TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
samedi 27 mars 2010
Tamanrasset :Echappées belles /Telerama.fr
Cette semaine, Sophie voyage dans le Sud algérien. Elle est accueillie à Tamanrasset par sa guide Khadjia, puis découvre un marché africain et rencontre un artisan en argent dans sa maison touareg. Elle passe la soirée en compagnie d'un groupe touareg avant de découvrir, le lendemain, la communauté religieuse de Tamanrasset. Puis Sophie et sa guide prennent la route à bord d'un 4X4 et partent dans le désert. Enfin, Sophie arrive au village d'Efak. Elle y fait la connaissance de femmes touaregs et de Khawlen, la plus ancienne musicienne de l'Imazad. Au sommaire :
- Tamanrasset, la ville rouge des hommes bleus
- Les peintres du désert
- L’appel spirituel du plateau de l'Assekrem
- Le parc national de l'Ahaggar
- Touaregs d'aujourd'hui : entre modernité et tradition
- Carnet de route : «La Route des parfums»
AREVA dément tout changement dans ses projets au Niger
UEMOA - AREVA dément tout changement dans ses projets au Niger
Publié le 27 mars 2010 à 11h00
(PANA)
Le géant français de l’énergie nucléaire AREVA a démenti dans un communiqué publié vendredi et reçu par la PANA tout changement dans son programme d’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren, au Niger.
Selon le communiqué, le programme de mise en exploitation approuvé par le Conseil d’administration de la société du 2 décembre 2009 s’engage sur un planning général de travaux s’étalant de 2010 à 2013, année de production des premières tonnes d’uranium.
Les travaux, commencés à ce jour, comprennent la construction de la route d’accès au site, d’un aéroport et des ateliers, tous nécessaires pour le démarrage du creusement de la carrière qui débutera en janvier 2011, indique le communiqué.
Les travaux principaux de construction de l’usine de traitement du minerai débuteront en mi-2011 pour permettre un début de production deux ans plus tard, précise le communiqué.
Avec la mise en production du gisement d’uranium d’Imouraren, AREVA contribuera à l’accession du Niger au rang des premiers pays producteurs d’uranium au monde et à favoriser ainsi son développement économique par les retombées économiques de l’exploitation et ses effets induits, ajoute le communiqué.
La mise en exploitation du gisement d’Imouraren a été officiellement lancée le 4 mai 2009.
Elle a déjà franchie plusieurs étapes : attribution du permis de recherche sur le périmètre le 7 février 2006 ; attribution du permis d’exploitation le 20 janvier 2009, constitution de la société Imouraren le 25 février 2009.
On rappelle que la question minière reste depuis quelques mois au c ?ur du débat politique au Niger.
En décembre dernier, l’opposition nigérienne regroupée au sein de la Coordination des forces pour la démocratie et la république (CFDR) avait violemment dénoncé « la gestion mafieuse » des permis miniers.
Premier sommet arabe chez Kadhafi placé sous le signe de Jérusalem
Premier sommet arabe chez Kadhafi placé sous le signe de Jérusalem
27.03.2010, 09h28
AFP
Un sommet de la Ligue arabe, le premier à se tenir chez le numéro un libyen Mouammar Kadhafi, s'ouvre samedi à Syrte sous le signe de la défense de Jérusalem-Est face à Israël.
Le sommet, qui doit s'ouvrir en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, doit adopter une position commune demandant le gel des nouveaux projets de colonisation israélienne dans le secteur oriental de la ville sainte.
Au moins douze chefs d'Etats et dirigeants arabes participent à la réunion, dont le Palestinien Mahmoud Abbas, Abdallah II de Jordanie, l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, les présidents algérien et mauritanien, Abdelaziz Bouteflika et Mohamed Ould Abdelaziz, le yéménite Ali Abdullah Saleh ainsi que le Soudanais Omar el-Béchir et le Syrien Bachar al-Assad.
Les chefs de gouvernements italien, Silvio Berlusconi, et turc, Recep Tayyip Erdogan, ont également été invités.
Les pays arabes ont affirmé vendredi qu'Israël devait revenir sur sa décision de construire 1.600 logements à Jérusalem-Est avant tout lancement de négociations indirectes avec les Palestiniens proposées par les Etats-Unis.
"La position arabe est très claire: les négociations (avec Israël) dépendent du gel de la colonisation et en particulier de l'annulation de la décision israélienne de construire 1.600 logements à Jérusalem-Est", a déclaré le secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, à l'issue d'une réunion ministérielle.
M. Ban, qui a assisté brièvement à la réunion, a en revanche demandé aux Arabes d'appuyer les négociations indirectes israélo-palestiniennes, selon un diplomate arabe. Il devrait réitérer sa demande à l'ouverture du sommet.
"Je vais les exhorter à soutenir les négociations de proximité. Il est crucial que les pays arabes aident à créer une atmosphère favorable dans laquelle les discussions pourront réussir", avait-il déclaré au Conseil de sécurité à la veille de son départ pour Syrte.
Jeudi, les ministres arabes se sont mis d'accord sur un plan d'aide de 500 millions de dollars aux Palestiniens de Jérusalem, qui doit être formellement accepté lors du sommet.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a encore assuré vendredi que la politique d'Israël concernant Jérusalem demeurerait inchangée, au lendemain de son retour d'une visite tendue à Washington qui n'a pas permis de régler la crise avec l'administration de Barack Obama.
Israël avait donné le 9 mars son feu vert à un projet de construction de 1.600 logements dans un quartier de colonisation à Jérusalem-Est annexée. Cette annonce, en pleine visite de vice-président américain Joe Biden, avait provoqué un tollé chez les Palestiniens et au sein de la communauté internationale.
Adepte des coups d'éclats lors des sommets arabes auxquels il a pris part, le colonel Kadhafi va également tenter de s'octroyer plus de pouvoirs durant son mandat à la présidence de la Ligue arabe.
Tripoli a expliqué vouloir "un rôle actif de la présidence du sommet entre deux réunions, lui permettant de diriger le travail au sein du secrétariat général de la Ligue arabe".
Samedi matin, des groupes folkloriques libyens commençaient déjà à mettre l'ambiance avant l'arrivée des participants dans la gigantesque salle de conférences où se tient le sommet.
Syrte (500 km à l'est de la capitale) est la ville natale du colonel Kadhafi où il tient à organiser les plus grands évènements malgré une capacité hôtelière très limitée.
Les dirigeants arabes ont été placés dans des résidences privées, tandis que le Premier ministre turc a été hébergé dans un luxueux yacht mouillant dans le port de cette petite ville méditerranéenne, à proximité d'un paquebot italien où sont logés les journalistes.
AFP
Imaran (toearegs, Algerije),Masha 'El Falesteen (Palestina)
Imaran (toearegs, Algerije),Masha 'El Falesteen (Palestina)
Zaterdag 27 maart 2010, 20.00, Molière, Naamsepoortgalerij, Bolwerksquare 3, 1050 Brussel (Elsene)
Deze concertavond presenteert de unieke ontmoeting tussen twee groepen die in eigen land een minderheidscultuur vormen.
De tamasheq (toearegs) van Imaran komen uit Djanet, een oeroude oase in de regio Tassili N’Ajjer. De leden van Imaran behoren tot de Kel Touat-stam en kwamen via lange omzwervingen in Djanet terecht. Hoewel de oud in principe geen traditioneel toeareg-instrument is, kreeg ze al snel een vooraanstaande plaats bij de tamasheq van Djanet, getuige ondermeer het werk van Baly Othmani. Masha’el Falesteen is een traditionele dansgroep uit Nablus die gespecialiseerd is in de Dabkah, de traditionele folkdans uit de Levant en de nationale dans van Libanon, Palestina, Syrië en Jordanië.
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les promesses non tenues de l'amnisitie des rebelles
Des combattants armés du sud pétrolifère viennent rendre les armes, le 3 octobre 2009.27/03/2010 à 11h:30 Par AFP
Nigeria
© AFP En l'absence du président nigérian Umaru Yar'Adua, qui avait personnellement porté ce projet, le programme d'amnistie des groupes rebelles du sud pétrolier peine à se concrétiser. Mais si la stabilité politique ne revient pas rapidement, les anciens combattants pourraient reprendre les armes en signe de protestation.
