14-06-2010, 11h08
AFP 13 juin 2010
Drogue et terrorisme: Aqmi prélève sa dîme dans le désert
Par Michel MOUTOT
NOUAKCHOTT, 13 juin 2010 (AFP) - Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) monnaye aux cartels de la drogue sa protection pour leurs trafics au Sahara, mais les jihadistes du désert sont loin d'être des "narco-terroristes", assurent des experts.
Les combattants d'Aqmi garantissent le passage des convois de cocaïne ou d'héroïne destinés à l'Europe et prélèvent leur dîme, selon des sources concordantes interrogées par l'AFP en Mauritanie, en Europe et aux Etats-Unis.
Mais, selon ces sources, ils restent pour l'instant de simples prestataires de services, attirés par les profits liés à ce commerce en expansion, mais réticents à s'engager dans une activité réprouvée par l'Islam.
Installés depuis près de quinze ans aux confins de l'Algérie, du Mali et de la Mauritanie, les combattants d'Aqmi ont participé à tous les trafics de la région, notamment des cigarettes. Celui de la drogue, en particulier la cocaïne venue d'Amérique du Sud, leur a ouvert des perpectives plus lucratives, et posé un dilemme.
"En fait, sur la drogue, ils sont divisés", explique à Nouakchott un magistrat spécialiste du dossier, qui ne peut être identifié.
"Il y a ceux pour lesquels, la drogue, c'est +haram+ (interdit), et qui n'y touchent pas. Et puis il y a ceux qui protègent les trafiquants, escortent leurs convois et touchent un droit de passage. D'autant que c'est destiné à empoisonner la jeunesse occidentale", ajoute ce magistrat.
Selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), chaque année, 50 à 60 tonnes de cocaïne venues d'Amérique du Sud et 30 à 35 tonnes d'héroïne afghane venues d'Afrique de l'Est remontent vers l'Europe à travers l'Afrique de l'Ouest, le Sahel et le Sahara.
En février, l'armée mauritanienne a intercepté dans le Nord du pays un convoi de drogue escorté par des islamistes armés. "C'est la preuve d'une connection entre eux et les trafiquants", a assuré une source militaire mauritanienne à l'AFP.
Pour un diplomate occidental à Nouakchot, "il y a des points de contacts, une certaine coordination", entre tribus, groupes rebelles, trafiquants, gangs et terroristes, qui opèrent à peu près librement dans ces régions.
Pour lui, les membres d'Aqmi impliqués dans le trafic de drogue le sont "à titre individuel". "Certains sont à la fois membres d'Al-Qaïda mais aussi de réseaux criminels", assure-t-il.
C'est ce que l'Américain Michael Braun, ancien chef des opérations de la Drug Enforcement Agency (DEA, l'agence anti-drogue), appelle "le brouet de sorcières".
"Les cartels colombiens ont noué des relations d'affaires avec al Qaïda", explique-t-il à l'AFP. "Ils utilisent les routes de contrebande établies de longue date par Aqmi pour traverser l'Afrique du Nord à destination de l'Europe".
"Les Colombiens sont très forts pour cela", poursuit-il. "Ils sont en train de nouer le même genre de relations que celles qu'ils ont formées avec les gangs mexicains il y a 25 ans, quand nous leur avons pratiquement fermé la route des Caraïbes. Ils savaient que les Mexicains avaient des moyens d'entrer aux Etats-Unis depuis un siècle... Si rien n'est fait, nous allons voir bientôt en Afrique ce qui se passe au Mexique".
Au-delà du financement du terrorisme, le pouvoir déstabilisateur de la drogue, en particulier la cocaïne, sur des pays sahéliens pauvres et mal équipés et peu administrés inquiète tous les experts.
"La contrebande remonte aux caravanes du sel. Elle fait partie du paysage",
estime, à Paris, un chercheur spécialiste de la région, qui demande à rester anonyme.
"Mais avec la cocaïne, on change d'échelle. Les sommes en jeu sont énormes. Elles peuvent tout corrompre. Comme dans certains pays d'Afrique noire, il est sûr que certains états de la région sont déjà gangrenés jusqu'à un très très haut niveau".
mm/lbx/jch
AFP 131005
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
lundi 14 juin 2010
Le carnet de route de Melissa Bell
France 24 - (Melissa BELL , envoyée spéciale au Niger) 14 juin 2010
Le carnet de route de Melissa Bell
lundi 14 juin 2010
Notre reporter Melissa Bell se trouve au Niger où elle réalise un reportage sur la crise alimentaire qui frappe le pays. Suivez les coulisses du tournage grâce à son carnet de route.
Autrefois, le désert ne commençait que bien plus loin. Mais aujourd’hui, c’est Tanout qui marque la frontière entre Sahel et Sahara, et pour les gens du coin, entre civilisation et barbarie. Il était donc sans doute inévitable que le préfet de Tanout choisisse de se mêler de notre projet dès qu’il en a eu vent.
Notre idée était de partir au nord de la ville pour voir les troupeaux des Touaregs, qui, selon eux, sont en train de mourir de faim et de soif. Une idée très naïve, selon le préfet, qui, sans vouloir parler de rébellion touareg, préfère évoquer le banditisme.
Un danger qui l’obligeait à nous confier à quatre soldats, armés jusqu’aux dents, qui nous accompagneront jusque chez les Touaregs pour nous ramener avant la tombée de la nuit. Tout cela, bien sûr, à notre charge.
Et c’est comme ça que nous sommes partis dans le désert à bord d’un camion militaire aussi inconfortable qu’impressionnant. Deux heures plus tard, nous étions a Kanak, une collection de tentes touaregs posées au milieu du sable avec tout autour des troupeaux de chèvres et des charognes.
Pour les Touaregs, c’est le désastre. Pour vivre, ils vendent leurs chèvres à Tanout, un voyage qui leur demande une semaine aller retour et qui leur permet aussi d’acheter le mil et la farine de blé dont ils vivent. Sans leurs chèvres, ils n’ont rien.
C’est une version légèrement différente d’une histoire qu’on a entendu un peu partout au Niger. L’histoire d’une vraie crise alimentaire provoquée par des pluies insuffisantes et qui menace de se transformer en famine.
Ce qui était curieux à Kanak, c’était l’attitude de nos militaires. A chaque fois que j’essayais de m’éloigner un peu, l’un d’entre eux se rapprochait davantage, semblant craindre que les Touaregs puissent nous parler seuls. Agacée par leur surveillance, j’interrogeais le colonel qui m’expliquait qu’il ne fallait pas se fier aux apparences calmes et plutôt accueillantes des Touaregs. Ce sont, selon lui, des guerriers sans pitié, capables, sous le nez des militaires, d’organiser une embuscade pour nous enlever. Et bizarrement, notre interprète, un civil ordinaire, partageait l’avis des militaires. La longue rébellion touareg a laissé des traces dans l’esprit des nigériens.
Mais au moment de partir, c’est tout de même ensemble que les Touaregs et les soldats se sont agenouillés afin de prier pour que notre retour se passe bien. Car le désert reste plus menaçant que l’homme, même quand il s’agit de l’ennemi.
Le carnet de route de Melissa Bell
lundi 14 juin 2010
Notre reporter Melissa Bell se trouve au Niger où elle réalise un reportage sur la crise alimentaire qui frappe le pays. Suivez les coulisses du tournage grâce à son carnet de route.
Autrefois, le désert ne commençait que bien plus loin. Mais aujourd’hui, c’est Tanout qui marque la frontière entre Sahel et Sahara, et pour les gens du coin, entre civilisation et barbarie. Il était donc sans doute inévitable que le préfet de Tanout choisisse de se mêler de notre projet dès qu’il en a eu vent.
Notre idée était de partir au nord de la ville pour voir les troupeaux des Touaregs, qui, selon eux, sont en train de mourir de faim et de soif. Une idée très naïve, selon le préfet, qui, sans vouloir parler de rébellion touareg, préfère évoquer le banditisme.
Un danger qui l’obligeait à nous confier à quatre soldats, armés jusqu’aux dents, qui nous accompagneront jusque chez les Touaregs pour nous ramener avant la tombée de la nuit. Tout cela, bien sûr, à notre charge.
