mercredi 5 novembre 2014

02/11/2014 à 17:33
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La résidence pour les hôtes étrangers du gouvernement ivoirien, le 1er novembre à Yamoussoukro.La résidence pour les hôtes étrangers du gouvernement ivoirien, le 1er novembre à Yamoussoukro. © AFP
Un anonymat complet dans l'une des résidences les plus prestigieuses de Côte d'Ivoire: l'ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré, qui a démissionné vendredi après une journée d'émeutes, a trouvé refuge à Yamoussoukro, la capitale administrative ivoirienne.
Pas un mouvement n'est palpable derrière les grilles en fer forgé de la "villa des hôtes". Il faut monter sur un léger surplomb pour voir la grande bâtisse aux nombreux balcons et au toit plat, entourée d'une vaste pelouse bien taillée, protégée par un haut mur rehaussé de grilles. Rien ne laisse deviner qu'elle est actuellement occupée. Le "Giscardium", un surnom attribué au bâtiment car il fut inauguré par l'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing lors de sa première visite officielle dans les années 1970, héberge pourtant un homme qui paraissait encore il y a quelques jours au faîte de sa puissance.
Le couple Compaoré, Chantal et Blaise, qui aurait reçu la visite du président Alassane Ouattara samedi soir, y a posé ses valises vendredi soir après une journée de voyage tourmentée. Parti à la mi-journée de Ouagadougou, alors que la démission du chef de l'Etat, après 27 ans de pouvoir, était annoncée par communiqué, un convoi de 27 voitures, selon une source sécuritaire, se dirigeait vers Pô (sud du Burkina).
Mais les habitants de cette ville de garnison, qui abrite un centre d’entraînement commando stratégique pour le pouvoir, avaient annoncé l'érection de barricades pour accueillir leur ancien dirigeant, devenu persona non grata. "Il n'est donc jamais venu", raconte l'un d'eux à l'AFP. Le convoi, vraisemblablement averti, aurait contourné la ville, selon la source sécuritaire. On perd ensuite sa trace. Faute d’information, Blaise Compaoré est d'abord annoncé au Ghana, proche de Pô. Accra dément. Puis on l'imagine au Togo. Mais c'est finalement à Yamoussoukro que les nombreux véhicules pénètrent dans la nuit de vendredi.
"On ne veut pas de problème en Côte d'Ivoire"
Un employé de l'hôtel Président, autre immeuble au futurisme daté voulu par "le père de la nation ivoirienne" Félix Houphouët-Boigny, témoigne avoir servi l'ex-chef de l'Etat burkinabè et sa femme à la Villa, pour le dîner puis leur petit-déjeuner. La présidence ivoirienne finit par confirmer l'accueil du couple de marque. La télévision publique l'annonce à son tour.
La nouvelle ne provoque aucune réaction dans la capitale administrative, aux avenues disproportionnées et aux immeubles épars. Une équipe de l'AFP croise un petit groupe de journalistes locaux près de la villa, en quête de renseignements. Mais aucun autre curieux ne pointe à l'horizon.
Dans un quartier plus peuplé de la ville, les réactions oscillent entre accueil enthousiaste et franche hostilité. Blaise Compaoré est accusé d'avoir soutenu la rébellion qui a porté au pouvoir Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire, après la crise post-électorale de 2010-2011, qui fit plus de 3.000 morts en cinq mois. Après un coup d'Etat manqué en 2002, le pays s'était retrouvé divisé entre un Sud loyal à l'ancien président Laurent Gbagbo et un Nord tenu par des rebelles. M. Compaoré s'est alors imposé comme un médiateur dans cette crise les années suivantes.
"Quand nous étions en crise, on avait des frères qui étaient réfugiés au Burkina", observe Lassina Fofana, un ingénieur de 32 ans. "Il est le bienvenu en Côte d'Ivoire." "Blaise n'a pas envoyé de mercenaires en Côte d'Ivoire (...). Il était un médiateur", estime Yacouba Bakayoko, en référence aux accords de Ouagadougou signés en 2007, qui visaient à ramener la paix en Côte d'Ivoire et à réunifier le pays.
Mais certains Ivoiriens ne cachent pas leur aversion pour l'ancien homme fort du Faso. "Il est le parrain de la rébellion en Côte d'Ivoire", rétorque Banhy, 60 ans. "Donc s'il s'agit de le sauver aujourd'hui, qu'il reste là-bas ou bien qu'il aille ailleurs !" "On ne veut pas de problème en Côte d'Ivoire", acquiesce Demba Keita, la vingtaine, grand et mince, portant un tee-shirt blanc. "On vient de finir une crise post-électorale. On ne veut pas encore répéter ça".
04/01/2013 à 11:54