Des combattants armés du sud pétrolifère du Nigeria s'impatientent devant le manque de percées dans le programme d'amnistie proposé par les autorités et celui-ci pourrait dérailler, prévient l'un de leurs ex-commandants. Le président Umaru Yar'Adua a offert une amnistie en 2009 aux combattants du delta du Niger (sud) qui s'en prennent depuis des années à l'industrie pétrolière, à condition qu'il déposent leurs armes. En octobre 2009, environ 20 000 d'entre eux, selon les chiffres officiels ont répondu à l'appel, se voyant promettre en contre-partie formations, emplois et indemnités. Cinq mois plus tard, ces promesses tardent à se concrétiser, déplorent de nombreux bénéficiaires du programme.
"Ils ont promis beaucoup de choses (...) des emplois, de meilleures conditions de vie", explique à l'AFP Gospel Tamouno, aussi appelé JP, ex-commandant d'une unité du Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend), principal groupe armé opérant dans cette région-clé depuis 2006. "Personne n'est satisfait (...) mais les jeunes continuent d'attendre et d'espérer", déclare ce trentenaire vêtu d'un costume sombre, lors d'un entretien dans un hôtel de Warri, l'une des principales villes du delta.
M. Tamouno met cependant en garde : "Certains sont patients mais d'autres ne le sont peut-être pas. Les impatients sont ceux qui créent la révolution", explique-t-il, en référence au Joint Revolutionary Council (JRC), un mouvement qui a revendiqué plusieurs attaques d'oléoducs ces dernières semaines. Quelques heures seulement après cet entretien, des voitures piégées ont explosé aux abords d'une conférence à Warri consacrée à l'aministie, réunissant ex-combattants et officiels. L'attaque a été revendiquée par le Mend, qui a mis fin le 30 janvier à un cessez-le-feu de plusieurs mois.
Impasse
Le président nigérian, à la tête du 8e exportateur mondial de brut, s'était personnellement impliqué dans l'amnistie, rencontrant lui-même certains dirigeants de mouvements armés. Sa longue absence médicale est considérée comme la cause principale de l'impasse actuelle du processus de pacification. Evacué vers un hôpital en Arabie saoudite le 23 novembre, il n'est pas réapparu en public depuis, même après son retour au Nigeria, le 24 février. "J'étais surpris, je n'avais jamais vu un président nigérian avec de telles idées. Il a fait quelque chose de grand en offrant l'amnistie aux jeunes du delta du Niger", estime Gospel Tamouno. "Ca n'est pas facile de faire sortir les gens des criques", caractéristiques des terrains marécageux du delta, concède-t-il.
Les médias ont rapporté cette semaine que les activités de formation de 20 192 combattants repentis, dans trois centres de réinsertion, avaient été suspendues dans l'attente de la formation d'un gouvernement, après la dissolution du 17 mars. Peu avant cette mesure, le président par intérim Goodluck Joanathan avait mis de côté huit milliards de nairas (40 millions euros) pour le programme post-amnistie, selon un ministre. Les ex-combattants reçoivent mensuellement environ 400 dollars, mais mardi, des milliers d'entre eux ont manifesté, affirmant ne pas avoir été payés.
Selon Gospel Tamouno, si les militants ont déposé quelque 10 000 armes, il en reste environ 30 000 qui pourraient servir "si le gouvernement ne poursuit pas son projet initial". Une rencontre entre Goodluck Jonathan, originaire du delta, et des dirigeants de groupes armés serait prévue vendredi à Abuja, selon les médias.
vendredi 26 mars 2010
LEGEND ALI FARKA TOURE AND HIS SON VIEUX FARKA
worldcircuitltd
February 11, 2008
Live at Segou festival, Mali (With Bassekou Kouyate) Feb 2005
Ali Farka Touré 'Amandrai'
modiba
July 11, 2007
http://www.vieuxfarkatoure.com http://www.totimbuktu.com The son of the great Ali Farka paying tribute to the father with a cover of one of his father's most beloved songs, "Ai Du," which appeared...
February 11, 2008
Live at Segou festival, Mali (With Bassekou Kouyate) Feb 2005
Ali Farka Touré 'Amandrai'
modiba
July 11, 2007
http://www.vieuxfarkatoure.com http://www.totimbuktu.com The son of the great Ali Farka paying tribute to the father with a cover of one of his father's most beloved songs, "Ai Du," which appeared...
TOUAREG LEGEND IBRAHIM AG ALHABIB ALIAS ABRAY BONE ET OUSMANE AG MOSSA HIS SPIRITUAL SON OF TAMIKREST
IndependienteRecords
June 30, 2009
Lulla is taken from Tinariwen's new album "Imidiwan: Companions". The footage featured in the video are clips taken from the DVD short film that accompanies the new album.
GlitterhouseRec
December 2010
The song Tamiditin from Tamikrest's new album Adagh! Out on march, 1st! Released on Glitterhouse Records! www.glitterhouse.com TAMIKREST in tamasheq language means junction, connection, knot, coal...
June 30, 2009
Lulla is taken from Tinariwen's new album "Imidiwan: Companions". The footage featured in the video are clips taken from the DVD short film that accompanies the new album.
GlitterhouseRec
December 2010
The song Tamiditin from Tamikrest's new album Adagh! Out on march, 1st! Released on Glitterhouse Records! www.glitterhouse.com TAMIKREST in tamasheq language means junction, connection, knot, coal...
Best of NIGERIAN LEGEND FELA KUTI and HIS SON FEMI KUTI
oronbaba
May 12, 2007
rare early footage (shot by Ginger Baker) featuring Fela & Afrika 70 performing in the rainy southeastern town of Calabar, shortly after the the Nigerian civil war
Beng Beng Beng
May 12, 2007
rare early footage (shot by Ginger Baker) featuring Fela & Afrika 70 performing in the rainy southeastern town of Calabar, shortly after the the Nigerian civil war
Beng Beng Beng
A QUOI JOUE LE CSRD ?
A QUOI JOUE LE CSRD ?
Écrit par Ayouba Karimou (Opinions N° 103 DU 24 MARS 2010)
Vendredi, 26 Mars 2010 14:19
Plus d’un mois après sa prise de pouvoir, le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) continue à maintenir le suspense quant à la convocation du fameux Conseil Consultatif chargé de fixer ‘’une durée raisonnable’’ à la transition, ainsi que d’établir le calendrier électoral. On ne sait toujours pas ce qui bloque, mais tout laisse à croire que de petits calculs au sein d’une partie de la junte présideraient à cette lenteur. Peu à peu, à l’enthousiasme des premières heures qu’avait suscité l’avènement du CSRD chez l’écrasante majorité de nos concitoyens, succède à présent une sorte de scepticisme quant aux desseins véritables qui animeraient certains dirigeants de la junte qui apparaissent aujourd’hui comme les nouveaux maîtres de nos destins. En effet, le problème est que si le vieux meurt et que le neuf ne peut naître, cela signifie tout simplement que, quelque part, au niveau du CSRD, on assisterait, vraisemblablement, à une tentative de récupération qui ne dit pas son mot, perceptible entre le premier discours de Djibo Salou marqué par une profonde sincérité dans l’analyse des problèmes du pays du fait du tazarché et les autres discours prononcés, par exemple, à l’occasion de la rencontre avec la classe politique, où l’on avait cru sentir la doxologie tazarchiste du ‘’tous pourris’’ ! Depuis lors, les observateurs notent une certaine digression dans l’approche des questions politiques de la part du CSRD, comme si un ressac tazarchiste était venu balayer la profonde conviction qu’avaient tous les démocrates nigériens que si l’armée était intervenue sur la scène politique nationale le 18 février dernier, c’était uniquement par la faute d’un autocrate qui avait bénéficié de grandes complicités dont justement celle de la hiérarchie militaire !
Or, en parlant d’assainissement au sein de la classe politique, pour notre part, nous aurions voulu que cela commence là où tout avait débuté, c’est-àdire, situer d’abord les responsabilités qui ont été celles de tous ces grands officiers de l’armée nigérienne dont le silence ou la complaisance ont conforté Tandja Mamadou dans sa volonté de liquidation des institutions démocratiques. Oui, tout le monde sait au Niger que si Tandja s’était permis de faire ce qu’il avait fait, c’est que quelque part il avait été assuré du soutien, ou à tout le moins, de la complaisance des seules forces organisées qui auraient dû le dissuader de commencer cette entreprise. L’armée avait pourtant le devoir sacré de protéger la république et ses institutions, et seuls Djibo Salou et ses camarades avaient perçu cette nécessité un 18 février. En voila pour la hiérarchie militaire.