Et c’est comme ça que nous sommes partis dans le désert à bord d’un camion militaire aussi inconfortable qu’impressionnant. Deux heures plus tard, nous étions a Kanak, une collection de tentes touaregs posées au milieu du sable avec tout autour des troupeaux de chèvres et des charognes.
Pour les Touaregs, c’est le désastre. Pour vivre, ils vendent leurs chèvres à Tanout, un voyage qui leur demande une semaine aller retour et qui leur permet aussi d’acheter le mil et la farine de blé dont ils vivent. Sans leurs chèvres, ils n’ont rien.
C’est une version légèrement différente d’une histoire qu’on a entendu un peu partout au Niger. L’histoire d’une vraie crise alimentaire provoquée par des pluies insuffisantes et qui menace de se transformer en famine.
Ce qui était curieux à Kanak, c’était l’attitude de nos militaires. A chaque fois que j’essayais de m’éloigner un peu, l’un d’entre eux se rapprochait davantage, semblant craindre que les Touaregs puissent nous parler seuls. Agacée par leur surveillance, j’interrogeais le colonel qui m’expliquait qu’il ne fallait pas se fier aux apparences calmes et plutôt accueillantes des Touaregs. Ce sont, selon lui, des guerriers sans pitié, capables, sous le nez des militaires, d’organiser une embuscade pour nous enlever. Et bizarrement, notre interprète, un civil ordinaire, partageait l’avis des militaires. La longue rébellion touareg a laissé des traces dans l’esprit des nigériens.
Mais au moment de partir, c’est tout de même ensemble que les Touaregs et les soldats se sont agenouillés afin de prier pour que notre retour se passe bien. Car le désert reste plus menaçant que l’homme, même quand il s’agit de l’ennemi.
Terrorisme : l’Union Africaine envisage une loi interdisant le paiement de rançons
Terrorisme : l’Union Africaine envisage une loi interdisant le paiement de rançons
dimanche 13 juin 2010
AFP - 13 juin 2010
L’Union africaine (UA) envisage de proposer une loi "stricte" et "claire" interdisant toutes les formes de paiement de rançons à des groupes terroristes, a indiqué dimanche à Alger un responsable du Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT). "L’UA envisage de proposer une loi qui ne serait pas restrictive, ne laisserait pas cours à des interprétations et qui condamnerait le paiement des rançons, considérées comme source de financement du terrorisme", a déclaré le directeur par intérim du CAERT Liess Boukraa, à l’APS.
Le CAERT, lancé en octobre 2004 à Alger, est une agence de l’UA chargée de "renforcer les capacités des pays africains dans le domaine de la prévention du terrorisme", selon ses statuts. "Si le terrorisme s’est implanté au Sahel, c’est grâce aux revenus que les terroristes obtiennent à partir du kidnapping qui constitue une sorte de traite des être humains", a estimé M. Boukraâ. Le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’UA Ramtane Lamamra a précisé que cette "loi type qui est en voie de finalisation, est un texte qui permettra à tous les pays qui le souhaitent d’intégrer ses dispositions dans leurs législations nationales". M. Lamamra a ajouté que ces législations doivent être harmonisées pour faciliter la "mise en oeuvre de tout un arsenal de coopération judiciaire et de coopération entre les services de sécurité".
La région du Sahel connaît depuis quelques années une recrudescence des activités de trafiquants et contrebandiers en tous genres mais aussi de groupes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Sept pays - Algérie, Burkina Faso, Tchad, Libye, Mali, Mauritanie et Niger, réunis en mars à Alger pour une conférence sur la lutte contre l’insécurité dans la région sahélo-saharienne ont condamné "sans équivoque" les prises d’otages et les paiements de rançon.
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait adopté le 17 décembre 2009 une résolution "criminalisant le paiement de rançons", en particulier à des "entités terroristes", comme l’a également fait l’UA le 3 juillet 2009.
dimanche 13 juin 2010
AFP - 13 juin 2010
L’Union africaine (UA) envisage de proposer une loi "stricte" et "claire" interdisant toutes les formes de paiement de rançons à des groupes terroristes, a indiqué dimanche à Alger un responsable du Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT). "L’UA envisage de proposer une loi qui ne serait pas restrictive, ne laisserait pas cours à des interprétations et qui condamnerait le paiement des rançons, considérées comme source de financement du terrorisme", a déclaré le directeur par intérim du CAERT Liess Boukraa, à l’APS.
Le CAERT, lancé en octobre 2004 à Alger, est une agence de l’UA chargée de "renforcer les capacités des pays africains dans le domaine de la prévention du terrorisme", selon ses statuts. "Si le terrorisme s’est implanté au Sahel, c’est grâce aux revenus que les terroristes obtiennent à partir du kidnapping qui constitue une sorte de traite des être humains", a estimé M. Boukraâ. Le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’UA Ramtane Lamamra a précisé que cette "loi type qui est en voie de finalisation, est un texte qui permettra à tous les pays qui le souhaitent d’intégrer ses dispositions dans leurs législations nationales". M. Lamamra a ajouté que ces législations doivent être harmonisées pour faciliter la "mise en oeuvre de tout un arsenal de coopération judiciaire et de coopération entre les services de sécurité".
La région du Sahel connaît depuis quelques années une recrudescence des activités de trafiquants et contrebandiers en tous genres mais aussi de groupes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Sept pays - Algérie, Burkina Faso, Tchad, Libye, Mali, Mauritanie et Niger, réunis en mars à Alger pour une conférence sur la lutte contre l’insécurité dans la région sahélo-saharienne ont condamné "sans équivoque" les prises d’otages et les paiements de rançon.
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait adopté le 17 décembre 2009 une résolution "criminalisant le paiement de rançons", en particulier à des "entités terroristes", comme l’a également fait l’UA le 3 juillet 2009.
Niger - le Chef de l’Etat signe deux décrets portant nomination de la 1ère Vice-présidente et des membres de la CENI
Le Sahel (Niger) 14 juin 2010
Niger - le Chef de l’Etat signe deux décrets portant nomination de la 1ère Vice-présidente et des membres de la CENI
lundi 14 juin 2010
Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l’Etat, le Général de Corps d’Armée DJIBO SALOU a signé, le samedi 12 juin 2010, deux décrets :
Aux termes du premier décret :
Maître Zada Aïssatou est nommée 1ère Vice-présidente de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Madame Katambé Mariama est nommée 2ème Vice-présidente de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)
Aux termes du second décret, les personnalités ci-dessous désignées sont nommées membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) :
PARTIS POLITIQUES
AFDR Titulaire Abdourahamane Tari Bako, Suppléant Hamidou Garba Titulaire Moussa Maman Gentil Suppléant Abdoulaye Maiga Alassan Titulaire Harouna Mayaou Suppléant Kaka Maïtawaya Titulaire Mahaman Achirou Massaoudou Suppléant Mme Zara Ibrahim Marafa Titulaire Almoustapha Moussa Idé Suppléant Ibrahim Djibo Ali Titulaire Yahaya Garba Suppléant Babou Tchiamadi
CFDR Titulaire Diallo Hassane Hassane Suppléant Amadou Maiga Titulaire Hassane Sabo Suppléant Hima Kandalla Titulaire Abdoul Aziz Adamou Diatto Suppléant Mariama Soumaïla Titulaire Zakari Djibo Suppléant Bonzougou Issoufou Titulaire Mahamane Hassane Suppléant Hassane Hamidou Bindjo Titulaire Soumana Djingarey Suppléant Aboubacar Hamed Non Affiliés Titulaire Saddi Abdou Suppléant Lawali Hamza Titulaire Ousseini Birgui Suppléant Souley Seyni Bonwala Titulaire Ibrahim Abdou Aggah Suppléant Ibrahim Saddi COLLECTIF DES ASSOCIATIONS FEMININES Fédération KASSAI Titulaire Mme Bako Absatou Baré Suppléante Mme Yagi Maimouna
CONGAFEN Titulaire Mme Katambé Mariama Suppléante Mme Bachir Safia REFERA Titulaire Mme Mariatou Abdou Suppléante Mme Ramatou Diarra CENTRALES SYNDICALES ET SYNDICATS NON AFFILIES
CENTRALES SYNDICALES
