vendredi 9 novembre 2012

Mali : le ministre de l'Intérieur de l'Algérie fait un pas en arrière sur une intervention militaire - Temoust.org

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« Ils n'ont rien de musulmans » : un jihadiste nigérien quitte le Mujao au nord du Mali - Temoust.org

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jeudi 8 novembre 2012

les mises en garde de l’Algérie - Temoust.org

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Mali : des dizaines de jeunes venus d'Europe rallient les jihadistes - Temoust.org

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Nord du Mali : les militaires ouest-africains adoptent un plan d'intervention - Temoust.org

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Nord du Nigeria : la population prise en étau entre Boko Haram et l'armée | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Mali : Ansar Eddine met en garde la Cedeao contre un embrasement de la région en cas d'intervention | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Mali : Ansar Eddine met en garde la Cedeao contre un embrasement de la région en cas d'intervention | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

samedi 3 novembre 2012

Areva hors la loi à Imouraren.par survie france

Tandis qu’Arnaud Montebourg déclenche la polémique en déclarant que le nucléaire est « une filière d’avenir », les Nigériens tentent de défendre leur propre futur face à Areva, accusé de ne pas respecter la réglementation locale. Le 21 août, des travailleurs de la Société des mines de l’Aïr (Somaïr), une des deux filiales d’Areva qui exploitent actuellement l’uranium dans la région d’Arlit, ont « spontanément » cessé le travail et bloqué des camions sur la mine de 5h à midi, « pour rappeler des engagements d’Areva au sujet de revendications salariales », selon un représentant syndical cité par l’AFP. Que ce soit pour les travailleurs ou pour la population locale, Areva-Niger a une conception bien particulière du dialogue social, à en croire les organisations de la société civile qui avaient organisé une marche de protestation à Arlit le 9 juin dernier : « Depuis plus de deux ans que nous avons accepté la création du dialogue de concertation avec le groupe AREVA, aucune avancée significative sur la prise en compte de nos préoccupations n’a été constatée ». Contamination gagnant-gagnant Leur déclaration commune est sans appel : « Aujourd’hui, les directions des filiales du groupe AREVA gèrent la population comme des prisonniers, en décidant qui va être déguerpi manu militari, qui va avoir de l’eau le matin ou le soir ou pas du tout, qui va être soigné ou qui va mourir et quand. (...) Pendant que les Nigériens sont dans cette situation décrite plus haut à laquelle s’ajoute la famine, Areva consacre des moyens colossaux à l’organisation des meetings sportifs en France, le sponsor des clubs de foot à Nuremberg en Allemagne à hauteur du milliard, des voyages de tromperies de journalistes nigériens sont organisés à Arlit pour renforcer la propagande et faire valoir la participation ridicule au développement durable ». Deux jours après cette marche, le président nigérien Mahamadou Issoufou était justement reçu à l’Élysée par François Hollande, ravi de s’afficher un chef d’État démocratiquement élu. A l’issue du rendez-vous, tandis que son homologue avait vanté « l’esprit gagnant-gagnant » de la relation franco-nigérienne, Hollande s’était prononcé en faveur d’une accélération de l’exploitation de l’uranium nigérien, en dépit des alertes nombreuses sur la contamination de la région d’Arlit par Areva : « Il y a cette mine d’Imouraren prévue en exploitation en 2014, si ça peut aller plus vite nous y sommes favorables ». Rappelons qu’il s’agit de la mine pour laquelle Areva avait obtenu le contrat d’exploitation en pleine préparation du putsch institutionnel orchestré par le précédent président nigérien en 2009 ; un marché qui n’a jamais été remis en question par les gouvernements successifs. « Le plus grand projet industriel jamais envisagé au Niger », comme s’en vante Areva : « Imouraren est la mine d’uranium la plus importante de toute l’Afrique et la deuxième du monde. (...) Le démarrage de sa production (...) permettra au Niger de doubler sa production actuelle et de se placer au deuxième rang mondial des pays producteurs d’uranium ». Le gisement, qui doit être exploité à ciel ouvert, s’étend selon le groupe sur 8 km de long et 2,5 de large, mais à une profondeur d’environ 130 m, ce qui implique que toute la roche au-dessus devra être préalablement retirée. Or, depuis le 28 août, la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) et l’ONG nigérienne de protection de l’environnement Aghir In’Man demandent la révision de l’étude d’impacts que le groupe Areva avait fournie pour remporter ce contrat d’exploitation face à ses concurrents. L’entreprise a tout simplement modifié son projet (ou délibérément menti dans l’étude d’impacts ?) et est passée outre certaines dispositions légales qui rendent désormais son étude tout simplement invalide. Les étranges « imprécisions » de l’étude d’impacts L’exploitation de l’uranium consiste à broyer des millions de mètres cubes de roche et à les traiter avec des produits chimiques permettant d’en extraire le minerai, sous forme d’uranate (« yellow cake ») afin de l’exporter vers la France où il subira les autres étapes de traitement et d’enrichissement. Après avoir prévu le recours à deux techniques, la lixiviation dynamique (pour 58% du minerai produit) et la lixiviation en tas (pour 42%), la firme a finalement annoncé, en décembre dernier, qu’elle traiterait l’ensemble du minerai par la technique de « lixiviation en tas ». Qu’importe si l’étude d’impacts n’en tient pas compte : finalement, l’impact, on s’en tamponne ? La loi s’impose à tous... sauf à Areva Plus grave : en plein désert, puisque le process industriel nécessite beaucoup d’eau (12 à 13 millions de m3 par an selon Areva, qui seront prélevés dans une nappe fossile très profonde, qui ne se recharge presque pas), l’étude d’impacts table uniquement sur « un assèchement local des nappes » de deux sites « dans l’environnement proche en fin d’exploitation ». Seulement voilà, maintenant qu’Areva a commencé à pomper d’autres nappes souterraines qui empêchent l’accès au précieux minerai situé en-dessous d’elle, une opération qu’elle appelle simplement le « dénoyage » du site, les populations locales constatent l’assèchement de puits traditionnels dans les environs, du jamais vu dans cette région de mémoire de Touareg. Ce « détail » semble avoir échappé à l’étude d’impacts... Autre nouveauté pour les populations locales : alors que l’étude d’impacts n’en disait rien, Areva annonce désormais la création d’un périmètre « sanitaire » de 450 km2 autour du complexe industriel d’Imouraren, qui doit déjà couvrir 200 km2 : une zone subitement interdite au bétail comme aux populations, qui devront se passer de ces espaces pastoraux et éviter de venir réaliser des mesures de radioactivité sans les précieuses autorisations de la firme... A l’occasion d’une conférence de presse d’Aghir In’Man à Niamey le 1er septembre, les deux ONG ont publié un nouveau communiqué de presse qui prend à nouveau en défaut Areva... et l’État nigérien. En effet, les autorités nigériennes ont dûment délivré, en juillet 2008, le Certificat de conformité environnementale pour l’étude fournie par Areva. Le hic, c’est que l’Annexe P du rapport, qui concerne le dimensionnement et la faisabilité des aires de stockage de résidus radioactifs et des bassins d’évaporation, est entièrement en anglais. Où est le problème, puisqu’au Niger comme ailleurs, les personnes capables de lire et comprendre l’anglais ne manquent pas ? Sauf que cela ne facilite pas une appropriation et une compréhension par les personnes directement concer­nées, en particulier en zone rurale... C’est sans doute l’esprit d’un décret présidentiel du 20 octobre 2000, sur la procédure administrative d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement, qui impose que « le Rapport de l’Etude d’Impacts sur l’Environnement (REIE) et les autres documents annexés doivent être entièrement rédigés en français. (...) Tout rapport d’une EIE, qui ne satisfait pas aux dispositions des articles 7 et 8 ci-dessus est purement et simplement rejeté ». Choix cornélien : soit l’étude d’impacts est toujours considérée comme valide, et l’État nigérien viole sa propre réglementation, soit il revoit sa copie et rejette enfin le rapport accepté en 2008, mettant Areva en situation illégale si elle continue à préparer l’exploitation du site d’Imouraren. Areva hors la loi à Imouraren, ça ne serait pas la première fois, à en croire ses employés qui s’étaient mis en grève sur ce site en avril dernier, pour dénoncer des violations de la réglementation du travail au Niger, se plaignant notamment qu’on leur impose des journées de 12 heures. A l’époque, la direction d’Areva avait voulu faire passer ces ingrats pour des ennemis du développement, en annonçant qu’avec de tels mouvements de grève il serait difficile de tenir les délais de mise en exploitation du gisement. Aujourd’hui, ces deux ONG réclament justement un report, et surtout une étude d’impacts sincère et soumise à des contre-expertises fiables. Vous venez de lire un article du mensuel Billets d'Afrique 216 - septembre 2012. Pour recevoir l'intégralité des articles publiés chaque mois, abonnez vous: A lire aussi Niger - « Qui sème le vent », un téléfilm qui sème enfin le doute sur « l’indépendance énergétique » française Diplomatie, Business et Dictatures - L’épopée d’Areva en Afrique – Sortie du Dossier Noir n°24 203 - Juin 2011 - La nouvelle jeunesse de la Françafrique 198 - Janvier 2011 - Areva au Niger : des brèches dans les digues, pas dans l’opacité Niger - Législatives au Niger : La France ne doit pas entériner la dictature 166 - Février 2008 - Un avenir radieux et irradié

Appel a Tous les Amis et fans de hadani

Appel à tous les amis et Fans de Hadani:Depuis l'accident qui a couter la vie à son ami artiste et compagnon des tournées Koudédé le dimanche 28 octobre 2012 sur la route Ouagadougou-Niamey,Hadani se trouve dans un état critique à l'hôpital de Niamey.Sa colonne vertébrale a été touchée et son état nécessite une évacuation et une opération d'urgence.Merci de relayer l'information afin que toutes les bonnes volontés puissent lui venir en aide .Merci de contacter sa soeur Wartinikma Alhousseïni au numero 00227 96964537.Pour toute contribution au numero de compte:25311049112/93 au nom de Mme Charles Gabriel à Niamey-Niger.Tanimert

