TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mercredi 10 mars 2010
Le Président du CSRD, Chef de l’Etat, rencontre une délégation de l’ex-rébellion armée : volonté d’instaurer une paix durable dans notre pays
Le Sahel -10-02-10
Le Président du CSRD, Chef de l’Etat, rencontre une délégation de l’ex-rébellion armée : volonté d’instaurer une paix durable dans notre pays
mercredi 10 mars 2010
Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), Chef de l’Etat, le Chef d’Escadron Djibo Salou, a rencontré, hier une délégation de l’ex-rébellion armée, composée de trois fronts, à savoir l’ex-Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), le Front des Forces de Redressement (FFR), et le Front Patriotique Nigérien (FPN).
Cette importante délégation est conduite par M.Cheikna Hamate de l’ex- MNJ/FFR. A sa sortie d’audience, le porte-parole de la délégation, M. Seydou Kaocen Maiga, a déclaré qu’ils sont venus pour d’abord féliciter le Chef de l’Etat et lui faire part ensuite de ce qui reste à réaliser pour parfaire le processus de paix qui a commencé en 2009 à Syrte en Libye. En effet, a-t-il indiqué, ce processus n’a pas été formalisé et l’ex-résistance a demandé au Chef d’Escadron Djibo Salou, de « tout faire pour créer un cadre pouvant nous permettre de nous exprimer et trouver des solutions définitives aux problèmes de sécurité au Niger », a conclu M. Seydou Kaocen Maiga. Il faut préciser que cette rencontre s’est déroulée en présence du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses, M. Cissé Ousmane. Par cette rencontre le Président du CSRD réaffirme toute sa volonté et tout son attachement aux questions relatives à la sécurité dans notre pays.
L'otage espagnole retenue par Aqmi "en cours de libération" (source antiterroriste)
AFP 10/03/2010
L'otage espagnole retenue par Aqmi "en cours de libération" (source antiterroriste)
MADRID, 10 mars 2010 (AFP) - L'otage espagnole Alicia Gamez, 39 ans, retenue au Mali depuis fin novembre avec deux autres Espagnols d'une ONG catalane, par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est "en cours de libération", a indiqué mercredi à l'AFP une source antiterroriste à Madrid.
Selon le site internet du journal El Mundo, Alicia Gamez serait libérée en compagnie de l'autre femme européenne retenue par Aqmi, de nationalité italienne et d'origine burkinabè, Filomena Kaouburee.
L'otage espagnole "est en train d'être conduite en lieu sûr", a indiqué à l'AFP la source antiterroriste à Madrid.
De son côté, la Radio nationale espagnole (RNE) a rapporté que la libération d'Alicia Gamez était "imminente" et que la numéro deux du gouvernement, Maria Teresa Fernandez de la Vega, s'était rendue à Barcelone (nord-est) mardi pour informer la famille de l'otage de sa prochaine libération.
Interrogé mercredi matin juste avant de se rendre au parlement à Madrid, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero a toutefois appelé à la "prudence" mais a souligné que "les choses allaient dans le bon sens".
ot/jh
AFP 100822 GMT MAR 10
L'otage espagnole retenue par Aqmi "en cours de libération" (source antiterroriste)
MADRID, 10 mars 2010 (AFP) - L'otage espagnole Alicia Gamez, 39 ans, retenue au Mali depuis fin novembre avec deux autres Espagnols d'une ONG catalane, par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est "en cours de libération", a indiqué mercredi à l'AFP une source antiterroriste à Madrid.
Selon le site internet du journal El Mundo, Alicia Gamez serait libérée en compagnie de l'autre femme européenne retenue par Aqmi, de nationalité italienne et d'origine burkinabè, Filomena Kaouburee.
L'otage espagnole "est en train d'être conduite en lieu sûr", a indiqué à l'AFP la source antiterroriste à Madrid.
De son côté, la Radio nationale espagnole (RNE) a rapporté que la libération d'Alicia Gamez était "imminente" et que la numéro deux du gouvernement, Maria Teresa Fernandez de la Vega, s'était rendue à Barcelone (nord-est) mardi pour informer la famille de l'otage de sa prochaine libération.
Interrogé mercredi matin juste avant de se rendre au parlement à Madrid, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero a toutefois appelé à la "prudence" mais a souligné que "les choses allaient dans le bon sens".
ot/jh
AFP 100822 GMT MAR 10
Le Niger confirme la mort de 5 soldats dans l'attaque d'un poste militaire
Le Niger confirme la mort de 5 soldats dans l'attaque d'un poste militaire
(AFP) –
NIAMEY — Le gouvernement nigérien a confirmé mardi la mort de cinq soldats et de trois "assaillants" dans une "violente attaque" lundi contre un poste militaire dans l'ouest du Niger, à la frontière malienne.
Selon une source sécuritaire anonyme malienne et un élu malien, l'attaque a été perpétrée par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
"Le bilan provisoire de l'attaque contre le poste militaire à Tilwa (région de Tillabéri) s'établit comme suit : cinq morts côté forces armées nigériennes et trois morts côté des assaillants", selon un communiqué lu à la radio d'Etat par le porte-parole du gouvernement Laouali Dandah.
Les assaillants, dont un des véhicules a été détruit, ont également brûlé un véhicule de l'armée et emporté un autre, a indiqué M. Dandah, également ministre des Enseignements.
Selon le ministre, l'attaque a été menée lundi entre 6H00 et 8HOO locales (5H00 et 7H00 GMT) et un groupe d'assaillants a réussi à "prendre la fuite".
Le ministre n'a fourni aucun bilan de blessés et indiqué que "des investigations sont menées pour connaître l'identité exacte des assaillants".
Laouali Dandah a cependant souligné que les agresseurs ont bénéficié de "complicités locales" et ont "utilisé des moyens militaires et des armes de guerre" dans l'attaque.
"C'est une zone qui est en proie à toutes sortes de trafics humains de drogues et d'armes, c'est la conjugaison de ces facteurs qui contribue à entretenir une insécurité récurrente", a expliqué le ministre.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) opère dans cette zone frontalière entre Mali et Niger.
