http://www.afriquejet.com/actualites/politiqueLe président en exercice de l'Union africaine (UA), le guide libyen Mouammar Kadhafi s'est dit "très satisfait" des résultats "très importants" enregistrés par le 13ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation panafricaine, qui a pris fin vendredi tard dans la soirée à Syrte, en Libye.
S'exprimant à la clôture de ce Sommet, il a souligné que "ceux qui pensaient que nous ne savons que lancer des slogans doivent comprendre à l'issue de ce sommet que nous avons la volonté nécessaire pour faire avancer l'Afrique".
Le guide libyen a ainsi salué la décision "historique" prise par les chefs d'Etat et de gouvernement de transformer la Commission de l'UA en Autorité africaine.
"Avec la naissance de l'Autorité, l'Afrique va parler d'une seule voix pour relever les défis", a-t-il souligné, estimant qu'avec cette nouvelle institution, les conditions sont remplies pour permettre au continent de défendre des positions fortes dans les instances internationales.
En effet, souligne le guide libyen, la création du mécanisme pour la paix et la réconciliation des Africains et une coordination des politiques de défense sont des éléments importants pour permettre à l'Afrique de surmonter ses difficultés.
"Nous allons mettre tous nos moyens pour que la Nouvelle Autorité qui va être mise en place puisse réussir sa mission", a déclaré le guide libyen, tout en appelant le Parlement panafricain à ratifier rapidement l'amendement des actes constitutifs de l'UA.
La décision de transformer la Commission en Autorité est pour lui un "signe de maturité des dirigeants africains, contrairement aux leaders de la seconde génération qui ont pris le relais des pères fondateurs de l'Afrique".
"Cette période intermédiaire a été marquée par des coups d'Etat inutiles et des politiques qui n'ont pas profité aux populations", a noté le leader libyen.
Il a, dans la même lancée, fustigé "les ennemis de l'Afrique qui ont créé les frontières artificielles, divisé les populations et exploité leurs richesses à leur seul profit".
"Mais ce temps est révolu car les dirigeants africains ont pris conscience du jeu de ces ennemis. Ils sont plus responsables et vont travailler pour le compte des citoyens africains", a-t-il ajouté.
Le président en exercice de l'UA a aussi annoncé l'organisation d'un sommet spécial sur les conflits en Afrique, à Syrte, à l'occasion de la célébration du quarantième anniversaire de la Révolution libyenne en septembre prochain, et invité les Etats africains à faire de ce sommet un "succès retentissant".
Par ailleurs, il a dénoncé le fait que l'Afrique soit le seul continent qui ne dispose pas d'un siège permanent et d'un droit de véto au sein du Conseil de sécurité des Nations unies.
"Nous sommes majoritaires au sein des Nations unies et sans les voix de l'Afrique, l'ONU ne pourra jamais fonctionner correctement", a-t-il souligné.
Syrte - 03/07/2009
Pana
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
samedi 4 juillet 2009
Niger : Déclaration du ministre Cannon sur la situation au Niger
3 juillet 2009, 22:10
Le ministre des Affaires étrangères, l’honorable Lawrence Cannon, a fait la déclaration suivante aujourd’hui relativement à la situation au Niger :
« Le Canada déplore profondément les récentes décisions prises par le président du Niger, M. Mamadou Tandja, y compris celles d’invoquer l’article 53 de la Constitution du Niger et de gouverner par décret, et ce, sans justifications.
« Le 30 mai dernier, le Canada invitait les autorités du Niger à respecter l’esprit et la lettre de la Constitution. Or, ces récentes mesures compromettent les avancées démocratiques enregistrées au Niger ces dernières années et menacent gravement le tissu social nigérien.
« Le Canada appelle les autorités du Niger à assumer leurs responsabilités et à gouverner dans le respect de l’esprit et de la lettre de la Constitution. »Affaires étrangères
Canada
saharamedia
Le ministre des Affaires étrangères, l’honorable Lawrence Cannon, a fait la déclaration suivante aujourd’hui relativement à la situation au Niger :
« Le Canada déplore profondément les récentes décisions prises par le président du Niger, M. Mamadou Tandja, y compris celles d’invoquer l’article 53 de la Constitution du Niger et de gouverner par décret, et ce, sans justifications.
« Le 30 mai dernier, le Canada invitait les autorités du Niger à respecter l’esprit et la lettre de la Constitution. Or, ces récentes mesures compromettent les avancées démocratiques enregistrées au Niger ces dernières années et menacent gravement le tissu social nigérien.
« Le Canada appelle les autorités du Niger à assumer leurs responsabilités et à gouverner dans le respect de l’esprit et de la lettre de la Constitution. »Affaires étrangères
Canada
saharamedia
INTERPELLATION DE MAHAMADOU ISSOUFOU: Signe d’irritation du régime Tandja...
Écrit par Ibrahim Elhadj dit Hima (Roue de l’Histoire n° 463 du 1er Juillet 2009)
Vendredi, 03 Juillet 2009 13:59
C’était hier mardi 30 juin dernier que le chef de file de l’opposition FDD a été interpellé par les services de la gendarmerie nationale. C’était aux environs de 20h30. L’information s’est très vite répandue dans les rues de la capitale comme une traînée de poudre. Spontanément, les artères du quartier plateau, le quartier des ministères qui abrite aussi les bureaux de la gendarmerie et le palais présidentiel, ont été littéralement envahies par une foule de militants venus en voitures ou à pieds même des quartiers éloignés de la capitale. La tension était vive sur la place, les militants qui ont voulu marquer leur soutien à Mahamadou Issoufou, président du parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), un parti de l’opposition membre du FDD front pour la défense de la démocratie opposé au projet de référendum de Tandja, côtoyaient les éléments de force de défense et de sécurité farouchement armés. L’interpellation de Mahamadou Issoufou faisait suite à une déclaration rendue publique le samedi 27 juin dernier, déclaration dans laquelle le front FDD a notamment appelé les forces de défense et de sécurité à ne pas obéir à tout ordre manifestement illégal.
Allusion à toute mesure émanant de Tandja Mamadou que le front FDD a dit ne plus considérer comme président de la République depuis qu’il a prononcé la dissolution de la Cour Constitutionnelle, le vendredi 26 juin dernier, opérant ainsi un acte grave de coup d’Etat comme l’a indiqué la déclaration du FDD du samedi 27 juin. Le leader du front FDD est resté pendant près de deux heures qu’a duré son audition à la gendarmerie avant d’être relâché. Tout autour des locaux de la gendarmerie, des slogans de soutien à la lutte du FDD fusaient des foules, mêlés à d’autres slogans hostiles à l’endroit de Tandja Mamadou et du Ministre d’Etat Albadé Abouba. Le tout sous le regard impuissant des éléments des forces de l’ordre qui tenaient nerveusement à empêcher tout débordement.
A sa sortie de la gendarmerie, c’est sous des houra de victoire que la foule des militants a accompagné le président du PNDS Issoufou Mamadou jusqu’à son domicile. Le chef de file de l’opposition s’est brièvement exprimé sur les motifs de son interpellation avant de se retrancher dans ses locaux, accompagné par les autres responsables du Front FDD. Rien n’a été retenu contre moi, a indiqué le président du PNDS Mahamadou Issoufou. «J’ai été interpellé par la gendarmerie par rapport à la déclaration que le FDD a rendu publique le samedi dernier sur le point de la déclaration relatif à l’appel que nous avons eu à lancer aux forces de défense et de sécurité de ne pas obéir, conformément à l’article 13 de la constitution à tout ordre manifestement illégal.
Egalement, nous avons rappelé les différents arrêts de la cour constitutionnelle dans cette déclaration et en particulier les dispositions de l’article 115 qui stipule que les arrêts de la cour constitutionnelle sont sans recours. Et ces arrêts là lient toutes les autorités administratives, civiles, militaires et juridictionnelles. C’est sur ces différents points que la question m’a été posée par la gendarmerie. J’ai clairement dit à la gendarmerie que notre combat est un combat démocratique, que notre combat s’inscrit dans la légalité républicaine… », a déclaré Mahamadou Issoufou à sa sortie de la gendarmerie. Il faut rappeler que la veille de l’interpellation de Mahamadou Issoufou, le lundi 29 juin dernier, c’est le porte parole du FDD Marou Amadou qui a été interpellé et gardé dans les locaux de la police judiciaire.
Les contours de toutes ces vagues d’interpellation restent les mêmes, elles sont directement associés à la dernière déclaration du FDD du samedi 27 juin. Déclaration qui, visiblement a fait monter d’un cran la tension d’opposition entre le camp de Tandja Mamadou dans sa logique de maintien du projet de référendum et les acteurs du front de l’opposition fermement engagés à faire barrage au projet référendaire de Tandja Mamadou. Sortie du FDD n’a surtout pas été très tendre avec Tandja Mamadou. Les responsables du front l’ont déshabillé de son statut du Président de la République. Tandja Mamadou, en refusant de se plier aux arrêts de la cour constitutionnelle, s’est mis en porte à faux avec la constitution du 09 août 1999.
C’est alors que l’opinion nationale et internationale attendait une position de retour à la normalité que Tandja Mamadou faisant suite à une déclaration du Ministre d’Etat Albadé Abouba sur la poursuite du projet de référendum lors d’un point de presse va annoncer la dissolution de la cour constitutionnelle et le recours à des mesures exceptionnelles contenues dans l’article 53 de la constitution. L’irritation était clairement perceptible dans les dispositifs politiques mis en oeuvre le lundi 29 juin dernier surtout après que la cour constitutionnelle le même jour rendait un autre arrêt pour déclarer irrecevable la requête de Tandja Mamadou lui demandant de déclarer l’inexistence de son arrêt du 12 juin dernier qui annulé le décret portant convocation du corps électoral pour le référendum du 4 août prochain.
Du côté du front de l’opposition, les choses sont désormais claires, Tandja Mamadou n’est plus président de la République. Et dans la suite de sa déclaration du samedi 27 juin, Issoufou Mahamadou parlait plutôt de «M. Tandja Mamadou». M. Tandja Mamadou, l’évocation du coup d’Etat contre la constitution et la violation de son serment par Tandja Mamadou, tout cela a fini par ébranler la sérénité jusquelà affichée dans le camp de la maison Tandja Mamadou. Depuis lundi dernier en effet, avec le recours par Tandja Mamadou à l’article 53 de la constitution sur les mesures exceptionnelles, la crise politique s’est quelque peu approfondie. La situation risque encore de se crisper davantage.
Avec le recours à l’article 53 par Tandja Mamadou et le tripatouillage consistant à suspendre certaines dispositions de la constitution, le pays risque de plonger sous un régime d’exception avec en face une opposition qui rejettera systématiquement toute mesure prise par le pouvoir politique en place qui ne disposerait plus d’une habilitation légale, comme l’a indiqué en substance la déclaration du FDD. Le samedi 27 juin dernier déjà, le chef de file du front FDD a annoncé qu’ils ne reconnaissent pas la décision de Tandja Mamadou portant dissolution de la cour constitutionnelle. Pour Mahamadou Issoufou du FDD, la cour constitutionnelle présidée par Mme Fatoumata Salifou Bazèye reste la seule institution qu’ils reconnaissent.
Cette position constituera un autre fermant de conflits sérieux à un moment où Tandja Mamadou s’apprête à désigner les nouveaux membres de la cour constitutionnelle réformée par un décret en date du lundi 29 juin dernier.
Vendredi, 03 Juillet 2009 13:59
C’était hier mardi 30 juin dernier que le chef de file de l’opposition FDD a été interpellé par les services de la gendarmerie nationale. C’était aux environs de 20h30. L’information s’est très vite répandue dans les rues de la capitale comme une traînée de poudre. Spontanément, les artères du quartier plateau, le quartier des ministères qui abrite aussi les bureaux de la gendarmerie et le palais présidentiel, ont été littéralement envahies par une foule de militants venus en voitures ou à pieds même des quartiers éloignés de la capitale. La tension était vive sur la place, les militants qui ont voulu marquer leur soutien à Mahamadou Issoufou, président du parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), un parti de l’opposition membre du FDD front pour la défense de la démocratie opposé au projet de référendum de Tandja, côtoyaient les éléments de force de défense et de sécurité farouchement armés. L’interpellation de Mahamadou Issoufou faisait suite à une déclaration rendue publique le samedi 27 juin dernier, déclaration dans laquelle le front FDD a notamment appelé les forces de défense et de sécurité à ne pas obéir à tout ordre manifestement illégal.
Allusion à toute mesure émanant de Tandja Mamadou que le front FDD a dit ne plus considérer comme président de la République depuis qu’il a prononcé la dissolution de la Cour Constitutionnelle, le vendredi 26 juin dernier, opérant ainsi un acte grave de coup d’Etat comme l’a indiqué la déclaration du FDD du samedi 27 juin. Le leader du front FDD est resté pendant près de deux heures qu’a duré son audition à la gendarmerie avant d’être relâché. Tout autour des locaux de la gendarmerie, des slogans de soutien à la lutte du FDD fusaient des foules, mêlés à d’autres slogans hostiles à l’endroit de Tandja Mamadou et du Ministre d’Etat Albadé Abouba. Le tout sous le regard impuissant des éléments des forces de l’ordre qui tenaient nerveusement à empêcher tout débordement.
A sa sortie de la gendarmerie, c’est sous des houra de victoire que la foule des militants a accompagné le président du PNDS Issoufou Mamadou jusqu’à son domicile. Le chef de file de l’opposition s’est brièvement exprimé sur les motifs de son interpellation avant de se retrancher dans ses locaux, accompagné par les autres responsables du Front FDD. Rien n’a été retenu contre moi, a indiqué le président du PNDS Mahamadou Issoufou. «J’ai été interpellé par la gendarmerie par rapport à la déclaration que le FDD a rendu publique le samedi dernier sur le point de la déclaration relatif à l’appel que nous avons eu à lancer aux forces de défense et de sécurité de ne pas obéir, conformément à l’article 13 de la constitution à tout ordre manifestement illégal.
