vendredi 11 janvier 2013

Mali: entretien des ministres français et américain de la défense

PARIS - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est entretenu par téléphone de la crise malienne vendredi avec le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta, et devait faire de même en fin de journée avec ses homologues britannique et allemand. C'est le ministre lui-même qui en a fait l'annonce lors d'un déjeuner avec des journalistes au siège du ministère à Paris. Il a interrompu le déjeuner pour parler avec M. Panetta, a constaté un journaliste de l'AFP. M. Le Drian a précisé qu'il devait s'entretenir en fin de journée avec ses homologues Philip Hammond (Grande-Bretagne) et Thomas de Maizière (Allemagne). Un responsable malien a assuré de son côté que des militaires européens, incluant des Français, étaient présents au Mali pour repousser toute avancée des islamistes vers le Sud. L'armée malienne a déclenché vendredi matin une offensive contre les islamistes pour reprendre la localité de Konna, dans le centre, conquise la veille par les jihadistes. La contre-offensive, qui implique notamment des avions de pays amis, selon un officier de l'armée malienne, est conduite depuis Sévaré, localité à environ 70 km au sud de Konna, où l'armée dispose d'un poste de commandement opérationnel. Le président François Hollande, qui doit s'entretenir mercredi à Paris avec le président malien Dioncounda Traoré, a indiqué vendredi que la France répondrait strictement dans le cadre de l'ONU à la demande d'aide de Bamako. Dans une déclaration adoptée jeudi soir par ses 15 pays membres, le Conseil de sécurité de l'ONU a d'ailleurs demandé un déploiement rapide de la force internationale au Mali devant la grave détérioration de la situation sur le terrain. Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a toutefois appelé vendredi à intensifier les efforts politiques pour résoudre la crise au Mali. Il n'y aura pas de solution uniquement militaire du problème du Mali, a-t-il mis en garde. (©AFP / 11 janvier 2013 14h53)

INFO LE FIGARO - Mali: des forces françaises et allemandes en position

INFO LE FIGARO - Mali: des forces françaises et allemandes en position Par Thierry Oberlé Mis à jour le 11/01/2013 à 13:15 | publié le 11/01/2013 à 10:51 Réactions (30) Des forces militaires françaises et allemandes ont pris position hier à Sévaré, la localité proche de Mopti dans le centre du Mali qui sépare le nord du pays occupé par des groupes islamistes armés du sud contrôlé par l’armée malienne. Ce déploiement s’accompagne de la présence de huit avions sur l’aéroport militaire de Sévaré. Il intervient après la nouvelle avancée d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité du djihad en Afrique occidentale (MUJAO) qui s’est emparée après des combats de la ville de Konna

L'ambassadeur de Libye agressé

Le Point.fr - Publié le 10/01/2013 à 22:39 - Modifié le 11/01/2013 à 07:42 Trois personnes sont soupçonnées d'avoir agressé l'ambassadeur dans ses locaux du 15e arrondissement à Paris.
Photo d'illustration © Emilie Pol / Sipa Par Jérôme Béglé Une bagarre a éclaté jeudi entre l'ambassadeur et trois personnes dans les locaux de l'ambassade, rue Chasseloup-Laubat. Les agresseurs présumés "ont notamment forcé et dégradé la porte du bureau de l'ambassadeur" qui a été "légèrement blessé au front", a précisé l'une des sources. Prévenus, les policiers sont intervenus et ont interpellé les trois agresseurs présumés, qui ont été placés en garde à vue, a précisé l'une des sources. L'ambassadeur a porté plainte. En fin d'après-midi jeudi, une dizaine de personnes, dont certains en fauteuil roulant ou avec des béquilles, étaient présentes à proximité de l'ambassade et maintenues à distance par les forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP. L'altercation aurait eu lieu avec des blessés pendant les combats du Printemps arabe soignés en France et qui s'estiment mal pris en charge par l'ambassade, ont expliqué ces personnes. De source judiciaire, le 3e district de police judiciaire (DPJ) est saisi de l'enquête

