lundi 25 avril 2011

Libye : les affrontements n'ont jamais été aussi meurtriers à Misrata

Publié le 23.04.2011, 07h53 | Mise à jour : 21h55

MISRATA (LIBYE), 23 AVRIL 2011. Au moins 10 personnes sont mortes dans la matinée, lors d'intenses combats. 
MISRATA (LIBYE), 23 AVRIL 2011. Au moins 10 personnes sont mortes dans la matinée, lors d'intenses combats.  | AFP/CHRISTOPHE SIMONZoom


Alors que des explosions ont été entendues près du centre de Tripoli vers 19h45 suivies d'autres plus lointaines, les drones américains sont entrés pour la première fois en action samedi en début d'après-midi. Misrata a vécu une journée très meurtrière : au moins 26 personnes ont été tuées : c'est le plus lourd bilan atteint en 24 hures depuis 65 jours de combats, selon un médecin. 
Dans cette ville assiégée, depuis six semaines Le régime libyen a, semble-t-il changé de tactique en retirant ses soldats et en faisant appel à des «volontaires» des tribus environnantes. 


A Misrata, le plus lourd bilan humain depuis 60 jours. A Misrata ce samedi, depuis 5h30, les roquettes n'ont quasiment pas cessé de pleuvoir. Plus de 26 personnes y sont mortes, selon un médecin du principal hôpital de la ville, aussi bien du côté des insurgés que des loyalistes. Au moins 100 autres sont blessées. «Nous manquons de tout ici, équipement, personnel et médicaments. On opère à la chaîne dans tous nos blocs», a expliqué un médecin  alors que les ambulances se succédaient toutes les 5 ou 10 minutes. Selon lui, «c'est le plus lourd bilan en 65 jours de combats». «Sur les 60 derniers jours, le nombre moyen de morts était de 11 par jour», a-t-il précisé.«On n'y arrivera pas, à ce rythme. On perd des gens qu'en temps normal on arrive à soigner», a confié un chirurgien Mahmoud Mohammed, épuisé.

Des «volontaires» loyalistes dans la ville assiégée. D'après des témoignages recueillis par l'AFP, des «combattants tribaux» ont investi la cité portuaire. Sur la rue Tripoli, où se concentrent les combats, «on se bat parfois contre des hommes portant des uniformes de l'armée libyenne, et parfois contre des hommes en civil», explique Omar Rajab, un insurgé de 29 ans. Beaucoup de soldats de Kadhadi ont été tués, d'après des rebelles. La veille, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaaim, avait annoncé le retrait des forces gouvernementales. Les tribus environnantes loyales à Kadhafi devaient prendre le relais avec pour mission de mettre fin au conflit dans cette ville par la négociation ou par la force. Des milices de «volontaires» étaient déjà présentes sous la bannière de l'«armée populaire» composée de milices de «volontaires».

Des drones américains en action. Pour la première fois dans le conflit libyen, des drones, ces avions sans pilote guidés à partir du sol, sont entrés en action samedi. Le Pentagone a indiqué qu'un Predator a procédé à des frappes en début d'après-midi. Deux avions de ce type survolent en permanence le pays. En raison des rotations, huit drones  ont été a priori fournis par les Etats-Unis. Les Predator sont des engins très endurants. Ils peuvent emporter deux missiles ou deux bombes de 125 kilos.

Tripoli et Zenten touchées par les frappes de l'Otan.  Les frappes aériennes ont continué de s'intensifier . Plusieurs explosions ont retenti tôt samedi matin à Tripoli après un survol intensif de la ville par des avions de chasse de l'Otan. Vers 1h15, dans la nuit de vendredi à samedi, des explosions ont retenti dans la capitale et les batteries de DCA sont entrées en action. Des détonations avaient été entendues vendredi plus tôt dans le centre de Tripoli. Les raids ont notamment visé un terrain vague près du centre de la capitale entouré de murs et de miradors et gardé en permanence par l'armée. Selon les autorités, il s'agirait d'un parking mais a proximité, étaient entreposées une dizaine de caisses de munitions vides. Les frappes ont visé aussi le région de Zenten, au sud-ouest de Tripoli, où les accrochages se multiplient avec les rebelles qui tiennent plusieurs localités de la région.

