dimanche 13 juillet 2014

DimancheJuillet 132014

MOUVEMENT NATIONAL DE LIBERATION DE L'AZAWAD

Urgent: violents combats opposent les forces de l'Azawad à l'armée maliennes et milices affiliées

Urgent: De violents combats opposent actuellement les forces de l'Azawad à l'armée malienne et ses milices affiliées depuis ce matin vendredi 11 Juillet 2014
Le Mouvement National de Liberation de l'Azawad informe l'opinion Nationale de l'Azawad et l'opinion Internationale que tot dans la matinée de ce Vendredi 11 Juillet 2014 aux environs de 5 heure, l'armée malienne appuyée par des milices dont celle affiliées au Mujao et à Alhaj Gamou ( général des forces armées maliennes ), en totale violation du cessez le feu en vigueur depuis Mai 2014, ont lancé une offensive contre les positions des mouvements de l'Azawad à Anefis, proche de Kidal.
Cette attaque préparée en secret depuis des semaines par le gouvernement du Mali, est menée par des officiers de l'armée malienne et des responsables de milices affiliées au MUJAO ( Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest ).
Le Mouvement National de Libération de l'Azawad prend à témoin les garants du cessez le feu signé à Kidal le 23 Mai dernier au lendemain de la cuisante défaite de l'armée malienne avec une perte de plus Cent (100 ) et informe la communauté internationale particulièrement la MINUSMA ( Nations Unies ), l'Union Africaine et la CEDEAO que les forces de l'Azawad n'ont eu ce matin d'autre choix que d'opposer une légitime défense à une flagrante provocation, comme lors de l'attaque du 21 Mai derniers contre nos positions.
Le combats de ce matin qui continuent toujours ont fait pour le moment trente ( 35 ) morts du cotés de l'armée malienne et de ses milices, 6 véhicules detruits et plusieurs dizaines de blessés.
Les forces de l'Azawad déplorent 5 blessés dans leurs rangs.
Nous reviendront en détails sur ces événements des qu'un bilan final sera disponible.
Kidal; le 11 Juillet 2014
Mossa Ag Attaher
Chargé de Communication
   

Actes de provocation et violation de cessez le feu


Actes de provocation et violation de cessez le feu par les forces armées maliennes et les milices pro-gouvernementales
Le Mouvement National de Liberation de l’Azawad informe l’opinion nationale de l’Azawad et l’opinion internationale que depuis deux semaines les forces armée maliennes épaulées par des milices ethniques dont des narco-trafiquants bien connus procèdent à des arrestations arbitraires, des enlevements et des executions sur des populations civiles de l’Azawad.
Ainsi ce jour lundi 07 Juillet 2014 à Tarkint dans le cercle de Bourem des biens des populations dont: des téléphones, des motos appartenant à des civils ont été spoliés ainsi que des boutiques et des commerces saccagés avant de menacer de mort toute personne qui ne se soumettrait aux ordres des milices pro-gouvernementales.
Pendant ces dernières 72 heures les milices constituées de personnes réputées pour leur violences et crimes, accompagnées des forces armées maliennes, effectuent des mouvements de troupes à Adanane nakafar zone d'Anefis et aussi du coté de Djebock, positions se situants à moins de 50 Km des positions du MNLA.
Ces agissements dictés par le gouvernement central de Bamako qui mise désormais sur une guerre ethnique en  renouant avec ses vieilles habitudes d’activation des milices ethniques espérant en sous tirer une vaine victoire mettent dangereusement en péril le cessez le feu signé à Kidal après les événements du 21 Mai 2014 dernier.
Les mouvements signataires du cessez-le-feu tout en réaffirmant leur détermination à respecter leurs engagements, prennent à témoin le Président en exerce de l’UA, le médiateur de la CEDEAO, la MINUSMA et la force SERVAL de tous les dangers de recrudescence de la violence si un terme n’est pas mis immédiatement à ces agissements.
Le mouvement National de Libération de l’Azawad tout en se réservant le droit de légitime défense contre tout mouvement des troupes maliennes sur ses positions en appelle à la responsabilité du gouvernement du Mali pour mettre fin sans délai à ses provocations et aux actes criminels des milices sous ses ordres.