Quant aux civils, pêcheurs en eaux troubles de tous les temps, ils sont bien connus de tous, et ce sont les mêmes qui, aujourd’hui encore, rôdent autour du CSRD pour tenter de jeter l’opprobre et le discrédit en professant la vieille rengaine du ‘’tous coupables’’, philosophie anti-partis et antidémocratique ! Ce sont les mêmes qui ‘’conseillent’’ à la junte une longue transition afin de la noyauter à terme. Sinon, le Niger ne souffre point d’un problème majeur de textes qui puisse nécessiter une très longue transition, car, la Constitution de la Cinquième République avait largement démontré son efficacité pour assurer une stabilité politique et institutionnelle jamais égalée dans toute l’histoire de la jeune démocratie nigérienne. Tout au plus, cette Constitution pourraitelle faire l’objet de quelques réaménagements afin de clarifier certaines de ses dispositions pour ne plus laisser de doutes dans l’esprit des futurs dirigeants du pays.
Pour ce qui est de la nature du régime politique, présidentiel ou semi-présidentiel, cette Constitution le règle en son sein même ! Au regard de tout cela, à moins qu’il n’y ait des desseins cachés, la transition vers un régime démocratique définitif ne pourra requérir une longue période comme le souhaiteraient certains. Djibo Salou, bénéficiant d’une très large confiance populaire, est un officier qui cultive le sens de l’honneur et du patriotisme. Son seul acte du 18 février 2010 en est le témoignage vivant. Cet acte historique a fait éviter à notre pays de graves périls sur son devenir. Officier patriote, il devra prendre de la hauteur par rapport à toutes ces luttes de positionnement, car il sait que les Nigériens et l’extérieur le jugeront sur sa capacité à mettre en place une bonne transition pour remettre les Nigériens sur les rails de la démocratie.
Pour montrer sa bonne foi à la Communauté Internationale, il peut déjà fixer le calendrier électoral définitif de la période transitoire et ainsi prendre part au prochain Sommet de France - Afrique à Nice, ce qui équivaudra à une reconnaissance de facto. Djibo Salou a toutes les cartes du poker en mains pour écrire l’histoire en lettres dorées ou bien, il l’écrira en pointillé, hélas alors pour le Niger ! Optimistes, nous espérons que Djibo Salou ne videra pas son acte du 18 février de toute sa portée historique sur l’autel des calculs réducteurs de certains. A bon entendeur salut !
Processus de paix: Guéguerre entre les ex-fronts armés
Processus de paix: Guéguerre entre les ex-fronts armés
Écrit par .I. Djibrilla (L’ACTUALITE DU 23 MARS 2010)
Vendredi, 26 Mars 2010 12:25
La semaine dernière, dans l’intervalle de 48 heures, deux cadres d’actions des ex-fronts qui ont animé la rébellion armée dans la région d’Agadez ont vu le jour à Niamey. Le premier cadre rendu public a la dénomination de CERA, qui signifie ‘’Comité des ex-combattants de la résistance armée’’. Il compte plusieurs fronts dont le Mouvement nigérien pour la justice (MNJ) et est dirigé par un bureau exécutif. Cette structure qui entend apparemment fonctionner comme une organisation associative s’est donnée comme principale mission d’oeuvrer pour l’instauration et la consolidation d’une paix durable au Niger. Toutefois, ses animateurs n’ont pas dit comment concrètement ils comptent s’y prendre pour remplir leur mission. Deux jours plus tard, soit le diman- che 21 mars, un autre cadre similaire verra le jour, à l’hôtel Ténéré de Niamey, sous la dénomination de ACER : ‘’Alliance pour la consolidation de la paix’’. Regroupant trois ex-mouvements, l’ACER a été créée par entre autres chefs de fronts Rhissa Ag Boula, Aoutchiki Mohamed Kriska, Seydou Maïga Kaocen… et poursuit aussi comme objectif la consolidation du processus de paix et le suivi des engagements qui seront portés par les prochains accords. La bonne disposition des nouvelles autorités à donner un contenu concret au processus de paix est, à l’évidence, à l’origine de la création de ces deux structures. Mais pourquoi alors ne pas créer un seul cadre fédérateur de tous les ex-fronts pour éviter une perte de temps lors les négociations et une dispersion des énergies ? De nombreux observateurs ont certainement formulé cette interrogation quand on sait que les fronts se sont multipliés suite à des dissensions internes ? Lors de sa conférence de presse, l’ACER a ouvertement accusé certains dirigeants de mouvements de détournement des pécules de leurs combattants restés sur le terrain.
Est-ce l’explication à cette division au moment où les autorités sont véritablement disposées à engager des négociations franches avec eux en vue de trouver une solution durable à l’instabilité qui affecte la région d’Agadez ? Ce qui est sûr, c’est qu’il y a un problème de leadership dans cette affaire. Chacun veut être à la tête et c’est cela qui explique en partie la multiplication rapide des fronts. La position de chef confère des avantages et des privilèges. Comme rencontrer, par exemple, le guide de la révolution libyenne, Mouammar khadafi et rentrer dans ses bonnes grâces. Dans leur déclaration respective, chaque structure a tenu à féliciter le guide libyen pour son investissement personnel dans le cadre de la résolution du conflit. Il n’est nul besoin d’un dessin pour comprendre la nature de cet investissement.
Comme on le sait, la Libye a de tout temps été une base arrière pour les dissidences armées qui apparaissent dans la région d’Agadez. Certains soupçonnent même son guide d’alimenter financièrement ces mouvements. C’est pourquoi quand il s’implique activement pour faire régner la paix, les armes cessent de tonner dans les montagnes. Ceci étant dit, l’opinion a pris acte de la volonté des ex-fronts armés des deux camps d’oeuvrer pour la consolidation d’une paix définitive et durable. Cet engagement a, du reste, été pris en 2000, à l’occasion d’une cérémonie grandiose organisée à Agadez : la cérémonie ‘’Flamme de la paix’’ au cours de laquelle des armes ont été brûlés et les ex-fronts de l’époque avaient proclamé leur autodissolution. Tout le monde croyait que c’était sincère.
Mais contre toute attente, un nouveau conflit armé a resurgi en février 2007, animé par le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ). Certains responsables de la première rébellion font partie de ce nouveau mouvement. Ce qui laisse dubitatif de nombreux Nigériens quand à la sincérité des engagements pris par les deux cadres que les ex-fronts viennent de créer, en prélude aux prochaines négociations
Les «Hommes Bleus» s'invitent à Washington
NDLR / TOUAREGS ET SAHRAOUIS OTAGES DU BRAS DE FER ALGERO-MAROCAIN?
El Bashir Mouhtaj : «Je suis fier de représenter ici à Washington mon pays le Maroc et les provinces du sud du Royaume». (Photo : MAP)
WMC
Les «Hommes Bleus» s'invitent à Washington
Publié le : 26.03.2010 | 13h05
e-Matin
Par : Abdallah Darkaoui
La place historique de «Dupont Circle» au nord-ouest de Washington s'est transformée, jeudi, en une grande scène musicale, avec à l'honneur les «Hommes Bleus» et le patrimoine culturel des provinces du sud du Royaume. En effet, cette place a, agréablement, surpris ses habitués avec une prestation musicale inédite du groupe de Guedra «Mnat Azaouan», venu spécialement de la région de Guelmim-Assa pour célébrer le 20e anniversaire du Washington Moroccan Club (WMC).
Arborant la tenue traditionnelle des Touaregs, le groupe composé de trois musiciens-poètes et d'une danseuse, ont offert aux spectateurs un moment inoubliable, en leur présentant des danses traditionnelles des provinces du Sud du Royaume, le tout agrémenté de poésie hassanie.
La guedra objet de curiosité à Dupont Circle
Parés de l'incontournable «Mlehfa» pour les hommes et du «Haik» noir pour les femmes, les danseurs ont effectué, tour à tour, la danse de la Guedra, transmettant à travers leurs mains et leur chorégraphie appliquée toute la beauté de la culture des provinces du sud du Royaume.
«Je suis fier de représenter ici à Washington mon pays le Maroc et les provinces du sud du Royaume», s'est réjoui El Bashir Mouhtaj, meneur de ce groupe, dont certains membres ne sont que les fondateurs d'«Al Bechara», premier groupe de Guedra à voir le jour au Maroc dans les années 50.
Il s'est également dit heureux de l'accueil chaleureux réservé à cette dance dans la capitale américaine, relevant que «le patrimoine musical sahraoui constitue l'un des affluents de la culture marocaine, voire le miroir des coutumes des habitants du Sahara marocain».