Titulaire Allasane Aboubakrine Suppléant Mahamadou Issa Titulaire Abdoulaye Issoufou Suppléant Abdou Kadi
SYNDICATS NON AFFILIES
Titulaire Yacouba Soumana Suppléant Seydou Marayé Moussa
ASSOCIATIONS DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE PROMOTION DE LA DEMOCRATIE
Mme Halima Amadou P.M Magagi Yacouba P.M
INSTITUTIONS CABINET DU PREMIER MINISTRE (HAUT COMMISSARIAT A L’INFORMATIQUE ET AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION)
Titulaire Mr Gaya Sabiou Suppléant Waslimane Mohamed Titulaire Ali Amadou Suppléant Kammiri Souroumpo
OBSERVATOIRE NATIONAL DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES
P.M P.M
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Direction Générale du Budget Titulaire Amadou
Ganda Hamidou Suppléant Kamayé Zabeirou
Direction du Parc Automobile National et du Garage Administratif Titulaire Hamidou Harouna Suppléant Hassane Ousseini
MINISTERE DE L’INTERIEUR DE LA SECURITE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES RELIGIEUSES
Direction Générale des Affaires Politiques et Juridiques Titulaire Mr Maman Seydou Suppléant Mr Malam Sahirou Direction Générale de la Protection Civile Titulaire Colonel Mahaman Laminou Moussa Suppléant Médecin Commandant Amadou Daouda Adamou
Direction des Libertés Publiques Titulaire Mme Sayo Aissata Alhassane Suppléant Mr Abdoulaye Saidou Seyni
Direction de l’Etat-Civil Titulaire Mr Aboubacar Déouda Suppléant Mr Souley Alfari
Haut Commandement de la Garde Nationale du Niger Titulaire Chef d’Escadron Guirey Midou Suppléant Capitaine Rhissa Fankaraou
Direction Générale de la Police Nationale Titulaire Commissaire de Police Dioffo Souley Suppléant Commissaire de Police Mounkaila Yacouba
MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME
Titulaire Amadou Lamine Maouli Suppléante Mme Gogé née Maimouna Gazibo
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES NIGERIENS A L’EXTERIEUR
Administration Centrale Titulaire Tchiroma Boukar Maï Tanimoune Suppléant Elh Malam Manzo Aminou Haut Conseil des Nigériens à l’Extérieur P.M P.M
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
Titulaire Colonel Hamidou Maigari Suppléant Colonel Hamidou Harouna Titulaire Lt Colonel Karimou Hima Abdoulaye Suppléant Chef d’escadron Garba Issoufou Titulaire Chef de Bataillon Abdoulaye Dioumassi Dabalaga Suppléant Commandant Souley Ibrahim
MINISTÈRE DE LA POPULATION, DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANT
Titulaire Mme Boubacar Amina Mamane Idi Suppléante Mme Amina Koiranga
MINISTERE CHARGE DE LA COMMUNICATION ADMINISTRATION CENTRALE
Titulaire Abdoulaye Mamoudou Suppléant Khamed Abdoulaye
ADMINISTRATION CENTRALE Titulaire Mahamadou Guimba Suppléant Saley Maimouna Timbo
MEDIAS PRIVES Titulaire Amadou Tiémogo Suppléant Chérif Souleymane Titulaire Mme Moussa Kaka Djamila Suppléant Abdoul Razak Rafa
Niger - le Chef de l’Etat signe deux décrets portant nomination de la 1ère Vice-présidente et des membres de la CENI
lundi 14 juin 2010
Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l’Etat, le Général de Corps d’Armée DJIBO SALOU a signé, le samedi 12 juin 2010, deux décrets :
Aux termes du premier décret :
Maître Zada Aïssatou est nommée 1ère Vice-présidente de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Madame Katambé Mariama est nommée 2ème Vice-présidente de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)
Aux termes du second décret, les personnalités ci-dessous désignées sont nommées membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) :
PARTIS POLITIQUES
AFDR Titulaire Abdourahamane Tari Bako, Suppléant Hamidou Garba Titulaire Moussa Maman Gentil Suppléant Abdoulaye Maiga Alassan Titulaire Harouna Mayaou Suppléant Kaka Maïtawaya Titulaire Mahaman Achirou Massaoudou Suppléant Mme Zara Ibrahim Marafa Titulaire Almoustapha Moussa Idé Suppléant Ibrahim Djibo Ali Titulaire Yahaya Garba Suppléant Babou Tchiamadi
CFDR Titulaire Diallo Hassane Hassane Suppléant Amadou Maiga Titulaire Hassane Sabo Suppléant Hima Kandalla Titulaire Abdoul Aziz Adamou Diatto Suppléant Mariama Soumaïla Titulaire Zakari Djibo Suppléant Bonzougou Issoufou Titulaire Mahamane Hassane Suppléant Hassane Hamidou Bindjo Titulaire Soumana Djingarey Suppléant Aboubacar Hamed Non Affiliés Titulaire Saddi Abdou Suppléant Lawali Hamza Titulaire Ousseini Birgui Suppléant Souley Seyni Bonwala Titulaire Ibrahim Abdou Aggah Suppléant Ibrahim Saddi COLLECTIF DES ASSOCIATIONS FEMININES Fédération KASSAI Titulaire Mme Bako Absatou Baré Suppléante Mme Yagi Maimouna
CONGAFEN Titulaire Mme Katambé Mariama Suppléante Mme Bachir Safia REFERA Titulaire Mme Mariatou Abdou Suppléante Mme Ramatou Diarra CENTRALES SYNDICALES ET SYNDICATS NON AFFILIES
CENTRALES SYNDICALES
Titulaire Allasane Aboubakrine Suppléant Mahamadou Issa Titulaire Abdoulaye Issoufou Suppléant Abdou Kadi
SYNDICATS NON AFFILIES
Titulaire Yacouba Soumana Suppléant Seydou Marayé Moussa
ASSOCIATIONS DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE PROMOTION DE LA DEMOCRATIE
Mme Halima Amadou P.M Magagi Yacouba P.M
INSTITUTIONS CABINET DU PREMIER MINISTRE (HAUT COMMISSARIAT A L’INFORMATIQUE ET AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION)
Titulaire Mr Gaya Sabiou Suppléant Waslimane Mohamed Titulaire Ali Amadou Suppléant Kammiri Souroumpo
OBSERVATOIRE NATIONAL DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES
P.M P.M
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Direction Générale du Budget Titulaire Amadou
Ganda Hamidou Suppléant Kamayé Zabeirou
Direction du Parc Automobile National et du Garage Administratif Titulaire Hamidou Harouna Suppléant Hassane Ousseini
MINISTERE DE L’INTERIEUR DE LA SECURITE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES RELIGIEUSES
Direction Générale des Affaires Politiques et Juridiques Titulaire Mr Maman Seydou Suppléant Mr Malam Sahirou Direction Générale de la Protection Civile Titulaire Colonel Mahaman Laminou Moussa Suppléant Médecin Commandant Amadou Daouda Adamou
Direction des Libertés Publiques Titulaire Mme Sayo Aissata Alhassane Suppléant Mr Abdoulaye Saidou Seyni
Direction de l’Etat-Civil Titulaire Mr Aboubacar Déouda Suppléant Mr Souley Alfari
Haut Commandement de la Garde Nationale du Niger Titulaire Chef d’Escadron Guirey Midou Suppléant Capitaine Rhissa Fankaraou
Direction Générale de la Police Nationale Titulaire Commissaire de Police Dioffo Souley Suppléant Commissaire de Police Mounkaila Yacouba
MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME
Titulaire Amadou Lamine Maouli Suppléante Mme Gogé née Maimouna Gazibo
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES NIGERIENS A L’EXTERIEUR
Administration Centrale Titulaire Tchiroma Boukar Maï Tanimoune Suppléant Elh Malam Manzo Aminou Haut Conseil des Nigériens à l’Extérieur P.M P.M
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
Titulaire Colonel Hamidou Maigari Suppléant Colonel Hamidou Harouna Titulaire Lt Colonel Karimou Hima Abdoulaye Suppléant Chef d’escadron Garba Issoufou Titulaire Chef de Bataillon Abdoulaye Dioumassi Dabalaga Suppléant Commandant Souley Ibrahim
MINISTÈRE DE LA POPULATION, DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANT
Titulaire Mme Boubacar Amina Mamane Idi Suppléante Mme Amina Koiranga
MINISTERE CHARGE DE LA COMMUNICATION ADMINISTRATION CENTRALE
Titulaire Abdoulaye Mamoudou Suppléant Khamed Abdoulaye
ADMINISTRATION CENTRALE Titulaire Mahamadou Guimba Suppléant Saley Maimouna Timbo
MEDIAS PRIVES Titulaire Amadou Tiémogo Suppléant Chérif Souleymane Titulaire Mme Moussa Kaka Djamila Suppléant Abdoul Razak Rafa
Niger : une radio privée réémet en zone touareg après deux ans de fermeture
AFP - 14.06.10
Niger : une radio privée réémet en zone touareg après deux ans de fermeture
lundi 14 juin 2010
Sahara FM, principale radio privée d’Agadez, capitale du nord du Niger, a repris ses émissions lundi après plus de deux ans de fermeture, a affirmé son responsable à l’AFP. "L’Observatoire national de la Communication (ONC) nous a délivré une autorisation et nous avons déjà commencé à émettre de nouveau. C’est une très bonne nouvelle", a déclaré Ahmed Raliou, également correspondant de Radio France Internationale (RFI) dans la région.
