mardi 6 mars 2012


Le midi libre
   
Lundi 5 mars à 22:29
La rébellion touarègue embrase le nord du Mali: La menace sur l’Algérie se précise
La bataille de Tessalit dans la région d’Adrar des Ifoghas au Mali, à quelques encablures de la frontière algérienne, faisait rage ce dimanche. L’armée malienne semble déterminée à récupérer le camp militaire d’Amachach, situé à 12 km de Tessalit que les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) encerclent depuis des mois
Le site abrite une piste d’atterrissage pour avions toujours gardée par des soldats de l’armée régulière. Leur approvisionnement s’est effectué la dernière fois grâce au largage de vivres par un avion militaire américain. L’armée malienne s’est déjà essayée, en vain à trois reprises, de reprendre cette position. Les agences parlent d’affrontements violents qui ont duré plus de douze heures (de minuit à l’après-midi du dimanche).

Des armements lourds ont été utilisés. Mais les nouvelles du front sont distillées par des canaux bien sûr qui ne sont pas toujours fiables vu que chacun des protagonistes veut présenter la situation à son avantage. Les autonomistes touaregs du MNLA sont qualifiés par la presse malienne de « bandits », tandis que l’armée malienne est baptisée « armée d’occupation » par les rebelles. Selon le MNLA l’offensive de l’armée malienne a été déclenchée par les officiers les plus redoutables du Mali, à savoir les colonels majors Gamou, Ould Meydou et Djidji Shako.

La rébellion touarègue soutient qu’elle a réussi à mettre en déroute les assaillants qui ont pris la fuite vers 15 h. Les fuyards, à en croire les mêmes sources, se sont scindés en deux groupes avant de se diriger l’un vers Gao et l’autre vers la frontière algérienne. Ils auraient abandonné leurs équipements, le MNLA affirme en outre s’être emparé de deux chars, de deux camions-BM-porteurs de missiles, de six véhicules équipés de 12,7 mm et de plusieurs autres équipements.

La rébellion touarègue, enclenchée depuis le 17 janvier 2012, entretient un climat d’incertitude quant à la tenue dans les délais les élections présidentielles prévues le 29 avril 2012. Très inquiète la classe politique malienne a rendu destinataire le président Amadou Toumani Touré d’un plan d’action pour la paix au Nord Mali.

Les incessantes activités du MNLA créée récemment pour unifier la rébellion touarègue, ont créé un nouveau rapport de force qui a imposé la réalité d’une guerre territoriale. Successivement les milices armées du MNLA ont attaqué les camps de Menaka (près de Gao), de Tessalit (région de Kidal), d’Anderamboukane (près de la frontière nigérienne), de Tin Zaouatin (près de la frontière avec l’Algérie).

Ce conflit a débordé le cadre militaire puisqu’il a causé l’exode de milliers de civils. On compte déjà des réfugiés en Algérie, au Niger, en Mauritanie, au Burkina Faso qui ont fui les combats du désert, où toutes sortes d’armes lourdes sont employées en plus de l’utilisation des moyens aériens. Le départ massif de populations blanches (Touaregs, Arabes, Maures..) est constaté à Bamako, ce qui révèle la dimension raciale de cette guerre, qui est en réalité la dimension de toute sale guerre.

Larbi Graïne

lundi 5 mars 2012


MALI - 
Article publié le : lundi 05 mars 2012 - Dernière modification le : lundi 05 mars 2012

Mali : situation confuse dans la région de Tessalit

Un soldat de l'armée malienne.
Un soldat de l'armée malienne à Kidal.
(Photo : AFP)
Un soldat de l'armée malienne.

Par RFI
Dans le nord du Mali, les combats entre l'armée et les rebelles touaregs du MNLA, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad, se poursuivent. Depuis la mi-janvier 2012, plusieurs dizaines de milliers de Maliens ont fui leurs villages pour se réfugier dans les pays voisins comme au Burkina Faso. Ce lundi 5 mars 2012, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, le colonel Djibril Bassolé, s’est rendu à Bamako où il a été reçu par le président malien auprès duquel il a plaidé pour un cessez-le-feu immédiat, alors qu’il est difficile d’avoir des informations sur la situation sur le terrain.