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Gilbert Diendéré et l'otage suisse, Béatrice Stockly, en avril 2012 à Ouagadougou.Gilbert Diendéré et l'otage suisse, Béatrice Stockly, en avril 2012 à Ouagadougou. © AFP
Gilbert Diendéré. C'est lui le chef d'état-major particulier du président Compaoré. La mémoire du régime, l'homme de l'ombre depuis plus d'un quart de siècle... Enquête sur un soldat qui sait tout, mais ne dira rien.
On lui donnerait le bon Dieu sans confession à ce grand gaillard. Il doit faire près de 1,95 m et chausser du 50 mais, dans le treillis qu'il semble ne jamais quitter, il ressemble à un enfant qui se cache derrière les jambes de sa mère quand on lui présente un inconnu. S'il tend une main ferme pour saluer, c'est par un « bonjour » presque gêné qu'il répond. Quand il parle, il faut tendre l'oreille. L'habitude des messes basses, peut-être...
On a peine à le croire, mais il s'agit bien du général Gilbert Diendéré, le chef d'état-major particulier du président, l'homme le plus puissant du Burkina Faso après Blaise Compaoré lui-même. En août 1983, quand Thomas Sankara a proclamé la révolution, ils étaient trois officiers à ses côtés : Blaise Compaoré, Jean-Baptiste Lingani et Henri Zongo. Diendéré était le cinquième homme. En retrait certes, mais déjà au coeur du système.
C'est lui qui dirige depuis trente ans les soldats d'élite du Burkina, le Régiment de la sécurité présidentielle (RSP). Mille hommes que le reste des troupes jalousent tant ils sont choyés ; cinq groupes de commandos formés aux situations les plus extrêmes dans le fameux Centre national d'entraînement commando (CNEC) de Pô. « Le RSP, c'est une armée parallèle, glisse un ministre aux compétences régaliennes. À eux seuls, les hommes de Diendéré pourraient mater le reste des troupes. Ils sont bien formés et très bien armés. »
Sous ses ordres, milles hommes très bien armés et que le reste de la troupe jalouse tant ils sont choyés.
À 53 ans, Diendéré est aussi le big boss des renseignements généraux. « L'homme le mieux informé du pays », souffle un journaliste. Peut-être même de la région. En mars, il admettait avoir été mis au courant qu'un putsch était en préparation en Guinée-Bissau (il sera mis à exécution le 12 avril). En avril, au retour d'une énième mission dans le nord du Mali, et avant même que la victoire des milices islamistes sur les combattants du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) ne se dessine, il nous annonçait la débâcle des rebelles touaregs.
Rien ne lui échappe, et ils ne sont pas nombreux à pouvoir en dire autant. Les RG étant éclatés en quatre services distincts (gendarmerie, police, douanes et armée), seule la cellule de coordination qu'il dirige depuis la présidence dispose de l'ensemble des données. Sans oublier les précieuses informations que lui transmettent les Américains et les Français. C'est ici, à Ouaga, que des troupes d'élites françaises se préparent à intervenir à tout moment. Ces commandos s'entraînent d'ailleurs régulièrement avec ceux du RSP. Diendéré lui-même ne dit pas non à un petit exercice de temps en temps. Il y a quelques mois, il a sauté en parachute avec l'ambassadeur français en poste à Ouaga, le général Emmanuel Beth. À cause d'un orage, le saut a mal tourné. Beth a fini à l'hôpital, Diendéré s'en est sorti avec quelques contusions.
Réseau d'informateurs
Cette étroite collaboration qu'il s'évertue à garder secrète ne l'empêche pas de porter un regard critique sur ses amis occidentaux. Prenez la Libye : quand Kadhafi est tombé, des colonnes de pick-up transportant des Touaregs surarmés ont fui vers le Mali. Et pourtant, les Français et les Américains n'y ont vu que du feu. « Il y a des satellites partout, mais il n'y a plus personne sur le terrain », déplore-t-il. Lui compte encore sur la matière humaine pour s'informer. À Ouahigouya, une ville stratégique située près de la frontière avec le Mali, il a mis en place un réseau efficace d'informateurs volontaires. Et ce bien avant que le MNLA, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) ne prennent le Nord.
Il sait tout, et c'est bien ce qui le rend « intouchable » - le terme est d'un proche collaborateur de Compaoré - même si (ou peut-être parce que) il n'a aucun poids politique. En 2011, après les violentes mutineries qui ont enflammé la quasi-totalité des casernes du pays, l'ensemble de la chaîne de commandement de l'armée a été renouvelé. À une exception près : le général Diendéré. Le RSP s'était pourtant rebellé lui aussi, à l'intérieur même du palais présidentiel. « N'importe quel autre officier aurait été viré », croit savoir un officier de réserve.
