jeudi 26 novembre 2015

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Imams-chefs de villages-conseillers municipaux : Victimes ou héros de la guerre contre le terrorisme au Mali

tilemsi
Soumaila T. Diarra- Le Républicain
Des imams, des conseillers municipaux, des chefs de village ou de tribu ou encore de simples citoyens ont déjà payé un lourd tribut au terrorisme. Considérés, à tort ou à raison, comme étant impliqués dans le combat contre la terreur, de nombreuse personnalités ont […]

Le djihadisme est une révolte générationnelle et nihiliste

daech
LE MONDE | –Olivier Roy, politologue spécialiste de l’islam – 24.11.2015
La France en guerre ! Peut-être. Mais contre qui ou contre quoi ? Daech n’envoie pas des Syriens commettre des attentats en France pour dissuader le gouvernement français de le bombarder. Daech puise dans un réservoir […]

Du cash et du trash : le juteux trafic des vidéos des attentats

Journaux
Liberation – Tristan Berteloot
Des anonymes n’hésitent pas à vendre leurs images aux journalistes. Le «Daily Mail» a ainsi acheté à prix d’or la vidéo d’une des attaques.
La scène a été filmée par un journaliste indépendant dans la pizzeria Casa Nostra, dans […]

Le berger et ses brebis galeuses

daech
Lila Ait-The Quebec-Huffington Post
Un énième billet d’opinion sur les attentats de Paris, mais pas seulement. Les détonations du Bataclan résonnent lourdement avec les échos de mon enfance. J’ai côtoyé intimement ce terrorisme islamiste que l’Occident découvre depuis une quinzaine d’années.
Qui tue qui ? Vais-je rentrer chez moi […]

« En Afrique, on n’a pas suffisamment investi dans le pastoralisme ! »

vache
Liberation – Sophie Bouillon — 24 novembre 2015
Le continent africain subit de plein fouet les conséquences du changement climatique. A quelques jours de la COP 21, entretien avec Ibrahim Thiaw est sous-secrétaire général des Nations unies et directeur adjoint du Programme des Nations unies pour l’environnement.
«En Afrique, on […]

Un employé civil de l’ONU tué par l’explosion d’un engin à 25 km de Tombouctou

goundam
Maliactu.net
Un membre du personnel civil de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a été tué mardi par une explosion au passage d’un convoi des Nations unies dans la région de Tombouctou, dans le nord-ouest du pays, a annoncé l’ONU.
« Aujourd’hui vers midi (mardi vers 12H00 GMT), […]

Barkhane : 20 caches d’armes découvertes, des terroristes neutralisés et des véhicules interceptés

ifoghas
Ministère français de la Défense
A partir de la fin du mois d’octobre 2015, la force Barkhane a engagé à terre plus de 1 000 soldats au nord du Mali et du Niger pour assécher les flux logistiques des groupes armés terroristes (GAT) et leur dénier la possibilité de […]

Des soldats allemands au Mali pour soulager la France

ifoghas
Courrier International
L’Allemagne a annoncé mercredi vouloir envoyer des troupes au Mali pour aider les forces sur place. Berlin répond ainsi aux demandes de Paris, qui veut se concentrer sur la lutte contre l’EI.
Jusqu’à 650 soldats allemands doivent rejoindre les forces de maintien de la paix […]

Extrémisme violent au Mali et dans le Sahel : Causes, conséquences et voies de sortie de crise

piste_ifoghas
Maliactu
COMMUNIQUÉ DE PRESSE – De vastes territoires en Afrique de l’Ouest sont sous le contrôle de groupes extrémistes du fait à la fois de la pauvreté, de l’instabilité politique de certains pays et/ou de l’incapacité des Gouvernements à en assurer la sécurité.
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Les attentats de l’Etat islamique : 20 pays, 18 mois, plus de 1 600 morts

daech
Le Monde-25-11-2015
Si le doute ne planait plus vraiment, les attentats franciliens du 13 novembre ont achevé de convaincre le public occidental : l’Etat islamique (EI) est l’organisation terroriste la plus meurtrière du monde, a fortiori depuis que la secte Boko Haram lui a prêté allégeance, en mars 2015. […]

Terrorisme djihadiste – Mali : le deuxième choc

terroriste
Lepoint.fr/Par notre envoyée spéciale au Mali, Claire Meynial
Deux ans après l’intervention française, l’attaque de Bamako illustre que le pays reste à la merci d’attaques djihadistes meurtrières.
Le visage enfoui dans son bras replié, Penda Cissé pleure doucement. Elle appuie sa tête coiffée d’un […]