La zone militaire de Tessalit est, de l'avis de tous, une zone stratégique. Située à la frontière algérienne, elle est un observatoire régional idéal, très convoité depuis des années par des puissances étrangères. Les deux parties en présence ont déployé sur le terrain d’importants moyens militaires. Depuis plusieurs semaines, le MNLA encercle le camp d'Amachach, situé à quelques kilomètres de la ville de Tessalit.
A l’intérieur du camp se trouvent toujours des militaires maliens mais aussi leurs familles. L'objectif de l'armée malienne est double : faire tomber la barrière MNLA, qui entoure cette zone, et fournir aux soldats du ravitaillement en vivres et en armement. La semaine dernière, d'importants renforts loyalistes sont arrivés sur place, conduits par les colonels Gamou, Ould Meidou, et Dacko.
Après plusieurs jours de guerre des nerfs, des combats ont éclaté ce week-end entre ces renforts maliens et le MNLA à une trentaine de kilomètres du camp. Selon le MNLA, les combats ont été très violents, les renforts maliens auraient quitté la zone, laissant aux mains des rebelles d'importants moyens militaires. Des informations démenties par le bureau de presse de l'armée, qui confirme seulement que l'armée malienne a toujours le contrôle du camp d'Amachah et que les opérations sont en cours.
TAGS: BURKINA FASO - MALI - TOUAREG
FICHE PAYS :



Pour nous Imuhagh la liberté viens de notre mode de vie dont elle constitue le fondement et l'essence même.
Pour nous la liberté n'a aucun prix c'est pourquoi nous l'avons érigé au delà des mythes et de toutes les religions des hommes.C'est pourquoi nous lui avons consentis d’innombrables sacrifices sur les autels que nous ont imposés ceux qui la redoute au fil des siècles.
Nous nous sommes toujours battus pour que sa flamme résiste aux intempéries  aux bourrasques et autres aléas suscités par la convoitise de nos frères humains. Notre lutte pour hisser l’idéal de nos valeurs qui sanctifient la liberté sera toujours plus vivace et se nourrira de notre unique et périlleuse histoire dont seuls les grands espaces et esprits acceptent le partage dans un silence complice et éternel.
Azawad nous te fleurirons avec toutes les fleurs discrètes et millénaires de tes vallées.Nous tresserons des guirlandes encensés à tous tes fils et filles tombés pour que rayonne ta mémoire au delà des temps.Azawad Nous  te promettons les plus belles aubes sur tes cimes encensés et tes dunes habités.
Azawad tes fils  tisserons avec les mailles des saisons autant de filets  qu'ils lancerons aux peuples les plus reculés cet adage née en ton sein:"N’arrêtez pas de criez votre joie d'être en vie, votre désir de liberté et vous n'entendrez plus jamais d'autres cris"


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L'indépendance de l'Azawad est dans l'intérêt de l'Algérie