L’ONC, chargé de réguler les médias nigériens, a été mis en place par la junte militaire qui a renversé le président Mamadou Tandja en février.
Le 21 avril 2008, le régime Tandja avait fermé Sahara FM, accusée selon son responsable d’être "une radio dangereuse diffusant des appels à la haine ethnique" et des "informations qui sapent le moral des militaires", en lutte contre les rebelles touareg alors très actifs dans le nord.
M. Raliou avait réfuté ces allégations, expliquant que sa radio n’avait diffusé que des "témoignages de jardiniers" ayant affirmé avoir été "battus et maltraités par des militaires" près d’Agadez.
La radio avait aussi diffusé des extraits d’un article paru dans un journal local sur les risques de contagion de la nappe phréatique en raison des effets radioactifs de l’uranium extrait dans la zone.
Avant son rachat en 2004 par un autre opérateur privé, Sahara FM appartenait à Rhissa Ag Boula, chef rebelle touareg, devenu la bête noire des autorités après avoir annoncé en janvier 2008 le lancement de la "bataille de l’uranium", notamment contre le groupe français Areva, présent dans le nord.
La couverture des activités de la rébellion dans le nord du Niger était strictement interdite aux journalistes sous le régime Tandja.
La junte a rouvert récemment la Maison de la presse fermée par le président déchu, et a adopté un nouveau texte dépénalisant les délits de presse.
Niger : une radio privée réémet en zone touareg après deux ans de fermeture
lundi 14 juin 2010
Sahara FM, principale radio privée d’Agadez, capitale du nord du Niger, a repris ses émissions lundi après plus de deux ans de fermeture, a affirmé son responsable à l’AFP. "L’Observatoire national de la Communication (ONC) nous a délivré une autorisation et nous avons déjà commencé à émettre de nouveau. C’est une très bonne nouvelle", a déclaré Ahmed Raliou, également correspondant de Radio France Internationale (RFI) dans la région.
L’ONC, chargé de réguler les médias nigériens, a été mis en place par la junte militaire qui a renversé le président Mamadou Tandja en février.
Le 21 avril 2008, le régime Tandja avait fermé Sahara FM, accusée selon son responsable d’être "une radio dangereuse diffusant des appels à la haine ethnique" et des "informations qui sapent le moral des militaires", en lutte contre les rebelles touareg alors très actifs dans le nord.
M. Raliou avait réfuté ces allégations, expliquant que sa radio n’avait diffusé que des "témoignages de jardiniers" ayant affirmé avoir été "battus et maltraités par des militaires" près d’Agadez.
La radio avait aussi diffusé des extraits d’un article paru dans un journal local sur les risques de contagion de la nappe phréatique en raison des effets radioactifs de l’uranium extrait dans la zone.
Avant son rachat en 2004 par un autre opérateur privé, Sahara FM appartenait à Rhissa Ag Boula, chef rebelle touareg, devenu la bête noire des autorités après avoir annoncé en janvier 2008 le lancement de la "bataille de l’uranium", notamment contre le groupe français Areva, présent dans le nord.
La couverture des activités de la rébellion dans le nord du Niger était strictement interdite aux journalistes sous le régime Tandja.
La junte a rouvert récemment la Maison de la presse fermée par le président déchu, et a adopté un nouveau texte dépénalisant les délits de presse.
dimanche 13 juin 2010
Le folklore, un patrimoine séculaire bien préservé par les Touaregs d'Imouheg (Tassili)
Culture
EL KHABAR
Le folklore, un patrimoine séculaire bien préservé par les Touaregs d'Imouheg (Tassili)
ILLIZI - Le folklore populaire constitue une facette du patrimoine culturel séculaire que la communauté "Imouheg" des Touareg de la grande région du Tassili, dans la wilaya d'Illizi, a su préserver. Cet héritage artistique targui, qui a été depuis la nuit des temps entretenu de génération en génération, revêt une importance particulière chez les Touaregs, relève Abdennebi Zendri, chercheur en anthropologie du centre universitaire de Tamanrasset. Le folklore populaire chez les Touareg d'Imouheg est composé d'une panoplie de genres artistiques chantant des poésies populaires du terroir. "Il traite différents thèmes puisés d'anciennes us et coutumes et met en exergue un des pans culturels ancestraux de la région, à travers le chant, la danse, les rites, les mélodies musicales et des instruments de musique impairs, apanage des Imouheg", explique M. Zendri.
13-06-2010
EL KHABAR
Le folklore, un patrimoine séculaire bien préservé par les Touaregs d'Imouheg (Tassili)
ILLIZI - Le folklore populaire constitue une facette du patrimoine culturel séculaire que la communauté "Imouheg" des Touareg de la grande région du Tassili, dans la wilaya d'Illizi, a su préserver. Cet héritage artistique targui, qui a été depuis la nuit des temps entretenu de génération en génération, revêt une importance particulière chez les Touaregs, relève Abdennebi Zendri, chercheur en anthropologie du centre universitaire de Tamanrasset. Le folklore populaire chez les Touareg d'Imouheg est composé d'une panoplie de genres artistiques chantant des poésies populaires du terroir. "Il traite différents thèmes puisés d'anciennes us et coutumes et met en exergue un des pans culturels ancestraux de la région, à travers le chant, la danse, les rites, les mélodies musicales et des instruments de musique impairs, apanage des Imouheg", explique M. Zendri.
13-06-2010
jeudi 10 juin 2010
TINARIWEN AU CONCERT D'INAUGURATION DE LA COUPE DU MONDE 2010
LE CONCERT D'INAUGURATION DE LA COUPE DU MONDE 2010
Date : 10/06/2010
Horaire : 23H10 - 01H50
Durée : 15 mn
France 2 vous invite en exclusivité au concert officiel d'inauguration de la Coupe du Monde de la Fifa 2010 à la veille du premier match ! Sur la scène du stade d'Orlando à Soweto/Johannesburg et devant 30 000 personnes se succèderont : Shakira, Alicia Keys, Black Eyed Peas, Amadou et Mariam, Angelique Kidjo, Blk Jks, John Legend, Juanes, K'Naan, The Parlotones, Tinariwen, Vieux Farka Toure, Vusi Mahlasela
Date : 10/06/2010
Horaire : 23H10 - 01H50
Durée : 15 mn
France 2 vous invite en exclusivité au concert officiel d'inauguration de la Coupe du Monde de la Fifa 2010 à la veille du premier match ! Sur la scène du stade d'Orlando à Soweto/Johannesburg et devant 30 000 personnes se succèderont : Shakira, Alicia Keys, Black Eyed Peas, Amadou et Mariam, Angelique Kidjo, Blk Jks, John Legend, Juanes, K'Naan, The Parlotones, Tinariwen, Vieux Farka Toure, Vusi Mahlasela
premières pluies dans la région d'Agadez !!
photo: inondations 2009 à Agadez
La région d’Agadez, vers Tchirozerine ,Tafadeck,et certaines vallées de l'Aïr ont connues depuis hier leur premières pluies. Les averses ont étés fortes à certains endroits ,et certains Oueds ont bloqués la circulation entre Agadez,Tchiro et Arlit .
