samedi 25 mai 2013

France: un militaire agressé à l'arme blanche à La Défense

FRANCE - 
Article publié le : samedi 25 mai 2013 à 21:36 - Dernière modification le : samedi 25 mai 2013 à 23:26


La police sur les lieux de l'agression, le 25 mai 2013.
La police sur les lieux de l'agression, le 25 mai 2013.
AFP / FRANCOIS GUILLOT

Par RFI
Un militaire en patrouille Vigipirate a été agressé ce samedi 25 mai à l'arme blanche dans le quartier de La Défense (Hauts-de-Seine), au nord de Paris, par un homme qui a pris la fuite et dont les motivations restent inconnues. Le parquet antiterroriste a été chargé de l'enquête.Cette agression intervient trois jours après le meurtre mercredi à Londres d'un soldat britannique par deux islamistes radicaux, avec lequel aucun lien n'a toutefois été fait à ce stade par les enquêteurs.

Le soldat, âgé de 23 ans, en tenue, participait à une patrouille mixte composée de policiers et de militaires. Il a été frappé au cou avec une arme blanche. Ses jours ne sont pas en danger, selon la police et les ministères de l'Intérieur et de la Défense.
Il a d'abord été soigné sur place par les pompiers, puis il a été transféré à l'hôpital militaire de Percy. Selon une porte-parole de la RATP, l'agression s'est produite vers 17H50 dans la « salle d'échange » de la Défense, lieu de transit souterrain entre les accès aux transports en commun et les commerces, nombreux dans ce quartier d'affaires. Cette zone est très fréquentée, en particulier le samedi.
Selon le procureur de Nanterre, le militaire agressé a été frappé par-derrière par un homme qui lui a porté un coup au niveau de la nuque. Il a évoqué « une arme blanche », sans pouvoir dire s'il s'agissait d'un couteau ou d'un cutter. La brigade criminelle est saisie de l'enquête.
Selon les tout premiers éléments de l'enquête, qui restent à confirmer, l'agresseur, qui a décampé immédiatement après l'attaque, était grand, mesurant environ 1m90 , il portait une barbe, un pull et un pantalon noirs. À ce stade, aucun lien n'est établi avec le meurtre à Londresd'un soldat britannique, mais « nous devons regarder toutes les hypothèses », a déclaré le président François Hollande depuis Addis Abeba où il participe au cinquantième anniversaire de l'Union africaine.
« Nous ne connaissons pas encore les conditions et les circonstances exactes de l'agression, ni même la personnalité de l'agresseur, mais nous devons regarder toutes les hypothèses et nous n'en négligeons aucune », a ajouté le président français, adressant ses voeux de rétablissement au soldat agressé. Les ministres de l'Intérieur et de la Défense, Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian, ont condamné « avec la plus grande fermeté » cette « lâche agression ».
Le militaire français blessé appartient au 4e régiment de chasseurs de Gap. Actuellement, 450 militaires sont déployés en région parisienne dans le cadre du plan Vigipirate. Mercredi, un soldat britannique a été tué à l'arme blanche à Londres par deux hommes qui ont affirmé aux témoins agir « au nom d'Allah ». Le gouvernement britannique a estimé que c'était un acte « manifestement de nature terroriste ».
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Par Sedryk le Thursday 13 May 2010

IMIDIWAN - l'actualité des musiques du Sahara
1 heure d'émission sur l'actu des musiques du Sahara, animée par Sedryk.

Diffusion le 1er du mois à 18h (heure d'Alger !) sur Radio Dzair Sahara.
Rediffusion tous les dimanches à 18h et les jeudis à 1h du matin.
 Pour s'abonner et télécharger gratuitement les podcasts :
Sedryk Reaktion - Imidiwan - Imidiwan

IMIDIWAN 32 - MAi 2013
Album du mois : Bombino "Nomad"
Spéciale Bombino.
 
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IMIDIWAN 31 - MARS 2013
Album du mois : "Woodstock in Timbuktu"
Bombino, Tartit, Imahran, Koudede, Mouma Bob, Kader Tahranin, Tende Diswatt, Adou Imbarik, Ali & Hasso.
 
