissez enfin !
Rien, ni personne ne pourra vous opposer, au point de prendre les armes contre vous-même. Avez-vous pensé un seul instant à vos frères et sœurs, à vos familles qui vivent ensemble, à vos campements qui vivent ensemble dans la peur et l’incertitude. Avez-vous pensé à ces milliers de familles voisines dans l’Azawad et ailleurs, qui partagent les plaisirs du voisinage, du métissage, qui partagent les mêmes terres de transhumance, les mêmes puits, les mêmes villes et villages, les mêmes peines et les mêmes joies ?
Avez-vous pensé un seul instant à la gravité de vos gestes, aux conséquences incalculables d’un conflit sur nos populations azawadiennes déjà fortement secouées par le drame qu’elles subissent depuis des décennies. Avez-vous pensé à la réaction des populations nomades que nous sommes ? Avez-vous pensé un seul instant à la déchirure que provoquera un tel conflit, aux innombrables familles liées par le sang et l’histoire, par le mariage, l’amitié des ancêtres, qui risquent de se séparer par l’escalade de violence.
Un conflit entre vous serait dévastateur, chaotique et signera votre fin à tous, car vous partagez les mêmes terres, les même points d’eau, les même montagnes et les mêmes vallées. Enfin pensez-vous réellement que vous ferez une entité stable les uns sans les autres, même si la France vous le fait croire ? Détrompez-vous ! La France vous lâchera. Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts.
Je sais que vous n’êtes pas dupes. Vous n’atteindrez pas ce degré de faiblesse pour croire un seul instant que l’un d’entre vous pourra vaincre l’autre, ou s’en débarrasser à moins que vous ne soyez totalement aveuglés par l’ orgueil, et un égoïsme exacerbé.
Nous, populations arabo-berbères de l’Azawad, n’avons pas besoin de conflit. Nous avons assez souffert. Nous avons assez perdu de personnes chères, d’hommes de grande valeur et de biens incalculables. Nous avons assez supporté l’exil, le complexe d’infériorité, le goût amer de la solitude, de la servitude dans des pays où nous sommes encore considérés, après vingt ans de séjour, comme des étrangers. Nous en avons assez de cette situation. De grâce n’en rajoutez pas. Nous sommes déjà des exilés, ne faites pas de nous des paria.
Que représentons-nous même unis, à fortiori divisés ? A qui profite cette zizanie ? Qui tient les ficelles de ce jeu sordide où la seule et unique victime est, et demeure la seule communauté arabo-berbère ? N’avons-nous pas assez des querelles intestines et stériles?
Nous sommes deux communautés qui ont toujours vécu ensemble et partagé tout, des communautés-sœurs qui n’ont jamais considéré que la différence de dialecte constituait un frein ou une barrière quelconque. Des brigands, il y en a partout et de tout temps. Dans tout troupeau, il y a des brebis galeuses. L’instabilité est une réalité dans l’Azawad, un noman’s land abandonné, incontrôlé, mais un conflit inter ethnique aura des conséquences inimaginables qui ne feront qu’aggraver notre situation déjà précaire.
Votre région, mes frères, est l’objet de convoitises multiples à cause des richesses dont elle regorge, et de l’enjeu qu’elle représente. Ouvrez les yeux. Une quelconque division vous affaiblira davantage et vous exposera. Restez unis.
Chers frères touaregs et arabes, votre faiblesse réside dans votre division. Votre ennemi commun préfère vous voir désunis et affaiblis pour choisir le bon moment de vous porter l’estocade finale, le coup de grâce. Aujourd’hui vous constituez une force, Vos divergences constituent des atouts capitalisez-les.
Ne vous faites pas la guerre car vous la perdrez dans tous les cas de figure, et vous perdrez à tout point de vue, aussi bien entre vous-même, que face à votre ennemi commun. Les conséquences d’un conflit inter ethnique dépassent de loin, les causes du conflit lui même.