En janvier dernier, sept militaires et leur guide civil ont été tués lors d'une attaque d'hommes lourdement armés contre le village de Tlemss, dans la région nigérienne de Tahoua, frontalière du Mali.
Trois des assaillants ont été également tués par l'armée nigérienne.
Les agresseurs, dont les motifs ne sont pas connus, ont été poursuivis alors qu'ils prenaient la direction du Mali.
Quatre touristes européens (deux Suisses, un Allemand et un Britannique) avaient également été enlevés dans cette région en janvier 2009.
Aqmi, qui avait revendiqué l'enlèvement, avait annoncé en juin avoir tué le touriste britannique, tandis que les trois autres otages avaient été libérés.
La rébellion touareg nigérienne est également présente dans cette zone.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés. Plus »
mardi 9 mars 2010
Terrorisme: le Conseil constitutionnel censure le Parlement
© SITE
04/03/2010 à 19h:01 Par La rédaction web de Jeune Afrique
La nouvelle loi antiterroriste que le gouvernement avait réussi à faire voter par le Parlement le 5 janvier dernier a été en partie censurée par le Conseil constitutionnel. L'opposition mauritanienne, à l'origine du recours, crie victoire.
Les problèmes de sécurité intérieure ont souvent un impact négatif sur les libertés fondamentales. Le Conseil constitutionnel de Mauritanie a ainsi pleinement joué son rôle, jeudi 4 février, en déclarant anticonstitutionnels une dizaine d’articles (sur 53) d’une loi sur le terrorisme adoptée le 5 janvier dernier par le Parlement.
Les articles en cause concernaient notamment des procédures simplifiées pour procéder à des écoutes téléphoniques, à des perquisitions tardives au domicile des suspects ou à l'interception du courrier électronique ainsi que la possibilité de juger un mineur pour actes terroristes. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz ne peut donc promulguer la loi et le gouvernement mauritanien, qui l'avait proposée, devra revoir sa copie. Ce dernier l'avait introduite après le rapt par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) de trois humanitaires espagnols, le 29 novembre, et de deux touristes italiens en décembre. Lesquels sont toujours détenus par Aqmi dans le nord du Mali. Les négociations en cours semblent au point mort.
"Velléités attentatoires aux libertés des citoyens"L'opposition crie victoire. La décision du Conseil constitutionnel est jugée "très encourageante et très importante" par le député de Boudahya Ould Mohamed Salem qui avait déposé le recours. "C’est une victoire de la loi sur les velléités attentatoires aux libertés des citoyens", lance-t-il. Selon lui, le recours avait été soutenu par un tiers des 95 députés, de l'opposition mais aussi de la mouvance présidentielle.
Le président de la Coordination de l'opposition démocratique (COD), Ahmed Ould Daddah, avait également fustigé cette loi, la présentant comme "une dérive dictatoriale (...) visant à légitimer des pratiques de violations des droits et des libertés des citoyens".
Des critiques que réfutent évidemment le ministre de la Défense Hamadi Ould Hamadi. Celui-ci a défendu son texte en affirmant qu’il devrait "permettre de combler les lacunes" de la loi de 2005 "qui n'a pas permis d'éradiquer ni de faire face efficacement au terrorisme". "La nouvelle loi différencie clairement les actes terroristes des actes criminels et, de ce fait, une définition claire du terrorisme a été apportée ", avait précisé le ministre devant les députés. (avec AFP)
Lire aussi:
Aziz et le casse-tête terroriste
2009-12-07 16:05:33
Jusqu'où peut aller Al-Qaïda ?
Kaddafi;Après la Suisse, les États-Unis
© ONU
Après la Suisse, les États-Unis
08/03/2010 à 15h:26 Par Jeune Afrique
Après sa colère contre la Suisse, suite à l'affaire Hannibal Kaddafi, Tripoli menace de prendre des sanctions contre les entreprises américaines. En cause, les commentaires ironiques d'un officiel américain, visiblement restés en travers de la gorge du "Guide".
Le régime de Mouammar Kaddafi donne des signes d’extrême susceptibilité. Après avoir appelé à la « guerre sainte » contre la Suisse et décrété un « embargo total » contre ce même pays, Kaddafi a menacé, le 4 mars, de prendre des sanctions contre les entreprises pétrolières américaines présentes en Libye. La colère du « Guide » a été provoquée par les propos du porte-parole du département d’État, Philip J. Crowley. Commentant la crise suisso-libyenne devant des journalistes, ce dernier a fait allusion au discours prononcé par Kaddafi devant l’assemblée générale de l’ONU, le 23 septembre 2009. « Beaucoup trop de paroles, mais pas nécessairement du bon sens », a-t-il ironisé. L’ambassadeur libyen à Washington, Ali Aujali, a exigé des excuses. En vain. Les représentants des compagnies pétrolières américaines à Tripoli ont alors été convoqués par le responsable libyen du secteur, Chokri Ghanem, qui les a sermonnés. Les États-Unis ont acheté pour 2 milliards de dollars de pétrole à la Libye en 2009.
Lire aussi:
Kaddafi appelle au djihad contre la Suisse
2010-02-26 08:51:13
TOGO/L'UE pointe les irrégularités de la présidentielle
© AFP
L'UE pointe les irrégularités de la présidentielle
08/03/2010 à 17h:34 Par La rédaction web de Jeune Afrique
La mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE) a présenté ce week-end un rapport dénonçant les irrégularités de la campagne pour l'élection présidentielle du 4 mars dernier au Togo. La manifestation de l'opposition prévue aujourd'hui a été interdite par le gouvernement.
L’Union européenne, qui a financé le scrutin présidentiel du 4 mars dernier à hauteur de 9 millions d’euros, a également envoyé une mission d’observation électorale de 130 membres, dirigée par l’Espagnol José Manuel Garcia-Margallo y Marfil. Celle-ci a visité 657 bureaux de vote sur les 5 930 établis dans les 35 préfectures du territoire togolais, soit 11% du total. Il est donc trop tôt pour avoir son compte-rendu du scrutin, mais le rapport préliminaire qu’elle a rendu public le 6 mars révèle de nombreuses irrégularités présumées pendant la campagne présidentielle.