Egalement, nous avons rappelé les différents arrêts de la cour constitutionnelle dans cette déclaration et en particulier les dispositions de l’article 115 qui stipule que les arrêts de la cour constitutionnelle sont sans recours. Et ces arrêts là lient toutes les autorités administratives, civiles, militaires et juridictionnelles. C’est sur ces différents points que la question m’a été posée par la gendarmerie. J’ai clairement dit à la gendarmerie que notre combat est un combat démocratique, que notre combat s’inscrit dans la légalité républicaine… », a déclaré Mahamadou Issoufou à sa sortie de la gendarmerie. Il faut rappeler que la veille de l’interpellation de Mahamadou Issoufou, le lundi 29 juin dernier, c’est le porte parole du FDD Marou Amadou qui a été interpellé et gardé dans les locaux de la police judiciaire.
Les contours de toutes ces vagues d’interpellation restent les mêmes, elles sont directement associés à la dernière déclaration du FDD du samedi 27 juin. Déclaration qui, visiblement a fait monter d’un cran la tension d’opposition entre le camp de Tandja Mamadou dans sa logique de maintien du projet de référendum et les acteurs du front de l’opposition fermement engagés à faire barrage au projet référendaire de Tandja Mamadou. Sortie du FDD n’a surtout pas été très tendre avec Tandja Mamadou. Les responsables du front l’ont déshabillé de son statut du Président de la République. Tandja Mamadou, en refusant de se plier aux arrêts de la cour constitutionnelle, s’est mis en porte à faux avec la constitution du 09 août 1999.
C’est alors que l’opinion nationale et internationale attendait une position de retour à la normalité que Tandja Mamadou faisant suite à une déclaration du Ministre d’Etat Albadé Abouba sur la poursuite du projet de référendum lors d’un point de presse va annoncer la dissolution de la cour constitutionnelle et le recours à des mesures exceptionnelles contenues dans l’article 53 de la constitution. L’irritation était clairement perceptible dans les dispositifs politiques mis en oeuvre le lundi 29 juin dernier surtout après que la cour constitutionnelle le même jour rendait un autre arrêt pour déclarer irrecevable la requête de Tandja Mamadou lui demandant de déclarer l’inexistence de son arrêt du 12 juin dernier qui annulé le décret portant convocation du corps électoral pour le référendum du 4 août prochain.
Du côté du front de l’opposition, les choses sont désormais claires, Tandja Mamadou n’est plus président de la République. Et dans la suite de sa déclaration du samedi 27 juin, Issoufou Mahamadou parlait plutôt de «M. Tandja Mamadou». M. Tandja Mamadou, l’évocation du coup d’Etat contre la constitution et la violation de son serment par Tandja Mamadou, tout cela a fini par ébranler la sérénité jusquelà affichée dans le camp de la maison Tandja Mamadou. Depuis lundi dernier en effet, avec le recours par Tandja Mamadou à l’article 53 de la constitution sur les mesures exceptionnelles, la crise politique s’est quelque peu approfondie. La situation risque encore de se crisper davantage.
Avec le recours à l’article 53 par Tandja Mamadou et le tripatouillage consistant à suspendre certaines dispositions de la constitution, le pays risque de plonger sous un régime d’exception avec en face une opposition qui rejettera systématiquement toute mesure prise par le pouvoir politique en place qui ne disposerait plus d’une habilitation légale, comme l’a indiqué en substance la déclaration du FDD. Le samedi 27 juin dernier déjà, le chef de file du front FDD a annoncé qu’ils ne reconnaissent pas la décision de Tandja Mamadou portant dissolution de la cour constitutionnelle. Pour Mahamadou Issoufou du FDD, la cour constitutionnelle présidée par Mme Fatoumata Salifou Bazèye reste la seule institution qu’ils reconnaissent.
Cette position constituera un autre fermant de conflits sérieux à un moment où Tandja Mamadou s’apprête à désigner les nouveaux membres de la cour constitutionnelle réformée par un décret en date du lundi 29 juin dernier.
Les Nations unies pressent l’Afrique de développer des espaces économiques régionaux
Alain Faujas-LE MONDE | 26.06.09 | 15h48
samedi 27 juin 2009La fragmentation économique et commerciale est pour l’Afrique tout aussi néfaste que le tribalisme au plan politique. Multiplications des procédures douanières et administratives, coût élevé des transports, marchés étriqués, mauvaise répartition de la main d’oeuvre et des capitaux, inadéquation de l’offre et de la demande paralysent le développement d’un continent ignoré de la planète - il ne représente que 2 % du commerce international, pour 12 % de la population mondiale.
C’est pourquoi la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) rappelle que "l’intégration régionale demeure une priorité absolue pour les pays africains", dans son rapport sur Le développement économique en Afrique, 2009, publié jeudi 25 juin.
Premier constat : l’Afrique commerce plus facilement avec le reste du monde qu’avec elle-même. Malgré l’existence de quatorze groupements économiques (Comesa, CFA, UMA, UEMOA, CFA, SADC, etc.), ses échanges régionaux ne représentent que 9 % du total de ses échanges totaux, quand ce pourcentage atteint 18,5 % pour les pays en développement américains et 71,4 % pour les pays européens avancés. La médiocrité en matière d’investissements est comparable : les capitaux régionaux ne pèsent que 13 % du total des investissements étrangers, - contre 30 % en Asie.
UN CONTINENT CORSETÉ
D’Alger au Cap et de Dakar à Djibouti, on aurait tout intérêt à se doter au plus vite des infrastructures matérielles et immatérielles qui facilitent la circulation des hommes et des marchandises. Les routes goudronnées - et entretenues - sont un formidable outil de développement. Il a été calculé qu’une bonne route entre le Sénégal et le Mali multiplierait par quatre les échanges entre ces deux pays. Si 32 milliards de dollars (23 milliards d’euros) étaient investis dans la construction - et l’entretien - d’un réseau routier moderne, l’Afrique dans son ensemble profiterait d’un flux commercial supplémentaire de 250 milliards de dollars en quinze ans.
Car ce continent est corseté. Les coûts de transport y sont de 136 % supérieurs à ceux des autres régions du monde. Les délais à l’export y atteignent 34,7 jours, alors qu’ils dépassent à peine 10 jours dans les pays développés.
L’immatériel est tout aussi important : l’aéroport d’Accra, au Ghana, a réduit de trois jours à quatre heures le temps du dédouanement des marchandises et a vu augmenter ses recettes de 30 % de ce simple fait.
Les bénéfices de la constitution d’aires régionales intégrées ne sont pas seulement quantitatifs. Les études montrent que les pays africains exportent vers le reste du monde essentiellement des matières premières (pétrole, minerais, fibres, bois) sans ajout de valeur. Mais quand ils commercent entre eux, les Africains échangent d’abord des produits manufacturés, sources de revenus accrus pour les producteurs et d’économies pour les consommateurs.
Enfin, le rapport de la Cnuced rappelle que les migrations interafricaines ont contribué à réduire la pauvreté. Il souligne la nécessité de réduire les freins à cette libre circulation souvent entravée par la xénophobie et les mesures politiques qui réservent les emplois aux travailleurs locaux.
Alain Faujas
samedi 27 juin 2009La fragmentation économique et commerciale est pour l’Afrique tout aussi néfaste que le tribalisme au plan politique. Multiplications des procédures douanières et administratives, coût élevé des transports, marchés étriqués, mauvaise répartition de la main d’oeuvre et des capitaux, inadéquation de l’offre et de la demande paralysent le développement d’un continent ignoré de la planète - il ne représente que 2 % du commerce international, pour 12 % de la population mondiale.
C’est pourquoi la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) rappelle que "l’intégration régionale demeure une priorité absolue pour les pays africains", dans son rapport sur Le développement économique en Afrique, 2009, publié jeudi 25 juin.
Premier constat : l’Afrique commerce plus facilement avec le reste du monde qu’avec elle-même. Malgré l’existence de quatorze groupements économiques (Comesa, CFA, UMA, UEMOA, CFA, SADC, etc.), ses échanges régionaux ne représentent que 9 % du total de ses échanges totaux, quand ce pourcentage atteint 18,5 % pour les pays en développement américains et 71,4 % pour les pays européens avancés. La médiocrité en matière d’investissements est comparable : les capitaux régionaux ne pèsent que 13 % du total des investissements étrangers, - contre 30 % en Asie.
UN CONTINENT CORSETÉ
D’Alger au Cap et de Dakar à Djibouti, on aurait tout intérêt à se doter au plus vite des infrastructures matérielles et immatérielles qui facilitent la circulation des hommes et des marchandises. Les routes goudronnées - et entretenues - sont un formidable outil de développement. Il a été calculé qu’une bonne route entre le Sénégal et le Mali multiplierait par quatre les échanges entre ces deux pays. Si 32 milliards de dollars (23 milliards d’euros) étaient investis dans la construction - et l’entretien - d’un réseau routier moderne, l’Afrique dans son ensemble profiterait d’un flux commercial supplémentaire de 250 milliards de dollars en quinze ans.
Car ce continent est corseté. Les coûts de transport y sont de 136 % supérieurs à ceux des autres régions du monde. Les délais à l’export y atteignent 34,7 jours, alors qu’ils dépassent à peine 10 jours dans les pays développés.
L’immatériel est tout aussi important : l’aéroport d’Accra, au Ghana, a réduit de trois jours à quatre heures le temps du dédouanement des marchandises et a vu augmenter ses recettes de 30 % de ce simple fait.
Les bénéfices de la constitution d’aires régionales intégrées ne sont pas seulement quantitatifs. Les études montrent que les pays africains exportent vers le reste du monde essentiellement des matières premières (pétrole, minerais, fibres, bois) sans ajout de valeur. Mais quand ils commercent entre eux, les Africains échangent d’abord des produits manufacturés, sources de revenus accrus pour les producteurs et d’économies pour les consommateurs.
Enfin, le rapport de la Cnuced rappelle que les migrations interafricaines ont contribué à réduire la pauvreté. Il souligne la nécessité de réduire les freins à cette libre circulation souvent entravée par la xénophobie et les mesures politiques qui réservent les emplois aux travailleurs locaux.
Alain Faujas
Colloque international : Les anthropologues africains revisitent leur continent
L’EXPRESSIONDZ.COM (Algérie)
Colloque international : Les anthropologues africains revisitent leur continent
vendredi 3 juillet 2009Le continent noir a beaucoup diversifié la réception des apports, à l’image de la diversité des occupants, il a aussi contribué, à sa manière, en donnant aux autres ce qu’il a de savant relevant de son génie.
Aussi loin que l’on remonte dans le temps, le continent africain a toujours été le terroir de l’humanité. Son histoire est étroitement liée à celle des différents occupants qui se sont succédé sur ses terres. Cette histoire faite de périodes de guerre comme de paix, a brassé dans son giron les différents apports et de part et d’autre, qui ont permis certainement au monde africain d’évoluer. Les apports sont donc réciproques, même si le continent noir a beaucoup diversifié la réception des apports, à l’image de la diversité des occupants, il a aussi contribué, à sa manière, en donnant aux autres ce qu’il a de savant relevant de son génie. C’est dans cette optique que s’est ouvert hier à la salle Laâdi-Flici, (Alger), en présence de Mme la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, et pas moins de 60 experts africains, un colloque intitulé « Anthropologie africaine », organisé dans le cadre du 2e Festival culturel panafricain.
Ce rendez-vous est dédié à ces quatre anthropologues africains novateurs et précurseurs que furent Chikh Anta Diop, Hampaté Ba, Jomo Kenyatta et Mouloud Mammeri. La problématique de la première journée de ce colloque s’appuie sur les axes suivants : « The africain Anthropololist : réflexions », animée par Kojo Opuku Aidoo, « Hampaté Ba l’anthropologue » par Salia Malé, « Mouloud Mammeri et la tradition orale maghrébine : une traversée des signes » par Mourad Yellès, quant à la communication de Mme Diop sur cheikh Anta Diop, elle est présentée par Massamba Lame.
