El Moujahid - 28/12/09
Conférence sur le terrorisme au Sahel : Combiner la riposte militaire et l’action de développement pour venir à bout du fléau
lundi 28 décembre 2009
Le terrorisme au Sahel est le thème de la conférence organisée hier par le Centre Echaâb des études stratégiques avec, au menu, trois communications présentées par MM. Somayno, Adamo Rabani et Lies Boukraâ respectivement ancien ministre de la Défense et directeur de la sécurité du Mali, juriste enseignant-chercheur, du Niger et docteur en sociologie (algérien). Les interventions ont mis en relief le fait que le vaste espace du Sahel soit devenu une des plaque-tournante pour toutes sortes de trafics (drogue, armes...) mêlés au banditisme (kidnappings, rackets...). Précarité, marginalisation, effondrement de l’autorité de l’Etat, conflits éthniques, rebellion Touareg sont cités comme facteurs ayant favorisé la propagation de ces fléaux. D’où l’impératif pour l’ensemble des Etats de la région de conduire la riposte. M. Somayno relève que les américains ont mis en place différents dispositifs de sécurité dans le cadre de leur stratégie de protection avancée et d’approvisionnement en énergie pour contrôler la région du Sahel. Pour M. Boukraâ les groupuscules terroristes qui ont été défaits en Algérie tentent de se redéployer au Sahel. Cependant l’orateur met en garde contre toute tentation de négliger l’ennemi qui est un acteur géo-politique, qui a une stratégie et des objectifs. Le Djihadisme n’est pas un acteur national, l’arc Djihadiste s’étend de l’Afghanistan à la Somalie en passant par le Pakistan, le Yemen, l’Egypte... Pour M. Somayno la montée de l’insécurité dans la région est liée au radicalisme islamique qui constitue une menace pour les Etats et nos sociétés. Soulignant la nécessité d’une riposte collective à la mesure du danger, les intervenants estiment indispensable de réunir un certain nombre de conditions à même de garantir le succès dans la lutte contre ce fléau. La volonté politique au sein de chaque Etat et une volonté partagée par les différents Etats sont nécessaires. Il faut également s’assurer de la cohérence dans l’action de gagner l’adhésion et la participation des citoyens, vaincre la pauvreté et la misère, estime M. Boukraâ. M. Somayno considère, pour sa part, qu’il faut une convergence dans la caractérisation de la menace. Or à ce niveau il y a des difficultés aujourd’hui ce qui constitue un handicap constate-t-il. “Tant qu’il y a des suspicions c’est un élément retardataire” dira M. Somayno. L’orateur préconise la mise en place d’une force collective coordonnée pour faire du Sahel un espace commun de défense et de sécurité, de stabilité et de développement. Parmi les éléments positifs apparus dans le cadre de l’action collective de lutte contre ce fléau il y a lieu de noter l’adhésion des différents Etats de la région aux conventions régionales et internationales en matière de lutte contre le terrorisme. “Tous les Etats sont parties à ces conventions, c’est un acquis. Il faut traduire ces conventions en réalité”, souligne M. Adamo Rabani. L’orateur notera qu’avec l’accord concernant la rebellion Touareg la situation s’est améliorée au Niger. On note, également, des initiatives qui font avancer les choses à l’exemple de la résolution sur les transactions relatives au paiement de rançons. “Je pense que c’est un pas en avant dans la lutte contre le terrorisme. Ça peut-être dissuasif”, dira M. Somayno. Au sujet de la participation étrangère on s’accorde à dire que si cette participation avec l’apport des moyens qu’elle suppose est bénéfique, il convient de prendre garde à l’ingérence. Les interventions ont mis en évidence le fait qu’une expérience appréciable a été capitalisée dans la lutte contre le terrorisme. Les choses avancent dans la bonne direction. “Je pense qu’il y a une volonté réelle de mettre en commun les capacités”, dira l’ancien ministre de la Défense du Mali. Il y a lieu de noter également le rôle majeur joué par l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la région, comme l’a relevé un haut responsable américain de l’Africom lors de sa récente visite à Alger. M. Brahim
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mardi 29 décembre 2009
Mauritanie : des avancées importantes dans les négociations pour la libération des otages espagnols
AfriScoop - 27/12/09
lundi 28 décembre 2009
Des avancées importantes ont été réalisées dans les négociations pour la libération des otages espagnols enlevés depuis fin novembre sur l’axe reliant Nouakchott et Nouadhibou et acheminés vers le désert malien, apprend-t-on de source sécuritaire à Nouakchott.
Cette source n’a pas pu se prononcer sur les délais et le lieu de la libération prochaine des trois humanitaires espagnols dont le rapt a été revendiqué par Al-Qaïda pur le Maghreb islamique ( AQMI).
Par ailleurs, un responsable malien, proche des négociations avec AQMI, a souligné que des avancées importantes ont été réalisées dans les pourparlers menés avec les ravisseurs, sans toutefois avancer de date sur la libération des otages.
Des sources sécuritaires ont indiqué que Iyad Haj, ancien rebelle touareg, actuellement consul malien à Jeddah, en Arabie saoudite, participe aux négociations.
Iyad Haj est connu pour avoir obtenu, en 2003, la libération de plus de 30 otages occidentaux dans le nord malien.
Selon les spécialistes, AQMI pourra demander la libération de certains des membres d’Al-Qaïda détenus dans les prisons espagnols et mauritaniennes en échange des otages espagnols. (Xinhua)Share
lundi 28 décembre 2009
Des avancées importantes ont été réalisées dans les négociations pour la libération des otages espagnols enlevés depuis fin novembre sur l’axe reliant Nouakchott et Nouadhibou et acheminés vers le désert malien, apprend-t-on de source sécuritaire à Nouakchott.
Cette source n’a pas pu se prononcer sur les délais et le lieu de la libération prochaine des trois humanitaires espagnols dont le rapt a été revendiqué par Al-Qaïda pur le Maghreb islamique ( AQMI).
Par ailleurs, un responsable malien, proche des négociations avec AQMI, a souligné que des avancées importantes ont été réalisées dans les pourparlers menés avec les ravisseurs, sans toutefois avancer de date sur la libération des otages.
Des sources sécuritaires ont indiqué que Iyad Haj, ancien rebelle touareg, actuellement consul malien à Jeddah, en Arabie saoudite, participe aux négociations.
