mercredi 25 mars 2015

    Maryline Dumas @Maryline_Dumas 24 mars Libya
    L'Algérie voudrait tenter une médiation entre ‪#‎Touaregs‬ et ‪#‎toubous‬ qui se battent dans le sud ‪#‎Libye‬-n depuis septembre.
    ر للحق @Suleiman_Media 14 mars
    Un membre toubou de la branche ‪#‎libye‬-nne de l'‪#‎EI‬ appelle les toubous à rejoindre l'EI https://m.youtube.com/watch?v=uhb-YmiPiYA … …
    YOUTUBE.COM
    1 h · 
    Tuareg Elders from ‪#‎Fezzan‬ meet up with Libyan Government in Tobruk to discuss current issue in ‪#‎Ubari‬ ‪#‎Libya‬.
    @ohabata 3 minil y a 3 minutes
    ‪#‎TargaOubaryLibya‬ : Violents combats entre ‪#‎Touaregs‬ et‪#‎milicesToubousGdadfa‬.Bilan lourd pour les milices encerclés et Murzuk est attaqué par une riposte.

    Fil d’actualité

    @AddaAlkoni · 21 h il y a 21 heures
    @Fezzan213 you should mention that if were 40 militia men from both sides!!! inc. 12 from ‪#‎Tuareg‬ side & about 30 from the side of ‪#‎Tebu‬
    @Fezzan213 · 6 h il y a 6 heures
    Fierce battle in ‪#‎Ubari‬ between Tebu & Tuareg this week resulting in over 40 dead as Tuareg push back Tebu ‪#‎Libya‬
    Mali : la stabilité passe par les réformes institutionnelles, selon un chercheur malien
    24 mars 2015
    Reuters/Reuters - Combattant du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) à Kidal, dans le nord du Mali. Les séparatistes touaregs ont suspendu leur coopération avec la Minusma, la mission des Nations unies au Mali, et menacent de rompre les négociations de paix organisées en Algérie après la mort de sept de leurs combattants cette semaine lors d'une opération des ca...
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    Des réformes institutionnelles s' imposent au Mali et devront faire partie de la négociation pour le retour à la paix, estime le Pr Naffet Kéita dans une étude intitulée...
    PAR MALIACTU.NET
    (Re)construire l’image des territoires du Sahara et du Sahel
    Le dossier «Sahara et Sahel, territoires pluriels» met en lumière les dynamiques socio-spatiales qui traversent actuellement le Sahara et le Sahel. Les auteurs des contributions, jeunes chercheurs pour la plupart, partagent, par-delà leurs attaches disciplinaires (sociologie, anthropologie et géographie), un intérêt pour des lectures spatialisées des faits qu’ils observent. Ces recherches récentes permettent d’aller...
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    Fil d’actualité

    Business, profits souterrains et stratégie de la terreur- La recolonisation du Sahara
    -Par Hélène CLAUDOT-HAWAD-
    Terroristes, islamistes, trafiquants, preneurs d’otages, voleurs, violeurs de fillette, égorgeurs, usurpateurs minoritaires, indépendantistes illégitimes, aventuriers sans programme politique, activistes obscurantistes et quasi-médiévaux et, pour couronner le tout, destructeurs potentiels de manuscrits trésors de l’humanité… Le bon vieux scénario colonial de terreu...
    Lire la suite
    « Frontières d’Afrique. Pour en finir avec un mythe »
    Diploweb-Aymeric MOREAU, étudiant en Classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE)
    Voici la présentation d’un ouvrage à la jonction du 7e Festival de Géopolitique (Les frontières) et du 8e Festival de Géopolitique (2016) consacré à l’Afrique. Un continent qui pourrait compter 2 milliards d’habitants en 2050.
    ...Lire la suite
    • Ibanakal Tourna
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    « Le problème touareg est aussi vieux que l’Etat malien »
    L’opinion.fr/blog/secret-defense/
    Alors qu’un premier contingent de 150 soldats de l’armée malienne est arrivé vendredi, de manière pacifique, à Kidal, dans le nord du pays, la question touareg – et plus globalement celle de l’unité nationale – reste un grand défi pour le retour à la stabilité au Mali. Pour mieux comprendre les enjeux, nous avons interrogé Mériadec Raffray, auteur d’un récent livre « Touaregs La révolt...
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vendredi 20 mars 2015

