jeudi 18 février 2010

Au Niger, des tirs de mitrailleuses autour du palais présidentiel

Au Niger, des tirs de mitrailleuses autour du palais présidentiel
LEMONDE.FR avec Reuters | 18.02.10 | 14h18 • Mis à jour le 18.02.10 | 14h24 !


Des tirs de mitrailleuses et d'armes lourdes ont retenti jeudi 18 février à Niamey, capitale du Niger, rapportent des témoins. Ces tirs semblent provenir du quartier du palais présidentiel, au-dessus duquel s'est formé un nuage de fumée, mais on ignore quels en sont les auteurs.

Selon un membre des services de renseignement ayant requis l'anonymat, il s'agit d'une tentative de coup d'Etat que la garde présidentielle s'efforce de déjouer. Un membre de l'entourage du président Mamadou Tandja a déclaré que pour l'heure, tout allait bien.



M. Tandja a dissous le Parlement et fait adopter en août une réforme constitutionnelle qui lui a permis de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son deuxième mandant de cinq ans, en décembre, ce qui lui a valu des sanctions internationales.

En dépit de la crise politique et de soulèvements touaregs occasionnels, de grands groupes tels que le français Areva ou la canadien Cameco ont investi des milliards de dollars au Niger, dont le sous-sol recèle d'importants gisements d'uranium.

coup de feu a niamey

falayane
AgadezNiger

Localisation: niger
Posté le: Jeu 18 Fév 2010 15:31
Sujet du message: coup de feu a niamey


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situation inquietante a niamey. coup de feu du cote palais presidentiel, grand marche ferme, mouvement des armes loudes vers le lieu

Des tirs près du palais présidentiel


Il y a 13 min 6 sec - Niger
RFI
Des tirs près du palais présidentiel
Des tirs de mitrailleuses et d'armes lourdes ont retenti jeudi 18 février à Niamey, capitale du Niger. Ces tirs semblent provenir du quartier du palais présidentiel, au-dessus-duquel s'est formé un nuage de fumée, mais on ignorait à la mi-journée quels en étaient les auteurs.

NIGER : la fin de Tandja ?

Jeudi 18 février 2010 4 18 /02 /2010 14:12
NIGER : la fin de Tandja ?

Niger : des tirs à Niamey dans le quartier de la présidence, les rues désertées selon Rfi
Le Niger serait encore en eau trouble. Selon des informations de nos confrères de la Radio france internationales, des coups de feu seraient entendus aux alentours du palais présidentiel du Niger.

source occitan touareg

Niger: Possible tentative de coup d'Etat

Le JDD/International | Afrique | 18/02/2010 - 14:02

Niger: Possible tentative de coup d'Etat

Des tirs de mitrailleuses et d'armes lourdes ont retenti jeudi à Niamey, au Niger, selon des témoins cités par l'agence de presse Reuters. Ces tirs semblent provenir du quartier du palais présidentiel, au-dessus-duquel s'est formé un nuage de fumée, mais on ignore quels en sont les auteurs, ont-ils poursuivi, ajoutant que les premiers avaient éclatés vers 12h00. Il pourrait s'agir d'une tentative de coup d'Etat. Un officier des renseignements cité par Reuters parle en effet d'une tentative de coup d'Etat. L'actuel président Mamadou Tandja a dissous le Parlement et fait adopter en août une réforme constitutionnelle qui lui a permis de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son deuxième mandant de cinq ans, en décembre, ce qui lui a valu des sanctions internationales.

RFI/Niger : des tirs à Niamey dans le quartier de la présidence, les rues désertées

Dernières infos
RFI
Niger : des tirs à Niamey dans le quartier de la présidence, les rues désertées

Coup d'état en cours à niamey...

Nous venons d'apprendre que le palais présidentiel du président tanja est sous le feu nourri des militaires à niamey.Nous attendons incessament la confirmation de la suite des evenements...

Le rapport confidentiel des essais nucléaires français au Sahara


A. Laïb -Letempsdz.com |

Le rapport confidentiel des essais nucléaires français au Sahara
jeudi 18 février 2010

Exclusif : La bombe, quoi qu’il en coûte à l’Algérie

Classé « confidentiel défense », le rapport sur les essais nucléaires français entre 1960 et 1996, dont nous détenons une copie, trace les étapes qui ont permis à la France de se doter de l’arme nucléaire.

Ecartée du projet Manhattan développé par les américains, la France se devait d’assurer sa position de nation dominante après la seconde guerre mondiale qui a vu l’émergence de deux nouvelles puissances : les Etats-Unis et l’Urss. La première avait déjà expérimenté sa bombe dans le désert du Nevada, puis par deux fois sur le Japon, la seconde a pu la fabriquer quelques mois après la fin des hostilités avec l’Axe.

Restait la France qui disposait d’un empire colonial comprenant des possessions en Afrique et en Asie qu’il fallait préserver de la« cupidité » des autres puissances. Les théories militaires en vogue après l’explosion d’Hiroshima et de Nagasaki mettaient en exergue le fait qu’une nation ne peut jouer un rôle majeur dans les relations internationales que si elle dispose du feu nucléaire.

Dans les années 1950, le général Ailleret parlait de « dissuasion proportionnelle » dans le petit cercle d’officiers français acquis à l’idée que leur armée devait se doter de la bombe pour faire contrepoids aux autres nations qui l’ont déjà. Aussi, par étapes successives va se mettre en branle le programme nucléaire français qui aboutira aux premiers essais nucléaires dans le Sahara algérien.

Ce sera le tir atmosphérique des 4 « gerboises » qui ont explosé entre 1960 et 1960 à Reggane, au lieudit Hammoudia. Il s’ensuivra l’explosion souterraine de 13 autres bombes de différentes puissances dans le massif d’In Ekker, à quelque 150 kilomètres au nord de Tamanrasset.

Dans ce rapport épais de 260 pages, les rédacteurs reviennent sur un ensemble de questions scientifiques, principalement les conséquences des retombées radioactives sur l’environnement.

Le document fait part des études menées dans ce sens sur la pollution des nappes souterraines et les eaux de ruissellement (oueds) et dresse un bilan radiologique de l’ensemble de ces expériences, avec une série de relevés dosimétriques sur les équipements, les hommes et les objets.

En somme, un bilan qui permet d’étudier l’ensemble des phénomènes liés aux retombées d’une explosion nucléaire de quelque puissance qu’elle soit. Forcément, ces études ont servi à doter la France de précieuses connaissances sur la Bombe, d’abord pour en prémunir ses populations dans le cas d’un conflit nucléaire, ensuite pour répliquer à toute attaque où seraient utilisées des armes atomiques.

Dans le cas qui nous concerne, ce sont les conclusions sur les expérimentations nucléaires au Sahara qui méritent d’être relevées eu égard aux nombreuses remarques et annotations contenues dans ce rapport.

La France peut utiliser la bombe

L’élaboration du programme nucléaire a eu lieu entre 1955 et 1958. Le président du conseil, Edgar Faure déclara en 1955 ceci : « Nous voulons que la France devienne une grande puissance atomique, et dans cette phase de développement, nous entendons mettre l’accent sur toutes les possibilités pacifiques qu’offre l’énergie atomique en matière de réalisations industrielles.

Notre position ne signifie d’ailleurs pas que la France renoncerait à utiliser éventuellement pour sa défense les moyens qui résulteraient du développement des recherches et des installations atomiques ». La messe est dite, et la course contre la montre va bientôt commencer.

Félix Gaillard autorise le 11 avril 1958 les opérations matérielles conduisant à l’organisation d’un tir nucléaire dans le cours du premier semestre de l’année 1960.

Le plus fervent des partisans de la bombe française, le général Ailleret, se rend en mission à Reggane explorer le site qui devait servir aux premiers essais nucléaires. Le rapport de mission est favorable à ce choix puisqu’il indiquera que, « du point de vue technique, et en dehors de toute évaluation ou prévision d’événements politiques futurs, il semble que seule la région du Tanezrouft se prête à l’établissement d’un polygone d’essais atomiques ».

Très vite, on va forer des puits, installer des baraquements et, dans le même temps, il sera procédé à la création par décret d’un centre saharien d’expérimentation militaire.

Ce sera sur le site de Hammoudia, une élévation d’où l’on pouvait dominer toute la zone prévue pour l’explosion de la bombe. Le rapport donne les détails techniques des installations (souterrains, blockhaus, tourelles de contrôles, consistance physique des bâtiments et abris et nombre d’autres indications sur le polygone.

Plus important, il rend compte des débats entre le général Ailleret et les scientifiques à la veille de l’explosion de la première Gerboise : si le vent venait à tourner vers Reggane, située à 50 km du point d’impact, que risquerait la population ? Sûr de lui, l’officier français releva que le Tanezrouft n’est pas aussi encombré que le Nevada où eurent lieu les premiers essais nucléaires américains.

Un rapport rédigé pour la circonstance minimisera les craintes en s’appuyant sur de pseudo-conclusions scientifiques. En fait, l’objectif est d’accélérer les préparatifs car changer d’endroit équivaudrait à mettre plusieurs mois de retard. Ce que refusent d’emblée l’oligarchie militaire et les politiques dont le prestige et l’aura avaient été sérieusement écorchés par la résistance armée du FLN/ALN.

Des doses au-dessus de la norme

Le 13 février 1960 explose Gerboise bleue. Les américains installés dans leur base libyenne de Welus relevèrent une radioactivité anormale, mais ceci n’inquiètera pas les français qui, au contraire, montrèrent leur satisfaction quant à la réussite de leur premier essai atomique.

L’expérience, note le rapport, fut tellement concluante que l’on fit procéder, le 1er avril 1960, au tir de la seconde Gerboise. Un cratère immense se crée et une pollution très importante est relevée. Sans inquiéter les militaires qui accélèreront les préparatifs pour les autres essais.

« Les études de décontamination de l’eau montrèrent l’importance des produits de fission jeunes et que l’eau était toujours moins contaminée qu’on pouvait le prévoir », indique le rapport en précisant, entre autres, qu’il a été admis que « les doses (de radiations) acceptables pour les travailleurs professionnels exposés, ou le personnel participant (0,3 r/semaine 3r/trimestre) peuvent être étendues aux personnels auxiliaires tant militaires que civils y compris les PLBT ».