Concernant la deuxième partie, elle s’appuie sur la culture immatérielle africaine dans les axes suivants : « le discours littéraire africain et l’interrogation anthropologique » a été animé par Mukala Kadima Njuzi, J.P. Missié, a donné la réplique dans « Laïcité proclamée et recours au religieux », Badi Dida, assure la communication, à propos des « Origines berbères (Touareg), du système politique de l’Empire des Songhais et Charles Gremont garantit sa communication pour une anthropologie historique de la boucle du Niger. Un corpus inédit de manuscrits arabes. » Pierre Anguier clôture cette première journée avec une communication « Une expérience de collecte de musique en Ahaggar en 2008 ». Aujourd’hui, une génération d’anthropologues africains a succédé à celle des médiateurs fondateurs, formée dans les grandes universités françaises et anglo-saxonnes qui, non seulement a capitalisé au plan des notions au même titre que leurs collègues du Nord, mais a entrepris de revisiter pour les analyser et les adapter, les méthodologies construites pour et par l’anthropologie européenne en vue d’étudier les sociétés africaines. Cet événement africain leur permettra de se rencontrer pour échanger leurs expériences, engager ensemble une réflexion majeure sur l’état et les promesses de l’anthropologie en Afrique, les possibilités de coopération culturelle et scientifique entre les anthropologues des différents Etats africains. Dans cette perspective, ils pourraient décider l’organisation d’un congrès annuel des anthropologues africains qui se tiendrait alternativement dans une capitale africaine. De même, ils pourraient décider la création d’une structure africaine de recherche ouverte et plurielle accessible aux anthropologues du Continent. Dans la lancée, le Colloque des anthropologues africains de juillet 2009 serait avisé de lancer des supports destinés à stimuler la recherche anthropologique, notamment une revue africaine d’anthropologie à résonance continentale. L’anthropologie africaine s’affirme comme une discipline objective ayant pour seule préoccupation l’objectivité en défrichant un terrain aussi riche qu’ancien et contribuant à expliquer ce faisant les évolutions et les situations sociales et culturelles de l’Afrique en elle-même et par rapport à son environnement, assurant la formation des élites africaines appelées à prendre la relève et contribuant à l’essor de la discipline anthropologique à l’échelle internationale. Ainsi, l’analyse anthropologique n’applique plus ses méthodes aux seuls groupements humains restés peu ou prou extérieurs à la culture occidentale mais aussi à des systèmes d’interrelation et d’organisation sociale et écologique appartenant aux sociétés dites développées. Il devient ainsi possible de prendre part à la formation d’une anthropologie comparée susceptible de contribuer à exorciser et à dépasser les démons de l’ethnologie instrumentalisée et évolutionniste qui a longtemps prévalu. Le développement de l’anthropologie en Afrique a, en outre, vocation à s’opposer à la tendance à l’uniformisation culturelle qu’implique la mondialisation en montrant la diversité et la richesse des cultures et des langues africaines.
A l’échelle du continent, le challenge à relever était pour nous de mettre en exergue des faits saillants mis au point par l’anthropologie africaine sur les cultures africaines. A charge pour les futures éditions de cibler des questionnements plus ramassées et de rassembler davantage de compétences africaines dans le domaine. Cette première édition veut fonder une approche continentale dont l’exercice continu et l’acuité s’affirmeraient au fil des rencontres à venir. Il est à souligner que les travaux du colloque seront clôturés par un débat de synthèse, et se poursuivront jusqu’à vendredi prochain.
Idir AMMOUR
Colloque international : Les anthropologues africains revisitent leur continent
vendredi 3 juillet 2009Le continent noir a beaucoup diversifié la réception des apports, à l’image de la diversité des occupants, il a aussi contribué, à sa manière, en donnant aux autres ce qu’il a de savant relevant de son génie.
Aussi loin que l’on remonte dans le temps, le continent africain a toujours été le terroir de l’humanité. Son histoire est étroitement liée à celle des différents occupants qui se sont succédé sur ses terres. Cette histoire faite de périodes de guerre comme de paix, a brassé dans son giron les différents apports et de part et d’autre, qui ont permis certainement au monde africain d’évoluer. Les apports sont donc réciproques, même si le continent noir a beaucoup diversifié la réception des apports, à l’image de la diversité des occupants, il a aussi contribué, à sa manière, en donnant aux autres ce qu’il a de savant relevant de son génie. C’est dans cette optique que s’est ouvert hier à la salle Laâdi-Flici, (Alger), en présence de Mme la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, et pas moins de 60 experts africains, un colloque intitulé « Anthropologie africaine », organisé dans le cadre du 2e Festival culturel panafricain.
Ce rendez-vous est dédié à ces quatre anthropologues africains novateurs et précurseurs que furent Chikh Anta Diop, Hampaté Ba, Jomo Kenyatta et Mouloud Mammeri. La problématique de la première journée de ce colloque s’appuie sur les axes suivants : « The africain Anthropololist : réflexions », animée par Kojo Opuku Aidoo, « Hampaté Ba l’anthropologue » par Salia Malé, « Mouloud Mammeri et la tradition orale maghrébine : une traversée des signes » par Mourad Yellès, quant à la communication de Mme Diop sur cheikh Anta Diop, elle est présentée par Massamba Lame.
Concernant la deuxième partie, elle s’appuie sur la culture immatérielle africaine dans les axes suivants : « le discours littéraire africain et l’interrogation anthropologique » a été animé par Mukala Kadima Njuzi, J.P. Missié, a donné la réplique dans « Laïcité proclamée et recours au religieux », Badi Dida, assure la communication, à propos des « Origines berbères (Touareg), du système politique de l’Empire des Songhais et Charles Gremont garantit sa communication pour une anthropologie historique de la boucle du Niger. Un corpus inédit de manuscrits arabes. » Pierre Anguier clôture cette première journée avec une communication « Une expérience de collecte de musique en Ahaggar en 2008 ». Aujourd’hui, une génération d’anthropologues africains a succédé à celle des médiateurs fondateurs, formée dans les grandes universités françaises et anglo-saxonnes qui, non seulement a capitalisé au plan des notions au même titre que leurs collègues du Nord, mais a entrepris de revisiter pour les analyser et les adapter, les méthodologies construites pour et par l’anthropologie européenne en vue d’étudier les sociétés africaines. Cet événement africain leur permettra de se rencontrer pour échanger leurs expériences, engager ensemble une réflexion majeure sur l’état et les promesses de l’anthropologie en Afrique, les possibilités de coopération culturelle et scientifique entre les anthropologues des différents Etats africains. Dans cette perspective, ils pourraient décider l’organisation d’un congrès annuel des anthropologues africains qui se tiendrait alternativement dans une capitale africaine. De même, ils pourraient décider la création d’une structure africaine de recherche ouverte et plurielle accessible aux anthropologues du Continent. Dans la lancée, le Colloque des anthropologues africains de juillet 2009 serait avisé de lancer des supports destinés à stimuler la recherche anthropologique, notamment une revue africaine d’anthropologie à résonance continentale. L’anthropologie africaine s’affirme comme une discipline objective ayant pour seule préoccupation l’objectivité en défrichant un terrain aussi riche qu’ancien et contribuant à expliquer ce faisant les évolutions et les situations sociales et culturelles de l’Afrique en elle-même et par rapport à son environnement, assurant la formation des élites africaines appelées à prendre la relève et contribuant à l’essor de la discipline anthropologique à l’échelle internationale. Ainsi, l’analyse anthropologique n’applique plus ses méthodes aux seuls groupements humains restés peu ou prou extérieurs à la culture occidentale mais aussi à des systèmes d’interrelation et d’organisation sociale et écologique appartenant aux sociétés dites développées. Il devient ainsi possible de prendre part à la formation d’une anthropologie comparée susceptible de contribuer à exorciser et à dépasser les démons de l’ethnologie instrumentalisée et évolutionniste qui a longtemps prévalu. Le développement de l’anthropologie en Afrique a, en outre, vocation à s’opposer à la tendance à l’uniformisation culturelle qu’implique la mondialisation en montrant la diversité et la richesse des cultures et des langues africaines.
A l’échelle du continent, le challenge à relever était pour nous de mettre en exergue des faits saillants mis au point par l’anthropologie africaine sur les cultures africaines. A charge pour les futures éditions de cibler des questionnements plus ramassées et de rassembler davantage de compétences africaines dans le domaine. Cette première édition veut fonder une approche continentale dont l’exercice continu et l’acuité s’affirmeraient au fil des rencontres à venir. Il est à souligner que les travaux du colloque seront clôturés par un débat de synthèse, et se poursuivront jusqu’à vendredi prochain.
Idir AMMOUR
Mali : the Swiss hostage in the hands of Al-Qaida is “very sick”
Ennahar Online - 03/07/09
Mali
samedi 4 juillet 2009
BAMAKO- The Swiss hostage abducted on January 22 and detained by Al Qaeda in Islamic Maghreb (Aqmi), Werner Greiner is “very sick”
The Swiss hostage abducted on January 22 and detained by Al Qaeda in Islamic Maghreb (Aqmi), Werner Greiner is “very sick” and refuses to feed himself, said Friday an elected official in northern Mali in the negotiations for his release.
“He doesn’t eat at all. He is very ill. We are concerned,” he said under cover of anonymity.
“The situation is very worrying. They (the Aqmi fighters) had set the ultimatum to 26 June. They did not kill the hostage, he is still alive. But his condition is very critical. He does not eat,” confirmed on his side another negotiator.
Al-Qaeda in Islamic Maghreb had announced on 3 June killing a British tourist, Edwin Dyer, held hostage since January, an assassination condemned by the British Prime Minister Gordon Brown as a terrorist “barbaric” act.
Both tourists were abducted at the same time in neighbouring Niger.
Switzerland had been “shocked” by the news of the assassination of the British. This “barbaric act” will not prevent the “intense efforts” in Berne to secure the release of the Swiss hostages still in the hands of the abductors, added the Foreign Ministry.
Ennaharonline/ M. O.
Mali
samedi 4 juillet 2009
BAMAKO- The Swiss hostage abducted on January 22 and detained by Al Qaeda in Islamic Maghreb (Aqmi), Werner Greiner is “very sick”
The Swiss hostage abducted on January 22 and detained by Al Qaeda in Islamic Maghreb (Aqmi), Werner Greiner is “very sick” and refuses to feed himself, said Friday an elected official in northern Mali in the negotiations for his release.
“He doesn’t eat at all. He is very ill. We are concerned,” he said under cover of anonymity.
“The situation is very worrying. They (the Aqmi fighters) had set the ultimatum to 26 June. They did not kill the hostage, he is still alive. But his condition is very critical. He does not eat,” confirmed on his side another negotiator.
Al-Qaeda in Islamic Maghreb had announced on 3 June killing a British tourist, Edwin Dyer, held hostage since January, an assassination condemned by the British Prime Minister Gordon Brown as a terrorist “barbaric” act.
Both tourists were abducted at the same time in neighbouring Niger.
Switzerland had been “shocked” by the news of the assassination of the British. This “barbaric act” will not prevent the “intense efforts” in Berne to secure the release of the Swiss hostages still in the hands of the abductors, added the Foreign Ministry.
Ennaharonline/ M. O.
FACTBOX-Foreign investment in Niger
Reuters - 03/07/09
FACTBOX-Foreign investment in Niger
samedi 4 juillet 2009The United Nations, United States, France and the EU have this week criticised Niger’s President Mamadou Tandja’s plan to hold a referendum to enable him to extend his rule over the West African uranium producer beyond the expiry of his second term in office. The plan, declared unlawful by the country’s constitutional court, has met with internal opposition, while the international community says it threatens to undermine democracy and destabilise the country. Below are details of companies with mining, oil and industrial projects in Niger, a desert country of 15 million people which produces around 7.5 percent of the world’s uranium.
AREVA
French state-owned nuclear energy group Areva is developing the Imouraren uranium mine in the north of Niger. Due to begin producing in 2012 after initial investment of 1.2 billion euros, Imouraren is expected to be the biggest uranium mine in Africa with eventual production of 5,000 tonnes per year for 35 years. Areva has operated Niger’s two existing uranium mines, Cominak and Somair, since the 1970s.
CAMECO
Cameco, the world’s biggest uranium producer, last year bought an 11 percent stake in Govi High Power Exploration, which owns exploration properties around Arlit and Agadez in Niger.
CHINA NATIONAL PETROLEUM CORP
Chinese state-owned CNPC struck a $5 billion deal with Niger’s government last June to pump oil from the Agadem block within three years, and lay a 2,000 km pipeline to export it. CNPC also said it would build a 20,000 barrels per day oil refinery, which would be Niger’s first. President Tandja laid the foundation stone of the Ganaram refinery in October last year. The deal, which included a 127 billion CFA franc ($272.5 million) signature bonus, was criticised by rights groups for its intransparency.
CHINA NATIONAL URANIUM CORP
China’s state-owned uranium firm, known as SINO-U, will invest $300 million in the Somina uranium mine, located at Azelik near Agadez. The mine, due to come on stream by 2010, will produce around 700 tonnes per year. In April, China extended a $95 million loan to Niger to support the project.
EARTHSTONE GROUP
Indonesian mining, energy, construction and infrastructure firm Earthstone Group owns four uranium blocks in Niger.
ISLAMIC DEVELOPMENT BANKThe Islamic Development Bank has pledged $236 million to finance the construction of the Kandadji dam, the first stage of a hydropower project that will cost more than $700 million. Work began on the dam in August last year.
KOREA RESOURCES CORP
South Korean state-owned Korea Resources Corp signed a memorandum of understanding in March to buy around 10 percent of its annual uranium needs from Niger.
NIGER URANIUMLondon-listed Niger Uranium owns eight prospecting licences in the Tim Mersoi Basin, which it describes as the world’s fifth most important uranium producing district.
NGM RESOURCES
Australian-listed NGM Resources owns three uranium exploration concessions in Niger via its subsidiary Indo Energy.
OTHER POTENTIAL PROJECTS
--------------------------------------------------------------------------------
NUCLEAR POWER
Niger plans to build a nuclear power station in the "medium to long term," an advisor to the minister of mines and energy said in February. Adolphe Gbaguidi Waly said the country had not decided on a specific way to implement the plan but would seek help from South Africa, the only country on the continent that has a nuclear power plant.
TRANS-SAHARAN GAS PIPELINE
In conjunction with Nigeria and Algeria, Niger signed an agreement on Friday to build a 4,000 km gas pipeline across the Sahara capable of transporting 30 billion cubic metres a year to Europe. Capital costs are estimated at $10 billion for the pipeline and $3 billion for gathering centres.
FACTBOX-Foreign investment in Niger
samedi 4 juillet 2009The United Nations, United States, France and the EU have this week criticised Niger’s President Mamadou Tandja’s plan to hold a referendum to enable him to extend his rule over the West African uranium producer beyond the expiry of his second term in office. The plan, declared unlawful by the country’s constitutional court, has met with internal opposition, while the international community says it threatens to undermine democracy and destabilise the country. Below are details of companies with mining, oil and industrial projects in Niger, a desert country of 15 million people which produces around 7.5 percent of the world’s uranium.