Pour le moment nous ne disposons pas d'assez des détails, mais les populations restent hantées par les inondations de l'année passée.
La région d’Agadez, vers Tchirozerine ,Tafadeck,et certaines vallées de l'Aïr ont connues depuis hier leur premières pluies. Les averses ont étés fortes à certains endroits ,et certains Oueds ont bloqués la circulation entre Agadez,Tchiro et Arlit .
Pour le moment nous ne disposons pas d'assez des détails, mais les populations restent hantées par les inondations de l'année passée.
mercredi 9 juin 2010
Kerviel et les criquets
Publié le 09/06/2010 08:24
LA DEPECHE.fr
Dominique Delpiroux
Kerviel et les criquets
Connaissez-vous le Niger ? C'est un pays d'Afrique pas vraiment riche où habitent des Haoussas, des Touaregs, des Kanuris ou des Peuls. Parfois, les criquets par milliards ravagent le peu de céréales que l'on tente d'y faire pousser. Alors, on y a faim pendant un, deux ans, voire plus. Il y a un peu de charbon, beaucoup d'uranium, mais ce ne sont pas les habitants qui vont profiter de ce minerai magique pour centrales nucléaires… Là-bas, bien des gens vivent avec un peu moins de 2 dollars par jour - quand ils ne sont pas des gosses ou des femmes esclaves, justement dans des mines ou les bordels…
Pourquoi parler du Niger ? Tout simplement parce que la richesse totale accumulée par ce pays en une année équivaut à la «bavure» de Jérôme Kerviel. En un coup de poker, le trader a perdu l'équivalent du PIB du Niger, presque 5 milliards d'euros. Et parfois, nous explique-t-on, il pouvait engager dans la journée des sommes de 50 milliards d'euros. Deux fois et demi le déficit de la Sécurité Sociale française. Quasiment le PIB d'un pays comme le Maroc…
Alors, effectivement, on pénètre dans un autre monde, avec Jérôme Kerviel, et il n'est guère étonnant de voir se presser au Palais de Justice de Paris les médias du monde entier, venus contempler ce trader qui s'est fait attraper le doigt dans un pot de confiture monstrueux.
Du reste, cette première journée d'audience apparaît quelque peu comme surréaliste. Le jeune homme déclare que oui, il a bien commis quelques petites bêtises, mais que certaines combines sont monnaie courante dans les salles de marché.
Lorsque l'on sait ensuite comment des « kervieleries » en chaînes et des « madofferies » en gros ont ruiné des milliers de personnes, mis sur le pavé des millions de chômeurs, plombé l'économie mondiale, fait trébucher des états, on s'arrache les cheveux en constatant que ce sont ces joueurs de Monopoly qui tiennent la planète entre deux clics de souris.
Dans le monde d'aujourd'hui, la finance joue perso. Au procès Kerviel, le PDG de la Société Générale, Daniel Bouton a envoyé une lettre au président du tribunal, « doutant de l'intérêt pour la justice de l'entendre, mais se disant prêt à venir si on le lui demande ».
Évidemment, les banques n'ont aucune envie que les gouvernements, les juges, et la démocratie en général viennent mettre leur nez dans leurs comptes. Et peuvent regarder de haut des États moins riches qu'elles. Des États, qui après la crise, se retrouveront comme les Nigériens après les criquets.
LA DEPECHE.fr
Dominique Delpiroux
Kerviel et les criquets
Connaissez-vous le Niger ? C'est un pays d'Afrique pas vraiment riche où habitent des Haoussas, des Touaregs, des Kanuris ou des Peuls. Parfois, les criquets par milliards ravagent le peu de céréales que l'on tente d'y faire pousser. Alors, on y a faim pendant un, deux ans, voire plus. Il y a un peu de charbon, beaucoup d'uranium, mais ce ne sont pas les habitants qui vont profiter de ce minerai magique pour centrales nucléaires… Là-bas, bien des gens vivent avec un peu moins de 2 dollars par jour - quand ils ne sont pas des gosses ou des femmes esclaves, justement dans des mines ou les bordels…
Pourquoi parler du Niger ? Tout simplement parce que la richesse totale accumulée par ce pays en une année équivaut à la «bavure» de Jérôme Kerviel. En un coup de poker, le trader a perdu l'équivalent du PIB du Niger, presque 5 milliards d'euros. Et parfois, nous explique-t-on, il pouvait engager dans la journée des sommes de 50 milliards d'euros. Deux fois et demi le déficit de la Sécurité Sociale française. Quasiment le PIB d'un pays comme le Maroc…
Alors, effectivement, on pénètre dans un autre monde, avec Jérôme Kerviel, et il n'est guère étonnant de voir se presser au Palais de Justice de Paris les médias du monde entier, venus contempler ce trader qui s'est fait attraper le doigt dans un pot de confiture monstrueux.
Du reste, cette première journée d'audience apparaît quelque peu comme surréaliste. Le jeune homme déclare que oui, il a bien commis quelques petites bêtises, mais que certaines combines sont monnaie courante dans les salles de marché.
Lorsque l'on sait ensuite comment des « kervieleries » en chaînes et des « madofferies » en gros ont ruiné des milliers de personnes, mis sur le pavé des millions de chômeurs, plombé l'économie mondiale, fait trébucher des états, on s'arrache les cheveux en constatant que ce sont ces joueurs de Monopoly qui tiennent la planète entre deux clics de souris.
Dans le monde d'aujourd'hui, la finance joue perso. Au procès Kerviel, le PDG de la Société Générale, Daniel Bouton a envoyé une lettre au président du tribunal, « doutant de l'intérêt pour la justice de l'entendre, mais se disant prêt à venir si on le lui demande ».
Évidemment, les banques n'ont aucune envie que les gouvernements, les juges, et la démocratie en général viennent mettre leur nez dans leurs comptes. Et peuvent regarder de haut des États moins riches qu'elles. Des États, qui après la crise, se retrouveront comme les Nigériens après les criquets.
Mali: Appel de ATT pour sauver l'année scolaire
Mali: Appel de ATT pour sauver l'année scolaire
Afrique de l'Ouest - Mali
Bamako, Mali - Le chef de l'Etat malien, Amadou Toumani Touré, a lancé mardi un appel aux enseignants de l'enseignement supérieur en grève depuis plus de deux mois pour reprendre les cours afin de sauver l'année scolaire en cours.
Tout en reconnaissant la légitimité des revendications des enseignants, le président malien a laissé entendre que l'Etat n'avait pas les moyens de les satisfaire toutes, notamment celles qui ont des incidences financières.
"Cette situation difficile et préoccupante me donne de l'insomnie", a-t-il avoué au cours d'une conférence de presse à l'occasion du 3ème anniversaire de son second mandat à la tête de son pays.
Il a souligné les gros efforts déployés par le gouvernement malien dans le secteur de l'éducation qui bénéficie du tiers du budget d'Etat estimé à 1.150 milliards de francs CFA.
Les enseignants du syndicat de l'enseignement supérieur réclament, entre autres, l'indexation de leurs salaires sur ceux de leurs collègues des autres pays de la sous-région, une indemnité de logement et une majoration du taux des heures supplémentaires et des frais d'encadrement de mémoire des étudiants finissants.
Le gouvernement malien a augmenté la semaine dernière de 50 pour cent les salaires des enseignants du supérieur et majoré de 50 pour cent le taux des heures supplémentaires.
Malgré tout, les enseignants campent toujours sur leurs positions et refusent cette offre du gouvernement en dépit des interventions de toutes les couches de la société, notamment les religieux, les notabilités et la société civile.
Le président malien a par ailleurs évoqué le problème du nord du Mali, en proie au terrorisme, au trafic de drogue et au grand banditisme, assurant de la détermination de l'Etat, en collaboration avec des partenaires et les Etats de la bande sahélienne, à mener une croisade contre l'insécurité dans cette partie désertique.
Elu en 2002 pour un mandat de cinq ans, Amadou Toumani Touré a été réélu en 2007 pour un second mandat de cinq ans au terme duquel il quittera le pouvoir selon la Constitution malienne qui limite à deux les mandats présidentiels.
Il avait promis, il y a une année, de ne pas tripatouiller la Constitution malienne pour briguer un troisième mandat.
