mardi 28 mai 2013

Libye: le président de l’Assemblée démissionnaire, nouvelle tête à l’Intérieur


27 mai 2013 à 17:54
Le président de l'Assemblée libyenne Mohamed al-Megaryef, le 23 novembre 2012 à Tunis
Le président de l'Assemblée libyenne Mohamed al-Megaryef, le 23 novembre 2012 à Tunis (Photo Fethi Belaid. AFP)
Le président de l’Assemblée, plus haute autorité politique de Libye, va démissionner mardi, après l’adoption d’une loi bannissant de la politique les anciens collaborateurs du régime déchu, qui a aussi poussé vers la sortie le ministre de l’Intérieur.
Mohamed al-Megaryef «doit présenter mardi soir sa démission devant les membres du Congrès», a déclaré lundi à l’AFP un de ses conseillers, sous le couvert de l’anonymat.
«Les membres du Congrès général national (CGN) doivent élire un nouveau président dans les prochains jours», a ajouté la même source, sans plus de détails sur les raisons de la démission.
Selon l’agence libyenne Lana, M. Megaryef doit annoncer sa démission mardi soir dans un discours.
Cette démission est attendue depuis l’adoption le 5 mai d’une loi controversée qui écarte de la vie politique les personnalités ayant occupé des postes de responsabilité sous l’ancien régime, depuis le 1er septembre 1969, date d’arrivée au pouvoir de Mouammar Kadhafi, jusqu’à la chute de son régime en octobre 2011.
Cette loi, qui doit entrer en vigueur le 5 juin, avait été adoptée sous la pression de miliciens armés qui ont occupé deux ministères durant plusieurs jours.
M. Megaryef est concerné par la loi parce qu’il a été ambassadeur en Inde sous le régime Kadhafi dans les années 1980, avant de faire défection et rejoindre l’opposition en exil.
Elu en août à la tête du CGN issu des élections du 7 juillet 2012, M. Megaryef, né en 1940 à Benghazi (est), avait passé 31 ans en exil dont une vingtaine comme réfugié politique aux États-Unis, avant de rentrer au pays dans la foulée de la révolte qui a mis fin au règne de Kadhafi.
Diplômé en économie et titulaire d’un doctorat en Finances en Grande-Bretagne, il avait fondé dans les années 1980 avec d’autres dissidents le Front de salut national libyen (FSNL), auteur de plusieurs tentatives de coups d’État contre l’ex-dictateur.
Exclusion politique
Durant son exil, M. Megaryef a été traqué par les services de renseignement de Kadhafi, qui avait lancé dans les années 1980 une campagne visant à liquider des opposants dans plusieurs pays arabes et occidentaux.
La loi sur le bannissement politique des anciens responsables du régime déchu devrait aussi exclure d’autres membres du CGN ainsi que cadres de l’administration et des ministres, dont celui de l’Intérieur Achour Chwayel, qui semble vouloir anticiper sa sortie.
Ainsi, le CGN a annoncé lundi avoir approuvé la proposition du Premier ministre, Ali Zeidan, de nommer un nouveau ministre de l’Intérieur, Mohamed Khalifa al-Cheikh, en remplacement de M. Chwayel, démissionnaire.
M. al-Cheikh «a prêté serment devant le CGN et devrait être installé immédiatement dans ses fonctions», a précisé le bureau de presse du CGN dans un communiqué.
Selon une source au gouvernement libyen, M. Chwayel qui occupe son poste depuis novembre, avait présenté sa démission au chef du gouvernement début mai, invoquant des «raisons personnelles».
M. Chwayel pourrait être concerné par loi sur l’exclusion politique, dans la mesure où il avait occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’appareil de sécurité de l’ancien régime, en particulier à Benghazi.
Le ministre de la Défense, Mohamed al-Barghathi, qui a été commandant des forces de l’armée de l’air du temps du dictateur déchu, avait pour sa part démissionné deux jours après l’adoption de la loi, avant de revenir sur sa décision à la demande du Premier ministre.
Depuis sa nomination, M. Chwayel s’était trouvé engagé dans un bras de fer avec des milices de thowars, ces ex-rebelles qui ont combattu les forces de Kadhafi durant la révolution de 2011 et refusent de déposer les armes. Sur successeur, âgé de 57 ans et diplômé de l’Académie de police de Tripoli en 1979, est en revanche présenté comme proche des thowars.

L'Union africaine annonce la création d'une force d'intervention rapide



sommet de l'UA(48) - Ramtane Lamamra(34) - Hailemariam Desalegn(18) - FAA(13)


27/05/2013 à 19h:26 Par Jeune Afrique


Nkosazana Dlamini-Zuma et Hailemariam Desalegn, le 25 mai à Addis-Abeba. © AFP

Le Premier ministre éthiopien et président de l'Union africaine (UA), Hailemariam Desalegn, a annoncé, lundi 27 mai, la création d'une force d'intervention rapide pour les conflits du continent. Une "mesure historique" qui aura pour vocation de pallier les retards dans la constitution d'une Force africaine en attente (FAA), attendue depuis une dizaine d'années.