Tous ceux qui se sont attaqués à lui se sont brûlé les ailes. Le général Lougué, alors chef d'état-major, a tenté de réduire son poids en 2000 : il est aujourd'hui dans un placard à la primature. Même Hyacinthe Kafando, protégé de Compaoré depuis la rectification (la période qui a suivi la révolution, de 1987 à 1992), a échoué. Accusé d'avoir fomenté un coup d'État en 1996, il a disparu pendant cinq ans pour échapper à une arrestation certaine, avant de réapparaître en 2001. Il avait eu le malheur de comploter contre Diendéré.
Mais Diendéré, c'est aussi la mémoire du régime. À chacune des étapes qui ont marqué l'histoire récente du Burkina, « Gilbert » était là. C'est le cas en 1987. Le 15 octobre, Diendéré « supervise » l'arrestation de Sankara, qui tourne au bain de sang. Vingt-cinq ans après, on ne sait pas encore ce qu'il s'est réellement passé, ce jour-là, au siège du Conseil national de la révolution. Diendéré dirigeait déjà les commandos de Pô chargés d'assurer la garde de Sankara. On l'aurait entendu dire à ses hommes qu'il fallait « neutraliser à tout prix le PF », le président du Faso. Était-il présent sur les lieux ? Les rares témoins encore en vie disent l'avoir vu arriver après la tuerie. Boukary Kaboré, un fidèle de Sankara qui dirigeait à l'époque une autre unité d'élite basée à Koudougou, pense qu'il a été « surpris » par la tournure des événements.
Pour entendre la version du général, et parce que, depuis, il se tait, il faut relire l'ouvrage de Ludo Martens (Sankara, Compaoré et la révolution burkinabè, EPO, 1989). Diendéré y déclare ceci : « [Nous avons été prévenus] que Compaoré, Lingani et Zongo seraient arrêtés ce soir. [...] Notre réaction a été qu'il fallait arrêter Sankara avant que l'irréparable ne se produise. [...] Sankara tenait comme toujours son arme, un pistolet automatique, à la main. Il a immédiatement tiré et tué un des nôtres. À ce moment, tous les hommes se sont déchaînés. »
Pas très causant
Au moment des faits, Diendéré est déjà le fidèle bras droit de Compaoré. En 1981, quand Compaoré a hérité du commandement du CNEC, à Pô, il a fait de ce jeune sous-officier son adjoint. Quand se sont-ils rencontrés ? Mystère. Mais le lien entre les deux hommes, c'est peut-être le commandant Lingani, le n° 3 sous la révolution, qui l'a fait. Lingani était le parrain de Diendéré au Prytanée militaire de Kadiogo (PMK). Il l'appréciait. À l'époque déjà, Diendéré n'est pas très causant. « Il souriait, mais ne disait pas un mot, se rappelle Philippe Ouédraogo, ministre dans le premier gouvernement de la révolution. C'était impossible de deviner ce qu'il pensait. » Aujourd'hui, un de ses proches collaborateurs dit de lui qu'il est « extrêmement discret et très discipliné » et qu'on « ne peut jamais savoir quelle est sa position ». Originaire de la région de Yako, dans la province du Passoré, comme Sankara, le jeune Gilbert s'est installé à Ouagadougou avec sa famille dans les années 1970. Ils sont pauvres. Son père, militaire mossi, ne dépassera jamais le grade de caporal. Gilbert, lui, aime le foot et les filles. Comme beaucoup de fils de militaires, il intègre le Prytanée.
On le retrouve en 1981 sous les ordres de Compaoré. Le 4 août 1983, il joue un rôle majeur dans la prise du pouvoir par les révolutionnaires en menant ses troupes jusqu'à Ouagadougou. C'est lui qui annonce à la radio le coup d'État. Il est 22 heures. « Peuple de Haute-Volta, le capitaine Thomas Sankara vous parle... »
Il est de tous les coups « et tire à chaque fois son épingle du jeu », note Philippe Ouédraogo. Est-il « l'homme des basses besognes », comme ses détracteurs aiment à le qualifier ? « Il est très fin, estime un ami d'enfance, un opposant à Blaise Compaoré. Jamais il ne se promènerait un colt à la main dans la rue. Il a peut-être échafaudé des plans, mais je ne crois pas qu'il les ait exécutés lui-même. »
Le 18 septembre 1989, il déjoue une tentative de coup d'État qui - selon la version officielle - aurait été fomentée par Lingani et Zongo, ses deux vieux compagnons d'armes. Lingani lui aurait fait part de leur plan et Diendéré en aurait informé Compaoré avant de procéder aux arrestations des présumés putschistes. Ils seront passés par les armes dans la nuit. Quelques jours plus tard, Diendéré est nommé secrétaire général du comité exécutif du Front populaire - autrement dit numéro deux du régime. Le voilà chargé de la défense et de la sécurité. Il n'a que 30 ans.