Etonnés par ce foisonnement culturel, envoûtés par la pétillance des danses sahraouies et charmés par la beauté des produits artisanaux fièrement mis en valeur lors de ce spectacle, les badauds devenus spectateurs se sont donnés à coeur joie en s'identifiant à ce peuple ancestral et en goûtant à l'exotisme de découvrir une tente sahraouie traditionnelle en plein coeur de Washington.
Pleins feux sur l'image d'un Maroc multicultural
Les costumes traditionnels, les produits artisanaux en bois, cuir et argent n'ont pas manqué d'émerveiller les spectateurs subjugués par cette image multiculturelle du Maroc venue tout droit du Sahara.
Ces derniers ont été nombreux à exprimer leur grand bonheur de découvrir la magie de la Guedra, à la fois danse et instrument de musique, faisant la fierté des habitants du Sahara marocain.
Cet événement est «une expérience spéciale et inédite», a souligné Eugène Fleet, un résident de Washington âgé de 30 ans, qui a découvert le Maroc pour la première fois à travers ce spectacle.
Un bonheur partagé par Cathelyn et John, deux touristes du Minnesota, qui affirment que la recréation, dans ses plus fins détails, d'une tente sahraouie, leur a donné envie de visiter le Maroc pour découvrir «les trésors cachés» du Royaume.
Les spectateurs se sont également réjouis de participer à cet événement, organisé par le WMC en partenariat avec l'Agence de promotion et de développement économique et social des provinces du sud du Royaume et l'Association des amis de Feu Fdaili pour le développement, l'entraide, la culture et le sport de la ville d'Assa.
«Nous avions déjà entendu parler de la cuisine marocaine mais ce spectacle nous a donné envie de voyager au Maroc pour découvrir ses traditions et ses coutumes», a confié Cathelyn à l'agence MAP.
Une atmosphère particulière s'est donc installée sur la place Dupont Circle, plus connue pour ses petites tables où les férus d'échecs peuvent se lancer des défis le temps d'une partie, ou encore pour ses bancs qui se transforment pendant les week-ends en scènes improvisées pour les musiciens de tous horizons.
Par MAP
Le dernier secret d'Ali Farka Touré
Avec Toumani Diabaté (à g.), en 2005
'Kala Djula' is the new digital only single from Ali Farka Toure & Toumani Diabate, taken from their forthcoming album 'Ali and Toumani'. The follow up to their GRAMMY winning album 'In the Heart o...
Ali Farka Toure & Toumani Diabate 'Kala Djula'
Le dernier secret d'Ali Farka Touré
26/03/2010 à 14h:28 Par Patrick Labesse
jeune Afrique
© Youri Lenquette Avant de mourir, en 2006, la star de la musique africaine avait enregistré un second album avec son complice Toumani Diabaté, virtuose de la kora.
En février 2006, Toumani Diabaté et Ali Farka Touré recevaient un Grammy Award pour leur album commun, In the Heart of the Moon, enregistré l’année précédente. Un mois plus tard, Ali Farka Touré, le « guitar hero » malien, star internationale de la musique africaine, disparaissait, vaincu par un cancer. « Ce qui s’est passé entre nous pendant l’enregistrement et le succès immédiat de cet album m’ont poussé à suggérer à Nick Gold [patron de la maison de disques anglaise World Circuit, NDLR] de profiter de notre passage à Londres pour lui donner une suite », raconte Diabaté. Aussitôt dit, aussitôt fait. En trois après-midi de juin 2005, mais non sans mal. Ali Farka Touré, souffrant, a besoin de faire des pauses quand la douleur devient trop vive.
Dans son studio flambant neuf, à Bamako, où il espère enregistrer son prochain album, Toumani Diabaté, le prodigieux ciseleur de kora, parle, le regard brouillé par l’émotion, de son ancien compagnon de voyage musical, à qui il va rendre hommage lors d’une tournée*. « Ces concerts seront également dédiés à Orlando “Cachaito” López [le contrebassiste cubain de Buena Vista Social Club, décédé en février 2009], paix à son âme, qui a participé à l’enregistrement », précise le musicien, qui avait aussi entraîné Vieux Farka Touré (le fils d’Ali Farka) dans le projet, pour des ajouts de percussions et de chœurs dans certains titres.
Plus de la moitié de l’album s’articule autour de compositions ou d’arrangements sur des airs traditionnels d’Ali Farka Touré. L’un des titres, « Sina Mory », revêt une importance toute particulière. « Il est lié à la rencontre d’Ali avec la guitare. C’était en Guinée-Conakry, en 1956. En descendant du taxi-brousse, il voit un homme jouer de cet instrument. Il interprétait “Sina Mory”, dont les paroles sont tirées d’un conte mandingue. » L’homme en question n’est autre que le Guinéen Keita Fodeba, fondateur des Ballets africains, que Sékou Touré, après l’avoir nommé ministre, accusera de complot et fera fusiller en 1969. Cette rencontre impromptue et cette chanson seraient à l’origine de la vocation d’Ali Farka Touré pour la guitare. « Il ne l’avait encore jamais interprétée », affirme Toumani Diabaté. Quand Nick Gold lui demandait quelle était la première chanson qui l’avait inspiré, il disait toujours ne pas s’en souvenir. « Et là, il l’a jouée, comme s’il avait la prémonition que cet album serait le dernier. Comme pour fermer la boucle. »
* Toumani Diabaté en concert (septet acoustique), "Ali Farka Touré Variations"; le 18 mai à Paris (Casino de Paris, invité : M), le 21 mai à Rabat (Maroc-Festival Mawazine), puis à nouveau en France : le 22 mai à Saint-Etienne (Le Fil) et le 29 mai à Pessac (Festival Rencontres africaines).
'Kala Djula' is the new digital only single from Ali Farka Toure & Toumani Diabate, taken from their forthcoming album 'Ali and Toumani'. The follow up to their GRAMMY winning album 'In the Heart o...
Ali Farka Toure & Toumani Diabate 'Kala Djula'
Le dernier secret d'Ali Farka Touré
26/03/2010 à 14h:28 Par Patrick Labesse
jeune Afrique
© Youri Lenquette Avant de mourir, en 2006, la star de la musique africaine avait enregistré un second album avec son complice Toumani Diabaté, virtuose de la kora.
En février 2006, Toumani Diabaté et Ali Farka Touré recevaient un Grammy Award pour leur album commun, In the Heart of the Moon, enregistré l’année précédente. Un mois plus tard, Ali Farka Touré, le « guitar hero » malien, star internationale de la musique africaine, disparaissait, vaincu par un cancer. « Ce qui s’est passé entre nous pendant l’enregistrement et le succès immédiat de cet album m’ont poussé à suggérer à Nick Gold [patron de la maison de disques anglaise World Circuit, NDLR] de profiter de notre passage à Londres pour lui donner une suite », raconte Diabaté. Aussitôt dit, aussitôt fait. En trois après-midi de juin 2005, mais non sans mal. Ali Farka Touré, souffrant, a besoin de faire des pauses quand la douleur devient trop vive.
Dans son studio flambant neuf, à Bamako, où il espère enregistrer son prochain album, Toumani Diabaté, le prodigieux ciseleur de kora, parle, le regard brouillé par l’émotion, de son ancien compagnon de voyage musical, à qui il va rendre hommage lors d’une tournée*. « Ces concerts seront également dédiés à Orlando “Cachaito” López [le contrebassiste cubain de Buena Vista Social Club, décédé en février 2009], paix à son âme, qui a participé à l’enregistrement », précise le musicien, qui avait aussi entraîné Vieux Farka Touré (le fils d’Ali Farka) dans le projet, pour des ajouts de percussions et de chœurs dans certains titres.
Plus de la moitié de l’album s’articule autour de compositions ou d’arrangements sur des airs traditionnels d’Ali Farka Touré. L’un des titres, « Sina Mory », revêt une importance toute particulière. « Il est lié à la rencontre d’Ali avec la guitare. C’était en Guinée-Conakry, en 1956. En descendant du taxi-brousse, il voit un homme jouer de cet instrument. Il interprétait “Sina Mory”, dont les paroles sont tirées d’un conte mandingue. » L’homme en question n’est autre que le Guinéen Keita Fodeba, fondateur des Ballets africains, que Sékou Touré, après l’avoir nommé ministre, accusera de complot et fera fusiller en 1969. Cette rencontre impromptue et cette chanson seraient à l’origine de la vocation d’Ali Farka Touré pour la guitare. « Il ne l’avait encore jamais interprétée », affirme Toumani Diabaté. Quand Nick Gold lui demandait quelle était la première chanson qui l’avait inspiré, il disait toujours ne pas s’en souvenir. « Et là, il l’a jouée, comme s’il avait la prémonition que cet album serait le dernier. Comme pour fermer la boucle. »
* Toumani Diabaté en concert (septet acoustique), "Ali Farka Touré Variations"; le 18 mai à Paris (Casino de Paris, invité : M), le 21 mai à Rabat (Maroc-Festival Mawazine), puis à nouveau en France : le 22 mai à Saint-Etienne (Le Fil) et le 29 mai à Pessac (Festival Rencontres africaines).