Niger : les amis du chanteur Koudédé lui ont rendu un dernier hommage - Temoust.org

Niger : les amis du chanteur Koudédé lui ont rendu un dernier hommage - Temoust.org

Mali : quand l'armée tire à boulets rouges sur les civils touaregs - Temoust.org

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http://www.temoust.org/intox-et-manipulations-a-qui,16172

http://www.temoust.org/intox-et-manipulations-a-qui,16172

samedi 11 août 2012


Un général libyen abattu à Benghazi

BENGHAZI, Libye (Reuters) - Des inconnus ont abattu un général de l'armée libyenne vendredi à Benghazi, dans l'est du pays, rapporte une source proche des services de sécurité.
Mohamed Hadiya Al Feitouri sortait d'une mosquée quant il a été touché mortellement par des tirs en provenance d'une voiture. Il est mort peu après, a précisé cette source.
Feitouri avait fait défection de l'armée libyenne l'an dernier lors du soulèvement contre Mouammar Kadhafi, tué le 20 octobre. Il était par la suite devenu le responsable des munitions et armements de la nouvelle armée libyenne.
Benghazi, capitale de la Cyrénaïque et berceau de la révolution de 2011, est fréquemment le théâtre d'incidents violents.
Dimanche dernier, un ancien officier des renseignements militaires, le colonel Souleiman Bouzrida, qui a lui aussi rejoint la rébellion au début du soulèvement, a été tué de deux balles dans la tête.
Mohammed Al Tommy; Jean-Stéphane Brosse pour le service français

vendredi 10 août 2012


DERNIÈRE MODIFICATION : 10/08/2012 

CÉDÉAO - DJIHAD - MALI


"Une intervention militaire au Mali est difficile pour le moment"

France 24
"Une intervention militaire au Mali est difficile pour le moment"

Alors que le nord du Mali est occupé depuis quatre mois par les groupes islamistes armés, la communauté internationale songe à intervenir militairement. Analyse d'Alexandre Vautravers, expert en stratégie militaire.

Par Anne-Diandra LOUARN (texte)
 
À l’heure où les islamistes cherchent à imposer la charia au nord du Mali, les chefs d'état-major des armées ouest-africaines et des représentants de la communauté internationale se réunissent à Bamako, du 10 au 13 août, pour arrêter une stratégie militaire de déploiement des forces de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). L’objectif est d’obtenir l’approbation des Nation Unies pour dépêcher 3 000 hommes qui seront chargés de reprendre le contôle sur le nord du pays.
Médiateur de la Cédéao, le Burkina Faso croit en une issue diplomatique pour sortir de la crise malienne. Le 8 août, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, est parvenu à nouer le dialogue avec les rebelles en se rendant à Gao et à Kidal.
Du côté de Bamako, en revanche, le discours est plus ferme. Interrogé par FRANCE 24, le ministre malien de la communication, Hamadoune Touré, estime qu'un recours à la force est inéluctable. "On s’enfonce de plus en plus dans les vexations, les humiliations et donc une logique de frictions. […] Les experts militaires sont à pied d’œuvre. Le gouvernement se prépare, se rééquipe, se réarme, surtout sur le plan psychologique, après le passage à vide que nous avons connu. "
Mais le temps presse. "Avec l'afflux de djihadistes nationaux et internationaux, il y a des raisons de s'inquiéter. Le Nord ne doit pas devenir une terre d'asile pour les éléments terroristes et criminels", a déclaré, mercredi, le secrétaire générale de l’ONU, Ban Ki-moon. Même son de cloche de la part de Salamatu Hussaini Suleiman, le commissaire de la Cédéao pour les Affaires politiques, la paix et la sécurité. "Chaque jour où nous remettons à plus tard une action concrète, nous offrons aux terroristes et aux réseaux criminels une occasion supplémentaire de s'installer, de commettre des crimes de guerre atroces et d'aggraver le sort déjà désespéré des populations du Nord."
Quel est l'état des forces militaires maliennes ? Alexandre Vautravers, expert en stratégie militaire et chef du département des relations internationales de l’université Webster de Genève, nous fournit quelques éléments de réponse.
France 24 - De quoi dispose aujourd’hui le Mali matériellement, logistiquement et humainement parlant ?
Alexandre Vautravers - Si l'on considère que l'argent est le nerf de la guerre, le budget annuel de la défense malien est extrêmement faible (environ 200 millions de dollars, soit environ 163 millions d'euros). Les forces armées sont donc peu nombreuses et disposent de matériel presque totalement obsolète. On compte ainsi 7 350 membres des forces armées contre 4 800 paramilitaires (gendarmerie, garde nationale). Les forces tactiques sont dérisoires : deux bataillons de chars, quatre bataillons d'infanterie, un bataillon de forces spéciales et un bataillon parachutiste. Les moyens d'appui et logistiques sont très faibles et également sous-équipés.
Ainsi on compte seulement 33 chars de combat : 12 T-55 obsolètes et susceptibles d'être aisément mis hors de combat par un lance-roquette. Il y a aussi 21 T-34 produits en URSS durant la Seconde Guerre mondiale. Il n'existe que 84 engins blindés pour le transport de troupes, donc aucune réelle capacité de manoeuvre. Les moyens d'appui comptent 46 pièces d'artillerie et quelques canons et mortiers. Les forces aériennes n'alignent qu'une seule escadrille de chasseurs Mig-21 et deux batteries de défense sol-air qui n'ont guère d'utilité dans une guerre contre-insurectionnelle. En revanche, quelques hélicoptères pourraient se révéler très utiles.
On peut en déduire que l'essentiel des forces de combat, faute de coordination ou de moyens de communications - les transports ainsi que l'appui au combat - proviennent de véhicules "techniques". Il s'agit de jeeps et autres véhicules civils convertis, c'est-à-dire disposant de fixations pour des armes plus lourdes.
L'achat de moyens nécessaires pour mener des opérations militaires de grande ampleur est coûteux et nécessiterait un effort financier considérable.
F24 - Comment le Mali doit-il s’y prendre, stratégiquement, pour reprendre le Nord ?
A.V. : Une action isolée du gouvernement actuel, issu d'un putsch militaire, est à la fois dangereux et ruineux. Et, le recours au minimum à une aide financière et technique régionale ou internationale est indispensable. Plusieurs scénarios peuvent ainsi être envisagés, selon le principe de l'escalade :
  • Un financement par certains pays occidentaux, ainsi qu'une aide technique au travers de sociétés militaires privées.
  • Une intervention régionale et internationale d'interposition menée par la Cédéao et le département des opérations de maintien de la paix de l'ONU.
  • Une intervention internationale visant la stabilisation gérée par l'Organisation de l'unité africaine et l'ONU.