Dominique Casajus: « L’Alphabet touareg »

tifinar
Institut du Monde Arabe
Café littéraire L’IMA vous invite à écouter Dominique Casajus parler de son livre « L’Alphabet touareg » (CNRS Editions, 2015) mercredi 25 novembre à 18h30.
Cet ouvrage évoque l’usage des alphabets touaregs et retrace leur histoire.
L’histoire de ces alphabets est en grande partie obscure, mais […]

«Les pouvoirs publics doivent instaurer une stratégie de sauvegarde des manuscrits du Tassili»

tassili
El Watan-Hamza Gamzer. Président de l’association Amnilal pour la préservation du patrimoine et du manuscrit
Plusieurs vieux manuscrits traitant des sciences et d’arts ont été répertoriés par l’association Amnilal (littéralement la collaboration) pour la préservation du patrimoine et des manuscrits. Une association versée dans la protection des richesses culturelles […]

Niger: RSF dénonce des «arrestations de journalistes»

Journaux
Le Figaro.fr avec AFP –25/11/2015 à 17:57
Reporters sans frontières (RSF) a «dénoncé» aujourd’hui des séries d’arrestations de journalistes au Niger, en «totale violation» de la liberté de la presse.
«Depuis le 23 novembre», Souleymane Salha, le directeur de l’hebdomadaire «Le Courrier» est «en garde à vue» à […]

Niger : Report du Festival international de la mode africaine (FIMA) pour des raisons sécuritaires

alphadi
Agence Afrique
Le Festival international de la mode africaine (FIMA) qui était prévu du 25 au 29 novembre à Niamey (Niger) a été reporté à une date ultérieure, en raison des «risques d’attentat».
Cette 10ème édition du plus grand festival de mode africaine devait réunir, au […]

Périls en la demeure

signature
Adam Thiam -Le Républicain
L accord d’Alger’ on le sait ne fait pas l’unanimité. Ni au Sud du pays ni dans son septentrion. Des partis politiques de l’opposition s’en démarquent clairement tandis que d’autres exigent des garde-fou pour que son application ne serve pas l’Azawad sur un […]

mardi 10 novembre 2015

NIGER :: ISSOUFOU SOUTENU PAR UN TRAFIQUANT ET UN EX-REBELLE TOUAREG

NIGER :: ISSOUFOU SOUTENU PAR UN TRAFIQUANT ET UN EX-REBELLE TOUAREG
A l'occasion des élections législatives de février, la liste du parti présidentiel, PNDS, pour la ville d'Agadez dans le nord du Niger devrait être conduite par le narcotraficant Shérif Abidine surnommé "Shérif Cocaïne" et l'ancien rebelle touareg Rhissa Ag Boula.
La liste socialiste à Agadez devrait être conduite, aux prochaines élections législatives de février, par un ticket sulfureux, à l’image de la réputation de la région du Nord du pays, où le tourisme n’est plus, depuis longtemps, qu’un lointain souvenir.
Cocaïne et Azawak
De rébellions en incursions djihadistes, la région Nord a du mal à se développer dans un cadre démocratique et légal, les trafics en tous genres offrant, depuis déjà des années, des revenus nettement plus rapides à ses natifs anciens nomades, jardiniers, guides touristiques ou chameliers. La fédération locale du parti au pouvoir (Parti nigérien pour la Démocratie et le Socialisme) est dirigée par Shérif Abidine, tout puissant opérateur économique arabe, grand argentier du parti dans la région, propriétaire d’une compagnie de bus et souvent surnommé Shérif Cocaïne, en raison des activités occultes qui seraient à l’origine de sa fortune.
Très logiquement, Shérif devrait conduire la liste mais flanqué d’une autre personnalité haute en couleur de la région, Rhissa Ag Boula, l’ancien chef rebelle touareg des années 90, comme suppléant. Très actif en affaires, Shérif Abidine démissionnerait de son poste dès son élection pour laisser le fauteuil à Rhissa Ag Boula. En effet, la Constitution nigérienne interdit aux députés de concourir aux marchés publics.
Rhissa Ag Boula, en sommeil politique depuis plusieurs années, s’est imposé dans l’entourage présidentiel depuis plusieurs années, via Shérif Abidine. Chef du Front de libération de l’Aïr et de l’Azawak, puis ministre du Tourisme de 1997 à 2004, il a vu sa carrière brisée par une accusation de meurtre de son rival politique au sein du parti MNSD, Adam Amangué. Elu conseiller régional en 2011, Rhissa Ag Boula s’est rapidement rapproché du régime, en défendant, notamment, une position officielle très hostile aux rebelles touaregs maliens.  
La liste devra être validée officiellement par les différents comités du parti.
Sur cette liste, le Premier ministre Brigi Raffini pourrait figurer au titre de la circonscription de Tchirozérine, en troisième position, et l’actuel ministre de la Santé, Mano Aghali, natif de Timia, en cinquième position, ne serait pas éligible.
© mondafrique.com : Marie Blary