Réunis à Addis-Abeba pour les 50 ans de l'UA, les chefs d'État africains ont-ils réellement pris conscience de la nécessité de régler leurs problèmes entre eux, sans attendre l’aide des Occidentaux, et sans se borner à des déclarations de principe ? Pour le président en exercice de l’UA et Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, qui a annoncé la nouvelle, lundi 27 mai, la réponse est « oui ». Il qualifie même de « décision historique (le fait) d'avoir une force de réaction rapide à laquelle de nombreux pays ont proposé de contribuer ».

En clair, la mise en place de cette force « se veut une mesure provisoire en attendant que (le projet de) Force africaine en attente (FAA) soit totalement opérationnelle », a précisé Ramtane Lamamra, commissaire de l'UA à la Paix et la Sécurité. Celle-ci serait opérationnelle « immédiatement » grâce aux contributions en hommes, matériel et financement d'ores et déjà offertes par l'Afrique du Sud, l'Ouganda et l'Éthiopie, sur la base du volontariat.

>> Lire notre dossier "UA, qu'as-tu fait de tes 50 ans ?"

La FAA est en attente depuis des années. Initialement prévue dès la constitution de l'UA, puis programmée pour la fin de 2010, elle ne sera finalement mise en place, au mieux, qu'en 2015. « L'Afrique aurait pu faire mieux, aurait pu agir plus vite et peut-être faire un effort significatif, pour faire en sorte qu'une contribution française ne soit pas indispensable » au Mali, a relevé M. Lamamra. « Il est vraiment dommage que cinquante ans après notre indépendance, notre sécurité dépende à un tel point d'un partenaire étranger », a-t-il également regretté.

Réalisme

La FAA doit compter à terme 32 500 membres, militaires ou civils, issus des cinq principales régions du continent. « D'ici là, des crises, des changements inconstitutionnels de pouvoir, des violations massives des droits de l'Homme risquent de se produire ici ou là, donc si nous voulons être réalistes, nous ne pouvons pas attendre d'avoir l'outil parfait à notre disposition », a relevé M. Lamamra.

Présent samedi à Addis Abeba, le président français François Hollande a invité pour sa part les chefs d'État africains les 6 et 7 décembre à Paris pour un sommet destiné à discuter de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme en Afrique.

M. Lamamra a estimé que cette proposition était « en soi positive, incontestablement », mais « qu'il s'agira de bien préparer » cette rencontre. « Il s'agira de se mettre d'accord sur (...) la ligne directrice fondamentale selon laquelle l'Afrique a la responsabilité principale et que les partenaires internationaux se mobiliseront autour de l'Afrique, en soutien a l'Afrique, en appoint à l'Afrique dans la plus grande transparence, » a-t-il ajouté.

(Avec AFP)



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Le terrorisme au Sahel lié à celui dans le Golfe persique

http://sahel-intelligence.com/3787-le-terrorisme-au-sahel-lie-a-celui-dans-le-golfe-persique.html

doha-security-symposiumLe « Symposium sur la Sécurité » de Doha a pris fin en début de semaine. Il a permis aux nombreux participants d’étudier l’impact de l’insécurité au Sahel et dans la Corne de l’Afrique sur le Golfe persique.
La conférence a rassemblé des spécialistes et des responsables militaires en provenance de quarante-deux pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et des Amériques. Les répercussions de l’insécurité en Afrique dans le Sahel (Mali, Algérie, Mauritanie, Niger) et dans la Corne de l’Afrique (Somalie) sur la situation dans le Golfe a fait l’unanimité. Comprendre les origines des groupes terroristes, leur développement et leur dynamique a été admis comme indispensable pour mettre en œuvre des moyens de lutte efficaces. En tête de ces groupes viennent Al-Shabaab en Somalie, Boko Haram au Nigéria et AQMI et Ansar Dine dans le Nord du Mali. Les conférenciers sont arrivés aux constats suivants. Tout d’abord, les organisations violentes du Sahel-Sahara tirent leur origine des conflits qui les opposent à leurs pays d’origine. Ensuite, ces groupes terroristes sont mus plus par les relations interpersonnelles que par l’idéologie. C’est pour cela que leur multiplication est le fruit de dissidences dans la plupart des cas plutôt que d’extensions classiques. Ce constat réduit fortement les possibilités d’accords de paix inclusifs et efficaces en cas de négociations. Enfin, les délégués participants à la conférence n’ont pu s’empêcher de souligner les doubles activités de ces groupes qui allient souvent activités politiques et activités criminelles.
Les groupes terroristes dans le Sahel sont donc fortement imprévisibles, ce qui rend plus complexe une générale à leur sujet. Ce symposium a été organisé par le CMES (Centre Marocain d’Etudes Stratégiques), en partenariat avec le Centre d’Etudes Stratégiques, une organisation placée sous l’autorité des forces armées qataries.

