jeudi 30 octobre 2014

28/10/2014 à 18:41
Diminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte Imprimer Envoyer
Des manifestants lors de la marche du 28 octobre au Burkina.Des manifestants lors de la marche du 28 octobre au Burkina. © AFP
Des centaines de milliers de Burkinabè sont descendus dans la rue mardi pour dénoncer un projet de révision constitutionnelle permettant le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré. Des violences ont eu lieu entre protestataires et forces de l'ordre, faisant plusieurs blessés.
La vie a peu à peu repris son cours à Ouagadougou, au terme d'une manifestation de masse qui s'est déroulée mardi 28 octobre, donnant lieu à des affrontements entre les manifestants et les forces de l'ordre. À deux jours de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de révision constitutionnelle, l'opposition avait appelé les citoyens à protester contre cette modification de la Loi fondamentale permettant le maintien au pouvoir de Blaise Compaoré. Certains manifestants ont été légèrement blessés lors de la marche de protestation.
Le trafic a progressivement repris dans l'après-midi sur l'avenue de la Nation, l'une des principales artères du centre de la capitale. La police cherchait toutefois à déloger plusieurs centaines de protestataires qui entendaient occuper la place de la Nation, lieu symbolique de Ouagadougou, d'où est partie la manifestation mardi matin. Les policiers ont obligé une dizaine de manifestants à dégager les barrages de fortune, faits de pierres, de pneus et de bidons construits à l'occasion de la marche.
"Nous nous organisons pour le siège. Nous allons investir les lieux. Nous n'avons pas l'intention de partir. Nous n'avons pas d'arme, que nos idées", a lancé le chanteur Smockey, l'un des leaders du "balai citoyen", un mouvement très hostile au maintien de Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987.
"L'impatience de la jeunesse"
Me Bénéwendé Sankara, chef de file de l'opposition, a dit pouvoir "comprendre les manifestants" et "l'impatience de la jeunesse". Mais il a affirmé que les partis de sa mouvance ne leur ont donné "aucun mot d'ordre".
Des personnalités d'opposition ont toutefois appelé à de multiples reprises le peuple à bloquer le Parlement jeudi pour empêcher le vote du projet de loi sur la modification de la Loi fondamentale.
Ailleurs dans le pays, les manifestations, qui se sont tenues dans toutes les plus grandes villes, se sont dispersées dans le calme, selon des témoignages. L'opposition a revendiqué un million de manifestants dans les rues, mais ni la police ni la gendarmerie n'ont communiqué leur propre évaluation du nombre de manifestants.
(Avec AFP)
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141028184126/blaise-compaore-constitution-burkinabe-opposition-burkinabeburkina-faso-plusieurs-blesses-lors-de-la-manifestation-contre-la-revision-constitutionnelle.html
28/10/2014 à 19:21
Diminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte Imprimer Envoyer
Tripoli, le 23 juillet 2014.Tripoli, le 23 juillet 2014. © AFP
Des miliciens ont assiégé de lundi à mardi au petit matin l'ambassade du Niger en Libye. Un "incident" qualifié de "gravissime" par les autorités nigériennes.
"L'incident de Tripoli a abouti à l'encerclement et la séquestration du personnel diplomatique, y compris l'ambassadeur, par des groupes de miliciens incontrôlés", a affirmé à la presse, le 28 octobre, Abani Sani Ibrahim, secrétaire général du ministère nigérien.
De lundi au petit matin de mardi, des "miliciens lourdement armés" ont en effet assiégé l'ambassade du Niger en Libye. Mais aucune précision n'a été donnée sur l'identité des assaillants.
"Ces miliciens, roulant en véhicules militaires équipés de mitrailleuses lourdes, n'ont toutefois pas exercé de violence", a assuré Sani Ibrahim, rejetant tout lien entre cet incident et les appels réguliers du président nigérien, Mahamadou Issoufou, à intervenir militairement en Libye voisine, plongée en plein chaos.
"Représailles de Tripoli"
"L'incident serait lié à des rumeurs selon lesquelles les forces armées nigériennes auraient pénétré dans l'ambassade de Libye au Niger, ce qui est faux, engendrant des représailles à Tripoli", a-t-il tenté d'expliquer.
Pour sa part, L'ambassadeur de Libye au Niger, Issam al-Gattous, a accusé le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale de l'avoir remplacé par la force des armes en collaboration avec les autorités nigériennes, affirmant à la chaîne privée al-Nabaa avoir été empêché d'entrer à l'ambassade à Niamey par les services de sécurité nigériens.
Une source au sein du gouvernement d'Abdallah al-Theni a indiqué par ailleurs que "Issam al-Gattous avait été remplacé à son poste mais a refusé d'obtempérer parce qu'il soutient le soi-disant gouvernement des milices".
(Avec AFP)
29/10/2014 à 16:10
Diminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte Imprimer Envoyer
Mali: 'violent accrochage' dans le nord entre la force française et un groupe 'terroriste'Mali: "violent accrochage" dans le nord entre la force française et un groupe "terroriste" © AFP
Un "violent accrochage" a opposé dans la nuit la force française Barkhane à un "important groupe armé terroriste de type Aqmi" dans le nord du Mali, a annoncé mercredi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, précisant que les "combats viennent de s'achever".
"Cette nuit, dans le cadre d'une opération planifiée de lutte contre les mouvements djihadistes au nord Mali, un violent accrochage a opposé dans le massif de Tigharghar la force Barkhane à un important groupe armé terroriste de type Aqmi. A l'heure où je vous parle, les combats qui se sont déroulés dans la vallée de l'Ametetai viennent à peine de s'achever", a déclaré le ministre aux députés au début de la discussion sur le budget 2015 de la Défense.
A A 
imprimer