Hamma Amadou 2
dimpakorabban
Mars 2009
Cet Homme Fort qui fait la fierté de mon pays;je le soutiens de tout mon coeur.
Mars 2009
Cet Homme Fort qui fait la fierté de mon pays;je le soutiens de tout mon coeur.
Guitare Egadaz Ouzouhou et kory de Tafadak
ezzavision
October 04, 2009
guitare a agadez
ezzavision
October 04, 2009
dans le kory de tafadak
October 04, 2009
guitare a agadez
ezzavision
October 04, 2009
dans le kory de tafadak
En sommet au Tchad, le Sahel veut avancer vers la maîtrise de l'eau
En sommet au Tchad, le Sahel veut avancer vers la maîtrise de l'eau
De Ali ABBA KAYA (AFP)
N'DJAMENA — Les dirigeants de neuf pays africains réunis en sommet à N'Djamena se sont engagés jeudi à avancer vers "la maîtrise de l'eau au Sahel", cruciale dans cette région exposée à l'insécurité alimentaire et où beaucoup vivent de l'agriculture.
Ce 15e sommet du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss) a notamment lancé officiellement les activités en vue de la mise en place d'une coalition mondiale pour la maîtrise de l'eau dans le Sahel.
"Considérant que la maîtrise de l'eau est le socle du développement, nous chefs d'Etat déclarons valider le processus devant aboutir à la mise en place de la coalition mondiale pour l'eau au Sahel" a affirmé le président Mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, à la clôture des travaux. La création de la coalition devrait intervenir dans les prochains mois, même si aucun calendrier n'a été fixé.
"Les décisions et résolutions issues de nos assises visent le développement durable par la maîtrise de l'eau. Nous avons décidé d'offrir de l'eau potable aux populations sahéliennes (...) de rendre notre agriculture moins dépendante de la pluie" a indiqué le président tchadien Idriss Deby Itno.
Dans le communiqué final, les chefs d'Etats ont aussi "décidé de ramener la périodicité des conférences des chefs d'Etats tous les deux ans au lieu de trois (...) Les cotisations des Etats ont été augmentés de 20%", preuve de l'importance accordée à l'organisation.
"Notre devoir est donc de rendre le Cilss efficient et efficace. Cela appelle les états membres à honorer leurs engagements financiers. Je sais que nos économies subissent les conséquences de la crise financière internationale, mais pour ne pas être toujours dépendants des bailleurs, nous devons nous assumer. Nous devons montrer que notre sous-région a les moyens de sa politique" a exhorté M. Deby.
"Nous sommes arrivés à N'Djaména divisés sur l'objet de cette conférence. Grâce au compromis, nous repartons sur un consensus total" a déclaré le président Sénégalais Abdoulaye Wade soulignant qu'"aucune action solitaire ne peut être viable".
La famine et l'insécurité alimentaire dans la bande sahélienne ont été au centre des débats.
"Près de deux millions de personnes auraient besoin d'une assistance alimentaire ou non alimentaire au cours de l'année 2010. Les besoins en céréales sont estimés à 80.000 tonnes", selon une note d'information sur la sécurité alimentaire du Cilss publiée courant mars.
Avec environ 2,7 millions de personnes considérées comme vulnérables à l'insécurité alimentaire, selon ce texte, la situation s'annonce aussi "très critique" au Niger, qui forme le Cilss avec le Tchad, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et le Cap-Vert.
"La situation actuelle n'est pas inhabituelle au Sahel. Elle nous rappelle que malgré nos efforts concertés, notre zone reste vulnérable aux aléas climatiques", avait souligné le secrétaire exécutif du Cilss, Alhousseïni Bretaudeau, le 18 mars.
L'agriculture pluviale occupe 78% de la main-d'oeuvre de la zone, d'après les chiffres du Cilss. Face à leur pluviométrie faible et étendue sur une courte période de l'année, avec des précipitations mal distribuées, les pays sahéliens ont tenté diverses options: retenues d'eau, bassins de rétention, voire des pluies provoquées... Mais ces interventions, souvent non coordonnées, ont eu "des succès mitigés", selon un rapport technique régional publié en 2006.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés. Plus »
De Ali ABBA KAYA (AFP)
N'DJAMENA — Les dirigeants de neuf pays africains réunis en sommet à N'Djamena se sont engagés jeudi à avancer vers "la maîtrise de l'eau au Sahel", cruciale dans cette région exposée à l'insécurité alimentaire et où beaucoup vivent de l'agriculture.
Ce 15e sommet du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss) a notamment lancé officiellement les activités en vue de la mise en place d'une coalition mondiale pour la maîtrise de l'eau dans le Sahel.
"Considérant que la maîtrise de l'eau est le socle du développement, nous chefs d'Etat déclarons valider le processus devant aboutir à la mise en place de la coalition mondiale pour l'eau au Sahel" a affirmé le président Mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, à la clôture des travaux. La création de la coalition devrait intervenir dans les prochains mois, même si aucun calendrier n'a été fixé.
"Les décisions et résolutions issues de nos assises visent le développement durable par la maîtrise de l'eau. Nous avons décidé d'offrir de l'eau potable aux populations sahéliennes (...) de rendre notre agriculture moins dépendante de la pluie" a indiqué le président tchadien Idriss Deby Itno.
Dans le communiqué final, les chefs d'Etats ont aussi "décidé de ramener la périodicité des conférences des chefs d'Etats tous les deux ans au lieu de trois (...) Les cotisations des Etats ont été augmentés de 20%", preuve de l'importance accordée à l'organisation.
"Notre devoir est donc de rendre le Cilss efficient et efficace. Cela appelle les états membres à honorer leurs engagements financiers. Je sais que nos économies subissent les conséquences de la crise financière internationale, mais pour ne pas être toujours dépendants des bailleurs, nous devons nous assumer. Nous devons montrer que notre sous-région a les moyens de sa politique" a exhorté M. Deby.
"Nous sommes arrivés à N'Djaména divisés sur l'objet de cette conférence. Grâce au compromis, nous repartons sur un consensus total" a déclaré le président Sénégalais Abdoulaye Wade soulignant qu'"aucune action solitaire ne peut être viable".
La famine et l'insécurité alimentaire dans la bande sahélienne ont été au centre des débats.
"Près de deux millions de personnes auraient besoin d'une assistance alimentaire ou non alimentaire au cours de l'année 2010. Les besoins en céréales sont estimés à 80.000 tonnes", selon une note d'information sur la sécurité alimentaire du Cilss publiée courant mars.
Avec environ 2,7 millions de personnes considérées comme vulnérables à l'insécurité alimentaire, selon ce texte, la situation s'annonce aussi "très critique" au Niger, qui forme le Cilss avec le Tchad, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et le Cap-Vert.
"La situation actuelle n'est pas inhabituelle au Sahel. Elle nous rappelle que malgré nos efforts concertés, notre zone reste vulnérable aux aléas climatiques", avait souligné le secrétaire exécutif du Cilss, Alhousseïni Bretaudeau, le 18 mars.
L'agriculture pluviale occupe 78% de la main-d'oeuvre de la zone, d'après les chiffres du Cilss. Face à leur pluviométrie faible et étendue sur une courte période de l'année, avec des précipitations mal distribuées, les pays sahéliens ont tenté diverses options: retenues d'eau, bassins de rétention, voire des pluies provoquées... Mais ces interventions, souvent non coordonnées, ont eu "des succès mitigés", selon un rapport technique régional publié en 2006.
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M. Christopher Ross boucle sa tournée dans la région à Alger
M. Christopher Ross boucle sa tournée dans la région à Alger
L'Opinion.ma
L’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, M. Christopher Ross, a achevé sa tournée dans la région par l’étape algérienne.
Avant Alger, l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara s’est rendu à Rabat, Tindouf et Nouakchott.
M. Ross avait affirmé à Rabat que la bonne volonté des parties est la voie pour résoudre le conflit du Sahara.
«C’est mon intime conviction que grâce à la bonne volonté de chacun, nous parviendrons à résoudre cette question qui pèse sur la région depuis 35 ans», avait-il- dit.