La France au secours de l'armée malienne en débandade face aux islamistes

MALI - Article publié le : vendredi 11 janvier 2013 - Dernière modification le : vendredi 11 janvier 2013 Mali : suivez les événements en direct Deux islamistes du Mujao dans la ville de Gao, dans le nord du Mali. AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO Par RFI Les évènements se précipitent au Mali ces dernières heures. Jeudi, les islamistes qui occupent depuis plusieurs mois le nord du pays se sont emparé de la ville de Konna à 70 kilomètres de Mopti. L’armée malienne s’est retirée plus au sud à Sévaré où des renforts militaires sont arrivés. Ce vendredi, le président français François Hollande s’est déclaré prêt à répondre à l’appel de Dioncounda Traoré concernant une aide militaire dans le cadre des résolutions des Nations unies. Le président de la transition qui doit d'ailleurs s'exprimer ce soir à la télévision malienne. Les horaires sont donnés en temps universel (TU) 12h10 : Selon une source diplomatique française, le président malien Dioncoundna Traoré attendu mercredi prochain à Paris pour rencontrer François Hollande. 12h00 : Le chef d'état-major de l'armée malienne, Ibrahim Dahirou Dembélé, est attendu dans la journée à Sévaré, selon l’AFP. Une visite afin de remonter le moral des militaires après leur défaite à Konna. 11h45 : Selon un témoin contacté par téléphone, il y a eu un peu plus tôt dans la matinée des échanges de tirs entre deux hélicoptères blancs et les jihadistes sur Konna. Témoignage sur les évènements à Konna Tous à l'heure on a vu des hélicoptères, il y a eu des tirs. Les islamistes ont riposté. Écouter (00:35) 11/01/2013 par Olivier Rogez Est-ce que ce sont des hélicoptères français ? Aucune certitude pour l'instant. On peut juste rappeler qu'il y a une présence française à Ouagadougou au Burkina Faso depuis plusieurs mois, des éléments des forces spéciales françaises et des hélicoptères. François Hollande Président français 11/01/2013 par RFI Écouter (01:03) 10h30 : « Paris répondra strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU à la demande d'aide militaire des autorités maliennes face aux groupes islamistes armés », a déclaré le président français François Hollande lors de ses vœux au corps diplomatique. Ajoutant « Nous sommes devant une agression caractérisée qui met en cause l'existence même du Mali ». Il justifie ainsi l’aide de la France à l’armée malienne déjà arrivée sur place depuis jeudi soir. Ce vendredi, les combats ont repris au nord du Mali, autour de la ville de Konna qui avait été perdue par l'armée malienne jeudi. Face à l'inquiétude de voir les jihadistes descendre sur la ville de Sévaré et Mopti, le président Dioncounda Traoré a demandé l'aide de la France. La défaite de l'armée malienne jeudi soir à Konna a clairement provoqué un vent de panique parce que Konna est à 60/70 km de Sévaré. Une ville considérée comme étant le dernier verrou avant celles de Mopti, Ségou et Bamako. Très vite dans la soirée des renforts sont d’ailleurs arrivés. Des renforts français et européens selon plusieurs sources qui nous rapportent plusieurs rotations aériennes sur l'aéroport de Sévaré. Mais aucun détail pour l'instant sur le nombre d'hommes, et les moyens engagés

Guerre avant l’heure sur la ligne de démarcation entre le nord et le sud Mali et les groupes islamistes se rapprochent de la frontière mauritanienne

Guerre avant l’heure sur la ligne de démarcation entre le nord et le sud Mali et les groupes islamistes se rapprochent de la frontière mauritanienne Sahara Médias - Nouakchott Vendredi 11 Janvier 2013
Sahara Médias - Nouakchott Vendredi 11 Janvier 2013 Deux jours de combats seulement ont suffit pour démontrer la fébrilité de l’armée malienne qui menaçait pourtant de lancer l’assaut sur les groupes islamistes armés et de reconquérir, seul, le nord Mali. L’armée malienne vient de subir une cuisante défaite dans cette première confrontation avec les combattants islamistes après une année de contrôle du nord du pays par ces derniers. Les combattants d’Ançar Edine ont assuré leur prise sur Kona, menaçant de marcher maintenant sur Sevari, la base avancée de l’armée malienne et dernier rempart avant Mopti. Et face à cette accélération des évènements, la France a vite fait d’envoyer des forces spéciales jusque-là basées au Tchad, sans doute dans une démarche de sécurisation du seul aéroport dans la zone et dans la perspective de l’intervention militaire qui se prépare. On ne sait pas, pour l’instant, si les forces françaises vont lancer l’assaut contre les salafistes ou si elles vont se contenter seulement de protéger le site et de stopper l’avancée des combattants d’Ançar Edine. Des observateurs craignent que la position avancée des forces françaises dans la confrontation avec Ançar Edine n’ait des répercussions négatives sur la vie des otages détenus par des groupes alliés à Ançar Edine, notamment Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI). Cette dernière a toujours espéré échanger les otages français contre des millions d’euros, nécessaires pour le financement de la guerre mais un observateur juge que les détenus sont maintenant précieux pour l’organisation salafiste pour s’en servir comme boucliers humains si l’on décide de bombarder leurs bases bases continuellement sous surveillance des satellites. Et parallèlement à la volonté de gagner des points contre l’armée malienne, les groupes salafistes se sont également rapprochés de la frontière avec la Mauritanie pour s’emparer des positions de l’armée malienne dans la zone. Les chefs de ces groupes islamistes armés avaient promis de venger la mort des prédicateurs tués par l’armée malienne non loin de la ville mauritanienne de Fassala. Cette évolution de la situation est de nature à préoccuper l’armée mauritanienne, qui a eu, dans le passé, à affronter les groupes islamistes armés au nord Mali mais dont les chefs ont déclaré, à maintes occasions, ne pas être concernés par ce conflit tant que les combats restent en dehors du territoire mauritanien.