AREVA
French state-owned nuclear energy group Areva is developing the Imouraren uranium mine in the north of Niger. Due to begin producing in 2012 after initial investment of 1.2 billion euros, Imouraren is expected to be the biggest uranium mine in Africa with eventual production of 5,000 tonnes per year for 35 years. Areva has operated Niger’s two existing uranium mines, Cominak and Somair, since the 1970s.
CAMECO
Cameco, the world’s biggest uranium producer, last year bought an 11 percent stake in Govi High Power Exploration, which owns exploration properties around Arlit and Agadez in Niger.
CHINA NATIONAL PETROLEUM CORP
Chinese state-owned CNPC struck a $5 billion deal with Niger’s government last June to pump oil from the Agadem block within three years, and lay a 2,000 km pipeline to export it. CNPC also said it would build a 20,000 barrels per day oil refinery, which would be Niger’s first. President Tandja laid the foundation stone of the Ganaram refinery in October last year. The deal, which included a 127 billion CFA franc ($272.5 million) signature bonus, was criticised by rights groups for its intransparency.
CHINA NATIONAL URANIUM CORP
China’s state-owned uranium firm, known as SINO-U, will invest $300 million in the Somina uranium mine, located at Azelik near Agadez. The mine, due to come on stream by 2010, will produce around 700 tonnes per year. In April, China extended a $95 million loan to Niger to support the project.
EARTHSTONE GROUP
Indonesian mining, energy, construction and infrastructure firm Earthstone Group owns four uranium blocks in Niger.
ISLAMIC DEVELOPMENT BANKThe Islamic Development Bank has pledged $236 million to finance the construction of the Kandadji dam, the first stage of a hydropower project that will cost more than $700 million. Work began on the dam in August last year.
KOREA RESOURCES CORP
South Korean state-owned Korea Resources Corp signed a memorandum of understanding in March to buy around 10 percent of its annual uranium needs from Niger.
NIGER URANIUMLondon-listed Niger Uranium owns eight prospecting licences in the Tim Mersoi Basin, which it describes as the world’s fifth most important uranium producing district.
NGM RESOURCES
Australian-listed NGM Resources owns three uranium exploration concessions in Niger via its subsidiary Indo Energy.
OTHER POTENTIAL PROJECTS
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NUCLEAR POWER
Niger plans to build a nuclear power station in the "medium to long term," an advisor to the minister of mines and energy said in February. Adolphe Gbaguidi Waly said the country had not decided on a specific way to implement the plan but would seek help from South Africa, the only country on the continent that has a nuclear power plant.
TRANS-SAHARAN GAS PIPELINE
In conjunction with Nigeria and Algeria, Niger signed an agreement on Friday to build a 4,000 km gas pipeline across the Sahara capable of transporting 30 billion cubic metres a year to Europe. Capital costs are estimated at $10 billion for the pipeline and $3 billion for gathering centres.
Nigeria, Algérie, Niger : accord pour un gazoduc transsaharien vers l’Europe
De Ola AWONIYI - ABUJA (AFP)
samedi 4 juillet 2009
ABUJA (AFP) — Le Nigeria, le Niger et l’Algérie ont signé vendredi à Abuja un accord pour construire un gazoduc de plus de 4.000 km à travers le Sahara afin d’acheminer en Europe les vastes réserves nigérianes, un projet estimé à 10 milliards de dollars.
Selon cet accord, le futur gazoduc partira du delta du Niger, la zone de production de pétrole et de gaz dans le sud du Nigeria, et traversera le Niger et l’Algérie pour alimenter l’Europe.
"En signant cet accord, les trois gouvernements donnent instruction à leurs compagnies pétrolières nationales respectives de lancer la phase de définition du projet", a déclaré le patron de la Nigerian National Petroleum Company (NNPC), Mohammed Barkindo.
Les premières livraisons de gaz devraient selon les signataires intervenir en 2015, mais aucune date n’a été évoquée pour le début des travaux.
L’accord a été paraphé par les ministres du Pétrole et de l’Energie des trois pays, a constaté un journaliste de l’AFP à Abuja : Rilwanu Lukman (BIEN Rilwanu) pour le Nigeria, Chakib Khalib pour l’Algérie et Mohammed Abdullahi pour le Niger.
M. Lukman a précisé que la phase préliminaire du projet portait sur les options commerciales, fiscales, légales et techniques appropriées avant la décision finale d’investissement.
Le ministre nigérian a précisé que l’étude de faisabilité avait été bouclée en mai 2006 et que le coût de ce méga-projet était estimé à 10 milliards de dollars.
"Le résultat de l’étude a démontré que ce projet était techniquement réalisable, économiquement viable et qu’il existait une opportunité de marché de 15 à 20 milliards de pieds cubes de gaz pour le TSGP (Trans-Saharan Gas Project) à partir de 2015", a-t-il précisé.
"Nous allons maintenant parler avec des partenaires potentiels", a poursuivi M. Lukman, ex-secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Pour son collègue algérien, le financement de l’ouvrage ne posera aucun problème. "C’est un projet qui réunit toutes les conditions pour être un succès", a-t-il commenté.
Le ministre nigérien a de son côté estimé que l’instabilité qui règne dans certaines régions des pays signataires ne devrait pas "hypothéquer l’avenir du projet".
Le sud pétrolifère du Nigeria est en proie à des violences, sabotages et enlèvements récurrents d’employés du secteur pétrolier, tandis que des rebelles touareg sont encore actifs dans nord du Niger. Quant à l’Algérie, les attaques islamistes y sont encore relativement fréquentes.
Le Nigeria dispose de réserves de 183 trillions de pieds cubes de gaz, parmi les plus importantes du monde.
A l’occasion d’une visite fin juin du président russe Dmitri Medvedev dans ce pays, le géant russe Gazprom, premier producteur et exportateur mondial, a conclu un accord de coopération avec la NNPC qui lui donne accès aux réserves de gaz nigérianes. Les deux sociétés ont ainsi créé une co-entreprise à 50/50, baptisée Nigaz.
Le patron de Gazprom International Boris Ivanov, qui accompagnait M. Medvedev, avait annoncé que sa compagnie allait construire à partir de 2010 un gazoduc de 360 km pour près d’un demi-milliard de dollars à partir du sud du Nigeria. Il pourrait devenir le premier tronçon du futur gazoduc transsaharien.
Le groupe français Total a lui aussi marqué publiquement son intérêt à participer au TSGP.
Un autre projet de gazoduc, baptisé Nabucco, doit relier l’Asie centrale à l’Union européenne (UE) pour réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe.
samedi 4 juillet 2009
ABUJA (AFP) — Le Nigeria, le Niger et l’Algérie ont signé vendredi à Abuja un accord pour construire un gazoduc de plus de 4.000 km à travers le Sahara afin d’acheminer en Europe les vastes réserves nigérianes, un projet estimé à 10 milliards de dollars.
Selon cet accord, le futur gazoduc partira du delta du Niger, la zone de production de pétrole et de gaz dans le sud du Nigeria, et traversera le Niger et l’Algérie pour alimenter l’Europe.
"En signant cet accord, les trois gouvernements donnent instruction à leurs compagnies pétrolières nationales respectives de lancer la phase de définition du projet", a déclaré le patron de la Nigerian National Petroleum Company (NNPC), Mohammed Barkindo.
Les premières livraisons de gaz devraient selon les signataires intervenir en 2015, mais aucune date n’a été évoquée pour le début des travaux.
L’accord a été paraphé par les ministres du Pétrole et de l’Energie des trois pays, a constaté un journaliste de l’AFP à Abuja : Rilwanu Lukman (BIEN Rilwanu) pour le Nigeria, Chakib Khalib pour l’Algérie et Mohammed Abdullahi pour le Niger.
M. Lukman a précisé que la phase préliminaire du projet portait sur les options commerciales, fiscales, légales et techniques appropriées avant la décision finale d’investissement.
Le ministre nigérian a précisé que l’étude de faisabilité avait été bouclée en mai 2006 et que le coût de ce méga-projet était estimé à 10 milliards de dollars.
"Le résultat de l’étude a démontré que ce projet était techniquement réalisable, économiquement viable et qu’il existait une opportunité de marché de 15 à 20 milliards de pieds cubes de gaz pour le TSGP (Trans-Saharan Gas Project) à partir de 2015", a-t-il précisé.
"Nous allons maintenant parler avec des partenaires potentiels", a poursuivi M. Lukman, ex-secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Pour son collègue algérien, le financement de l’ouvrage ne posera aucun problème. "C’est un projet qui réunit toutes les conditions pour être un succès", a-t-il commenté.
Le ministre nigérien a de son côté estimé que l’instabilité qui règne dans certaines régions des pays signataires ne devrait pas "hypothéquer l’avenir du projet".
Le sud pétrolifère du Nigeria est en proie à des violences, sabotages et enlèvements récurrents d’employés du secteur pétrolier, tandis que des rebelles touareg sont encore actifs dans nord du Niger. Quant à l’Algérie, les attaques islamistes y sont encore relativement fréquentes.
Le Nigeria dispose de réserves de 183 trillions de pieds cubes de gaz, parmi les plus importantes du monde.
A l’occasion d’une visite fin juin du président russe Dmitri Medvedev dans ce pays, le géant russe Gazprom, premier producteur et exportateur mondial, a conclu un accord de coopération avec la NNPC qui lui donne accès aux réserves de gaz nigérianes. Les deux sociétés ont ainsi créé une co-entreprise à 50/50, baptisée Nigaz.
Le patron de Gazprom International Boris Ivanov, qui accompagnait M. Medvedev, avait annoncé que sa compagnie allait construire à partir de 2010 un gazoduc de 360 km pour près d’un demi-milliard de dollars à partir du sud du Nigeria. Il pourrait devenir le premier tronçon du futur gazoduc transsaharien.
Le groupe français Total a lui aussi marqué publiquement son intérêt à participer au TSGP.
Un autre projet de gazoduc, baptisé Nabucco, doit relier l’Asie centrale à l’Union européenne (UE) pour réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe.
jeudi 2 juillet 2009
Abdou Diouf en appelle au strict respect de l’Etat de droit et au fonctionnement régulier des institutions au Niger
Abdou Diouf en appelle au strict respect de l’Etat de droit et au fonctionnement régulier des institutions au Niger
Jeudi, 02 Juillet 2009 01:28
Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, exprime sa très forte inquiétude au regard de l’évolution de la situation politique au Niger. Il apparaît, en effet, que la démarche suivie aux fins d’une révision de la Constitution par referendum, et ce en dépit des mises en garde émises par un grand nombre d’acteurs, en particulier par la Cour constitutionnelle du Niger, au fonctionnement de laquelle il vient d’être gravement porté atteinte, a créé les conditions d’une crise avérée.
Face aux menaces qui pèsent, de ce fait, sur la paix et la stabilité dans ce pays membre de la Francophonie, le Secrétaire général veut espérer que, dans un sursaut républicain, les voies seront trouvées pour un retour au strict respect des principes de la démocratie et des règles de l’Etat de droit, ainsi qu’au fonctionnement régulier de toutes les institutions.
Ce sont là des engagements précis consignés dans la Déclaration de Bamako, à même de préserver les acquis démocratiques courageusement obtenus par le peuple nigérien.
Le Secrétaire général de la Francophonie continuera à suivre attentivement cette situation préoccupante qui sera examinée lors de la prochaine réunion du Conseil permanent de la Francophonie, prévue le 10 juillet 2009, à Paris.
02 juillet 2009
Publié le 01 juillet 2009
Source : http://www.francophonie.org
Jeudi, 02 Juillet 2009 01:28
Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, exprime sa très forte inquiétude au regard de l’évolution de la situation politique au Niger. Il apparaît, en effet, que la démarche suivie aux fins d’une révision de la Constitution par referendum, et ce en dépit des mises en garde émises par un grand nombre d’acteurs, en particulier par la Cour constitutionnelle du Niger, au fonctionnement de laquelle il vient d’être gravement porté atteinte, a créé les conditions d’une crise avérée.
Face aux menaces qui pèsent, de ce fait, sur la paix et la stabilité dans ce pays membre de la Francophonie, le Secrétaire général veut espérer que, dans un sursaut républicain, les voies seront trouvées pour un retour au strict respect des principes de la démocratie et des règles de l’Etat de droit, ainsi qu’au fonctionnement régulier de toutes les institutions.
Ce sont là des engagements précis consignés dans la Déclaration de Bamako, à même de préserver les acquis démocratiques courageusement obtenus par le peuple nigérien.
Le Secrétaire général de la Francophonie continuera à suivre attentivement cette situation préoccupante qui sera examinée lors de la prochaine réunion du Conseil permanent de la Francophonie, prévue le 10 juillet 2009, à Paris.
02 juillet 2009
Publié le 01 juillet 2009
Source : http://www.francophonie.org
Les Etats-Unis se sont dits aujourd'hui "préoccupés par les récentes actions du président du Niger",
Jeudi, 02 Juillet 2009 15:26
Les Etats-Unis se sont dits aujourd'hui "préoccupés par les récentes actions du président du Niger", estimant qu'elles "sapent les efforts" de ce pays d'Afrique de l'ouest en vue d'une "bonne gouvernance" et d'un "Etat de droit".
"Les Etats-Unis sont préoccupés par les récentes actions du président du Niger Mamadou Tandja en vue de diriger (le pays) par des ordonnances et des décrets et de dissoudre l'Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle dans une tentative de conserver le pouvoir au-delà de son mandat limité constitutionnellement", indique un communiqué de la Maison Blanche.