Kidal le 07 Juillet 2014
Mossa Ag Attaher
Chargé de communication
   

Arrestations arbitraires de civils azawadiens innocents par l'armée malienne

Arrestations arbitraires de civils azawadiens innocents  par l'armée malienne
Le Mouvement national de Libération de l'Azawad informe l'opinion Nationale de l'Azawad et l'opinion Internationale que dans la journée du Vendredi 27 Juin 2014 l'armée malienne a procedé à des arrestations arbitraires contre des civils azawadiens lors d'une foire locale dans le village de Sifo dans la région de Tombouctou.
En Effet tôt dans la matinée de ce Vendredi cinq (5) personnes ont été concernées par ces arrestations dont trois ( 3 ) éleveurs et deux (2) chauffeurs.
Le MNLA condamne par la dernière rigueur ces arrestations arbitraires et exige la libération immédiate de ces paisibles citoyens azawadiens.
Le Mouvement National de Liberation de l'Azawad prend à témoin la communauté internationale et tout particulièrement la MINUSMA du risque de derapage qui pourrait naitre de tels agissements irresponsables et demande que de tels actes ne se reproduisent plus au risque de compromettre le fragile cessez le feu en vigueur depuis Mai 2014.
Kidal le 27 Juin 2014
Mossa Ag Attaher
Chargé de communication
   

Le MNLA exhorte à la création d'une Commission d'enquête internationale sur les exactions

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le MNLA exhorte à la création d'une Commission d'enquête internationale pour faire la lumière sur les événements survenus à Kidal

Le 23 mai 2014, le gouvernement de la République du Mali, le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l'Unité de l'Azawad (HCUA), et le Mouvement Arabe de l'Azawad (MAA) ont signé à Kidal, sous la supervision du Président mauritanien et Président en exercice de l'Union Africaine et du représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies, un “Accord de cessez-le-feu” prévoyant notamment “la mise en place d'une Commission d'enquête internationale sur les événements survenus, en commençant par Kidal”.
Le MNLA se félicite d'une telle mesure qui permettra de faire toute la lumière sur les événements survenus à Kidal le 17 mai 2014, mais aussi plus généralement sur l'ensemble des exactions commises depuis le début du conflit armé au Mali en janvier 2012, et le cas échéant depuis 1960.
Le MNLA s'engage à coopérer pleinement avec les enquêteurs et met l'ensemble du territoire qu'il contrôle à la disposition de la Commission d'enquête.
A cette fin, il exhorte la communauté internationale, en particulier la MINUSMA, l'Union Africaine et l'Union Européenne, à prendre, en urgence, les dispositions nécessaires à la mise en place d'une telle Commission, « conformément à l'Accord préliminaire ».
Pour rappel, la création de cette Commission avait d'ores et déjà été prévue aux termes del'Accord préliminaire à l'élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali, signé le 18 juin 2013 – soit il y a exactement un an - entre les mêmes parties, sous la supervision de la Communauté internationale.
Cet accord disposait, en son article 18 :
« Les parties conviennent de la mise en place, dans les meilleurs délais, d'une commission d'enquête internationale sur les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité, les crimes de génocide, les crimes de violence sexuelle, le trafic de drogue et les autres violations graves du droit international des droits de l'Homme et du droit international humanitaire sur tout le territoire du Mali ».
Néanmoins, malgré les offres de coopération répétées du MNLA, cette Commission n'a toujours pas été mise en place, permettant d'une part au gouvernement malien d'accuser le MNLA de crimes qu'il n'a jamais commis, d'autre part à l'armée malienne de commettre des exactions contre des civils en toute impunité.