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L'UA dénonce la «chasse raciale» de la CPI

L'UA dénonce la «chasse raciale» de la CPI

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«99 % des inculpés de la CPI sont Africains, cela montre donc que quelque chose est biaisé au sein du système de la CPI et nous contestons cela», a dénoncé le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn.«99 % des inculpés de la CPI sont Africains, cela montre donc que quelque chose est biaisé au sein du système de la CPI et nous contestons cela», a dénoncé le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn.
La Cour pénale internationale (CPI) mène une «sorte de chasse raciale» en ne poursuivant que des Africains, a affirmé lundi le président en exercice de l'Union africaine (UA), le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, après la clôture du sommet des chefs d'État de l'organisation à Addis Abeba.
Lors de la création de la CPI, «l'objectif était d'éviter toute sorte d'impunité, mais désormais le processus a dégénéré en une sorte de chasse raciale», a-t-il déclaré, à l'issue d'un sommet qui a réclamé le transfert à la justice kényane des poursuites engagées par la CPI contre les président et vice-président kényans, pour crimes contre l'humanité.
«Les dirigeants africains ne comprennent pas les poursuites contre ces présidents (les deux chefs de l'exécutif kényan), je pense donc que la CPI doit bien voir qu'elle ne devrait pas pourchasser des Africains», a-t-il poursuivi devant la presse.
Uhuru Kenyatta et William Ruto, élus respectivement en mars président et vice-président du Kenya, sont poursuivis par la CPI pour leur rôle présumé dans l'organisation des terribles violences ayant suivi le scrutin présidentiel de décembre 2007 au Kenya.
Ces violences s'étaient rapidement muées en affrontements entre communautés, accompagnés de meurtres brutaux, viols et mutilations, faisant plus de 1000 morts et des centaines de milliers de déplacés en quelques semaines.
Le procès d'Uhuru Kenyatta doit commencer le 9 juillet à La Haye, siège de la CPI. Celui de William Ruto aurait dû débuter ce mardi, mais a été reporté sine die début mai.
«99 % des inculpés de la CPI sont Africains, cela montre donc que quelque chose est biaisé au sein du système de la CPI et nous contestons cela», a poursuivi le premier ministre éthiopien.
Depuis sa création, la CPI a en fait inculpé une trentaine de personnes, tous des Africains, pour des crimes survenus dans huit pays d'Afrique (République démocratique du Congo, Centrafrique, Ouganda, Soudan [Darfour], Kenya, Libye, Côte d'Ivoire, Mali).
Mais les enquêtes ouvertes en RDC, Centrafrique, Mali et Ouganda l'ont été à la demande des États concernés, parties au Statut de Rome, fondateur de la CPI. Les affaires concernant le Darfour et la Libye - non-signataires - l'ont été à la demande du Conseil de sécurité de l'ONU, tandis que le procureur de la CPI s'est auto-saisi sur les dossiers kényan et ivoirien.
La CPI avait autorisé en 2010 le procureur à engager des poursuites en raison de «l'inaction des autorités kényanes» en vue d'établir les principales responsabilités dans les violences post-électorales de fin 2007-début 2008.
Plusieurs chefs d'État africains ont récemment accusé la CPI de cibler exclusivement des Africains.
Agence France-Presse
Addis Abeba, Éthiopie
SourceLapresse.ca

Mali : Les groupes armés DJIHADISTES se seraient retranchés dans le sud libyen selon des experts.



Sahara Médias - Nord du Mali
Lundi 27 Mai 2013



Mali : Les groupes armés DJIHADISTES se seraient retranchés dans le sud libyen selon des experts.
Les groupes armés DJIHADISTES qui occupaient le nord Mali se seraient retranchés dans le sud libyen selon des experts.
Les hommes qui se sont attaqués à la caserne d’AGADEZ et au site minier d’ARLIT au Niger viendraient de cette région où se sont repliés les combattants d’AQMI.
Forts de leur expérience après leurs derniers combats contre les troupes françaises et africaines dans le nord mali, ces groupes ont opté pour la constitution de petits groupes extrêmement mobiles capables de se mouvoir dans les zones désertiques où ils disposent de moyens logistiques enfouis pouvant leur permettre d’opérer rapidement et de replier vers leurs bases.

lundi 27 mai 2013

Niger: les derniers éléments sur le déroulement de l’attaque à Agadez

NIGER - 
Article publié le : mardi 28 mai 2013 à 00:29 - Dernière modification le : mardi 28 mai 2013 à 00:29

Niger: les derniers éléments sur le déroulement de l’attaque à Agadez

Débris du véhicule des terroristes qu’ils ont fait exploser en arrivant dans le camp.
Débris du véhicule des terroristes qu’ils ont fait exploser en arrivant dans le camp.
RFI / Sonia Rolley

Par RFI
Le président Mahamadou Issoufou était lundi 27 mai à Agadez. Il est allé sur les lieux de l’attaque du 23 mai dernier et s’est à nouveau fait expliquer le fil des événements. Où en est l'enquête ?

