lundi 20 octobre 2014

GATIA : un regroupement d’opportunistes pour le partage du gâteau

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GATIA : un regroupement d’opportunistes pour le partage du gâteau
Le Groupe auto proclamé, après le premier round des pourparlers d’Alger pour le partage du gâteau, est désormais connu: il s’appelle le Groupe d’auto-défense touareg Imghad et alliés (GATIA).
Cette association, qui prétend prendre les armes après le cessez-le-feu et la dynamique de paix enclenchée, est opportuniste. De tous les temps, les Imghads ont soutenu et collaboré avec les différents pouvoirs au détriment de leurs autres frères touaregs. Ce qui fait qu’ils ont été toujours considérés comme des républicains, des patriotes, œuvrant pour l’unité du Mali.
Aujourd’hui, ils troquent leurs vestes contre des armes pour, disent-ils, se défendre. Il n’en est rien. Ils sont simplement des opportunistes à la recherche du gain facile, puisqu’ils ne se gênent même pas à réclamer leur participation aux négociations d’Alger pour troubler la sérénité des débats. A César ce qui lui appartient. Les Imghads ont toujours été les alliés du pouvoir. Ils avaient même constitué une milice entretenue par Bamako, qui se battait auprès des forces armées et de sécurité contre les autres rebelles. C’est donc indécent aujourd’hui de vouloir participer à des négociations pour capter quelques subsides ou des maroquins. Le Mnla et le HCUA n’accepteront jamais sur la table des négociations leurs frères ennemis du GATIA.
Chahana Takiou, Youssouf Diallo et Yaya Samaké
Source22 Septembre

On s 'avance vers une federation malienne:L’État fédéré de l’Azawad sera « dirigé par un président élu au suffrage indirect par les Assemblées régionales de l’Azawad, poursuit le document. Il coordonne l’action gouvernementale et engage directement l’État de l’Azawad par rapport aux partenaires techniques et financiers et conduit la politique de développement socio-économique, financière, culturelle, environnementale, sécuritaire ».

Mali : à Alger, la médiation face à deux plans de sortie de crise

Baba Ahmed, à Bamako- Jeune Afrique
Alors que la reprise des pourparlers de paix entre le gouvernement malien et les groupes armés a été reportée au 22 octobre à Alger, « Jeune Afrique » a pu se procurer en exclusivité les documents de sortie de crise présentés par les deux parties. État fédéré de l’Azawad ou décentralisation avancée ? Les médiateurs ont encore du pain sur la planche pour concilier les deux points de vue.
Selon Sidi Oumar, membre de la coordination des mouvements de l’Azawad, les pourparlers pour la paix au nord du Mali devraient reprendre à Alger le 22 octobre prochain au lieu du 18. Au mois de septembre, chaque partie avait présenté un plan de sortir de crise. Pour sa part, Bamako avait remis aux médiateurs un document appelé « élément de proposition du gouvernement » et de leur côté, les groupes armés ont présenté un plan de sortie de crise basé sur le fédéralisme, avec un État au nord qui s’appellerait l’Azawad.
La délégation du MNLA aux négociations d'Alger.La délégation du MNLA aux négociations d’Alger. © Farouk Batiche/AFP
Les deux documents, dont Jeune Afrique a pu obtenir copie (voir les annexes ci-dessous : le document du gouvernement et celui des groupes armés), ne présentent que deux points commun : la reconnaissance de la « particularité » des régions du nord et la nécessité pour leurs populations de gérer leurs propres affaires. Mais les solutions proposées sont différentes. Le gouvernement propose une « réorganisation territoriale », c’est-à-dire la création de nouvelles régions, notamment celles de Taoudeni, dans le nord de Tombouctou, et de Ménaka, à l’est de Gao.
Sans définir si son plan consiste en une décentralisation poussée ou en une régionalisation, Bamako propose aussi l’élection du président du conseil régional au suffrage universel direct. Un élu qui sera « le premier responsable de l’administration et du développement de la région ». Les notabilités traditionnelles auront quant à elles une place au sein du haut conseil des collectivités, basé à Bamako, où elles pourront opérer des adaptations dans la mise en œuvre des politiques publiques…
Ressources naturelles
Le même document mentionne que l’État rétrocèdera aux collectivités territoriales un pourcentage des revenus issus de l’exploitation des ressources naturelles. Mais le document des groupes armés, intitulé « Projet de statut politique pour l’Azawad », ne fait pas mention de ces ressources éventuelles, se concentrant sur les détails de l’organisation d’un nouvel État dans un Mali fédéral.
L’État fédéré de l’Azawad sera « dirigé par un président élu au suffrage indirect par les Assemblées régionales de l’Azawad, poursuit le document. Il coordonne l’action gouvernementale et engage directement l’État de l’Azawad par rapport aux partenaires techniques et financiers et conduit la politique de développement socio-économique, financière, culturelle, environnementale, sécuritaire ».
Mopti, capitale fédérale ?
Les groupes armés proposent également de nommer la ville de Mopti (centre du pays) comme capitale fédérale et de dessiner un nouveau drapeau fédéral. « Le gouvernement du Mali propose que le gouverneur soit juste un représentant de l’État au niveau régional. Si on regarde bien, en gros, il y a plus différence dans l’appellation (décentralisation poussée – fédéralisme) que dans le fond », assure un diplomate à Bamako. En attendant la reprise des pourparlers, le médiateur algérien, épaulé par ceux de la Minusma, de la Cedeao, de l’Union Africaine et de l’OCI, sont à pied d’œuvre afin de faire une synthèse des deux documents…
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Le HCUA condamne fermement cet acte terroriste et ne saurait en aucun cas avoir une quelconque responsabilité dans cette bavure.

Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad:Communiqué

HAUT CONSEIL POUR L’UNITE DE L’AZAWAD
COMMUNIQUE No : O15/2014
Suite aux informations de RFI diffusées à 12 h 30, selon lesquelles des éléments du HCUA seraient impliqués dans l’attaque de la MINUSMA du 07 octobre 2014 , le HCUA dégage toute sa responsabilité et déclare vivement qu’il n’est de près ni de loin impliqué dans cette attaque. Les auteurs de ce crime qui qu’ils soient doivent  répondre de leurs actes.
Le HCUA condamne fermement cet acte terroriste et ne saurait en aucun cas avoir une quelconque responsabilité dans cette bavure.
Kidal, le 19 octobre 2014
Le Secrétaire  chargé de la communication, Mohamed Ag Aharib

dimanche 19 octobre 2014

URGENT : Société civile de l'AZAWAD : Mise en garde contre les provocations du général Gamou et de ses hordes de miliciens (Gatia) dans le GOURMA envers les Mouvements de l 'Azawad et les populations civiles de l'Arabanda.

URGENT : Société civile de l'AZAWAD : Mise en garde contre les provocations du général Gamou et de ses hordes de miliciens (Gatia) dans le GOURMA envers les Mouvements de l 'Azawad et les populations civiles de l'Arabanda.
Nous tenons à informer la Communauté internationale, et plus précisément la MINUSMA, la CEDEAO, l'Algérie, le Burkina Faso, la France et l'Union Européenne que des militaires maliens et leurs sous traitants miliciens continuent de saboter les négociations en s 'attaquant à des positions des mouvements de l'AZAWAD. Dans leur rage meurtrière, ils s'en sont pris, comme à l'accoutumé, aux paisibles populations nomades du Gourma.
Il est URGENT de rappeler au gouvernement malien et à la MINUSMA que leur devoir est, notamment, de faire respecter le "cessez le feu", conformément à la feuille de route signée au Burkina Faso.
MERCI/TANIMERT
AZAWAD HARKOUK
AMPL.
SCAZAWAD
SC/ALGER
SC/MINUSMA

NDLR/ESPERONS QUE ça serve ENFIN AUX NIGERIENS!!!