Plus troublant, il relève ceci : « La règle de 7% (pourcentage maximum de population susceptible d’être exposée) serait facilement respectée étant donné d’une part la diversité du recrutement du contingent et des PLBT, et d’autre part, le petit nombre d’employés civils susceptibles d’être irradiés. »

Les discussions entre scientifiques et politiques sont reprises dans le document qui révèle qu’après la série d’explosions atmosphériques, il a été suggéré la publication de données minimisant les risques de contamination et d’irradiation nucléaires.

Le souhait du gouvernement est que l’on démontre « scientifiquement » que « les risques encourus par la population sont pratiquement nuls » car il fallait bien rassurer les pays riverains (le Maroc et la Tunisie) qui s’opposent aux expériences atmosphériques (le FLN le fera d’ailleurs en organisant dans les villes du sud, à Ouargla notamment, des manifestations, qui furent réprimées par la Coloniale, ndlr).

Le 19 avril 1962, une explosion accidentelle survint à In Amguel dans une cuve proche d’une source de 25 grammes de plutonium.

Dix personnes sont blessées ; elles seront transférées à l’hôpital Percy pour un « meilleur suivi radiologique ». On ne sait pas ce qu’il est advenu d’elles.

Le rapport revient par la suite sur les raisons qui ont prévalu lors du choix d’In Eker pour la suite du programme nucléaire.

Le site est resté ouvert jusqu’en 1966. Il sera procédé au tir de 13 bombes de différentes puissances au cœur du massif de Tan Affela. Ce ne sera pas sans danger puisqu’une explosion fera sauter une partie de la crête de la montagne où a été creusé un puits de près de 4000 mètres de profondeur. Le nuage qui s’en échappa allait faire fuir toutes les populations nomades alentour, estimées à l’époque à 2000 personnes.

L’eau irradiée ? Aucun danger !
Des explications hydrogéologiques avaient été fournies pour faire accroire le faible impact radiologique sur l’environnement. Le rapport note ceci : « Une partie des précipitations s’infiltre dans le Tan Afella par ses anfractuosités.

Elles peuvent alors s’arrêter dans les cavités naturelles internes du massif ; celles-ci sont de très faible volume. L’expérience a montré lors du creusement des galeries que les venues d’eau étaient minimes. Elles cheminent à travers le réseau de fissures et rejoignent, à plus ou moins longue échéance, les oueds qui entourent le massif ».

Des conclusions hâtives sont tirées des expériences projetées. Entre autres, que les échappées de nuages radioactifs sont minimes, voire nulles, qu’il vente ou non, et qu’il suffisait de faire évacuer la zone de tir jusqu’à une certaine limite pour éviter de contaminer les nomades.

Qu’au cas où la roche fracturée contient de l’eau fossile, cette eau s’écoulerait vers les oueds. « Leur volume serait cependant limité et ces eaux s’infiltreraient rapidement dans le sol ». Et les rédacteurs du rapport de commenter : « Finalement, ces eaux contaminées s’infiltreraient dans le sol où par le jeu de l’absorption par les sables elles se décontamineraient progressivement. Les éléments radioactifs insolubles dans l’eau ne seront que transportés et se déposeront à la surface du sol ».

Le plus déroutant est que l’on ait mis sciemment en danger la vie des personnels participant aux essais. « Pour un travail en atmosphère contaminée, l’autorité responsable peut autoriser les travailleurs à ne pas porter le masque jusqu’à des concentrations de 100 fois la CMA, et leur faire inhaler en un jour, à titre exceptionnel, ce qui est normalement autorisé en trois mois ».

En outre, il a été décidé que « les déchets radioactifs solides, notamment les roches contaminées à extraire des galeries (éventuellement plusieurs centaines de tonnes), seront stockées sur le flanc sud du Tan Afella en aval du point de forage, en un endroit entouré d’une enceinte sommaire ».

Former le combattant moderne
Le rapport reconnait que le tir Béryl (1er mai 1962) a laissé échapper des nuages radioactifs qui se sont déplacés jusqu’à Djanet. Des personnels ont été contaminés de même que les populations nomades et leurs troupeaux.

La décontamination a concerné plusieurs dizaines de personnes affectées aux essais. Certains militaires seront gravement touchés. Des nomades aussi mais le rapport ne donnera pas leur nombre.

Il indique seulement que des unités de méharistes avaient reçu ordre d’interdire certaines zones aux nomades et de les dissuader de boire les eaux contaminées. Mission impossible, vu l’immensité de cette région qui s’étend sur plusieurs centaines de km².

Le rapport met en exergue les opérations de sécurisation des zones qui pourraient éventuellement être traversées par les nuages contaminés.

Des plans d’évacuation ont été prévus pour plusieurs villages touaregs dont Mertoutek. Une diversion sans plus, car la protection de l’environnement ne semblait pas trop intéresser les autorités en charge du programme. Bien au contraire, des expériences ont été menées pour mesurer le degré de contamination des sols et la manière dont pourraient se disperser dans la nature des résidus radioactifs.

Dans la partie bilan des expériences menées au Sahara, le rapport note ceci : « Des études des conditions de combat en ambiance nucléaire, sur la détection de la radioactivité et de la décontamination, ou concernant les ravitaillements et les évacuations en ambiance nucléaires ont été conduites ».

Il est clair en effet que l’objectif primordial est d’étudier toutes les facettes de cette arme de destruction massive et de préparer la France à une probable troisième guerre mondiale qui ne peut être que nucléaire. Les conclusions du rapport sont très claires à ce propos : étudier les effets de la bombe sur le comportement du soldat (français, ndlr) « afin d’obtenir les éléments nécessaires à la préparation physique et morale du combattant moderne ».

Sans l’ombre d’un doute, le rapport conclut qu’il est impossible de venir à bout de la contamination de certains sites. Ce qui est le cas présentement, puisque les zones contaminées par la bombe atomique (Hammoudia et In Eker) représentent encore un danger pour les populations de transhumants.

Synthèse A. Laïb

Relations algéro-françaises:Kouchner sur la liste noire


Mohamed TOUATI-18-02-10-http://lexpressiondz.com
Relations algéro-françaises:Kouchner sur la liste noire
jeudi 18 février 2010
L’interview accordée par Mourad Medelci au quotidien Le Monde indique que le chef de la diplomatie française n’est pas près d’atterrir sur le sol algérien.

Le ministre français des Affaires étrangères qui fait des pieds et des mains pour tenter de réchauffer les relations entre Paris et Alger, se heurte à une véritable muraille défensive. Qui a tiré le premier ? Le traitement réservé au diplomate algérien Hasseni dans le cadre de l’assassinat d’Ali Mecili, l’affaire des moines de Tibhirine qui fut ressuscitée juste pour démon- trer l’implication de l’Armée nationale dans leur exécution par le GIA (groupe islamique armé), et la décision par la France de faire figurer de façon unilatérale l’Algérie sur la fameuse liste des pays estimés « à risque », ont jeté un coup de froid sur les relations entre les deux pays. Le ministre algérien des Affaires étrangères, qui a passé au crible toutes les questions, a eu des réponses limpides, franches qui traduisent une forme d’injustice qui n’est pas près d’être digérée du côté algérien. « Il y a des dossiers qui font mal », a fermement soutenu le chef de la diplomatie algérienne qui a estimé que « l’Algérie n’a pas à être sur cette liste. C’est inacceptable et nous ne l’accepterons pas ».

C’est clair et net. Un ton qui n’est pas annonciateur de relations apaisées, du moins pour un proche avenir. Mettre en effet, un pays comme l’Algérie sur une liste de pays « à risque » alors qu’il a été à la pointe du combat contre le terrorisme. Rechercher son expérience dans la lutte antiterroriste qui est devenue un modèle pour la première puissance de la planète puis le ranger au même rang que certains Etats qui ont abreuvé la nébuleuse islamiste, relève d’un paradoxe dont ne sont capables que Washington et Paris. Il devient de plus en plus évident que la diplomatie française a plus que besoin de l’expérience algérienne pour libérer l’otage français, enlevé le 26 novembre 2009, dans le nord du Mali. L’axe Bamako-Alger est devenu incontournable dans cette affaire. La capitale algérienne est une étape qui ne peut point être ni contournée et encore moins annulée. Le temps presse, l’ultimatum donné par les ravisseurs de Pierre Calmatte expire le 20 février.

Bernard Kouchner qui s’y est pris à deux reprises pour négocier sa libération en échange de celle de quatre islamistes d’Al Qaîda parmi lesquels figurerait un Algérien, a vu cette offre, pour le moins étonnante de la part d’un Etat qui ne cesse de clamer qu’il mène une lutte implacable contre le terrorisme islamiste, se solder par une fin de non-reçevoir par les autorités maliennes.

Une position fermement soutenue par le gouvernement algérien et qui, certainement, doit fortement agacer le chef de la diplomatie française et Nicolas Sarkozy. Le président de la République française, qui fait de la libération de l’otage français détenu par un groupe islamiste se revendiquant de la nébuleuse Al Qaîda, une affaire d’Etat, veut y parvenir par tous les moyens.

Il faut rappeler que l’Algérie, qui apporte une contribution efficace à la lutte contre le terrorisme, a déposé une motion contre le paiement de rançon pour la libération d’otages. Cette initiative bénéficie, notamment du soutien des Etats-Unis d’Amérique, du Royaume-Uni et de la Russie.

Dans ses déclarations, Nicolas Sarkozy qui compte utiliser tous les moyens pour parvenir à libérer Pierre Calmatte, ira-t-il jusqu’à verser une rançon ? Certains pays occidentaux dont les ressortissants ont été pris en otage et menacés d’exécution, ont dû y recourir pour obtenir leur liberté.

Face à ce chantage qui ne dit pas son nom de la part des groupes terroristes, le Président algérien oppose la plus grande fermeté. « Le produit de ces rançons s’est révélé être, désormais, la principale source de financement du terrorisme », avait déclaré en septembre 2009 Abdelaziz Bouteflika. Le chef de l’Etat français ne l’ignore pas.