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IMIDIWAN 30 - DECEMBRE 2012Album du mois : Imidiwen "Images de Kidal"Alkibar Gignor, Imahran n'Tinezraf, Tissilawen, Bambino, Tinariwen, Ahwash, Koudede
 
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IMIDIWAN 29 - SEPTEMBRE 2012
Album du mois : Terakaft "Kel Tamasheq"Alhousseini Anivolla, Mariem Hassan, Dental Orchestra, Mdou Moctar, Koudede, Bibi Ahmed, Tindawi, Imodda, Iyadou Ag Leche
 
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IMIDIWAN 28 - JUILLET 2012
Album du mois : "Songs For Desert Refugees"Tinariwen, Amanar, Terakaft, Nabil Baly Othmani, Tamikrest, Agaly Ag Amoumine, Alkibar Gignor, Acacus Band, Mohamed Alhassane Kerzo, Majdou, Toumast Twareg
 
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IMIDIWAN 27 - JUIN 2012
Album du mois : Aziza Brahim "Mabruk"Emission spéciale Sahara Occidental : Aziza Brahim, Hadhoum Habeid, Martir Luali, El Wali, Mariem Hassan, Nayim Alal, Group Doueh, Shueta, Tiris
 
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IMIDIWAN 26 - MARS 2012
Album du mois : Abdallah Oumbadougou "Zozodinga"Emission spéciale Abdallah Oumbadougou, Takrist N Akal, Desert Rebel
 
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IMIDIWAN 25 - JANVIER 2012
Album du mois : Tadalat "Aguel'hoc"Tadalat, Anmataf, Inerane, Abdallah Oumbadougou, Hamawassa, Kiran Ahluwalia & Terakaft, Peuls Bororos, Tissilawen, Kidan
 
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IMIDIWAN 24 - OCTOBRE 2011
Album du mois : Faris "Imeslan N Essouf"Faris, Terakaft, Jeich OuldChighaly, Baba Ould Hembara, Luleide Ould Dendenni, Mohamed Guitar, Hammadi Ould Nana, Orchestre National de Mauritanie
 
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IMIDIWAN 23 - SEPTEMBRE 2011 - SPECIAL TINARIWEN
Album du mois : Tinariwen "Tassili"
Découverte de l'album "Tassili" et retour sur leur discographie.
 
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IMIDIWAN 22 - JUIN 2011
Album du mois : Ibrahim Djo experience "Azeman"
Kiran Ahluwalia & Tinariwen, Aridel, Afous Afous, Emankayan, Bambino

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IMIDIWAN 21 - MAI 2011 - SPECIAL TAMIKREST
Album du mois : Tamikrest "Toumastin"
Interview Ousmane Ag Mossa

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IMIDIWAN 20 - AVRIL 2011 - SPECIAL TERAKAFT
Album du mois : Terakaft "Aratan n Azawad"
Avec Terakaft, Kedou & Diara, Tinariwen, Faris

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IMIDIWAN 19 - MARS 2011
Album du mois : Bambino "Agadez"
Avec Terakaft, Bororo du Niger, Hammadi Ould Nana, Baye Ag Alhosainy, Mouma Bob, Mdou

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IMIDIWAN 18 - FEVRIER 2011
Album du mois : "Ishumar 2 - nouvelles guitares touarègues"
Avec Ibrahim Djo, Tamkilwate, Moussa Sidi, Amoud Tafkik, Alxasan & Etti, Gougou de Zazis, Aziza Brahim

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IMIDIWAN 17 - JANVIER 2011
Album du mois : Super 11 "Super Onze"
Avec Sahraoui Bachir, Intriya Ag Babo, Amnat Azawan, Intiyeden, Tinariwen, Terakaft

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IMIDIWAN 16 - DECEMBRE 2010
Album du mois : Kel Assouf "Tin Hinane"
Avec Awza, Seckou Maïga, Ibrahim & Aghaly (ethno), Miss Ténéré, Etran En Guefan, Malouma

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IMIDIWAN 15 - NOVEMBRE 2010
Album du mois : Amanar "Alghafiat"
Avec Inerane, Houria Aïchi, In Gall (ethno) Faris Amine Botazzi, Umm Mekiya, Abdallah Oumbadougou, Desert Rebel

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IMIDIWAN 14 - OCTOBRE 2010
Album du mois : "The Rough Guide to Desert Blues"
Avec Terakaft, Etran Finatawa, Mamane Barka, Nayim Alal & Baba Salama, Group Amassakoul, anzad Gourara (ethno), Ali Farka Toure & Khaira Arby, Ithran, Baly Othmani.