L’indépendance de l’Azawad est dans l’intérêt de l’Algérie

samedi 3 mars 2012, par Saâd Lounes
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La position officielle et stratégique de l’Algérie sur le conflit de l’Azawad est intenable, inexplicable, injustifiable. Depuis 40 ans, les diplomates algériens ont focalisé le Maghreb, l’Afrique et le Monde entier sur « le principe du droit à l’autodétermination du peuple Sahraoui ».
Pourquoi donc ne pas l’affirmer aussi clairement et avec force pour le peuple Touareg. Pourquoi l’intégrité territoriale du Mali serait-elle plus « sacrée » que celle du Maroc.
Rappelons que l’Algérie a déjà appliqué ce principe d’autodétermination en jouant le rôle de facilitateur pour l’indépendance de l’Erythrée (121.000 km2 et 5 M d’habitants), séparée de l’Ethiopie en 1993. Elle a également approuvé la scission du Soudan en deux Etats en été 2011.
Ces deux exemples signifient que l’Afrique a cassé le tabou dogmatique sur « l’intangibilité des frontières africaines héritées du colonialisme », énoncés par la Charte de l’OUA à Addis-Abeba en 1963.
Un siècle de rébellion touarègue
Bien avant la création de l’Etat malien, le FLN était déjà en première ligne sur le front de la rébellion touarègue contre l’occupant colonial, entamée au début du siècle. Les moudjahiddines avaient installé des bases de formation à Kidal et Gao. L’actuel président Abdelaziz Bouteflika avait lui-même participé à des collectes de fonds de soutien au FLN, auprès des tribus nomades, de Gao à Tombouctou.
C’est depuis Kidal que Ahmed Draia et ses troupes sont entrés à Tamanrasset, à la proclamation de l’indépendance en 1962, pour hisser le drapeau algérien dans les casernes libérées par les Français.
Le problème de l’Azawad est un problème de décolonisation au même titre que celui du Sahara Occidental. La France coloniale avait rejeté la revendication d’indépendance des Touareg qui refusaient d’intégrer leurs territoires à la Fédération du Mali, ainsi qu’à l’Etat du Niger.
Les chefs des tribus Touareg avaient dénoncé cette nouvelle colonisation par des Etats factices en écrivant au général De Gaulle en 1958. Ils commencèrent à s’armer et se révolter dès 1961. Une première insurrection eut lieu en 1962-1964. Les Touareg subirent une terrible répression qui décima même leurs cheptels et les paralysa durant trente ans.
D’autres rébellions d’envergure ont failli aboutir, en 1990-1992, 1994-1995, et 2006. Mais l’Algérie est toujours intervenue pour imposer un cessez-le-feu et conclure des accords qui n’ont jamais été respectés par Bamako.
Depuis le 17 janvier, le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) mène une grande offensive, bien décidé cette fois à obtenir l’indépendance.
Le président malien, Amadou Toumani Touré, a reconnu sur RFI, le caractère insoluble du problème touareg. Il affirme qu’il se tient « prêt à partir » en dépit de la situation qui prévaut dans le nord du pays : « Cela fait 50 ans que le problème du Nord existe. Nos aînés l’ont géré ; nous le gérons et nos cadets continueront à le gérer. Ce problème ne finira pas demain. »
La diplomatie algérienne, au lieu d’affirmer ses principes, adhère au diktat de la diplomatie française, qui traite l’Algérie comme un « sous-traitant » de la pérennité de sa politique coloniale. Le ministre français de la coopération, Henry De Raincourt, est venu à Alger affirmer son refus de l’autodétermination des Touareg : « Nous soutenons la pérennité du processus engagé le 2 février dernier en Algérie entre le gouvernement malien et les Touareg pour l’examen des moyens de parvenir à un accord dans le cadre de la sauvegarde de la sécurité et l’unité territoriale et la souveraineté du Mali ».
Le Mali est un pays ingérable
Rappelons que les colons ont trituré, selon leur bon vouloir, les frontières et les appellations de cette région depuis le début de l’implantation française en 1850. Les territoires occupés sous le nom de Haut-Sénégal-Niger, sont rebaptisés Soudan français en 1920.
En 1958, le projet de Fédération du Mali regroupe le Soudan français, le Sénégal, la Haute-Volta (Burkina-Faso) et le Dahomey (Bénin).
Après l’éclatement de la fédération, dont sont exclus les Touaregs, l’indépendance du Soudan français est proclamée le 22 septembre 1960, sous le nom de République du Mali.
Le territoire de l’Azawad regroupe les trois régions de Tombouctou, Gao et Kidal, totalisant 818.613km2, soit 65% du territoire malien. Dans ce vaste désert on ne recense qu’un dixième de la population totale du Mali, estimée à 14 millions. Les neuf dixième habitent au sud de la boucle du fleuve Niger. En outre, beaucoup de maliens fuient continuellement leur pays trop pauvre, pour émigrer dans les pays voisins et en Europe.
De nombreuses ethnies vivent, dans leurs territoires respectifs, dans une relative cohabitation et sans constituer véritablement une Nation : Bambara (40 %), Peul (14 %), Sénoufo (9 %), Soninké (9 %), Dogon (8 %), Songhaï (7 %), Malinké (6 %), Dioula (3 %), Bwaba (2 %), Touareg, Maure ou Berbère (2 %).
Le Mali compte une trentaine de langues, dont une dizaine parlées par plus de 100.000 personnes, et un enchevêtrement des idiomes locaux comme le doushak, mélange de tamasheq et de songhaï.
Treize langues sont reconnues nationales, mais seul le français bénéficie du statut de langue officielle. Il subit un phénomène de rejet par les maliens qui ont adopté le bambara comme principale langue véhiculaire.
De 1968 à 1974, 1983-1985, 2009-2010, des sécheresses persistantes entraînèrent des famines, tandis que l’État épuisait ses maigres ressources dans les rébellions et un différend frontalier avec le Burkina Faso depuis 1974, qui dégénéra en affrontement armé en 1985.
Il ne faut donc pas s’étonner si les soldats de l’armée malienne n’ont aucune motivation pour défendre un territoire désertique qu’ils ne connaissent pas. A l‘arrivée des redoutables rebelles, ils jettent armes et uniformes pour fuir ou se rendre. C’est ce qui explique la prise spectaculaire de plusieurs villes du Nord par le MNLA en moins d’un mois.
Ce sont des milices de mercenaires maures et touareg, à la solde d’ATT, qui tentent de freiner l’avancée des rebelles.
Les intérêts stratégiques de l’Algérie
Sans la retenue que leur impose implicitement la position officielle algérienne, les rebelles sont capables d’aller jusqu’à Bamako.
Ce statu quo du problème touareg ne peut plus durer et ne sert pas les intérêts de l’Algérie qui supporte depuis 50 ans à grands frais une aide humanitaire, un afflux permanent de réfugiés et d’émigrés clandestins, la contrebande de carburant, les trafics de drogue, d’armes, de cigarettes,…
A tout cela s’est ajouté une insécurité chronique et meurtrière qui s’est introduit et répandue dans tout le Sahara, au point d’anéantir une activité touristique prometteuse à gros potentiel dans le Hoggar, le Tassili et l’Ahnet.
Ce qui doit maintenant inquiéter très sérieusement les décideurs algériens est la lourde menace qui pèse sur la quiétude de l’industrie pétrolière qui a commencé à se développer dans le Grand Sud.
Le champ gazier d’In Salah est déjà en activité. Les champs de Reggane, Timimoun et Adrar vont bientôt être lancés. De nouvelles découvertes importantes sont à prévoir jusqu’aux frontières maliennes et nigériennes. Un grand pôle industriel gazier et pétrolier va se développer dans cette région.
La peur d’une « contagion d’indépendance » qui obsédait des dirigeants algériens à propos du Sahara n’a pas lieu d’être. Après des décennies d’ignorance, de falsification, d’imposture, de propagande baâthiste, on sait maintenant que le Grand Maghreb est Berbère de Tanger à Tombouctou et de Tripoli à Tahoua. Aucun habitant du Sahara algérien n’a jamais eu l’ombre d’un soupçon de séparatisme.
La volonté de rupture avec Bamako est devenu une option radicale pour le MNLA. Un Etat indépendant dans l’Azawad représente une remise en ordre géo-démographique naturelle du Sahara qui a de tout temps constitué une zone tampon entre l’Afrique du Nord et l’Afrique sub-saharienne. Par contre, si l’Etat algérien persiste à ignorer le droit à l’autodétermination des Touareg de l’Azawad, il se rendra complice d’un génocide qui aura de graves répercussions sur notre Sahara.
Dans une célèbre réplique du film Laurence d’Arabie, il est dit que « seules deux créatures peuvent vivre dans le désert : les dieux et les Bédouins ».
Les Touareg de l’Azawad, redevenus maîtres de leur territoire et leur destin, se chargeront de faire cesser aux frontières sud de l’Algérie le terrorisme, l’insécurité et tous les trafics que la mauvaise gouvernance malienne a laissé se développer.
Saad Lounès