"Ces décisions sapent les efforts du Niger entrepris au cours des dix dernières années en vue d'une bonne gouvernance et d'un Etat de droit", ajoute le communiqué. "Nous sommes rassurés par l'envoi par l'Union africaine d'une délégation au Niger pour tenter de résoudre cette crise politique", poursuit la Maison Blanche.
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA) Jean Ping a affirmé mardi avoir dépêché il y a plusieurs jours une "délégation importante au Niger pour voir avec les autorités comment sortir de cette crise". "Nous allons continuer de nous entretenir avec nos partenaires dans la région et de surveiller de près la situation au Niger", conclut le communiqué de la Maison Blanche.
Décidé à rester au pouvoir après 10 ans à la tête du pays, Mamadou Tandja a dissous le parlement, puis la Cour constitutionnelle qui s'opposait à son projet de référendum pour modifier la Constitution et ainsi briguer fin 2009 un troisième mandat. Il s'est également arrogé des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent de gouverner seul par décrets et ordonnances.
02 juillet 2009
Publié le 02 juillet 2009
Source : http://www.lefigaro.fr
Les Etats-Unis se sont dits aujourd'hui "préoccupés par les récentes actions du président du Niger", estimant qu'elles "sapent les efforts" de ce pays d'Afrique de l'ouest en vue d'une "bonne gouvernance" et d'un "Etat de droit".
"Les Etats-Unis sont préoccupés par les récentes actions du président du Niger Mamadou Tandja en vue de diriger (le pays) par des ordonnances et des décrets et de dissoudre l'Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle dans une tentative de conserver le pouvoir au-delà de son mandat limité constitutionnellement", indique un communiqué de la Maison Blanche.
"Ces décisions sapent les efforts du Niger entrepris au cours des dix dernières années en vue d'une bonne gouvernance et d'un Etat de droit", ajoute le communiqué. "Nous sommes rassurés par l'envoi par l'Union africaine d'une délégation au Niger pour tenter de résoudre cette crise politique", poursuit la Maison Blanche.
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA) Jean Ping a affirmé mardi avoir dépêché il y a plusieurs jours une "délégation importante au Niger pour voir avec les autorités comment sortir de cette crise". "Nous allons continuer de nous entretenir avec nos partenaires dans la région et de surveiller de près la situation au Niger", conclut le communiqué de la Maison Blanche.
Décidé à rester au pouvoir après 10 ans à la tête du pays, Mamadou Tandja a dissous le parlement, puis la Cour constitutionnelle qui s'opposait à son projet de référendum pour modifier la Constitution et ainsi briguer fin 2009 un troisième mandat. Il s'est également arrogé des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent de gouverner seul par décrets et ordonnances.
02 juillet 2009
Publié le 02 juillet 2009
Source : http://www.lefigaro.fr
mardi 30 juin 2009
En droit, la présidence de la République duNiger est vacante
La Constitution contre le coup d’État
Tandja Mamadou vient finalement de poser la dernière pierre de son coup d’État en recourant illégalement à l’article 53 de la Constitution et en usurpant le pouvoir que la Constitution ne lui reconnaît pas de dissoudre la Cour Constitutionnelle. Le refus de se conformer aux arrêts de la Cour Constitutionnelle étant un motif de destitution, ses décisions n’engagent plus le Niger et en droit, la présidence de la République du Niger est vacante. Sur le plan juridique, le recours à l’article 53, la dissolution de la Cour comme tous les actes que Tandja posera à l’avenir sont donc nuls et de nul effet. Tous les acteurs doivent considérer que la Cour Constitutionnelle en particulier n’a pas cessé d’exister. Le FDD est parfaitement en droit d’exiger la démission de quelqu’un dont le pouvoir ne repose désormais ni sur la légalité, ni sur la légitimité, mais sur la force. La question est maintenant de savoir ce qu’il convient de faire.
Les forces républicaines et démocratiques ont utilisé les recours légaux et constitutionnels pour l’amener au respect de la Constitution. Elles l’ont même ménagé en lui offrant toutes les possibilités de sortir honorablement de ce triste engrenage. Mais c’est sans compter avec le fait que lui et ses complices jouent hors jeu, à l’image de beaucoup de dirigeants africains que les spécialistes de science politique appellent des chefs néopatrimoniaux. Peu soucieux de la paix et de la sécurité de leurs concitoyens, les chefs néopatrimoniaux préfèrent la stratégie de la terre brûlée. N’ayant pas la vision des hommes d’État et aveuglés par le pouvoir et ses fastes, ils ne se soucient pas de la façon dont l’histoire les jugera. De ce fait, ils n’hésitent pas à plonger leur pays dans les calamités les plus monstrueuses. C’est pour cela que les dirigeants africains ont plus souvent leur nom au panthéon de l’infamie que dans les temples de la gloire.
Ce que l’histoire récente nous montre, c’est que pour ce genre de dirigeants, l’État est un patrimoine privé qu’ils ne conçoivent céder à personne d’autre. Ils s’auto-convainquent d’être indispensables, opportunément aidés en cela par les spécialistes en flatterie qui redoublent d’autant plus d’ardeur que, parvenus au sommet par hasard, ils ne peuvent rien espérer par leur mérite personnel. Les chefs néopatrimoniaux se plaisent à confondre leur sort individuel avec le sort de leur pays et de ce fait, ne quittent le pouvoir que si on les accule. Ils promettent chantiers et paradis, mais n’apportent que misère et servitude comme on l’a déjà vu avec Bokassa en Centrafrique, Mobutu au Zaïre ou Omar Bongo au Gabon. Si ce funeste projet devait réussir, le Niger aurait aussi son Bongo, qui ne quittera le pouvoir qu’à sa mort, après avoir ruiné le pays et tué tout espoir démocratique.
Le Niger cependant n’est pas le Gabon et la question n’est pas de savoir si Tandja partira, mais dans quelles conditions il partira car aucun pouvoir ne peut durer sans le consentement des gouvernés. Il faut donc réfléchir dès maintenant à l’après Tandja pour que ce soit le moins dommageable pour notre pays et qu’on en sorte renforcés et non pas détruits. De nombreux cas récents montrent les dérives auxquelles l’entreprise en cours au Niger peut mener. En Roumanie en 1989, des citoyens excédés auxquels se sont ralliées les forces de l’ordre ont organisé une marche sur la présidence pour en extirper le dictateur. Celui-ci a été sommairement jugé et exécuté, mais le pays a mis des années à émerger du chaos. Plus près de nous, les évènements survenus le 28 juin dernier au Honduras nous interpellent plus encore en raison de la similarité de sa situation avec la notre. Dans ce petit pays d’Amérique centrale, le Tandja local qui voulait aussi organiser un référendum pour se maintenir au pouvoir malgré un arrêt de la Cour suprême le déclarant illégal, vient d’être arrêté par l’armée à la demande du pouvoir judiciaire et expulsé au Costa Rica. Mais comme il a divisé le pays de la même manière que Tandja Mamadou est en train de le faire au Niger, cette solution n’a pas pour autant réglé les problèmes du Honduras, qui est aujourd’hui au bord de la guerre civile.
En affichant ainsi son mépris pour le Niger, ses institutions et son peuple, Tandja Mamadou est désormais un simple citoyen que seule la force maintient au pouvoir. Mais comme il devrait le savoir, « on peut tout faire avec les baïonnettes sauf s’asseoir dessus ». Le devoir de tous les citoyens nigériens aujourd’hui est de résister à la tyrannie en travaillant sans relâche et avec tous les moyens que leur confère la Constitution pour faire échec au coup d’État afin que force puisse rester à la loi, seule véritable rempart contre l’arbitraire. L’histoire montre en effet que les dictatures perdurent moins grâce à leur force qu’en raison de la peur et de l’inaction des dominés. Cette situation interpelle particulièrement nos autres concitoyens que sont les militaires, gendarmes et policiers sur lesquels il pense s’adosser pour usurper à vie le pouvoir et réprimer la contestation qui ne manquera pas de monter les jours à venir. Ils doivent se regarder dans un miroir et se demander s’ils sont des miliciens au service d’un homme ou des soldats et des hommes d’honneur. S’ils sont prêts à réprimer leurs frères et soeurs pour que les intérêts d’un homme prévalent, c’est qu’ils sont des miliciens. S’ils sont des soldats, ils défendront la Constitution, la Cour Constitutionnelle et la population. Comme n’importe quel citoyen, ils ne sont pas seulement dotés du droit, mais ils sont surtout astreints au devoir constitutionnel de faire échec à la tyrannie.Il faut toutefois que les choses soient claires. Les nigériens ne veulent pas échapper à un Tandja élu mais qui veut entreprendre une carrière de dictateur pour tomber sous la coupe d’un dictateur militaire. L’ère des dictatures civiles comme des régimes militaires est révolue et il n’est nullement question à mes yeux pour les militaires de prendre le pouvoir, de suspendre la Constitution et de lancer une nouvelle transition à l’image de ce qui a été fait en 1996 et en 1999. Les institutions nigériennes de 2009 sont solides et fonctionnent très bien comme l’ont prouvé la Cour Constitutionnelle, la CENI et le FDD qui se sont scrupuleusement conformés aux procédures légales et constitutionnelles. Le Niger n’est pas dans une crise institutionnelle justifiant une prise de pouvoir par l’armée, ou une refonte des institutions. Le problème, ce sont les violeurs en série de la Constitution et en premier chef, Tandja Mamadou que seule l’utilisation à des fins privées de la force publique protège de la prison. Dans l’après Tandja qui est inéluctable, il faudra veiller à l’application scrupuleuse du schéma prévu à l’article 42 de la Constitution : la présidence de la République par intérim doit être confiée à la présidente de la Cour Constitutionnelle puisqu’en droit celle-ci n’est nullement dissoute; et des élections doivent être organisées dans les délais prévus de 45 jours au moins et 90 jours au plus.
Mamoudou Gazibo
Professeur agrégé de science politique
Université de Montréal, Canada
Source:
http://nigerdiaspora
Tandja Mamadou vient finalement de poser la dernière pierre de son coup d’État en recourant illégalement à l’article 53 de la Constitution et en usurpant le pouvoir que la Constitution ne lui reconnaît pas de dissoudre la Cour Constitutionnelle. Le refus de se conformer aux arrêts de la Cour Constitutionnelle étant un motif de destitution, ses décisions n’engagent plus le Niger et en droit, la présidence de la République du Niger est vacante. Sur le plan juridique, le recours à l’article 53, la dissolution de la Cour comme tous les actes que Tandja posera à l’avenir sont donc nuls et de nul effet. Tous les acteurs doivent considérer que la Cour Constitutionnelle en particulier n’a pas cessé d’exister. Le FDD est parfaitement en droit d’exiger la démission de quelqu’un dont le pouvoir ne repose désormais ni sur la légalité, ni sur la légitimité, mais sur la force. La question est maintenant de savoir ce qu’il convient de faire.
Les forces républicaines et démocratiques ont utilisé les recours légaux et constitutionnels pour l’amener au respect de la Constitution. Elles l’ont même ménagé en lui offrant toutes les possibilités de sortir honorablement de ce triste engrenage. Mais c’est sans compter avec le fait que lui et ses complices jouent hors jeu, à l’image de beaucoup de dirigeants africains que les spécialistes de science politique appellent des chefs néopatrimoniaux. Peu soucieux de la paix et de la sécurité de leurs concitoyens, les chefs néopatrimoniaux préfèrent la stratégie de la terre brûlée. N’ayant pas la vision des hommes d’État et aveuglés par le pouvoir et ses fastes, ils ne se soucient pas de la façon dont l’histoire les jugera. De ce fait, ils n’hésitent pas à plonger leur pays dans les calamités les plus monstrueuses. C’est pour cela que les dirigeants africains ont plus souvent leur nom au panthéon de l’infamie que dans les temples de la gloire.
Ce que l’histoire récente nous montre, c’est que pour ce genre de dirigeants, l’État est un patrimoine privé qu’ils ne conçoivent céder à personne d’autre. Ils s’auto-convainquent d’être indispensables, opportunément aidés en cela par les spécialistes en flatterie qui redoublent d’autant plus d’ardeur que, parvenus au sommet par hasard, ils ne peuvent rien espérer par leur mérite personnel. Les chefs néopatrimoniaux se plaisent à confondre leur sort individuel avec le sort de leur pays et de ce fait, ne quittent le pouvoir que si on les accule. Ils promettent chantiers et paradis, mais n’apportent que misère et servitude comme on l’a déjà vu avec Bokassa en Centrafrique, Mobutu au Zaïre ou Omar Bongo au Gabon. Si ce funeste projet devait réussir, le Niger aurait aussi son Bongo, qui ne quittera le pouvoir qu’à sa mort, après avoir ruiné le pays et tué tout espoir démocratique.
Le Niger cependant n’est pas le Gabon et la question n’est pas de savoir si Tandja partira, mais dans quelles conditions il partira car aucun pouvoir ne peut durer sans le consentement des gouvernés. Il faut donc réfléchir dès maintenant à l’après Tandja pour que ce soit le moins dommageable pour notre pays et qu’on en sorte renforcés et non pas détruits. De nombreux cas récents montrent les dérives auxquelles l’entreprise en cours au Niger peut mener. En Roumanie en 1989, des citoyens excédés auxquels se sont ralliées les forces de l’ordre ont organisé une marche sur la présidence pour en extirper le dictateur. Celui-ci a été sommairement jugé et exécuté, mais le pays a mis des années à émerger du chaos. Plus près de nous, les évènements survenus le 28 juin dernier au Honduras nous interpellent plus encore en raison de la similarité de sa situation avec la notre. Dans ce petit pays d’Amérique centrale, le Tandja local qui voulait aussi organiser un référendum pour se maintenir au pouvoir malgré un arrêt de la Cour suprême le déclarant illégal, vient d’être arrêté par l’armée à la demande du pouvoir judiciaire et expulsé au Costa Rica. Mais comme il a divisé le pays de la même manière que Tandja Mamadou est en train de le faire au Niger, cette solution n’a pas pour autant réglé les problèmes du Honduras, qui est aujourd’hui au bord de la guerre civile.