Aux environs de 5h, un véhicule, avec un kamikaze à son bord, a défoncé le portail d’une entrée secondaire. Le métal est tordu au point d’impact. Il a poursuivi sa route à vive allure et s’est fait exploser à quelques mètres de là. Partout autour, les bâtiments ont les portes, les fenêtres et les toits soufflés, preuves de la puissance des explosifs.
Il ne reste que des débris du véhicule, mais la plaque d’immatriculation a été retrouvée. Elle représente un indice précieux pour les enquêteurs qui ont pu procéder à l’interpellation du propriétaire.
L’attentat à la voiture piégé était-il une diversion ? En tout cas, sept autres terroristes sont apparus, et ont commencé à tirer. Six d’entre eux portaient des ceintures à explosifs, avec des billes et des clous. Tous barbus, aux cheveux longs et au teint clair. Des Maghrébins, affirme un officier qui montre la photo d’une tête décapitée, celle d’un kamikaze qui s’est fait exploser dans les toilettes du commandant de bataillon. Sa tête a traversé la toiture. L’intérieur était criblé d’impacts. Reste la septième personne, un homme à la peau noire mais lui aussi en tenue salafiste. Des militaires pensent l’avoir croisé auparavant, et même lui avoir parlé en haoussa. Peut-être venait-il repérer les lieux ?
Tous ne se sont pas fait exploser. Deux d’autres, par exemple, s’étaient réfugiés à l’intérieur d’un dortoir de l’école des sous-officiers. Ils ont tué trois des élèves et se sont cloitrés là. Malgré les bombes lacrymogènes ou assourdissantes, ils ont résisté toute la nuit ; une preuve pour les enquêteurs de leur niveau d’entraînement. Donc des professionnels. Et pour conserver les corps intacts et les ceintures, les forces de sécurité nigériennes ont fait appel à une équipe de militaires français, experts en explosifs, qui ont été dépêchés de Gao au Mali.

CÉRÉMONIE EN HOMMAGE AUX VICTIMES DE L'ATTENTAT D'AGADEZ, AU NIGER
Les cadets de l’école des sous-officiers visés par les kamikazes surveillent les alentours de la place d’armes, lieu de la cérémonie en hommage à leurs frères tués à quelques mètres de là, jeudi 23 mai.
RFI / Sonia Rolley

Mali/ Le Tour du Nord avec Arawane

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Le Tour du Nord avec Arawane

