mardi 1 janvier 2013

Arrestation d'Intidaw de Tinariwen: la secte terroriste Ansar A-Dine s'attaque aux musiciens

Arrestation d'Intidaw de Tinariwen: la secte terroriste Ansar A-Dine s'attaque aux musiciens Dimanche, 30 Décembre 2012 Écrit Par Khado Ag Ghousmane Intidaw, vocaliste du groupe Tinariwen Le plan de la secte terroriste Ansar A-Dine n'est rien d'autre que d'amener le chaos dans l'Azawad et de transformer cette nation en un repère terroriste. Ce plan a plusieurs étapes consiste à terme d'anéantir toutes formes de résistances. Sous nos yeux, ce plan réussi de jour en jour. L'étape actuelle consiste à empêcher toutes expressions populaires. Le chanteur Intidaw de Tinariwen est le premier sur la liste. Après son retour de la dernière tournée du groupe Tinariwen en Amérique du Nord et en Europe, l'un des deux vocalistes du groupe en l'absence du leader Ibrahim Ag Alhabib, s'est rendu en Algérie pour y visiter de la famille. Quelques semaines plus tard, il a pris le chemin de l'Azawad, plus précisément sa ville natale de Tessalit. Arrivé à Tessalit, Intidaw fut arrêté par les terroristes de la secte Ansar A-Dine qui contrôlent la ville avec leurs alliés d'AQMI et du MUJAO. Selon nos sources, Intidaw fut arrêté car il représente une menace à la propagande d'Ansar A-Dine ayant pour but de taire toutes résistances dans l'Azawad. En effet, dans ses dernières chansons composées aux Etats Unis et en Europe, il appelait le peuple Touareg à s'unir comme un seul Homme dans l'objectif de combattre la honte dans laquelle vit le peuple. Pour rappel, cette honte n'est autre que le diktat imposé depuis peu par les organisations terroristes qui imposent leurs lois avec des lapidations, des membres coupés, et des flagellations en public. Surtout, cette honte indique le fait qu'après que les azawadiens ont pu sortir de la colonisation malienne, ils ont fini par tomber sous le jouc d'une autre colonisation dont l'objectif est tout simplement d'effacer leurs cultures et leurs spécificités sociales. Toumast presse

CLASSICAL MUSIC AFRICA BEAUTIFUL (toumani diabate playing the kora))

Khalid Izri

Tieman Coulibaly : "Ansar Eddine ne représente pas la population de Kidal" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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VIVA DISCO THE BEST MIX/Joyeuses année à nos lecteurs.Tanimert

samedi 29 décembre 2012

Les hommes du Mujao prennent position dans la région de Kidal, dans le nord-est du Mali.

Imprimer Réagir Envoyer cette page Partager . Mali - Article publié le : samedi 29 décembre 2012 - Dernière modification le : samedi 29 décembre 2012 Mali: le Mujao étend sa position vers le nord et vise l'Algérie REUTERS/Stringer Par RFI Au nord du Mali, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest étend sa base vers l'Algérie. Le Mujao vient de prendre le contrôle d'une localité située au nord-est du Mali, près de Kidal, loin de son fief basé dans la région de Gao. Ce mouvement pourrait prouver que des liens existent toujours entre Ansar Dine et le Mujao. C'est la première fois que le Mujao se déplace vers la région de Kidal, dans le nord-est du Mali. La descente musclée a eu lieu dans la localité d'Inhallil, située au nord de Kidal, mais surtout près de la frontière algérienne. Au moins une vingtaine de véhicules ont été saisis par le Mujao, ainsi que des armes lourdes appartenant à des bandes organisées. Sur place vivaient quelques combattants se réclamant du MNLA. De sources concordantes, ils ont pris la tangente à la vue des jihadistes. Dans un communiqué triomphant, Abu Walid Sarhaoui, porte-parole du Mujao, annonce que la prochaine étape est l'installation dans la zone de « bastions jihadistes ». Objectif ? « Attaquer l'Algérie voisine ». Traditionnellement, la région de Kidal est aux mains du mouvement Ansar Dine. Et si aujourd'hui le Mujao débarque dans la région, c'est peut-être la preuve que les deux groupes armés entretiennent toujours des liens étroits.