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IMIDIWAN 13 - SEPTEMBRE 2010
Album du mois : Khaira Arby "Timbuktu Tarab"
Tinariwen & Herbie Hanckok, Tidawt, Alkibar Gignor, reportage festival "Il était une fois dans l'oued", Nabil Baly Othmani & Ibrahim Djo.

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IMIDIWAN 12 - AOUT 2010
Ishumar Calling part 2 : 2000-2010, la reconnaissance internationale.
Tinariwen, Tamikrest, Bambino, Etran Finatawa, Nabil Baly Othmani, Desert Rebel, Atri n'Assouf, Amanar, Moussa Bilalan Ag Ganta,Rebel for Peace.
Emission enregistrée en public pendant le festival "Sahara Rocks" (Paris), co-animée par Marta Amico, avec la participation de Moussa Bilalan Ag Ganta

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IMIDIWAN 11 - JUILLET 2010
Ishumar Calling part 1 : 1980-2000, la genèse de la guitare des ishumar.
Tinariwen, Abraybone, Terakaft, Mina Wallet Oumar, Japonais, Kedou, Hamid Ekawel, Abdallah Oumbadougou.
Emission enregistrée en public pendant le festival "Sahara Rocks" (Paris), avec les participations de Nadia Belalimat et Philippe Brix.

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IMIDIWAN 10 - JUIN 2010
Album du mois : Bambino "Agamgam 2004"
Kel Assouf, Sid Ahmed, Abdallah Mesbahi, Dirt Music & Tamikrest, Martir Luali, Ibrahima Gaya (ethno), Nabil Baly Othmani (+ interview).

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SPECIAL NABIL BALY OTHMANI
1h d'interview et de musique en compagnie de Nabil.

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IMIDIWAN 09 - MAI 2010
Album du mois : Etran Finatawa "Tarkat tajje / Let's go!"
Indjaran, Alla, Alhassane Foungounou, Group Doueh, Cie Hel Hamri, MMJ Wassa, N'Migraw, Iswatt (ethno)

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IMIDIWAN 08 - AVRIL 2010 - SPECIAL KIDAL
Album du mois : Tamikrest "Adagh"
Amanar, Intidao, Adrar des Ifoghas, Mossa Ahmed, Tilwat, Idassane Wallet Mohamed, Hamid, Taliwen
  
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IMIDIWAN 07 - MARS 2010 - SPECIAL CHANTEUSES
Album du mois : Hasna El Becharia "Smaa smaa"
Mariem Hassan, Aziza Brahim, Aïcha Mint Chighaly, Malouma, Khadija Othmani, Tartit, Oyiwane, Aya Wallet Elguesseri, Khaira Arby
  
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IMIDIWAN 06 - FEVRIER 2010
Album du mois : Atri N'Assouf "Akal"
Houria Aïchi, Koudede, Arudeiny Ismaguil, Tiris, Inerane, Choghly, Saha (ethno), Ajial M'Hamid, Ali Farka Toure

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IMIDIWAN 05 - JANVIER 2010
Album du mois : Nabil Othmani "Tamghart in"
Amanar, Ablil Amadou Diakite, Afel Bocoum, Ooleya Mint Amartichitt, Oyiwane, Ilougan (ethno), El Wali, Chet Fewet, Etran Finatawa
  
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IMIDIWAN 04 - DECEMBRE 2009
Album du mois : Nabil Othmani & Steve Shehan "Awalin"
Etoile Nomade, Takamba Super Onze, Ibrahim Djo, Abdallah Ag Oumbadougou, Tinariwen (inédit), Le Chauffeur est dans le Pré, Ensemble Stella (ethno), Sedhoum Ehl Aïda

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IMIDIWAN 03 - NOVEMBRE 2009
Album du mois : Toumast "Achal"
Atri N'Assouf, Nayim Alal, Faris Amine Bottazzi, Mounira Mitchala, Tartit, Moudou Ould Matalla, Troupe artistique de Kidal (ethno), Aminata Wassidje Traore, Japonais

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IMIDIWAN 02 - OCTOBRE 2009
Album du mois : Mouma Bob & Imawalan "Akaline"
Moussa Sidi, Aziza Brahim, Tim Ries & Tidawt, Amar Sundy, Azawad, Dimi Mint Abba, Mission Henri Lhote (ethno), Bambino
  
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IMIDIWAN 01 - SEPTEMBRE 2009
Album du mois : Tinariwen "Imidiwan"
Tarbiyat, Khaira Arby, Malouma, Baly Othmani & Steve Shehan, Hasna El Becharia, Terakaft, Mariem Hassan, Tarzagh Benomar, Tiwitine
  