Iyad Haj est connu pour avoir obtenu, en 2003, la libération de plus de 30 otages occidentaux dans le nord malien.
Selon les spécialistes, AQMI pourra demander la libération de certains des membres d’Al-Qaïda détenus dans les prisons espagnols et mauritaniennes en échange des otages espagnols. (Xinhua)Share
lundi 28 décembre 2009
Niger: Trois Saoudiens abattus
JDD.fr International | Afrique | 28/12/2009 - 15:25Le gouvernement nigérien a annoncé lundi que trois ressortissants saoudiens ont été abattus au Niger par des inconnus alors qu'ils voyageaient non loin de la frontière malienne. Trois blessés, grièvement blessés lors de l'attaque, ont été transférés à l'hôpital de Niamey. "Le gouvernement nigérien déplore ces agissements barbares qui sont malheureusement perpétrés sur son territoire, et présente ses condoléances au gouvernement saoudien", a souligné le ministre des Transports, Kassoum Moussa sur les ondes de la radio nationale.
Niger/ la nuit de noces Lauvergeon-Rhissa ag Boula
Lundi 28 décembre 2009 1 28 /12 /2009 10:59 Niger/ la nuit de noces Lauvergeon-Rhissa ag Boula
Rhisa ag Boula a déposé "les armes" à Arlit.
Ci-dessous les explications de ce lieu stratégique et symbolique.
Les "(ir)responssables" d'Imouraren commencent enfin à respirer.
Anne Lauvergeon te remercie mon ami Rhissa !
source occitan touareg
Uranium: partenariat Areva-Kepco sur un gisement au Niger
PARIS - Areva a signé avec l'électricien sud-coréen Kepco un partenariat sur l'exploitation du gisement d'Imouraren, la mine d'uranium la plus importante d'Afrique, au nord du Niger, a annoncé jeudi le groupe nucléaire français dans un communiqué.
Cet accord prévoit notamment une entrée à hauteur de 10% de Kepco dans le capital d'Imouramen SA, la société d'exploitation du gisement, détenue à 66,65% par Areva et à 33,35% par l'Etat du Niger.
Le groupe coréen pourrait également enlever 10% de la production de la mine sur sa durée de vie, est-il écrit encore.
"L'entrée d'un industriel majeur dans le projet minier apporte un soutien significatif aux partenaires déjà investis dans le développement de la mine d'Imouraren", se réjouit le groupe public dans un communiqué.
L'exploitation de la mine démarrera en 2013 avec une capacité de production initiale de 5.000 tonnes par an sur une durée de plus de 30 ans, affirme Areva.
Ce gisement fera, selon le groupe nucléaire, l'objet d'un investissement initial de plus de 1,2 milliard d'euros et engendrera près de 1.400 emplois directs.
Areva exploite des mines d'uranium principalement au Canada, au Niger et au Kazakhstan. Le groupe nucléaire exploite depuis quarante ans deux gisements au Niger, l'un à ciel ouvert à Arlit et l'autre souterrain à Akokan, près d'Arlit, qui ont produit en 2006 près de 2.260 tonnes d'uranium.
AREVA
dimanche 27 décembre 2009
Tinariwen @ Summerjam´09
Unsubscribe mondpalast
July 09, 2009
Legendary poet guitarists and soul rebels from the southern Sahara desert
Niger/Tribal Beauty Pageant -- for Men
The Wodaabe women of Niger judge their men in a tribal beauty contest.
http://channel.nationalgeog...
Tuareg Jeweler of the Desert
christianpeacock
August 05, 2009
A documentary about Ehadji Koumama, a Tuareg jeweler of the desert, brief history and demonstration of making silver jewelry in the lost wax method.
Mali-Otages : Les négociations avancent
JDD - 26/12/09
Mali-Otages : Les négociations avancent
dimanche 27 décembre 2009
Les autorités maliennes sont en négociations avancées avec le groupe Al Qaïda au Maghreb islamique pour la libération de trois Espagnols et d’un Français, a-t-on rapporté samedi de source proche du dossier. Un ancien rebelle touareg, impliqué précédemment dans des pourparlers ayant abouti à la libération de 32 otages européens, participe aux efforts en cours. Il est cependant impossible de savoir quand les quatre étrangers pourraient retrouver la liberté, a-t-on indiqué de même source.
Désarmement du FFR a Arlit
Nous apprenons que le FFR (front des forces de redressement)a désarmer hier a Arlit au nord Niger.La ceremonie s'est passé en presence des officiels nigeriens et du président du FFR Aoutchiki MOHAMED et son commissaire a la guerre Rhissa Ag BOULA .
Le désarmement du FFr marque la fin de 3 années de rebellion.
a écouter sur derniers journaux Afrique :BBC et RFI
samedi 26 décembre 2009
Dans le désert du Sahara, les soldats maliens à l’école des Américains
L’Orient le Jour - 25/12/2009
Dans le désert du Sahara, les soldats maliens à l’école des Américains
vendredi 25 décembre 2009Au pied d’une colline du Sahara, quelques centaines de soldats maliens en treillis américains multiplient les tirs en rafales. « Good ! Good ! », hurle l’un des officiers américains venus les former, dans le nord du Mali, aux techniques de lutte contre le terrorisme. Les cibles en carton sont criblées de balles. Le capitaine Simon Powelson, à la tête d’une trentaine d’instructeurs américains, se dit fier des « gars » de l’armée malienne qu’ils entraînent.