F24 : Si une intervention militaire est inéluctable, quand doit-elle avoir lieu ?
A.V. : Une intervention militaire internationale est difficile à envisager pour le moment. En revanche, une intervention africaine sous l'égide de l'Otan est davantage plausible. La communauté internationale fait pression sur l'Organisation de l'unité africaine et de la Cédéao pour qu'elles prennent leurs responsabilités.
Le calendrier ne joue pas en faveur d'une intervention internationale, notamment en raison du conflit en Syrie qui bloque toute action commune du Conseil de sécurité de l'ONU. Toutefois, une implication financière et technique des pays du nord, voire du Conseil de sécurité de l'ONU, est une éventualité dans la mesure où la nébuleuse djihadiste fait peur. L'islamisme en Afrique et les organisations telles qu'Aqmi préoccupent grandement la communauté internationale et font peser le spectre d'une radicalisation des nouveaux pouvoirs issus des "Printemps arabes".

Mohamed al-Megaryef : "Il nous faut un gouvernement de consensus" en Libye | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Mali : meurtre d'un soldat à Bamako - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

Mali : meurtre d'un soldat à Bamako - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

MALI - 
Article publié le : samedi 11 août 2012 - Dernière modification le : samedi 11 août 2012

Mali : le Mujao écrase les imams de Gao

Un convoi de combattants du Mujao à Gao, le 7 août 2012.
Un convoi de combattants du Mujao à Gao, le 7 août 2012.
REUTERS/Stringer

Par RFI
A Gao, au nord du Mali, la radicalisation et l'instauration de la charia se font un peu plus sentir chaque jour. Après avoir coupé la main d'un homme à Ansongo, les hommes en armes du Mujao ont obligé les imams de Gao à suivre leurs idéaux lors d’un simulacre de débat ce vendredi 10 août 2012.

C'est un nouveau signe de la puissance grandissante, de la mainmise du Mujao sur toute la zone de Gao. Ce vendredi 10 août au matin, le leader du groupe islamiste, Abdel Hakim, a convoqué les imams.
Plus de 40 religieux se sont présentés à la mosquée Koweït. Officiellement, il s’agissait de débattre de la charia, de son application. Mais aucun débat ne s'est tenu. En moins de 20 minutes, le dossier était classé. Conclusion : la charia s'appliquera désormais dans la ville.
« Ils ont lu quelques passages du Coran mais c'était joué d'avance. Personne n'a discuté ou mis son grain de sel », explique un journaliste présent à l'audience qui ajoute : « le chef du MUAJO a été très clair en expliquant que s'il le fallait, il utiliserait la force. »
Une population impuissante
Pour les doyens de Gao, c'est une grande douleur : « Nous défendons un islam tolérant. Nos religieux sont soumis, incapables de réagir », affirme un ancien commerçant. « C'est inquiétant, ajoute un étudiant. Tout le monde attendait la position des imams mais là, ils se sont écrasés devant les armes des terroristes. »
Impuissante, la population de Gao, notamment les jeunes qui se sont révoltés récemment, n'ont pas réagi après cette annonce. Tous attendent dans la peur de voir si les jihadistes, qui affirment détenir 30 prisonniers, appliqueront dans les jours qui viennent leurs terribles sanctions.