En ce qui concerne la lutte contre l’insécurité dans le Sahel, la coopération entre le Mali et l’Algérie semble avoir le vent en poupe. « Il y a eu des malentendus. Mais avec le soutien clair de l’Algérie au Mali dans sa position de ne pas libérer des terroristes, je voudrais souligner qu’il y a une embellie, que nous Maliens voulons consolider », a indiqué à l’AFP une source proche de la présidence malienne.

L’axe Bamako-Alger s’avère un passage obligé pour la libération de Pierre Calmatte. Bernard Kouchner le sait. A Alger l’on n’est pas encore prêt à lui dérouler le tapis rouge. L’Algérie a elle aussi établi sa liste noire, où y figurent Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur, Eric Besson le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale et...Bernard Kouchner, le chef de la diplomatie française.

Mohamed TOUATI

Le président Wade nommé médiateur au Niger

Le président Wade nommé médiateur au Niger
Écrit par APS
Jeudi, 18 Février 2010 00:45
Dakar, 17 fév (APS) -

Le président Abdoulaye Wade a été nommé médiateur au Niger par ses pairs africains réunis mardi à Abuja à l’occasion du 37-ème sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), annonce un communiqué qui ajoute que le chef de l’Etat sénégalais ‘’travaillera sur ce dossier avec l’ancien médiateur, l’ex président du Nigeria, le Général Abdusalami Abubakar et un représentant de l’Union africaine’’.

’’(…) le président Wade jouit d’une expérience avérée en matière de médiation politique pour avoir fait ses preuves à Madagascar, en Mauritanie et dans d’autres zones de conflit à travers le monde’’, ajoute le communiqué reçu mercredi à l’APS et signé du ministre conseiller et porte parole du chef de l’Etat, Bamba Ndiaye.

’’Le dossier du Niger est certes complexe, mais le nouveau chef de file de la médiation, dispose d’assez de ressources pour mettre fin à ce véritable casse-tête politique’’, souligne le communiqué avant de faire état d’une éventuelle visite à Dakar du Premier ministre nigérien Ali Badjo Gamatié ‘’afin de rencontrer le président Wade’’.

La question nigérienne figurait au menu des travaux des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO dont le sommet s’est notamment penché sur les crises politiques sévissant dans certains pays de la sous région.

Niger : la mal gouvernance !


Mercredi 17 février 2010 3 17 /02 /2010 16:42
Niger : la mal gouvernance !
source occitan touareg



Il se passe toujours quelque chose de bizarre dans ce pays classé parmi les plus pauvres...le Niger !
A notre niveau, petite association à but "humanitaire", nous nous trouvons confronté à un fonctionnement de style bureaucratique dans un état où justement il faudrait libérer les énergies !
Nous (Entraide-Occitano-Touarègue) nous sommes battu pour créer un école à AZAR à 150 km au nord d'Agadez.
L'Etat par la suite a accepté de prendre le "relais" en construisant une classe en "dur".
Je ne vais pas vous expliquer le système de financement de ces écoles...
Lorsque l'Etat met en place une classe en "dur", il est livré d'office TOUT le matériel qui l'accompagne :
-chaise pour l'instit
-bureau pour l'instit
-placard pour ranger le matériel scolaire
-bureaux et bancs pour les enfants etc...
A AZAR la classe est VIDE !
Les enfants sont assis sur le glacis !
L'instituteur lui a "récupéré" la chaise laissée par Aïcha...
Où est passé le matériel manquant ?
Qui porte la responsabilité de ce manque ?
Mais peut-être que le matériel est stocké à Arlit, à Thyro ou à Agadez ?
La rébellion est terminée, les touristes vont au festival de l'Aïr, les vols de Point Afrique reprennent, alors pourquoi le matériel n'est pas acheminé ?
Détourner des médicaments, des vivres, de l'argent pourquoi pas, mais des tables pour les enfants, je ne comprends pas.
Mais en fait c'est peut-être cela que certains nomment "mal-gouvernance".
Comment mener à termes des grands projets de développement quand un Etat est incapable d'amener des bancs pour les enfants d'AZAR !

Pellet Jean-Marc

mercredi 17 février 2010

Festival international des arts de l’Ahaggar : Tin Hinan, entre mythe et réalité


Image/Tin Hinan:Reine Touarego-Berbères
Hocine Lamriben El Watan 16-02-10
Festival international des arts de l’Ahaggar : Tin Hinan, entre mythe et réalité
L’inauguration officielle de la première édition du Festival international des arts de l’Ahaggar (Tin Hinan-Abalessa) a eu lieu hier à Tamanrasset

Un événement marqué par la présence de Messaoud Djari, wali de Tamanrasset, Mourad Betrouni, représentant du ministère de la Culture, et Farid Ighil Ahriz, commissaire du festival. Durant la matinée d’hier, Ali Sayad, chercheur au Cnprh, est revenu largement et avec force détails sur « l’énigme » que constitue la reine des Touareg, Tin Hinan. Intitulée « Histoire et histoires », la conférence a été l’occasion de revisiter l’épopée de cette femme, vénérée des populations locales. « Il y a plusieurs entrées pour aborder Tin Hinan, son mausolée et l’inventaire du mobilier funéraire découvert dans le tombeau », estime-t-il, en rappelant qu’un nombre important d’interrogations continue d’alimenter la part du mythe et de la réalité entourant cette femme symbole.

Le chercheur du Cnprh a évoqué de prime abord le mythe fondateur de cette reine berbère colporté par ceux qui se réclament d’elle, à savoir les Touareg nobles de Kel Ghila. Par la suite, M. Sayad a abordé la légende romancée des guides touristiques qui inspirent depuis Platon de nombreux récits légendaires, dont l’œuvre de fiction de Pierre Benoit, L’Atlantide, où se mêlent, avec Antinéa, l’héroïne, l’exotisme à une intrigue mouvementée. Selon lui, il subsiste aussi l’illusion donnée par le « découvreur », l’Américain d’origine polonaise, Byron Kuhn, qui se faisait appeler comte de Prorork. Un peu plus loin, le conférencier a rappelé le travail important effectué par des archéologues étrangers sur les sites de fouilles archéologiques.

En dernier lieu, M. Sayad a évoqué les chroniques arabes rapportées par le penseur et philosophe Ibn Kaldoun, dans lesquelles les tribus et dynasties berbères attribuent à Tiski la maternité de Howar, ancêtre de Howara qui donnèrent leur nom au Hoggar. En conclusion, M. Sayad dira qu’une analyse des éléments de l’Histoire et d’histoires s’avère possible pour une meilleure connaissance de Tin Hinan, femme qui eut suffisamment d’influence et d’affluence pour que la mémoire targuie ait pu garder son souvenir. Le chercheur du Cnprh a rappelé que le squelette de Tin Hinan, qui se trouve au musée du Bardo, à Alger, a été barbouillé de « goudron » durant les années 1960 à la faculté de médecine d’Alger, d’où la difficulté de le soumettre à des tests ADN.

Interrogé sur l’abandon du tombeau de Tin Hinan, se trouvant dans la région de Abalessa, à 120 km du chef-lieu de la wilaya, Farid Ighil Ahriz, directeur général de l’Office national du parc de l’Ahaggar, s’est défendu de cet allégation, en estimant que le site bénéficie de la bienveillance des autorités locales. « Il y a eu différents aménagements et améliorations. Le site de Tin Hinan se porte bien et nos agents assurent leur travail convenablement », conclut-il. A noter que la conférence que devait animer Abdenbi Zendri, enseignant à l’université de Tamanrasset, sur « Le rôle de la femme dans la préservation du patrimoine culturel », n’a pas eu lieu en raison de l’absence du conférencier.

Par Hocine Lamriben

La cocaïne alimente les groupes terroristes de l’AQMI, selon l’ONU : « The African connection », la nouvelle menace sur la sécurité en Algérie


Benachour Med-17-02-10 -
http://afriquehebdo.com

La cocaïne alimente les groupes terroristes de l’AQMI, selon l’ONU : « The African connection », la nouvelle menace sur la sécurité en Algérie
mercredi 17 février 2010

Le terrorisme de l’AQMI au Sahara et au Sahel et les cartels de la drogue latino-américains s’interconnectent. L’Algérie et ses équipements d’hydrocarbures sont les plus visés en Afrique. Plus que des clignotants, la situation a désormais mis son « warning », alerte l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime.

Antonio Maria Costa, le tsar de la drogue de l’ONU, comme se plaisent à le nommer ses collègues, a déclaré hier que des réseaux d’échange et de contrebande de la cocaïne sont désormais installés dans cette région. Cette dernière abrite des cellules d’Al-Qaïda au Maghreb (AQMI).

« Ce sont plus que de simples preuves qui indiquent des interconnexions entre les trafiquants de drogue et les groupes terroristes islamiques. C’est désormais une réalité dangereuse pour la stabilité de la région », a déclaré le directeur exécutif de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime. Et de renchérir : « Ces interactions entre barons de drogue et terroristes deviennent un problème très sérieux.

La situation doit être traitée et étouffée dans l’œuf », selon Antonio Maria Costa, dans une entrevue faite à l’Agence « Associated Press », en marge d’un sommet sur les drogues (ayant regroupé 7 pays africains dans la capitale sénégalaise Dakar).

Il y a une inquiétude croissante que les rebelles africains soient censés collaborer avec Al-Qaida au Maghreb islamique. L’an dernier, quatre touristes européens ont été enlevés à la frontière du Mali et du Niger.

On pense qu’ils aient été enlevés par des Touaregs armés. Ensuite, ils ont été remis à un groupe terroriste. Un otage britannique fut assassiné plus tard après le refus de satisfaire l’une des revendications du groupe.

Plus récemment, en décembre, trois hommes en provenance du Mali ont été arrêtés. Ils furent accusés d’appartenir à Al-Qaïda et de comploter pour transporter la drogue à travers le Sahara. Leur but étant d’amasser des fonds pour des attaques terroristes potentielles dans les villes algériennes.

Les procureurs citent que cette affaire est la preuve ad hominem d’une alliance grandissante entre les chefs terroristes et des barons de la drogue.

Le trafic de cocaïne alimentant le commerce des armes est particulièrement inquiétant. Ceci devant l’augmentation récente du nombre des éléments d’Al-Qaïda. Ces derniers étaient autrefois exclusivement basés en Algérie. Maintenant, ils ont des tentacules en Mauritanie, au Mali et au Niger.

