mardi 13 septembre 2011


NTERVENTION MILITAIRE EN LIBYE

Publié le 13 septembre 2011 à 20h07
Mis à jour le 13 septembre 2011 à 20h09

Libye : Sur la voie de la charia

L'ONU commence à s'inquiéter de la nouvelle constitution qui devrait avoir pour base la charia islamique.
L'Onu pourrait s'inquiéter de la place laissée aux femmes dans le CNT
L'Onu pourrait s'inquiéter de la place laissée aux femmes dans le CNT AP
La démarche est touchante. Depuis quelques jours, des femmes de tous âges et de toutes origines sociales, se retrouvent, chaque matin, place Al-Qadissiah, dans le centre de Tripoli. Ensuite, elles se déploient dans la ville, balayant les rues, ramassant les détritus, peignant des fresques sur les murs... « On a commencé notre campagne samedi et on va la mener pendant une semaine », déclare l'une d'elles, Nemaa Aribi, une enseignante voilée de 52 ans. Elle ajoute : « Je viens avec ma famille participer à la révolution. Si j'avais pu prendre une arme, je l'aurais fait mais le balai a pour moi la même poids ». Une autre : « C'est un nouveau départ car nous sentons maintenant que ce pays est le nôtre. Nous voulons montrer au monde que nous sommes un peuple civilisé qui aime la propreté et qui est fier de son pays ». Une étudiante de 19 ans : « Nous devons donner quelque chose à ce pays. Avant la révolution, on n'avait aucun patriotisme mais on ressent maintenant une responsabilité envers notre cité ».

Une seule femme au CNT

Cependant, dans le même temps, l'ONU commence à s'inquiéter du peu de place laissée aux femmes dans la nouvelle Libye. Ainsi, elles sont quasiment absentes du Conseil National de Transition (CNT). Sur 13 membres, l'instance de gouvernement des rebelles n'en compte qu'une : Salwa Fawzi al-Degheli, une universitaire de Benghazi. Selon le site internet du CNT, elle est chargée des affaires juridiques. Et « représente aussi les femmes ». Lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Libye, Ian Martin, conseiller du secrétaire général pour la région a indiqué que, la semaine dernière, à Benghazi, il avait abordé le sujet auprès de ses interlocuteurs du CNT. Quant à la chef de l'ONU-Femmes, Michelle Bachelet, ex-présidente du Chili, du chef de l'ONU, elle a saisi Ban Ki-moon à ce sujet. Autrement dit, les Nations unies insistent auprès du CNT afin que davantage de postés clés soient confiés à des femmes et que la future constitution du pays se montre respectueuse de l'égalité des sexes.

Discours de Tripoli

Réponse de Moustapha Abdeljalil, chef du CNT. C'était dans la nuit de lundi à mardi, à Tripoli, devant 10.000 personnes massés sur la place Verte, devenue place des Martyrs : « Nous devons instaurer un Etat de droit et de prospérité dans lequel la charia est la principale source réglementaire ». Certes, l'ancien ministre de la Justice de Mouammar Kadhafi, qui avait rejoint dès la rébellion dès le mois de février, s'est voulu rassurant : « Nous n'accepterons aucune idéologie extrémiste de droite ou de gauche. Nous sommes un peuple musulman, à l'islam modéré et nous allons rester sur cette voie ». Il n'empêche que, peu de temps auparavant, l'ambassadeur de Norvège aux Nations Unies, Morten Wetland, confiait : « Nous avons reçu des extraits préliminaires de la constitution libyenne. Nous reconnaissons le fait qu'ils sont préliminaires et provisoires, mais ils ne respectent pas les changements modernes en vertu desquels plus de la moitié de la population (les femmes) doit participer à la vie politique ».