Alakhbar | Révélations Exclusives - AQMI: structure, lieutenants et mouvements associés

Alakhbar | Révélations Exclusives - AQMI: structure, lieutenants et mouvements associés

vendredi 28 décembre 2012

Mali – Algérie : Des salafistes confisquent 49 véhicules sur la frontière

Par ALAKHBAR - Date: il ya 6 heures 4 minutes 10 réactions Taille de la police: Combattants du Mujao dans la région de Gao le 7 août 2012. Reuters ALAKHBAR (Nouakchott) – Des groupes salafistes armés au nord du Mali ont occupé des zones dans les environs de la ville Al-Khalil à trois kilomètres de la frontière avec l'Algérie saisissant 49 véhicules, des quantités d'armes et de drogue, a fait savoir un dirigeant du MUJAO joint jeudi par Alakhbar. "L'opération a eu lieu mercredi. Elle a été conjointement menée par le MUJAO et la phalange des enturbannés (Dissidente d'AQMI). Elle a été dirigée par Yoro Al-Azaouadi et Abu Oumama Al-Jazaïri", a indiqué la source. Par ailleurs, un autre chef du MUJAO, de la phalange "Salah Dine" dirigé par Soultan Ould Badi, a affirmé que celle-ci a décidé de ne pas participer dans cette opération. Pour lui "il y'a des aspects qui ne sont pas claires dans cette opération" dont les cibles étaient "des habitants ordinaire qui ne sont ni combattants, ni trafiquants". Il est à noter que c'est la première fois qu'un composant du mouvement salafiste MUJAO rejette les décisions prises par le mouvement. Source: ALAKHBAR