« Il ya beaucoup de preuves de ces doubles flux. Les médicaments en mouvement, qui arrivent en Afrique de l’Ouest à travers l’Atlantique ... et les échanges de la cocaïne pour les armes, sont désormais l’économie exclusive de zones géographiques immenses, a noté le tsar de la Drogue à l’ONU.

Pendant presque une décennie, -les trafiquants en Amérique Latine- ont utilisé les pays pauvres et politiquement instables de l’Afrique de l’Ouest comme points de transit de la cocaïne vers l’Europe.

Jusqu’à récemment, les responsables en sécurité croyaient que les arrivages de drogue parviennent par des jets-privés pour être divisés à des passeurs payés en espèce pour les déplacer vers le Nord. L’expert onusien n’a pas d’autres explications sur ce vaste échange de cocaïne/armes.

Il n’a pas également nommé les pays africains qui seraient impliqués. Plusieurs- relativement stables- les pays ouest-africains ont un pied dans le Sahara. Y compris le Mali et le Niger, dont la frontière poreuse est depuis longtemps une route de contrebande pour les rebelles Touaregs, pendant des années.

De son côté, le capitaine Haddock, spécialiste en opérations internationales à dominante maritime et en diplomatie de Défense, s’intéresse au trafic de cocaïne, devenu un puissant moyen de déstabiliser un État ou de financer une insurrection, entre autres.

La drogue est produite sur place, en Afrique
Antonio Maria Costa a déclaré qu’il ya aussi de nouvelles preuves de la production de drogue en Afrique Occidentale. En 2009, les fonctionnaires de l’ONU ont découvert un entrepôt dans la capitale de la Guinée.

Il contenait les ingrédients précurseurs pour la fabrication de drogues synthétiques comme l’ecstasy. Il a dit que les trafiquants dans certains pays de la région sont allés jusqu’à entamer la culture du pavot - la matière première utilisée pour faire l’héroïne- qui est presque exclusivement cultivé en Afghanistan. « Mais le climat n’est pas favorable. Le sol aussi », affirme-il.

Pour rappel, des experts de la sécurité de 53 pays africains ont assisté à la réunion d’Alger du 17 au 19 juin 2009, organisée par le Centre africain d’étude et de recherche sur le terrorisme (Caert). L’évaluation des menaces et les vulnérabilités qui pèsent sur l’Afrique et l’état des besoins des pays en matière d’assistance technique pour faire face au terrorisme - ont été au menu - de cette réunion.

Les interconnexions entre le terrorisme, le crime organisé, le trafic de drogue et d’armes et la contrebande sont autant de menaces qui nécessitent une riposte continentale concertée. De son côté, le directeur du Caert avait mis l’accent sur la prolifération de ces dangers, en les identifiant.

Selon lui, « au moment où les Etats multiplient les efforts de lutte sur les rives de l’Atlantique, des groupes criminels puissants profitent de la vulnérabilité de nos pays pour utiliser le Golfe de la Guinée comme point d’accès de la cocaïne, provenant de Colombie et d’Afghanistan, vers la vaste zone sahélienne.

Les cargaisons de cocaïne interceptées dans ces régions sont de plus en plus nombreuses et prouvent ce que les rapports de l’Onudc ont toujours mis en exergue.

Les conflits politiques en Afrique de l’Ouest ont eu pour conséquence le développement inquiétant du trafic d’armes non-répertoriées et qui constituent une source d’approvisionnement importante pour les terroristes (…) Un deal existe bel et bien entre les trafiquants de drogue, d’armes, d’êtres humains et les terroristes (propos rapportés par le Journal El Watan dans son édition du 10 juin 2009, ndlr).

Alors qu’auparavant le transport de la drogue à travers le Sahara se faisait par caravanes, aujourd’hui, le trafic est « de taille supérieure, plus rapide et plus perfectionné, comme l’attestent les débris d’un Boeing-727 trouvés le 2 novembre dans la région de Gao au Mali, une zone affectée par la rébellion et le terrorisme ». « Il est terrifiant que cette nouvelle preuve du lien entre drogue, crime et terrorisme ait été découverte par hasard », note M. Costa.

Cet avion, parti du Venezuela, avait atterri sur une piste artisanale près de Gao où il avait déchargé de la cocaïne et d’autres produits illicites, avant de s’écraser au décollage le 5 novembre, selon l’ONUDC (déclarations rapportées par le journal on-line Afrik.com.

Depuis déjà presque une décennie, les cartels de la drogue d’Amérique Latine utilisent de plus en plus l’Afrique comme plaque-tournante de leur trafic de cocaïne vers l’Europe.

Selon l’ONUDC, trois raisons expliquent l’importance de l’Afrique de l’Ouest comme région de transit de la cocaïne vers l’Europe : La première raison est le succès des opérations de contrôle du trafic de cocaïne dans l’Atlantique Nord, principalement près des côtes européennes.

L’Espagne est le point d’entrée privilégié de la cocaïne en Europe, les trafiquants exploitant les liens historiques et linguistiques unissant l’Espagne à l’Amérique Latine, et profitant des très longues côtes espagnoles. En 2005, les saisies de cocaïne en Espagne représentaient 45% des saisies européennes.

Pourquoi l’Afrique de l’Ouest ?
Les saisies espagnoles ont presque doublé entre 2004 et 2005. Ceci suite aux renforcements des contrôles près des côtes de la Galice. En 2006, 66 % des saisies de cocaïne enregistrées par l’Espagne ont été réalisées en mer.

Les Pays-Bas sont un autre point d’entrée de la cocaïne en Europe. Ces dernières années, les autorités néerlandaises ont pratiqué une stratégie de contrôle de tous les passagers suspects sur les vols en provenance d’Amérique Latine.

Cette stratégie a peut-être poussé les trafiquants à développer de nouvelles routes, notamment par l’Afrique. La deuxième raison est la position géographique de l’Afrique de l’Ouest -qui en fait un point de passage idéal- entre l’Amérique du Sud et l’Europe. Les cargaisons de cocaïne destinées à l’Europe transitent fréquemment par le Venezuela et le Brésil.

Les distances les plus courtes entre ces pays et l’Afrique de l’Ouest se situent aux environs du dixième degré d’altitude nord. C’est exactement dans cette région que les marines espagnoles et britanniques ont réalisé leurs plus grosses saisies de cocaïne.

Les saisies de cocaïne à destination de l’Afrique sont si nombreuses dans cette zone que les services de contrôle des stupéfiants l’ont nommée « l’autoroute 10 ».

Finalement, les pays d’Afrique de l’Ouest sont perçus par les trafiquants comme des pays où il est aisé d’établir des activités clandestines du fait de la corruption et des faiblesses des structures de contrôle. De nombreux pays dans la région ont des difficultés à contrôler leur territoire, à administrer la justice. Ils font face à des problèmes de corruption.

Benachour Med

Nicolas Sarkozy et la Françafrique


16 février 2010 -Survie-
Nicolas Sarkozy et la Françafrique

Des promesses de rupture aussi ambitieuses qu’illusoires...

Pendant la campagne présidentielle 2007, Nicolas Sarkozy n’a pas ménagé ses critiques à l’égard du bilan africain de Jacques Chirac. À plusieurs reprises, il a publiquement dénoncé le « clientélisme », les « émissaires officieux », les « secrets », le « paternalisme », les « détournements de l’aide au développement », le « domaine réservé de l’Elysée » en matière de politique africaine [1].

Le leader UMP promettait alors une nouvelle politique démocratique et humaniste, soucieuse d’un capitalisme éthique et moralisé. Ces principes étaient inscrits noir sur blanc dans le programme présidentiel : « Nous ne soutiendrons ni les dictatures, ni les pays dirigés par des régimes corrompus. [...] Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l’Homme au nom de nos intérêts économiques [2]. » Ils étaient également affirmés haut et fort pendant les meetings : « Je veux être le président d’une France qui défende partout les droits de l’homme et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. D’une France qui s’oppose aux dictatures. [3] ». En apothéose de cette campagne de rupture avec la Françafrique, le nouveau Président lançait, le soir de son élection, un « appel fraternel à tous les Africains », affirmant sa volonté de placer résolument la France « du côté des opprimés du monde » [4].

Mai 2007, la fin de la Françafrique ? De nombreux éléments autorisaient le plus grand scepticisme envers les promesses de campagne de Nicolas Sarkozy : ses liens anciens et étroits avec le clan Pasqua, l’un des piliers historiques de la Françafrique ; son suivisme ou ses silences à l’égard de la Françafrique chiraquienne de 1995 à 2006, alors même qu’il occupait des postes stratégiques au gouvernement ou au RPR ; ses déclarations parfois nostalgiques sur la période coloniale [5] ; son refus de reconnaître l’implication d’une partie de l’exécutif français lors du génocide des Tutsi au Rwanda [6] ; ses relations discrètes mais suivies avec plusieurs dictateurs africains, dont Omar Bongo ; enfin, ses liens privilégiés avec les principales figures du patronat français qui, dans leurs activités africaines, puisent la plus grande part de leurs richesses (Bouygues, Bolloré, Areva, TotalFinaElf, etc.).

Après bientôt trois années d’exercice du pouvoir, l’examen de la réalité est malheureusement sans appel : la politique africaine de la France se maintient dans les ornières de la Françafrique, les promesses de rupture de Nicolas Sarkozy n’ont pas été tenues.