L'ONU craint un «exode plus important». Devant les combats qui continuent, et qui auraient déjà fait plus de 10 000 morts selon les rebelles, le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés redoute que ce ne soit que le début d'un exode «plus important», notamment dans la région montagneuse de Zenten. Dans cette zone, ces deux dernières semaines, 15.000 Libyens ont fui vers la Tunisie. 
LeParisien.fr 

Les rebelles libyens en appellent au Caire


Par Europe1.fr avec Reuters

Publié le 24 avril 2011 à 22h37Mis à jour le 24 avril 2011 à 22h37
Le Conseil national de transition (CNT) formé par les insurgés libyens a demandé au Caire d'empêcher des Libyens établis en Egypte de déstabiliser l'est de leur pays aux mains de la rébellion et de financer le gouvernement de Mouammar Kadhafi.
Le chef du CNT, Moustafa Abdeldjeïl, a accusé un cousin de Kadhafi, Ahmed Khadaf al Dam, de vendre des avoirs libyens en Egypte afin de collecter des fonds au profit du gouvernement de Tripoli, qui est l'objet de sanctions financières et économiques de l'Onu.

Niger : au moins 22 éleveurs tués


Par Europe1.fr avec AFP

Publié le 24 avril 2011 à 17h15Mis à jour le 24 avril 2011 à 17h15
Au moins 22 éleveurs nigériens ont été tués et plusieurs blessés depuis le 10 avril dans des attaques contre leurs campements par des hommes armés venus du Mali voisin et circulant à moto, a déclaré dimanche le responsable des éleveurs de la région de Tillabéri (ouest).
"Jeudi, des assaillants venus du Mali sur une cinquantaine de motos ont tué seize hommes et ont emporté 800 chèvres et moutons", a déclaré à la radio privée Anfani, Boubacar Diallo, président du Conseil des éleveurs de Tillabéri.

Libye : John McCain à Benghazi

http://youtu.be/0Ts549Z5TWQ

معركة تحرير كلية التقنية الطبية بمصراته JeelLibya

http://youtu.be/7iy4fsaD3Ug

dimanche 24 avril 2011

Des Nigériens meurent en fuyant la Libye


Dernière mise à jour: 23 avril, 2011 - 16:30 GMT
BBC
Au moins 3 personnes ont été tuées et plus de 70 autres ont été blessées lorsqu'un camion qui les évacuait de Libye s'est renversé dans le nord du Niger. Les 22 personnes grièvement blessées ont été admises à l'hôpital d'Agadez pour des soins d'urgence.
La police militaire locale a déclaré que le camion surchargé transportait plus de 100 personnes originaires du Niger et une grande quantité de bagages. Depuis le début de la crise en Libye le 13 février 2011, plus de 36 000 migrants Africains ont fui les violences, la plupart par route vers le Niger.
Ceux qui n'ont aucune ressource sont pris en charge par l'Organisation internationale des migrations (OIM), Médecins sans frontière (MSF) et la Croix-Rouge.
Plusieurs dizaines de milliers de ressortissants originaires d'Afrique de l'Ouest travaillaient jusque-là en Libye.

http://airinfo-journal.com/pdf/air-info-119.pdf?ac1dd3755440be301d967fde0626c323=7b8ec69b9e9b578fb4ff91e356cba07e

http://airinfo-journal.com/pdf/air-info-119.pdf?ac1dd3755440be301d967fde0626c323=7b8ec69b9e9b578fb4ff91e356cba07e