Bamako - Pana 09/06/2010
Afrique de l'Ouest - Mali
Bamako, Mali - Le chef de l'Etat malien, Amadou Toumani Touré, a lancé mardi un appel aux enseignants de l'enseignement supérieur en grève depuis plus de deux mois pour reprendre les cours afin de sauver l'année scolaire en cours.
Tout en reconnaissant la légitimité des revendications des enseignants, le président malien a laissé entendre que l'Etat n'avait pas les moyens de les satisfaire toutes, notamment celles qui ont des incidences financières.
"Cette situation difficile et préoccupante me donne de l'insomnie", a-t-il avoué au cours d'une conférence de presse à l'occasion du 3ème anniversaire de son second mandat à la tête de son pays.
Il a souligné les gros efforts déployés par le gouvernement malien dans le secteur de l'éducation qui bénéficie du tiers du budget d'Etat estimé à 1.150 milliards de francs CFA.
Les enseignants du syndicat de l'enseignement supérieur réclament, entre autres, l'indexation de leurs salaires sur ceux de leurs collègues des autres pays de la sous-région, une indemnité de logement et une majoration du taux des heures supplémentaires et des frais d'encadrement de mémoire des étudiants finissants.
Le gouvernement malien a augmenté la semaine dernière de 50 pour cent les salaires des enseignants du supérieur et majoré de 50 pour cent le taux des heures supplémentaires.
Malgré tout, les enseignants campent toujours sur leurs positions et refusent cette offre du gouvernement en dépit des interventions de toutes les couches de la société, notamment les religieux, les notabilités et la société civile.
Le président malien a par ailleurs évoqué le problème du nord du Mali, en proie au terrorisme, au trafic de drogue et au grand banditisme, assurant de la détermination de l'Etat, en collaboration avec des partenaires et les Etats de la bande sahélienne, à mener une croisade contre l'insécurité dans cette partie désertique.
Elu en 2002 pour un mandat de cinq ans, Amadou Toumani Touré a été réélu en 2007 pour un second mandat de cinq ans au terme duquel il quittera le pouvoir selon la Constitution malienne qui limite à deux les mandats présidentiels.
Il avait promis, il y a une année, de ne pas tripatouiller la Constitution malienne pour briguer un troisième mandat.
Bamako - Pana 09/06/2010
Niger: l'ex-président détenu dans des conditions "satisfaisantes"
Niger: l'ex-président détenu dans des conditions "satisfaisantes"
(AFP) –
NIAMEY — Les conditions de détention de l'ex-président nigérien Mamadou Tandja sont "globalement satisfaisantes", ont estimé mercredi des ONG locales, après lui avoir rendu visite dans la villa proche de la présidence où il se trouve depuis son renversement le 18 février.
"Globalement, les conditions de détention de l'ancien président Mamadou Tandja sont satisfaisantes et il nous a assuré être bien traité et disposer de tout ce dont il a besoin", a affirmé à l'AFP Moustapha Kadi, un des responsables des organisations autorisées à le rencontrer mercredi à Niamey.
L'ex-chef de l'Etat a également indiqué qu'il "reçoit les visites de sa famille et peut téléphoner à certains" de ses proches, a ajouté M. Kadi, président du Collectif des organisations des droits de l'Homme et de la démocratie (CODDHD).
Dans sa villa, M. Tandja peut regarder la télévision et reçoit des journaux, a-t-il précisé.
L'ancien président, qui a dit "souffrir de diabète", a fait savoir qu'il comptait "introduire une demande" auprès des autorités afin d'aller se faire "opérer de la cataracte en Tunisie dans les trois mois à venir", selon la même source.
Evoquant la prolongation de son mandat à l'origine de la crise ayant conduit à son renversement, Mamadou Tandja a dit : "+Je n'ai aucun regret (...) Le peuple a demandé et j'ai répondu+", a rapporté Moustapha Kadi.
Renversé après 10 ans de pouvoir, M. Tandja est détenu depuis le coup d'Etat militaire du 18 février.
Les putschistes ont promis de rendre le pouvoir aux civils après une période de transition censée s'achever avant mars 2011.
(AFP) –
NIAMEY — Les conditions de détention de l'ex-président nigérien Mamadou Tandja sont "globalement satisfaisantes", ont estimé mercredi des ONG locales, après lui avoir rendu visite dans la villa proche de la présidence où il se trouve depuis son renversement le 18 février.
"Globalement, les conditions de détention de l'ancien président Mamadou Tandja sont satisfaisantes et il nous a assuré être bien traité et disposer de tout ce dont il a besoin", a affirmé à l'AFP Moustapha Kadi, un des responsables des organisations autorisées à le rencontrer mercredi à Niamey.
L'ex-chef de l'Etat a également indiqué qu'il "reçoit les visites de sa famille et peut téléphoner à certains" de ses proches, a ajouté M. Kadi, président du Collectif des organisations des droits de l'Homme et de la démocratie (CODDHD).
Dans sa villa, M. Tandja peut regarder la télévision et reçoit des journaux, a-t-il précisé.
L'ancien président, qui a dit "souffrir de diabète", a fait savoir qu'il comptait "introduire une demande" auprès des autorités afin d'aller se faire "opérer de la cataracte en Tunisie dans les trois mois à venir", selon la même source.
Evoquant la prolongation de son mandat à l'origine de la crise ayant conduit à son renversement, Mamadou Tandja a dit : "+Je n'ai aucun regret (...) Le peuple a demandé et j'ai répondu+", a rapporté Moustapha Kadi.
Renversé après 10 ans de pouvoir, M. Tandja est détenu depuis le coup d'Etat militaire du 18 février.
Les putschistes ont promis de rendre le pouvoir aux civils après une période de transition censée s'achever avant mars 2011.
mardi 8 juin 2010
Kel Assouf,Fontaine l’Evêque(Belgique),12 juin
Kel Assouf,Fontaine l’Evêque(Belgique),12 juin
mardi 8 juin 2010
Concert Kel Assouf
Blues du Sahara, les guitares de la résistance
SAMEDI 12 JUIN 21 H A FONTAINE L’EVÊQUE
Salle des Fêtes, place de Wallonie
CONCERT GRATUIT !!!
Dans le cadre du week-end « Peuples Menacés »
7 musiciens sur scène, influences blues, musique touarègue, guitare et percussions.
Renseignements et programme complet : José Vermandere jose.vermandere@moc-ct.be ou 0495 28 16 84 ou sur l’évènement facebook « Les peuples menacés »
Organisateurs : Ville de Fontaine -l’Evêque, le MOC, Secours populaire Wallonie-Bruxelles et le Comité Palestine de Fontaine, Maison de la Laïcité fontainoise, Autre Terre, Les Amis de Diboké, les bibliothèques communales de Fontaine, la Régie de Quartier du Foyer fontainois, le CPAS de Fontaine, le PAC, Asseoir l’Espoir, Oxfam, ICRA International
mardi 8 juin 2010
Concert Kel Assouf
Blues du Sahara, les guitares de la résistance
SAMEDI 12 JUIN 21 H A FONTAINE L’EVÊQUE
Salle des Fêtes, place de Wallonie
CONCERT GRATUIT !!!
Dans le cadre du week-end « Peuples Menacés »
7 musiciens sur scène, influences blues, musique touarègue, guitare et percussions.
Renseignements et programme complet : José Vermandere jose.vermandere@moc-ct.be ou 0495 28 16 84 ou sur l’évènement facebook « Les peuples menacés »
Organisateurs : Ville de Fontaine -l’Evêque, le MOC, Secours populaire Wallonie-Bruxelles et le Comité Palestine de Fontaine, Maison de la Laïcité fontainoise, Autre Terre, Les Amis de Diboké, les bibliothèques communales de Fontaine, la Régie de Quartier du Foyer fontainois, le CPAS de Fontaine, le PAC, Asseoir l’Espoir, Oxfam, ICRA International
Concert Abdallah Ag Oumbadougou et conférence sur les touaregs,Queyras, Aiguilles,3-4 juillet
Concert Abdallah Ag Oumbadougou et conférence sur les touaregs,Queyras, Aiguilles,3-4 juillet
mardi 8 juin 2010
Samedi 3 juillet à Aiguilles : Salon du livre de montagne et de la nature.