Urgent : des forces spéciales françaises arrivent dans la ville malienne de Sivari

Sahara Médias - nord Mali Jeudi 10 Janvier 2013
Des forces spéciales françaises sont arrivées dans la ville de Safari à près de 30 kilomètres de la ville de Kona où des combats violents ont opposé l’armée malienne au mouvement Ançar Edine qui s’est emparé finalement de cette localité. Les forces spéciales françaises sont arrivées à bord de quatre avions militaires venant du Tchad au moment où l’armée malienne a subi des pertes lourdes dans les combats contre Ançar Edine. Dans le même ordre d’idée, le Conseil de sécurité de l’Onu tient une réunion d’urgence cette nuit de jeudi pour examiner les derniers rebondissements survenus au Mali. Et après leur réunion à huis clos, les 15 membres du Conseil de sécurité pourraient prendre une résolution sur la situation et notamment sur les derniers mouvements des groupes islamistes au centre du Mali et leurs accrochages avec l’armée régulière de ce pays.

La bataille de Kona : quatre morts dans les rangs d’Ançar Edine et un chef blessé

Sahara Médias - nord Mali Jeudi 10 Janvier 2013
Les combats qui ont opposé ce jeudi les combattants d’Ançar Edine à l’armée malienne dans la ville de Kona, centre Mali, se sont soldés par la mort de quatre salafistes, selon ce qu’a indiqué une source dirigeante au sein du même mouvement. Ces sources ont rapporté à Sahara médias que deux de ces tués sont des fulanis, un touareg et l’autre des tribus bambaras qui constituent la majorité des populations du sud Mali. Cette source n’a cependant pas précisé le nombre de blessé au sein d’Ançar Edine reconnaissant seulement qu’un haut dirigeant nommé Mohamed Kojak a été touché légèrement dans ces combats. D’autres sources déclarent que les pertes de l’armée malienne se sont élevées à 30 tués, déclarant qu’Ançar Edine se sont emparés de dix chars, de dizaines d’engins militaires et de véhicules de transports de troupes. Dans le même cadre des sources ont indiqué à Sahara médias qu’une situation de psychose règne sur la ville de Mopti quand les habitants ont vu des voitures de l’armée malienne revenir de Kona avec des morts et des blessés. Des sources ont révélé que la ville de Mopti fait face à une pénurie de carburant au milieu d’une peur de ses habitants de la voir gagnée par les combats.
Pétrole au Niger : une nouvelle politique de promotion du potentiel pétrolier
10 Jan 2013 Publié dans POLITIQUE. Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police Imprimer E-mail Soyez le premier à commenter! Depuis plus d'un an, le Niger est entré dans le cercle des pays producteurs de pétrole. Mais les recherches pétrolières elles, datent de plusieurs décennies. Le potentiel pétrolier du Niger est lié à deux grands bassins sédimentaires qui couvrent 90 % du territoire national. Et d'après les statistiques du ministère du Pétrole et de l'Energie, ce sont 148 forages d'exploration, 39 forages d'appréciation, 15 forages de développement, 20 000 Km de levé gravimétrie et magnétométrie aéroportés, 5800 Km² de sismique 3D, 496 Km de 2D TFEM et plus de 45.000 Km de sismique 2D qui ont été réalisés par les différentes sociétés pétrolières. Les deux (2) bassins sédimentaires sont le bassin occidental (Iullemeden, Tamesna et Tim Mersoi) et le bassin Oriental (bassins du Tchad, Djado, et le système de grabens d'orientation SE-NW). L'essentiel des travaux de recherche ont été réalisés sur le bassin Oriental. Les premières recherches pétrolières au Niger remontent aux années 70. C'est ainsi que le bassin du Tchad notamment le bloc Agadem a intéressé des grandes sociétés étrangères comme CONOCO, ESSO, TEXACO, SUN OIL, puis Global Energy et Sun Oil (1972), Elf Aquitaine (1978). Mais, c'est surtout au début des années 90 que l'exploration pétrolière au Niger a connu un nouvel essor, grâce à la mise en œuvre d'un vaste programme d'interprétation des donné géologiques et géophysiques. D'autres compagnies ont fait leur arrivée. C'est le cas de Hunt Oil (permis du Djado 1992), T.G. World Energy (Bloc de Ténéré en 1997), CNPC (blocs Bilma et Ténéré 2003), SONATRACH (Kafra, 2005), CNODC (Agadem 2008). En juillet 2012, neuf (09) permis sont attribués à cinq (05) sociétés. Ce sont les permis Manga 1, Manga 2, Dibella 1, Aborak, Ténéré Ouest, Dallol, Mandaram, Grein et Djado 1. Ce vaste programme de recherches a débouché sur la délimitation de nouveaux blocs ouverts à l'exploration, à l'édition d'un document de promotion pétrolière du Niger, à la mise en place dès 1996 d'un Centre de Documentation et des Archives Pétrolières et à l'adoption d'un nouveau Code Pétrolier en 2007. Ce qui offre aux investisseurs toutes les informations relatives à l'exploration pétrolière et toutes les données concernant les blocs ouverts à l'exploration. De 