7 Messages de forum

    • Mr Intel , vous devez etre certainememt malien du Sud. Vous comprenez difficilememt les propos de ce journaliste , qui dit la verite. les Touareg ont ete colonise par les francais et par la suite les maliens , pas de leur gre , mais de force. imaginer seulememt que des touareg, ou autres berberes viennent vous coloniser dans vos territoires du Wassulu, du Beledougou, du Kaarta , vous ne serez jamais d accord. alors donner au Touareg la paix et ceux qui leur revient de droit , leur terroir ancestral, dans lequel ils sont maltraites , humilies et assujeties a la soumission. Les Touaregs vivront sans doute en harmonie avec tous les peuples voisins a leurs pays ancestraux , sans probleme. l Algerie peut dormir trnquile , le Sahara Azawad sera un lieu sur sous controle de ses autochtones qui sont berberes comme tous les magrebins. Paix , securite et devlppmt seront la priorite de l Azawad , qui integrera tres vite l ensemble des Etats du Magreb >

L'indispensable solidarité amazighe avec l'Azawad par Tamazgha_Paris


Point sur la situation dans l'Azawad au 2 mars 2012 avec Mossa ag Attaher, chargé de communication au sein du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA). Propos recueillis à Paris par Masin FERKAL.
Mossa ag Attaher a évoqué les derniers combats autour de Tessalit et la suprématie de l'armée du MNLA, les mercenaires touaregs au service de l'armée malienne, la libération de trois prisonniers maliens et la position du MNLA quant à la question amazighe.

L'indispensable solidarité amazighe avec l'Azawad par Tamazgha_Paris

Soutien aux Imazighens de l’Azawad

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Des combattants touaregs
L’observatoire amazigh des droits et liberté nous a fait parvenir le communiqué suivant.
Nous, Observatoire Amazigh des droits et libertés du Maroc, joignons nos voix à celles des autres associations et confédérations amazighes de l’Afrique du nord et de la diaspora pour soutenir le combat légitime et courageux des Imazighen de l’Azawad contre la politique répressive et arbitraire de l’État malien. Les Imazighen de l’Azawad qui ont traversé une période cruciale et difficile, se battent aujourd’hui afin d’arracher leurs droits légitimes et vivre librement sur leur propre terre.
Nous appelons les organismes internationaux et les démocrates de par le monde ainsi que les Etats de la région pour prendre leurs responsabilités pour qu’il soit mis fin au massacre perpétré par le régime malien et pour soutenir les revendications légitimes des Imazighen de l’Azawad. Nous nous tiendrons jusqu’au bout au côté de nos sœurs et frères de l’Azawa dans leur combat pour mettre fin à l’arbitraire et pour reconquérir leur liberté et leur dignité.