hth - NDR Radio Globo Tuareg Feature - Tindeck MP3 Download

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Azawad : éviter un nouvel holocauste

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Par Le Matin DZ | Il y a 7 heures 10 minutes | 380 lecture(s) | Réactions (0)
L’option militaire dans cette région mènera à une catastrophe humanitaire de grande ampleur.
Le MNLA est le seul mouvement capable de chasser les narco-islamistes de l'Azawad
Comme dans le cas de la crise libyenne, le pouvoir algérien fait porter au pays des positions qui compromettent ses intérêts, remettent en cause sa sécurité, et mettent en péril son intégrité. Sans réévaluation des positions qui ont été les "siennes" dans la crise de Libye, l’Algérie ne peut adopter que des positions consternantes dans les deux crises qui frappent l’Azawad et le sud du Mali.
Les gesticulations de la Cédéao
Obnubilée, jusqu’à l’hypnose, par la situation en Asie du sud-ouest, la "communauté internationale" n’accorde que peu de priorité à la situation du Sahel. L’Algérie, nonobstant sa proximité avec cette zone crisogène, adopte la posture de l’autruche. Elle ferme les yeux pour faire disparaître les périls qui s’amoncellent à ses frontières. Sous l’impulsion de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao), la gestion actuelle des crises du Mali et de l’Azawad se fourvoie dans l’occultation du coup d’Etat du 22 Mars doublée d’un dialogue compromettant avec des groupuscules islamistes, maillon important du terrorisme international, du narcotrafic mondial et des réseaux de traite d’êtres humains. Toutes ces choses que la «communauté internationale» est sensée condamner et combattre !
L’Algérie est reléguée à un rôle marginal, périphérique au rôle pivot que s’est octroyé la Cedeao. Mais, quel intérêt avons-nous, nous algériens, à feindre ignorer la réalité de la situation qui prévaut à Bamako ? Celle d’un pouvoir de fait concentré entre les mains du Capitaine putschiste Sanogo. Pourquoi feignons-nous croire et donnons-nous crédit aux gesticulations de pantins qui figurent des autorités de transitions ? Les faits et gestes de ces « autorités », s’ils ne sont pas imposés à partir du camp de Kati, sont au minimum soumis à son approbation et à son veto.
Nous sommes loin de l’obligation que s’est faite l’Union africaine (UA), à sa création, de mettre hors la loi et de déjouer toute prise de pouvoir par les armes. La Cedeao plutôt que de déjouer le coup d’Etat du 22 mars lui fournit, en avalisant des institutions transitionnelles guignolesques, un camouflage qui enrobe le pouvoir réel de la junte du capitaine Sanogo. Celui-ci dans une attitude digne de la taqiya islamiste, rentabilise à merveille la situation.
Le premier biais fait à l’analyse de la crise au Sahel est donc celui-là : Au-delà des déclarations des uns et des autres, rien absolument rien n’est réglé dans la partie sud du Mali. La focalisation sur la seule crise du Nord, est donc suspecte, voir criminelle.
La Cedeao bafoue le droit en se rendant complice de la junte du 22 mars. Non seulement elle s’évertue à induire les opinions publiques africaines et mondiales en erreur ; elle s’apprête à aller plus loin et entend faire des hommes du capitaine Sanogo l’ossature de son intervention au Nord. Elle se place donc en totale illégalité au regard des fondements de l’UA.
Le MNLA, un ange en enfer
Au Nord, dans l’Azawad, l’œuvre de manipulation et de désinformation n’en est pas moins importante. Les biais y sont aussi nombreux. Les mêmes acteurs qui s’attèlent à sauver les apparences au sud, dénaturent la réalité des faits dans l’Azawad.
Même si l’actuel soulèvement des populations des provinces du nord contre Bamako apparait comme une onde de choc de la chute du pouvoir de Mouammar Kadhafi, ses racines plongent jusqu’au moment de l’accession du Mali à l’indépendance. La revendication d’auto-détermination de ces populations date du moment même de l’accession à l’indépendance.
Durement éprouvées par les sècheresses répétitives, complètement délaissées en matière de développement socio-économique, ces populations ont payé lourdement leurs précédents soulèvements. Pourtant, la légitimité de leurs revendications a été reconnue par les accords auxquels ont aboutis les médiations algériennes [2]. Ces accords prévoyaient à chaque fois un rééquilibrage entre les prérogatives du pouvoir central et celles des échelons régionaux. Condition idoine pour permettre une meilleure intégration des populations du Nord dans les institutions et les appareils d’Etat. L’autre revendication légitimée par les accords d’Alger et de Tamanrasset, est l’exigence d’un effort singulier en matière de développement socio-économique de ces régions situées aux confins du Mali.