Les Libyens fuient le chaos

Aujourd’hui, toutes les routes en Libye vont dans la même direction : la sortie du pays.
Les Libyens de l’Est empilent dans leurs véhicules tout ce qu’ils peuvent emporter et se dirigent vers l’Égypte. Ceux de l’Ouest cherchent à rejoindre la Tunisie, tandis que les gens de Misrata, au centre du pays, prennent la mer pour atteindre Malte.
Elle semblerait qu’il y ait presque deux millions de Libyens vivant actuellement en Égypte et presque 1,5 million en Tunisie. Un grand nombre de Libyens a aussi essayé d’entrer en Italie et en Turquie, à la recherche de n’importe quel pays voulant bien ouvrir ses portes.
Benghazi, qui avait été présenté comme le berceau de la révolution libyenne, a enduré au cours des trois derniers jours de lourds combats entre les troupes fidèles au général [Khalifa Belqasim Haftar, en photo ci-dessus – NDLR] et les groupes islamiques radicaux. À l’heure où j’écris ces lignes, soixante personnes ont déjà été tuées et ce nombre ne fait certainement qu’augmenter.
Haftar a commencé en mai la prétendue «  bataille de la dignité » contre les groupes islamiques menés par Ansar al-Islam. Il est le chef du mouvement Awakening [le Réveil] en Libye et il est largement soutenu par les États-Unis.
Les Libyens sont perdus au milieu de toute une somme d’organisations, factions et milices se faisant concurrence, et le pays est englouti dans des batailles chaotiques.
La division est non seulement militaire mais aussi politique. Depuis août existent deux gouvernements libyens, deux parlements et deux armées, après que les islamistes se sont emparés de Tripoli et ont installé leur propre gouvernement, dirigé par le Premier ministre Omar al-Hassi, forçant ainsi Abdallah al-Thani – le Premier ministre reconnu au niveau international – et son équipe à s’installer à Tobrouk.
Mercredi, l’envoyé spécial turc pour la Libye, Emrullah İşler, a rencontré al-Hassi dans l’ancien bureau d’al-Thani, ce qui équivaut à la première reconnaissance officielle de la nouvelle administration à Tripoli. La Turquie est l’un des plus grands partenaires commerciaux de la Libye.
La Libye est devenue un échiquier pour des guerres par procuration. Le Qatar soutient les groupes islamiques tandis que l’Égypte soutient Haftar. En attendant, personne ne peut confirmer l’origine des avions qui ont bombardé Benghazi.
Le dernier-né en Libye est probablement le plus dangereux et le plus puissant de tous. Bernardino León, le représentant des Nations unies pour la Libye, a prévenu d’une présence croissante de l’État islamique dans l’Est du pays. À Derna, le Conseil de la jeunesse islamique à fait allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi plus tôt ce mois-ci et s’est donné un émir yéménite nommé Abu Taleb al-Jazarawey. L’État islamique a mis en place une cour, ou charia, dans la ville, et les drapeaux de l’EI sont maintenant visibles partout.
Au beau milieu de tout ce chaos, on se demande où se tiennent les Américains. La réponse a été apportée par l’ambassadeur Deborah K. Jones qui a tweeté que les organisations terroristes doivent être mises à l’écart par l’armée de métier, sous le contrôle d’une autorité centrale qui serait démocratique. Un autre tweet a condamné Ansar al-Islam, suggérant ainsi que les États-Unis soutiennent pleinement Haftar, qui a longtemps été l’un de leurs alliés, puisqu’il a été formé par la CIA et a tenté sous leur contrôle, dans les années quatre-vingt-dix, deux coups de force contre Mouammar Kadhafi.
Où le peuple libyen se tient-il dans cette jungle de milices et de combats ? Il est totalement perdu et quiconque dispose d’un peu d’argent a déjà fui le pays – les plus riches (grâce à la corruption) sont déjà partis en Europe – tandis que ceux qui n’ont rien attendent leur destin et vivent dans la pauvreté et la terreur, ne sachant quel groupe craindre le plus.
La dernière question est : où est la révolution et où sont les « révolutionnaires » libyens ?
Je vous laisse cette question, ainsi qu’aux Libyens. L’histoire contemporaine est plus noire et plus trompeuse que tout ce à quoi nous avons déjà assisté.
Voir aussi, sur E&R :