samedi 23 avril 2011

Les violences au Nigéria, "triste rappel" des prémices de la guerre du Biafra

BBC
Dernière mise à jour: 21 avril, 2011 - 15:19 GMT
Le président Goodluck Jonathan.
Goodluck Jonathan a été réélu président du Nigéria lors des élections de samedi dernier.
Le président nigérian Goodluck Jonathan a déclaré que les violences qui ont suivi son élection rappellent tristement certains événements qui avaient plongé le pays dans la guerre civile.
Le président a affirmé que le Nigéria a encore du mal à se remettre des souffrances de la guerre de 1967, lorsque le Sud-Est du pays a tenté de créer l’Etat indépendant du Biafra.
Des dizaines de milliers de personnes ont fui les récentes violences post-électorales. Des émeutes ont éclaté dans le nord lundi après que Goodluck Jonathan, originaire du Sud, a remporté le scrutin présidentiel.
Muhammadu Buhari, qui est populaire dans le nord, nie avoir incité ces événements "tristes, malheureux et totalement injustifiés".
Le Nigéria est divisé par la rivalité entre le Nord majoritairement musulman et le Sud majoritairement chrétien, des régions qui ont également des différences culturelles, ethniques et linguistiques - à tel point que la présidence a souvent alterné entre personnalités originaires de chacune des deux moitiés du pays, dans une démarche visant à maintenir la paix.
Le scrutin pour élire les 36 puissants gouverneurs des Etats fédérés doit avoir lieu mardi prochain.
"C'est assez"
Dans un discours à la nation, le Président Jonathan a déclaré que les "actes horribles" de ces derniers jours étaient choquants.
"Ils ont tué et mutilé des civils innocents. Ils ont mis feu à des locaux commerciaux, des maisons privées et même des lieux de culte", a-t-il déclaré.
Violences post-électorales au Nigéria
Un bâtiment incendié dans la ville de Kaduna, dans l'Etat du même nom, au nord du Nigéria.
"Ces actes rappellent tristement des événements qui avaient plongé notre pays dans 30 mois d'une guerre malheureuse civile", a-t-il ajouté, faisant référence à la guerre du Biafra dans laquelle plus d'un million de personnes sont mortes.
"En tant que nation, nous devons encore nous remettre de toutes les souffrances, les destructions et les déplacements, y compris celle de nos enfants dans des pays lointains, occasionnés par ces jours sombres".
"Assez, c'est assez", a-t-il dit.
48 000 déplacés
Selon un correspondant de la BBC, dans l’Etat de Kaduna, qui a connu les pires violences, la ville de Kaduna est maintenant calme.
Mais il est difficile de confirmer ce qui se passe dans le sud de l'État, où certains rapports évoquent la poursuite de la violence. La police de Kaduna a indiqué que 32 personnes sont mortes dans des affrontements.
La sécurité a été intensifiée après les émeutes.
Goodluck Jonathan a annoncé dans son discours que la sécurité avait été intensifiée à l'échelle nationale.
Mercredi, la Croix-Rouge a établi le nombre total des personnes ayant fui les violences à 48.000.
Lors de son discours, le président a déclaré que la sécurité avait été renforcée à l'échelle nationale pour réprimer toute agitation supplémentaire.
Il a ajouté qu'il n'y avait aucun grief que les tribunaux ne pouvaient prendre en charge.
Le général Buhari a déclaré que son parti allait contester certains des résultats - il maintient que certains ordinateurs de la commission électorale avaient été programmés pour desservir son partisan dans certaines régions du Nigéria.
Mais il a exhorté ses partisans à rejeter toute violence.
Les observateurs internationaux ont déclaré que les élections présidentielles avaient été plutôt libres et équitables

AFP - Mali: retour de Libye d'une centaine de combattants touareg


22-04-2011, 13h31



BAMAKO, 21 avr 2011 (AFP) - 

Une centaine de combattants touareg maliens partis en Libye combattre aux côtés des troupes de Mouammar Kadhafi sont revenus dans leur pays, des véhicules destinés aux forces pro-Kadhafi prenant le chemin inverse, a appris jeudi l'AFP de sources régionales concordantes.
"Une centaine de combattants touareg maliens partis combattre en Libye pour le compte de Kadhafi sont revenus dans leur pays. C'est une bonne nouvelle pour nous", a déclaré à l'AFP un responsable du gouvernorat de Kidal (nord-est du Mali). "Soit ils n'ont pas eu ce qu'ils voulaient ou ont été déçus et ont compris que cette guerre n'est pas la leur", a-t-il ajouté.
Un de ces Touareg a déclaré qu'arrivés en Libye, "certains d'entre nous voulaient combattre dans des groupes où il y avait uniquement des Touareg. Les Libyens n'ont pas voulu. Après le début des combats, d'autres ont compris que ce n'était pas notre guerre".
De nombreux observateurs et élus maliens avaient manifesté leur inquiétude après le départ en Libye de ces combattants il y a plus de deux mois, craignant que leur retour avec des armes lourdes libyennes, ne bénéficie à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), très actif dans plusieurs pays du Sahel.
Le gouvernement malien enquêtait par ailleurs sur des informations occidentales faisant état du départ de pays sahéliens, dont le Mali, de véhicules pick-up destinés aux troupes du colonel Kadhafi, a indiqué à l'AFP un responsable malien.
"Nous avons appris l'information. L'avantage de ces véhicules est qu'ils sont légers et ils peuvent transporter des troupes et des armes et échapper aux avions qui attaquent les positions des partisans de Kadhafi", a commenté de son côté une source sécuritaire nigérienne.
Communauté nomade d'environ 1,5 million de personnes, les Touareg sont répartis entre le Niger, le Mali, l'Algérie, la Libye et le Burkina Faso.
Des rebellions Touareg ont agi au Mali et au Niger dans les années 1990 et au début des années 2000, avec une résurgence de 2006 à 2009. Plusieurs dizaines de milliers d'entre eux s'étaient réfugiés en Libye pour fuir ces conflits.
serge daniel/mrb/stb
AFP 211529