Niger/bilan économique 2012 : belle performance de l'économie grâce au pétrole

( Xinhua ) 28.12.2012 à 13h23 L'année 2012 a été incontestablement marquée au Niger, sur le plan économique, par le démarrage de la commercialisation du pétrole produit localement, les retombées de la visite officielle du président Mahamadou Issoufou à Beijing, et la réussite de la table ronde des partenaires sur le financement du programme de développement économique et social (PDES) 2012-2015, organisée à Paris (France). En effet, la mise en vente de la production nationale d'hydrocarbures à la pompe dès le 1er janvier 2012, après le lancement à Oualéléwa, près de Zinder (900 km, Est de Niamey), des activités d'exploitation du pétrole d'Agadem, suivi de la mise en service de la raffinerie de Zinder, société à capitaux sino-nigériens, reste l'évènement qui aura le plus marqué la vie des Nigériens. Le Niger jadis pays importateur du pétrole, signa d'office son entrée dans le cercle des pays producteurs et exportateurs de pétrole, avec tout ce que cela comporte comme dividendes importantes. La SORAZ a une capacité de 100 000 tonnes. Elle produit environ 20 000 barils par jour pour un besoin national estimé à 7 000 barils par jour. Les 13 000 barils restant sont destinés à l'exportation. La Chine a aidé le Niger à transformer ses atouts de ressources naturelles en atouts de développement. Actuellement, le Niger possède un système moderne d'industrie pétrolière complet. Il est devenu aujourd'hui non seulement un pays producteur de pétrole mais aussi un des rares pays africains où se raffine le pétrole. Ce qui, selon Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), en visite au Niger, "ouvre des perspectives d'un avenir économique meilleur" au Niger. Le FMI prévoit d'ailleurs pour 2012 un taux de 15%, ce qui n'est pas négligeable. "L'économie nigérienne figurera parmi les plus performantes du monde dans les années à venir. Il va de soi que l'or noir y sera pour quelque chose", selon l'institution financière. Depuis, cet évènement n'a cessé de susciter un réel espoir au sein des populations qui voient en cela, une solution définitive à la pauvreté ambiante et une baisse légitime du prix du carburant à la pompe. Par la faveur du lancement de la vente du pétrole produit au Niger, le consommateur nigérien achète désormais le litre d'essence qui était de 679 fcfa, à 579 f cfa à la pompe sur tout le territoire national, et celui de gazoil à 570 fcfa, alors qu'il était à 768 fcfa ; mieux, le gouvernement a annoncé une réduction de 40 cfa sur le litre de l'essence dès le premier janvier prochain. La bouteille de gaz qui était de 6 500 FCFA, celle de 12 kg, et 3 500 FCFA, celle de 6 kg, auparavant, sont vendues respectivement aujourd'hui à 3 750 et 1 800 FCFA. Ce qui rend facilement accessible et disponible ce combustible qui est convoité par plusieurs pays de la sous-région. Les Citoyens nigériens sont, dans leur majorité, persuadés que l'exploitation du pétrole nigérien apportera un grand changement de leur niveau de vie. Ils sont nombreux à reconnaitre que les retombées de la vente du pétrole ont contribué à la relance de l'économie du pays et à la réalisation de gros investissements dans le pays. Aujourd'hui, le constat sur le terrain est reluisant avec la réalisation de plusieurs infrastructures, et les retombées économiques pour le Niger. De l'avis des spécialistes, toutes les catégories d'agents économiques se verront directement ou indirectement affectés, par la faveur des retombées de la vente de l'or noir et ses dérivées. Outre les recettes tirées directement de la commercialisation de ces trois produits à travers la Sonidep, l'Etat, dans ses droits régaliens perçoit les taxes, impôts, redevances et autres cotisations sociales, considérables. Toujours sur le plan économique, nombreux sont les transporteurs et autres entreprises du pays, qui ont vu, grâce à l'exploitation du pétrole, leurs chiffres se fructifier. La production qui, selon le président nigérien Mahamadou Issoufou, sera portée à 80 000 barils/jour en début 2014, dont 60 000 destinés à l'exportation, et 20 000 barils traités par la raffinerie selon le même ratio, "va générer des ressources et des recettes fiscales substantielles pour l'Etat, susceptibles de financer les ambitions de mon programme électoral, à hauteur de 9 milliards d'euros sur cinq ans". Autre fait important de l'année 2012, toujours sur le plan économique, c'est également le succès enregistré par la table ronde des bailleurs de fonds sur le financement du PDES 2012-2015 et de l'Initiative 3N, organisée en novembre dernier dans la capitale française sous le haut patronage du président Mahamadou Issoufou, et qui a vu la participation de 60 délégations. En effet, selon le ministre d'Etat nigérien en charge du Plan, M. Amadou Boubacar Cissé, qui a présidé la cérémonie de clôture, pour un gap à couvrir de 2 353 milliards de francs CFA, les contributions annoncées par les différents partenaires techniques et financiers à la rencontre ont atteint les 2 401,8 milliards de francs CFA, soit plus de 100% du gap identifié. Cette table ronde a été aussi l'occasion pour le gouvernement de discuter avec ses partenaires sur d'autres aspects que le financement. ''Nous avons discuté de l'ensemble du dispositif institutionnel car il ne suffit pas seulement de mobiliser le financement. Il faut aussi avoir un appareil administratif capable d'utiliser ces ressources en temps et avec l'efficacité nécessaire pour avoir les résultats attendus'' précise M. Amadou Boubacar Cissé. A mettre toujours au compte des performances économiques au titre de l'année, les retombées de la participation du Président de la République au forum sur la coopération sino-africaine, suivi d'une visite officielle à Pékin. Tirant le bilan notamment de la visite de travail et d'amitié du Président Nigérien Mahamadou Issoufou, en Chine, M. Bazoum a indiqué que les entreprises chinoises intervenant déjà dans des secteurs importants pour l'avenir de l'économie nigérienne (dans les domaines du pétrole, des mines (l'uranium notamment), et des infrastructures), ont réaffirmé leur engagement dans d'autres domaines beaucoup plus que par le passé. En outre, toujours lors de ses entretiens avec les autorités de Beijing, au cours de sa visite, le Président de la République Mahamadou issoufou a insisté sur la nécessité pour le Niger de se voir financé le pont Farié, à 60 km en amont, sur le fleuve Niger. Cette proposition est à l'étude. Par ailleurs, les deux partis ont conclu des discussions engagées depuis longtemps entre le ministère nigérien du Plan avec Ex-im bank de Chine. C'est notamment un accord de prêt de l'ordre de 2 milliards de dollars, environ 1000 milliards de FCFA, "pour servir à des investissements d'infrastructures de nature à accélérer le développement de notre pays", a ajouté le ministre d'Etat Nigérien en charge de la Coopération. Cette enveloppe, a-t-il précisée, est prévue pour être consacrée précisément au refinancement de la construction de la raffinerie de Zinder dont le coût initial était jugé un "peu surévalué" par le gouvernement nigérien. Les discussions ont permis de le négocier à un taux préférentiel, ce qui va réduire l'enveloppe que l'Etat va consacrer au refinancement de ce projet qui est déjà exécuté. Egalement, la Chine, à travers Ex-im Bank de Chine, se propose de financer tout le projet de la production du charbon et la construction d'une centrale thermique de 200 mégawats avec l'exploitation prochaine des gisements de Salkadamna (région de Tahoua), pour un montant de 910 millions de dollars américains. D'autres projets non moins importants, parmi lesquels la ligne électrique qui va transporter le courant produit à partir de la Société de Raffinerie de Zinder (SORAZ) jusqu'à Malbaza (région de Tahoua), siège de l'usine de cimenterie, seront également financés par la Chine.