Faure Gnassingbé "appuyé par les moyens de l'État"
"Le candidat Faure Gnassingbé [Rassemblement du peuple togolais, RPT, NDLR] a disposé des moyens logistiques, de communication, les plus importants. Il s’est appuyé sur les moyens de l’État (affichage abondant, déplacement en hélicoptère…), apparemment au-delà des moyens impartis", indique le document de 12 pages.
La mission note également que le vote anticipé des forces de l’ordre et de sécurité, le 1er mars, fait l’objet de nombreuses suspicions. "Les traces d’encre indélébile sur les doigts des votants n’étaient pas vérifiées. Les problèmes sont concentrés dans le septentrion du pays, à savoir, la région de la Kozah et des Savanes (zones acquises au RPT, NDLR) où les procédures encadrant le vote par dérogation et par procuration n’ont pas été respectées", précise le rapport.
Par ailleurs, le fichier électoral a progressé de 10 %, ce qui fait un total d’environ 320 000 inscrits. Une inflation surprenante, "en l’absence de données démographiques fiables", s’alarme l’UE.
En ce qui concerne, l’opposition, les observateurs de l’UE notent qu’elle s’est retrouvée affaiblie pour trois raisons : non-participation du leader de l’Union des forces de changement (UFC), Gilchrist Olympio, à la campagne électorale ; soutien tardif de ce dernier au candidat de l'UFC, Jean-Pierre Fabre ; et difficultés d’une candidature unique de l’opposition.
Manifestation interdite
Toutefois, la mission de l’UE se garde bien de porter un jugement définitif sur l’ensemble du processus électoral. Elle "ne tirera pas de conclusions finales avant l’achèvement de la centralisation et l’annonce des résultats". Le rapport final sera publié environ deux mois après la fin du traitement des contentieux éventuels sur les résultats de l’élection. Il ne devrait avoir que peu d’impact sur l’évolution de la situation politique actuelle.
La date prévue pour l’investiture du chef de l’Etat est le 4 mai. Selon les résultats provisoires annoncés le 6 mars, le président sortant et candidat du RPT, Faure Gnassingbé, serait largement réélu avec 60,92 % des voix, contre 30,94 % pour son principal rival Jean-Pierre Fabre (UFC). Après la manifestation réprimée dimanche par les forces de l’ordre, celui-ci a appelé ses militants à une autre marche pacifique mardi. Celle-ci a été interdite lundi soir par le gouvernement et les Togolais croisent les doigts pour que le scénario de 2005 (400 à 500 morts selon l'ONU) ne se reproduise pas.
Faure Gnassingbé réélu, Fabre appelle à manifester
© AFP
La mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE) a présenté ce week-end un rapport dénonçant les irrégularités de la campagne pour l'élection présidentielle du 4 mars dernier au Togo. La manifestation de l'opposition prévue aujourd'hui a été interdite par le gouvernement.
L’Union européenne, qui a financé le scrutin présidentiel du 4 mars dernier à hauteur de 9 millions d’euros, a également envoyé une mission d’observation électorale de 130 membres, dirigée par l’Espagnol José Manuel Garcia-Margallo y Marfil. Celle-ci a visité 657 bureaux de vote sur les 5 930 établis dans les 35 préfectures du territoire togolais, soit 11% du total. Il est donc trop tôt pour avoir son compte-rendu du scrutin, mais le rapport préliminaire qu’elle a rendu public le 6 mars révèle de nombreuses irrégularités présumées pendant la campagne présidentielle.
Faure Gnassingbé "appuyé par les moyens de l'État""Le candidat Faure Gnassingbé [Rassemblement du peuple togolais, RPT, NDLR] a disposé des moyens logistiques, de communication, les plus importants. Il s’est appuyé sur les moyens de l’État (affichage abondant, déplacement en hélicoptère…), apparemment au-delà des moyens impartis", indique le document de 12 pages.
La mission note également que le vote anticipé des forces de l’ordre et de sécurité, le 1er mars, fait l’objet de nombreuses suspicions. "Les traces d’encre indélébile sur les doigts des votants n’étaient pas vérifiées. Les problèmes sont concentrés dans le septentrion du pays, à savoir, la région de la Kozah et des Savanes (zones acquises au RPT, NDLR) où les procédures encadrant le vote par dérogation et par procuration n’ont pas été respectées", précise le rapport.
Par ailleurs, le fichier électoral a progressé de 10 %, ce qui fait un total d’environ 320 000 inscrits. Une inflation surprenante, "en l’absence de données démographiques fiables", s’alarme l’UE.
En ce qui concerne, l’opposition, les observateurs de l’UE notent qu’elle s’est retrouvée affaiblie pour trois raisons : non-participation du leader de l’Union des forces de changement (UFC), Gilchrist Olympio, à la campagne électorale ; soutien tardif de ce dernier au candidat de l'UFC, Jean-Pierre Fabre ; et difficultés d’une candidature unique de l’opposition.
Manifestation interditeToutefois, la mission de l’UE se garde bien de porter un jugement définitif sur l’ensemble du processus électoral. Elle "ne tirera pas de conclusions finales avant l’achèvement de la centralisation et l’annonce des résultats". Le rapport final sera publié environ deux mois après la fin du traitement des contentieux éventuels sur les résultats de l’élection. Il ne devrait avoir que peu d’impact sur l’évolution de la situation politique actuelle.
La date prévue pour l’investiture du chef de l’Etat est le 4 mai. Selon les résultats provisoires annoncés le 6 mars, le président sortant et candidat du RPT, Faure Gnassingbé, serait largement réélu avec 60,92 % des voix, contre 30,94 % pour son principal rival Jean-Pierre Fabre (UFC). Après la manifestation réprimée dimanche par les forces de l’ordre, celui-ci a appelé ses militants à une autre marche pacifique mardi. Celle-ci a été interdite lundi soir par le gouvernement et les Togolais croisent les doigts pour que le scénario de 2005 (400 à 500 morts selon l'ONU) ne se reproduise pas.