1960 à 2008, ce sont 38 forages d'exploration et de développement qui ont été réalisés par les compagnies pétrolières étrangères sur le territoire nigérien. Aussi les compagnies qui se sont succédées sur le bloc Agadem de 1974 à 2004 y ont réalisé 16.853 km de séismique 2D et 20 forages. Beaucoup de forages ont révélé des indices d'hydrocarbures évalués à 324 millions de barils d'huile et près de dix (10) milliards de m3 de gaz. Ainsi avec cette nouvelle politique de promotion du potentiel pétrolier, mise en œuvre depuis le début des années 1990, ce sont aujourd'hui trente cinq (35) blocs dont quatre (04) font l'objet d'un permis de recherche ou d'une autorisation exclusive de recherche, une autorisation exclusive d'exploitation pour trois (03) champs (ceux de Gouméri, Sokor et Agadi du bloc Agadem), neuf (09) permis récemment approuvés et vingt trois 23 blocs libres. Les quatre (04) blocs sous licence sont les permis Ténéré détenu par CNPC-NP, Bilma détenu par CNPC-NP, Kafra détenu par SONATRACH, et Agadem détenu par CNPC-NP. En outre le 6 Juillet 2012, le gouvernement a examiné et adopté des projets de décrets portant approbation de neuf (09) contrats de partage de production entre la République du Niger et cinq (05) sociétés de recherche, de développement et d'exploitation d'hydrocarbures. Il s'agit des sociétés Labana Petroleum du Nigéria (blocs Dibella 1 et Dallol), Sirius Energy Resources du Nigéria (bloc Grein), Advantica Gas and Energy du Nigéria (bloc Mandaram), International Petroleum d'Australie (blocs Manga 1, Manga 2, Aborak et Ténéré Ouest) et Genmin (bloc Djado 1). Les neuf (09) permis approuvés portent sur les blocs Manga 1 (12900 km²), Manga 2 (11490 km²), Dibella 1 (20590 km²), Aborak (24640 km²), Ténéré Ouest (21920 km2), Dallol (41080 km²), Mandaram (21050 km²), Djado 1 (14200 km²) et Grein (16970 km2). Des négociations entre le gouvernement et ces sociétés sont actuellement en cours pour la signature des contrats sur le principe de partage de production. D'ores et déjà, le gouvernement du Niger à travers le ministère de l'Energie et du Pétrole a signé le 30 Octobre 2012, une convention de recherche pétrolière avec la société Sirius Energy Resources du Nigéria portant sur le bloc ''Grein''. A côté de ces permis, il faut noter l'existence de 23 autres blocs libres repartis entre le bassin occidental et le bassin oriental. Ces blocs libres sont d'une part Tamesna (25750 km²), Talak (30380 km²), Azawak (28400 km²), Tounfalis (38350 km²), Tadarast (39740 km²), Ader (31600 km²), Tegama (32800 km²), Yaris (31200 km²), Irhazer (25630 km²), et Tarka (43700 km²) sur le bassin occidental. D'autre part le bassin oriental comprend quant à lui les blocs Djado 2 (12920 km²), Djado 3 (11230 km²), Djado 4(12170 km²), Seguedine (21850 km²), Dibella 2 (28710 km²), Damagaram (31530 km²), Dissiliak (20030 km²), Tchaigai (21230 km²), Araga (28420 km²), Karama (30740 km²), Homodji (33900 km²), Tafassassat (22020 km²) et Achegour (10650 km²). Il faut en outre retenir que le permis Kafra attribué le 8 novembre 2005 à la SIPEX (filiale nigérienne de la SONATRACH) est d'une superficie actualisée de 11.467,12 km². 50% de ce périmètre a été rétrocédé à l'Etat suite au renouvellement de la convention. La SIPEX s'est alors engagée pour l'année 2013 à poursuivre les travaux de recherche, procéder à des forages pour évaluer le potentiel pétrolier dudit bloc. Quant au permis Ténéré, situé à cheval entre les régions de Diffa et de Zinder, il a été attribué le 09 janvier 2004 à l'association CNPC (Chine) et TG World Energy (Canada). Mais la moitié de ce permis a été rendue à l'Etat du Niger, suite à son renouvellement. Le rendu fait désormais partie de nouveaux blocs pétroliers. Enfin le permis Bilma attribué le 9 janvier 2004 à CNPC (Chine) est l'objet d'intenses activités de recherche. Il est d'ailleurs à noter qu'au mois de Juillet dernier, une découverte de pétrole a été faite sur le puits d'exploration Oyou-1 foré sur ce bloc. L'annonce de cette découverte a été faite par SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République lors de son message à la nation du 02 Août 2012. Mais c'est surtout le bassin d'Agadem qui été le plus couvert par les travaux d'exploration avec plusieurs forages d'exploration, d'appréciation, de développement, et de relevés sismiques 2D et 3D. La première découverte de pétrole au Niger est intervenue en 1975 au puits de Madama communément appelé Tintouma. En somme sur 76 forages d'exploration réalisés, 62 ont abouti à des découvertes pour des réserves estimées aujourd'hui à plus de 744 millions de barils de pétrole et plus de 16 milliards de m3 de gaz naturel. Siradji Sanda (Sources : Ministère de l'Energie et du Pétrole) 09 janvier 2013 publié le 09 janvier 2013 source : Sahel