Ingall renoue avec la cure salée

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Ingall_cure_salee_2011Ingall renoue avec la cure salée C'est officiel. La localité d'Ingall (Agadez) va vibrer au rythme des festivités de la cure salée du 15 au 17 septembre prochains. Cette grande rencontre séculaire d'éleveurs en provenance de plusieurs pays de la sous région sur le territoire nigérien est placée cette année sous le thème de la paix et de la cohésion sociale. Selon le comité d'organisation, des pays limitrophes comme le Nigéria, le Bénin, le Burkina Faso, etc., sont associés directement aux préparatifs de cette 11e édition en vue de donner à la fête une dimension internationale. La cure salée, comme son nom l'indique, vise à permettre au cheptel de constituer des réserves en compléments alimentaires notamment les sels minéraux que le sol d'Ingall est réputé contenir en grande quantité. C'est pour cette raison que la rencontre draine des éleveurs de toutes les régions du Niger mais également de plusieurs pays de la sous région. La fête, qui a perdu de son faste ces dernières années à cause de l'insécurité armée qui prévalait dans la région d'Agadez, est mise à profit par les pouvoirs publics, certains partenaires techniques et des organisations non gouvernementales nationales et internationales pour faire des interventions au profit des éleveurs et des populations locales. A cette occasion, les enfants comme les animaux sont vaccinés contre certaines pathologies, les éleveurs sont sensibilisés sur certaines maladies et certaines pratiques préjudiciables au bien-être de la communauté.

11 septembre
Publié le 08 septempbre
Source : Le Républicain

Agaly Alambo lâche Kadhafi

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aghali_alambo
M. Agaly Alambo
«C’est dans des situations difficiles qu’on reconnaît ses vrais amis». L’ancien Guide libyen Mouammar Kadhafi est sans doute en train de faire l’amer constat de cette règle de la morale. En effet, depuis que son
régime a commencé à essuyer les frappes de l’OTAN, beaucoup de ses amis l’ont lâchés. Tout récemment, c’était des Chefs d’Etat africains – qui aimaient à poser avec lui quand il était le vrai homme fort de Tripoli – qui l’avaient lâché, en  reconnaissant officiellement ceux qui ont pris les armes pour le combattre. Parmi ces Chefs d’Etat on peut citer Idriss Déby du Tchad et Blaise Compaoré du Burkina Faso. Mais depuis la semaine dernière, c’est un autre compagnon de l’ancien Guide qui le lâche. Contrairement aux Chefs d’Etat, il s’agit ici d’un compagnon dont Kadhafi a beaucoup besoin aujourd’hui qu’il semble être dans le rôle d’un rebelle contre les rebelles qui l’ont chassé du pouvoir, avec la protection de l’OTAN. Ce compagnon n’est autre que l’ancien Chef rebelle touareg nigérien Agaly Alambo qui avait dirigé le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ). Dans un entretien qu’il a accordé au journal français «Le Figaro» a demandé à tous ses frères touaregs partis en Libye pour soutenir l’ancien régime de Kadhafi de rentrer au pays. «En tant que chef touareg, je conseille aux Touareg qui se sont repliés avec les kadhafistes d'arrêter de tergiverser », a lâché Agaly Alambo. Avant de marteler de manière impitoyable : «Le régime (ndlr : celui de Kadhafi) s'est effondré et il n'y a plus personne pour qui se battre.» Le même journal français «Le Figaro» présente l’ancien patron du MNJ comme «un intermédiaire pouvant faciliter la fuite de personnalités de l'ancien régime vers les pays subsahariens». A l’image de l’ancien Ministre du Tourisme Rhissa Ag Boula, Agaly Ag Alambo fait partie des leaders touaregs nigériens qui avaient des entrées faciles au palais de l’ancien Guide libyen Mouammar Kadhafi. Maquisard réputé, beaucoup d’observateurs le comptaient parmi ceux dont on va marcher sur les cadavres avant d’atteindre l’ancien maître de Tripoli.                                                                                         
K.I
13 septembre
Publié le 12 septempbre
Source : http://lagriffe-niger.com/

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