C’est pourquoi je vous lance cet appel pressant et solennel en mon nom personnel, et cet appel n’engage que ma seule personne. J’en appelle aux responsables que vous êtes, aux frères que vous êtes, et aux cadres conscients et avertis que vous êtes, pour placer l’intérêt de nos deux communautés au dessus de tout. Oubliez vos différences car vous n’en avez pas, et donnez-vous la main. Tous les différends trouvent une solution lorsque l’on accepte de s’asseoir, de s’écouter et de discuter.
J’en appelle à votre bon sens, votre foi en Dieu et aux sentiments patriotiques et solidaires qui vous animent. Mesurez la gravité de la situation. Nous sommes encore des tribus et notre attachement à la tribu est aveugle. En de pareilles circonstances notre réaction est spontanée et dépend fortement de nos liens de parenté. Votre division se répercutera sur nos tribus, sur nos fractions avec tout ce que cela entrainera comme conséquences….désastreuses.
Je souhaite vivement que nos frères des camps de refuge en Algérie, enMauritanie, au Burkina Faso, au Niger constituent des comités de coordination (arabe-tamachèque) et organisent des rencontres intercommunautaires dans les camps, afin de rassurer les familles et barrer le chemin aux oiseaux de mauvais augure.
J’invite les frères arabes et touaregs, de Nouakchott, de l’Algérie, du Burkina Faso à organiser des missions de sensibilisation dans les camps de refugiés afin de calmer les esprits expliquer, rassurer, lever le doute et la suspicion, et rétablir la confiance.
Nos camarades d’ARVRA très engagés dans la défense de nos droits, sont fortement sollicités pour cette noble mission. Que les parents de la Diaspora s’investissent aussi par leurs conseils.
Nos frères webmasters d’Afrique, du Maghreb, de France, de Belgique, deHollande, du Canada et des USA, et tous les amis et proches du facebook sont sollicités. Ils sont invités à calmer les esprits par des commentaires et des contributions constructives. Cet instrument de communication et d’échange est un couteau à double tranchant.
Nos frères webmasters d’Afrique, du Maghreb, de France, de Belgique, deHollande, du Canada et des USA, et tous les amis et proches du facebook sont sollicités. Ils sont invités à calmer les esprits par des commentaires et des contributions constructives. Cet instrument de communication et d’échange est un couteau à double tranchant.
Nous devons nous en servir pour nous rapprocher les uns des autres, pour nous enrichir mutuellement, échanger et partager nos expériences. Nos ulémas et érudits, nos marabouts et nos frères de la Dawa doivent s’investir partout en prêchant la bonne parole, en rappelant aux musulmans que nous sommes le danger de la fitna, et la récompense des bonnes actions.
Je souhaite que cet appel soit entendu et relayé partout. Que ceux des frères et amis, que les bonnes volontés éprises de paix, et qui approuvent et partagent son contenu, le relaient à travers le monde pour qu’ensemble nous puissions tuer dans l’œuf cette menace dangereuse pour nous et pour la stabilité de notre région.
L’heure est grave.
Qu’Allah le Tout Puissant guide nos pas vers la voie de la raison et de la lumière Amen !
L’heure est grave.
Qu’Allah le Tout Puissant guide nos pas vers la voie de la raison et de la lumière Amen !
Mohamed Ould Moydidi
Mail : jekaniya@yahoo.fr
Mail : jekaniya@yahoo.fr
Libye: des hommes armés encerclent le ministère des Affaires étrangères
Des hommes armés encerclaient dimanche le bâtiment du ministère des Affaires étrangères à Tripoli, empêchant les fonctionnaires d’accéder à leurs bureaux, a-t-on appris auprès d’un responsable du ministère.
Ils « réclament l’épuration du ministère des agents de l’ancien régime et l’exclusion des ambassadeurs qui ont travaillé sous le règne de Mouammar Kadhafi », a indiqué cette source sous couvert de l’anonymat.
Le responsable a déploré des méthodes « extrêmement offensantes », même si les demandes sont « légitimes », soulignant que cela ne justifiait pas de « paralyser le travail de tout un ministère ».