A Tindouf, l’émissaire de l’ONU a affirmé que sa tournée dans la région était destinée à rapprocher les positions du Maroc et du Front Polisario pour sortir de «l’impasse actuelle».
«Il est clair que les positions sont encore très éloignées, et le but de cette tournée est de demander à tous de me rejoindre dans la médiation et la réflexion sur la voie à suivre pour sortir de l’impasse actuelle», a déclaré M. Ross.
L’émissaire onusien a rappelé, à Nouakchott, que la Mauritanie, «pays voisin de ce territoire», et toutes les autres parties ont été conviées par le Conseil de sécurité «à coopérer pleinement avec les Nations Unies et les uns avec les autres pour mettre fin à l’impasse actuelle».
Lors de sa tournée, M. Christopher Ross a évoqué les prochaines étapes dans la recherche d’un règlement politique du conflit du Sahara basé sur les résolutions du Conseil de sécurité, dont la résolution 1871.
Le Maroc, a opté en faveur d’un statut de large autonomie sous sa souveraineté, à la demande de la communauté internationale.
L’initiative du Maroc a été voulue et souhaitée par cette communauté et le référendum d’autodétermination est définitivement écarté.
Il s’agit de la 3e tournée régionale de M. Ross depuis sa prise de fonctions en janvier 2009.
24/3/2010
L'Opinion.ma
L’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, M. Christopher Ross, a achevé sa tournée dans la région par l’étape algérienne.
Avant Alger, l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara s’est rendu à Rabat, Tindouf et Nouakchott.
M. Ross avait affirmé à Rabat que la bonne volonté des parties est la voie pour résoudre le conflit du Sahara.
«C’est mon intime conviction que grâce à la bonne volonté de chacun, nous parviendrons à résoudre cette question qui pèse sur la région depuis 35 ans», avait-il- dit.
A Tindouf, l’émissaire de l’ONU a affirmé que sa tournée dans la région était destinée à rapprocher les positions du Maroc et du Front Polisario pour sortir de «l’impasse actuelle».
«Il est clair que les positions sont encore très éloignées, et le but de cette tournée est de demander à tous de me rejoindre dans la médiation et la réflexion sur la voie à suivre pour sortir de l’impasse actuelle», a déclaré M. Ross.
L’émissaire onusien a rappelé, à Nouakchott, que la Mauritanie, «pays voisin de ce territoire», et toutes les autres parties ont été conviées par le Conseil de sécurité «à coopérer pleinement avec les Nations Unies et les uns avec les autres pour mettre fin à l’impasse actuelle».
Lors de sa tournée, M. Christopher Ross a évoqué les prochaines étapes dans la recherche d’un règlement politique du conflit du Sahara basé sur les résolutions du Conseil de sécurité, dont la résolution 1871.
Le Maroc, a opté en faveur d’un statut de large autonomie sous sa souveraineté, à la demande de la communauté internationale.
L’initiative du Maroc a été voulue et souhaitée par cette communauté et le référendum d’autodétermination est définitivement écarté.
Il s’agit de la 3e tournée régionale de M. Ross depuis sa prise de fonctions en janvier 2009.
24/3/2010
Niger: l'ex-Premier ministre Hama Amadou de retour d'exil, selon son entourage
Niger: l'ex-Premier ministre Hama Amadou de retour d'exil, selon son entourage
NIAMEY (AFP) - 26.03.2010 10:18
L'ancien Premier ministre nigérien Hama Amadou a regagné Niamey après près d'un an d'exil en France, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage.
Hama Amadou (gauche) tend la déclaration de démission de son gouvernement à Mamadou Tanja le 1er juin 2007 à Niamey
L'ancien Premier ministre nigérien Hama Amadou a regagné Niamey après près d'un an d'exil en France, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage.
AFP/Archives - Ado IssoufouL'ancien Premier ministre nigérien Hama Amadou a regagné Niamey après près d'un an d'exil en France, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage.
"Il est rentré en toute discrétion jeudi vers minuit", a déclaré à l'AFP Oumarou Dogari, un proche de M. Amadou, précisant que ce dernier vivait principalement en France depuis avril 2009.
Hama Amadou qui fut Premier ministre de 2000 à 2007 avait quitté le pays sahélien en avril 2009 après avoir été écroué 10 mois pour détournement présumé de fonds publics, puis bénéficié d'une libération conditionnelle.
Après son départ, la justice nigérienne avait lancé deux mandats d'arrêt internationaux contre lui, en juillet et octobre 2009, l'accusant de "blanchiment de capitaux" et "enrichissement illicite".
Le président d'alors, Mamadou Tandja, avait vainement compté sur la coopération internationale pour obtenir l'extradition de M. Amadou, autrefois pourtant pressenti pour lui succéder.
M. Tandja a été renversé le 18 février par une junte militaire qui le détient depuis. Sa volonté de se maintenir à la tête du pays en dépit de la fin prévue de son deuxième et normalement dernier quinquennat en décembre 2009, avait plongé le pays dans une crise politique grave.
Les putschistes ont promis d'organiser des élections à l'issue d'une période de transition.
Ils ont récemment assuré que les opposants à l'ancien régime, exilés, pouvaient rentrer au pays "sans problèmes".
L'ex-président du parlement Mahamane Ousmane a regagné Niamey mercredi après huit mois au Nigeria voisin.
© 2010 AFP
NIAMEY (AFP) - 26.03.2010 10:18
L'ancien Premier ministre nigérien Hama Amadou a regagné Niamey après près d'un an d'exil en France, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage.
Hama Amadou (gauche) tend la déclaration de démission de son gouvernement à Mamadou Tanja le 1er juin 2007 à Niamey
L'ancien Premier ministre nigérien Hama Amadou a regagné Niamey après près d'un an d'exil en France, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage.
AFP/Archives - Ado IssoufouL'ancien Premier ministre nigérien Hama Amadou a regagné Niamey après près d'un an d'exil en France, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage.
"Il est rentré en toute discrétion jeudi vers minuit", a déclaré à l'AFP Oumarou Dogari, un proche de M. Amadou, précisant que ce dernier vivait principalement en France depuis avril 2009.
Hama Amadou qui fut Premier ministre de 2000 à 2007 avait quitté le pays sahélien en avril 2009 après avoir été écroué 10 mois pour détournement présumé de fonds publics, puis bénéficié d'une libération conditionnelle.
Après son départ, la justice nigérienne avait lancé deux mandats d'arrêt internationaux contre lui, en juillet et octobre 2009, l'accusant de "blanchiment de capitaux" et "enrichissement illicite".
Le président d'alors, Mamadou Tandja, avait vainement compté sur la coopération internationale pour obtenir l'extradition de M. Amadou, autrefois pourtant pressenti pour lui succéder.
M. Tandja a été renversé le 18 février par une junte militaire qui le détient depuis. Sa volonté de se maintenir à la tête du pays en dépit de la fin prévue de son deuxième et normalement dernier quinquennat en décembre 2009, avait plongé le pays dans une crise politique grave.
Les putschistes ont promis d'organiser des élections à l'issue d'une période de transition.
Ils ont récemment assuré que les opposants à l'ancien régime, exilés, pouvaient rentrer au pays "sans problèmes".
L'ex-président du parlement Mahamane Ousmane a regagné Niamey mercredi après huit mois au Nigeria voisin.
© 2010 AFP
Ouverture, à Kayes, de la 23-ème édition de la SAFRA +++Envoyé spécial : Boubacar Cissé
AFRIQUE-INTEGRATION-HERTAGE
Ouverture, à Kayes, de la 23-ème édition de la SAFRA +++Envoyé spécial : Boubacar Cissé+++
26/03/2010 10:04 GMT
Kayes (Mali), 26 mars (APS) – Le ministre malien de la Culture, Mohamed El Moctar, a présidé jeudi à Kayes (Mali) l’ouverture de la 23-ème édition de la Semaine de l’amitié et de la fraternité (SAFRA), appelant les responsables de la sous-région à considérer ce rendez-vous annuel comme un ‘’héritage éminemment important’’.
La SAFRA réunit chaque année des jeunes de la sous-région autour d’un programme socio-culturel, dans l’une des six villes frontalières que sont Kayes (Mali), Bassé (Gambie), Boké (Guinée), Gabu (Guinée-Bissau), Sélibaby (Mauritanie) et Tambacounda (Sénégal).
Mohamed El Moctar a lancé un appel aux responsables politiques et administratifs de la sous-région pour qu’ils voient dans la SAFRA un ‘’héritage éminemment important’’ qui leur a été légué.