Lire:
Faure Gnassingbé réélu, Fabre appelle à manifester
Attaque d'islamistes armés au Niger dans la région de Tillaberi
Attaque d'islamistes armés au Niger dans la région de Tillaberi
Par RFI
Des islamistes ont attaqué, lundi 8 mars au matin, un poste avancé de l'armée, à la frontière avec le Mali dans le secteur de Walam, dans région de Tillabéri. Il y aurait cinq tués parmi les soldats nigériens, selon un bilan provisoire.
C'était jour de marché, lundi 8 mars à Tiloa, un village nigérien à la frontière avec le Mali. Des témoins sur place racontent avoir vu une colonne de véhicules débarquer par surprise dans le poste avancé de l'armée nigérienne, une sorte de garnison installée à la sortie du village.
Selon plusieurs sources, les assaillants, des islamistes, auraient fait exploser un véhicule bourré d'explosifs. Plusieurs soldats nigériens auraient été tués. Une source militaire nigérienne explique que la présence de combattants d'al-Qaïda au Maghreb (AQMI) dans le secteur était annoncée depuis plusieurs jours.
La semaine dernière, l'armée nigérienne a même procédé à une reconnaissance aérienne et, côté malien, les militaires étaient en alerte depuis la veille dans la région d’Anderamboukane, à la frontière avec le Niger. D'après nos informations, les assaillants auraient emmené des véhicules et des armes en repartant vers le Nord Mali.
Certaines sources ajoutent que plusieurs militaires nigériens ont aussi été enlevés, mais, pour l’instant, aucune confirmation officielle à Niamey. Il y a trois mois, l'armée nigérienne avait repoussé une attaque d'al-Qaïda dans la région du Tahoua. Elle avait alors perdu plusieurs hommes mais elle affirme avoir pu éliminer la majorité des assaillants. Le Niger se targue d'avoir toujours résolument combattu la présence d'AQMI sur le terrain et dit refuser de servir de zone de repli aux islamistes.
La Commission européenne alloue 13 milliards de Francs CFA supplémentaires (20 millions d’euros) à la lutte contre la malnutrition au Sahel, ...
NigerDiaspora.com 08-03-10
La Commission européenne alloue 13 milliards de Francs CFA supplémentaires (20 millions d’euros) à la lutte contre la malnutrition au Sahel, avant une période de soudure difficile
mardi 9 mars 2010
La malnutrition aigüe demeure une urgence au Sahel, qui est une des régions les plus pauvres du monde. Sur la population actuelle de 55 millions de personnes du Sahel occidental, 1 225 000 enfants de moins de 5 ans (11,1 % des enfants de moins de 5 ans) sont considérés comme menacés de malnutrition aigüe. 268 000 d’entre eux (soit 2,4 %) sont victimes de malnutrition aigüe sévère ; ils se trouvent dans une situation qui menace directement leur propre existence. Des chocs répétés comme les sécheresses, les inondations et les épidémies, tout comme la hausse des prix des denrées alimentaires mais aussi la crise financière mondiale, qui réduit de façon importante les transferts d’argent de la diaspora, poussent les populations les plus vulnérables au bord de la crise permanente.
Dans ce contexte de vulnérabilité accrue et prolongée, avec des taux élevés de malnutrition aigüe, plusieurs tendances indiquent que la prochaine « période de soudure » sera particulièrement précoce et difficile en 2010. Les prix des denrées alimentaires restent très élevés alors que les pluies ont été très irrégulières, affectant ainsi la production de céréales et de fourrage pour le bétail.
Les effets à long terme de la malnutrition sur la population infantile, et par conséquent sur les générations successives, grèvent la capacité d’un pays à se développer : on estime le coût pour l’économie des pays concernés à près de 2,5 % de leur PNB. De ce fait, sans une assistance soutenue et ciblée, ces pays n’atteindront pas d’ici 2015 les objectifs du millénaire pour le développement, dont fait partie la réduction de la faim et de la mortalité des enfants et de leurs mères. Dans ce contexte, la Commission européenne appelle les autorités nationales et la communauté internationale à adopter une démarche plus globale et durable en matière de malnutrition.
La promotion de politiques et de traitements nutritionnels efficaces, novateurs et réplicables, est un élément central de la lutte contre la malnutrition, notamment la malnutrition aigüe. Une aide continuera d’être octroyée en faveur de stratégies nutritionnelles et de produits innovants et appropriés, tels que les aliments prêts à l’emploi ainsi que des interventions pour améliorer l’accès des populations les plus vulnérables à l’eau propre, à l’hygiène et à l’assainissement.
Cette nouvelle enveloppe de 13 milliards de Francs CFA (20 millions d’euros) s’ajoute aux efforts financiers déjà fournis en la matière par le Service d’aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO) depuis 2005 au Sahel, qui s’élèvent à près de 65 milliards de Francs CFA (100 millions d’euros).
Afin d’améliorer la liaison entre l’aide d’urgence et l’aide au développement, le Service d’aide humanitaire de la Commission travaille déjà en étroite collaboration avec les services responsables des politiques et des programmes de développement, notamment dans le contexte du 10e Fonds européen de développement (FED)
Les projets humanitaires financés par la Commission au Sahel sont mis en œuvre par les organisations humanitaires non gouvernementales, les agences spécialisées des Nations unies et le mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, en collaboration étroite avec les services de santé et structures locales, avec pour objectif une intégration durable.
Le suivi et la coordination sur le terrain sont assurés par le bureau d’appui régional d’ECHO pour l’Afrique de l’Ouest situé à Dakar, au Sénégal, et ses bureaux situés au Niger et au Burkina Faso.