Selon un photographe de l’AFP sur place, une trentaine de véhicules, dont plusieurs armées de canons anti-aériens, ainsi que des dizaines d’hommes armés encerclaient le bâtiment.
En examen par le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique de Libye, une loi sur l’exclusion politique des collaborateurs du régime déchu de Mouammar Kadhafi, qui risque de mettre sur la touche plusieurs hauts responsables, provoque des remous parmi la classe politique libyenne.
Récemment, les membres du CGN avaient été encerclés durant plusieurs heures par des manifestants qui réclamaient l’adoption rapide de la loi. Après la levée du siège, le cortège du président du Congrès, Mohamed al-Megaryef avait été la cible de tirs, sans faire de victimes.
Les autorités libyennes peinent à asseoir leur influence et leur pouvoir dans le pays, face à de nombreuses milices armées.
samedi 27 avril 2013
Idriss Déby accuse la Libye d'abriter des opposants tchadiens
REBELLION TCHADIENNE | LA MALEDICTION DE... par tchadonline
Par Atlasinfo - Date: il ya 9 minutes
Taille de la police:

Le président tchadien Idriss déby a accusé samedi la Libye d'abriter un camp de mercenaires tchadiens cherchant à déstabiliser son pays, une accusation rejetée par Tripoli.
Dans une interview à la radio, Idriss Déby a déclaré que ces mercenaires circulaient librement autour de Benghazi, la capitale de la Cyrénaïque dans l'est de la Libye.
"Je ne veux pas que la nouvelle Libye soit à l'origine d'un quelconque complot pour déstabiliser le Tchad", a-t-il dit. "Je demande aux autorités libyennes de prendre des mesures pour garantir que le Tchad ne soit pas la proie d'une autre mésaventure libyenne."
Saleh Gaouda, vice-président du comité de sécurité nationale auprès du Conseil général national libyen, qui représente également Benghazi, a démenti l'existence de tels camps.
"La Libye (...) n'autorise pas des camps militaires où les étrangers pourraient trouver refuge, et n'interviendra pas dans les affaires de politique intérieure de nos voisins", a-t-il dit. "En tant qu'adjoint pour la ville de Benghazi, je peux affirmer catégoriquement qu'il n'existe pas de tels camps dans la ville."
En mars dernier, la coalition rebelle tchadienne UFR (Union des forces de la résistance), qui a déposé les armes en 2010, a averti qu'elle allait reprendre les hostilités faute de négociations engagées par Idriss Déby depuis plus de deux ans.
Samedi 27 Avril 2013 - 19:08
Atlasinfo
Source: Atlasinfo
Communiqué du MNLA suite aux échanges avec la délégation des Nations Unies
Communiqué du MNLA suite aux échanges avec la délégation des Nations Unies
Mouvement National de Libération de l’Azawad
°°°°°°°°°
MNLA
Unité – Liberté - Justice
Communiqué du MNLA suite aux échanges avec la délégation des Nations Unies
Suite à l’audience du Dimanche 31 Mars 2013 accordée à Kidal par le Bureau politique du MNLA présidé par son Secrétaire Général à une délégation des Nations Unies, une importante délégation de cette Institution conduite par le Chef du Bureau des Nations Unies au Mali, Monsieur David GRESSLY, est revenue pour s’entretenir avec le MNLA pour aborder les points relatifs à l’amorce du dialogue avec les autorités maliennes de la transition. Cette audience a eu lieu en présence des membres du Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA), organe exécutif du MNLA.
Les points ci-après ont été abordés par les deux parties après des analyses :
1.Dialogue : les deux parties ont convenu de la nécessité du démarrage du dialogue entre le MNLA et les autorités de la transition du Mali.
Le MNLA a rappelé sa disponibilité à négocier avec les autorités maliennes pour avoir une issue politique conforme aux aspirations des populations de l’Azawad. Il a rappelé que ce dialogue nécessite un engagement sincère des autorités maliennes de la transition à travers l’élaboration d’une feuille de route entre elles et le MNLA. Il a rappelé que ce dialogue se ferait dans le cadre du respect de l’intégrité territoriale du Mali, dans lequel l’Azawad constituerait une entité à part entière.