16h : conférence sur le thème des Touaregs : leur histoire à nos jours.
Dimanche 4 juillet à Aiguilles : Salon du livre…
18h : Repas africain. Concert avec Abdallah Ag Oumbadougou (musicien Touareg).
Renseignements : Office du Tourisme Aiguilles, Tel : 04 92 46 70 34
mardi 8 juin 2010
Samedi 3 juillet à Aiguilles : Salon du livre de montagne et de la nature.
16h : conférence sur le thème des Touaregs : leur histoire à nos jours.
Dimanche 4 juillet à Aiguilles : Salon du livre…
18h : Repas africain. Concert avec Abdallah Ag Oumbadougou (musicien Touareg).
Renseignements : Office du Tourisme Aiguilles, Tel : 04 92 46 70 34
Un ancien député porte plainte contre le Chef de la junte nigérienne pour « rupture d’égalité devant les citoyens »
APA-Niamey (Niger)
Niger-Politique-Plainte
lundi 7 juin 2010
Un ancien député porte plainte contre le Chef de la junte nigérienne pour « rupture d’égalité devant les citoyens »
APA-Niamey (Niger) L’ancien député nigérien et président du Parti nigérien pour l’autogestion (PNA), Sanoussi Jackou, a déposé lundi une plainte devant la Cour d’Etat contre l’Etat du Niger et le Chef de la junte militaire au pouvoir pour « rupture d’égalité devant les citoyens » suite à la promulgation d’un nouveau code électoral en prélude aux futures élections, a constaté APA.
« J’ai décidé en mon nom propre de déposer plainte contre l’Etat du Niger et le général Salou Djibo, chef de l’Etat, qui a promulgué une ordonnance du code électorale qui empêche à certains Nigériens, en raison de leur âge, de se présenter aux élections » a dit M. Jackou, qui a longtemps annoncé son intention de briguer la magistrature suprême.
Le nouveau texte du Code électoral, élaboré par un Comité des textes fondamentaux, comporte entre autres dispositions l’obligation faite aux candidats à l’élection présidentielle d’avoir entre 35 et 70 ans, et attester d’un baccalauréat ou plus de trois années d’études supérieures, avec une caution de 10 millions FCFA.
Selon le président du PNA, à travers ses dispositions, le code électoral établit une « rupture d’égalité devant les citoyens » et, s’est-il interrogé : « pourquoi, je n’ai pas le droit de me présenter à des élections, est-ce qu’il y a des super Nigériens » ?.
Agé de 70 ans et ancien professeur d’économie à l’université de Niamey, M. Jackou est exclu des prochaines joutes électorales en raison de son âge, ce qui selon lui, « devra mobiliser tous les citoyens (..) Puisqu’il y en a qui sont exclus pour défaut de diplôme ».
« Il faut que la justice nous dise si oui ou non, on a le droit d’empêcher à certains Nigériens de se présenter à des élections » a-t-il clamé. Ancien opposant à l’ex-président Mamadou Tandja et membre du parlement dissous par la junte après le putsch du 18 février dernier, M. Jackou a engagé son parti dans les élections législatives et municipales controversées organisées par l’ancien régime, au lendemain de l’adoption d’une nouvelle constitution qui rallonge le mandat de l’ancien chef de l’Etat.
DS/od/APA 07-06-2010
Niger-Politique-Plainte
lundi 7 juin 2010
Un ancien député porte plainte contre le Chef de la junte nigérienne pour « rupture d’égalité devant les citoyens »
APA-Niamey (Niger) L’ancien député nigérien et président du Parti nigérien pour l’autogestion (PNA), Sanoussi Jackou, a déposé lundi une plainte devant la Cour d’Etat contre l’Etat du Niger et le Chef de la junte militaire au pouvoir pour « rupture d’égalité devant les citoyens » suite à la promulgation d’un nouveau code électoral en prélude aux futures élections, a constaté APA.
« J’ai décidé en mon nom propre de déposer plainte contre l’Etat du Niger et le général Salou Djibo, chef de l’Etat, qui a promulgué une ordonnance du code électorale qui empêche à certains Nigériens, en raison de leur âge, de se présenter aux élections » a dit M. Jackou, qui a longtemps annoncé son intention de briguer la magistrature suprême.
Le nouveau texte du Code électoral, élaboré par un Comité des textes fondamentaux, comporte entre autres dispositions l’obligation faite aux candidats à l’élection présidentielle d’avoir entre 35 et 70 ans, et attester d’un baccalauréat ou plus de trois années d’études supérieures, avec une caution de 10 millions FCFA.
Selon le président du PNA, à travers ses dispositions, le code électoral établit une « rupture d’égalité devant les citoyens » et, s’est-il interrogé : « pourquoi, je n’ai pas le droit de me présenter à des élections, est-ce qu’il y a des super Nigériens » ?.
Agé de 70 ans et ancien professeur d’économie à l’université de Niamey, M. Jackou est exclu des prochaines joutes électorales en raison de son âge, ce qui selon lui, « devra mobiliser tous les citoyens (..) Puisqu’il y en a qui sont exclus pour défaut de diplôme ».
« Il faut que la justice nous dise si oui ou non, on a le droit d’empêcher à certains Nigériens de se présenter à des élections » a-t-il clamé. Ancien opposant à l’ex-président Mamadou Tandja et membre du parlement dissous par la junte après le putsch du 18 février dernier, M. Jackou a engagé son parti dans les élections législatives et municipales controversées organisées par l’ancien régime, au lendemain de l’adoption d’une nouvelle constitution qui rallonge le mandat de l’ancien chef de l’Etat.
DS/od/APA 07-06-2010
Les musiciens nigériens ont mobilisé plus de 20 millions FCFA en soutien à la lutte contre la famine
APA-Niamey (Niger)
Niger-Musique-Famine
lundi 7 juin 2010
Les musiciens nigériens ont mobilisé plus de 20 millions FCFA en soutien à la lutte contre la famine
Les artistes nigériens ont mobilisé plus de 20 millions FCFA provenant de concerts musicaux en faveur des populations victimes de la crise alimentaire au Niger, a appris APA lundi de sources autorisées à Niamey.
Organisés au sein de l’orchestre « Atelier Voix du Sahel », de grands noms de la musique nigérienne ont associé leur timbres pour mobiliser 20.563.665 FCFA, remis au Premier ministre nigérien pour garnir le Fonds national de solidarité à l’endroit des 7 millions de personnes vulnérables à la famine.
Ce geste « s’inscrit dans le cadre de la responsabilité des hommes de culture (…)la question de la lutte contre la crise alimentaire est une affaire de tous les Nigériens, quel que soit leur secteur d’activité » a indiqué le reggaeman Black Mailer, porte-parole du Syndicat national des métiers de la musique. Les artistes nigériens, modernes et traditionnels ont organisé du 23 au 24 avril dernier, une série de concerts pour susciter la mobilisation contre la crise alimentaire au Niger, a-t-il rappelé.
« Leur objectif, en organisant les concerts, n’est pas seulement de collecter des fonds, mais bien plus d’amener les autres compatriotes à avoir en conscience la solidarité et l’amour du prochain, des vertus africaines jamais périssables » a estimé Takoubakoye Aminata, la ministre nigérienne de la Culture.
L’Orchestre « Atelier Voix du Sahel » regroupe des artistes de renom dont Yacoubou Moumouni Denké Denké, Mali Yaro, Phéno B, Idi Sarki, Boureima Disco, Black Mailer, ainsi que des promoteurs de la musique.
DS/od/APA 07-06-2010
Niger-Musique-Famine
lundi 7 juin 2010
Les musiciens nigériens ont mobilisé plus de 20 millions FCFA en soutien à la lutte contre la famine
Les artistes nigériens ont mobilisé plus de 20 millions FCFA provenant de concerts musicaux en faveur des populations victimes de la crise alimentaire au Niger, a appris APA lundi de sources autorisées à Niamey.
Organisés au sein de l’orchestre « Atelier Voix du Sahel », de grands noms de la musique nigérienne ont associé leur timbres pour mobiliser 20.563.665 FCFA, remis au Premier ministre nigérien pour garnir le Fonds national de solidarité à l’endroit des 7 millions de personnes vulnérables à la famine.