Contacts :
Claire Barrault – Chargée de communication - ECHO bureau régional,
La Commission européenne alloue 13 milliards de Francs CFA supplémentaires (20 millions d’euros) à la lutte contre la malnutrition au Sahel, avant une période de soudure difficile
mardi 9 mars 2010
La malnutrition aigüe demeure une urgence au Sahel, qui est une des régions les plus pauvres du monde. Sur la population actuelle de 55 millions de personnes du Sahel occidental, 1 225 000 enfants de moins de 5 ans (11,1 % des enfants de moins de 5 ans) sont considérés comme menacés de malnutrition aigüe. 268 000 d’entre eux (soit 2,4 %) sont victimes de malnutrition aigüe sévère ; ils se trouvent dans une situation qui menace directement leur propre existence. Des chocs répétés comme les sécheresses, les inondations et les épidémies, tout comme la hausse des prix des denrées alimentaires mais aussi la crise financière mondiale, qui réduit de façon importante les transferts d’argent de la diaspora, poussent les populations les plus vulnérables au bord de la crise permanente.
Dans ce contexte de vulnérabilité accrue et prolongée, avec des taux élevés de malnutrition aigüe, plusieurs tendances indiquent que la prochaine « période de soudure » sera particulièrement précoce et difficile en 2010. Les prix des denrées alimentaires restent très élevés alors que les pluies ont été très irrégulières, affectant ainsi la production de céréales et de fourrage pour le bétail.
Les effets à long terme de la malnutrition sur la population infantile, et par conséquent sur les générations successives, grèvent la capacité d’un pays à se développer : on estime le coût pour l’économie des pays concernés à près de 2,5 % de leur PNB. De ce fait, sans une assistance soutenue et ciblée, ces pays n’atteindront pas d’ici 2015 les objectifs du millénaire pour le développement, dont fait partie la réduction de la faim et de la mortalité des enfants et de leurs mères. Dans ce contexte, la Commission européenne appelle les autorités nationales et la communauté internationale à adopter une démarche plus globale et durable en matière de malnutrition.
La promotion de politiques et de traitements nutritionnels efficaces, novateurs et réplicables, est un élément central de la lutte contre la malnutrition, notamment la malnutrition aigüe. Une aide continuera d’être octroyée en faveur de stratégies nutritionnelles et de produits innovants et appropriés, tels que les aliments prêts à l’emploi ainsi que des interventions pour améliorer l’accès des populations les plus vulnérables à l’eau propre, à l’hygiène et à l’assainissement.
Cette nouvelle enveloppe de 13 milliards de Francs CFA (20 millions d’euros) s’ajoute aux efforts financiers déjà fournis en la matière par le Service d’aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO) depuis 2005 au Sahel, qui s’élèvent à près de 65 milliards de Francs CFA (100 millions d’euros).
Afin d’améliorer la liaison entre l’aide d’urgence et l’aide au développement, le Service d’aide humanitaire de la Commission travaille déjà en étroite collaboration avec les services responsables des politiques et des programmes de développement, notamment dans le contexte du 10e Fonds européen de développement (FED)
Les projets humanitaires financés par la Commission au Sahel sont mis en œuvre par les organisations humanitaires non gouvernementales, les agences spécialisées des Nations unies et le mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, en collaboration étroite avec les services de santé et structures locales, avec pour objectif une intégration durable.
Le suivi et la coordination sur le terrain sont assurés par le bureau d’appui régional d’ECHO pour l’Afrique de l’Ouest situé à Dakar, au Sénégal, et ses bureaux situés au Niger et au Burkina Faso.
Contacts :
Claire Barrault – Chargée de communication - ECHO bureau régional,
Tractations autour d’un exil : Tanja pourrait se retrouver à Dakar
NDLR:Le dictateur pourait être evacuer incessament à Dakar,en laissant aux nigeriens des factures aux consequences desastreuses aussi bien au niveau du politique ,que du social et de l'economie ...L'on est en droit de se poser la question des vraies motivations de CSRD ,si cela se confirme...seneweb.com 08-03-10
Tractations autour d’un exil : Tanja pourrait se retrouver à Dakar
mardi 9 mars 2010
Si les tractations en cours aboutissent, le président Nigérien Mamadou Tandja, renversé le 18 février dernier par un coup d’Etat, pourrait s’exiler au Sénégal, où il retrouvera un autre président africain déchu, Hissène Habré. De sources dignes de foi, le gouvernement sénégalais, le Conseil suprême pour la restauration de la Démocratie (nom de la junte au pouvoir au Niger) et le président déchu lui-même seraient favorables à une telle initiative.
La question a été évoquée à l’occasion d’une visite que la délégation de la junte nigérienne a rendue il y a quelques semaines au président sénégalais. Le Sénégal serait le pays le mieux indiqué pour accueillir le président Mamadou Tandja du fait du nombre d’officiers à la tête de la junte ont fait leurs études au prytanée militaire de Saint-Louis. Egalement, les enfants du désormais ex-président de la République Nigérienne, ont fait leur cycle secondaire à Dakar. Un dernier élément militerait en faveur de Dakar. Le Sénégal a déjà accueilli un président déchu, l’ex-chef de l’Eta Tchadien, Hissène Habré en l’occurrence, qui est en sécurité malgré la procédure déclenchée pour le juger.
Tractations autour d’un exil : Tanja pourrait se retrouver à Dakar
mardi 9 mars 2010
Si les tractations en cours aboutissent, le président Nigérien Mamadou Tandja, renversé le 18 février dernier par un coup d’Etat, pourrait s’exiler au Sénégal, où il retrouvera un autre président africain déchu, Hissène Habré. De sources dignes de foi, le gouvernement sénégalais, le Conseil suprême pour la restauration de la Démocratie (nom de la junte au pouvoir au Niger) et le président déchu lui-même seraient favorables à une telle initiative.
La question a été évoquée à l’occasion d’une visite que la délégation de la junte nigérienne a rendue il y a quelques semaines au président sénégalais. Le Sénégal serait le pays le mieux indiqué pour accueillir le président Mamadou Tandja du fait du nombre d’officiers à la tête de la junte ont fait leurs études au prytanée militaire de Saint-Louis. Egalement, les enfants du désormais ex-président de la République Nigérienne, ont fait leur cycle secondaire à Dakar. Un dernier élément militerait en faveur de Dakar. Le Sénégal a déjà accueilli un président déchu, l’ex-chef de l’Eta Tchadien, Hissène Habré en l’occurrence, qui est en sécurité malgré la procédure déclenchée pour le juger.