Après deux heures d’exercices de tirs, place aux techniques de combat dans le désert. Arme au poing, quatre soldats avancent : un ennemi (fictif) est localisé. Il faut ramper dans le sable chaud, dégainer rapidement. « J’ai été impressionné par votre détermination ! Vous voilà aujourd’hui au point, prêts à servir là où le besoin se fera sentir, pour votre pays », conclut, plus tard, le capitaine Powelson, au cours d’une cérémonie officielle de remise de « diplôme » aux participants, à Gao (1 200 km au nord-est de Bamako). Son chapeau pendant dans le dos, Abdoulaye, soldat malien de 23 ans, est en admiration devant ses instructeurs : « Ils ne parlent pas beaucoup, ils vont sur le terrain et ils font la même chose que nous. »
Le lendemain, à 7h00 du matin, « les éléments des forces spéciales américaines » quittent l’hôtel qu’ils ont entièrement loué, à Gao. Sur place, ils ont installé leur propre circuit Internet, apporté leur propre eau minérale ainsi que leur propre nourriture. Quand les « bérets rouges » (parachutistes) maliens arrivent sur les lieux, des dizaines de véhicules démarrent en trombe et prennent le chemin du désert, où une nouvelle séance d’entraînement est prévue. Jusqu’à la fin décembre, plusieurs centaines de militaires maliens doivent ainsi être formés. « Le désert est très vaste et difficile à contrôler. La lutte contre le terrorisme est l’affaire de tous les pays de la sous-région. Nos troupes, formées, participeront à cette lutte commune », assure le colonel Kalifa Kéita, nouveau gouverneur de la région de Gao, où l’enlèvement d’un Français, fin novembre, a été revendiqué par el-Qaëda au Maghreb islamique (AQMI). Ces derniers mois, les Occidentaux kidnappés dans le Sahel étaient acheminés dans le nord du Mali, puis libérés après le paiement probable de rançons ou la libération d’islamistes détenus. Mais l’AQMI a revendiqué, en juin, l’assassinat d’un Britannique qu’elle gardait en otage dans la région, et un Américain a ensuite été tué par balles dans la capitale de la Mauritanie voisine.
Par ailleurs, c’est dans la région de Gao qu’un Boeing venant d’Amérique centrale et transportant, selon l’ONU, de « la cocaïne et autres produits illicites » s’est posé, illégalement, en plein Sahara, le mois dernier. Depuis plusieurs années, déjà, des forces spéciales américaines viennent former des soldats de l’armée malienne (qui comptait 7 350 hommes en 2004-2005, selon l’Institut international des études stratégiques). Dans la zone, les Américains ont aussi déployé « un dispositif » permettant de voir « même une fourmi » (par satellites) et d’écouter « n’importe qui », explique une source militaire malienne. Des habitants du nord du Mali ont ainsi été récemment recrutés pour traduire des écoutes téléphoniques, selon des informations recoupées par l’AFP. « L’échange d’informations entre les pays de toute la bande sahélo-saharienne est un autre centre d’intérêt de la formation en cours », glisse, anonymement, la même source malienne. « Sans le renseignement, il n’y a pas de lutte, poursuit-elle. Et nous travaillons, dans ce domaine, main dans la main avec les Américains. »
Attentat déjoué entre Amsterdam et Detroit
Le soir.be
Attentat déjoué entre Amsterdam et Detroit/Rédaction en ligne
samedi 26 décembre 2009, 09:55
Un jeune Nigérian, qui affirme avoir des liens avec Al-Qaïda, a tenté de faire détoner un engin explosif à bord d’un avion de ligne américain entre Amsterdam et Detroit (nord des Etats-Unis) vendredi, le jour de Noël, avant d’être maîtrisé par des passagers.
AP
Sécurité des vols renforcée à la demande des Etats-Unis
Les Etats-Unis ont demandé aux compagnies aériennes du monde entier de prendre des mesures de sécurité supplémentaires après un tentative d’attentat avortée sur un vol entre Amsterdam et Detroit, ont annoncé les autorités néerlandaises samedi.
“Les autorités américaines demandent aux compagnies aériennes des mesures de sécurité supplémentaires”, ont indiqué les services du coordinateur national contre le terrorisme (NCTB) dans un communiqué reçu à La Haye.
“Les mesures supplémentaires s’appliquent dans le monde entier à tous les vols vers les Etats-Unis pour une durée indéterminée”, ajoute cette source.
“Il s’agit par exemple de fouiller les passagers et de contrôles supplémentaires du bagage à main”, a indiqué à l’AFP une porte-parole du NCTB, Judith Sluiter.
Les mesures sont entrées en vigueur samedi matin aux Pays-Bas, qui ont reçu une demande formelle des autorités américaines dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-elle précisé. Selon l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, elles ne devraient guère affecter le trafic aérien.
L’auteur des faits est, selon plusieurs médias, un Nigérian de 23 ans nommé Abdul Farouk Abdulmutallab. Il se serait présenté au FBI comme ayant des liens avec Al-Qaïda. Il a été arrêté après que l’appareil, un Airbus A 330 de la compagnie américaine Northwest Airlines assurant la liaison entre Amsterdam et Detroit (nord des Etats-Unis) s’est posé avec ses 278 passagers.
L’incident a causé des blessures légères à quelques passagers et l’auteur de la tentative d’attentat a été plus grièvement brûlé.
L’appareil a été entièrement fouillé après le vol.
C’est « une tentative d’acte de terrorisme », a confirmé à l’AFP un haut responsable américain ayant requis l’anonymat.
D’après CNN citant un document des services de sécurité, l’homme a indiqué aux enquêteurs avoir acquis l’explosif au Yémen et y avoir reçu des ordres sur quand l’utiliser.
Selon des médias citant des responsables antiterroristes, l’hypothèse pour l’instant privilégiée est qu’il ait agi seul. De même source, l’homme figurait sur une liste de personnes à surveiller. Il n’était toutefois pas considéré particulièrement actif, ce dont semble attester le fait qu’il ne lui était pas interdit d’embarquer à bord d’un vol pour les Etats-Unis.
Peter King, un élu républicain de la Chambre des représentants et membre de la commission de la sécurité intérieure, a estimé que le suspect avait utilisé « un engin relativement sophistiqué » et d’un nouveau type.
D’après un responsable cité par le New York Times, il s’agissait d’une poudre mélangée à un liquide.
Le président américain Barack Obama, en vacances à Hawaï, a été informé aussitôt et a donné l’ordre de prendre « toutes les mesures nécessaires » pour renforcer la sécurité aérienne. « A l’heure actuelle, son emploi du temps n’a pas été modifié », a précisé un porte-parole.
Les passagers ont maîtrisé le forcené
L’incident s’est produit 20 minutes avant l’atterrissage du vol 253, peu avant 12H00 (18H00 GMT), à la fin d’un périple de quelque neuf heures, selon les témoignages de passagers recueillis par les médias américains.