Ambeiry Ag Rhissa: « Pourquoi le Fédéralisme? »

Ambeiry Ag Rhissa

Ambeyri-ag-rhissa-regardPeu avant la signature du Pacte National du 11 avril 1992, un haut responsable des MFUA (Mouvements et Fronts Unifiés de l’Azawad) déclarait :
« La plateforme d’Alger [du 29 octobre 1991] a retenu cinq conditions :
– La première, c’est un système fédéral avec toutes ses conséquences ;
– La deuxième, c’est la démilitarisation complète de l’Azawad ;
– La troisième, c’est la mise en route des programmes économiques de développement pour corriger un retard de trente-deux ans ;
– La quatrième, c’est l’arrestation et le jugement des responsables des massacres des populations civiles et des pillages des biens des populations de l’Azawad ;
– La cinquième, c’est une indemnisation juste et équitable».
La Coordination des Mouvements de l’Azawad parle-t-elle aujourd’hui, 24 ans après d’un langage fondamentalement différent ? Assurément non, car le problème de l’Azawad demeure entier.
Par ailleurs nous rappellerons ici que le Mali a été par le passé un militant acharné du fédéralisme. Ainsi :
– 17 janvier 1959 : Des représentants du Dahomey (actuel Bénin), de la Haute Volta (actuel Burkina Faso), du Sénégal et du Soudan français (actuel Mali) ont voté la constitution de la Fédération du Mali restée Etat membre de la Communauté Franco Africaine jusqu’au 20 juin 1960 ;
– Février 1959 : Des incidents violents éclatent au Dahomey pour aboutir au rejet par ce pays de la Fédération en mars 1959 ;
– Mars 1959 : Par référendum constitutionnel la Haute Volta rejette la Fédération par 1018 936 « non » contre 254 243 « oui ».
– 18 janvier 1960 : débutent à Paris les pourparlers pour l’indépendance de la Fédération du Mali qui ne comprenait plus que le Sénégal et le Soudan français. Cette indépendance ne sera proclamée que le 20 juin 1960.
– 20 août 1960 : Le Sénégal, à son tour, se retire de la Fédération. Le Soudan français restera seul et prendra, le 22 septembre 1960, le nom de « République du Mali ». La Fédération du Mali n’aura vécu qu’un an et demi. Tout en prouvant qu’elle était réalisable, elle a vite permis de saisir les risques liés à la tentative de construire un bel immeuble en le commençant par l’étage. Comment comprendre que l’Etat malien ait recherché si loin un fédéralisme qu’il savait irréaliste, et qu’il rejette aujourd’hui un fédéralisme spécifiquement malien dans l’intérêt d’une construction de l’unité nationale et d’une paix définitive?
 Depuis son indépendance, le Mali n’a cessé de parler d’unité nationale. Et si pendant un demi-siècle le thème – importé par la langue du colonisateur – est resté récurrent, c’est que la chose – l’unité nationale – n’existe pas. C’est un baptême avant la naissance. L’unité n’est pas l’unicité. A l’évidence cela n’est pas propre au seul Mali dans l’Afrique post-coloniale. Une nation, c’est « un vouloir-vivre-ensemble collectif ». « Ce n’est pas une création du droit, une institution juridique, mais une réalité sociologique et politique ».
« Phénomène culturel et affectif, elle ne se forme que très lentement, très progressivement, au fil des générations »
C’est dire que, après plus de cinquante ans de dérive délibérée, sans aucune tentative de correctif sincère, le Mali doit rechercher aujourd’hui une formule qui puisse le mettre à l’abri des éternels recommencements qui ont mis à mal et sa stabilité, et son économie, et sa crédibilité. Cette formule dans le contexte actuel est à coup sûr le fédéralisme. Elle est même la meilleure parce qu’étant la moins mauvaise. En effet :
1 – le fédéralisme n’est pas antinomique de l’intégrité territoriale qui est la préoccupation obsessionnelle de l’Etat malien ;
2 – Il permet :
– de faire jouer les particularismes régionaux ;
– aux originalités des diverses populations en présence de se transformer en richesse et d’agir comme un stimulant à l’activité collective ;
– d’éviter d’y voir des obstacles à ce stimulant.
3 – Il aidera à répondre partiellement à cette grande question que devaient se poser tous les pays africains après l’indépendance : « comment faire adhérer toutes les populations à l’Etat et construire peu à peu une grande communauté nationale ? ». C’est d’autant plus urgent qu’aujourd’hui les rivalités ethniques sont plus aiguës que lors de la proclamation de l’indépendance.
4 – Le fédéralisme n’est qu’un prolongement de la décentralisation, 