Le Tour du Nord avec Arawane

Jihadistes féminines : Oum Khattar tuée
Nous pouvons aujourd’hui vous annoncer aujourd’hui avec certitude  la mort de la jihadiste mauritanienne Rabbia mint Mohamed Lamine alias Oum khattar. Leader et ancienne porte parte parole des femmes salafistes, Rabbia Mint Mohamed Lamine a rejoint les rangs des Jihadistes, au Nord du Mali, en fin 2012. Elle aurait été tuée avec d’autres combattantes, au cours des affrontements à Teghaghar, dans le massif des Iforas, entre les terroristes et les forces Françaises et Tchadiennes. Rappelons que Rabbia alias Oum Khattar, était l’épouse d’un leader Jihadiste mauritanien surnommé Nasser Assounna tué lui aussi. (*)
Niamey: Tiébilé Dramé et Mohamed Ag Intallah face à face
Le chef de l’Etat Nigérien Mohamadou Issoufou a rencontré samedi 25 Mai une délégation officielle malienne et des leaders touaregs de la région de Kidal. Les entretiens se sont axés sur la recherche d’une solution de sortie de crise autour de  la situation de Kidal, toujours sous contrôle de groupes armés, dont le MNLA, qui refuse à l’armée malienne d’y entrer.
En premier lieu, le chef de l’Etat nigérien a d’abord reçu Mr Tiébilé Dramé, envoyé spécial du Président malien par intérim.
A l’issue de cet entretien Mr Dramé a déclaré à la presse que le but est de « résoudre la crise à Kidal, et œuvrer a l’organisation des élections présidentielles sur toute l’étendue du territoire national ».
Un peu plus tard, le Président nigérien s’est réuni, autour de la même table, avec Tiébilé Dramé, des représentants du gouvernement malien, et des leaders du Haut Conseil Unifié de l’Azawad, HCUA. A l’issue de cette rencontre, Mohamed Ag Intallah, secrétaire général du HCUA a déclaré que « si tout le monde œuvre à nous aider, les choses se dérouleront de la meilleure façon. « 
Last but not least, au final, le chef de l’Etat du Niger a reçu en aparté le général Yamoussa Camara, ministre de la défense du Mali.
Tieman Hubert Couloubaly, rejette le « oui, mais » du MNLA.
Dans une déclaration a la presse, a Addis-Abeba, le ministre des Affaires Etrangères  du Mali a qualifiées d’insensées et inacceptables les propositions du MNLA.
La veille, lors d’un entretien avec le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, une délégation du MNLA a fait, à Ouagadougou, l’offre de permettre la tenue de la présidentielle de juillet prochain au Mali à Kidal, mais sans la présence de l’armée malienne.
Dans sa déclaration, le chef de la diplomatie malienne insiste « Pour nous, les gens du MNLA sont des Maliens et tant que ce sont des Maliens, nous sommes prêts à nous assoir autour d’une table avec eux. Mais il faut qu’ils cessent de tenir le discours qui consiste à dire que l’armée malienne ne doit pas être à Kidal. Les soldats de l’armée malienne sont des Maliens. On ne peut leur interdire de mettre pied sur une partie du territoire national ».
Senda Ould Boumana est enfin à Nouakchott!
Après moins de 24h passées derrière les grilles du commissariat de police de Bassikounou, Ould Boumama est enfin arrivé a Nouakchott.
L’ancien porte parole du mouvement terroriste Ansar Dine de Iyad Ag Ghaly, et compagnon inséparable à Tombouctou de Abu Zeid, pendant les mois d’occupation de la ville sainte par AQMI, est enfin arrivé dans la capitale mauritanienne, où, il sera certainement mis au frais.
Il faut rappeler que l’homme avait déjà été emprisonné par la sécurité mauritanienne qui l’accusait de complicité avec des islamistes. Libéré, Senda regagnera le Nord Mali où il sera arrêtée et emprisonné pour collaboration avec la katiba « alfourqan » que dirige Yehya Aboul Hamam, Emir du Grand Sahara au sein de AlQaida. Senda recouvrera sa liberté avec d’autres compagnons, en échange de l’otage Pierre Camatte. En sera t-il de même cette troisième fois?
Si son mentor Iyad Ag Ghaly, que les initiés pensent être à Oubary (sud libyen), détient les otages, ce n’est pas exclu! Il parait qu’il n’y a jamais deux sans trois ?!

Ahmed Elkori
Arawanexpress.com

Mali : premier tour de la présidentielle confirmé pour le 28 juillet (officiel)

RFI/URGENT
Mali : premier tour de la présidentielle confirmé pour le 28 juillet (officiel)


Le premier tour de l'élection présidentielle aura lieu le 28 juillet au Mali, suivi le 11 août d'un éventuel second tour, selon un projet de loi adopté ce lundi 27 mai en Conseil des ministres. Le scrutin concernera «toute l'étendue du territoire national et les représentations diplomatiques et consulaires du Mali à l'extérieur», précise le texte.

Les islamistes auraient un projet d'attaque contre le Tchad, selon le président nigérien

NIGER - 
Article publié le : lundi 27 mai 2013 à 16:26 - Dernière modification le : lundi 27 mai 2013 à 19:37


Le président Issoufou arrive dans la garnison d’Agadez, lieu de l’un des deux attentats survenus jeudi 23 mai pour rendre hommage aux victimes.
Le président Issoufou arrive dans la garnison d’Agadez, lieu de l’un des deux attentats survenus jeudi 23 mai pour rendre hommage aux victimes.
RFI/Sonia Rolley

Par RFI
Le président nigérien Mahamadou Issoufou, lors d'une cérémonie d'hommage aux victimes de l'attentat d'Agadez perpétré le 23 mai par des groupes jihadistes, a évoqué une attaque planifiée en sol tchadien depuis le sud de la Libye. Le président nigérien s'exprimait devant une délégation du Tchad, pays engagé comme le Niger au Mali voisin contre les jihadistes.