Les rebelles libyens annoncent la libération de Misrata


Un porte-parole des rebelles libyens a annoncé samedi que la ville portuaire de Misrata assiégée depuis près de deux mois par les troupes kadhafistes a été libérée.Lire la suite l'article
Cette annonce n'a pas pu être confirmée par une source indépendante, mais des soldats loyalistes capturés par les insurgés avaient indiqué samedi matin qu'ils avaient reçu l'ordre de se retirer de la cité.
Un peu plus tôt, le gouvernement libyen avait indiqué son intention de s'effacer devant les organisations tribales pour négocier avec les insurgés.
"Misrata est libre, les rebelles ont gagné. Certains soldats des forces de Kadhafi ont été tués et les autres sont en fuite", a dit Gemal Salem joint au téléphone par Reuters dans la ville.
Mariam Karouny, Pierre Sérisier pour le service françai

Une nouvelle base d'Aqmi à la frontière Mali/Mauritanie (sources sécurité)

Une nouvelle base d'Aqmi à la frontière Mali/Mauritanie (sources sécurité)

AFP - 21 avril 2011

BAMAKO, 21 avr 2011 (AFP) - Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est en train d'installer une nouvelle base au Mali, près de la Mauritanie, en vue de commettre "une attaque" contre ce dernier pays, a appris jeudi l'AFP de sources des services de sécurité maliens.
"Nous avons appris que des véhicules ont transporté des combattants d'Aqmi dans la forêt du Wagadou, dans une zone située à l'est de la localité malienne de Nara, non loin de la frontière mauritanienne. C'est une nouvelle base qu'ils installent", a déclaré une de ces sources, contactée dans ce secteur.
"Nous redoublons de vigilance, parce que c'est très probablement une attaque contre la Mauritanie qui se prépare à partir de cette nouvelle base des islamistes armés", a-t-elle ajouté.
Selon une source indépendante, "il y a beaucoup d'espace" dans cette forêt et les membres d'Aqmi "peuvent s'y mouvoir très facilement. Mais aujourd'hui, nous n'avons pas encore constaté sur le terrain de positions de troupes maliennes ou mauritaniennes, prêtes à en découdre avec les islamistes armés".
L'armée mauritanienne avait lancé à partir de juillet 2010 plusieurs opérations en territoire malien où elle traque avec succès les combattants d'Aqmi qui y disposent de plusieurs bases d'où ils opèrent dans plusieurs autres pays de la zone sahélo-saharienne.
La Mauritanie, qui est l'un des pays de cette région les plus actifs dans la lutte contre la branche maghrébine d'Al-Qaïda, en paye le prix fort, plusieurs attentats ayant été commis sur son territoire ces dernières années, ainsi que des enlèvements d'Occidentaux.
La semaine dernière, dans un message placardé sur des murs de la localité malienne de Tombouctou (nord-ouest), Aqmi a affirmé avoir tué deux ressortissants mauritaniens, infiltrés dans ses rangs et accusés de travailler pour le gouvernement du président mauritanien Mohamed Oul Abdel Aziz. 