Ce geste « s’inscrit dans le cadre de la responsabilité des hommes de culture (…)la question de la lutte contre la crise alimentaire est une affaire de tous les Nigériens, quel que soit leur secteur d’activité » a indiqué le reggaeman Black Mailer, porte-parole du Syndicat national des métiers de la musique. Les artistes nigériens, modernes et traditionnels ont organisé du 23 au 24 avril dernier, une série de concerts pour susciter la mobilisation contre la crise alimentaire au Niger, a-t-il rappelé.
« Leur objectif, en organisant les concerts, n’est pas seulement de collecter des fonds, mais bien plus d’amener les autres compatriotes à avoir en conscience la solidarité et l’amour du prochain, des vertus africaines jamais périssables » a estimé Takoubakoye Aminata, la ministre nigérienne de la Culture.
L’Orchestre « Atelier Voix du Sahel » regroupe des artistes de renom dont Yacoubou Moumouni Denké Denké, Mali Yaro, Phéno B, Idi Sarki, Boureima Disco, Black Mailer, ainsi que des promoteurs de la musique.
DS/od/APA 07-06-2010
OTAGES ESPAGNOLS SÉQUESTRÉS PAR AQMI EN MAURITANIE
OTAGES ESPAGNOLS SÉQUESTRÉS PAR AQMI EN MAURITANIE
Photo/L'Emir Droukdel Aqmi
Benmokhtar mène des négociations secrètes
mardi 8 juin 2010
La bande sahélo-saharienne est devenue pour Al Qaîda au Maghreb islamique un sanctuaire pour le commerce des otages et le trafic de drogue.
L’émir de la zone VI d’Al Qaîda au Maghreb, Mokhtar Benmokhtar, mène des négociations secrètes par l’intermédiaire des autorités espagnoles. Deux membres de l’ONG Barcelona Accio Solidaria sont toujours détenus par l’émir d’Aqmi, Mokhtar Benmokhtar, alias Laâouar (le borgne), selon des sources concordantes. Enlevés depuis le 29 novembre dernier, Albert Vilalta et Roque Pascual, pour lesquels une forte rançon a été réclamée, selon une source proche du dossier, sont toujours séquestrés. Aussi, selon des observateurs, les responsables espagnols s’inquiètent au plus haut niveau du sort de leurs deux ressortissants détenus par Al Qaîda. Benmokhtar réclame, en plus d’une rançon, la libération de ses acolytes écroués à Nouakchott. Dans ce contexte, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a effectué dimanche dernier une visite surprise de quelques heures à Nouakchott. Le diplomate espagnol s’est entretenu pendant une heure avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. Aucune indication n’a filtré quant à la teneur de l’entretien même si des observateurs soutiennent que le sort des otages espagnols détenus par Al Qaîda a été au centre des débats. Jusqu’à présent, le gouvernement espagnol se refusait à tout commentaire sur la situation des deux otages espagnols, appelant seulement à la « prudence et à la discrétion ». Une Espagnole et une Italienne d’origine burkinabée, retenues en otage par la branche maghrébine d’Al Qaîda au Mali, ont été libérées au cours du mois de mars dernier. Cette branche d’Al Qaîda détient toujours trois Européens, à savoir deux humanitaires espagnols et un touriste italien, tous enlevés en Mauritanie. En outre, depuis le 19 avril, Abou Zayed, lieutenant de Benmokhtar, tient dans ses griffes une nouvelle proie : un touriste français de 78 ans, Michel Germaneau, enlevé au Niger. Un autre otage, le Français Pierre Camatte, a été libéré le 23 février dans le nord du Mali, suite aux pressions exercées par la France sur le Mali. Toutefois, il a été libéré suite à l’élargissement par le Mali de quatre terroristes d’Al Qaîda au Maghreb (Aqmi). Plus d’une cinquantaine d’otages occidentaux ont été enlevés dans la bande sahélo-saharienne dont Al Qaîda au Maghreb islamique veut faire un sanctuaire pour le commerce des otages et le trafic de drogue. La justice mauritanienne a, le 25 mai dernier, condamné à mort trois Mauritaniens affiliés à Al Qaîda qui sont accusés de l’assassinat de quatre touristes français, fin 2007 dans le sud-est de la Mauritanie. Par ailleurs, selon des sources yéménites citées par « Radio-Orient », les autorités yéménites ont arrêté, ces deux derniers mois, plus de trente étrangers parmi lesquels figurent plusieurs Africains originaires, notamment, du Mali et du Niger. L’un des Français arrêtés, suivait des cours dans la même école que le Nigérian Umar Farouk Abdul Mutallab, le terroriste d’Al Qaîda qui avait tenté de faire exploser l’avion américain assurant le vol Amsterdam-Detroit, le 25 décembre dernier. Mohamed BOUFATAH
L’EPRESSION DZ.com (Algérie) 8 juin 2010
Photo/L'Emir Droukdel Aqmi
Benmokhtar mène des négociations secrètes
mardi 8 juin 2010
La bande sahélo-saharienne est devenue pour Al Qaîda au Maghreb islamique un sanctuaire pour le commerce des otages et le trafic de drogue.
L’émir de la zone VI d’Al Qaîda au Maghreb, Mokhtar Benmokhtar, mène des négociations secrètes par l’intermédiaire des autorités espagnoles. Deux membres de l’ONG Barcelona Accio Solidaria sont toujours détenus par l’émir d’Aqmi, Mokhtar Benmokhtar, alias Laâouar (le borgne), selon des sources concordantes. Enlevés depuis le 29 novembre dernier, Albert Vilalta et Roque Pascual, pour lesquels une forte rançon a été réclamée, selon une source proche du dossier, sont toujours séquestrés. Aussi, selon des observateurs, les responsables espagnols s’inquiètent au plus haut niveau du sort de leurs deux ressortissants détenus par Al Qaîda. Benmokhtar réclame, en plus d’une rançon, la libération de ses acolytes écroués à Nouakchott. Dans ce contexte, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a effectué dimanche dernier une visite surprise de quelques heures à Nouakchott. Le diplomate espagnol s’est entretenu pendant une heure avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. Aucune indication n’a filtré quant à la teneur de l’entretien même si des observateurs soutiennent que le sort des otages espagnols détenus par Al Qaîda a été au centre des débats. Jusqu’à présent, le gouvernement espagnol se refusait à tout commentaire sur la situation des deux otages espagnols, appelant seulement à la « prudence et à la discrétion ». Une Espagnole et une Italienne d’origine burkinabée, retenues en otage par la branche maghrébine d’Al Qaîda au Mali, ont été libérées au cours du mois de mars dernier. Cette branche d’Al Qaîda détient toujours trois Européens, à savoir deux humanitaires espagnols et un touriste italien, tous enlevés en Mauritanie. En outre, depuis le 19 avril, Abou Zayed, lieutenant de Benmokhtar, tient dans ses griffes une nouvelle proie : un touriste français de 78 ans, Michel Germaneau, enlevé au Niger. Un autre otage, le Français Pierre Camatte, a été libéré le 23 février dans le nord du Mali, suite aux pressions exercées par la France sur le Mali. Toutefois, il a été libéré suite à l’élargissement par le Mali de quatre terroristes d’Al Qaîda au Maghreb (Aqmi). Plus d’une cinquantaine d’otages occidentaux ont été enlevés dans la bande sahélo-saharienne dont Al Qaîda au Maghreb islamique veut faire un sanctuaire pour le commerce des otages et le trafic de drogue. La justice mauritanienne a, le 25 mai dernier, condamné à mort trois Mauritaniens affiliés à Al Qaîda qui sont accusés de l’assassinat de quatre touristes français, fin 2007 dans le sud-est de la Mauritanie. Par ailleurs, selon des sources yéménites citées par « Radio-Orient », les autorités yéménites ont arrêté, ces deux derniers mois, plus de trente étrangers parmi lesquels figurent plusieurs Africains originaires, notamment, du Mali et du Niger. L’un des Français arrêtés, suivait des cours dans la même école que le Nigérian Umar Farouk Abdul Mutallab, le terroriste d’Al Qaîda qui avait tenté de faire exploser l’avion américain assurant le vol Amsterdam-Detroit, le 25 décembre dernier. Mohamed BOUFATAH
L’EPRESSION DZ.com (Algérie) 8 juin 2010
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