Guerre en Libye : les vérités qui dérangent d’un homme de l’ombre

 |  PAR FABRICE ARFI ET KARL LASKE
En mai 2011, Pierre Marziali, un ancien militaire français reconverti dans le privé, est tué à Benghazi par des hommes cagoulés. Son associé et ami Robert Dulas raconte dans un livre, Mort pour la Françafrique (Stock), l’histoire de leurs contacts avec le régime libyen. À la tête de la société militaire privée Secopex, les deux hommes avaient recueilli en mars 2011 les aveux du premier ministre de Kadhafi sur l’argent remis aux Français sous la présidence Sarkozy.
Le feu vert est passé à l’orange puis au rouge, sans qu’il s’en aperçoive. Pierre Marziali, ancien militaire français de 48 ans reconverti dans le privé, a été abattu le 11 mai 2011, en pleine rue à Benghazi, par des hommes cagoulés, alors qu’il revenait d’un restaurant où il avait dîné avec quatre collaborateurs de la société militaire privée Secopex.
Lire aussi La justice enquête sur l’exécution d’un Français en Libye Par Karl Laske Notre dossier: l'argent libyen de Sarkozy Par La rédaction de Mediapart
Officiellement, Marziali est un espion tué « par accident » par une brigade rebelle pendant la guerre en Libye, à la suite d’un contrôle ...
1€

Testez Mediapart pour 1€ seulement


Profitez d'une période d'essai de 15 jours + 15 jours de musique offerts !Testez-nous

Vous êtes abonné(e)
Identifiez-vous

Pas encore abonné(e) ?
Inscrivez-vous

Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.http://www.mediapart.fr/journal/france/291014/guerre-en-libye-les-verites-qui-derangent-d-un-homme-de-l-ombre