’’Chaque jour, chacun de nous doit conforter, consolider et transformer ces liens qui existent aujourd’hui qui sont historiques et culturels, en des liens d’acier pour que ceux qui viennent après nous ne puissent les défaire quelle que soit la mauvaise volonté qui les habitera’’, a-t-il ajouté.
’’La SAFRA, dans son principe intégrateur, doit être soutenu et encouragé, puisqu’il s’agit de notre histoire commune que nous faisons revivre’’, a-t-il noté, devant un public nombreux et enthousiaste rassemblé au stade Abdoulaye Makoré Sissokho de Kayes.
Pour M. El Moctar, la SAFRA permet aux Etats concernés d’asseoir les fondements de leur existence et de leur développement. ‘’Il n’y a pas de développement économique sans un fondement de paix, de stabilité et de cohésion sociale. C’est ce que vous êtes en train de fabriquer de vos mains. Cela est important, il est vital’’, a-t-il souligné.
’’Il est important qu’on sache autant que nous sommes, que nous sommes dédiés à ces populations que nous devons servir’’, a-t-il lancé. ‘’Les peuples restent, les hommes passent, les peuples passent les hommes demeurent’’, a-t-il poursuivi, jugeant ’’important’’ que ‘’chacun d’entre nous, politique et administratif retourne cette vérité simple et pourtant éternelle’’.
’’Quels que soient les pouvoirs que nous détenons aujourd’hui, ils doivent nous permettre de consolider ce que pendant (longtemps) des hommes et des femmes ont tissé, ont construit, ont bâti. On a l’obligation de le conserver, de le fortifier et de la consolider pour les léguer à ceux qui viendront après nous’’, a dit l’officiel.
Tout en transmettant aux organisateurs et aux visiteurs le ‘’regret’’ du chef de l’Etat malien Amadou Toumani Touré, en séjour à Ndjaména, il a relevé que ce dernier a chargé quatre ministres que sont ceux de l’Intégration, de la Jeunesse et des Sports, l’Artisanat, ainsi que celui du Tourisme et de la Culture d’apporter leur appui à cette manifestation.
’’Le président de la République du Mali, souhaite que la 23-ème édition de la SAFRA rompe avec le silence et l’oubli qui l’ont toujours caractérisé’’, a-t-il toutefois noté, préconisant, à ce propos, que la SAFRA 2010 ‘’fasse une communication verbale introduite au gouvernement’’.
’’Les autorités administratives et politiques de la ville de Kayes, en inscrivant cette édition dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’Indépendance du Mali, ont voulu imprimer à la SAFRA une dimension nationale’’, a indiqué pour sa part, le maire de Kayes, Abdoulaye Camara qui souhaitait la bienvenue aux délégations.
Pour lui, ‘’la SAFRA va (…) au delà d’une simple rencontre bigarrée d’artistes et de bonnes volontés, pour être un socle d’une intégration sous-régionale qui se traduit par un brassage, une entente et un amour entre nos populations’’.
L’absence de la délégation mauritanienne de Sélibaby a été remarquée, même si aucune explication n’a été donnée à ce sujet. Quant à la délégation de la République de Guinée jusqu’à la fin de cérémonie d’ouverture, elle n’était pas encore arrivée à Kayes et était en ce moment au niveau de Goudiry, selon des informations reçues.
Le défilé des différentes troupes participantes a mis fin à la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée en présence des gouverneurs des régions de Bassé, Tambacounda et Kayes, en plus des maires de ces villes.
BC/ADI/SAB
Ouverture, à Kayes, de la 23-ème édition de la SAFRA +++Envoyé spécial : Boubacar Cissé+++
26/03/2010 10:04 GMT
Kayes (Mali), 26 mars (APS) – Le ministre malien de la Culture, Mohamed El Moctar, a présidé jeudi à Kayes (Mali) l’ouverture de la 23-ème édition de la Semaine de l’amitié et de la fraternité (SAFRA), appelant les responsables de la sous-région à considérer ce rendez-vous annuel comme un ‘’héritage éminemment important’’.
La SAFRA réunit chaque année des jeunes de la sous-région autour d’un programme socio-culturel, dans l’une des six villes frontalières que sont Kayes (Mali), Bassé (Gambie), Boké (Guinée), Gabu (Guinée-Bissau), Sélibaby (Mauritanie) et Tambacounda (Sénégal).
Mohamed El Moctar a lancé un appel aux responsables politiques et administratifs de la sous-région pour qu’ils voient dans la SAFRA un ‘’héritage éminemment important’’ qui leur a été légué.
’’Chaque jour, chacun de nous doit conforter, consolider et transformer ces liens qui existent aujourd’hui qui sont historiques et culturels, en des liens d’acier pour que ceux qui viennent après nous ne puissent les défaire quelle que soit la mauvaise volonté qui les habitera’’, a-t-il ajouté.
’’La SAFRA, dans son principe intégrateur, doit être soutenu et encouragé, puisqu’il s’agit de notre histoire commune que nous faisons revivre’’, a-t-il noté, devant un public nombreux et enthousiaste rassemblé au stade Abdoulaye Makoré Sissokho de Kayes.
Pour M. El Moctar, la SAFRA permet aux Etats concernés d’asseoir les fondements de leur existence et de leur développement. ‘’Il n’y a pas de développement économique sans un fondement de paix, de stabilité et de cohésion sociale. C’est ce que vous êtes en train de fabriquer de vos mains. Cela est important, il est vital’’, a-t-il souligné.
’’Il est important qu’on sache autant que nous sommes, que nous sommes dédiés à ces populations que nous devons servir’’, a-t-il lancé. ‘’Les peuples restent, les hommes passent, les peuples passent les hommes demeurent’’, a-t-il poursuivi, jugeant ’’important’’ que ‘’chacun d’entre nous, politique et administratif retourne cette vérité simple et pourtant éternelle’’.
’’Quels que soient les pouvoirs que nous détenons aujourd’hui, ils doivent nous permettre de consolider ce que pendant (longtemps) des hommes et des femmes ont tissé, ont construit, ont bâti. On a l’obligation de le conserver, de le fortifier et de la consolider pour les léguer à ceux qui viendront après nous’’, a dit l’officiel.
Tout en transmettant aux organisateurs et aux visiteurs le ‘’regret’’ du chef de l’Etat malien Amadou Toumani Touré, en séjour à Ndjaména, il a relevé que ce dernier a chargé quatre ministres que sont ceux de l’Intégration, de la Jeunesse et des Sports, l’Artisanat, ainsi que celui du Tourisme et de la Culture d’apporter leur appui à cette manifestation.
’’Le président de la République du Mali, souhaite que la 23-ème édition de la SAFRA rompe avec le silence et l’oubli qui l’ont toujours caractérisé’’, a-t-il toutefois noté, préconisant, à ce propos, que la SAFRA 2010 ‘’fasse une communication verbale introduite au gouvernement’’.
’’Les autorités administratives et politiques de la ville de Kayes, en inscrivant cette édition dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’Indépendance du Mali, ont voulu imprimer à la SAFRA une dimension nationale’’, a indiqué pour sa part, le maire de Kayes, Abdoulaye Camara qui souhaitait la bienvenue aux délégations.
Pour lui, ‘’la SAFRA va (…) au delà d’une simple rencontre bigarrée d’artistes et de bonnes volontés, pour être un socle d’une intégration sous-régionale qui se traduit par un brassage, une entente et un amour entre nos populations’’.
L’absence de la délégation mauritanienne de Sélibaby a été remarquée, même si aucune explication n’a été donnée à ce sujet. Quant à la délégation de la République de Guinée jusqu’à la fin de cérémonie d’ouverture, elle n’était pas encore arrivée à Kayes et était en ce moment au niveau de Goudiry, selon des informations reçues.
Le défilé des différentes troupes participantes a mis fin à la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée en présence des gouverneurs des régions de Bassé, Tambacounda et Kayes, en plus des maires de ces villes.
BC/ADI/SAB
Seif el-Islam le conciliateur
Seif el-Islam le conciliateur
24/03/2010 à 13h:00 Par La rédaction web de Jeune Afrique
© AFP Le fils du numéro un libyen a annoncé la sortie de prison de plusieurs dizaines de combattants islamistes. Une libération qui s'inscrit dans le programme de réconciliation et de dialogue avec les djihadistes instauré par la Fondation Kaddafi.