DISCOURS DU ROI MOHAMMED VI: ALGER LÂCHE SA MEUTE MÉDIATIQUE

Par Ziad Alami le 09/11/2015 à 06h49 (mise à jour le 09/11/2015 à 08h31)
presse algérienne
Intox-anti-marocaine, une "ligne éditoriale" pour nos confrères algériens? 
© Copyright : DR
Kiosque360. Les journaux algériens semblent s’être passé le mot pour attaquer, sans faire dans la nuance, pour ne pas parler d’objectivité, le discours de vérité prononcé par le roi Mohammed VI à l’occasion du quarantième anniversaire de la Marche Verte.
Une sortie aux allures de véritable curée médiatique contre le discours de la Marche Verte, prononcé vendredi 6 novembre à Laâyoune par le roi Mohammed VI. Celle qui a été commise par les confrères algériens, qui ont été - et c’est l’inverse qui aurait étonné - unanimes à attaquer, frontalement, le discours du souverain. «Quand le droit de la force lamine la force du droit», titre «El Watan», dans son édition du 8 novembre.

Comme vous pouvez bien le constater, ce quotidien qui se veut «indépendant» sert une lecture manichéenne du discours royal en situant le «droit de la force» du côté du Maroc et la «force du droit» du côté du Polisario. «Le choix de la date de la visite (du roi Mohammed VI), le 6 novembre, dans les territoires occupés du Sahara occidental, traduit la teneur d’un discours aussi belliqueux».


Un discours de vérité sur le rôle avéré du Polisario et de son parrain algérien, désignés par le souverain comme responsables des affres de la population sahraouie de Tindouf, se voit ainsi prêter, sous la plume d’El Watan, d' accents «bellicistes»! C’est à se demander si le rapport accablant de l’Office européen de lutte contre la fraude (OLAF), pour ne citer que lui, a échappé aux verres pourtant grossissants de nos confrères d’El Watan!


Mais passons, car El Watan n’est pas le seul à avoir trempé dans cet encrier. «L’expression» lui a emboîté le pas pour dénoncer une «violente attaque du roi du Maroc contre l’Algérie». «L'Algérie qui soutient le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination comme le stipule la Charte des Nations Unies, ainsi que les résolutions votées par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies est automatiquement prise pour cible», croit savoir ce quotidien.


Ce quotidien aurait pu simplement se demander pourquoi le peuple kabyle est privé de ce même «droit à l’autodétermination» en Algérie, celle-là même qui foule aux pieds la «Charte des Nations Unies» pour opprimer, cette fois aux fins fonds du sud algérien, la minorité ethnique des Mozabites de rite ibadite. C’est une erreur que de ne voir que des «diables» de ce côté et que des «anges» de l’autre! 

Là encore, passons, car la nuance n’est pas le fort de confrères algériens allaités aux mamelles haineuses d’un pouvoir habitué à acheter jusqu’à la conscience des «historiens de l’instant». Plus caricaturale, la foutaise d’«Algérie patriotique» qui trouve dans «la présence de la star du football argentin, Diego Maradona, dans les territoires sahraouis occupés, un sacré coup de poignard dans le dos du peuple sahraoui qui se bat pour son autodétermination depuis quarante longues années».

«Diego Maradona, qui avait été invité à Alger en décembre 2013, par l’opérateur algérien de téléphonie mobile, démontre, à travers sa présence à Laâyoune, à l’invitation des autorités marocaines, sa propension au mercenariat et prouve, ainsi, que son déplacement à Alger n’a pu se faire que contre un don sonnant et trébuchant», accuse l’Algérie (très) patriotique, sans fournir la moindre preuve pour étayer cette accusation gravissime.

Venant de ce mercenaire de la plume, vrai celui-là, cela ne devrait pas étonner!

Selon les Touaregs libyens, la France joue un « rôle trouble » au Sahel

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image: http://s2.lemde.fr/image/2015/09/16/768x0/4759038_7_0354_un-soldat-francais-de-l-operation-barkhane-a_4a0f6b1414a082f8e64ce6ba236981ba.jpg
Un soldat français de l'opération Barkhane à Madama, Niger, près de la frontière libyenne, janvier  2015.

Le propos n’est pas virulent mais déçu, incrédule, poliment accusatoire. Visage enserré dans un chèche couleur crème, Hussein Al-Koni parle de la France avec des accents d’amer dépit. De passage à Tunis, dimanche 13 septembre, le président du Conseil suprême des Touaregs – une coalition rassemblant les Touaregs libyens – a confié au Monde Afrique l’incompréhension que lui inspire l’attitude de la France à l’égard du sud libyen, région secouée de convulsions aux confins de l’Egypte, du Soudan, du Tchad, du Niger et de l’Algérie.