SOPAMIN
Le gouvernement nigérien, réuni vendredi en conseil des ministres, sous la présidence du chef de l’Etat Issoufou Mahamadou, a adopté plusieurs projets de décrets portant attribution d’une vingtaine de permis de recherches minières dans la région d’Agadez.
Au nombre de ces  permis attribués, l’on peut citer  deux projets de décrets  portant approbation et publication de Convention Minière entre la République du Niger et la Société  PRECIOUS NIGER SARL, pour permis de recherches « TINKERADET 1 »  et « TINKERADET 2 » pour or, et substances connexes, dans la Région d’Agadez Département d’Arlit.
Plusieurs autres permis de recherches ont été attribués à la société SOPAMIN. SA pour le permis de recherche pour  or et substances connexes dans le département de Bilma, commune rurale de Djado et dans les départements d’Arlit et d’Iférouane, toujours dans le Région d’Agadez.
Ces permis sont accordés à la SOPAMIN, à charge pour elle, de chercher impérativement les partenaires techniques et financiers qui lui permettront de les valoriser dans les règles de l’art, à l’exclusion de toute opération spéculative.
« La tutelle de la SOPAMIN est instruite pour veiller au respect strict de ces conditions par cette dernière », avertit le gouvernement, dans le communiqué issu du conseil des ministres..
ANP
www.elwatan.com/A LA UNE ACTUALITÉ
 

Tamanrasset : Les touareg de l’Ahaggar menacent d’assiéger la présidence!

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le 18.10.14 | 19h18 8 réactions
Tamanrasset : Les touareg de l’Ahaggar menacent d’assiéger la présidence!

Plus de 300 notables et chefs de tribus touareg ont pris part, ce samedi 18 octobre, au rassemblement organisé par l’Amenokal de l’Ahaggar à la maison de la culture de la wilaya de Tamanrasset en vue de s’exprimer sur les problèmes qui les guettent au quotidien et denoncer  "la politique d’exclusion" appliquée à leur égard. 


 
Tout en rappelant des événements que vit cette région géostratégique et le rôle prépondérant joué par les touareg dans la gestion des conflits ayant sérieusement secoué les pays voisins, les initiateurs de cette action, seconde du genre après celle organisée en avril 2013, réclament plus « d’égard et de reconnaissance » et poussent des cris d’indignation contre « la marginalisation » dont ils se sentent victimes.
Les Touareg de Tamanrasset réitèrent leur plate forme de revendications soumise dernièrement par leur chef spirituel au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ils demandent que leurs enfants puissent bénéficier d’un quota de postes ministériels, de walis, de directeurs de l’Exécutif, d’ambassadeurs, de consuls mais aussi des postes au sein de toutes les institutions sécuritaires.
Ils exigent aussi que la langue amazighe soit instituée et enseignée à Tamanrasset avec ses lettres historiques du tifinagh, à l’instar de se qui se fait dans d’autres wilaya du pays.
A l’issue de la rencontre, les représentants des touareg de Tamanrasset ont exigé, sous le sceau de l’urgence, de tenir une réunion avec le premier ministre Abdelmalek Sellal à l’occasion de sa visite prévue après demain dans la wilaya afin de mettre les pendules à l'heure et lui rappeler les engagements pris avant l’élection présidentielle mais qui ne sont toujours pas honorés. Ce qui sonne comme une sorte d’ultimatum adressé au pouvoir en place avant de « battre le pavé et d’investir la présidence » menacent-ils. 


Ravah Ighil

Lémine Ould Mohamed Salem, invité Afrique du jour est l'auteur du livre « Le Ben Laden du Sahara. Sur les traces du djihadiste Mokhtar Belmokhtar ».