Nigeria/La douleur à Dogo Nahawa après le déchaînement de violence
Des hommes transportent le corps d'une victime, à Dogo Nahawa, le 8 mars 2010.
Reuters / Akintunde Akinleye
Par RFI
Nigeria - Article publié le : mardi 09 mars 2010 - Dernière modification le : mardi 09 mars 2010
La douleur à Dogo Nahawa après le déchaînement de violence
Les survivants enterraient leurs morts lundi 8 mars dans trois villages du centre du Nigeria aux environs de la ville de Jos, dans l'Etat du Plateau. Il y a parmi les victimes beaucoup de femmes enceintes, d'enfants et de personnes âgées tués à coups de hache ou de poignards. Les assaillants, des éleveurs fulani, une ethnie musulmane, s'en sont pris essentiellement aux habitants chrétiens des trois localités attaquées. Le bilan varie selon les sources. La police parle de 55 morts alors que le gouvernement local avance un bilan de plus de 500 tués. Reportage à Dogo Nahawa, l'un des trois villages martyrs.
« On se dirige vers la tombe pour enterrer nos frères et sœurs ». Le pas lourd, et le souffle coupé par les larmes, Louisa va enterrer ses proches : une tante et six enfants de ses sœurs, tous résidents de Dogo Nahawa. « Quand ça a commencé, il était trois heures du matin. Tout le village dormait, et on n’avait aucun endroit où fuir, aucun endroit où aller », raconte-t-elle en pleurant.
Autour d’une grande fosse creusée à la sortie du village, plus de 500 personnes sont réunies et regardent consternées, amères et parfois rageuses les corps meurtris par la nuit d’affrontements de dimanche.
« C’est une jeune fille comme vous pouvez le voir. Ce sont de jeunes enfants de deux mois, un an, deux ans », décrit un témoin. « Il ya aussi des vieux, et notre jeunesse a été gâchée. Tout a été gâché. On ne pourra jamais oublier ça de notre vie. C’est terrible. Des enfants, de très jeunes enfants tailladés à la hache... ô mon Dieu ».
A l’issue d’un office chrétien, 61 corps ont été enterrés dans la fosse commune de Dogo Nahawa, dont 31 corps d’enfants.
L'imam Ashafa et le pasteur Wuye, lauréats du prix de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits 09/03/2010
L'imam Ashafa : ' c'est vraiment inter-ethnique. Il se trouve qu'une ethnie est majoritairement musulmane et une ethnie majoritairement chrétienne '.
lundi 8 mars 2010
France et Etats-Unis se disputent l’hégémonie sur le Sahel
La Tribune (Alger) 07-03-2010
France et Etats-Unis se disputent l’hégémonie sur le Sahel
Paris, le challenge à n’importe quel prix !
Par Ghada Hamrouche
La France comme les Etats-Unis ont depuis longtemps pris conscience de la nécessité de marquer, chacun selon ses intérêts, ses priorités et sa doctrine, leur présence au Sahel. Une région stratégique qui peut être la meilleure plateforme pour l’exercice de leurs influences sur la région et le reste du continent africain. Les Américains estiment que la région est infestée de terroristes et de toutes sortes de réseaux spécialisés dans les crimes organisés, voire les nouveaux chemins de la drogue dure. Un constat qui les pousse à réclamer une surveillance plus rigoureuse de tous les mouvements dans la région.
Cela étant dit, nul n’est dupe des autres motivations américaines. Washington a toujours inclus dans ses approches stratégiques un paramètre non moins important : le pétrole. Le rapport de l’ex-vice-président américain Dick Cheney, paru en 2002, éclaire plus d’une chandelle sur ce sujet. Ce dernier qualifie l’Afrique comme une des ressources énergétiques stratégiques nécessaires pour les Etats-Unis à l’avenir. D’où leur volonté d’installer, à tout prix, des bases dans cette région. Les Américains, qui continuent à nourrir les espoirs de voir un jour les pays de la région accepter l’installation de leur Africom, observent de près les manœuvres françaises au Sahel.
La France, ancienne force coloniale, sait plus que tout le monde que sa présence sur les lieux est le seul moyen de lui assurer, entre autres, l’accès aux richesses naturelles et particulièrement aux ressources énergétiques.
Nul doute que la politique française a un contenu ancien mais avec une approche nouvelle qui repose sur un certain nombre de pays, notamment le Mali, le Niger et le Tchad. Le changement se situe, selon les spécialistes, surtout au niveau du ton employé et des moyens adoptés. Tout le monde s’accorde à dire que dans le fond, la relation de Paris avec ses anciennes colonies n’a changé ni dans son essence ni dans ses objectifs.
La France souhaite toujours avoir la mainmise et la priorité sur les richesses de ses anciens administrés.
La prolifération des associations françaises dans la région offre le bon couvert à bon nombre d’agents de la DGSE et permet à l’ancien colonisateur d’avoir les informations qui renforcent sa présence et ses ingérences dans la région. Le dernier exemple en date, et non des moindres, est celui des pressions exercées par Paris sur Bamako pour l’élargissement de quatre terroristes en contrepartie de la libération d’un agent des services de renseignements français. Une politique dangereuse d’autant qu’elle prouve, une fois de plus, que la politique sécuritaire française est tributaire de ses propres intérêts.
Paris a démontré qu’il ne recule devant rien pour atteindre ses objectifs. Avec une facilité déconcertante, l’Élysée a piétiné tous les principes pour parvenir à ses fins. Par cette démarche, foncièrement en opposition avec les principes internationaux de lutte contre le terrorisme, en applaudissant les négociations avec les terroristes, la France casse la dynamique internationale de la lutte contre ce fléau et ouvre la voie à d’autres dérapages.
Les autres pays dont les ressortissants restent otages des groupes criminels dans la région savent désormais que cette voie était «empruntable».