Le soutien aux « régimes amis »
Sur le plan diplomatique, le soutien des dictatures ’’amies de la France’’ se poursuit. Tous les pires régimes d’Afrique ont été reçus ou visités par l’Elysée depuis mai 2007 : Omar puis Ali Bongo (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo-B), Paul Biya (Cameroun), François Bozizé (Centrafrique), Ismaël Omar Guelleh (Djibouti), Faure Gnassingbé (Togo), Mouammar Kadhafi (Libye), Abdelaziz Bouteflika (Algérie), Ben Ali (Tunisie), etc. A chacune de ces visites officielles, les atteintes aux Droits de l’Homme ont été systématiquement reléguées au second plan ou passées sous silence. Lors de la visite officielle du colonel Kadhafi en décembre 2007, pas un mot sur les tortures, les centaines de prisonniers politiques, la liberté d’expression muselée, la peine de mort en vigueur en Libye ; quelques mois plus tôt, alors que la France venait de signer avec ce pays des contrats de ventes d’armes et de matériel nucléaire pour plusieurs centaines de millions d’euros, Nicolas Sarkozy piétinait ses promesses d’un capitalisme moralisé, rétorquant aux critiques, non sans cynisme : « Les Libyens vont dépenser quelques centaines de millions d’euros pour faire marcher les usines en France et je devrais m’en excuser ? ». Lors de la visite officielle de Paul Biya en juillet 2009, pas un mot sur la modification de la Constitution au Cameroun, sur les nombreuses atteintes aux Droits de l’Homme dans ce pays, en particulier les massacres de février 2008 ; le silence médiatique autour des massacres de février 2008 était alors d’autant plus frappant qu’à l’époque, toute la classe politique dénonçait avec virulence la violation des Droits de l’Homme au Tibet. Lors de la visite officielle de Denis Sassou Nguesso en juillet 2007, pas un mot sur le massacre du Beach, sur l’affaire des Biens Mal Acquis, sur les nombreuses accusations de détournement de la rente pétrolière. Nous pourrions multiplier les exemples.

Une politique africaine qui échappe toujours à tout contrôle démocratique
Sur le plan diplomatique encore, contrairement aux promesses de campagne et malgré quelques remaniements de façade, l’Elysée garde la mainmise sur la politique africaine de la France. Ainsi, au lendemain de son investiture, le nouveau président a certes dissout la cellule africaine de l’Elysée, mais pour la remplacer aussitôt par une cellule diplomatique sans spécificité géographique, aux pouvoirs accrus. Dirigée par des hommes du sérail rompus à la diplomatie chiraquienne, tels Jean-David Levitte ou Bruno Joubert, la cellule diplomatique de l’Elysée est renforcée par un Conseil de défense et de sécurité nationale (CNS) qui, sur le modèle des Etats-Unis, permet au président d’animer personnellement la politique étrangère.

En marge des dispositifs officiels, Nicolas Sarkozy peut compter sur ses « réseaux officieux » qui, naguère dénoncés par le candidat UMP, sont aujourd’hui plus que jamais d’actualité. En témoigne l’activité du sulfureux Robert Bourgi, ancien de l’entourage de Jacques Foccart. Sans doute galvanisé par sa Légion d’honneur reçue en septembre 2007 des mains de Nicolas Sarkozy lui-même, Robert Bourgi se vante désormais ouvertement de son rôle d’émissaire de l’ombre en Afrique. Ainsi, suite au décès d’Omar Bongo, il a publiquement oeuvré pour l’investiture autocratique d’Ali Bongo, allant jusqu’à déclarer : « Au Gabon, la France n’a pas de candidat mais le candidat de Robert Bourgi c’est Ali Bongo, or je suis un ami très écouté de Nicolas Sarkozy » [7]. Sans surprise, Ali Bongo a remplacé son père au Gabon, au terme d’une mascarade électorale bénéficiant du soutien bienveillant des autorités françaises. Tout comme Patrick Balkany, autre intermédiaire de l’ombre de Nicolas Sarkozy, Robert Bourgi sillonne l’Afrique, tissant des liens avec de nombreux hommes d’affaires et politiciens du continent, facilitant la conclusion d’accords commerciaux, ou encore glanant des informations stratégiques, en toute opacité.

Sur le plan militaire, la présidence de Nicolas Sarkozy a été marquée, dès février 2008, par l’intervention des troupes françaises au Tchad, dans le but de soutenir le dictateur Idriss Déby. Cette opération a soulevé de vives critiques dans les médias. En réaction, Nicolas Sarkozy a promis de nombreuses réformes : renégociation des accords de défense, démantèlement progressif des bases françaises en Afrique, contrôle parlementaire sur les interventions militaires à l’étranger, etc. À l’épreuve des faits, ces réformes ne bouleversent pas les logiques d’ingérence française en Afrique. Ainsi, si le président a publiquement reconnu l’existence d’accords secrets de défense entre la France et la plupart des pays d’Afrique francophone, promettant leur renégociation en toute transparence, dans les faits, pour les quelques accords en cours de renégociation, l’assemblée nationale est simplement mise devant le fait accompli, sans réel débat démocratique, tandis que de nombreux autres accords militaires secrets ne sont pas remis en question.

Il en va de même pour la modification de la Constitution de juillet 2008 : souvent présentées comme un renouveau démocratique, les avancées du nouvel article 35 du titre V sont superficielles ; le contrôle parlementaire sur les interventions militaires françaises à l’étranger ne s’exerce qu’a posteriori, et uniquement sur les interventions les plus longues, et ce sans garantir aux parlementaires toutes les informations précises pour statuer en toute connaissance de cause (manque d’informations sur les causes, les enjeux, les mandats, le bilan et le budget des interventions). Sont par ailleurs exclues de ces dispositions les interventions secrètes ou clandestines des forces spéciales (COS et service Action de la DGSE), véritables gardes prétoriennes de l’Elysée. Le caractère ambigu de ces réformes militaires se traduit également dans les discours officiels de la présidence.

Ainsi, dans son allocution en Afrique du Sud, en février 2008, Nicolas Sarkozy remettait sévèrement en question l’ingérence française en Afrique ; quelques mois plus tard, le 21 mai 2008, il célébrait en grande pompe le 30e anniversaire de l’opération Kolwezi, saluant par la même occasion l’ensemble des interventions militaires françaises en Afrique. De fait, si Nicolas Sarkozy affirme sa volonté de réduire à terme les effectifs des troupes permanentes en Afrique, il accroît actuellement les moyens de projection des troupes d’intervention françaises. Au final, avec près de 8000 soldats présents sur le continent en ce début 2010, le dispositif militaire français reste toujours l’un des principaux outils de contrôle de l’Afrique.

Priorité aux intérêts économiques
Sur le plan économique, la politique de Nicolas Sarkozy intensifie celle menée par ses prédécesseurs depuis 1960 : la priorité aux intérêts de la France en Afrique, premier fournisseur du continent à travers ses quelque 2000 filiales implantées sur le continent. L’appareil diplomatique public continue de soutenir activement les entreprises privées françaises, chaque déplacement de Nicolas Sarkozy donnant généralement lieu à une pluie de « contrats du siècle » : accords nucléaires avec Areva au Niger, en RDC ou au Maghreb ; concessions portuaires et logistiques de Bolloré en Angola, au Congo B, au Bénin ou au Togo ; accords pétroliers avec TotalFinaElf au Congo-B et en Angola ; ventes d’armes EADS en Libye, etc. Dans le même temps, les mécanismes de domination financière, en particulier via le Franc CFA et la Banque de France, ne sont pas remis en cause.

Quant à l’aide publique au développement, un temps contrôlée par Jean-Marie Bockel qui, dans les discours, dénonçait parfois la Françafrique mais dans les faits accompagnait ses logiques (soutien des accords nucléaires France-Libye, équipement des forces de police camerounaises, soutien du discours de Dakar, etc.), elle est désormais dirigée par Alain Joyandet qui, dans ses discours, affiche ouvertement sa volonté de mettre l’aide au développement au service des intérêts économiques français : « L’implantation des entreprises françaises en Afrique est l’une de mes priorités », « On veut aider les Africains, mais il faut que cela nous rapporte » [8].

Au final, les échanges économiques entre la France et l’Afrique restent dominés par des logiques de prédation, au détriment des populations locales. L’approfondissement de la crise énergétique ne fait que renforcer ces mécanismes, l’Afrique constituant pour l’hexagone un réservoir stratégique de pétrole, d’uranium et, de plus en plus, d’agro-carburants.

La Justice entravée
Sur le plan judiciaire, Nicolas Sarkozy n’a fait preuve jusqu’ici d’aucune volonté de faire avancer les affaires emblématiques de la Françafrique : l’affaire Borrel et l’affaire du Beach stagnent, les plaintes déposées aux Tribunal des Armées de Paris contre des exactions de militaires français lors du génocide des Tutsi au Rwanda ne sont toujours pas instruites, l’affaire des Biens Mal Acquis a été volontairement enterrée, l’Angolagate a été expurgée de tous les éléments qui auraient pu transformer ce procès en réelle affaire d’État, etc. Le nouveau président se garde notamment bien de déclassifier les archives des services secrets français ; décision qui, dans toutes les affaires précitées, permettrait de faire enfin la lumière sur certains chapitres parmi les plus sombres de la Françafrique.

Au contraire, les récentes réformes de la Justice tendent à renforcer l’impunité et l’opacité franco-africaine, avec le durcissement et l’extension du secret défense, ou encore la suppression du juge d’instruction. L’affaiblissement de l’indépendance de la Justice qui en résulte est grave : une nouvelle affaire Elf ou Angolagate aura désormais des chances infimes d’être instruite dans de bonnes conditions. Quant aux Paradis Fiscaux et Judiciaires, clef de voûte de la criminalité françafricaine par laquelle transitent tous les détournements de fonds, l’Elysée maintient le statu quo, et ce malgré certaines déclarations spectaculaires de Nicolas Sarkozy, non suivies d’effets. Une idéologie néocoloniale empreinte de négrophobie

Enfin, sur le plan idéologique, si les discours présidentiels sont, en matière de politique africaine comme ailleurs, généralement empreints d’un opportunisme médiatique qui ne craint ni les incohérences ni les contradictions dans le temps, il est un domaine où les efforts de Nicolas Sarkozy sont constants depuis 2007 : la volonté de reconstruire une image positive de la colonisation française en Afrique. Déjà présente dans certains meetings de la campagne présidentielle, cette volonté s’est affichée ouvertement à travers le désormais célèbre discours de Dakar, en juillet 2007. Rédigé par Henri Guaino, un temps proche de Charles Pasqua, le discours de Dakar rassemble une somme stupéfiante de lieux communs formalisés par l’ethnologie coloniale, légitimant et banalisant des thèmes principalement défendus par l’extrême-droite et quelques associations de nostalgiques de la période coloniale.