dont il ne diffère que par un degré ;
5 – le fédéralisme répond à la diversité de la nation car il prend en compte l’hétérogénéité du peuple au lieu de la nier ;
6 – Il rapproche les citoyens du pouvoir qui s’exerce en leur nom et à leur profit, et les décisions sont prise sur place par des autorités sur lesquelles la population a une influence plus grande ;
7 – L’adaptation des mesures prises aux besoins locaux est plus aisée dans le fédéralisme ;
Il constitue une excellente école de civisme et de formation aux responsabilités publiques et permet d’éviter la constitution d’une classe dirigeante figée dans ses privilèges ;
8 – Le fédéralisme assouplit l’application des lois nationales mises en œuvre sur le plan local par des autorités issues de la région concernée, ce qui permet de corriger ce que ces lois ont d’incompatible avec les réalités locales ;
9 – A sa manière, le fédéralisme, grâce à la répartition des pouvoirs, permet de d’éviter que le pouvoir central unitaire ne se transforme en pouvoir absolu ;
10 – Le fédéralisme est une bonne expérimentation juridique et politique, les entités fédérées pouvant effectuer chez elles des innovations constitutionnelles ou législatives susceptibles d’extension, étant entendu que la constitution fédérale reste apte à s’opposer à d’éventuels excès menaçant la cohérence de l’ensemble
11 –Différentes frustrations ont été accumulées par les populations de l’Azawad de la proclamation de l’indépendance du Mali à ce jour, notamment nées des crimes suivants commis pour la plupart par l’armée malienne :
– Massacres massifs et successifs de la population civile;
– Destruction du patrimoine économique, notamment par le massacre du bétail ;
– Pollution de l’environnement par empoisonnement des points d’eau, avec intention de donner la mort ;
– Destruction de l’environnement : les gazelles Robert de l’AZAWAD constituaient un important « fret » à chaque vol du cargo de l’armée sur Kidal ou sur Gao pour en garnir les frigos de Bamako et faciliter les promotions ;
– Tentative d’acculturation et d’assimilation en faisant chanter des enfants azawadiens en bambara alors qu’ils le font mieux dans leur langue maternelle ;
– Glorification d’officiers maliens rien que pour avoir été d’impitoyables bourreaux des populations azawadiennes ;
– Tentatives d’élimination physique systématique ethnocentrée, notamment par l’opération « Kokajè » qui signifie « nettoyer proprement » (les corps polluants étant, bien entendu, les azawadiens) ;
– Violation de tous les Accords conclus jusqu’ici ;
– Obstination totale de l’Etat malien à ne faire juger aucun des criminels de son armée.
De ce cumul de frustrations sans aucune réparation est née une très vive tension, une aversion aiguë presque irréversible pour le pouvoir malien. Une solution fédérale est la seule qui puisse donner à ces tensions assez de temps pour s’estomper tout en réglant progressivement et équitablement les problèmes liés à la question « Justice et réconciliation ». Toute solution ayant un relent de retour de ce pouvoir malien viscéralement honni des populations ne peut que sur-raviver ces tensions et nous remettre encore face à la tragédie actuelle.
En conclusion: 50 années durant, le conflit n’a fait que progresser, touchant d’abord Kidal et légèrement Gao, Ansongo et Goundam (1963-1964) ; ensuite trois Régions : Kidal, Gao et Tombouctou (1990-1996) ; puis l’ensemble de l’AZAWAD à partir de 2012 et même d’autres régions dont la capitale malienne. C’est dire que le mal n’a fait que progresser parce qu’il a toujours été mal traité. Cinquante ans sans traitement approprié lui ont largement donné le temps de s’en trouver aggravé. L’absence d’une solution juste et équitable a permis la naissance, et le développement d’une criminalité internationale (trafic de stupéfiants, prise d’otages contre rançons, ancrage de branches terroristes, etc) avec la complicité active de l’Etat malien.
 Plus la solution tarde, plus cette criminalité transfrontalière se consolidera. Il est donc urgent et primordiale que l’Etat malien qui tient à sa personnalité, que la Coordination des Mouvements de l’AZAWAD qui tient à la sienne et aux revendications de l’AZAWAD, que la Communauté Internationale qui tient au prestige attaché à son statut, trouvent la synergie appropriée pour régler un problème qui ne pourra jamais être résolu tant qu’on feindra d’ignorer son existence.