Bamako n’a jamais tenu sa parole, elle ne s’est jamais astreinte au respect de ses engagements. Les seules mesures prises dans le prolongement de ces accords sont celles dilatoires d’incorporation de quelques dignitaires aux clientèles du pouvoir central, et aux réseaux de trafic en tous genres. Le but évident est celui de coopter une aristocratie locale qui puisse être retournée contre les populations.
Paradoxalement, et bien plus que les accords d’Alger et de Tamanrasset, c’est la politique Targui de Mouammar Kadhafi a été un facteur de « stabilisation » du Nord Mali. Cette politique a retardé le soulèvement que les reniements de Bamako rendaient inévitable. Sans les ressources que procurait leur enrôlement dans les Bataillons de Kadhafi, les populations de l’Azawad se seraient soulevée depuis de nombreuses années.
Echaudées par les précédentes issues à leurs rebellions, les populations de l’Azawad se sont soulevées sous la bannière d’une nouvelle élite, une nouvelle génération de militants. Plus jeunes, plus instruits, mais malheureusement, marqués par une perception quelque peu naïve des réalités du monde actuel –. C’est avec une certaine innocence qu’ils se méprennent sur l’importance des proclamations de principes et qu’ils sous-estiment les froids calculs de la real politique -.
Tout en refusant de verser dans un combat ethniciste ou communautariste, le MNLA donne une perspective nationale au combat des populations de l’Azawad. Il se proclame laïc, républicain et démocrate. Il se pose en cadre fédérateur, et unificateur de toutes les populations des provinces du nord. Son poids était prédominant au début du soulèvement. Son ancrage dans la société largement démontré. Le MNLA, paraissait une synthèse réussie entre des idéaux universels et les spécificités locales. Mais, dans ce monde qui n’a que faire des grands idéaux, tant qu’ils ne servent pas des intérêts tout aussi inavouables qu’occultes, le MNLA n’avait d’autres appuis qu’une population exsangue, éprouvée par des décennies d’épreuves, de famines et de répression.
Les groupes islamistes, un greffon malin
Dans cette région, oubliée des dieux, les groupuscules islamistes se sont incrustés de longue date. Ils y évoluent en marge d’une société qui leur est pour l’essentiel impénétrables [3]. Ils se sont ingénus à établir un modus vivendi avec elle. Cette société leur est en tout points incompatible. Société fortement marquée par le matriarcat, et par un islam populaire, soufi, qui aux yeux des nouveaux prophètes apparait comme un islam hérétique. Sans aller à sa propre destruction, cette société ne peut donner prise à l’idéologie misogyne, rigoriste et patriarcale des intrus.
Le terrorisme islamiste tente bien de se donner un ancrage local par des alliances matrimoniales contractées avec des membres de castes inférieures ou de groupes périphériques minoritaires, mais cette démarche s’inscrit dans le long terme et ne pèse pas encore de manière significative dans la crise actuelle.
Par contre, la reconversion d’anciens chefs de guerre targuis, dans les trafics en tout genre se trouve être à la base de la collusion entre les groupuscules islamistes et la faction mafieuse du soulèvement du Nord.
Le Qatar, Hmida [4] des temps modernes
Sous l’effet de facteurs exogènes, la situation dans l’Azawad a connu une rapide dégradation. La position dominante qu'occupait le MNLA au début du soulèvement est battue en brèche grâce à l’afflux de financements qataris au profit d’Iyad Ag Ghali.
Dépourvu de tout soutien international, le MNLA ne pouvait résister au déferlement des pétrodollars de l’émirat gazier. Cette manne financière permet au chef des Ançar de siphonner les effectifs mobilisés par la nouvelle génération de jeunes loups qui n’ont, pour leur part, que leur idéalisme à offrir en partage.
L’autruche régionale, que nous sommes devenus, est bien trop niaise pour avoir l’idée de contrecarrer une telle démarche belliqueuse. L’audace du Qatar ne se limite plus aux attaques virtuelles par ondes jazirienne. Elle devient une présence militaire directe dans notre premier périmètre [5]. Comble de cette niaiserie, ce micro-Emirat continue encore à disposer de larges latitudes d’accumuler des intérêts financiers sur notre territoire.
La situation est, à ce point, malsaine que tout le monde en vient à lier langue avec les groupuscules islamistes : Tout, tout sauf le MNLA semblent-ils répéter en chœur !!
Les roulements de tambours, qui s’amplifient à l’Ouest de l’Afrique, semblent avoir, entre autres fonctions, de légitimer le dialogue avec les islamistes. Le message subliminal semble être : "Après tout, si cela devait permettre d’éviter la guerre, pourquoi pas !!?". Mais, qui a dit que la guerre pouvait être la solution aux crises du Mali ? Et, même, qui dit que la confrontation avec les groupuscules islamistes est évitable ?
La Cedeao, un bien mauvais va-t-en-guerre !