Ce discours aux accents néocoloniaux est d’autant plus inquiétant qu’il s’inscrit dans un courant idéologique essentialiste et révisionniste de plus en plus médiatisé, dans la lignée du livre Négrologie publié en 2003 par Stephen Smith, et dont la teneur pourrait être résumée en quelques phrases : « Nous devons être fiers de la colonisation française, qui a certes produit le pire, mais surtout le meilleur. Dans tous les cas, la France n’est pas responsable de la misère, des guerres et des dictatures en Afrique. Celles-ci sont, avant tout, le fait des Africains eux-mêmes ».

Sur le territoire français, l’idéologie élyséenne se traduit dans les politiques menées en matière d’immigration, au nom de l’identité nationale. Ce concept, bien que battu en brèche par un certain nombre d’historiens, est la porte ouverte au racisme, présentant systématiquement la figure de l’étranger comme une éternelle menace, stigmatisant à toute occasion les populations d’origine africaine. Une telle idéologie entraîne évidemment la légitimation des pires pratiques, à commencer par le sort réservé aux immigrés africains, et la diabolisation des étrangers à des fins électoralistes.

Depuis 2002, plus de 150 000 personnes ont été reconduites à la frontière française. Des quotas de 25 000 expulsions par an conduisent la police française à traquer les enfants jusque dans les écoles, tandis que des immigrés apeurés et désespérés en viennent à se donner la mort. Tout est fait pour intensifier la chasse aux étrangers : augmentation des effectifs policiers ; construction de camps d’internement avant expulsion (les Centres de Rétention Administrative, CRA) permettant d’enfermer les migrants pour une durée de dix-huit mois ; procédures autorisant la police à étendre les contrôles aux locaux associatifs, aux centres d’hébergements ou aux hôpitaux ; simplification des procédures judiciaires pour les condamnations à l’expulsion et augmentation des difficultés pour les avocats des demandeurs d’asile ; convocation des préfets n’atteignant pas les objectifs ; ou encore autorisation d’expulser des enfants hors de leur territoire d’origine. Dans cette traque permanente, la vie et la dignité des individus sont secondaires. Les réseaux citoyens et les associations qui tentent, avec courage et peu de moyens, de contrecarrer cette politique inhumaine en savent quelque chose.

Une Françafrique désormais « décomplexée »

Au final, après bientôt trois ans de prise de fonction, et contrairement aux promesses affichées pendant la campagne, le bilan de Nicolas Sarkozy en matière de politique africaine est accablant. Derrière certaines déclarations de façade, l’Élysée continue de soutenir un bon nombre des pires dictatures du continent, encourage l’affairisme, perpétue les interventions militaires, privilégie avant tout les intérêts économiques français, et ce dans une parfaite continuité avec les politiques menées en Afrique depuis 1960. Avec Nicolas Sarkozy, la Françafrique sévit sans complexe.

Au-delà de la seule personne de Nicolas Sarkozy, il est urgent de s’interroger sur la remarquable stabilité d’un système économique, politique et militaire qui, depuis 50 ans, s’il profite pour l’essentiel à une minorité d’oligarques en France comme en Afrique, contribue surtout à appauvrir, opprimer et priver de leur souveraineté des centaines de millions de personnes. Héritier de la colonisation, le système françafricain nous interpelle à plus d’un titre. En tant que citoyens français, il nous alarme sur les logiques d’un régime politique français qui, depuis 1958, permet aux plus hautes autorités de mentir, de mettre les ressources publiques au service d’intérêts privés, d’agir en toute opacité, sans réel contre-pouvoir. En tant que consommateur, la Françafrique jette une lumière crue sur les coulisses d’une organisation économique qui, si elle assure en France un haut niveau de confort moderne, repose sur des logiques de prédation indignes, en particulier en Afrique.

À tous les partisans de la démocratie, de la souveraineté des peuples, de l’autonomie politique, de l’égalité et de l’équité, il incombe, en France comme en Afrique, la lourde tâche de s’organiser pour combattre la Françafrique. Notre liberté et notre dignité sont à ce prix.

[1] Lire par exemple son discours au Bénin, le 19 mai 2006.

[2] Programme de l’UMP, présidentielle 2007

[3] Meeting à Toulon, 7 février 2007

[4] Discours télévisé, 6 mai 2007

[5] Par exemple à Caen, le 9 mars 2007

[6] Notamment au Bénin, le 19 mai 2006

[7] Le Monde, 30 août 2009

[8] Libération, le 24 juin 2008 ; Lejdd.fr, le 20 mai 2008

Washington fait pression sur Alger pour obtenir l’autorisation d’utiliser la nouvelle base militaire de Tamanrasset


RAF (avec Maghreb Confidentiel)
16-02-10-http://www.algerie-focus.com/

Les américains semblent se « focaliser » sur l’Algérie dans leur « lutte contre le terrorisme ». Notre pays est de plus en plus sollicité, voire pressé par Washington à participer toujours davantage à cette « guerre ». La fréquence des va et vient de responsables américains à Alger, témoigne de cet intérêt grandissant pour l’Algérie.

Algerie-Focus.com a récemment publié un article sur la décision du Pantagone d’introduire officiellement l’Algérie comme un partenaire privilégié pour la lutte contre Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), dans le Maghreb et la région du Sahel.

Depuis, les choses s’accélèrent : en novembre 2009, le commandant du commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom), le général William Ward, accompagné par Ronald Ladnier, le commandant des forces aériennes d’Africom, arriveent à l’aéroport d’Alger dans le cadre d’une visite officielle en Algérie. Ils ont été accueillis par le général major Abdelhamid Ghriss, chef du département organisation et logistique à l’état major de l’Armée nationale populaire (ANP, régulière) et le général Mekri Noureddine, directeur des relations extérieures et de la coopération au ministère de la Défense, ainsi que par l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger et l’attaché de défense auprès de l’ambassade américaine.

A l’ordre du jour de cette visite : la volonté des Washington de voir l’Algérie souscrire à son programme de l’Africom. En Vain. Le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci réitérait le refus de l’Algérie sur l’implantation de bases militaires étrangères sur son sol.

Le 3 février, c’était autour de Gina Abercrombie-Winstanley, responsable du bureau de coordination antiterroriste du Département d’Etat américain, de faire le déplacement à Alger pou rencontre Ali Tounsi, le patron de la Direction Générale de la Sureté Nationale (DGSN).

Selon nos informations, même si les américains n’arrivent toujours pas à persuader l’Algérie d’intégrer de manière définitive l’Africom, il ne demeure pas moins qu’ils lorgnent cette fois sur la nouvelle base aérienne militaire de Tamanrasset, qui sera inaugurée prochainement.

Washington, comme d’autres pays occidentaux, veulent en effet obtenir- sans succès pour l’instant- l’aval des autorités algériennes pour survoler et utiliser la base de Tamanrasset, position stratégique pour mener des opérations au Sahel contre AQMI.

La versalité dont fait preuve Waghington dans le traitement du dossier algérien suscite de sérieuses interrogations quant à sa manière de procéder pour arriver à ses fins. Les américains qui s’arrogent le droit depuis les 11 septembre de distribuer les bonnes et les mauvaises notes aux pays où ils ont décidé de mener leur « guerre contre le terrorisme », ne se gênent guère à utiliser cette nouvelle « arme » comme moyen de pression sur gouvernements récalcitrant à leur projet.

Dans le cas algérien, la contradiction américaine est flagrante. Hier auréolée par un satisfecit américain pour son engagement dans la lutte contre le terrorisme, l’Algérie se retrouve aujourd’hui sur la liste des 14 pays à risque et dont les gouvernements « encouragent le terrorisme ».

Washington est-elle entrain de punir le pouvoir algérien pour avoir osé lui répliquer par la voix de Medelci que « la souveraineté de l’Algérie est non négociable et il n’est pas question aujourd’hui d’ouvrir la voie à la création de bases militaires étrangères en Algérie » ?

C’est fort possible. Mais le plus inquiétant, c’est la profonde crise politique qui couve au sommet de l’Etat à un moment où la souveraineté de l’Algérie est plus que jamais menacée par une Amérique se déploie en Afrique pour en déloger la Chine.

RAF (avec Maghreb Confidentiel)

Libyens et Italiens parlent du gel des visas Schengen




Affaire Kadhafi | Le ministre italien des affaires étrangères a rencontré mercredi à Rome ses homologues libyens et maltais afin de parler de la suspension par Tripoli des visas aux citoyens de l'espace Schengen.


ATS | 17.02.2010 | 12:44


"Nous sommes optimistes. Nous avons l'espoir d'une solution rapide", a dit lors d'un point de presse le porte-parole du ministère italien des affaires étrangères, Maurizio Massari. M. Frattini rendra compte de ses entretiens plus tard dans la journée à la cheffe de la diplomatie suisse Micheline Calmy-Rey, a-t-il ajouté.

Le ministère italien a indiqué que la Libye n'avait laissé entrer aucun Italien sur son territoire entre mardi et mercredi. Lundi, la Commission européenne avait rapporté que la décision de Tripoli sur les visas concernait trous les ressortissants de l'espace Schengen dont est membre également la Suisse. Elle s'inscrit dans le cadre du contentieux bilatéral entre Tripoli et Berne après l'arrestation du couple Kadhafi en 2008 à Genève.

Deux Suisses sont depuis retenus en Libye. La justice libyenne a blanchi il y a quelques jours Rachid Hamdani des accusations de "séjour illégal" et d'"exercice d'activités économiques illégales". Le binational n'a toutefois pas encore pu quitter le pays.

Max Göldi a été lui condamné jeudi en appel à quatre mois de prison ferme pour "séjour illégal" et a écopé d'une amende de 860 francs dans la deuxième affaire.