Le président Mahamadou Issoufou a, dans son discours en hommage aux victimes des attentats du 23 mai dernier, évoqué une attaque planifiée en sol tchadien.
Interrogé par RFI, il a reformulé ses craintes concernant une attaque des jihadistes visant le Tchad : « J’ai confirmé, à l’occasion de cette visite, la provenance du danger. Le foyer qui déstabilise aujourd’hui le Sahel, se trouve en Libye. Je l’ai confirmé parce que les assaillants sont venus du sud de la Libye et cette attaque contre le Niger a été préparée en parallèle avec une autre attaque qui visait le Tchad. Donc, je considère que notre pays et le Tchad sont sur la ligne du front et nous ferons tout pour assumer nos responsabilités et notre devoir ».
Le président nigérien a ensuite remercié le président tchadien Idriss Deby pour sa solidarité : « C’est quelqu’un avec lequel je suis en étroite collaboration. C’est quelqu’un avec lequel nous travaillons constamment, pour qu’ensemble nos moyens soient mutualisés, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé ».
La Libye juge l’accusation «sans fondement»
Le Premier ministre libyen affirme, lui que les auteurs des deux attentats-suicides du Niger, ne venaient pas de Libye. Des allégations « sans fondement », « qui ne correspondent pas à la réalité », a déclaré Ali Zeidan, en visite à Bruxelles, en réponse aux propos du président nigérien.
« Nous avons pris des mesures pour sécuriser nos frontières et on ne laisse personne entrer ou sortir de Libye via le Mali. Je m’inscris en faux contre ceux qui disent que la Libye est un foyer du terrorisme », a martelé le Premier ministre libyen. Pour lui, les terroristes sont « les fils de Kadhafi, et les salafistes, qui les équipent ». Il a d’ailleurs demandé une nouvelle fois au Niger « d’extrader Saadi Kadhafi », l'un des fils de l'ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi que le gouvernement nigérien accueille depuis septembre 2011.
TAGS: AQMI - LIBYE - MAHAMADOU ISSOUFOU - NIGER - TCHAD - TERRORISME

Mali in Transition: Interdisciplinary Perspectives

Mali in Transition: Interdisciplinary Perspectives

Various speakers
Date: 29 May 2013Time: 9:00 AM
Finishes: 30 May 2013Time: 5:00 PM
Venue: Russell Square: College BuildingsRoom: Khalili Lecture Theatre
Type of Event: Conference
Organised by the Centre of African Studies and SOAS, University of London, with the support of the MBI Al Jaber Foundation, ASA-UK and Goldsmiths’ College, this conference aims to provide an interdisciplinary and research-based platform to Africanists from Europe, Africa and the USA, to initiate a debate about the causes of the present political and humanitarian crisis in Mali, but also its impact on the country’s social and cultural diversity.  
The four panels will focus on the following themes:
  • Interdisciplinary perspectives on the crisis
  • Emergency crisis and impact of humanitarian action
  • Heritage and conservation
  • Historical perspectives and future scenarios
The conference will also provide an opportunity to present the work of Mohamed Alher Ag Almahdi, a Malian Tuareg artisan who trained in restoring ancient manuscripts at the British Library and subsequently helped with the restoration of ancient manuscripts in Timbuktu.
For more information, please contact the convenor of the conference: Dr Alessandra Giuffrida, giuffrida.alessandra@gmail.com
The conference is free but you will need to register your attendance because space is limited.
To register, please send an email with “Mali in Transition” in the subject line tocas@soas.ac.uk.
The detailed conference programme with all the speakers is now available (Please click the conference link in the upper right of this page).
Organiser: Centre of African Studies
Contact email: cas@soas.ac.uk
Contact Tel: 020 78984370
Sponsor: ASA UK

Dernières infos RFI/ Libye: le président du Congrès national libyen démissionnera mardi 28 mai


Mali-Nigeria-Niger : le sanctuaire du Sahélistan est en Libye

samedi 25 mai 2013

Mali-Nigeria-Niger : le sanctuaire du Sahélistan est en Libye

Après le Mali, le Nigeria et le Niger sont à leur tour devenus la cible des islamistes. La gangrène s’étend donc à tout le Sahel. Il fallait s’y attendre. Le 14 janvier 2013, dans un communiqué publié sur le blog de l’Afrique Réelle, j’écrivais : « la situation malienne cache l’incendie qui est actuellement en train de se développer dans la zone péri Tchadique. Le chaos en retour se fait en effet sentir dans tout le sud de la Libye, cependant que la contagion n’est plus qu’une question de temps au Tchad et au Darfour avec le risque de voir un continuum fondamentaliste s’établir avec les islamistes de Boko Haram du nord Nigeria[1]. Quant au sud de la Tunisie, la contamination y a largement commencé ».