L’option militaire, dont l’issue sera sans le moindre doute une catastrophe humanitaire digne de l’holocauste, ne va rien régler. La démarche de la Cedeao va définitivement légitimer le pouvoir de la junte du 22 mars. Le capitaine Sanogo, pour faire oublier sa forfaiture contre l’Etat malien et recycler son pouvoir de fait, appelle cette intervention de tous ses vœux. Une intervention qui en aucun cas ne pourra venir à bout des groupuscules islamistes [6]. Les islamistes, conscients des dangers auxquels les expose leur immixtion dans la crise de l’Azawad, se sont emparés de positions défensives fortes. Ils se sont précipités dans les villes pour en faire des places fortifiées, protégées par des boucliers humains géants.
Les populations de Gao, Tombouctou et Kidal, tenues par la force sont l’élément central de la stratégie de défense des islamistes. Tous ceux qui, aujourd’hui, battent les tambours de l’intervention militaire, qu’ils s’annoncent déterminés à l’action directe ou au seulement au soutien logistique voient clairement cette Shoa annoncée. Et pourtant, ils paraissent ignorer cet évident gros nez qui trône au milieu de la face d’un monde hideux. Un monde guidé par la quête du profit et de la rapine. Est-ce à dire qu’il n’y a d’autre choix que de composer avec les groupes djihadistes, comme le suggèrent les audiences qui leurs sont accordées ? Loin de moins une telle idée.
Intangibilité des frontières et droit à l’auto-détermination
L’impasse serait-elle totale ? Non, absolument pas. D’abord, l’examen de la crise de l’Azawad dans son historicité illustre largement la patience et la bonne volonté des populations du nord. Dans le même temps, la démarche, exhume les graves reniements du pouvoir de Bamako. La responsabilité de la remise en cause de l’entité malienne est, incontestablement, imputable exclusivement au Sud. La prétention, actuelle, du pouvoir fantoche qui y est en place, et dont les ficelles sont tirées par la junte du camp de Kati, à défendre l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation doit être examiné à la lumière de ce lourd passif, fait de reniements et manquements à la parole donnée, de marginalisation et de répression des populations du Nord.
Il est temps de poser la question de savoir si l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation [7], disposition pratique retenue à la création de l’OUA, est opposable au principe, consacré par le droit international, qui énonce le droit inaliénable des peuples à disposer d’eux-mêmes ?
La hiérarchie à établir entre ces deux éléments de droit saute aux yeux. Si l’intangibilité des frontières est opposable aux velléités belliqueuses dont peuvent se rendre coupables des Etats voisins, opposée au droit d’auto-détermination des peuples, elle perd toute pertinence et légitimité. Cette intangibilité est, en quelque sorte, une disposition conservatoire, qui n’est opposable qu’aux Etats, et entre les Etats. Si elle vient à prendre le pas sur le droit des peuples à s’autodéterminer, principe qui a fondé et légitimé les luttes de libérations nationales, elle devient un principe colonial négateur de la souveraineté des peuples. Il en découle, à l’évidence, que la question nationale Azawad est incontournable, et que dans cette crise le MNLA est le seul interlocuteur qui puisse peser pour une réelle solution équitable et durable.
La communauté internationale, au travers de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations unies, sauf à renier ses valeurs, devrait trouver un intérêt majeur à la crédibilité du MNLA. C’est là, la condition capitale pour l’isolement du noyau narco-salafiste de Ançar Eddine, et pour la liquidation des groupuscules du GSPC et du Mujao.
Les solutions aux crises du Mali passent, autant, par la mise en échec du coup d’Etat du 22 mars, que par l’isolement des groupuscules djihadistes incrustés au nord. Comment y parvenir ?
Transition au Sud, autodétermination au Nord
La Cedeao, pour peu qu’elle le veuille réellement, peut jouer un rôle déterminant dans la résolution de la crise au sud. Elle devra aider à engager une réelle transition qui déjoue le coup d’Etat du 22 mars. Au nord, par contre, cette organisation régionale ne dispose pas, en propre, de réelles capacités d’action autonome, sauf à verser dans une aventureuse opération militaire au concept flou, aux moyens dérisoires, dont l’enlisement est certain et l’issue assurément dramatique pour les populations de l’Azawad.
Si le risque d’une intervention militaire est de provoquer un drame humanitaire majeur, la solution elle, est l’évitement de ce drame humanitaire. Il faudrait, dans le cadre des opérations du chapitre VII de la charte des Nations unies [8], monter une opération humanitaire de grande ampleur [9] qui déjoue la tactique que les islamistes ont mise en place. Ils se sont précipités au cœur des trois centres urbains de l’Azawad afin de se placer dans un terrain qui leur est « favorable » et qui maximise le coût humain de leur délogement.