TRAFIC DE DROGUE : Quinze ans de prison pour six Mauritaniens et un Français

TRAFIC DE DROGUE : Quinze ans de prison pour six Mauritaniens et un Français
13-02-2010

La Cour criminelle de Nouakchott a condamné jeudi à 15 ans de prison ferme six Mauritaniens et un Français, reconnus coupables de trafic international de cocaïne La Cour criminelle de Nouakchott a condamné jeudi à 15 ans de prison ferme six Mauritaniens et un Français, reconnus coupables de trafic international de cocaïne, lors du plus important procès pour trafic de drogue organisé dans le pays. Le Parquet avait requis 30 ans de prison ferme -soit la peine maximale prévue par la législation mauritanienne- à l’encontre de 23 des 32 personnes jugées depuis le 31 janvier.
Ce procès se voulait un signe fort face au problème croissant du trafic de drogue en Mauritanie. Selon l’accusation, ce réseau international convoyait par bus de la cocaïne en provenance de Guinée et du Sénégal vers la Mauritanie avant de l’expédier par voie maritime vers l’Europe.
Deux cargaisons de 250 et 570 kilos auraient été saisies. La Cour criminelle a finalement condamné hier sept personnes à 15 ans de prison dont le Français Eric Walter Amegan, désigné comme chef du réseau et défendu par l’avocat français Jacques Vergès. Sid’Ahmed Ould Taya, un des inculpés phare du dossier, en sa qualité d’inspecteur de Police chargé de liaison avec Interpol, a été blanchi de trafic de drogue écopant de sept ans pour coups et blessures et non-dénonciation de crime.
Dix sept accusés ont, en revanche, été relaxés. Les avocats des condamnés ont décidé d’interjeter appel soulignant que l’absence de toute preuve matérielle imposait l’acquittement pour tous. Le Parquet compte également interjeter appel contre les relaxes et des peines jugées trop légères.
En trois ans, c’est le troisième grand procès pour trafic de drogue que connaît la Mauritanie. Son vaste territoire difficilement contrôlable et sa position géographique, à quelque 1 000 kilomètres de l’Europe via les Canaries, en font une plaque tournante idéale. Les stupéfiants proviennent de Guinée, du Sénégal mais aussi d’Amérique du Sud. En mai 2007, 630 kilos de cocaïne avaient été saisis à Nouadhibou dans un petit avion venu du Venezuela.
Rfi.fr
Dernière mise à jour : ( 13-02-2010 )

mardi 16 février 2010

ECHEC DES NEGOCIATIONS AU NIGER: on attend le baroud d’honneur de la CEDEAO


ECHEC DES NEGOCIATIONS AU NIGER: on attend le baroud d’honneur de la CEDEAO
(Le Pays 16/02/2010)

Devant l’arrogance et les turpitudes du régime en place à Niamey, l’opposition nigérienne a fini par opter pour la rue. En désespoir de cause, environ deux mille (2000) personnes ont ainsi exprimé leur ras-le-bol le week-end dernier à Niamey. Mais les campagnes de désobéissance civile, les journées « villes mortes », les manifestations de rue, vont hélas finir par s’essouffler et ce, de la manière la plus classique.

L’opposition nigérienne va devoir tout recommencer. Cela donnera encore du répit au président autoproclamé. Celui-ci semble avoir choisi de défier la communauté internationale, la CEDEAO en particulier. Cette dernière a intérêt à éviter l’échec, lequel est possible si des moyens plus sérieux ne sont pas mobilisés. Mais de quoi dispose-t-on aujourd’hui pour évincer un jour Mamadou Tandja ? Une intervention militaire du genre de ce qui est arrivé aux Comores est bien envisageable. Il suffit de le vouloir. Dans un tel scénario, il faudra associer l’Occident aux actions. Des relations de travail existent entre les organisations africaines et celles des pays occidentaux. La CEDEAO peut aussi bien prendre la décision de déclarer « illégitime » l’actuel gouvernement nigérien.

Par ailleurs, on peut faire appel aux sanctions ciblées. Il faut les exploiter en allant encore plus loin ; notamment en défaveur de chacune des personnalités appartenant à ce régime dont la nuisance est manifeste. Le président Mamadou Tandja qui se moque éperdument de tous, mérite d’être sanctionné. Car, si l’intéressé s’en sort, il fera des émules. Cela est inconvenant et anachronique dans une Afrique qui célèbre ses cinquante ans d’indépendance. L’entêtement de Tandja va de pair avec le comportement outrancier du président ivoirien Laurent Koudou Gbagbo. L’un comme l’autre, narguent régulièrement l’opinion internationale. Il est temps de sévir.

A l’exemple de l’opposition nigérienne, la CEDEAO va donc devoir durcir le ton. D’autant que le président dictateur a poussé l’audace jusqu’à recommander au peuple du Niger de « serrer la ceinture » car les temps à venir seront encore plus durs. La CEDEAO est donc interpellée. Le défi qui lui est lancé étant de taille, l’Organisation devra se montrer inflexible. C’est dire combien son baroud d’honneur est attendu. En rappel, malgré d’incessants appels au respect scrupuleux de la Loi fondamentale, le Président Mamadou Tandja, après deux mandats consécutifs, a joué les prolongations en toute illégalité. En effet, la Constitution du Niger interdisait au Président en exercice de se représenter pour un troisième mandat consécutif. Les électeurs nigériens s’attendaient donc à être convoqués aux urnes en décembre 2009 afin d’élire un nouveau Président de la République. Mais de manière unilatérale, le chef de l’Etat nigérien en place a décidé de prolonger son mandat de 3 ans.

Le Président Tandja a d’abord cherché à réviser la Constitution par voie référendaire, à environ six (6) mois de la fin de son mandat. Mais le Parlement et la Cour constitutionnelle y étaient opposés. La Cour constitutionnelle était alors dirigée par son propre ami Moumouni Djermakoye. Ce dernier a rendu l’âme avec la conviction que le chef de l’Etat faisait erreur. C’était sans compter avec la détermination d’un homme que la boulimie du pouvoir avait fini par rendre insensible à tout, superficiel et excessif. Il s’octroya donc indûment les pleins pouvoirs, exploita à fond l’article 53 de la Constitution pour interdire toute manifestation de l’opposition. Dès lors, son régime pouvait se baser sur des textes taillés sur mesure pour légitimer la répression de toute voix dissidente. La tenue du référendum était illégale. Mais Tandja demeura sourd aux appels de l’intérieur comme de l’extérieur. Ses thuriféraires savaient si bien l’entourer et le sécuriser.

Le processus démocratique ainsi remis en cause, la société civile, les opposants politiques sont alors montés au créneau pour exiger le respect de la Constitution dont le peuple s’était librement doté. Un climat de tension politique s’en est suivi et a nécessité l’intervention de la communauté internationale. Appelée à la rescousse, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a désigné un médiateur. Le Général nigérian Abdulsalami Abubacar, tente ainsi depuis quelques mois, de trouver un terrain d’entente entre pouvoir en place et opposition.

Les négociations doivent conduire à la mise en place d’un processus de transition consensuel. Celui-ci doit déboucher dans de brefs délais sur l’organisation d’élections présidentielle et législative pluralistes et transparentes. A l’heure actuelle, la médiation piétine. La raison en est que le régime Tandja verse dans le dilatoire. L’opposition qui ne sait plus où donner de la tête, a fini par ruer dans les brancards. Elle durcit continuellement le ton. Elle en est arrivée à prendre la rue en otage étant donné la fuite en avant du régime Tandja qui a délibérément choisi de défier la communauté internationale. A l’évidence, Tandja ne craint rien.

Il semble décidé à en faire à sa tête depuis la tenue de son référendum que la communauté internationale a pourtant condamné. Que va donc dire la CEDEAO qui se réunit très bientôt à son siège d’Abuja ? En fait, ce n’est pas de bon cœur que Tandja a accepté de dialoguer avec l’opposition. C’est tout simplement parce que cela lui permet de calmer le jeu. Tout de même, l’intéressé a le mérite de demeurer fidèle à lui-même.

En effet, jusque-là, il a gardé le cap en ayant pour souci de bafouer tous les principes et de tourner allègrement le dos à la communauté internationale. Si la crise perdure, le Niger vivra dans l’isolement diplomatique. Déjà le pays ploie sous le poids des sanctions économiques. En réaction au déficit démocratique, des mesures ont été prises par différents partenaires techniques et financiers. Ainsi en est-il de l’Union européenne qui a gelé son appui budgétaire et son aide au développement. Des partenaires bilatéraux comme le Danemark et les Etats-Unis, ont quant à eux, suspendu leur aide au développement.

En ce qui la concerne, la CEDEAO a suspendu le Niger de toutes ses instances. Bien entendu, les conséquences sont désastreuses pour les populations des villes et campagnes. Celles-ci, outre la situation politique qui compromet l’exécution des tâches, sont affectées par la vie chère, la crise alimentaire et la situation humanitaire.
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Parrainer un Enfant Touareg---Sponsoring aTwareg Child


générales Nom :Parrainer un Enfant Touareg---Sponsoring aTwareg ChildCatégorie :Organismes - Association bénévole .Description :FRANCAIS
Ce groupe a pour objectif d'attirer l'attention de plus grand nombre des personnes sur la situation que vivent beaucoup des enfants nomades plus particulierement enfants Twaregs ....


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LE CONTEXTE

Au Nord du Mali et Niger, dans les regions de kidal et d'agadez, les conditions climatiques et culturelles obligent les populations à pratiquer le pastoralisme local. Les familles nomadisent en fonction des pâturages propres à nourrir leur bétail. Cette pratique pénalise des enfants souvent employés (les filles surtout) à la garde des troupeaux.
Beaucoup de parents ne peuvent envoyer leurs enfants dans les écoles de brousse faute de moyens pour payer les fournitures scolaires et la cantine . Cette situation devient insoluble quand le passage au cycle secondaire, en ville, est envisagé, car les frais de pension sont impossibles à supporter pour la plupart des familles.
Les conséquences sont la marginalisation de la jeunesse touarègue qui, faute de bagages intellectuels suffisants, ne peut accéder aux postes à responsabilité.
Cette ethnie minoritaire , déjà affaiblie par des années de sécheresse et d'instabilité politique, voit sa survie culturelle gravement compromise.

BUT DU GROUPE
Le but du parrainage organisé par notre groupe est de permettre aux enfants des dites regions d'accéder à une scolarité primaire et secondaire normale, tout en favorisant des échanges culturels et amicaux entre les enfants touaregs et leurs parrains occidentaux.

LE SUIVI
Par correspondance

- Les parrains reçoivent une fiche d'identification de leur filleul avec une photo individuelle et une photo de famille.
- Par l'intermédiaire de l'instituteur, les parrains peuvent commencer à entretenir une correspondance avec l'enfant (échanges de dessins, de photos, de petits cadeaux...)
- Avec l'acquisition de l'écriture, la correspondance pourra se poursuivre directement avec l'enfant.