INVITÉ AFRIQUE

Terrorisme: Belmokhtar n'a pas perdu toute «capacité de nuisance»

Terrorisme: Belmokhtar n'a pas perdu toute «capacité de nuisance»
 
Lémine Ould Mohamed Salem auteur du livre «Le Ben Laden du Sahara. Sur les traces du djihadiste Mokhtar Belmokhtar»,éditions de La MartinièreRFI/Anthony Lattier

    Lémine Ould Mohamed Salem, invité Afrique du jour est l'auteur du livre « Le Ben Laden du Sahara. Sur les traces du djihadiste Mokhtar Belmokhtar ». La tête du jihadiste, traqué par l'armée française, est mise à prix pour 23 millions de dollars par les Nord-Américains. Mais que sait-on de MokhtarBelmokhtar, ce chef jihadiste qui a organisé la prise d'otages géante d'In Aménas en 2013 ? Celui qui a contribué à la création d'al-Qaïda au Maghreb islamique avant de fonder le groupe al-Mourabitoune est aujourd'hui introuvable. Le journaliste Lémine Ould Mohamed Salem est parti sur ses traces dans toute la région sahélienne. Il est notamment resté deux mois dans le Nord-Mali pendant l’occupation jihadiste. Propos recueillis par Anthony Lattier.
    «Le Ben Laden du Sahara. Sur les traces du djihadiste Mokhtar Belmokhtar» publié aux éditions de La Martinière, est sorti le 16 octobre 2014.