Les passagers de l’avion ont raconté avoir maîtrisé en quelques instants le suspect après avoir vu du feu dans l’appareil. « Il y a eu un boum, et tout le monde a été un peu surpris », a raconté l’un d’entre eux, Syed Jafry, interrogé par CNN. « Après quelques secondes, il y a eu un peu de lumière, comme venant d’une flamme, et puis on a vu du feu. Les gens ont presque commencé à paniquer. Tout le monde s’est rué vers la zone (du feu) en essayant d’utiliser de l’eau, une couverture, un extincteur. (…) Tout le monde s’est impliqué ».
« Un jeune homme, trois ou quatre rangées derrière moi, s’est occupé du suspect. Il y a eu un peu de lutte. (…) Il l’a maîtrisé et l’a mis de côté avec l’aide de l’équipage, ils l’ont isolé. (…) Il était brûlé au deuxième degré ».
Le suspect était en transit à l’aéroport d’Amsterdam, a affirmé à La Haye une représentante de la police néerlandaise.
Les télévisions américaines ont montré en fin de journée l’image d’un agent de déminage sortant de l’appareil en tenue anti-explosifs.
Delta Airlines, la compagnie propriétaire de Northwest, avait indiqué précédemment à l’AFP qu’un passager de l’Airbus A330 avait été maîtrisé après avoir « causé une perturbation à bord en allumant quelques pétards ».
Le département de la sécurité intérieure a indiqué vendredi dans un communiqué que les passagers « devraient faire l’objet de mesures de sécurité supplémentaires (…) pour les vols intérieurs et internationaux ».
« Quand quelque chose de ce genre arrive, a expliqué pour sa part Peter King, on essaie toujours de savoir si un autre événement va suivre, comme on l’avait vu le 11 septembre ».
La sécurité à bord des avions américains a été considérablement renforcée après les attentats meurtriers du 11 septembre 2001, ce qui n’a pas empêché de nouvelles tentatives audacieuses.
Le 22 décembre 2001, le Britannique Richard Reid avait tenté de faire exploser un vol Paris – Miami en dissimulant un explosif dans sa chaussure.
Reid, qui se décrivait comme un terroriste lié à Al-Qaïda, avait échoué à allumer la mèche de son dispositif et avait pu être maîtrisé par l’équipage.
AFP
Le constat de la CFDR : "Tandja lâche les PTF pour s’accrocher aux Chinois"
Écrit par Abarad Mouddour Zakara (L’ACTUALITE DU 23 DÉCEMBRE 2009)
Vendredi, 25 Décembre 2009 14:34
Le mardi 22 décembre 2009, date qui correspond à la fin de 10 ans du manda de Mamadou Tandja, la Coordination des forces pour la démocratie et la République (CFDR) a rendu publique une déclaration dans laquelle elle a rappelé la mobilisation tant sur le plan interne et aussi externe qu’a suscité la décision unilatérale de Tandja de se maintenir au pouvoir contre vents et marées. La CFDR a aussi noté les multiples sanctions que notre pays doit supporter suite à cette situation.
Le mardi 22 décembre 2009, date qui correspond à la fin de 10 ans du manda de Mamadou Tandja, la Coordination des forces pour la démocratie et la République (CFDR) a rendu publique une déclaration dans laquelle elle a rappelé la mobilisation tant sur le plan interne et aussi externe qu’a suscité la décision unilatérale de Tandja de se maintenir au pouvoir contre vents et marées. La CFDR a aussi noté les multiples sanctions que notre pays doit supporter suite à cette situation. Pour l'oposition, en abandonnant les partenaires techniques et financiers traditionnels du Niger, Tandja s’accroche maintenant à la Chine.Au nom de la CFDR, le président du Conir Himma, Pr Daouda Hamani, a indiqué que ce 22 décembre 2009, fin ultime du mandat légal de Tandja Mamadou, aurait pu être une date historique et mémorable inscrite en lettres d’or dans l’histoire de notre pays, car elle aurait constitué la toute première alternance démocratique du pouvoir au Niger indépendant. ‘‘Malheureusement, Monsieur Tandja Mamadou, pris par la soif d’un pouvoir personnel dans le délire autocratique en a décidé autrement’’.
Selon lui, depuis le 4 mai 2009, notre pays vit une crise politique et institutionnelle du fait de la mégalomanie d’un homme et d’un groupe d’affairistes tapis dans les arcanes du pouvoir qui veulent imposer au peuple nigérien un régime rétrograde et anti-démocratique. ‘‘Le combat engagé par la CFDR depuis le 16 juillet 2009 contre les velléités de Tandja Mamadou de liquider la dé- mocratie nigérienne trouvera un écho favorable aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos frontières’’, a-t-il indiqué. Face au refus de Tandja Mamadou de répondre aux appels de la communauté internationale, le Niger se retrouve isolé au plan politique et diplomatique.
Daouda Hamani a fait le constat suivant: "l'état du Niger a été suspendu des instances de la CEDEAO suite au sommet des chefs d’État du 17 octobre dernier à Abuja. Des sanctions similaires sont en instance d’adoption au niveau de l’Union africaine (UA) et de l’ONU. A cela s’ajoute le rejet de la participation de l’assemblée nationale illégale du Niger à toutes les organisations interparlementaires : le parlement de la CEDEAO, celui de l’UA, l’Union interparlementaire, l’assemblée parlementaire de la Francophonie et l’assemblée parlementaire paritaire de la Francophonie ACP-UE’’. A titre d’exemples de sanctions contre le Niger, la CFDR a aussi cité la suspension de l’aide budgétaire par l’Union Européenne et la suspension de 300 milliards FCFA au titre de l’aide au développement;
la suspension du financement du Danemark à hauteur de 21 milliards FCFA destinés à la réalisation d’infrastructures hydrauliques dans les régions de Diffa et Zinder; les quelques 54 milliards FCFA de la République Fédérale d’Allemagne; 20 milliards FCFA de la Belgique; 54 milliards FCFA de la France;33 milliards FCFA du Luxembourg, qui sont susceptibles de suspension si le Niger ne renoue pas avec la légalité constitutionnelle. A cela, poursuit-il, vient s’ajouter la suspension de la coopération canadienne et tout récemment le gel de plusieurs milliards du MCA ainsi que celle de 1.200 bourses de l’AED par les USA. Pour conclure le porte parole de la CFDR a fait la remarque suivante:
"... Tandja affirme sans sourciller que notre pays ne tire aucun bénéfice de ses relations internationales et que les partenaires au développement qui rejettent le référendum anticonstitutionnel du 4 août 2009 et les élections législatives du 20 octobre 2009 n’auront plus droit de cité au Niger’’. ‘‘ Selon le Pr Hamani du Conir Himma, l'entêtement de Tandja Mamadou de s’incruster au pouvoir et de s’y éterniser n’a d’autres buts que de "préserver" les intérêts mafieux de son clan et d’une minorité qui prospèrent dans des actes dolosifs. Vous avez sans doute en mémoire les faramineux pots de vin engrangés par le clan Tandja dans l’attribution des permis miniers et pétroliers.