L’objectif prioritaire doit, donc, être de soustraire les populations civiles au contrôle des islamistes. Il s’agit de prendre conscience, et de faire prendre conscience à ces populations, qu’elles sont en situation d’otages. En demeurant dans ces villes elles constituent les remparts des groupes salafistes. Aucune intervention militaire digne de ce nom ne peut ignorer une donnée aussi essentielle, sauf à ce qu’elle soit sous-tendue par des visées scélérates.
En soi, cette prise de conscience sera une première défaite des groupes terroristes. Les populations n’ont pas à confronter ces djihadistes. Il faut aménager des camps d’accueilssuffisants pour accueillir toutes les populations qui pourront être soustraites de ces villes-prisons. D’autant plus qu’il sera facile d’accueillir ces populations au vu qu’une grande partie est d’origine nomade.
Il ne faut pourtant pas se faire d’illusion. Il sera difficile de soustraire l’ensemble de la population au piège qui s’est renfermé sur elle. L’essentiel est de modifier les caractéristiques du champ de la confrontation pour le rendre le plus hostile possible aux groupes islamistes. Cela définit un concept d’opération qui peut recevoir l’aval des institutions internationales. Un concept où l’action militaire est un accompagnement d’une action humanitaire majeure. Le volet militaire combinera maillage et contrôle des pourtours des villes, infiltration de commandos au sein du champ de confrontation pour en disputer le contrôle au GSPC et au Mujao, et dans le surtout pour inverser le siphonage des effectifs combattants locaux dans le sens Anàar à MNLA. Dans toutes ces questions, les combattants du MNLA s’avèreront irremplaçables. Dans son efficacité et ses chances de réussite, la partie imposition de la paix est totalement dépendante de l’implication du MNLA.
Cette démarche d’ensemble nécessite des moyens conséquents. Les Etats de la région et les institutions internationales consentiront-ils à les mobiliser ? En tout cas l’international islamiste n’hésite pas à mettre ses moyens au service des greffons islamistes. Sans une implication internationale, il sera impossible de contrecarrer l’influence qatarie qui a su se substituer au rôle qu’avait occupé Kadhafi dans cette zone. C’est seulement à la condition de cette implication que l’Azawad sera le tombeau du GSPC, du Mujao et narco-salafiste d’Iyad ag Ghali. A contrario, le Sahel-istan est déjà en place.
Le Conseil de sécurité des Nations unies s’honorerait à engager un traitement de la crise de l’Azawad qui fasse la part belle à une véritable démarche humanitaire. Il le ferait encore plus si, pour le volet imposition de la paix, il s’appuyait sur les forces africaines, celles des Force africaines en atente (FAA) et du le Comité d’état-major opérationnel conjoint (Cemoc) dont se sont dotés les pays du champ [10].
La stabilisation des situations au nord et au sud du Mali, ouvrira sur le traitement des causes de fond de ces crises répétitives qui frappent cette région. Il sera possible de discuter de la perspective de la refondation d’un Mali unitaire régionalisé, de la création d’un Etat fédéral ou encore de la création de deux entités distinctes qui cohabiteront dans la paix et la coopération.
Mohand Bakir
[1] Holocauste : termes utilisé pour désigner le génocide des juifs par l’Allemagne nazie.
[2] Extrait du Pv de conciliation adjoint l’accord de 1991 [cosigné par Iyad ag Ghali] "Les deux parties ont convenu que les populations des trois régions du nord du Mali géreront librement leurs affaires régionales et locales par le biais de leurs représentants dans des assemblées élues, selon un statut particulier consacré par la loi.
Dans ce cadre, les assemblées locales constituées d'un organe délibérant et d'un organe exécutif réglementent dans tous les domaines liés à leurs spécificités en matière économique, sociale et culturelle. Ces assemblées élisent en leur sein leurs représentants qui se constituent en un conseil consultatif régional chargé de délibérer sur toutes questions intéressant les trois régions. Dans le cadre du développement régional, 47,3% des crédits du Quatrième Programme d'investissement seront affectés à ces trois régions."
[3] Contrairement à ce qu’affirment certains analystes, qui affirment que les groupes terroristes «sévissent dans un milieu coreligionnaire présentement non hostile
[4] Ele3ab Hmiha, errecham Hmida !
[5] Cf les révélations sur l’encadrement des camps d’entrainement des insurgés Libyens, et celles relatives au déplacement de conseillers dans l’Azawad.
[6] Le Conseil de Sécurité de l’ONU a refusé de donner une suite favorable aux sollicitations de la Cedeao.
[7] Au moment où de par le monde se rapprochent pour former des ensembles régionaux de plus en plus intégrés ; Il est regrettable que les pouvoirs africains n’aient d’autres ambitions que de maintenir cet héritage colonial.
[8] Donc sous l’autorité du Conseil sécurité de l’ONU.
[9] Qui n’a rien à avoir avec les quelques efforts d’accueil de réfugiés.
[10] A l’exclusion des forces maliennes tant que la crise au sud du Mali ne trouve pas de solution.