    «Le Ben Laden du Sahara. Sur les traces du djihadiste Mokhtar Belmokhtar»editionsdelamartiniere.fr
    RFI : Bonjour Lémine Ould Mohamed Salem. Vous retracez le parcours de Mokhtar Belmokhtar dans ce livre. D’abord d’où vient-il ?
    Lémine Ould Mohamed Salem : Mokhtar Belmokhtar est un citoyen algérien, né le 1er juin 1972 à Ghardaïa, une oasis du sud algérien. Ce n’est pas le fils d’une famille riche, ce n’est pas non plus le fils d’une famille pauvre. Son père était commerçant, tous ses frères et ses sœurs ont eu le Bac. Ils ont poursuivi des études supérieures sauf lui. Mais par contre, c’est un homme qui a toujours été très pieux, ce qui n’est pas une mauvaise chose dans des sociétés sahariennes. C’est plutôt un très bon signe.
    Donc Belmokhtar a toujours été très intéressé par la religion. Quand il était adolescent c’était le début de la guerre en Afghanistan, notamment suite à l’invasion soviétique en 1979. Il s’intéressait beaucoup notamment aux jihadistes arabes qui sont partis rejoindre les moudjahiddines, c'est-à-dire les islamistes armés afghans. Et il était fasciné par un certain nombre d’entre eux, notamment le cheick Azzam qui est le théoricien du jihad moderne. La mort d'Abdallah Azzam va le marquer au point qu’il décide lui-même de partir en Afghanistan pour participer aux combats. Il n’y est pas resté très longtemps, mais ce qui est sûr c’est qu’il a participé à quelques combats sur deux ou trois fronts et il a surtout rencontré certaines très grandes figures de ce qui deviendra plus tard le jihad mondial.
    Lui qui est souvent présenté comme un trafiquant a donc aussi une base idéologique ?
    Cette idée de trafiquant, je m’y suis beaucoup intéressé personnellement et je n’ai pas trouvé de traces qui me paraissent personnellement crédibles. J’ai beaucoup lu dans la presse ces rumeurs selon lesquelles monsieur Belmokhtar est un trafiquant de cigarettes, de drogue, ainsi de suite.
    Ce n’est donc pas vrai ?
    Ce n’est pas ma conviction personnelle. Ma conviction personnelle est que Belmokhtar est un jihadiste convaincu qui est persuadé d’avoir raison. Pour emprunter une expression ou un mot un peu plus simple, il faut plutôt le considérer comme étant un jihadiste fanatique.
    Mais alors d’où lui vient l’argent qui finance ses actions ?
    Lors de la première prise d’otages massive d’Occidentaux dans le sud algérien au début des années 2000, Belmokhtar et ses amis avaient réussi à cette époque-là à obtenir une très importante rançon de 5 millions d’euros. Et sans doute ils ont combiné ces rançons-là avec certainement certains trafics, notamment le trafic de denrées de première nécessité, le carburant aussi, qui coûte à peu près 10 centimes d’euros en Algérie, mais qui peut coûter dix fois plus dans n’importe quel pays de la région !
    Il réussit à s’implanter au Nord-Mali, notamment grâce à son mariage. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?
    Belmokhtar, au début des années 2000, finit par choisir de s’installer dans les environs d’un petit village arabe pas très loin de la frontière mauritanienne qui dépend de la circonscription administrative de Tombouctou qui s’appelle Erneb – c'est-à-dire le lièvre en arabe – habité par plusieurs clans tribaux d’arabes du nord du Mali et dont les Brabiches.
    Il épouse la fille d’une famille de notables très influents. C’est la famille Hamaa. Et ce mariage va lui permettre non seulement un ancrage social dans le Sahara malien, mais va aussi lui servir à fructifier ses affaires en s’alliant financièrement avec sa belle-famille, mais à se donner aussi une protection tribale. Ce qui est quelque chose de très important dans le désert.
    Une base de refuge aussi ?
    Absolument ! Je pense que s’il ne bénéficiait pas de forte solidarités ni lui ni les autres n’auraient pu agir pendant très longtemps dans la région !
    Où se trouve aujourd’hui Mokhtar Belmokhtar ? On parle du Sud libyen. Est-ce que vous avez des informations à ce sujet ?
    Savoir exactement où se trouve aujourd’hui Belmokhtar c’est très difficile. Vu la présence massive aujourd’hui des troupes françaises et alliées dans le nord du Mali, ce qui est le plus logique à mon avis, c’est qu’il ait trouvé refuge chez ses amis libyens qui sont très nombreux et qui étaient très nombreux dans sa katiba. A moins qu’il ne se trouve au fameux Mont Chaambi en Tunisie, [où se développe] aujourd’hui une sorte de début de rébellion islamiste en Tunisie.
    Peut-on aujourd’hui évaluer la force de frappe de son groupe d’Al-Morabitoune, un an et demi après le lancement de Serval, remplacé récemment par l’opération Barkhane ?
    Belmokhtar est sans doute affaibli. Mais je ne pense pas qu’il ait perdu toute capacité de nuisance. Il est encore capable à mon avis de frapper. La grande question c’est : comment ? Où ? Quand ?
    Cette année Mokhtar Belmokhtar a renouvelé son allégeance à al-Qaïda. Pourquoi ne s’est-il pas tourné vers l’Etat islamique, vers le groupe Etat islamique qui multiplie les succès sur le terrain en Irak et en Syrie ?
    Je pense que c’est une question de temps. Si jamais l’[organisation de] Etat islamique parvient à consolider ses positions, à gagner du terrain, je vois très mal Belmokhtar ou les autres chefs d’al-Qaïda en Afrique ou dans la péninsule arabique, ne pas finir par soit prêter allégeance à l’Etat islamique, soit au moins s’en rapprocher. D’autant plus que le projet est le même.
    « Le Ben Laden du Sahara. Sur les traces du djihadiste Mokhtar Belmokhtar » publié aux éditions de La Martinière, est sorti le 16 octobre 2014.

    samedi 18 octobre 2014

    Bilan des événements d'Oubari: ==>pertes.


    Bilan des événements d'Oubari:
    ==>pertes.
    Côté révolutionnaires:4 sont tombés sur le champ d'honneur et dix blessés.
    Côté milices:14 cadavres ont été découverts,8 sont arrêtés et 7 véhicules qui portent des armes lourdes détruites.
    Depuis ce soir ces milices tentent de discuter avec les notables et les révolutionnaires afin de leur permettre de sortir de la ville.Mais les révolutionnaires ont refusé et ont juré de les refouler de Targa définitivement.
    Source:Toumast TV

    ‪#‎Kidal‬ les individus en garde a vue dans les locaux de BarKhane. S appellerait Toua Ag Attaher et Ahmed un électricien. Toua Ag Attaher est toujours en garde a vue a kidal et Ahmad l électricien est transféré a Gao. A suivre.