En affichant ainsi son mépris pour le Niger, ses institutions et son peuple, Tandja Mamadou est désormais un simple citoyen que seule la force maintient au pouvoir. Mais comme il devrait le savoir, « on peut tout faire avec les baïonnettes sauf s’asseoir dessus ». Le devoir de tous les citoyens nigériens aujourd’hui est de résister à la tyrannie en travaillant sans relâche et avec tous les moyens que leur confère la Constitution pour faire échec au coup d’État afin que force puisse rester à la loi, seule véritable rempart contre l’arbitraire. L’histoire montre en effet que les dictatures perdurent moins grâce à leur force qu’en raison de la peur et de l’inaction des dominés. Cette situation interpelle particulièrement nos autres concitoyens que sont les militaires, gendarmes et policiers sur lesquels il pense s’adosser pour usurper à vie le pouvoir et réprimer la contestation qui ne manquera pas de monter les jours à venir. Ils doivent se regarder dans un miroir et se demander s’ils sont des miliciens au service d’un homme ou des soldats et des hommes d’honneur. S’ils sont prêts à réprimer leurs frères et soeurs pour que les intérêts d’un homme prévalent, c’est qu’ils sont des miliciens. S’ils sont des soldats, ils défendront la Constitution, la Cour Constitutionnelle et la population. Comme n’importe quel citoyen, ils ne sont pas seulement dotés du droit, mais ils sont surtout astreints au devoir constitutionnel de faire échec à la tyrannie.Il faut toutefois que les choses soient claires. Les nigériens ne veulent pas échapper à un Tandja élu mais qui veut entreprendre une carrière de dictateur pour tomber sous la coupe d’un dictateur militaire. L’ère des dictatures civiles comme des régimes militaires est révolue et il n’est nullement question à mes yeux pour les militaires de prendre le pouvoir, de suspendre la Constitution et de lancer une nouvelle transition à l’image de ce qui a été fait en 1996 et en 1999. Les institutions nigériennes de 2009 sont solides et fonctionnent très bien comme l’ont prouvé la Cour Constitutionnelle, la CENI et le FDD qui se sont scrupuleusement conformés aux procédures légales et constitutionnelles. Le Niger n’est pas dans une crise institutionnelle justifiant une prise de pouvoir par l’armée, ou une refonte des institutions. Le problème, ce sont les violeurs en série de la Constitution et en premier chef, Tandja Mamadou que seule l’utilisation à des fins privées de la force publique protège de la prison. Dans l’après Tandja qui est inéluctable, il faudra veiller à l’application scrupuleuse du schéma prévu à l’article 42 de la Constitution : la présidence de la République par intérim doit être confiée à la présidente de la Cour Constitutionnelle puisqu’en droit celle-ci n’est nullement dissoute; et des élections doivent être organisées dans les délais prévus de 45 jours au moins et 90 jours au plus.
Mamoudou Gazibo
Professeur agrégé de science politique
Université de Montréal, Canada
Source:
http://nigerdiaspora
vendredi 26 juin 2009
/Niger/ Danger ! Mines...
Vendredi 19 juin 2009
/Niger/ Danger ! Mines...
Suite à l'information du décès de Ibrahim Ange, il s'avère que trois (3) personnes ont trouvé la mort dans cet "accident" ainsi que cinq blessés graves.
Toutes ces personnes ont été rapatriées sur Agadez.
Maintenant va se poser d'une façon aiguë la question du déminage de la zone du conflit.
Militaires et rebelles ont utilisé des mines et malheureusement la disposition de ces engins de mort s'est faite d'une manière approximative.
D'après mes informations, les voyageurs du véhicule connaissaient approximativement l'emplacement de la mine...
Les conséquences sont dramatiques.
Ces nouveaux morts s'ajoutent à la trop longue liste des assassinats commits par les militaires. Une liste "officieuse" de 140 Touareg assassinés circulait, mais un "stupide" évènement informatique a détruit ces preuves.
Un jour les langues se délieront et la liste apparaîtra au grand jour...
source:occitan touareg
Vendredi 19 juin 2009
/Niger/Décès de Ibrahim ANGE, tué par une mine à Emdigra
Ibrahim sera toujours parmi nous.
Triste nouvelle
Un de nos enfants au Niger, a sauté sur une mine à Emdigra.
Ibrahima avait 19 ans, il est le fils de Micha, notre frère, ami, guide Touareg.
Pour tout ceux d'entre nous qui l'on connu, sa gentillesse et sa joie de vivre, nous ont marqué.
En pensée, nous nous associons à la lutte menée par sa famille et à leur douleur.
Martine, Caroline, et l'Arbitelle Association
/Niger/ Danger ! Mines...
Suite à l'information du décès de Ibrahim Ange, il s'avère que trois (3) personnes ont trouvé la mort dans cet "accident" ainsi que cinq blessés graves.
Toutes ces personnes ont été rapatriées sur Agadez.
Maintenant va se poser d'une façon aiguë la question du déminage de la zone du conflit.
Militaires et rebelles ont utilisé des mines et malheureusement la disposition de ces engins de mort s'est faite d'une manière approximative.
D'après mes informations, les voyageurs du véhicule connaissaient approximativement l'emplacement de la mine...
Les conséquences sont dramatiques.
Ces nouveaux morts s'ajoutent à la trop longue liste des assassinats commits par les militaires. Une liste "officieuse" de 140 Touareg assassinés circulait, mais un "stupide" évènement informatique a détruit ces preuves.
Un jour les langues se délieront et la liste apparaîtra au grand jour...
source:occitan touareg
Vendredi 19 juin 2009
/Niger/Décès de Ibrahim ANGE, tué par une mine à Emdigra
Ibrahim sera toujours parmi nous.
Triste nouvelle
Un de nos enfants au Niger, a sauté sur une mine à Emdigra.
Ibrahima avait 19 ans, il est le fils de Micha, notre frère, ami, guide Touareg.
Pour tout ceux d'entre nous qui l'on connu, sa gentillesse et sa joie de vivre, nous ont marqué.
En pensée, nous nous associons à la lutte menée par sa famille et à leur douleur.
Martine, Caroline, et l'Arbitelle Association
mercredi 24 juin 2009
La modification constitutionnelle au Niger rejetée par la CEDEAO
Abuja - 23/06/2009 - Pana
La modification constitutionnelle au Niger rejetée par la CEDEAO
mardi 23 juin 2009
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont rejeté lundi à Abuja, au Nigeria, toute tentative de rester au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels au Niger où le président Mamadou Tandja essaie de faire modifier la Constitution pour avoir la possibilité de briguer un troisième mandat.
Leur sommet d’un jour était consacré à la stabilité, à la paix, à la sécurité dans la région ainsi qu’aux situations politiques en Guinée et en Guinée- Bissau.
A propos de la Guinée-Bissau, ils ont pris la décision d’accorder 3,5 millions de dollars américains pour éponger les arriérés de salaires dus aux membres des forces armées et une somme supplémentaire de 350.000 dollars américains pour compléter le déficit financier pour l’organisation des élections.
Les chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO ont demandé aux différents acteurs bissau-guinées, surtout aux forces de sécurité, de prendre les masures idoines pour favoriser une atmosphère de paix pouvant garantir des élections libres et transparentes le 28 juin 2009.
A propos de la Guinée, ils ont réaffirmé leur détermination à garantir le retour à un gouvernement constitutionnel en 2009 et ont appelé les membres du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) et le gouvernement de transition à respecter la feuille de route pour le retour à la démocratie et à honorer son engagement à mener à bien les élections.
"Ils leurs ont aussi rappelé la nécessité de respecter l’accord selon lequel les membres du CNDD et du gouvernement de transition ne devraient pas participer aux élections », indique le communiqué publié à l’issue du sommet.
Abuja - 23/06/2009
La modification constitutionnelle au Niger rejetée par la CEDEAO
mardi 23 juin 2009
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont rejeté lundi à Abuja, au Nigeria, toute tentative de rester au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels au Niger où le président Mamadou Tandja essaie de faire modifier la Constitution pour avoir la possibilité de briguer un troisième mandat.
Leur sommet d’un jour était consacré à la stabilité, à la paix, à la sécurité dans la région ainsi qu’aux situations politiques en Guinée et en Guinée- Bissau.
A propos de la Guinée-Bissau, ils ont pris la décision d’accorder 3,5 millions de dollars américains pour éponger les arriérés de salaires dus aux membres des forces armées et une somme supplémentaire de 350.000 dollars américains pour compléter le déficit financier pour l’organisation des élections.
Les chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO ont demandé aux différents acteurs bissau-guinées, surtout aux forces de sécurité, de prendre les masures idoines pour favoriser une atmosphère de paix pouvant garantir des élections libres et transparentes le 28 juin 2009.
A propos de la Guinée, ils ont réaffirmé leur détermination à garantir le retour à un gouvernement constitutionnel en 2009 et ont appelé les membres du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) et le gouvernement de transition à respecter la feuille de route pour le retour à la démocratie et à honorer son engagement à mener à bien les élections.
"Ils leurs ont aussi rappelé la nécessité de respecter l’accord selon lequel les membres du CNDD et du gouvernement de transition ne devraient pas participer aux élections », indique le communiqué publié à l’issue du sommet.
Abuja - 23/06/2009
Les Touaregs tentent de mater Areva
Gregory Salomonovitch-http://www.bakchich.info-24-06-09
Les Touaregs tentent de mater Areva
mercredi 24 juin 2009Hier après-midi, Areva et l’un de ses cadres comparaissaient devant le tribunal de Paris en correctionnelle pour discrimination et incitation à la haine raciale, suite à des propos tenus par Thierry d’Arbonneau lors d’un colloque organisé par le Medef.
Au Niger, Areva, premier employeur dans le pays et numéro un mondial du nucléaire civil, subit de plein fouet, depuis 2007, une rébellion touareg [1]. En évoquant cette situation, le 21 octobre 2008, Thierry d’Arbonneau, directeur protection du patrimoine et des personnes d’Areva, sur le thème « garantir la sécurité économique », est intervenu pour appeler l’Etat français à prendre les choses en main.
Les associations Alhak-En-Akal et Menschrenrechte 3000 E.V. [2] reprochent à Thierry d’Arbonneau d’avoir appelé à « mater » la rébellion touareg, et l’accusent de discrimination pour avoir présenté les Touareg comme « ces hommes en bleu qui font rêver les hommes et chavirer le cœur des femmes, mais ce n’est qu’illusion ». La défense de l’amiral est toute trouvée, outre de multiples failles procédurales, les propos invoqués par les parties civiles sont « erronés ». « Je ne les ai pas tenus et ils sont contraires à ce que j’ai exprimé », explique le Sieur d’Arbonneau. Enregistrement à l’appui, il s’avère que les propos diffèrent. Lors de cette table-ronde, introduite par Michèle Alliot-Marie, Thierry d’Arbonneau a souhaité rebondir aux propos de la ministre de l’Intérieur sur l’attente d’entreprises privées envers les sociétés de sécurité.
Aux accusations de Maitre Bouquet-Elkaïm, conseil des parties civiles, l’amiral répond que « la rébellion c’est le problème de l’Etat du Niger » et que « les relations entre la France et le Niger dépassent Areva ». Il en viendra ensuite à présenter ses bonnes relations, « neutres », avec « tout le monde », c’est-à-dire, « le président nigérien, les parlementaires, les ministres, les maires… ». On lui a même offert des « vêtements touaregs » ! On comprend que cette action en justice soit « blessante » . Un homme au chech couleur sable, musicien touareg, se dit lui aussi blessé mais pour ce qui constitue une atteinte aux droits du peuple touareg.
Areva accusée de crime contre l’humanitéAprès plusieurs heures de débats, très procéduraux, quant aux propos tenus par Thierry d’Arbonneau, vient le temps des plaidoiries. L’occasion pour Maître Jérôme Bouquet-Elkraïm de faire un énoncé virulent contre la politique d’Areva au Niger. « Eaux irradiées, expulsions, répressions, tortures, déplacements de populations », telle est la réalité au Niger. « On ne s’est pas trompé de lieu (…), c’est bien un procès pénal qu’on veut », explique-t-il, « on ne peut pas appeler au soutien d’un Etat qui viole systématiquement les droits de l’homme, sans appeler du même coup à des discriminations. »
La procureure de la République quant à elle demande la relaxe devant tant de difficultés procédurales. « Il n’y a pas, à mon sens, exhortation à la violence, à la discrimination, il n’y a pas d’incitation directe à la haine raciale ». La défense est en terrain conquis. « C’est un non-procès », une « tentative d’instrumentalisation de la justice », plaide l’avocat de l’amiral. En direction des juges, il lance : « on se moque de vous quand on vous dit que la situation est telle au Niger ». La situation se retourne alors contre les parties civiles, qui se voient demander un euro de réparation pour son client et 10 000 euros au titre du préjudice matériel subi.