Il importe de le redire à ceux dont la mémoire est courte : tout découle de cette erreur majeure que fut l’ingérence franco-otanienne dans la guerre civile libyenne. Non pas naturellement que le problème soit né de l’élimination du colonel Kadhafi par la France de Nicolas Sarkozy, mais parce que son renversement a libéré les forces nocives qu’il contrôlait ou qu’il aurait pu aider à contrôler. Le colonel avait en effet une politique saharienne, pas ses successeurs qui sont des hommes du littoral méditerranéen et pour qui le désert est un monde étranger et hostile. Nicolas Sarkozy et son ami BHL peuvent donc être remerciés par ces islamistes auxquels ils ont offert une base d’action pour le moment inexpugnable. Grâce à eux, le « Sahélistan », fantasme hier, est en effet peu à peu devenu une réalité.

Ceci étant, quelle est la situation aujourd’hui sur le terrain? A quels développements pouvons-nous nous attendre au moment où, en plus du Mali, le Nigeria et le Niger sont désormais directement touchés ?

Pour lire la suite de cette analyse, vous devez être abonné à l’Afrique Réelle

Areva-Terrorisme : ce qu’il se passe à Arlit

Terrorisme : ce qu’il se passe à Arlit

Agoravox
Jean Ziegler nous explique parfaitement dans son livre « Destruction massive » les agissements d’AREVA, notre champion national de l’atome, au Niger, lieu de l’extraction du minerai d’uranium.
Ziegler se bat depuis quarante ans contre la faim dans le monde, il fut le rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation (des populations) du Conseil des droits de l’homme de l’ONU de 2000 à mars 2008. Jean Ziegler est l’auteur de plusieurs livres sur la mondialisation et sur ce qu’il considère être des crimes commis au nom de la finance mondiale et du capitalisme, condamnant en particulier le rôle de la Suisse. C’est un opposant à la théorie libérale du ruissellement justifiant l’existence des milliardaires par leur rôle dans la redistribution des richesses. Il critique fortement l’action du FMI, qui conditionne ses aides financières à la privatisation des services publics, conduisant souvent, selon lui, à leur dégradation avec des conséquences tragiques pour la santé et l’alimentation pour les pays les plus pauvres
Dans « destruction massive » il relate entre autres scandales, la façon dont Areva exploite le minerai d’uranium au Niger, (qui devrait être l’un des pays les plus prospères d’Afrique grâce à son sous-sol riche en uranium) à la barbe d’une population toujours plus misérable qui crève de malnutrition depuis des décennies à cause d’une sécheresse persistante. Cette famine entretenue est due au fait qu’Areva n’a jamais voulu faire bénéficier la population locale de son exploitation minière, en prenant en charge, ce qui serait le moins, l’irrigation des terres. Cet aménagement du fleuve Niger permettrait de gagner des milliers d’hectares de terres arables et ainsi d’éradiquer la faim, définitivement, dans ce pays de 12 millions d’habitants. Le coût estimé de cette irrigation capillaire du fleuve Niger est estimé à 650 millions d’euros, une goutte d’eau pour le principal industriel du pays, appartenant à notre beau pays, qui préfère nous expliquer à longueur de propagande que le coût de l’énergie nucléaire est modique. Qui préfère nous expliquer de la même manière notre indépendance énergétique qui n’est qu’une réalité voilée à base de corruption des autorités locales.
Il ne leur suffisait pas de vivre dans les radiations et les poussières radioactives, de gagner un salaire de misère, de boire une eau souillée, de vivre dans un bidonville contaminé qui vous tue à petit feu, d’enrichir les pilleurs d’uranium, les porteurs de cancers. Non, tout cela c’était du gâteau, le pire pour les habitants d’Arlit, c’est la famine qui guette au coin du désert qui avance. Cette région du Sahel souffre depuis des années d’une sécheresse toujours plus prégnante, au Niger , 60% de la population soit 8 millions de personnes souffrent de la faim, dont 1,5 million d’enfants de moins de 5 ans.
“380 000 d’entre eux sont en danger de mort”, explique Raymond Yoro, Secrétaire de Caritas Niger.
Se souvient-on du reportage de la BBC en 1984 sur la famine en Ethiopie qui avait provoqué un élan de solidarité mondial ? (We are the world”) A distance de 29 ans , les mêmes causes provoquant les mêmes effets au Sahel, la situation ne rencontre qu’indifférence.
On se soucie des otages d’AREVA dont le sort pourrait décider de la suite des relations commerciales entre la France et le Niger et de l’approvisionnement des centrales nucléaires. Savoir si l’on va pouvoir se chauffer cet hiver, ça, ça peut intéresser le bon peuple, encore que, il suffirait que Valérie, la nouvelle Carla nous souhaite les bons vœux pour que la mayonnaise présidentielle prenne une fois de plus. 
Plus sérieusement, de nombreuses familles du Sahel doivent vendre leur dernier bétail pour acheter à des prix exorbitants une nourriture rare ; pour survivre, de nombreux agriculteurs doivent vendre leurs terres à des multinationales agricoles. Des personnes sous-alimentées mangent le grain destiné à la volaille ou des plantes sauvages. D’autres creusent dans des fourmilières pour y piquer la nourriture des insectes, d’autres quittent définitivement leur maison pour fuir dans une direction quelconque.
La moitié de la population du Sahel souffrant de la pénurie alimentaire, dont celle du Niger, vit avec moins de 1,25 dollars par jour, une succession de mauvaises récoltes ces dernières années a fait flamber le prix des denrées alimentaires de 30%.
Les changements climatiques induisent désormais trois périodes de sécheresse tous les quatre ans ce qui fait reculer la production agricole et l’élevage.
De plus la crise économique mondiale a provoqué une chute des aides alimentaires, le manque d’intérêt des médias pour la cause du Sahel a également abouti à une chute des dons. Des 85 000 tonnes d’aides alimentaires promises au Niger cette année, seules 45 000 tonnes sont effectivement arrivées.
C’est dans ce cadre apocalyptique que vient AREVA se moquer du monde en essayant de faire pleurer dans les chaumières à propos des personnels en danger. AREVA, des milliards de chiffre d’affaire, un business planétaire, la haute technologie du futur, AREVA qui sème la mort nucléaire pour des centaines de milliers d’années sur un territoire grand comme plusieurs départements ; cet AREVA là, insensible au malheur alimentaire, imperturbablement, transgresse les règles de la décence, voir de la démence.
Car enfin, est-il possible de proclamer haut et fort que l’activité nucléaire est un bienfait pour l’humanité alors que la réalité est plutôt d’accumuler des bénéfices et d’entasser des immondices sur le dos d’une population exploitée ? Où sont les hôpitaux, où sont les écoles, où sont les symptômes du développement durable dont il est question sur le site internet d’AREVA ?
ELF puis TOTAL ont laissé un Gabon délabré en des décennies d’ exploitation outrancière des puits de pétrole d’un pays qu’on appelle abusivement la Suisse d’Afrique, sans un regard pour une population à la richesse potentielle mais sans le moindre centime en poche. Le même scénario à l’allure d’un traquenard se reproduit au Niger par la faute de bandits endimanchés et cotés en bourse.
L’histoire se répète d’une lancinante forme qui pourrait se résumer ainsi : la bourse ou la vie.
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/terrorisme-ce-qu-il-se-passe-a-136347