Sarkozy-Kadhafi : le tête-à-tête qui a tout changé

 |  PAR FABRICE ARFI ET KARL LASKE
Dès son premier voyage officiel en Libye en octobre 2005, Nicolas Sarkozy a demandé un appui financier à Mouammar Kadhafi lors d’une rencontre en tête-à-tête, selon Ziad Takieddine, présent sur place ce jour-là. Peu après, Brice Hortefeux rencontrait secrètement Abdallah Senoussi, acteur clé de la corruption franco-libyenne, lors d’un déplacement à Tripoli. L’enquête des juges permet de reconstituer petit à petit la mise en place d’un financement occulte en 2007.
Ce sont les premières mailles d’un écheveau. Le moment où tout a commencé. Les juges chargés d’enquêter sur le document libyen publié par Mediapart sur le financement occulte du candidat de la droite en 2007 ont recueilli plusieurs témoignages sur le premier voyage officiel de Nicolas Sarkozy en Libye, en octobre 2005. Ce voyage a donné lieu à un tête-à-tête avec Mouammar Kadhafi, au cours duquel le ministre français a demandé sans détour, selon le témoignage du marchand d'armes Ziad Takieddine, un soutien financier pour sa campagne électorale.
L’ancien ambassadeur de France en Libye, Jean-Luc Sibiude, et l’intermédiaire franco-libanais ont évoqué tous deux l’existence de cette rencontre sans témoin, en ...
1€

Testez Mediapart pour 1€ seulement


Profitez d'une période d'essai de 15 jours + 15 jours de musique offerts !Testez-nous

Vous êtes abonné(e)
Identifiez-voushttp://www.mediapart.fr/journal/international/011014/sarkozy-kadhafi-le-tete-tete-qui-tout-change

mardi 28 octobre 2014

NDLR;Nous y voila:Azawad contre "blocs"...

Sonatrach veut reprendre ses blocs au Mali

L’Expression DZ
La compagnie pétrolière Sonatrach a exprimé au autorités maliennes sa volonté d’entreprendre des activités d’exploration dès la signature d’un accord de paix entre les groupes rebelles et le pouvoir de Bamako. Cette collaboration pétrolière constituera aux yeux des observateurs des deux pays un instrument de plus pour le rapprochement entre Alger et Bamako.
Des pourparlers pour le dialogue inter-malien sont actuellement engagés à Alger et qui avancent bien, selon certaines sources.
La compagnie Sonatrach n’est pas étrangère au terrain malien puisqu’elle a eu déjà des activités de prospection au nord du Mali mais qui ont été suspendues fin 2012 lors du début des troubles sécuritaires dans cette région.
http://www.lexpressiondz.com/autres/de_quoi_jme_mele/204393-sonatrach-veut-reprendre-ses-blocs-au-mali.html

Armée française et narcotrafiquants au Niger

27 Octobre 2014 , Rédigé par Pellet Jean-MarcPublié dans #agadez#niger
L'armée française à Madama au Niger
Dans sa lutte contre le terrorisme dans la zone sahélo-saharienne et plus particulièrement du côté de la Lybie, la France est entrain d'installer une base avancé àMadama dans le nord-est du pays.
Une cinquantaine de militaires devraient y séjourner.
Ce qui m'interpelle plus précisément c'est de savoir qu'un narcotrafiquant notoire connu de tous dans la région d'Agadez a été chargé du transport du matériel miliaire de cette base !
Situé à environ 130 km de Dirkou le gouvernement "socialiste" du Niger donne du travail aux délinquants locaux mais il faut bien faire travailler les amis.
Dans la bonne ville d'Agadez c'est la rigolade générale.
Mais que peut on espérer d'un gouvernement et de ses responsables politiques qui expliquent que "le nomadisme politique est la preuve de la vitalité de notre démocratie"...
Amis trafiquants en tous genres n'ayez crainte, votre avenir n'est pas encore remis en cause et vous aurez encore du pain sur la planche, parole de boulanger !
Pellet Jean-Marc
Dans la bonne ville d'Agadez c'est la rigolade générale
Dans la bonne ville d'Agadez c'est la rigolade générale
http://occitan-touareg.over-blog.com/2014/10/armee-francaise-et-narcotrafiquants-au-niger.html