Paris, le 18 juin 2014
Les avocats du Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA)
Me Richard Rogers, avocat au Barreau de Californie (USA), associé du cabinet Global Diligence LLP
Me Jessica Finelle, avocat au Barreau de Paris (France)
Me Victor Koppe, avocat au Barrau d’Amsterdam (Pays-Bas)
   
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mardi 8 juillet 2014

Bernard Lugan censuré par l'Elysée

Le 24 juin 2014, à la demande des Armées, je devais présenter "L'interaction religieuse, culturelle, historique et géopolitique entre les cinq pays de l'Afrique du Nord et ceux de la bande sahélo-tchadienne" aux Attachés de Défense français en poste dans la quinzaine de pays concernés, plus le Nigeria. Le but de cette intervention très spécialisée était de donner à nos AD une nécessaire vision globale ainsi que des clés de lecture dépassant les frontières de leurs affectations respectives.
Quelques jours avant la date prévue, un ordre comminatoire téléphoné depuis l'Elysée contraignit les organisateurs à décommander la prestation bénévole qui m'avait été demandée dans l'urgence et pour laquelle, compte tenu de l'actualité et des enjeux, j'avais annulé des engagements prévus de longue date.

Alors que la complexité des situations locales et régionales nécessite une connaissance de plus en plus "pointue", non idéologique et basée sur le  réel, la présidence de la République, avec un sectarisme d'un autre temps, a donc privé les Attachés de Défense français d’une expertise à la fois internationalement reconnue et nécessaire à la bonne compréhension des zones dans lesquelles ils servent...

J'ai attendu des explications. Comme elles ne sont pas venues j'ai donc décidé de publier ce communiqué afin que le public sache que des héritiers de la "section des piques" gravitent dans l'entourage immédiat du chef de l'Etat d'où ils lancent les "colonnes infernales" de la pensée sur les esprits libres.
Le prochain numéro de l’Afrique Réelle que les abonnés recevront au début du mois d'août contiendra le texte de mon intervention censurée qui sera naturellement amputé des éléments confidentiels que je réservais à l'auditoire spécifique auquel elle était destinée. Les "tchékistes" de l'Elysée le découvriront en primeur puisque la présidence de la République est abonnée à l'Afrique Réelle et qu'elle reçoit mes communiqués...

Ce communiqué est destiné à être repris et largement diffusé.

9 commentaires:

  1. Bonjour. Merci. Grâce à vous et à E et R, je sais maintenant ce que c'est la section des piques, c'étaient des ordures, le marquis de Sade et ses complices assassins Robespierre et d'autres criminels républicains, ils sont en train de souffrir en enfer. Un jour Dieu jugera publiquement tous les salauds, on saura tout le mal qu'ils ont fait, ils seront condamnés par Dieu à la souffrance éternelle. Salut cordial. Béatrice
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    1. Et vous, à la connerie éternelle...
    2. Ca c'est une réponse intelligente, pleine de finesse et d'esprit! Cette dame est sans doute aussi chrétienne que moi et je pense la même chose. Allez-y, insultez-moi, vu votre niveau de réflexion c'est un beau compliment.
  2. Censuré par l'Elysée ? Bof ! Aujourd'hui avec le WEB 2.0 la censure des idées n'existe plus. Il vous suffit de faire des conférences vidéo sur le thème que vous deviez traité à l'Elysée et de le diffusé ici via vidéo et la censure élyséenne ne pourra plus sévir. On attend donc ce conférence via vidéo. Bien à vous ! Almar
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    1. Almar
      On écrira "traiter" au lieu de "traité" et "diffuser" au lieu de "diffusé" (pour information, je n'ai "que" mon certificat d'études.).
    2. Pourquoi s'embeter a faire une conference gratuite alors qu'on pourrait se faire payer? Par generosite. Si l'institution en question insulte cette generosite, tant pis pour elle.
  3. Quand le réel ne correspond pas à l'idéologie ou à l'idée préconçue, on annule, on tait... Bon courage à vous... Et attendez que l'on revienne au réel...
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  4. Quand je pense que l'on a retiré aux professionnels sur le terrain l'opportunité de comprendre un peu le profil géopolitique de cette opex!

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  5. Bonjour,

    Nous avons relayé votre réaction à cette inqualifiable censure sur le site "Études Coloniales" :

    http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2014/07/10/30230921.html

    Courage et fraternité.

    Michel Renard
    "Études Coloniales"
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