Ambeiry Ag Rhissa
Responsable de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA)

Au Mali, l’accord de paix avec les Touaregs s’ensable

kidal10mars
La Croix
Le nord du Mali est en train de se fragmenter.
Une délégation internationale tente de convaincre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à Kidal (nord du Mali), de signer l’accord de paix d’Alger. Elle avait échoué, mardi 17 mars, dans sa tentative de médiation. La […]

Accord intermaliens d’Alger – Les Touaregs persistent et … ne signent pas

kidal10mars
L’Observateur Paalga
Ainsi donc, le commando de médiateurs internationaux dépêchés hier mardi 17 mars 2015 à Kidal ne seront finalement pas parvenus à vaincre les réticences de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à parapher le préaccord d’Alger du 1er mars. Document pourtant signé par le gouvernement de […]

Minusma -Communiqué de la Médiation dans le cadre du processus d’Alger

kidal10mars
Mission des Nations Unies au Mali – MINUSMA
Dans un souci de n’épargner aucun effort en vue de la signature prochaine de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, une délégation de la médiation élargie s’est rendue à Kidal, le 17 mars 2015.
Pour […]

Nord du Mali: le texte de l’accord ne changera pas, prévient la médiation

kidal10mars
RFI
La négociation est parachavée, autrement dit terminée. C’est ce qu’a tenu à rappeler hier la médiation qui s’est rendue à Kidal mercredi pour rencontrer les mouvements du Nord, qui refusent de signer pour l’instant l’accord de paix tel qu’il a été paraphé par les autres parties le 1er mars […]

Mongi Hamdi, chef de la Minusma, après la rencontre de Kidal : «Il n’aura plus aucune réunion pour négocier»

kidal10mars
Rare chez un diplomate d’être aussi affirmatif, sans laisser aucun doute dans le discours. C’est un homme résolu et ferme que nous avons rencontré hier dans l’après midi, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies au Mali, Mongi Hamdi est sans ambages, « si on se réunit […]

Accord d’Alger : Le gouvernement exclut « toute idée de réouverture des négociations »

kidal10mars
Dans une déclaration rendue publique hier après le conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Dr Choguel Kokala Maïga, a affirmé qu’il « n’y a pas question de recouvrir des négociations inter maliens d’Alger » que réclame la Coordination des mouvement d’Azawad (CMA) qui refuse toujours de parapher […]

La coordination de l’Azawad (CMA) gagne une prolongation des négociations

kidal10mars
Liberte Algérie
Après avoir rejeté l’accord d’Alger qu’ils ont considéré “insatisfaisant” et ne répondant pas à leurs principales revendications et après consultation de la base, les populations locales, les trois groupes rebelles touareg du Nord-Mali rassemblés sous la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont reçu à Kidal, pendant quelques […]

Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA): communiqué de presse

kidal10mars
COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD (CMA)
COMMUNIQUE DE PRESSE:
Sur invitation de la Coordination des Mouvements de l’AZAWAD (CMA), une importante délégation de la Médiation internationale comprenant son chef de file, l’Algérie, élargie aux Représentants de la France, de la Chine et de la Russie, conduite par son Excellence Monsieur […]

Azawad / Vous avez dit accord…« de paix » ?