Par l'échange
- LE GROUPE s'engage à faciliter le voyage des parrains qui désireront aller au Mali et Niger et à organiser leur accueil sur place.

MOYENS DE PARRAINNAGE
La prise en charge financière ou matérielle assurée par les parrains si les conditions leurs permettent, le réglement peut se faire via un compte bancaire.dont les references sont citées ci-dessous.



Titulaire du compte: Linda Harsch: parrainer un enfant touareg, sponsoring a twareg child
International Bank Account Number (IBAN):
LU03 0023 1931 2444 8900
Bank Identifier Code: BILLLULL



Modification ou cessation du parrainage
Les parrains s'engagent à prévenir l'association au moins 2 mois à l'avance de toute modification dans l'engagement au parrainage afin qu'un relais soit pris pour ne pas laisser l'enfant sans ressources.



ENGLISH:
The purpose of this group is to draw attention to the greatest number of people to what are living nomadic children, specially twareg children...and give them the chance to be a normal child (go to school and have toys)

PORTUGUÊS:
O objectivo deste grupo é chamar a atenção ao maior número de pessoas para a situação que as crianças nómadas estão a viver, nomeadamente as crianças tuaregues... e dar-lhes a oportunidade de serem como outras crianças ( irem à escola e terem brinquedos)
(lire moins)
FRANCAIS
Ce groupe a pour objectif d'attirer l'attention de plus grand nombre des personnes sur la situation que vivent beaucoup des enfants nomades plus particulierement enfants Twaregs ....

LE CONTEXTEAu Nord du Mali et Niger, dans les regions de kidal et d'agadez, les conditions climatiques et culturelles obligent les populations à pratiquer le pastoralisme local. Les familles nomadisent en fonction des pâturages propres à nourrir leur bétail. Cette pratique pénalise des enfants souvent... (lire la suite)Niveau de confidentialité :Ouvert : tout le contenu est public.Coordonnées Adresse électronique :enfantouaregs@live.fr
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Bureau :S/C Ibrahim RissaAdresse :1 rue des Muses
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Actualités récentes
Actualités
:Pour qui : Tous les enfants touaregs, d’où qu’ils sont, on droit a ce programme de parrainage.

Aucun niveau n’est exclu c'est-à-dire du bas âge aux universitaires. Ainsi le parrainage sera plutot orienté vers la scolarisation pour participer à l’accé au savoir. Quelqu’en soit la situation géographique les élèves parrainés seront appélés à communiquer avec leurs parrains.
Comment parrainer : Le parrainage étant un soutien matériel mais aussi morale pour encourager les éleves nomades a prendre le chemin de l’école dans le cas ou ils peuvent. Une bonne volonté qui décide de venir en aide à un (e) élève en lui versant un pecule pour financer ses études.
Cette aide sera repartir dans l’achat des fournitures scolaires, payer une école privé, ou bien prendre un professeur pour des cours de maison afin de bien travailler ses cours. Notre souci étant de donner la chance a tous pour améliorer leur niveau scolaire sans oublier qu’un effort personnel est indispensable. Nous selectionnons les élèves sur leur investissement personnel à travers leurs notes de classe et appreciations des professeurs.
En devenant parrain ou marraine d’un enfant twareg , vous lui permettrez d’aller à l’école, de bénéficier d’uniformes et de fournitures scolaires, d’un suivi médical et de repas. Votre parrainage s’inscrit dans la durée et se poursuit tout au long de la scolarité de l’enfant. Il vous permet de créer un lien unique avec votre filleul(e). Mais aussi d’échanger sur vos modes de vie qui sont tellement differents.
Vous recevrez aussi sa photo et son dossier pour mieux connaitre son environnement familial et scolaire, de 2 à 4 courriers de l’enfant par an, son relevé de notes et son rapport médical annuels
Pour les élèves qui sont en ville nous leur payerons les frais d’inscription dans une école privée, la tenue d’uniforme, les fournitures scolaire.
Pour ceux qui sont dans les campagnes nous leur payerons des fournitures scolaires, des medicaments, de l’alimentaire, des vetements et des semences dans les écoles qui possedent de jardin.
Le coût du parrainage : Les temps deviennent de plus en plus durs surtout avec la crise financière que traverse le monde actuellement, nous pensons qu’il est plus honnete que toute personne interessée par ce parrainage décide de verser une somme en fonction de ses moyens.
Enfin pour donner une dimension international à ce projet qui nous tient tous a cœur, nous avons une representation au luxembourg par Linda Harsh au Mali par Maassa Alansary au Portugal assurée par Rita Damazio et une en France dont je m’occupe sans oublier Assan Midal le créateur du groupe.
Nous avons pris contact avec une banque pour ouvrir un compte bancaire afin de pouvoir vous communiquer nos coordonnées pour ceux qui veulent bien agir pour une cause noble.
Personnellement j’essayerai de donner un peu de mon temps afin que mes freres et sœurs puissent aller à l’école et cela bénévolement.

Voila mes coordonnées:

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Tel: 0033678016531

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Belgique:Hal : les deux boîtes noires retrouvées


Hal : les deux boîtes noires retrouvées
le soir.be
Rédaction en ligne
mardi 16 février 2010, 14:30

L’enquête sur les circonstances de l’accident de Buizingen se poursuit. Les deux boîtes noires ont été retrouvées. Un des deux conducteurs a survécu et pourra être auditionné. Le bilan de 18 morts est toujours provisoire, d’autres corps pourraient encore être extraits des carcasses.


Les deux « boîtes noires » des trains accidentés lundi à Hal ont été retrouvées, a indiqué le procureur du Roi de Bruxelles, Bruno Bulthé. « La deuxième boîte noire a été retrouvée ce mardi matin. Elles sont toutes les deux utilisables, mais il est encore impossible de connaître la cause exacte de la catastrophe », a déclaré M. Bulthé, qui a qualifié les lieux de « zone de guerre ». Ces « boîtes noires » se rapprochent d’un tachygraphe. Elles pourront indiquer la vitesse et le respect ou non des signaux pendant la période précédant l’accident. L’enquête pourrait durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Le juge d’instruction bruxellois Jeroen Burme a désigné plusieurs collèges d’experts ferroviaires, médico-légaux, informaticiens et ingénieurs civils. Certains d’entre eux sont sur place depuis lundi matin, d’autres s’y sont rendus ce mardi. Ils poursuivront leur travail dans les prochains jours. Une voie a déjà pu être libérée lundi soir par le juge d’instruction, qui a confié l’enquête à la police des chemins de fer. « La libération des voies sera effectuée quand les experts et les enquêteurs auront fini leur travail », a-t-on encore précisé au parquet.

Un conducteur vivant
Quant aux deux machinistes, le procureur du Roi a indiqué que l’un d’entre eux était décédé et que l’autre avait été grièvement blessé dans la collision, puis emmené à l’hôpital. Ses jours ne sont toutefois plus en danger. Plusieurs sources ont indiqué mardi à la VRT que le train qui venait de Louvain et roulait en direction de Braine-le-Comte avait bien franchi un feu rouge lundi matin, peu avant l’accident entre deux trains à Buizingen. Toujours selon la VRT, ce signal ne serait pas défectueux. S’il avait été défectueux, il aurait été enregistré comme tel à Bruxelles-Midi et aurait été positionné automatiquement au rouge, précise-t-on. Par ailleurs, le machiniste du train de Louvain a bien survécu à la catastrophe et pourra donc être auditionné.

Instruction ouverte
Une instruction a été ouverte au parquet de Bruxelles pour « homicide involontaire à charge de X » et « coups et blessures involontaires à charge de X ». « La plus grande prudence est de mise lorsqu’il s’agit de dégager des responsabilités dans ce genre de catastrophe. La priorité est de venir en aide aux victimes », a conclu le procureur du Roi.

Encore des victimes sous les décombres ?

Les experts sont toujours sur place ainsi que le DVI. Tous les corps n’ont pas encore été identifiés précise le procureur du Roi de Bruxelles Bruno Bulthé. Mardi matin, des recherches d’éventuelles nouvelles victimes ont été menées parmi les épaves, selon Bert Carleer, le chef de cabinet du gouverneur de la province du Brabant flamand, Lode De Witte. Le bilan provisoire de la catastrophe ferroviaire fait état actuellement de 18 morts et de 171 blessés. Aucun blessé n’a succombé à ses blessures jusqu’ici, précise mardi la province de Brabant flamand.

Le comité de crise provincial s’est réuni ce mardi pour effectuer le suivi de l’accident de trains survenu lundi et qui a fait 18 morts, selon un bilan qui reste inchangé à ce stade. « Cinquante-cinq blessés ont été emmenés à l’hôpital par les services médicaux et les 116 autres se sont présentés à l’hôpital avec leurs propres moyens », a indiqué la province dans un communiqué.

Une fois que le site sera libéré par les enquêteurs, Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire, estime qu’il lui faudra trois jours pour effectuer les réparations nécessaires. Le périmètre de sécurité établi pour les besoins de l’enquête autour des trains impliqués dans l’accident a été élargi mardi matin. Les rues avoisinantes ont été fermées à la circulation et il devient difficile d’apercevoir les deux trains endommagés. Le plan catastrophe provincial a été entre-temps levé.

Polémique sur les responsabilités
La polémique sur les responsabilités n’a pas tardé à enfler, mettant aux prises le gestionnaire du réseau, Infrabel, la compagnie nationale l’exploitant, la SNCB, et ses agents. L’enquête vient à peine de démarrer mais comme toujours en pareil cas, les possibilités sont limitées : y a-t-il eu erreur humaine, panne technique ou combinaison des deux ? Comme le souligne le « Standaard », le risque zéro n’existe pas, dès lors que l’on se déplace. « Ces onze dernières années, il y a eu 29 morts dans des catastrophes ferroviaires dans notre pays. C’est autant qu’en onze jours sur les autoroutes belges », a-t-il relativisé.

La Commission européenne réfute toute responsabilité dans la catastrophe ferroviaire survenue lundi en Belgique, rejetant les accusations de la SNCB qui a estimé que l’UE avait retardé la généralisation des systèmes d’arrêt d’urgence.

(Belga, AFP)