    ‪#‎Kidal‬ les individus en garde a vue dans les locaux de BarKhane. S appellerait Toua Ag Attaher et Ahmed un électricien. Toua Ag Attaher est toujours en garde a vue a kidal et Ahmad l électricien est transféré a Gao. A suivre.

    Mali : vaste opération de l’armée française à Kidal

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    Montrer que les djihadistes ne peuvent se réimplanter impunément au nord du Mali: tel est la volonté affichée par l’armée française, qui a annoncé samedi 18 octobre, à l’issue d’une nuit d’opération à Kidal, avoir arrêté « le groupe de commanditaires » responsable de l’attaque contre le camp de la mission des Nations unies au Mali (la Minusma), onze jours plus tôt dans la ville touareg.

    Dans la cité du nord Mali déchirée par les luttes entre groupes indépendantistes, djihadistes et criminels, l’attaque avait été vue comme un signe de la dégradation de la situation sécuritaire au Mali, moins de deux ans après le lancement de l’intervention militaire française. Elle avait eu lieu quatre jours après un autre attentat qui avait tué neuf soldats de la Minusma, nigériens cette fois, à Gao, plus au sud.
    Le 7 octobre, six coups de mortier ont ainsi causé la mort d’un casque bleu sénégalais et en avait blessé deux autres. Les forces armées présentes à Kidal, onusiennes et françaises, avaient été accusées d’impuissance par la population.

    ATTENTAT D’IN AMENAS

    « Trois personnes ont été arrêtées dans la ville. Au cours de fouilles dans des maisons, un stock très important d’armement, et des munitions par milliers, jusque du calibre lourd, ont été découverts, ainsi que du matériel électronique et des composants », a indiqué au Monde le général Jean-Pierre Palasset, commandant de l’opération française « Barkhane » au Sahel, à N’Djamena au Tchad. A la suite de « Serval » au Mali, « Barkhane » ambitionne depuis août de couvrir toute la région, de la Mauritanie au Tchad.
    « Nous avons deux messages », a ajouté le général : « Barkhane continuera demener des actions coups de poing dans la bande sahélienne contre les groupes terroristes. Et elle sera active, après les pertes subies par la Minusma, pourrassurer cette force ». Il y a quelques jours, le président malien Ibrahim Boubakar Keïta avait réclamé le renfort d’une « force de réaction rapide ». Le général français n’a pas voulu préciser à quel groupe appartenaient les trois combattants arrêtés, qui « seront remis aux autorités maliennes ».
    Jeudi, l’état-major à Paris a par ailleurs rendus publics des résultats d’une de sesopérations menées ces derniers jours au nord Niger. Le 10 octobre, des éléments des forces spéciales françaises, appuyées par des moyens de renseignement américains, avaient frappé un convoi d’une demi-douzaine de pick-up chargés d’armes à la frontière du Niger.
    Treize « terroristes » ont été tués, deux faits prisonniers, un se serait échappé. Des hommes liés selon certaines sources au groupe Al Mourabitoun de Moktar Belmoktar - le chef djihadiste responsable de l’attentat du site gazier d’In Amenas en Algérie. Une bombe tirée par les avions de chasse français basés à Niamey a stoppé le convoi, avant que les hélicoptères des commandos n’arrivent.
    « Trois tonnes d’armement, des canons de 23 mm, plusieurs centaines de roquettes anti-char, des mitrailleuses », ont été détruits selon l’armée. Mais aussi, fait plus notable, un SA7, missile anti-aérien de courte portée. Selon nos informations, il s’agissait d’un système complet, et potentiellement opérationnel, au contraire des armes de ce type retrouvées jusqu’alors dans la région, issues des stocks libyen de Mouammar Kadhafi. « Des SA7 ont déjà été trouvés en février-mars 2013 au nord du Mali, mais ce n’est pas fréquent », indique le général Palasset.