Du côté d’Areva, « on comprend et partage le ressenti de Mr d’Arbonneau », mais « ce qui importe à Areva, c’est de poursuivre dans la ligne d’un partenariat avec l’Etat et les populations locales », le géant jaune « entend signifier qu’elle se positionne là-bas comme un partenaire. »
Soulever un tabou médiatiqueA l’issue de l’audience, devant l’entrée de la XVIIe chambre, s’engagent alors des discussions entre le cadre d’Areva et les touareg présents. Pour Thierry d’Arbonneau, les plaignants ne vont pas « créer la bonne volonté des interlocuteurs par des séances comme cela. »
De son côté, l’avocat des parties civiles dénonce les « pressions » dont ils auraient fait l’objet, lui et ses clients. Il se dit également peu surpris par la position du procureur du fait de la participation à hauteur de 93% de l’Etat français dans le capital d’Areva, mais relève que « le rôle du parquet est de relever les troubles à l’ordre public, et c’était le but » de l’action. C’est aussi le moment choisi par un collaborateur d’Areva, dissimulant son identité en se présentant comme un simple nigérien, de demander à l’auteur de cet article, seul journaliste présent sur le banc de la presse, ses impressions. Manque de chance, les apparences cette fois ne trompaient pas, et surtout une discussion qu’il tint deux minutes plus tôt sous sa véritable identité l’a démasqué. Il ne manquera pas, tout en se présentant comme neutre, d’expliquer qu’« Areva fait son travail » et que lui, pour sa part, « reprocherait beaucoup de choses à [son] Etat. » Le géant jaune a de fervents communicants, en plus d’avoir de bons avocats.
Le jugement sera rendu le 15 septembre prochain. En attendant, chez Areva, on doit encore fêter l’obtention du droit d’exploiter le plus gros gisement d’uranium en Afrique, à Imouraren, au Niger, en territoire touareg.
Les Touaregs tentent de mater Areva
mercredi 24 juin 2009Hier après-midi, Areva et l’un de ses cadres comparaissaient devant le tribunal de Paris en correctionnelle pour discrimination et incitation à la haine raciale, suite à des propos tenus par Thierry d’Arbonneau lors d’un colloque organisé par le Medef.
Au Niger, Areva, premier employeur dans le pays et numéro un mondial du nucléaire civil, subit de plein fouet, depuis 2007, une rébellion touareg [1]. En évoquant cette situation, le 21 octobre 2008, Thierry d’Arbonneau, directeur protection du patrimoine et des personnes d’Areva, sur le thème « garantir la sécurité économique », est intervenu pour appeler l’Etat français à prendre les choses en main.
Les associations Alhak-En-Akal et Menschrenrechte 3000 E.V. [2] reprochent à Thierry d’Arbonneau d’avoir appelé à « mater » la rébellion touareg, et l’accusent de discrimination pour avoir présenté les Touareg comme « ces hommes en bleu qui font rêver les hommes et chavirer le cœur des femmes, mais ce n’est qu’illusion ». La défense de l’amiral est toute trouvée, outre de multiples failles procédurales, les propos invoqués par les parties civiles sont « erronés ». « Je ne les ai pas tenus et ils sont contraires à ce que j’ai exprimé », explique le Sieur d’Arbonneau. Enregistrement à l’appui, il s’avère que les propos diffèrent. Lors de cette table-ronde, introduite par Michèle Alliot-Marie, Thierry d’Arbonneau a souhaité rebondir aux propos de la ministre de l’Intérieur sur l’attente d’entreprises privées envers les sociétés de sécurité.
Aux accusations de Maitre Bouquet-Elkaïm, conseil des parties civiles, l’amiral répond que « la rébellion c’est le problème de l’Etat du Niger » et que « les relations entre la France et le Niger dépassent Areva ». Il en viendra ensuite à présenter ses bonnes relations, « neutres », avec « tout le monde », c’est-à-dire, « le président nigérien, les parlementaires, les ministres, les maires… ». On lui a même offert des « vêtements touaregs » ! On comprend que cette action en justice soit « blessante » . Un homme au chech couleur sable, musicien touareg, se dit lui aussi blessé mais pour ce qui constitue une atteinte aux droits du peuple touareg.
Areva accusée de crime contre l’humanitéAprès plusieurs heures de débats, très procéduraux, quant aux propos tenus par Thierry d’Arbonneau, vient le temps des plaidoiries. L’occasion pour Maître Jérôme Bouquet-Elkraïm de faire un énoncé virulent contre la politique d’Areva au Niger. « Eaux irradiées, expulsions, répressions, tortures, déplacements de populations », telle est la réalité au Niger. « On ne s’est pas trompé de lieu (…), c’est bien un procès pénal qu’on veut », explique-t-il, « on ne peut pas appeler au soutien d’un Etat qui viole systématiquement les droits de l’homme, sans appeler du même coup à des discriminations. »
La procureure de la République quant à elle demande la relaxe devant tant de difficultés procédurales. « Il n’y a pas, à mon sens, exhortation à la violence, à la discrimination, il n’y a pas d’incitation directe à la haine raciale ». La défense est en terrain conquis. « C’est un non-procès », une « tentative d’instrumentalisation de la justice », plaide l’avocat de l’amiral. En direction des juges, il lance : « on se moque de vous quand on vous dit que la situation est telle au Niger ». La situation se retourne alors contre les parties civiles, qui se voient demander un euro de réparation pour son client et 10 000 euros au titre du préjudice matériel subi.
Du côté d’Areva, « on comprend et partage le ressenti de Mr d’Arbonneau », mais « ce qui importe à Areva, c’est de poursuivre dans la ligne d’un partenariat avec l’Etat et les populations locales », le géant jaune « entend signifier qu’elle se positionne là-bas comme un partenaire. »
Soulever un tabou médiatiqueA l’issue de l’audience, devant l’entrée de la XVIIe chambre, s’engagent alors des discussions entre le cadre d’Areva et les touareg présents. Pour Thierry d’Arbonneau, les plaignants ne vont pas « créer la bonne volonté des interlocuteurs par des séances comme cela. »
De son côté, l’avocat des parties civiles dénonce les « pressions » dont ils auraient fait l’objet, lui et ses clients. Il se dit également peu surpris par la position du procureur du fait de la participation à hauteur de 93% de l’Etat français dans le capital d’Areva, mais relève que « le rôle du parquet est de relever les troubles à l’ordre public, et c’était le but » de l’action. C’est aussi le moment choisi par un collaborateur d’Areva, dissimulant son identité en se présentant comme un simple nigérien, de demander à l’auteur de cet article, seul journaliste présent sur le banc de la presse, ses impressions. Manque de chance, les apparences cette fois ne trompaient pas, et surtout une discussion qu’il tint deux minutes plus tôt sous sa véritable identité l’a démasqué. Il ne manquera pas, tout en se présentant comme neutre, d’expliquer qu’« Areva fait son travail » et que lui, pour sa part, « reprocherait beaucoup de choses à [son] Etat. » Le géant jaune a de fervents communicants, en plus d’avoir de bons avocats.
Le jugement sera rendu le 15 septembre prochain. En attendant, chez Areva, on doit encore fêter l’obtention du droit d’exploiter le plus gros gisement d’uranium en Afrique, à Imouraren, au Niger, en territoire touareg.
lundi 15 juin 2009
Mali - Massacres derrière le fleuve
Mali - Massacres derrière le fleuve
Lundi 15 Juin 2009
Vendredi 12 juin, aux environs de 4h00 du matin, à quelques kilomètres de Tinatessen, dans le Gourma, à mi chemin entre Fafa et Tessit, un campement d’une tribu de lettrés musulmans Kel Essouk a été attaqué. On dénombre six victimes à ce jour, Almahmoud ag Rhissa, Hassan el Ansari, Taghlift ag Mohamed, Ismaghil ag Mohamed et Mahmoud ag Mohamed Ahmed. L’épouse de Taghlift, Wiski wulet Gezengezi est décédée des suites de ses blessures lors de son évacuation vers Ansongo. Plusieurs enfants ont par ailleurs été blessés ainsi que plusieurs adultes. Notre douleur à tous est indescriptible.
Voilà pour les faits. Qu’en est-il des auteurs ? Il ne fait plus aucun doute que les auteurs de ces crimes sont les membres du groupe « Ganda » Izo ou Koy, ce qui, au fond, ne fait pas grande différence. Leur leader, Amadou Diallo, est en effet un ex-cadre du MPGK (Mouvement patriotique Ganda Koy). Déjà auteur, en septembre 2008 de l’assassinat de quatre personnes, des bergers, venus faire des achats en ville, à Harara, une localité proche d’Ansongo, le mouvement Ganda (« terre, sol, état » en langue songhay) réïtère ses assassinats, tuant aveuglément, blessant des femmes et des enfants innocents.
Voilà pour les auteurs. Qu’en est-il de leur mobile ? A priori, il pourrait se résumer en un mot : folie. Folie meurtrière, où quand une tuerie en rappelle une autre. Tout le monde a en mémoire le massacre du campement d’Anara, autre lettré musulman de la tribu des Kel Essouk aux environs de Gao, en octobre 1994. Mais leur mobile serait en réalité plutôt l’envie. L’envie. La jalousie. Le besoin irrépressible de posséder ce que les autres ont et que l’on a pas soi-même. Le mouvement mené par Akli Iknan, (baptisé par certains de la « jeunesse imghad ») après plusieurs mois de rébellion contre le Gouvernement malien, de prises de casernes et d’objectifs purement militaires, a accepté de déposer les armes (le 20 avril 2009) à Tessit en échange d’un programme de développement pour la région qu’il représente et qu’il défend, le Gourma. Ses revendications se résument en un mot : développement. Jaloux de ce que les Touaregs venaient d’obtenir, croyant que la rébellion est une recette pour faire recette, les Ganda Izo ont commis ce nouveau massacre de civils pour soi-disant affirmer l’existence de leur mouvement et exiger des négociations, un programme de développement, des intégrations dans l’administration malienne... Leur raisonnement heurte la compréhension.
Voilà. Qu’en est-il aujourd’hui ? L’armée avait pris Amadou Diallo et ses sbires en septembre 2008 et les avaient finalement relâchés deux mois tard, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux. Libre. Libre de commettre à nouveau des exactions. Depuis samedi, l’armée, pourtant sur place, n’a toujours rien tenté contre les Ganda Izo. Hier dimanche, trois Ganda ont été tués par un habitant du Gourma.
Mohamed Ag Ibrahim
Collectif Euro-Saharien pour la paix
Décès de Moumouni Djermakoye
Décès de Moumouni Djermakoye
par RFI
Dimanche, 14 Juin 2009 15:02
Nouvelle disparition d’une figure politique africaine : le leader politique nigérien Moumouni Djermakoye, chef de l’ANDP (l’Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès) est décédé brutalement ce dimanche matin à Niamey à l’âge de 70 ans.
Son décès est survenu alors qu’il participait à un grand rassemblement de l’opposition contre le projet de référendum constitutionnel du président Tandja. Des dizaines de milliers de Nigériens ont manifesté à Niamey contre le projet du président Mamadou Tandja d'organiser début août un référendum sur une nouvelle Constitution pour rester au pouvoir au-delà de son dernier quinquennat fin 2009. Cette manifestation intervient deux jours après un arrêt de la Cour constitutionnelle qui a annulé un décret présidentiel convoquant le corps électoral pour le référendum le 4 août. Il était un peu plus de 10 heures ce matin place Toumo à Niamey. La foule était déjà là pour attendre les leaders du FDD (Front de défense de la démocratie) qui devaient prendre la parole. C’est à ce moment là que le président Djermakoye a été pris d’un malaise en raison sûrement de la grosse chaleur et de la marche qu’il venait d’effectuer.
Il a été dit qu’il était évacué vers l’hôpital mais ce n’est qu’à la fin de la déclaration de Mahamadou Issoufou du PNDS (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme) que l’on apprenait la nouvelle : le président Djermakoye venait de s’éteindre.
Les organisateurs de la manifestation ont choisi de ne pas l’annoncer à la tribune mais aussitôt, la manifestation a été interrompue laissant les militants dans le désarroi.
Pour tous ses proches et tous les leaders de ce front anti-référendum qui s’est construit il y a quelques semaines seulement, c’est en défenseur de la démocratie et des institutions que ce Prince Djerma, président de l’ANDP (Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès), est parti ce matin.
Il faut savoir que son parti l’ANDP, jusqu’à ces dernières semaines, était un allié du président Tandja. Mais très vite dès le début du mois de mai, lorsque le chef de l’Etat a confirmé son intention de prolonger son mandat, le président Djermakoye s’est élevé contre cette violation de la Constitution et il s’est immédiatement imposé comme l’un des principaux leaders du FDD, le Front pour la défense de la démocratie.
par RFI
Dimanche, 14 Juin 2009 15:02
Nouvelle disparition d’une figure politique africaine : le leader politique nigérien Moumouni Djermakoye, chef de l’ANDP (l’Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès) est décédé brutalement ce dimanche matin à Niamey à l’âge de 70 ans.
Son décès est survenu alors qu’il participait à un grand rassemblement de l’opposition contre le projet de référendum constitutionnel du président Tandja. Des dizaines de milliers de Nigériens ont manifesté à Niamey contre le projet du président Mamadou Tandja d'organiser début août un référendum sur une nouvelle Constitution pour rester au pouvoir au-delà de son dernier quinquennat fin 2009. Cette manifestation intervient deux jours après un arrêt de la Cour constitutionnelle qui a annulé un décret présidentiel convoquant le corps électoral pour le référendum le 4 août. Il était un peu plus de 10 heures ce matin place Toumo à Niamey. La foule était déjà là pour attendre les leaders du FDD (Front de défense de la démocratie) qui devaient prendre la parole. C’est à ce moment là que le président Djermakoye a été pris d’un malaise en raison sûrement de la grosse chaleur et de la marche qu’il venait d’effectuer.