Dans la lignée de son programme de "dialogue" avec les islamistes, la Fondation Kaddafi s'est félicitée mardi 23 mars de la libération de 214 islamistes retenus dans les geôles libyennes. Parmi les détenus figurent trois dirigeants du Groupe islamique des combattants libyens (Gicl), une formation alliée à Al-Qaïda.
"L'Etat libyen annonce la libération de 214 prisonniers de différents groupes islamistes parmi lesquels 34 du Gicl, dont les trois dirigeants" Abdelhakim Belhaj, l'émir du groupe, Khaled Chrif, le chef militaire, et Sami Saadi, l'idéologue, a indiqué Seif el-Islam, le fils de Mouammar Kaddafi, lors d'une conférence de presse à Tripoli. En 2009, il avait déjà annoncé que les islamistes prisonniers en Libye avaient rompu tout contact avec la nébuleuse d'Oussama ben Laden. Leur libération a été rendue possible grâce à la "révision de leur notion du djihad", a expliqué la Fondation Kaddafi.
Seif el-Islam, possible successeur du Guide libyen, s'efforce par le biais de sa fonfation de mettre en place un programme de réconciliation avec les groupes extrémistes du pays. Depuis sa mise en place, 705 islamistes ont déjà été libérés, dont 88 en octobre 2009 parmi lesquels 45 membres du Gicl. Sur les 409 personnes qui restent incarcérées, Seif el-Islam a indiqué que 232 devaient être libérées prochainement. "C'est un évènement historique, le processus va continuer jusqu'à la libération des derniers prisonniers", a-t-il insisté, lançant : "rassembler les dirigeants du Gicl et la direction de la sûreté intérieure autour d'un thé était un rêve qui vient d'être réalisé".
Un groupe anti-Kaddafi
"Nous sommes sur le point de mettre fin à une période tragique", a assuré le fils Kaddafi, rappelant que les affrontements entre forces de sécurité et islamistes avaient fait respectivement 165 et 177 morts dans les années 1990.
Le Gicl a été formé au début des années 1990 en Afghanistan par des militants libyens venus combattre les Soviétiques et restés sur place après le départ de ces derniers. Son existence a été révélée en 1995, lorsqu'il a revendiqué l'objectif de mettre fin au régime de Mouammar Kaddafi pour lui substituer un Etat islamique radical. Le groupe était dirigé depuis l'Asie centrale par Abou Laith al-Libi, un des tout premiers lieutenants d'Oussama ben Laden, tué en février 2008 par un missile américain dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan.
En 2007, le Gicl avait fait allégeance à Al-Qaïda, emboîtant ainsi le pas au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, rebaptisé dès lors Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Seif el-Islam a également voulu s'adresser aux Libyens combattant au sein d'Aqmi, les invitant à "jeter les armes et à rentrer en Libye", leur affirmant qu'ils ne seraient pas arrêtés. "Vos frères en Algérie ont suffisamment souffert. Vous n'avez pas à les combattre", a-t-il lancé.
Père et fils réconciliés
Seif el-Islam a également salué son père qui a pris la "décision courageuse de libérer les membres du groupe". Mais une telle coopération entre la fondation Kaddafi et le pouvoir n'a pas toujours été facile. En décembre 2009, ladite fondation publiait un rapport épinglant violemment la Jamahiriya, dans lequel elle faisait état de "plusieurs violations flagrantes et préméditées des lois" ainsi que de "cas de tortures et de mauvais traitements" ou de "détentions injustifiées".
A l'époque, Mouammar Kaddafi n'avait pourtant pas réagi très brutalement. Malgré son irritation présumée, le rapport lui permettait de redorer le blason de la Libye à l'égard des démocraties occidentales et de normaliser, en théorie tout du moins, la gestion des droits de l'Homme dans son pays. Le numéro un et le numéro deux du régime semblent donc désormais avancer main dans la main, dans une politique de compromis. On est loin des tensions qui ont marqué les débuts de Seif el-Islam. Lorsque, notamment, Mouammar Kaddafi lui avait retiré la direction de la chaîne de télévision al-Libiya car il avait eu l'audace de défendre de manière un peu trop virulente la liberté de ton et d'expression de l'une de ses émissions... (avec AFP)
24/03/2010 à 13h:00 Par La rédaction web de Jeune Afrique
© AFP Le fils du numéro un libyen a annoncé la sortie de prison de plusieurs dizaines de combattants islamistes. Une libération qui s'inscrit dans le programme de réconciliation et de dialogue avec les djihadistes instauré par la Fondation Kaddafi.
Dans la lignée de son programme de "dialogue" avec les islamistes, la Fondation Kaddafi s'est félicitée mardi 23 mars de la libération de 214 islamistes retenus dans les geôles libyennes. Parmi les détenus figurent trois dirigeants du Groupe islamique des combattants libyens (Gicl), une formation alliée à Al-Qaïda.
"L'Etat libyen annonce la libération de 214 prisonniers de différents groupes islamistes parmi lesquels 34 du Gicl, dont les trois dirigeants" Abdelhakim Belhaj, l'émir du groupe, Khaled Chrif, le chef militaire, et Sami Saadi, l'idéologue, a indiqué Seif el-Islam, le fils de Mouammar Kaddafi, lors d'une conférence de presse à Tripoli. En 2009, il avait déjà annoncé que les islamistes prisonniers en Libye avaient rompu tout contact avec la nébuleuse d'Oussama ben Laden. Leur libération a été rendue possible grâce à la "révision de leur notion du djihad", a expliqué la Fondation Kaddafi.
Seif el-Islam, possible successeur du Guide libyen, s'efforce par le biais de sa fonfation de mettre en place un programme de réconciliation avec les groupes extrémistes du pays. Depuis sa mise en place, 705 islamistes ont déjà été libérés, dont 88 en octobre 2009 parmi lesquels 45 membres du Gicl. Sur les 409 personnes qui restent incarcérées, Seif el-Islam a indiqué que 232 devaient être libérées prochainement. "C'est un évènement historique, le processus va continuer jusqu'à la libération des derniers prisonniers", a-t-il insisté, lançant : "rassembler les dirigeants du Gicl et la direction de la sûreté intérieure autour d'un thé était un rêve qui vient d'être réalisé".
Un groupe anti-Kaddafi
"Nous sommes sur le point de mettre fin à une période tragique", a assuré le fils Kaddafi, rappelant que les affrontements entre forces de sécurité et islamistes avaient fait respectivement 165 et 177 morts dans les années 1990.
Le Gicl a été formé au début des années 1990 en Afghanistan par des militants libyens venus combattre les Soviétiques et restés sur place après le départ de ces derniers. Son existence a été révélée en 1995, lorsqu'il a revendiqué l'objectif de mettre fin au régime de Mouammar Kaddafi pour lui substituer un Etat islamique radical. Le groupe était dirigé depuis l'Asie centrale par Abou Laith al-Libi, un des tout premiers lieutenants d'Oussama ben Laden, tué en février 2008 par un missile américain dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan.
En 2007, le Gicl avait fait allégeance à Al-Qaïda, emboîtant ainsi le pas au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, rebaptisé dès lors Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Seif el-Islam a également voulu s'adresser aux Libyens combattant au sein d'Aqmi, les invitant à "jeter les armes et à rentrer en Libye", leur affirmant qu'ils ne seraient pas arrêtés. "Vos frères en Algérie ont suffisamment souffert. Vous n'avez pas à les combattre", a-t-il lancé.
Père et fils réconciliés
Seif el-Islam a également salué son père qui a pris la "décision courageuse de libérer les membres du groupe". Mais une telle coopération entre la fondation Kaddafi et le pouvoir n'a pas toujours été facile. En décembre 2009, ladite fondation publiait un rapport épinglant violemment la Jamahiriya, dans lequel elle faisait état de "plusieurs violations flagrantes et préméditées des lois" ainsi que de "cas de tortures et de mauvais traitements" ou de "détentions injustifiées".
A l'époque, Mouammar Kaddafi n'avait pourtant pas réagi très brutalement. Malgré son irritation présumée, le rapport lui permettait de redorer le blason de la Libye à l'égard des démocraties occidentales et de normaliser, en théorie tout du moins, la gestion des droits de l'Homme dans son pays. Le numéro un et le numéro deux du régime semblent donc désormais avancer main dans la main, dans une politique de compromis. On est loin des tensions qui ont marqué les débuts de Seif el-Islam. Lorsque, notamment, Mouammar Kaddafi lui avait retiré la direction de la chaîne de télévision al-Libiya car il avait eu l'audace de défendre de manière un peu trop virulente la liberté de ton et d'expression de l'une de ses émissions... (avec AFP)
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