Le MNLA a présenté à la délégation onusienne les préalables pour l’amorce des négociations avec le Mali, notamment l’instauration d’un pacte de non-agression entre le Mali et le MNLA.
La délégation onusienne et le MNLA ont convenu de la nécessité et de l’urgence d’enclencher le processus de négociation à travers une rencontre préliminaire entre les représentants du gouvernement malien et le MNLA pour proposer un accord cadre sous forme d’une feuille de route dans lequel seront définis les préalables et les modalités des négociations. La date et le lieu seront proposés par les Nations unies aux deux parties.
Le MNLA souhaite que ces négociations démarrent sous l’égide de l'ONU et les garanties de la communauté internationale, de la Suisse et des médiateurs de la CEDEAO avec la participation de certains pays pour leur engagement et leur implication dans la recherche d'une solution politique, notamment la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie et particulièrement le Tchad pour ses sacrifices déjà consentis sur le territoire de l’Azawad dans le cadre de la lutte contre les narcoterroristes et surtout pour les relations positives que son armée a su acquérir et consolider avec les populations de l’Azawad.
L’engagement et les sacrifices consentis par la France dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, ses efforts et sa démarche politique et diplomatique dans la recherche de solution politique ainsi que son acceptation par les autorités maliennes et surtout par le MNLA qui y place espoir et confiance, justifient le rôle prépondérant de premier rang qu’elle doit jouer dans la recherche d'une solution politique pour le règlement définitif qui oppose l'Azawad au pouvoir central de Bamako depuis plus de 52 ans.
Le MNLA souhaite aussi une plus grande implication des Etats Unis d’Amérique (USA) aux cotés de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union africaine, de l’Union Européenne, de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).
2.L’organisation des élections : la délégation onusienne a fait observer l’importance d’organiser des élections afin de permettre l’instauration de l’ordre constitutionnel et d’un gouvernement légitime au Mali. Le MNLA a estimé que la priorité qui constitue aussi le préalable à ce processus est l’élaboration d’une feuille de route entre les deux parties afin d’amorcer la recherche d’une solution négociée et durable.
Enfin, le MNLA a salué l’initiative de Monsieur David GRESSLY relative à l’ouverture de bureaux des Nations Unies dans l’ensemble des régions de l’Azawad.
Enfin, la délégation s’est entretenue successivement avec le coordinateur des chefs de tribus et de fraction de l’Adrar des Iforhas, Monsieur Intalla Ag ATTAHER et les organisations de la société civile de l’Azawad qui ont réitéré leur soutien au MNLA qu'ils déclarent représentant légitime des populations de l’Azawad.
Kidal, le 25 Avril 2013
Pour le MNLA/CTEA,
Mossa Ag Attaher,
Porte parole du MNLA
Chargé de communication du CTEA
Vous avez raison Le Drian:retirez deja la vôtre si vous n'avez pas de solution credible pour l'Azawad!!
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian et le président malien Dioncounda Traoré © AFP
Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a déclaré vendredi qu'"il ne peut pas y avoir deux armées maliennes" et que le "dialogue" doit permettre de régler le cas de Kidal, ville du Nord-Est contrôlée par la rébellion touareg qui refuse la présence de soldats maliens.
"Il est évident qu'il ne peut pas y avoir deux armées maliennes. Mais, dans le cas précis, pour recouvrer l'intégrité territoriale de Kidal - si on peut utiliser ce terme - il faut le dialogue. Il n'y aura pas de partition" du Mali, a déclaré M. Le Drian lors d'une conférence de presse à Gao, plus grande ville du nord du Mali. "Il faut donc que le dialogue reprenne, le dialogue qui permet au Mali de recouvrer sa souveraineté dans le respect des uns et des autres", a-t-il affirmé.
Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui réclame une large autonomie du Nord malien qu'il nomme "Azawad", contrôle la ville de Kidal et refuse toute présence de l'armée malienne. Les troupes françaises et tchadiennes assurent la sécurité de la ville. "C'est une visite d'abord à Gao pour féliciter les troupes françaises, pour leur engagement, leur professionnalisme, leur faire part de la fierté de la nation. Je suis venu aussi dire que la mission se poursuit et que la France restera le temps qu'il faudra" au Mali, où elle opère contre les groupes islamistes, a dit le ministre français, arrivé jeudi à Bamako. Il s'est ensuite rendu au Niger, l'un des pays les plus engagés dans la force africaine au Mali, la Misma, où il s'est entretenu avec le président Mahamadou Issoufou.
Élections au mois de juillet
M. Le Drian a de nouveau insisté sur la nécessité d'une élection présidentielle au Mali en juillet, un calendrier qui inspire cependant des doutes à de nombreux observateurs et même à des responsables maliens des élections. "Il faut qu'il y ait des élections au Mali au mois de juillet, c'est une question de crédibilité. Un pays qui retrouve sa souveraineté ne peut pas continuer à avoir des instances dirigeantes qui ne soient pas légitimes", a-t-il lancé. "C'est incontournable, le président Issoufou partage mon sentiment et le président (malien par intérim) Dioncounda Traoré l'a redit hier (jeudi). La France est très attachée à cela et il faut tout faire pour que ça se déroule ainsi", a-t-il ajouté.
Sa visite intervient alors que l'armée française a commencé à se désengager après trois mois d'intervention pour démanteler les islamistes armés qui avaient pris le contrôle du nord du pays. La France compte sur la Misma et l'ONU pour prendre le relais. Le Conseil de sécurité a autorisé jeudi la création d'une force de maintien de la paix de 12.600 Casques bleus pour le nord du Mali, qui doit incorporer les troupes de la Misma, notamment les soldats nigériens qui ont été, après les Tchadiens, les plus engagés aux côtés de l'armée française. Le ministre français de la Défense est arrivé vendredi soir au Tchad, dernière étape de sa visite.
Nigeria: nouveaux affrontements entre Boko Haram et les forces de l’ordre
NIGERIA -
Article publié le : vendredi 26 avril 2013 à 20:38 - Dernière modification le : vendredi 26 avril 2013 à 22:11
Les agents de sécurité évaluent la scène d'un attentat à la bombe du groupe islamiste Boko Haram dans la ville de Kaduna au nord du Nigeria, le 8 avril 2012
REUTERS/Stringer
Par RFI
Vingt-cinq personnes - selon le dernier bilan - ont été tuées lors de nouveaux affrontements, jeudi 25 avril, entre des membres du groupe islamiste nigérian Boko Haram et les forces de sécurité nigérianes, dans le nord-est du pays. Ces violences font suite à un bain de sang, le 19 avril, dans la localité de Baga, dans l’extrême nord-est du Nigeria : selon le dernier bilan, près de 200 personnes - dont de nombreux civils - ont été tuées, selon la Croix-Rouge. L’armée a fait état, quant à elle, de 37 morts.
Les violences de jeudi se sont produites dans la ville de Gashua où des membres présumés du groupe islamiste ont attaqué un commissariat et volé 57 000 dollars d’une banque, selon les indications d’une source policière. Le précédent bilan de ces derniers affrontements faisait état de sept morts, jeudi, de source militaire.
Des habitants de Baga continuent de se cacher
À Baga – sur les rives du lac Tchad à 150 km de la ville nigériane de Maiduguri considérée comme le berceau de Boko Haram - une semaine après l’assaut meurtrier de l’armée contre les insurgés de Boko Haram, les habitants continuent de se cacher. Ils ont peur de nouvelles violences.
La Croix Rouge, ainsi que d’autres organisations humanitaires, ont eu toutes les peines du monde à porter secours aux habitants. Elles sont entrées dans la ville seulement ce jeudi et essayent de convaincre les gens de revenir. Les premiers camps ont commencé à être installés pour les milliers de déplacés et les médecins ont apporté des soins aux blessés.