Londres, l’autre allié inconditionnel des Américains, n’a pas hésité à désavouer ce procédé condamnable. En visite à Alger, le porte-parole régional du Foreign Office, Martin Day, a indiqué au sujet du paiement des rançons que «le gouvernement britannique refuse toute forme de concession», car, a-t-il tenu à expliquer, «nous considérons que le paiement de rançons mènera à d’autres enlèvements et prises d’otages à l’avenir».
La France, qui continue à slalomer sur les concepts, n’hésite pas à affirmer par le biais du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, l’engagement de la France et sa mobilisation totale dans la lutte contre la menace terroriste.
Difficile de croire en la sincérité française, quand celle-ci vient de violer ouvertement et effrontément la résolution 1904.
Cinq soldats tués au Niger
Le JDD.fr
International | Afrique | 08/03/2010 - 21:00
Cinq soldats tués au Niger
Cinq soldats nigériens ont été tués par des inconnus près de la frontière malienne, a-t-on appris lundi de source proche des services de sécurité du Niger. "Nos soldats ont été pris dans une embuscade au lever du soleil. Ils ont été attaqués par des tirs de roquettes et de mitrailleuse", a-t-on expliqué de même source. Et de préciser qu'"au moins cinq de nos soldats ont été tués et plusieurs ont été blessés". Les affrontements entre soldats et bandes armées sont fréquents le long de la frontière avec le Mali. L'attaque, près de Oualam, à 180 km au nord de Niamey, est survenue dans une région où opèrent Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ainsi que des groupes de rebelles touaregs.
Des soldats tués au Niger
Des soldats tués au Niger
AFP
08/03/2010 | Mise à jour : 21:11 Réagir Plusieurs soldats nigériens ont été tués dans une attaque surprise contre un poste militaire dans l'ouest du Niger, près de la frontière avec le Mali, a-t-on appris aujourd'hui de sources sécuritaires anonymes.
"L'attaque s'est déroulée à Tiloa, dans la région de Tillaberi, au nord de Niamey. Il y a plusieurs morts du côté de l'armée", a déclaré cette source à l'AFP, sans plus de précisions.
"C'est un poste militaire nigérien près de la frontière malienne qui a été attaqué. C'était une attaque surprise, les assaillants se sont aussitôt repliés", a indiqué une autre source sécuritaire, toujours sous couvert de l'anonymat.
At least five Niger soldiers killed in desert raid
Reuters - 08/03/10
At least five Niger soldiers killed in desert raid
Monday 8 March 2010
At least five soldiers were killed in an attack by unidentified gunmen close to Niger’s border with Mali, a security source in Niger said on Monday.
The raid close to Oualam, around 125 km (78 miles) north of Niger’s capital Niamey, took place in an area where al Qeada’s North African wing, known as Al Qaeda in the Islamic Mahgreb (AQIM) operates, as do groups of Tuareg rebels.
"Our soliders were ambushed at sunrise. They were attacked by rockets and machine gun fire," the source said, speaking on condition of anonymity. "At least five of our soliders were killed, and several were injured," he said.
Clashes between soldiers and armed gangs are frequent along the uranium-exporting country’s border with Mali.
A military coup in Niger last month, combined with rising tensions between governments in the largely desert region of northwest Africa, is undermining counter-terror efforts, security experts say .
ICRA et Akassa avec les Wodaabe du Niger
Niger : Jean Pierre Valentin sur France Inter depuis un campement Peul
Jean-Pierre Valentin, vice-président d'ICRA, qui est actuellement au Niger dans un campement Peul, interviendra ce lundi soir 8 mars sur France Inter dans l'émission “Allo la Planète” de 23 heures 15 à minuit.
[08 Mars 2010]
ICRA et Akassa avec les Wodaabe du Niger
Depuis 2005, à la suite de séjours fréquents de Jean-Pierre Valentin, Icra et Akassa ONG soutiennent un modeste programme d’appui auprès de familles peules wodaabe dans le centre du Niger
Notre intervention a permis au groupe familial de notre correspondant - Kabo Ana Sefou - d’acheter quelques bêtes pour pérenniser le troupeau, en assurer le croît, et améliorer l’autonomie du clan resserré autour d’un ainé. Les déficits pluviométriques récurrents de ces dernières années, le manque de pâtures, la mobilité entravée, les problèmes politiques, ont grandement défavorisé les pasteurs peuls pourtant toujours remarquablement adaptés au territoire subsaharien. Notre soutien a pour objectif d’aider à passer un cap difficile pour éviter une trop grande paupérisation et la sédentarisation forcée aux marges des villes. Chez nos amis, nous en sommes encore bien loin et la chance de réussir est grande. L’entité familiale est solide, le lignage du clan kabawa auquel elle appartient est ancré dans son terroir et économiquement dynamique malgré les difficultés actuelles.
Avec notre appui, les éleveurs ont au départ acheté quelques jeunes zébus pour compléter leur cheptel bovin, puis un taureau reproducteur de belle race bororodji, récemment - après mon dernier séjour - une vache et son veau. Aussi, à la suite d’une épidémie qui décimait les ânes, notre intervention a non seulement dépanné le groupe de Kabo Ana mais par extension tout le voisinage ; j’ai été agréablement surpris de constater que notre aide avait essaimé et que plusieurs familles proches en avaient profité. L’appui a donc été équitablement réparti par notre ami et ses parents, une belle preuve de sérieux confirmée par les nombreux entretiens menés avec les ardo, les responsables lignagers.
Le nécessaire forage d’un puitsCes derniers, rencontrés à plusieurs reprises, m’ont fait part du souhait de leur communauté de creuser un puits afin de ne plus être systématiquement tributaire une partie de l’année des points d’eau loués relativement chers par leurs propriétaires, bien souvent Touaregs. Pour une durée variable, le droit d’exhaure équivaut à quelques têtes, parfois une ou plusieurs vaches pour une longue période, ou à une somme d’argent.
L’eau est ici à des profondeurs importantes, de 40 à 60 mètres. Les forages sont percés par des puisatiers expérimentés, en général des gens du sud, qui travaillent quatre à cinq mois pour atteindre la nappe. Les ouvriers sont à la charge des éleveurs ; le coût total d’un puits est d’environ 2 millions de francs CFA soit 3 000 €.