Cette gestion que Tandja veut présenter comme une innovation patriotique dans le seul intérêt du Niger n’est en réalité qu’une entreprise de détournement et de mainmise sur les richesses du pays’’, a t-il dit à la fin La conclusion est celle -lâ: ‘‘Ce jour 22 décembre 2009, prend fin le mandat de Tandja Mamadou. Il n’a donc plus de légitimité ni de légalité. La CFDR lance Par conséquent un appel à ses militants et militantes ainsi qu’aux démocrates sincères pour rester vigilants et mobilisés pour répondre aux mots d’ordre à venir’’.
L’Armée prépare la succession de Bouteflika
Le MAtin Dz - 24 Décembre, 2009
L’Armée prépare la succession de Bouteflika
vendredi 25 décembre 2009Que se passe-t-il à Alger ? Le quotidien El Khabar rapporte que le Commandement de l’Armée a décrété zones militaires les zones frontalières séparant l’Algérie du Mali, Niger et Mauritanie, en imposant un laissez-passer. 3.000 militaires supplémentaires sont venus s’ajouter aux 15.000 déjà déployés le long des frontières Sud.
Selon El Khabar, le commandant de la 6e région, des officiers supérieurs de l’état major, des forces aériennes et des services de sécurité ont effectué, à la mi-décembre, une visite d’inspection au niveau des postes de contrôle frontaliers, situés à Timiaouine et Bordj Badji Mokhtar. Les unités de l’Armée stationnées à l’extrême sud ont informé les populations nomades que tout déplacement à travers les zones frontalières, notamment Bordj Badji Mokhtar, Timiaouine, Ain Guezzam, Tinzaouatine, Arik, Tefasast, Tintarabine et Chuega, exige une autorisation délivrée par l’ANP, les Gardes frontières ou la Gendarmerie nationale. Ceux qui ne se soumettent pas à cette mesure seront passibles de poursuites et risquent d’exposer leurs vies au danger. Il faut noter que ces surprenantes restrictions font suite à la dernière visite surprise à Alger le 25 novembre du général américain William Ward, Commandant de l’Africom, suivie de plusieurs kidnappings d’étrangers au Mali et en Mauritanie, revendiqués par des chefs algériens de la nébuleuse terroriste d’Al Qaïda au Sahel.
Cette grave décision exclusivement militaire de fermeture des frontières signifie que les généraux ne supportent plus les atermoiements de Bouteflika sur le volet terroriste. Ils ont repris manu militari le pouvoir de décision sur un domaine décisionnel réservé au président, chef suprême des forces armées, pour mettre un terme au malaise des pays voisins qui accusent ouvertement l’Algérie « d’exporter sa sale guerre ».
C’est un signe révélateur d’une amputation du pouvoir d’un président malade, et qu’un nouveau compte à rebours pour sa succession a été enclenché. On se rappelle que depuis sa première élection en 1999, Bouteflika n’a jamais fait l’unanimité au sein du collège des généraux et ne voulait pas être un « trois quart de président ». C’est le général Larbi Belkheir, parrain du système, qui l’avait imposé alors que des durs de l’armée comme le général Khaled Nezzar avaient publiquement déclaré qu’ils n’en voulaient pas, avant de l’accepter finalement comme le « moins mauvais » des candidats. En avril 2004, le chef d’état-major Mohamed Lamari s’opposait à sa réélection en soutenant ouvertement Ali Benflis. Mais c’est encore Belkheir qui avait eu le dernier mot pour imposer le deuxième mandat et Lamari a démissionné en été 2004. Bouteflika en a profité pour détruire le pouvoir économique de deux jeunes hommes d’affaires protégés par Lamari, Rafic Khalifa et Abdelghani Djerrar, dont les groupes Khalifa et Tonic Emballage ont été liquidés. Bouteflika a procédé à plusieurs changements et nominations dans la hiérarchie militaire sans toutefois parvenir à déboulonner le plus puissant des généraux, Mohamed Mediene dit Toufik, patron du Département Renseignement et Sécurité (DRS), en poste depuis 1990, qui chapeaute tous les services de renseignement civils et militaires, et reste le gérant des équilibres de pouvoir au sein de la matrice du Commandement de l’ANP.