Violences du MUJAO contre les populations de l’Azawad

COMMUNIQUÉ MNLA n°44-CTEA 26 décembre 2012 Mercredi, 26 Décembre 2012 00:00 Depuis le 24 décembre, un groupe de narco-terroristes du MUJAO inflige des sévices à la population d’In Khalil, à la frontière algérienne et à une centaine de kilomètres au nord de Tessalit. Des biens ont été pillés et saccagés et des violences exercées sur les femmes. Une cinquantaine de véhicules appartenant à la population ont été volés. Désormais dépourvue de moyens pour s’approvisionner, la plus grosse partie des résidents a cherché refuge sur le territoire algérien. Le MUJAO s’en est pris à cette population sans défense afin de s’assurer un contrôle total sur la route qu’il utilise pour acheminer la drogue vers le nord avant de l’envoyer en Europe. Fait le 26 décembre 2012 Moussa Ag Assarid Membre du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad (CTEA) Chargé de la Communication et de l'Information Contact : infosmnla@gmail.com

Mali: un Béninois à la tête d'une unité combattante, une katiba, dans le Nord

modification le : vendredi 28 décembre 2012 Mali: un Béninois à la tête d'une unité combattante, une katiba, dans le Nord Par RFI Dans l'organisation des jihadistes dans le nord du Mali, il y a des katibas, des unités combattantes. Chaque katiba compte environ 90 personnes. Jusque-là, à la tête de ces unités on trouvait essentiellement des combattants de nationalités algérienne, mauritanienne, mais quasiment pas de sub-Sahariens, excepté des Maliens. Un Béninois vient donc de prendre la tête d'une katiba, et c'est une première. NOTRE DOSSIER SPÉCIAL MALI Son nom de guerre est Abdoulah, le prénom d'un des fondateurs d'al-Qaïda. Il est âgé d’environ 30 ans, plutôt trapu. RFI l'avait brièvement rencontré il y a deux mois, lors d'un reportage dans la ville malienne de Gao. Il n'était alors que membre de la police islamique locale mais depuis, il a pris du grade. Abdoulah est désormais à la tête d'une unité combattante, une katiba, abandonnée il y a quelques semaines par un ressortissant nigérien, qui a fait défection. Abdoulah est de nationalité béninoise. Il est originaire du sud de son pays, d’une région frontalière avec le Nigeria. Il parle la langue yoruba, parlée au Bénin et au Nigeria. Une source sécuritaire régionale le soupçonne d'avoir joué pendant longtemps à l'envoyé de la secte Boko Haram du Nigeria dans le nord du Mali, avant d'intégrer les rangs du Mujao. Aujourd'hui, Il semble bien que la mission de ce Béninois, membre de la hiérarchie des jihadistes, soit d'enrôler au sein de sa katiba des ressortissants des pays francophones de l'Afrique de l'Ouest.

jeudi 27 décembre 2012

Tende Disswat "Concert 1"

Une intervention au Mali ? Totalement irréalisable...

Publié le 26 décembre 2012 International En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/intervention-au-mali-totalement-irrealisable-emmanuel-dupuy-588667.html#iPGEStQt3rqO8MKb.99 Emmanuel Dupuy est président de l'IPSE (Institut Prospective et Sécurité en Europe). Il est aussi responsable de la commission "Défense" du think-tank L'Atelier de la République. Spécialiste des questions de sécurité européenne et de relations internationales, il a notamment été conseiller politique auprès des forces françaises en Afghanistan. En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/intervention-au-mali-totalement-irrealisable-emmanuel-dupuy-588667.html#iPGEStQt3rqO8MKb.99 Si le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian promet une intervention militaire au premier semestre 2013, le déploiement de la force africaine Afisma et de l’EUTM-Mali autorisé sur le papier, n’en n’est pas moins effectif, loin de là, à l’instant précis. Les Américains pensent aussi bien évidemment à la capacité « résiliente » d’intervention de leurs troupes en cas de crises, à l’image des forces pré-positionnées françaises jusqu’à leur réforme en 2009. Ils disposent ainsi de bases discrètes de surveillance au Niger, abritées sous l’égide de leur opération « Creek Sand ». Par ailleurs, sont ainsi d’ores et déjà programmés, entre février et avril, près d’une centaine d’exercices conjoints entre les forces armées locales et les équipes américaines, au niveau d’une compagnie (200 hommes) pouvant aller jusqu’à celui d’un bataillon (approximativement 800 soldats). Les enjeux et les vrais acteurs de la résolution de la crise ne sont ainsi peut-être pas là où l’on met communément et médiatiquement l’accent ! Tous les acteurs conviennent, néanmoins, que la résolution 2085 - votée jeudi dernier - ne vise qu’à gagner du temps afin « d’épuiser » l’agenda diplomatique et laisser ainsi une dernière chance aux différentes médiations en cours (sous l’égide du président burkinabais, Blaise Compaoré) ou à venir (sous les bons auspices du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, l’ancien Président du Conseil italien Romano Prodi). Tous les chemins, même et surtout ceux de la « diplomatie informelle » mènent ainsi à Rome… En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/intervention-au-mali-totalement-irrealisable-emmanuel-dupuy-588667.html#iPGEStQt3rqO8MKb.99