Son opinion : la « politique française n’est pas claire ». Pis, la France commet à ses yeux une « erreur » stratégique en pariant sur de mauvais partenaires dans son combat contre les groupes djihadistes de la région, objectif proclamé de sa base de Madama dans l’extrême nord du Niger, non loin de la frontière avec la Libye.
De Madama, l’armée française cherche à prévenir les infiltrations vers le Niger de noyaux extrémistes venant de la Libye, soit la réédition du scénario qui avait abouti in fine à la déstabilisation du nord du Mali en 2012.
Pour comprendre les interrogations critiques à l’égard de Paris du chef des Touaregs libyens, qui fut durant dix-sept ans ambassadeur du régime de Kadhafi à Niamey (Niger), il faut les resituer dans le contexte des troubles interethniques qui ensanglantent le sud libyen depuis la chute du pouvoir kadhafiste à l’automne 2011. Avec l’effondrement de la Jamahiriya, le réveil des identités communautaires sur fond de montée de l’insécurité et de l’exacerbation des rivalités autour de l’appropriation des ressources (pétrole, contrebande, trafics humains…) a fragmenté et militarisé le paysage tribal de la Libye méridionale.
Le principal conflit oppose dans la ville d’Oubari les Touaregs, qui estiment être les propriétaires historiques du lieu, aux Toubous, communauté dont la couleur de la peau (noire) lui a longtemps valu d’être discriminée en Libye. Un second conflit met aux prises à Sebha, le chef-lieu du Fezzan (région du sud-ouest libyen), les mêmes Toubous à la tribu arabe des Ouled- Slimane.
A ces deux théâtres majeurs s’ajoutent des antagonismes armés plus secondaires. Or tout ce qui touche au sud libyen a nécessairement un impact sur les Etats sahéliens voisins – et réciproquement – en raison du caractère frontalier des communautés qui peuplent la région.
Ainsi les Touaregs libyens dénoncent-ils l’infiltration à partir du Niger ou du Tchad de « mercenaires toubous » venant prêter main-forte à leurs frères (les Toubous de Libye) sur les différents fronts militaires où ils sont engagés. Et ils s’interrogent sur l’attitude à Madama de l’armée française, qui semble à leurs yeux davantage intéressée à contrôler le flux Libye-Niger que celui dans l’autre sens : Niger-Libye.
« Les Touaregs de Libye sont attaqués par des Toubous arrivant du Niger ou du Tchad », dénonce Hussein Al-Koni. Que fait la France ? A partir de Madama, elle sait très bien ce qui se passe à la frontière. » Le chef du Conseil suprême des Touaregs poursuit : « Nous attendons de la France qu’elle joue un rôle en faveur de la paix dans la région. Or sa politique n’est pas claire. Si elle n’est pas en mesure de contribuer à la paix, sa présence à Madama ne sert à rien. » Hussein Al-Koni affirme que « le peuple touareg accuse la France de soutenir les Toubous, ces forces extérieures qui nous attaquent. »
Le dépit des Touaregs libyens est d’autant plus vif que la France a une connaissance historique du Fezzan libyen, région qu’elle a administrée entre 1943 et 1951 (avec une présence militaire prolongée jusqu’à 1956). Aussi aurait-elle dû, explique en somme Hussein Al-Koni, faire preuve de plus de clairvoyance, plutôt que de s’appuyer sur les seuls Toubous pour sécuriserla frontière.
Fins politiques, les Toubous ont su s’attirer les sympathies de la France et d’autres puissances engagées dans le combat anti-djihadiste en offrant leurs services « contre le terrorisme » .Ainsi sont-ils affiliés dans le puzzle libyen au camp « anti-islamiste » de Tobrouk, soutenu par l’Egypte et les Emirats arabes unis, et ils ne cessent de dénoncer leurs rivaux touaregs – liés, eux, au camp de Tripoli à inclination islamiste – comme des « extrémistes » .
Dans ce contexte, la politique française jugée pro-Toubous passe mal auprès des Touaregs libyens. « La France commet une erreur en confiant aux Toubous le rôle de garde-frontières,déplore Hussein Al- Koni. Car elle légitime leurs ambitions territoriales. Les Touaregs, eux aussi, sont en mesure de garder la frontière libyenne. Or la France nous a négligés. » Hussein Al-Koni ajuste son chèche et son boubou et prend poliment congé. Son avion pour Tripoli l’attend.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/09/16/selon-les-touaregs-libyens-la-france-joue-un-role-trouble-au-sahel_4759039_3212.html#1uz5WBBcjOiae6eC.99

NIGER :: Issoufou soutenu par un trafiquant et un ex-rebelle touareg

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