Il a été dit qu’il était évacué vers l’hôpital mais ce n’est qu’à la fin de la déclaration de Mahamadou Issoufou du PNDS (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme) que l’on apprenait la nouvelle : le président Djermakoye venait de s’éteindre.
Les organisateurs de la manifestation ont choisi de ne pas l’annoncer à la tribune mais aussitôt, la manifestation a été interrompue laissant les militants dans le désarroi.
Pour tous ses proches et tous les leaders de ce front anti-référendum qui s’est construit il y a quelques semaines seulement, c’est en défenseur de la démocratie et des institutions que ce Prince Djerma, président de l’ANDP (Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès), est parti ce matin.
Il faut savoir que son parti l’ANDP, jusqu’à ces dernières semaines, était un allié du président Tandja. Mais très vite dès le début du mois de mai, lorsque le chef de l’Etat a confirmé son intention de prolonger son mandat, le président Djermakoye s’est élevé contre cette violation de la Constitution et il s’est immédiatement imposé comme l’un des principaux leaders du FDD, le Front pour la défense de la démocratie.
dimanche 14 juin 2009
Mali/Le massacre de Tinatessene
Le massacre de Tinatessene serait selon les premiers éléments attribué à des éléments appartenant à Gandaizo.
Ce group n'a visiblement pas été démantelé et bénéficie de complicités locales.
Très tôt la journée du 12/06/2009 des homme armées ont fait irruption dans un campement Kel Essouk, tirant au passant sur tout ce qui bouge. Il y a eu 5 morts et plusieurs blessés.
Une patrouille de l'armée est partie sur place.
Niger/Arrêt n° 04/CC/ME Du 12 juin 2009 de la COUR CONSTITUTIONELLE ...
tanja : le dernier round?
Écrit par le Président et le Greffier (COUR CONSTITUTIONELLE)
Samedi, 13 Juin 2009 04:46
La Cour constitutionnelle statuant en matière électorale en son audience publique du douze juin 2009 au Palais de ladite Cour a rendu l’arrêt dont la teneur suit :
LA COUR
Vu la constitution ;
Vu la loi n° 2000-11 du 14 août 2000 déterminant l’organisation, le fonctionnement et la procédure à suivre la Cour constitutionnelle, modifiée par les lois n° 001-2002 du 8 février 2002 et 2004-16 du 13 mai 2004 ;
Vu l’ordonnance n° 99-37 du 4 septembre 1999 portant code électorale et ses textes modificatifs subséquents ;
Vu la requête et les pièces jointes ;
Vu les observations du Secrétariat général du Gouvernement ;
Vu l’ordonnance n° 21/PCC du 8 juin 2009 de Madame le Président de la Cour constitutionnelle portant nomination d’un Conseiller-Rapporteur ;
Après audition du Conseiller-Rapporteur ;
Par requête en date du 8 juin 2009 enregistrée au greffe de la Cour sous le n° 009/greffe/ordre, les partis politiques Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP-Zaman Lahiya), Parti Nigérien pour l’Autogestion (PNA-Al’ Oumma’t), Prati Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarraya), Union des Socialistes Nigériens (USDN-Talaka le bâtisseur) ont saisi la Cour constitutionnelle aux fins d’annulation pour excès de pouvoir du décret n° 2009-178/PRN/MI/SP/D du 5 juin 2009 portant convocation du corps électoral pour référendum sur la Constitution de la VIè République.
SUR LA COMPETENCE DE LA COUR
Considérant qu’aux termes de l’article 104 du Code électoral : « le recours pour excès de pouvoir en matière électorale est porté devant la Cour constitutionnelle sans recours administratif préalable » ;
Considérant qu’au sens de l’article premier du code électoral, la matière électorale s’entend des élections politiques et du référendum ;
Que dès lors, la Cour est compétente pour connaître du décret portant convocation du corps électoral ;
SUR LA RECEVABILITE DE LA REQUETE
Considérant que l’article 9 alinéa 2 de la constitution dispose que les partis et groupements de partis politiques concourent à l’expression des suffrages ;
Considérant qu’aux termes de l’article 2 alinéa 1 de l’ordonnance n° 99-59 du 20 décembre 1999 portant charte des partis politiques : « les partis politiques sont des associations à but non lucratif, qui conformément à la Constitution, regroupent des citoyens nigériens autour d’un projet et d’un programme politique en vue de concourir à l’expression du suffrage universel et de participer à la vie politique par les moyens démocratiques et pacifiques » ;
Considérant qu’il découle de ses dispositions que les partis politiques auteurs de la requête ont qualifié pour saisir la Cour et intérêt à demander l’annulation du décret attaqué ;
Que dès lors, la requête doit être déclarée recevable ;
AU DONDS
Considérant que les requérants invoquent à l’appui de leur requête les moyens suivants :
Le Président de la République n’a pas, de par la constitution, compétence pour convoquer le corps électoral en vue du scrutin d’un référendum ayant pour objet et pour effet de réaliser une révision intégrale de la Constitution du 9 août 1999 en méconnaissance de la procédure exclusive du titre XII de la dite Constitution ;
Le décret n° 2009-178/PRN/MI/SP/D portant convocation du corps électoral vise à consacrer un véritable détournement de la procédure, car il impose une procédure à peine déguisée de remise en cause d’une Constitution qu’il a, du fait de son serment, l’obligation absolue de respecter et de faire respecter. Cela apparaît clairement à travers la volonté du Président de la République de rattacher de manière abusive la révision de la Constitution à l’article 49 dont les termes sans équivoque n’offrent pas cette possibilité ;
Le décret consacre également un véritable détournement de pouvoir en ce sens que le Président de la République s’est érigé en constituant originaire en violation de la Constitution actuellement en vigueur ;
En convoquant le corps électoral comme il fait avec le décret querellé, le Président de la République méprise également les dispositions relatives à la distribution des cartes d’électeurs qui doivent intervenir dans un délai précis (articles 38 de la loi 2008-40). De la sorte, la sincérité ainsi que la transparence des élections sont remise en cause, d’où un excès de pouvoirs supplémentaire ».
Sur les deux premiers moyens réunis :
Considérant qu’aux termes de l’article 49 alinéa 1 de la Constitution : « Le Président de la République peut, après avis de l’Assemblée Nationale et du Président de la Cour Constitutionnelle, soumettre au référendum tout texte qui lui paraît devoir exiger la consultation directe du peuple à l’exception de toute révision de la présente Constitution qui reste régie par la procédure prévue au titre XII » ;
Considérant qu’en l’état actuel des dispositions constitutionnelles, l’opération projetée par le décret attaqué s’analyse en une révision intégrale de la Constitution en vigueur ;
Considérant que toute révision de la Constitution doit obéir aux dispositions du titre XII de la Constitution, notamment celles des articles 135 et 136 ainsi formulés :
Articles 135 – Pour être pris en considération, le projet ou la proposition de révision doit être voté à la majorité des trois quarts (3/4) des membres composant l’Assemblée Nationale.
Si le projet ou la proposition en cause a été approuvé à la majorité des quatre cinquième (4/5) des membres composant l’Assemblée Nationale, la révision est acquise. A défaut, le projet ou la proposition est soumis à référendum.
Articles 136 – Aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire national.
La forme république de l’Etat, le multipartisme, le principe de la séparation de l’Etat et de la religion et les dispositions des articles 36 et 141 de la présente Constitution ne peuvent faire l’objet d’aucune révision.
Considérant dès lors que toute révision de la Constitution ne peut s’envisager hors la procédure prévue à l’article 135 précité ;
Que le décret convoquant le corps électoral pour référendum sur la Constitution de la VIè République a donc été pris en violation des dispositions des articles 49 et 135 de la Constitution
Qu’il encourt annulation de ce chef ;
Sans qu’il ne soit besoin d’examiner les autres moyens ;
PAR CES MOTIFS
Vu les textes susvisés ;
Annule le décret n° 2009-178/PRN/MI/SP/D du 5 juin 2009 portant convocation du corps électoral pour le référendum sur la Constitution de la VIè République.
Dit que le présent arrêt sera notifié aux requérants et publié au Journal Officiel de la République du Niger ;
Ainsi fait jugé prononcé par la Cour constitutionnelle les jours, mois et an que dessus ;
Où siégeaient Madame Salifou Fatimata Bazèye, Président, Monsieur Oumarou Yayé, Vice Président, Messieurs Karimou Hamani, Mahamane Boukari, Abounacr Maidoka, Ibrahim Oumarou, Madame Abdoulaye Diori Kadidiatou Ly, Conseillers, en présence de Maître Moussa Issaka, greffier.
Ont signé le Président et le Greffier.
POUR EXPEDITION CERTIFIEE CONFORME
NIAMEY, LE 12 JUIN 2009
LE GREFFIER EN CHEF
jeudi 11 juin 2009
Les "belles" images du Tazartché
Si les arguments pro ou anti Tazartché peuvent tromper certains esprits innocents les acteurs en présences eux ne souffrent d’aucune ambiguïté.
Les récentes révélations sur les détournements par l’assemblée de plus de huit milliards de francs CFA donnent une idée sur le "mangement" au sommet de l’Etat. Ces déclarations censées jeter de l’opprobre sur les députés ne constituent que le bout de l’iceberg et doivent au contraire ouvrir nos yeux sur les pratiques « légalisées » à la tête de nos institutions.
Ce qui se pratique dans les autres institutions même s’il est caché doit nous interpeller sur le système en place et la moralité des acteurs. Comme quoi la bêtise du Tazartché aura du positif en éclairant l’opinion sur la comédie au « service » du peuple.
Dans le camp des anti Tazartché le silence consentant durant les deux mandats de Tandja est plus que suspect : quel a été le prix de ce silence complice ? En tout cas le marché ainsi conclu n’était point au bénéfice du peuple. Cela expliquerait le malaise de Mahamadou Issoufou, pour qui va si mal, le rôle de défenseur du peuple. Les centrales syndicales et les associations bénéficiant mieux du capital moral et de dignité que ceux qui sont prêts à tout pour obtenir le tout. Pour donner plus de chance à leur combat pour défendre la démocratie ce camp doit trouver un porte drapeau propre et convainquant.
Dans l’autre camp, comme une nuée de mouche à la mort du buffle, les charognards et autres individus à la moralité douteuse se sont rués pour apporter soutien au parricide.
L’exemple le plus frappant est le comité de soutien au Tazartché pour la région d’Agadez. En deux ans et demi de souffrance vengeresse de Tandja sur les populations de cette régions ces « dignes » fils de la région n’y ont vu que ……des billets de banque pour apporter leur soutien sans vergogne et corruptible. A regarder de près ce groupe de renégat, on comprend bien l’adage qui dit que tous ceux qui se ressemblent s’assemblent. Pour tous ceux qui vivent à Agadez l’image est criarde : tout ce que cette ville regorge de malfrats se retrouve mobiliser au sein de ce comité. Comment de tels individus peuvent ils convaincre une population qui connaît parfaitement en quoi ils excellent ? A Agadez apparemment le Tazartché se vend mal, au point qu’on ne voit dans ce comité aucune personnalité digne de confiance. D’ailleurs télé Tazartché est rentrée dans le ridicule à force de piocher dans du roc et a finie par présenter les appels au Tazartché d’une école primaire où des enfants mineurs lisant du charabia griffonné par un directeur véreux craignant sans doute la fin des carottes.
Apres le discours musclé de Dosso et le silence éloquent d’Agadez c’est un signale très fort qui est lancé aux aventuriers du Tazartché malgré le « griotisme » de Télé Tandja. Espérons que sans le vouloir Tandja ne s’en ira point seul mais avec tous les malhonnêtes de son acabit. Ainsi il aura apporté quelque chose pour le Niger.
Awinnane source Agadez Niger
Info: Retour au Niger des étudiantes titulaires de bourse AREVA
Le 21 septembre 2008, 5 brillantes jeunes filles nigériennes titulaires d'un bac scientifique prenaient l'avion pour Paris, bénéficiaires de Bourses d'Excellence octroyées par le groupe AREVA. Ce programme de bourse qui vise la formation de jeunes nigériennes pour une durée de 3 à 5 ans dans des domaines techniques correspondant à leur aptitude a été initiée par AREVA pour encourager la promotion des femmes dans les disciplines scientifique et technique. Le jeudi 04 juin dernier, Ramatou Adamou Issa, Hadizatou Issoufou Sani, Saadatou Maman Abdou, Nana Balkissa Magagi Chaibou et Laritou Mamadou Moussa, ont regagné Niamey, pour des vacances bien méritées, après avoir brillamment terminé le programme préparatoire qui leur permettra d'intégrer à la rentrée prochaine (2009-2010) des grandes écoles de formation de techniciennes et d'ingénieures. Elles ont été accueillies à l'aéroport International Diori Hamani de Niamey par les équipes d'AREVA NIGER et leurs parents et amis, tous pleins d'émotion.
Comme à l'occasion de leur départ, les parents ont, encore une fois témoigné toute leur reconnaissance au groupe AREVA. Quant aux récipiendaires, elles se disent toutes satisfaites des conditions dans lesquelles elles ont effectuées leur première année académique en France. A l'issue de leur formation et en cas de réussite, les cinq jeunes femmes se verront proposer des postes au sein de l'une des sociétés minières du groupe AREVA présentes au Niger.
NB:toutes sont des filles a des papas haut placés et aucune n'est originaire d'Arlit,ni d'Agadez,ni de Tchiro,ni de Bilma ...celles qui méritent ces études sont "mise en garde"et certaines en prison !!bravo tanjareva...
http://tamtaminfo.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1566:retour-au-niger-des-etudiantes-titulaires-de-bourse-areva&catid=49:societe&Itemid=96
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