Niger-Turquie /: des ambitions fondées sur la force des racines de l’histoire

08 Jan 2013 Publié dans POLITIQUE. Entre la Turquie et l’Afrique, c’est l’histoire d’une coopération vieille de ses bases historiques très anciennes et assez solides qui lient nos peuples, mais aussi riche de sa diversité. Ceci est surtout vrai dans le cas précis des liens entre la Turquie et notre pays, le Niger, où ces relations remontent aux temps immémoriaux. En effet, les premiers contacts entre le peuple turc, à travers les ottomans, les populations nigériennes ont été établies depuis le 16ème siècle. En effet, selon la saga retraçant les mouvements du peuple ottoman, aux environs du 16ème siècle, l’Empereur ottoman eût déjà la clairvoyance d’envoyer un émissaire, en l’occurrence un de ses fils, jusqu’au Niger, précisément dans la région d’Agadez. Cet émissaire, qui se serait marié dans la zone d’accueil, donnant ainsi naissance à une descendance du sultan turc dans la zone de l’Aïr. Mieux, il existe actuellement une frange de la population nigérienne qui réclame son origine d’Istanbul, capitale de l’empire Ottomane turc. Cette relation historique forte constitue, à tous points de vue, une base réelle pour le renforcement des relations de coopération entre le Niger et la Turquie. Dans cette logique que la Turquie a ouvert, le 03 janvier 2012, les portes de son ambassade à Niamey. Il s’agit, à travers l’ouverture de cette représentation diplomatique au Niger, de jeter les bases des relations institutionnalisées par la signature de différents textes légaux et politiques propices au renforcement de cette coopération entre les deux pays. C’est dans ce registre que s’inscrit la signature, en mai 2012, d’un premier protocole d’accord entre la Turquie et le Niger, en vue de susciter des consultations politiques entre les ministères en charge de la coopération des deux pays. Cette coopération concerne plusieurs domaines, comme la santé, l’eau et l’assainissement, l’aviation civile, l’éducation, le commerce et la facilitation d’obtention du visa pour les ressortissants nigériens, etc. C’est en tout cas là un capital d’atouts pour propulser toujours plus loin le moteur de la coopération sur l’Axe Niamey-Istanbul. C’est assurément sur les fondements de ces liens historiques forts que la Turquie moderne figure parmi les premiers pays ayant établi des relations diplomatiques avec le Niger après son indépendance. C’est dire, que de tous temps, la Turquie a marqué sa solidarité avec le peuple nigérien. Une solidarité que vient témoigner, aujourd’hui à Niamey, le Premier ministre Turc, SEM. Recep Tayyip Erdoğan, en foulant le sol nigérien, avec dans son sac, tout le symbole de l’amitié et de la fraternité entre nos deux peuples. Une solidarité qui se traduit déjà par la richesse et la diversité des liens de coopération laborieusement tissés entre nos deux pays, grâce à la volonté et à la clairvoyance des dirigeants turcs et nigériens. C’est ainsi que dans un domaine aussi sensible que celui de la santé, les citoyens nigériens tirent de réels avantages des missions des équipes médicales turques mobilisées dans des campagnes de chirurgie de la cataracte. Dans le secteur de l’éducation, en plus de la création de l’école turque, de nombreuses bourses sont allouées par la Turquie à des étudiants nigériens admis dans des écoles et des universités turques. En matière d’eau et assainissement, ce sont environ 300 forages qui ont été réalisés dans le cadre du partenariat entre des ONG turques. La coopération turque est également active dans le domaine de la lutte contre la désertification, notamment avec l’aménagement et la gestion durable de la Ceinture Verte de Niamey où on peut noter l’aménagement, lors de la fête nationale du 3 août dernier, d’un parc de 1000 ha dénommé ‘’Parc de l’amitié nigéro-turque’’. De même, tel que nous l’a confié l’ambassadeur de Turquie au Niger, dans une récente interview, le pays du Grand Mustafa Kemal Atatürk attache aussi beaucoup d’importance à l’initiative 3N du Président de la République, un domaine pour lequel des échanges ont été déjà engagés en vue d’apporter un soutien considérable à la mise en œuvre de ce programme qui ambitionne d’apporter des solutions durables au récurent problème de l’insécurité alimentaire, en un mot du développement durable, dans notre pays. Tout naturellement, les relations économiques constituent une dimension importante de cette coopération. Sur le plan du partenariat économique et commercial, les avantages sont énormes, et notre pays espère tirer les meilleurs profits du forum des opérateurs turco-nigériens qui se tiendra ce matin même, à l’occasion de cette visite à Niamey du Premier ministre. En tout état de cause, l’ouverture récente de la liaison aérienne entre Istanbul et Niamey, par la compagnie aérienne turque, Turkish Airline, est là pour servir de base réelle à la consolidation de la fraternité et de la solidarité entre ces deux peuples profondément liés par l’histoire et qui envisagent d’aller plus loin pour se rapprocher davantage. l Par Assane Soumana 08 janvier 2013 publié le 08 janvier 2013 source : Sahel