kidal10mars
Siwel.info/
Le texte en lui-même est très vicieux dans la mesure où les termes choisis sont ambiguïté qui laisse la porte ouverte à toutes les interprétations, chacun pouvant y voir ce qu’il a bien envie d’y voir. Or, le règlement définitif de la question azawadienne nécessite des dispositions […]

Un juge raconte l’horreur de l’occupation djihadiste à Tombouctou

aqmi
Challenges- Antoine Izambard
INTERVIEW Le magistrat Patrick Ramaël qui vient de participer à une enquête menée par la FIDH sur les exactions des djihadistes à Tombouctou entre 2012 et 2013, revient sur cette période de chaos.
Nous sommes le 1er avril 2012. Il est 6 heures du matin. […]

Les assauts contrariés de l’islamisme armé au Maghreb

daech
Le Figaro- Thierry Oberlé
Le 11 avril 2002, l’attentat suicide au camion piégé contre la synagogue de la Ghriba à Djerba (19 morts) donnait le coup d’envoi d’une vague de terrorisme lancée en Afrique du Nord comme en Europe par des cellules indépendantes se revendiquant d’al-Qaida. Treize ans plus […]

jeudi 19 mars 2015

Attentat en Tunisie : «La Libye voisine est devenue l'épicentre du terrorisme»
















Par Anne-Laure FrémontLE FIGARO


Mis à jour le 18/03/2015 à 22:04

Publié le 18/03/2015 à 20:58












L'attentat contre le Musée du Bardo à Tunis est l'attentat le plus meurtrier dans ce pays depuis plus de dix ans. Pour Jean-Charles Brisard, président du centre d'analyse du terrorisme, la Tunisie, qui partage sa frontière avec la Libye en proie au chaos, est devenue une cible de choix pour les djihadistes.

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LE FIGARO - Pourquoi avoir visé le Musée du Bardo, en plein centre de Tunis?




Jean-Charles Brisard - Le Musée du Bardo, haut lieu du tourisme tunisien, n'était pas forcément la première cible. Il semblerait que les terroristes visaient en premier lieu le Parlement, situé juste à côté, et où était justement débattu un nouveau projet de loi anti-terroriste. Ils se seraient ensuite ravisés pour aller attaquer le musée.




Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a indiqué qu'il s'attendait à une attaque. Pourquoi?




Plusieurs attentats ont été déjoués ces dernières semaines dans ce pays où la réponse politique au terrorisme reste fragile. Les attaques visant les forces de l'ordre se multiplient (une soixantaine de soldats et policiers ont été tués depuis 2011, ndlr). La menace provient de la Libye voisine. Ce pays est devenu l'épicentre de la menace terroriste en Afrique du Nord, un sanctuaire pour les groupes armés tels que l'État islamique, les salafistes d'Ansar al-Charia, le groupe djihadiste Al-Mourabitoun de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar (qui a revendiqué l'attentat qui a fait cinq morts à Bamako, ndlr), ou encore la brigade tunisienne d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), Okba Ibn Nafaâ, très actif en Tunisie.




Ce groupe pourrait-il être à l'origine de l'attentat en Tunisie?




Oui. Okba Ibn Nafaâ, qui compte une centaine de combattants, est implanté en Tunisie depuis 2012. Bien organisée, cette brigade a déjà lancé de nombreuses attaques contre les policiers tunisiens. Elle a d'ailleurs appelé hier dans un message audio à mener des attaques contre le pays. Jusqu'à présent, leurs opérations étaient concentrées dans la région du mont Chaambi, à la frontière algérienne. La Tunisie revêt une importance particulière pour cette organisation qui veut s'implanter dans la région, jusqu'au Sahel. Ce serait pour eux le prolongement d'une stratégie et l'envie de démontrer qu'ils peuvent, eux aussi, frapper fort.




Comme un défi à l'État islamique?




Cette attaque peut en effet avoir été perpétrée dans un contexte de concurrence avec Daech pour la suprématie dans cette zone. Deuxième hypothèse: cette attaque peut aussi avoir été lancée par l'État islamique dans une volonté d'étendre le conflit au-delà de la Libye où il a un ancrage important. Un grand nombre de djihadistes tunisiens est parti en Irak et en Syrie. Ils seraient environ 3000 - le premier contingent étranger présent dans la zone - et quelque 500 d'entre eux seraient de retour en Tunisie (après avoir été entrainés à commettre ce genre d'attaques).