AQMI appelle les oulémas mauritaniens à secourir "leurs frères jihadistes" au Nord Mali

Date: 27.05.2013  Heure: 00:03 GMT

Ajouté le : 26.05.2013 14:48

AQMI appelle les oulémas mauritaniens à secourir "leurs frères jihadistes" au Nord Mali

Le Mauritanien, Abou Yahya El Chinguetti (AQMI)
Le Mauritanien, Abou Yahya El Chinguetti (AQMI)
Alakhbar (Nouakchott)-Le Mauritanien, Abou Yahya El Chinguetti, membre du conseil de la Charia d’Aqmi, a appelé, dans un enregistrement vidéo diffusé sur Internet, les oulémas mauritaniens à "secourir leurs frères victimes des atrocités des ennemis historiques de l’Islam, à savoir les Français et leurs complices".

"Je lance cet appel à nos frères et voisins à Chinguetti (Mauritanie). Le prophète PSL a recommandé aux croyants de faire du bien à l’égard du voisin. Il est longtemps dit que celui qui n’a pas de frère ressemble à l’autre qui part en guerre sans armes", a-t-il dit.

"Je lance particulièrement cet appel aux éminents oulémas de Chinguetti, terre de la lumière et de la guerre sainte. Ces oulémas, honorés par Dieu, et qui portent le message du prophète aux musulmans." 

Abou Yahya El Chinguetti a ajouté: "Nous avons connus ses oulémas dans les mahadaras (écoles coraniques). Ils nous ont appris que le bien triomphe sur le mal. On aurait dû jamais les quitter s’il ne s’agissait pas d’aller faire la guerre sainte contre les croisés nous ont humiliés: ils ont envahi notre terre, piétiné notre Coran, tué nos hommes, rendu nos femmes des veuves, emprisonnés nos frères. Tout ceci sous le prétexte de la guerre contre le terrorisme qui, en réalité, n’est qu’une guerre contre l’islam. Dieu a dit: " Ils (les mécréants) vous combattront jusqu’à vous faire renoncer à votre religion". "Les juifs et les chrétiens ne te reconnaîtront jamais à moins que tu suive leur chemin contraire à celui de l’Islam". Les oulémas de Chinguetti qui ont compris ce message sont allés chercher à devenir des martyrs.

Il a également rendu hommage aux oulémas mauritaniens qui ont émis le 10/11/2012, une fatwa "courageuse" qui appelle les musulmans à "former un bouclier devant le colonisateur français et à remonter le moral de leurs frès"