Vingt ans plus tard, Diendéré est resté fidèle à Compaoré. Il a été son homme de confiance sur bien des dossiers. Quand le Libérien Charles Taylor reprenait des forces à Ouaga avant de repartir en guerre, c'est lui qui s'en occupait. Idem pour l'Ivoirien Guillaume Soro au début des années 2000, avant sa fulgurante ascension. Même chose pour le Guinéen Moussa Dadis Camara depuis deux ans. C'est lui aussi qui, selon des témoins cités dans un rapport de l'ONU, a géré le transit à Ouaga d'armes ukrainiennes destinées à la Sierra Leone à la fin des années 1990. Lui qui, selon les principaux intéressés, s'occupait d'envoyer au Liberia en guerre des mercenaires burkinabè. Lui qui s'est rendu au Tchad, le 1er décembre 1990, le jour même où Hissène Habré fuyait N'Djamena. Lui, enfin, qui fut au coeur de l'affaire David Ouédraogo, ce chauffeur accusé par la femme de François Compaoré, le frère et conseiller de « Blaise », de leur avoir dérobé de l'argent. Ce sont les hommes de Diendéré qui ont arrêté David Ouédraogo et ont tenté de lui extorquer des aveux, avant qu'il ne soit donné pour mort en janvier 1998. Un an plus tard, le journaliste Norbert Zongo, qui a révélé l'affaire, mourra dans l'incendie criminel de sa voiture.
Le pouvoir ne l'intéresse pas, et c'est là sans doute la clé de sa longévité.
Sale coup
Aujourd'hui, Diendéré suit de près le dossier malien. Il s'est transformé en libérateur d'otages (lire encadré), la nouvelle spécialité du Burkina. Diendéré, c'est un homme de l'ombre, un vrai. « Le pouvoir ne l'intéresse pas », assure un proche. Il y a bien eu des bruits le concernant. Dans les années 1990, certains l'ont soupçonné de fomenter un sale coup. Sa femme, Fatou, l'y aurait poussé. « Fatou », députée et membre du bureau exécutif du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir), c'est l'exact contraire de Diendéré. Elle pétille, parle fort, aime la politique et ne cache pas ses ambitions. « Si Blaise est là, pourquoi pas mon mari ? » aurait-elle lâché, un jour, en société. Si elle ne refuse pas la lumière, lui la fuit comme la peste. Hormis quelques apparitions dans la presse et de rares décorations, il est invisible. « On ne le voit pas en ville », indique un journaliste. Et lorsqu'on lui parle de faire son portrait, il se braque. « Je ne veux pas. » Pourquoi réveiller les vieux démons ? 
Sa spécialité ? Faire libérer les otages
Depuis quelque temps, Gilbert Diendéré, d'habitude si discret, prend la lumière. En l'espace de deux semaines, en avril, c'est lui qui, devant les caméras, est apparu aux côtés d'otages occidentaux libérés des griffes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Ce fut d'abord une Italienne, puis une Suisse. À chaque fois, Diendéré a pris les airs pour aller les chercher dans le Sahel malien. En 2010 déjà, pour la libération d'autres otages européens, le chef d'état-major particulier du président était du voyage, mais c'est le Mauritanien Moustapha Chafi, un conseiller de Compaoré également très proche de Diendéré, que l'on avait vu aux avant-postes. Pourquoi une telle exposition ? « Parce qu'il faut bien que quelqu'un le fasse », répond-il. R.C.
http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2711p056_059.xml0/defense-aqmi-blaise-compaore-thomas-sankara-burkina-faso-armee-burkinabe-gilbert-diendere-la-discretion-assuree.html
By Libya Herald staff.
Tripoli, 5 November 2014:
Outrage, both national and international, at yesterday’s destruction of Tripoli’s famed Ghazala statue continues to flow in.
The European Union released a statement condemning the attacks on Libya’s heritage and landmarks, and saying that there was widespread dismay among European and international cultural circles.
Tripoli’s Municipal Council also quickly issued a statement yesterday, condemning the act. The Council said that they have spoken with authorities who are investigating the matter. They urged respect for Libya’s heritage.
Local residents and Libyans living abroad have joined in with their own condemnation, expressing dismay that such a beloved icon is gone. They took to Twitter with comments about it from the moment of discovery of its disappearance yesterday morning.