    « ÉLIMINATION DE TERRORISTES »

    « Les groupes qui opèrent dans la région se réapprovisionnent, nous découvrons des armes que nous n’avions plus vues depuis la première phase de l’opération Serval au Mali début 2013 », commente un officier. Les émirs d’AQMI, d’Ansar e-dine, et d’al-Mourabitoun ne stationnent plus au Mali, mais circulent aux confins de l’Algérie, de la Libye et de la Tunisie. Leurs cadres proches ont été décimés. L’état-major de Barkhane basé à N’Djamena indique que l’armée française a arrêté et tué « plusieurs dizaines de terroristes » depuis le 1er août.
    Mais beaucoup de responsables locaux, tel Abdelkrim le Touareg, toujours actif dans la zone, reviennent sur leurs terres entre Tessalit et le massif du Tighargar près de Kidal. Entre la mi-août et mi-septembre, une autre opération baptisée Le Havre avait été organisée avec la Minusma dans une vallée de l’adrar, avec « élimination de terroristes » à la clé selon les officiers français de N’Djamena.
    En plein débat sur les faiblesses de la stratégie occidentale contre l’Etat islamiqueen Irak et en Syrie, mais aussi en pleine incertitude sur la garantie de ses moyens d’actions, l’armée française doit faire preuve de résultats. Ses responsables savent que les forces engagées dans le Sahel ne pourront au mieux que contenirle problème terroriste. Elles disposent de 3000 hommes pour couvrir un territoire équivalant à celui de l’Europe« de Gibraltar à Moscou », selon les mots du général Palasset.
    18/10/2014 à 16:26
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    Des militants de la campagne 'Rendez-nous nos filles'.Des militants de la campagne "Rendez-nous nos filles". © AFP
    Le cessez-le-feu entre le Nigeria et Boko Haram prévoit bien la libération de plus de 200 lycéennes enlevées il y a six mois par le groupe islamiste armé, a affirmé samedi le ministère des Affaires étrangères tchadien, dont le pays a joué le rôle de médiateur.
    "Le Tchad a (...) abrité les pourparlers entre le gouvernement nigérian et Ahlou Souna Li Daawa Wal Djihad, connu sous le nom de Boko Haram", indique un communiqué du ministère. Selon le texte, les négociations entre les islamistes et le gouvernement nigérian prévoient "la libération par Boko Haram des jeunes filles (lycéennes) enlevées à Chibok" en avril, en échange de la libération "de certains partisans de ce groupe détenus dans les prisons nigérianes".
    "Les modalités de ces libérations seront convenues entre les deux parties et la médiation tchadienne", conclut le communiqué tchadien, sans donner plus de précisions. Au cours des négociations, "les deux parties ont accepté le principe de régler leur différend par le dialogue et convenu de poser quelques actes traduisant la bonne volonté de part et d'autre", ajoute le communiqué.
    Selon le ministère, "la récente libération des otages chinois et camerounais et l'annonce d'un cessez le feu faite le 16 et 17 septembre dernier par les deux parties constituent la concrétisation de ces engagements".
    Vingt-sept otages chinois et camerounais qui avaient été enlevés en mai et juillet dans l'extrême-nord du Cameroun lors d'attaques attribuées à Boko Haram, ont été libérés le week-end dernier. Le Nigeria a annoncé vendredi avoir scellé un accord de cessez-le-feu avec le groupe. Mais l'incertitude demeurait samedi matin sur la libération de plus de 200 lycéennes dont l'enlèvement mi-avril avait suscité un émoi international, suite à des déclarations contradictoires des autorités nigérianes.
    La présidence nigériane a annoncé à l'AFP la conclusion d'un accord avec Boko Haram mettant fin aux violences et prévoyant la libération de 219 jeunes filles toujours portées disparues après le rapt dans leur lycée de Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Mais le porte-parole des services de sécurité nigérians a affirmé par la suite qu'aucun règlement n'avait encore été scellé pour les lycéennes.