mardi 25 décembre 2012

ajjo-azel-n-amedran

ikichkichene

Intervention militaire au Mali : 400 soldats français en appuie

Intervention militaire au Mali : 400 soldats français en appuie Par lematindz.net - Date: il ya 4 heures 8 minutes 2 réactions Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense française Les choses semblent se préciser. Alger a abattu ses cartes en se pliant à la décision du Conseil de sécurité. Et la France enverra finalement ses forces spéciales au Mali. L'intervention militaire de la force africaine visant à chasser les rebelles islamistes du nord du Mali pourra avoir lieu au premier semestre 2013, déclare le ministre de la défense français dans une interview au quotidien La Croix, lundi 24 décembre. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité, jeudi 20 décembre, une résolution autorisant le déploiement d'une force africaine pour une période initiale d'un an afin de reprendre le contrôle du nord du Mali, tombé en avril aux mains d'islamistes et de rebelles touaregs. Alger a affirmé soutenir la résolution onusienne. La force africaine, qui prendra le nom d'Afisma (African-led International Support Mission in Mali), devrait compter jusqu'à 3 300 hommes et aidera les forces gouvernementales maliennes à reprendre les zones du nord du pays. "L'intervention militaire pourra avoir lieu au premier semestre de l'année prochaine", déclare Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, dans les colonnes du quotidien catholique, estimant que "pour l'instant, il n'y a pas de solution politique" au Mali. "La France apporte un soutien technique à la Cédéao (la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) dans la constitution d'une force capable d'aider le Mali à retrouver l'intégralité de son territoire. Le concept opératoire est en train de s'affiner", poursuit le ministre de la défense. Forces spéciales françaises Contrairement à ce qui est ressassé depuis des mois, des forces spéciales françaises feront partie de l’équipée militaire dans le nord du Mali. Un contingent européen de 400 militaires sera constitué au début de l'année prochaine avant d'être envoyé au Mali pour y "former l'armée malienne et la préparer à rendre à ce pays la souveraineté sur l'ensemble du territoire", ajoute M. Le Drian, précisant que ces militaires ne participeront pas aux opérations de combat. Le Commandement des Opérations Spéciales (COS), autorité militaire des forces spéciales françaises, est effectivement bien présent au Sahel sous le nom de code Sabre. Sa participation à l’offensive au Nord-Mali pourrait, selon Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialiste des questions militaires, consistera principalement en une mission d’entraînement et de transport des troupes africaines, ainsi que de renseignement. Selon RFI, la France aurait déjà mis en place un dispositif sécuritaire au Sahel en toute discrétion: le déploiement de drones français est envisagé depuis longtemps au Niger, et trois avions de chasse Mirage 2000D (spécialisés dans les raids nocturnes) ont été transférés au début du mois de septembre au Tchad. Le dispositif français au Sahel est composé aussi d’avions de patrouille maritime Atlantique 2 qui sillonnent les vastes étendues désertiques avec leurs moyens de recueil de renseignements ainsi que par “système de surveillance” basé au Niger. De même que les Etats-Unis ont installé dans la région plusieurs bases discrètes pour y surveiller les activités des groupes jihadistes, dans le cadre de l’opération Creek Sand. Le groupe islamiste nigérian Ansaru a revendiqué dimanche l'enlèvement d'un ingénieur français capturé dans le nord du Nigeria, expliquant notamment son geste par le soutien de la France à une intervention militaire dans le nord du Mali. Concernant les neuf otages français détenus sur le sol africain, Jean-Yves le Drian dénonce une "logique infernale que nous ne pouvons pas laisser évoluer ainsi". "Nous nous occupons de très près des otages et faisons tout notre possible pour obtenir leur libération. Mais cela ne nous empêche pas de considérer que l'enjeu de l'intégrité du Mali est essentiel pour la sécurité de ce pays, comme pour celle de la France et de l'Europe", souligne-t-il. Par ailleurs, trois otages algériens sont également détenus par les narco-islamistes du Mujao. Un quatrième a été assassiné il y a quelques mois sans qu'on obtienne confirmation. Le gouvernement reste très réservé d'ailleurs sur la question de ces otages et de leur sort si d'aventure une opération d'intervention militaire est menée dans la région de l'Azawad. L.M./Agences Source: lematindz.net