lundi 3 novembre 2014

http://www.tamoudre.org//Kidal : une voiture de la MINUSMA est montée sur un engin explosif

Kidal : une voiture de la MINUSMA est montée sur un engin explosif

bombe
Malijet
(image utilisée juste a titre d`illustration). Une voiture de la MINUSMA a monté sur un engin explosif près du camp militaire des casques bleus de l’ONU à Kidal, dans le nord du Mali. L’explosion n’a pas fait des victimes, mais a sérieusement endommagé la voiture, a dit Radhia [...]

Mali: dimanche de violences autour de Gao

gossi
RFI
Regain de tension au nord du Mali. Ce dimanche, une position de l’armée malienne a été attaquée au nord de Gao, alors qu’au sud de la ville, les militaires ont affronté un groupe armé touareg. Plusieurs arrestations ont été réalisées et chaque camp se renvoie la balle quant [...]

En direct: Zida pour une transition «dans un cadre constitutionnel»

burkina
RFI
L’avenir du Burkina Faso est toujours en suspens, après une journée très tendue hier dimanche à Ouagadougou. Le lieutenant-colonel Isaac Zida, le nouvel homme fort du pays, a promis, ce lundi 3 novembre, une transition « dans un cadre constitutionnel » et dans un délai « le plus [...]

Après la démission de Blaise : S’inspirer de l’exemple malien

burkina
L’Observateur Paalga
Epoustouflant. Phénoménal. Inimaginable. Les qualificatifs ne manquent pas pour caractériser les récents événements au Burkina Faso.

Depuis quelque temps, on savait la situation nationale particulièrement lourde de graves conséquences. Mais personne, pas mêmes ceux qui se disputent la paternité de la «victoire finale» et le pouvoir, vacant, [...]

Mali: Le gouvernement annule une dizaine de contrats de concession minière

or
Les Afriques
Le ministre malien des Mines, Boubou Cissé, a informé le Conseil des ministres, tenu jeudi 30 octobre 2014, de l’annulation d’une dizaine de conventions de concession et partage de production de sociétés de recherches pétrolières à Taoudéni (nord du pays) et Nara (ouest, région de Koulikoro).
La décision [...]

Des réseaux sociaux au djihad, la descente aux enfers de jeunes Français

daech
Le Monde des Religions-Propos recueillis par Matthieu Stricot
« Ils cherchent le paradis, ils ont trouvé l’enfer ». Dans son dernier livre, l’anthropologue et directrice du centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam Dounia Bouzar raconte l’histoire de jeunes Français qui, pensant sauver le [...]

Olivier Roy: « Les jeunes djihadistes sont des suicidaires »

daech
Lexpress.fr/ Romain Rosso
Dans un livre d’entretiens avec Jean-Louis Schlegel, « En quête de l’Orient perdu », l’universitaire Olivier Roy tire des analyses originales sur l’islam politique, dont il est devenu un spécialiste reconnu. Il porte un regard acéré sur la lutte contre le mouvement Etat islamique.
Pour le [...]

L’impasse idéologique du printemps arabe

libye
Agoravox.fr/Saâd Lounès
Trois ans après son mouvement insurrectionnel, le monde arabe fait un bond en arrière. La dernière élection tunisienne vient confirmer le rejet de l’islamisme, le retour à l’autoritarisme et l’échec du printemps arabe. Les adversaires de l’islam politique doivent-ils vraiment se réjouir de la relative victoire des revenants [...]

BURKINA :Une chance historique de mettre fin au pouvoir kaki

burkina
Le Pays, Burkina Faso
Depuis le 03 janvier 1966 et le soulèvement populaire qui a occasionné la chute du pouvoir du président Maurice Yaméogo, l’armée burkinabè est au pouvoir d’une manière ou d’une autre. Du Général Sangoulé Lamizana au Capitaine Blaise Compaoré en tenue, puis [...]