Grâce au soutien de son clan d’Oujda qui tient les postes clés du gouvernement, au contrôle du FLN et à la manne pétrolière, Bouteflika a profité de son deuxième mandat pour renforcer son pouvoir. Réprimant les uns, corrompant les autres, octroyant des contrats faramineux à ses soutiens étrangers, même sa grave maladie de 2005 n’a pas renversé le rapport de force. La « disparition » mystérieuse de Larbi Belkheir, malade selon sa famille ou décédé selon d’autres sources, et le décès en été 2007 du puissant chef du contre-espionnage, le général Smaïn Lamari, ont déstabilisé la hiérarchie militaire et redonné encore plus de pouvoir à Bouteflika. La révision de la Constitution et sa réélection à un troisième mandat en avril 2009 se sont déroulées sans aucune résistance du haut Commandement trop occupé à redistribuer les cartes des postes militaires stratégiques, tout en provoquant un statu quo gouvernemental. Le poste-clé de Ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale est occupé depuis mai 2005 par le général Abdelmalek Guenaïzia, un personnage effacé qui n’a jamais fait de vagues. On se souvient de sa discrétion alors qu’il était pourtant chef d’état-major durant la grave crise de janvier 92, avant de démissionner et de laisser place à Mohamed Lamari, le seul qui sera nommé au grade de général de corps d’armée. L’histoire semble se répéter et un site français (http://www.africaintelligence.com) proche de plusieurs services de renseignement, a annoncé un retour imminent de Mohamed Lamari « qui pourrait, lors d’un futur remaniement, prendre le poste de secrétaire d’Etat à la Défense »… en remplacement de Guenaïzia. Sous son aspect massif et brutal, Lamari est aussi un stratège et un calculateur qui a toujours affiché ses ambitions et su réviser ses jugements, notamment lorsqu’il a accepté l’introduction d’islamistes au gouvernement, alors que la presse le considérait comme un éradicateur féroce et intransigeant. Lamari est conscient d’avoir aussi servi, comme Khaled Nezzar avant lui, de paravent aux hommes de l’ombre du DRS qui l’ont toujours présenté comme un bourreau sanguinaire tout en effectuant de sales besognes derrière son dos. Le système de gouvernance et de pouvoir très conservateur progressivement mis en place par les généraux, depuis la mort de Boumediene, s’est construit autour de la personnalité d’un parrain puissant, gérant les intérêts et la sécurité des chefs de l’armée, la « diplomatie parallèle » et interlocuteur privilégié des puissances étrangères et des pays voisins. C’est Larbi Belkheir qui jouait ce rôle depuis le début des années 80. Le général Mohamed Betchine a voulu le remplacer dans l’ombre de Liamine Zeroual dans les années 90, avant d’être écarté en 1998 et de laisser place au retour de Belkheir. Depuis sa disparition, le général Mohamed Lamari veut s’imposer comme le nouveau parrain. Le possible retour de l’ex-chef d’état-major à la tête du ministère de la défense va aussi sonner le glas du patron du DRS, premier appareil que Lamari va chercher à contrôler en y plaçant un de ses hommes de confiance. De nombreux indices annoncent effectivement un changement imminent de gouvernement juste après l’adoption de la loi de finances 2010. La chute durable du prix du baril a considérablement réduit la manne pétrolière et le prix indexé du gaz, donc la marge de manœuvre dépensière de l’Etat. L’Armée veut récupérer les postes-clés de l’Energie, des Finances et de la Banque d’Algérie pour y placer ses hommes de confiance et gérer la rente pétrolière. Des chancelleries étrangères ont affiché ouvertement leur ras-le-bol de voir le « Terminator » Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement. Non seulement, il s’acharne à détruire le potentiel économique algérien, mais il a aussi gravement touché aux intérêts étrangers. Les dernières mesures très restrictives de la loi de finances complémentaire 2009 ont détérioré les calendriers des investisseurs étrangers et la rentabilité des activités industrielles et portuaires du bassin méditerranéen par la chute des importations algériennes. Profitant de la querelle algéro-égyptienne autour d’un match de football, Ouyahia veut mettre à genoux la filiale de téléphonie mobile Djezzy du groupe égyptien Orascom en lui imposant un redressement fiscal surréaliste de 600 millions de dollars. Il a ainsi l’incroyable prétention d’aider son ami et associé, Issad Rebrab, patron du groupe Cevital et tout petit actionnaire de Djezzy, à prendre le contrôle de cette filiale pour une bouchée de pain, avant d’effacer cette ardoise fiscale virtuelle. Ce faisant, Ouyahia a probablement signé la fin de sa carrière politique en s’attirant les foudres du patronat égyptien très proche des monarchies du Golfe, elles-mêmes très écoutées aussi bien de Bouteflika que des généraux. La toute récente tournée dans le Golfe du président égyptien Hosni Moubarak et l’intervention de « l’ami de Bouteflika », Cheikh Zayed Al Nahyan des Emirats Arabes Unis pour réconcilier l’Algérie et l’Egypte sont des signes qui ne trompent pas sur la mobilisation de l’artillerie lourde pour défendre le fleuron égyptien Orascom. D’autant plus qu’Ouyahia attise de façon malsaine le débat sur les contradictions identitaires algériennes en mettant en avant son origine kabyle comme Rebrab.
Il y a aussi un signe dans la demande algérienne auprès du gouvernement britannique de retarder l’annonce de sa décision de ne pas extrader Rafic Khalifa. Ni Bouteflika, ni l’armée ne veulent le retour du golden boy à Alger, la reprise du procès et la poursuite du feuilleton judiciaire de révélations à scandale au milieu d’une nouvelle pléthore d’affaires de corruption encore plus graves qui ont détruit tout climat de confiance. Des rumeurs émanant de Londres font même état d’une négociation entre Bouteflika et les avocats de Rafic Khalifa pour son indemnisation, et d’une possible amnistie pour tous les condamnés détenus ou en fuite, comme les frères Keramane, ainsi que la clôture de toutes les autres enquêtes sur le groupe impliquant des personnalités du système. L’Armée voit aussi comme une grave menace l’incroyable prétention de Bouteflika de créer une dynastie et d’offrir la succession à son frère Saïd, dont l’agenda de fondation d’un nouveau parti à la conquête du pouvoir a été annoncé avant de se voir retardé.
Il est aussi reproché à Bouteflika d’avoir réduit à néant tous les écrans de l’opposition politique et mis à nu le système de répression face aux émeutes populaires. La classe politique donne une décevante image d’usure, de lassitude et d’abandon de ferveur militante, au point qu’il ne reste plus que l’armée pour mettre un terme aux désastres politiques, économiques et diplomatiques de Bouteflika.
Saâd Lounes
La drogue finance les groupes terroristes dans le Sahel
Afrik.com - 25 décembre 2009 / par Marcel Bekolo
La drogue finance les groupes terroristes dans le Sahel
Des révélations du Bureau de l’ONU sur la Drogue et le Crime
samedi 26 décembre 2009
Depuis cinq ans, les cartels de la drogue d’Amérique latine utilisent de plus en plus l’Afrique comme plaque tournante de leur trafic de cocaïne vers l’Europe. Des répercussions ne sont pas exclues dans le Maghreb.
C’est une alerte qui confirme les craintes des Etats africains et occidentaux. Les organisations terroristes utilisent de plus en plus les revenus du trafic de drogue pour financer leurs opérations dans la région du Sahel africain, une situation qui va avoir des répercussions sur le Maghreb.
C’est ce qu’un haut responsable de l’ONU, Antonio Maria Costa, directeur du Bureau des Nations unies sur la drogue et le crime (ONUDC) basé à Vienne, a déclaré mardi dernier au Conseil de sécurité dans le cadre d’un débat sur le trafic de drogue en Afrique, organisé à l’initiative du Burkina Faso, qui préside le Conseil ce mois-ci.