Le groupement des organisations de la société civile de la région d'Agadez (GOSCRAZ), les députés nationaux au titre de la région d'Agadez, les chefs traditionnels, les conseillers régionaux et locaux ont rendu publique une DECLARATION DE PRESSE relative à l'exploitation de l'uranium au nord Nige

Aïr-Info Journal · Le groupement des organisations de la société civile de la région d'Agadez (GOSCRAZ), les députés nationaux au titre de la région d'Agadez, les chefs traditionnels, les conseillers régionaux et locaux ont rendu publique une DECLARATION DE PRESSE relative à l'exploitation de l'uranium au nord Niger. Pour la circonstance, des élus régionaux de Diffa et de Tllabéry ont tenu à apporter leur soutien à leurs frères et soeurs d'Agadez. L'intégralité de la déclaration lue par le SG de GOSCRAZ : - Nous, - Députés nationaux signataires de la présente déclaration, - Conseil Régional d’Agadez - Chefs traditionnels de la région d’Agadez - Groupement des organisations de la société civile de la région d’Agadez ( GOSCRAZ) Ayant examiné la situation qui prévaut dans le cadre de la recherche et de l’exploitation minière dans la région d’Agadez, inquiets et préoccupés par l’évolution de cette situation, informons l’opinion nationale et internationale de ce qui suit : Après un demi siècle de recherche et d’exploitation d’uranium dans la région d’Agadez, c’est aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 350 milliards par an qui est réalisé par le groupe Areva et la Société des Mines d’Azelik (SOMINA) au Niger. Cette exploitation a pour conséquences : - L’Epuisement des nappes fossiles - Le Stockage de 45 millions de tonnes de résidus radioactifs (cas des mines des filiales d’Areva au Niger) - La Disparition de la faune, de la flore, (bois de chauffe, aires de pâturage...) - La Pollution, dégradation et modification irréversible de l’environnement physique; - La dégradation des mœurs locales ; - L’Etat de dégradation avancée du réseau routier d’Agadez en général et de la route Tahoua-Arlit dite Route de l’Uranium en particulier qui est l’expression type de l’échec de la recherche et de l’exploitation de l’uranium au Niger - Le Transport dans des mauvaises conditions et stockage dans les habitations des produits chimiques ( carbonate, soufre, nitrate, acide sulfurique, soude...etc) - La Dispersion par les filiales d’Areva au Niger des ferrailles radiologiquement contaminées dans les villes - La Création de zones d’exclusion de 450 Km2 ( cas de la ceinture dite sanitaire d’Imourararen SA) - La Très faible utilisation de main d’œuvre-locale - La Très faible promotion des entreprises locales - La Très faible participation au développement local - Le Développement des maladies liées à la radioactivité - L’Utilisation abusive et illégale de la sous-traitance - La non implication des ONGs et associations dans les opérations de suivi et évaluation des impacts environnementaux et sociaux tel que stipulé par le décret N°2000-397/PRN/NE/LCD du 20 octobre 2000 portant sur la procédure administrative d’évaluation et d’examen des impacts environnementaux en son article 4 alinéa 3 et 7. - La démission totale des cadres de l’administration étatique (mines et environnement, d’Evaluation Environnementale des Etudes d’Impact)dans le suivi des activités de recherche et d’exploitation minière - L’Epuisement de la nappe d’eau sur les sites uranifères - La Contamination de la nappe phréatique par le nitrate utilisé lors des tirs dans la mine de Tchirozérine - La Faible extension du réseau électrique au profit de la population - Le Risque de développement des maladies liées aux poussières de charbon Dans le cas particulier de la Société des Mines d’Azelik (SOMINA), on relève : - Le Non respect des normes environnementales en matière de gestion des résidus solides et liquides radioactifs comme les eaux usées déversées dans la vallée et consommées par les animaux - La non information et sensibilisation des travailleurs et de la population sur la radioactivité - Le non respect des règles de sécurité au travail (tenue de travail, protection …etc) - La non déclaration des travailleurs à la caisse nationale de sécurité sociale par les sous-traitants - Un recrutement déshumanisant de la main d’œuvre - La non participation au développement local - Le non respect des valeurs culturelles des populations - Les Mauvaises conditions de logement pour les forces de défense et de sécurité LES AUTRES SOCIETES DE RECHERCHE MINIERE : Avec plus de 200 permis de recherche octroyés dans le domaine minier, il est constaté que les sociétés qui en ont bénéficié ne participent pas au développement local en violation des dispositions de la convention type qui leur fait obligation de participer au financement des infrastructures collectives territoriales. Parmi ces sociétés, on citera GOVIEX, GLOBAL Uranium, GAZPROM, Niger Ressources, Niger Uranium, PALADIN qui ont entrepris ces derniers temps un rapatriement des capitaux à travers la mise à l’écart des sociétés et entreprises locales au profit des celles venues de l’extérieur avec leur main-d’œuvre entraînant ce faisant la mise en chômage des jeunes dans une zone où l’Etat s’évertue à consolider la paix en créant des emplois. Au vu de tout ce qui précède, Nous, - Députés nationaux signataires de la présente déclaration, - Conseil Régional d’Agadez - Chefs traditionnels de la région d’Agadez - Groupement des organisations de la société civile de la région d’Agadez ( GOSCRAZ) Lançons un cri d’alarme à l’endroit de nos plus hautes autorités, de nos élus nationaux, régionaux et locaux, des organisations de la société civile, et à l’ensemble des citoyens Nigériens de prendre conscience de la gravité de cette situation qui risque de mettre en péril la stabilité, la quiétude, et la sécurité de notre pays. Ont signé : - Bachir Sidi Abdoul Aziz- Député - Elhadji Gagéré- Député - Haïdara Ahmed- Député - Mariama Moussa- Députée - - Mohamed Anacko- Président du Conseil Régional d’Agadez -Pour les Chefs Traditionnels de la région d’Agadez : Sultan de l’Aïr Son Altesse Ibrahim Oumarou Ibrahim Anastafidet de l’Aïr Elhadji Mahamane Silimane -Pour le Groupement des organisations de la société civile de la région d’Agadez GOSCRAZ) Almoustapha Alhacen