Décider de forer un puits n’est pas une mince affaire mais il semble que le lignage de Kabo Ana ait cette envie et ce besoin au vu des difficultés croissantes pour accéder à l’eau en saison froide et surtout en période d’extrême chaleur (avril - juin), quand les puits tarissent et que leur utilisation est réservée en priorité à leurs propriétaires. La possession d’un point d’eau est habituelle de nos jours, même si elle est moins répandue chez les Wodaabe - toujours très mobiles - que chez leurs voisins touaregs ou évidemment sédentaires.
Je crois que nous pouvons avoir confiance en nos partenaires et aux capacités de discernements et de décisions des ardo du clan ; comme me l’a signalé l’un d’eux - ardo Soury - cette demande de soutien financier est causée par leur dénuement actuel. Les Wodaabe acceptent évidemment de participer, et de compléter si nécessaire et si possible pour eux le budget, en fonction de la somme que notre structure pourrait récolter. Ce serait une belle aventure de poursuivre notre collaboration et d’aider ces modestes lignages à creuser leur puits. Ces forages n’entravent en rien le nomadisme de ces pasteurs ; ils viennent après l’impérieuse nécessité des pâturages mais ils restent indispensables à certaines époques de l’année. Le choix de l’endroit serait discuté avec les groupes pastoraux de la zone afin de ne pas bouleverser les équilibres des parcours. Aussi - avec Kabo Ana et l’accord des ardo - nous souhaitons faire intervenir des cadres de l’AREN (Association pour la redynamisation de l’élevage pastoral au Niger) afin de ne surtout pas implanter le point d’eau dans un secteur inapproprié.
L’idéal serait de réunir une belle somme pour cet automne 2010 afin de la leur remettre lors du prochain rassemblement lignager du worso (les Wodaabe sont très dispersés et les regroupements sont organisés annuellement entre septembre et octobre) ; si le défit n’était pas relevé dans les temps, nous pourrions nous donner un an supplémentaire et reporter notre participation en 2011. Si le temps presse, les Peuls sont habitués à gérer la patience et ils attendront sereinement et confiants notre appui…
J’espère que nous réussirons ; l’objectif de notre association Akassa est d’agir avec les peuples oubliés, ce challenge pour améliorer l’accès à l’eau d’un groupe nomade est à notre portée ! Par avance un grand merci aux donateurs de tous horizons.
Jean-Pierre Valentin
Appel à soutien3 donateurs financent par virement mensuel régulier depuis quelques mois ce programme de soutien aux Wodaabe notamment pour le renforcement de leur cheptel.
Le forage d’un puits nécessite un apport plus important encore. Nous comptons sur votre soutien pour aider nos amis peuls. Vous pouvez vous aussi devenir parrain de ce programme.
Pour plus d'informations La présentation complète de notre programme de soutien aux Wodaabe
Le site de l'émission Allo la planète
A l'occasion de la journée des FEMMES/Tartit Performs
Tartit performing at Festival du Desert January 2009 Takamba dance and one other
Algerie:Cobayes indigènes
05/03/2010 15:36:08 | Jeune Afrique | Par : Faïza Ghozali Cobayes indigènes
L'ancien journaliste Albert Dandrov revient sur les conséquences des essais nucléaires français
© Guy Delcourt Productions 2010, Drandrov-Alarcon
Véritable travail journalistique, Au nom de la bombe revient sur les essais nucléaires que la France a menés dès 1960 en Algérie. Au prix de milliers de victimes.
Au nom de la bombe est le fruit d’une longue enquête sur les tirs nucléaires français menés au Sud-Sahara algérien de 1960 à 1966 puis en Polynésie jusqu’en 1996. Après s’être penché pour le neuvième art sur le scandale de l’amiante et les délocalisations d’entreprises, l’ancien journaliste Albert Drandov, le scénariste, poursuit ici sa quête des vérités dérangeantes. Et étaye son album de témoignages, de lettres d’appelés, ainsi que de rapports et documents secrets joints en annexe. Franckie Alarcon s’est chargé des dessins. Jean Vautrin, ancien appelé en Algérie au sein du service cinématographique des armées – il a filmé Gerboise bleue, la première bombe, tirée au Sahara –, a rédigé la préface.
Au total, 150 000 personnes auraient été exposées aux tirs nucléaires en Algérie et en Polynésie française. Sacrifiées sur l’autel du secret défense. Car ce que montre Au nom de la bombe, c’est que l’état-major français savait. Il savait quels étaient les risques de contamination encourus. Et n’a rien fait pour protéger civils et militaires. « Mensonges d’État », dénonce Drandov. Comme le tir souterrain d’In Ekker, le 1er mai 1962. Effectué en présence de Pierre Messmer, alors ministre des Armées, l’essai, baptisé Béryl, vire au loupé : la montagne censée contenir la radioactivité s’éventre. Panique et débandade des officiers : « On a oublié une centaine de travailleurs autochtones près de la montagne. »
Front radioactif
Ou encore ces manœuvres terrestres à Reggane en avril 1961, qui ont envoyé des troufions au front radioactif. Objectif : « Étudier les effets physiologiques et psychologiques produits sur l’homme par l’arme atomique. » Sauf qu’on les connaissait déjà, ces effets. La preuve avec la copie en annexe d’extraits de l’ouvrage Effets des armes nucléaires publié aux États-Unis dès 1950.
L’album se donne à lire comme l’on regarderait un documentaire filmé. La pellicule déroule neuf témoignages d’anonymes, tous exposés aux tirs. Comme sur une stèle qui rendrait enfin hommage à ces victimes que l’État français voudrait voir sombrer dans l’oubli sont énumérés en annexe les noms d’une partie de ces cobayes de la République, tombés au champ du déshonneur de la guerre du nucléaire. Et encore… Manquent à l’appel tant d’autres, les « populations laborieuses des oasis », dites « PLO », parmi lesquelles beaucoup, comme en Polynésie, étaient employés comme journaliers, et les populations locales. Tous cobayes indigènes, véritables « damnés de la terre » au nom de la bombe.
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