La drogue transite par le Sahara
"Nous avons acquis des preuves que deux flux de drogues illicites - l’héroïne dans l’est de l’Afrique et la cocaïne dans l’ouest - se rejoignent désormais dans le Sahara, empruntant de nouveaux itinéraires à travers le Tchad, le Niger et le Mali", a affirmé Antonio Maria Costa.
"Des répercussions dans les pays voisins, au Maghreb par exemple, sont inévitables", a-t-il averti. "Les drogues n’enrichissent pas seulement le crime organisé", a poursuivi M. Costa. "Les terroristes et les forces anti-gouvernementales" dans le Sahel puisent des ressources du trafic de drogue pour financer leurs opérations, acheter des équipements et payer leurs troupes".
Ce trafic, souligne-t-il, est également en train de prendre "une dimension nouvelle".
Des caravanes aux Boeing-727
Alors qu’auparavant le transport de la drogue à travers le Sahara se faisait par caravanes, aujourd’hui le trafic est "de taille supérieure, plus rapide et plus perfectionné, comme l’attestent les débris d’un Boeing-727 trouvés le 2 novembre dans la région de Gao au Mali, une zone affectée par la rébellion et le terrorisme".
"Il est terrifiant que cette nouvelle preuve du lien entre drogue, crime et terrorisme ait été découverte par hasard," note M. Costa. Cet avion, parti du Venezuela, avait atterri sur une piste artisanale près de Gao où il avait déchargé de la cocaïne et d’autres produits illicites, avant de s’écraser au décollage le 5 novembre, selon l’ONUDC.
Depuis cinq ans, les cartels de la drogue d’Amérique latine utilisent de plus en plus l’Afrique comme plaque tournante de leur trafic de cocaïne vers l’Europe.
Des laboratoires de fabrication en Afrique de l’Ouest
Outre la Guinée-Bissau, que l’ONUDC qualifiait en 2008 de point clé d’entrée de cette cocaïne en Afrique, la récente découverte de sept laboratoires en Guinée (Conakry) "est une preuve supplémentaire que l’Afrique de l’ouest est aussi en train de devenir productrice de drogues synthétiques (amphétamines) et de cocaïne de synthèse", avance M. Costa.
"De l’autre côté du continent, entre 30 et 35 tonnes d’héroïne afghane entrent chaque année en Afrique de l’est", provoquant une hausse de la toxicomanie et contribuant à répandre le sida, dénonce-t-il.
Selon lui, l’un des facteurs facilitant ce phénomène est la "situation dramatique en Somalie". De ce fait, "la région est en train de devenir une zone économique franche pour toutes sortes de trafics : drogue, migrants, armes, déchets toxiques et ressources naturelles".
Le Conseil a adopté une déclaration non contraignante, dans laquelle il souligne que "dans certains cas, le lien de plus en plus étroit entre le trafic de drogue et le financement du terrorisme constitue une source de préoccupation croissante".
Conclusion des autorités internationales : "Il importe d’intensifier la coopération transrégionale et internationale afin de lutter contre le problème de la drogue dans le monde et les activités criminelles connexes".
vendredi 25 décembre 2009
Meilleurs voeux a tous nos lecture /Tanimert!!
A toutes et a tous nos lecteurs meilleurs voeux pour Noel et pour les fêtes de fin et du debut de l'année 2010:puisse t elle être une année de bonheur ,de paix et d'espoir pour ceux meurtris par les injustices,les guerres ,les famines ,et les catastrophes naturelles.
Tanimert : Massinagh tifeghana awatay n'albaraka ,tiha titchit yayitma ketnassan.
Merci
Commerce avec les USA : Madagascar, Guinée et Niger pénalisés, Mauritanie réhabilitée
Commerce avec les USA : Madagascar, Guinée et Niger pénalisés, Mauritanie réhabilitée
(AFP) –
WASHINGTON — Le président américain Barack Obama a supprimé Madagascar, la Guinée et le Niger de la liste des pays africains pouvant bénéficier d'un partenariat commercial privilégié avec les Etats-Unis, mais réintégré la Mauritanie, a annoncé mercredi la Maison Blanche.
M. Obama a pris cette décision à l'occasion de la révision annuelle du programme Agoa (Africa Growth and Opportunity Act), imposée par la loi et qui prend en considération les avancées ou les reculs démocratiques des pays concernés.
L'Agoa a été instauré par le Congrès américain en 2000. Il établit jusqu'en 2015 une coopération économique et commerciale avec le continent africain. Il facilite les exportations africaines vers les Etats-Unis pour soutenir le développement économique, mais aussi les réformes en Afrique subsaharienne.
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Niger : Sarkozy souhaite voir une solution consensuelle à la crise
vendredi 25 décembre 2009
Niger
Le président français Nicolas Sarkozy a exprimé son espoir, dans un message de félicitations adressé jeudi à son homologue nigérien Mamadou Tandja, à l’occasion de la fête nationale du Niger, de voir une "solution consensuelle de sortie de crise" dans ce pays de l’Afrique de l’ouest.
"Je souhaite qu’une solution consensuelle de sortie de crise puisse être trouvée rapidement pour que le Niger retrouve toute sa place sur la scène internationale, pour que nous puissions continuer à approfondir le partenariat stratégique qui unit nos deux pays", a affirmé M. Sarkozy dans le message, tout en adressant son attachement au développement et à la stabilité, ainsi qu’à la sauvegarde des acquis démocratiques et à l’é limination de la menace terroriste au Niger.
Le président français a encouragé son homologue nigérien à s’impliquer "dans l’esprit des premières consultations qui se sont tenues à Bruxelles le 8 décembre dans le cadre de l’article 96 de l’accord de Cotonou, dans la médiation engagée par la Cedeao, à renouer le dialogue avec l’ensemble de la classe politique". (Xinhua) -
Mali : Un ex-ministre un plan pour la bande sahélo-saharienne
PANA - 23/12/09
Mali
L’ancien ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a proposé un plan prévoyant notamment la création d’un centre régional d’instruction des forces de sécurité pour assurer le contrôle de la bande sahélo-saharienne allant de la Mauritanie au Tchad.