vendredi 22 avril 2011

Ikirmâne ou Les larmes des acacias

Ikirmâne ou Les larmes des acacias

par Ibanakal Tourna, vendredi 22 avril 2011, 16:00


Tamat,Tahidjarte,Tafagagt autant de noms Touareg qui signifient l’Acacia dans le Sahara ou les déserts libyen,algerien,tchadien,soudanais,nigerien,malien et mauritanien.
Dans cette immensité géographique désertique et aride survivent les derniers nomades Touaregs, Toubous et Arabes éleveurs de chameaux, de moutons, de chèvres, et des vaches accompagnés des chiens Sloughis depuis des millénaires.
Ces nomades ont su cohabités avec intelligence et une certaine harmonie avec le Sahara, sa faune et sa flore depuis des siècles. Aujourd’hui l’équilibre établis par ces populations avec leur environnement est remis en cause fortement par les appétits des gouvernants et des multinationales qui convoitent les richesses minières de cette partie du monde.

Acacias-Tamat source de vie au Ténéré (plus beau désert)

Les animaux mangent les feuilles de l’Acacias, les hommes lui attribue beaucoup des vertus thérapeutiques et lui voue une admiration sans borne. C’est l’arbre-compagnon des nomades dans cette immensité de calme et de solitude. C’est sous l’Acacias qu’on se repose à midi lorsque le soleil tape dur et que même les chameaux ont du mal à avancés. C’est aussi de lui qu’on coupe soigneusement quelques branches avec leurs épineux qu’on donnera au chameau pour calmer sa faim et sa soif si loin de toute végétation.
L’Acacias pour grandir et se renforcer dans cette étendue désertique ou il ne pleut qu’une fois les 10 ans a besoin du passage de l’homme et des animaux. L’homme pour l’élaguer, et le déshabiller chaque année de son écorce, afin que la prochaine saison froide Ikirmân les larmes puisse coulés et former des croutes argentées transparentes dont raffolent les guérisseuses sahariennes, les oiseaux et les gamins.
Les animaux lui permettent une fois qu’ils ont mangés les épines et les branches du haut de repousser encore plus comme à la suite d’un passage des hommes chez le coiffeur.
Les gamins adorent monter dessus, mais aussi manger les larmes en saison froides en curant l’écorce blessée, ce qui entretien et assure la prochaine « coulée » des Ikirmân.
Les guérisseuses sahariennes passent pour récolter les feuilles pour en faire »lassrir »(aspirer par le nez, une fois les feuilles écrasés)médicament contre les rhumes. Elles en font aussi des enduits des feuilles mise en pâtes contre les coups et morsures du soleil. Mélangé à d’autres racines des arbres sahariens elles soignent avec aussi les maux d’estomac, le diabète, les nausées etc.

Derniers Acacias, derniers nomades ?

L’Acacia est le compagnon depuis des siècles de notre environnement nous Touaregs et nos voisins avec lui nos aïeux ont connus un Sahara plus verdoyant, aujourd’hui à l’heure du réchauffement climatique et de la dégradation environnementale suite aux sécheresses, aux essais nucléaires français des années 60 entre l’Algerie et le Niger, mais aussi à la pollution dût à l’exploitation de l’Uranuim à Arlit depuis 50 ans au Niger en plein Sahara, du pétrole à Oubary(Libye)à Hassi Messa-ouid(Algerie)du pétrole (Tchad)du fer(Mauritanie)et des futurs mines d’Uranuim, de pétrole(Mali) et de la nouvelle course des multinationales vers le Sahara, l’Acacia ne pleure plus des Ikirmân transparents et argentés plein de vertues, il pleure des radiations et l’histoire de ses peuples, jardiniers de l’infini meurtris par la marginalisation dont la dépossession des terres, la déforestation, la pollution dut aux mines annoncent la disparition et la fin d’un équilibre si précieux pour la faune et la flore non emmurés.

L'Acacias-Tamat est cet arbre epineux avec des petites feuilles et qui donne des fleurs jaunes au printemps, qui se dresse dans l'infini du Ténéré(desert)que vous pouvez voire sur certaines cartes postales du Sahara.

Mokhtar Omar
Envoyé spéciale auprès des Acacias
Envoyé vos suggestions ou vos connaissances pour aider à modifier!!
Merci