jeudi 10 janvier 2013

Les rebelles islamistes s'emparent de la ville de Konna dans le centre du pays

DERNIÈRE MODIFICATION : 10/01/2013 - AL-QAÏDA AU MAGHREB ISLAMIQUE - ANSAR DINE - MALI Les rebelles islamistes s'emparent de la ville de Konna dans le centre du pays © AFP Poursuivant leur avancée vers le Sud, les rebelles islamistes se sont emparés de la localité de Konna, jusqu'ici tenue par l'armée au terme de violents affrontements. Face à la situation, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence. Par FRANCE 24 avec dépêches (texte) Avançant vers le Sud, les rebelles islamistes se sont de nouveau violemment opposés à l’armée malienne dans la région de Mopti, dans le centre du pays. Une zone proche de la ligne de partition qui coupe le Mali en deux, les groupes islamistes armés occupant le Nord depuis neuf mois. Un responsable du groupe islamiste Ansar Dine a annoncé leur entrée dans la ville de Konna, jusqu'ici contrôlée par l'armée. "Nous sommes actuellement à Konna pour le jihad. (...) Nous contrôlons la cité presque en totalité. Après, nous allons continuer" à progresser vers le Sud, a dit Abdou Dardar, joint par téléphone depuis Bamako et dont les propos ont été traduits à l'AFP par un interprète nigérien. Une information confirmée par Serge Daniel, le correspondant de FRANCE 24 à Bamako. "Les islamistes se sont emparés de Konna. Il s'agit d'une localité importante située sur la ligne de démarcation entre les deux camps", explique-t-il. Le journaliste qualifie la prise de Konna "de verrou qui vient de sauter". Selon lui, cette avancée "pourrait permettre aux djihadistes de poursuivre vers le sud du Mali". Contacté par FRANCE 24 via Skype peu après la prise de la ville par les islamistes, un habitant de Konna fait l'état des lieux. "Les islamistes circulent à leur guise dans la ville. Ils sont en train de faire des inspections au niveau des services de l’administration", rapporte-t-il. "Au bord de la route nationale qui relie Bamako à Gao, j’ai vu des corps de militaires avec des têtes écrasées, mutilés. C’est vraiment horrible", raconte encore l'homme. Confirmant l'arrêt des combats et le retrait de l'armée, il assure toutefois que les rebelles "ne s’en sont pas pris à la population pour l'instant". La prise de Konna a eu lieu au terme de deux jours de violents affrontements entre les rebelles islamistes et l'armée malienne, dans la région de Mopti. Reprise éventuelle des négociations autour du 20 janvier Ce sont les premiers combats entre les deux camps depuis que les groupes islamistes occupent le nord du Mali. "C'est une situation inédite", a déclaré pour sa part Serge Daniel, le correspondant de FRANCE 24 au Mali. "C'est la première fois en huit mois que des combats opposent directement l'armée malienne aux islamistes d'Aqmi, du Mujao, d'Ansar Dine, de Boko Haram. Ça tire des deux côtés. Mais, selon une source indépendante, l'armée malienne a déployé de grands moyens, des renforts sont venus du sud du pays", a-t-il ajouté. De son côté, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, interrogé par FRANCE 24, s’est montré inquiet. "Nous sommes préoccupés par la situation au Nord où il nous a été signalé des mouvements de troupes. Nous lançons un appel à toutes les parties pour qu'elles se retiennent", a déclaré Djibril Bassolé. Il a évoqué un retour de toutes les parties à la table des négociations "autour du 20 janvier".
LA LIGNE DE FRONT MALIENNE, LE 10 JANVIER MALI Le groupe armé Ansar Dine annonce la reprise des hostilités MALI Nord-Mali : les islamistes ont détruit les derniers mausolées de Tombouctou MALI Ansar Dine et le MNLA prêts à cesser toute hostilité et à négocier avec Bamako PREMIÈRE PUBLICATION: 10/01/2013

Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Mali

Par AFP - Date: il ya 11 minutes NEW YORK (Nations Unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence jeudi après-midi pour débattre de la situation au Mali, a-t-on appris de sources diplomatiques. Les islamistes armés qui contrôlent le Nord du Mali sont désormais à 20 km de la ville de Mopti, au centre du pays, à 640 km au nord de Bamako, a-t-on précisé de même source, au moment où Paris et Bruxelles appellent à accélérer les préparatifs d'une intervention internationale. (©AFP / 10 janvier 2013 20h33

Mali : le conflit armé s'intensifie autour de la ligne de démarcation, vers Mopti | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Mali : le conflit armé s'intensifie autour de la ligne de démarcation, vers Mopti | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Fighters clash with army in central Mali - Africa - Al Jazeera English

Fighters clash with army in central Mali - Africa - Al Jazeera English

Mali: Les salafistes disent avoir contrôlé la ville de Kona

10 January 2013 LAKHBAR (Nouakchott) – Le mouvement salafiste Ansar Dine a annoncé qu’elle contrôle désormais Konna (20 Km de Mopti) après en avoir chassé l’armée régulière malienne après d’âpres accrochages, selon le porte-parole de ce mouvement Sanda Ould Boumama. Joint ce jeudi par Alakhbar, Ould Boumama a affirmé: “Kona est entre nos mains. Nous y menons actuellement quelques opérations de ratissage“. Il s’est toutefois abstenu de détailler si le mouvement tentera d’avancer encore vers le sud. Si cette information se confirme d’autres sources indépendantes, il s’agit de la première zone hors de région l’Azawad à tomber dans les mains des rebelles. Cette situation est censée laisser la ville stratégique Mopti plus vulnérable devant les salafistes qui seraient en début de percé vers le sud. Mali: Les salafistes disent avoir contrôlé la ville de Kona

Les islamistes se sont emparés de Kona aux portes de Bamako

Source Kidalinfo/ Moustapha DAHI Posté le 10/01/2013 à 16H46 Notre armée a fui Konna laissant tout derrière elle L'armée a fui laissant tout son matériel lourd et leger derrière elle à Konna. Les islamistes se sont emparés de tout. Des chars, des vehicules lourds et legers, de l'artillerie, de la provision etc etc... C'est un désastre.

Bombino performing "Ahoulaguine Alkaline" on KCRW

Pearl St Jam.mov

Mali : combats à l'arme lourde entre l'armée et les islamistes près de Mopti | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Mali : combats à l'arme lourde entre l'armée et les islamistes près de Mopti | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

mercredi 9 janvier 2013

Niger : prochaine construction d'une route de 450 km dans le nord

Photo d'Ibanakal 2011:route du nord dite "route de l'Uranuim"vers Agadez © Chine Nouvelle (Xinhua) - Ya, le 09-01-2013 16:33 (222 lectures) La Turquie s'engage à réaliser très prochainement la route du Nord du Niger ou "boucle de l'Aïr", dans la région d'Agadez (extrême nord), longue de 450 km, a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse, le Premier ministre turc, M. Recep Tayyip Erdogan, à la fin d'une visite officielle de 48 heures au Niger. Cette route qui relira Agadez, la capitale de l'Aïr, aux autres grandes agglomérations de la région (Arlit, Iferouane, Elmeki, Timia), sera réalisée dans un délai très proche, grâce un financement qui sera négocié auprès de la banque internationale chinoise Ex-im Bank, selon le chef du gouvernement turc. Pour le président nigérien Mahamadou Issoufou, cette route, en plus qu'elle permettra de désenclaver le grand Nord, permettra également de souder cette région au reste du pays, "donc de souder l'unité nationale". A l'issue de la visite officielle du Premier ministre turc au Niger, au total 6 accords de coopération ont été signés entre les deux pays, rappelle-t-on. Ils portent essentiellement sur la sécurité, l'eau, l'assainissement, la foresterie, l'exemption de visas.