S’exprimant lors d’un entretien accordé à la PANA lundi à Paris, M. Maïga a estimé que la réponse sécuritaire ne suffira pas à elle seule à garantir la paix et la stabilité dans le vaste espace sahélo-saharien. "Nous soutenons, sur la base d’informations objectives, qu’il ne peut y avoir de stabilité dans cette zone que si les Etats concernés acceptent de mutualiser leurs moyens sécuritaires. Aucun Etat pris tout seul ne peut avoir la maîtrise de cette zone", a dit l’ancien patron de la Sécurité d’Etat (SE, services spéciaux) malienne.
Pour lui, les Etats sahélo-sahariens doivent carrément envisager la création d’un commandement régional unique, capable d’apporter des réponses adaptées à la criminalité transfrontalière.
"Les dispositifs sécuritaires classiques ne marchent pas. J’estime donc qu’il faut évoluer vers la création d’un commandement régional associant l’ensemble des Etats et capable de déployer rapidement des moyens et des hommes pour répondre à une situation d’urgence", a soutenu l’ancien ministre.
Il a par ailleurs exhorté les Etats africains à avoir une démarche concertée face à leurs partenaires non africains, mettant en garde contre le risque d’un abandon de souveraineté nationale.
"L’insécurité dans la bande sahélo-saharienne, c’est d’abord un problème africain. Prenons garde à ne pas y répondre pour satisfaire les besoins sécuritaires de nos partenaires non africains. On a tort de se focaliser sur les aspects sécuritaires dictés par nos partenaires occidentaux", a averti l’ancien directeur de la SE.
Faisant référence à l’initiative américaine PAN-Sahel et au soutien bilatéral de la France au Mali, M. Maïga a estimé que l’aide internationale aux pays africains concernés ne sera efficace que si elle répond à "une demande africaine commune et globale".
"Aujourd’hui, nos partenaires occidentaux, qui veulent nous aider à sécuriser cette zone, ont affaire à plusieurs positions nationales, parfois même contradictoires. Les pays sahélo-sahariens doivent plutôt présenter des demandes d’entraide commune tout en renonçant à se renvoyer la balle", a insisté l’ancien ministre du président Alpha Oumar Konaré.
Le plan qu’il propose prévoit en outre l’installation des administrations nationales dans les vastes étendues de territoires aujourd’hui laissées à la merci de trafiquants en tous genres.
"Je note que tous les pays de cette zone ont des problèmes avec leur Nord. Ce n’est pas un fait de hasard. Il s’agit de parties du territoire sous-peuplées et sous-administrées. C’est pourquoi, je pense qu’il faut commencer par y installer ne serait-ce que des sous-préfectures ou des postes administratifs", a-t-il suggéré.
Plusieurs pays de la bande sahélo-saharienne dont l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger ont connu ces derniers mois des problèmes de terrorisme et de trafics de drogues.
En dépit de l’assistance de pays tiers comme les Etats-Unis et la France, les réponses nationales des pays africains semblent peu adaptées aux défis sécuritaires et logistiques posés par la surveillance permanente de cette vaste étendue de territoire.
Paris - Pana 23/12/2009
jeudi 24 décembre 2009
Un député français dans le nord du Mali, bravant les consignes de Paris
AFP - 22/12/2009
mercredi 23 décembre 2009TOMBOUCTOU, 22 déc 2009 (AFP) - Un député français, Jean-Pierre Brard (opposition), s’est rendu mardi à Tombouctou pour "apporter son soutien au Mali", en bravant la consigne donnée par la France à ses ressortissants de ne pas se rendre dans le nord du pays pour raisons de sécurité, a constaté l’AFP.
"Je suis avec une délégation de parlementaires français qui eux, sont restés à Bamako, à cause des pressions subies pour ne pas venir à Tombouctou. Moi, j’ai dit +non, je vais à Tombouctou, pour apporter mon soutien au Mali, au moment où il connaît quelques difficultés dans le nord+", a déclaré à l’AFP M. Brard, apparenté communiste, ex-maire et député de Montreuil, ville de la banlieue parisienne qui compte une importante communauté malienne. Il a affirmé que "l’Elysée, la présidence de l’Assemblée nationale (française) et le quai d’Orsay" avaient exercé des pressions en ce sens sur les députés français du groupe d’amitié entre la France et le Mali, dont il est vice-président, actuellement en visite dans ce pays ouest-africain. Depuis l’enlèvement fin novembre d’un ressortissant français à Ménaka (nord), la France a demandé à ses ressortissants de quitter la zone ou de ne pas se rendre dans les trois régions du nord du Mali. Cet enlèvement, ainsi que celui de trois Espagnols en Mauritanie, a été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique. "Ce n’est pas le moment d’abandonner le Mali. Les problèmes de sécurité, il y en a partout," a assuré M. Brard. Le parlementaire Français, accompagné d’élus maliens ainsi que du ministre malien de l’Artisanat et du tourisme, a notamment rencontré le gouverneur de région, ainsi que les représentants de l’Assemblée régionale de Tombouctou. Quelques expatriés Français, travaillant notamment dans l’hôtellerie à Tombouctou, étaient présents au repas officiel offert à l’hôte français. "Le secteur touristique prend actuellement un grand coup", dans la région, a expliqué l’un d’eux.
Niger : les Etats-Unis vont suspendre leur aide
AFP - 23/12/09
Niger
mercredi 23 décembre 2009Les Etats-Unis vont suspendre leur aide au Niger pour protester contre le maintien au pouvoir du président Mamadou Tandja, a indiqué mercredi à l’AFP un responsable américain sous couvert d’anonymat.
"Puisque nous ne voyons pas assez de progrès sur place, nous allons interdire les voyages aux Etats-Unis des personnes qui soutiennent Tandja et nous allons suspendre notre assistance au Niger", a déclaré cette source au sein du département d’Etat.
"Nous pensons que (M. Tandja) doit renoncer pacifiquement au pouvoir et permettre qu’aient lieu des élections transparentes", a expliqué le diplomate. "Or il ne veut pas le faire. Nous avons clairement exprimé notre position depuis des mois".
L’aide américaine au niger s’élevait approximativement à 27 millions de dollars en 2009.
Le deuxième quinquennat successif de M. Tandja devait expirer le 22 décembre mais il a été prolongé par l’adoption controversée d’une nouvelle Constitution en août, suscitant les protestations de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), médiatrice dans les négociations avec l’opposition.
L’Union européenne avait suspendu son aide au développement en novembre.
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