La ville a été, en partie, détruite par les flammes. Comment le feu des armes a-t-il pu détruire la localité de Baga ? Comment ces personnes ont-elles pu périr dans une opération menée contre la secte Boko Haram ? Le brigadier général Austin Edokpaye - le commandant nigérian de la force qui est intervenue - a affirmé que les militants islamistes avaient, avec eux, de l’armement lourd et qu’ils avaient utilisé des civils comme bouclier humain, pendant les combats.
Des explications qui n’ont pas convaincu les défenseurs des droits de l’homme qui mettent en cause les méthodes de l’armée et de la police. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois : en octobre 2012, des soldats avaient tué trente civils, en représailles à l’assassinat d’un officier militaire par des insurgés.
Les évènements de Baga – village de pêcheurs - font écho à l’attaque la plus meurtrière de Boko Haram qui avait fait, en janvier 2012, au moins 185 morts, à Kano, dans le nord du pays, majoritairement musulman, contrairement au sud, principalement chrétien.
Face à la pression grandissante concernant ce bain de sang de Baga, le président nigérian, Goodluck Jonathan, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces affrontements. Il a notamment promis que les auteurs d’exactions seraient punis. Mais ce type d’annonce est souvent peu suivi d’effets et les cas de poursuites judiciaires sont rares.
Le bilan meurtrier de ces deux attaques de Boko Haram ainsi que leur répression violente par les forces de l’ordre nigérianes vient s’ajouter aux quelques 3 000 morts dans le nord et le centre du Nigeria, depuis 2009. Le groupe dont le nom signifie « l’éducation occidentale est un péché » milite pour la création d’un Etat islamiste.
Des habitants de Baga continuent de se cacher
À Baga – sur les rives du lac Tchad à 150 km de la ville nigériane de Maiduguri considérée comme le berceau de Boko Haram - une semaine après l’assaut meurtrier de l’armée contre les insurgés de Boko Haram, les habitants continuent de se cacher. Ils ont peur de nouvelles violences.
La Croix Rouge, ainsi que d’autres organisations humanitaires, ont eu toutes les peines du monde à porter secours aux habitants. Elles sont entrées dans la ville seulement ce jeudi et essayent de convaincre les gens de revenir. Les premiers camps ont commencé à être installés pour les milliers de déplacés et les médecins ont apporté des soins aux blessés.
La ville a été, en partie, détruite par les flammes. Comment le feu des armes a-t-il pu détruire la localité de Baga ? Comment ces personnes ont-elles pu périr dans une opération menée contre la secte Boko Haram ? Le brigadier général Austin Edokpaye - le commandant nigérian de la force qui est intervenue - a affirmé que les militants islamistes avaient, avec eux, de l’armement lourd et qu’ils avaient utilisé des civils comme bouclier humain, pendant les combats.
Des explications qui n’ont pas convaincu les défenseurs des droits de l’homme qui mettent en cause les méthodes de l’armée et de la police. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois : en octobre 2012, des soldats avaient tué trente civils, en représailles à l’assassinat d’un officier militaire par des insurgés.
Les évènements de Baga – village de pêcheurs - font écho à l’attaque la plus meurtrière de Boko Haram qui avait fait, en janvier 2012, au moins 185 morts, à Kano, dans le nord du pays, majoritairement musulman, contrairement au sud, principalement chrétien.
Face à la pression grandissante concernant ce bain de sang de Baga, le président nigérian, Goodluck Jonathan, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces affrontements. Il a notamment promis que les auteurs d’exactions seraient punis. Mais ce type d’annonce est souvent peu suivi d’effets et les cas de poursuites judiciaires sont rares.
Le bilan meurtrier de ces deux attaques de Boko Haram ainsi que leur répression violente par les forces de l’ordre nigérianes vient s’ajouter aux quelques 3 000 morts dans le nord et le centre du Nigeria, depuis 2009. Le groupe dont le nom signifie « l’éducation occidentale est un péché » milite pour la création d’un Etat islamiste.
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