En direct: Au Burkina Faso, Isaac Zida en pleines consultations

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RFI
Ce dimanche 2 novembre à Ouagadougou, la foule a tenté de pénétrer dans les locaux de la RTB, la radio télévision publique. Elle en a été empêchée par les militaires. Auparavant, le général à la retraite Kouamé Lougué s’était présenté à l’antenne pour dire qu’il prenait la tête [...]

Fêtée à l’Achoura et nouvellement classée au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco, Djanet au rythme de la S’beiba

cheche
El Watan
Nous voici à Djanet, l’oasis saharienne ensorceleuse d’Algérie ! Une oasis pleine de charme située à 400 km au sud d’Illizi qui s’est parée de tous ses atours pour la S’beiba, la fête Touaregue millénaire célébrée chaque année à l’occasion de l’Achoura.
Une fete très particuliere cette année [...]

Almouner Ag Hamad Ahmad, nomade à Djébock : «Sans amélioration de la qualité de vie de toutes les populations septentrionales, le Nord ne connaîtra jamais la paix»

elevage-moutons
Françoise WASSERVOGEL,Le Reporter
Almouner Ag Hamad Ahmad vit à Djébock dans la région de Gao. Il est un nomade Kel Tamasheq de 27 ans. Sa tribu, les Chérifiens, a toujours entretenu des liens cordiaux avec les autres nomades et avec les sédentaires Songhoï. Dans cet entretien, il se prononce sur [...]

Mali’s Nomads: Bulwarks Against Jihad

turbanishumar
Nicholas Jubber-Worldpolicy.org/Traduction en français en bas de page
TIMBUKTU, Mali—“We are the only ones who didn’t leave.” Sandy Ag Mostapha is standing beside his cattle, a black turban binding his head and a loose shirt draped over dusty trousers. We are in Tayshak, a Tuareg encampment in [...]

À quand une éducation à la paix ?

paix
Association Internationale Soufie Alâwiyya (AISA)
La culture de paix permet d’entrevoir, d’espérer ou de rêver pour nos enfants et nos petits-enfants un monde meilleur, plus juste et plus apaisé. Comment acquérir une nouvelle vision du monde ? À quand une éducation à la paix ? À quand des [...]

Mali : une bourse en souvenir de G. Dupont et C. Verlon

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Afrique.lepoint.fr/Valérie Marin La Meslée (avec Laetitia Kretz)
Deux journalistes maliens ont reçu la bourse créée en souvenir des deux journalistes de RFI assassinés le 2 novembre 2013 à Kidal.
À Bamako, capitale du Mali, les noms de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon, [...]

Mali: le chaos estompe les traces des meurtriers des journalistes de RFI

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Lexpansion.lexpress.fr/
Bamako – Un an après le meurtre de deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, dans le nord du Mali, l’enquête ouverte en France piétine, compliquée par la situation sur le terrain à Kidal, qui échappe au contrôle du pouvoir central.
Photos transmises par [...]

Quel sort pour les rebelles maliens au Burkina?

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Chahana Takiou- 22 Septembre
Sous la pression de la rue, le Président du Faso, Blaise Compaoré, a abdiqué le vendredi 31 octobre dernier. Aux dernières nouvelles, il se trouve à Yamoussoukro, chez son frère et non moins ami Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire. Il aura dirigé [...]

La vraie menace sur la sécurité du pays

pluie
Kamel Daoud – Le Quotidien d’Oran
Effet de loupe des Algériens sur le cas du Burkina Faso : le président à vie y a subi « un coup d’Etat populaire ». La formule vaut pour ces putschs qui utilisent la bêtise d’un monarque, un peuple qui en [...]

Le modèle de la guerre contre le terrorisme sera-t-il le modèle de gestion de la crise de l’Ébola?

photojounaliste
Karen J. Greenberg-Mondialisation.ca
Karen J. Greenberg revient dans cet article publié dans TomDispatch.com sur les tentations du gouvernement étatsunien de gérer la crise de l’Ebola à la manière d’une guerre contre le terrorisme avec le risque d’atteinte aux libertés publiques et d’aggravation de la situation sanitaire. Selon elle quatre [...]

Printemps noir au Burkina Faso contre la présidence à vie

burkina
Affaires-strategiques.info/Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS
La population de Ouagadougou était dans la rue mardi 28 octobre avec une très forte mobilisation (500 000 manifestants annoncés). La grève générale soutenue par les syndicats avait été peu suivie mercredi 29 octobre. En revanche, le déchainement de la violence à [...]
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