Entre 2010 et 2016, la production de brut libyen a été divisée par cinq, passant d’environ 1,5 million de barils par jour à 300 000 b/j.
Derrière les batailles pour le contrôle des villes se joue aussi, et surtout, la bataille pour le contrôle des terminaux pétroliers, passage obligé, avant exportation, des milliers de barils extraits par les compagnies pétrolières présentes dans le pays. Aucune des principales parmi ces dernières n’a encore définitivement quitté la Libye, mais beaucoup ont arrêté leurs activités compte tenu du chaos existant.
Impuissance du gouvernement d’union nationale
À qui s’adresser dès lors que le gouvernement d’union nationale (GUN) se révèle incapable de s’imposer face à la puissante milice d’Ibrahim Jadhran (Petroleum Facilities Guards), qui contrôle la plupart des terminaux à l’est de Syrte ? Ou face à l’armée nationale libyenne du général Haftar, qui contrôle une bonne partie de l’est du pays ?