L'instabilité en Libye risque-t-elle de gangréner le reste de la région?




En Égypte (pays limitrophe de la Libye), les attaques contre les forces de l'ordre sont déjà quasi-quotidiennes. La Libye étant devenu l'épicentre du terrorisme, c'est vraiment l'ensemble de la région qui est menacé.

CMA: Points essentiels à introduire dans le projet d’accord produit par la médiation

Le Républicain
Comme annoncé, la médiation internationale entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord du Mali, s’est rendue hier à Kidal. Résultat : venue, elle a vu, mais n’a pas réussi à convaincre la CMA, qui est restée égale à elle-même. Rebelle jusqu’au bout, la CMA a rejeté l’accord d’Alger du 25 février, paraphé le 1ermars par la médiation, le gouvernement malien et les groupes armés pro-maliens.  Les rebelles ont remis à la médiation un document réunissant les « Points essentiels à introduire dans le projet d’accord produit par la médiation ». Sans commentaire, nous vous livrons l’exclusivité de ce document, ainsi que la déclaration publiée par la CMA, suite à la concertation du 12 au 15 mars.
Coordination mouvement Azawad chef rebelle touareg mnla cma hcua azawad arabe negociation pourparles
Coordination des Mouvements de I’Azawad (CMA)
Points essentiels à introduire dans le proiet d’accord produit par la médiation
  1. Aspects politico-institutionnels
– Reconnaissance officielle de I’Azawad comme une entité géographique, politique et juridique;
– Création d’une assemblée interrégionale regroupant les régions de Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka et Taoudéni, dont les prérogatives relèvent des domaines spécifiques à l’Azawad
– Surseoir à I’organisation de toute élection jusqu’au retour des refugiés et jusqu’à la mise en œuvre du nouveau découpage;
– Prévoir et déterminer le quota qui sera affecté à l’Azawad pour les Départements de souveraineté, les grands services de l’Etat, les représentations diplomatiques et les organisations internationales.
  1. Aspects de défense et de sécurité
– Les forces de défense et de sécurité à l’intérieur de I’Azawad seront composées à 80% de ressortissants de I’Azawad, ainsi qu’au niveau des postes de commandement;
– Pendant la période intérimaire, mettre en place des unités spéciales mixtes comprenant 80% de ressortissants de I’Azawad;
– La CMA définit elle-même la liste des combattants et détermine leurs grades.
– Le Mécanisme opérationnel de Coordination (MOC) sera présidé par la MINUSMA et co-présidé par les deux parties
– Retenir le casernement pour les combattants qui feront partie des forces armées et de sécurité reconstituée et le cantonnement pour ceux à réinsérer
– Les zones de défense et de sécurité seront sous le commandement d’un ressortissant de I’Azawad
– Considérer la création et l’utilisation de milices comme un acte criminel
  1. Développement
– Affectation d’un fonds spécial pour I’Azawad sur le budget de I’Etat à hauteur de 40% sur une période de 20 ans en vue de résorber un retard de plus de 50 ans;
– Exploitation des ressources minières et énergétiques de l’Azawad soumise à I’autorisation préalable de l’Assemblée interrégionale après avis de l’Assemblée régionale. Un  quota de 20 % de la production sera affecté à l’Azawad, avec priorité à Ia Région concernée.
  1. Mécanismes de mise en oeuvre
– Parité entre les deux parties belligérantes dans toutes les commissions et structures prévues dans l’accord
– Mise en place d’une commission conjointe (Gouvernement du Mali- CMA, la Médiation) chargée de la préparation des textes législatifs et réglementaires prévus dans l’accord; la composition de cette commission sera à part égale entre les parties belligérantes;
Kldal, le 16 mars 2015
Pour la Coordination des Mouvements de I’Azawad
Bilal AG ACHERIF
source :  Le Républicain

  • Enigouran
    excellent . en fait un peu d autonomie. ce ci est un minimum. avec plus de la moitie de son territoire occupee, je pense que le mali doit se precipiter et signe ce document. c est meme un cadeau car ls resources j ai voulu que ca soit au moins 50%