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L’offensive contre BokoHaram se répercute sur les pays voisins

L’offensive contre BokoHaram se répercute sur les pays voisins

media_xll_5823423L’offensive de l’armée de l’armée nigériane contre les islamistes de BokoHaram dans le nord du pays commence à avoir des répercussions dans les pays voisins. Tout d’abord au Niger qui a été invité à soutenir l’action d’Abuja et ensuite au Cameroun où, confrontées à un afflux de réfugiés nigérians fuyant les combats, les autorités ont choisi la prudence en les refoulant.
Le ministre nigérian des Affaires étrangères a fait une déclaration en français à la télévision nigérienne à l’issue d’un entretien lundi soir avec le président du Niger Mahmadou Issoufou. Il déclare souhaiter un soutien, sans en préciser la nature, du Niger dans le combat que le Nigéria a engagé contre les terroristes. Le Nigéria peut compter sur l’accord de défense et de sécurité que les présidents nigérian et nigérien ont conclu en octobre 2012. Celui-ci, en plus de combattre la criminalité transfrontalière grâce entre autres à un échange de renseignements, autorise chacun des deux voisins à demander l’assistance de l’autre en cas de menace d’une agression ou d’une déstabilisation armée. Autre voisin du Nigéria, le Cameroun s’est retrouvé contre son gré impliqué dans le conflit. Plusieurs centaines de nigérians ont franchi la frontière. Par crainte d’une infiltration terroriste sur son territoire, la position officielle des autorités camerounaises est de les refouler, chose que les forces de l’ordre sur le terrain ont du mal à appliquer aveuglément. Certains de ces réfugiés ont retraversé la frontière, mais cette fois-ci pour se rendre au Tchad.
Abuja de son côté n’entend pas relâcher ses efforts dans sa lutte contre BokoHaram. Après avoir fait plusieurs dizaines de morts, selon ses dires, parmi les insurgés, l’armée nigériane a annoncé l’envoi de mille hommes en renfort. Mais en gage d’une volonté de poursuivre les négociations, le gouvernement nigérian a annoncé la libération d’un certain nombre de suspects emprisonnés pour « liens avec des activités terroristes », dont la totalité des femmes en prison pour ce motif.

Alakhbar | Mauritanie: Alakhbar publie la liste des mauritaniens tués an nord du Mali

Alakhbar | Mauritanie: Alakhbar publie la liste des mauritaniens tués an nord du Mali

NIGER. Mokhtar Belmokhtar, voyou fanatique


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Le groupe de Belmokhtar revendique l'attaque au Niger et menace de frapper d'autres cibles. Celui qui a perdu un oeil en Afghanistan a longtemps plus pensé au business qu'au djihad. Portrait.

Mokhtar Belmokhtar dit "le Borgne". (AFP)
Mokhtar Belmokhtar dit "le Borgne". (AFP)
(Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 24 janvier 2013)
Un oeil mort, une figure en lame de couteau, une veste kaki et une chevelure brune tirée au cordeau. C'est la première fois qu'il apparaît, tête nue, sans son turban, comme s'il voulait, avec cette coquetterie, marquer l'événement. A 41 ans, cet Algérien vient en effet de lancer un défi à l'ensemble de la communauté internationale. Dans une vidéo, Mokhtar Belmokhtar revendique au nom d'Al-Qaida la prise d'otages géante du 16 janvier, sur le site de la société britannique BP à In Amenas. Retour en force spectaculaire de celui que l'on surnomme "Al-Aouar", "le Borgne" ou forfanterie d'un homme plus connu pour ses activités lucratives de contrebandier que pour ses actions d'éclat ?
Sa toute nouvelle katiba (phalange), formée fin décembre et baptisée "Les signataires par le sang", serait bien responsable de ce raid audacieux, selon l'Agence Nouakchott d'information (ANI). Pourtant "le Borgne" perpétue généralement ses actions plus à l'ouest, entre le Mali et la Mauritanie, jusqu'au Sahara occidental annexé par le Maroc en 1975. Certes, selon des témoins, les terroristes auraient lancé, en entrant sur le site gazier : "Nous sommes d'Al-Qaida et notre chef est Mokhtar Belmokhtar."

"Mister Marlboro"

Mais un officier de renseignement français estime que "ce n'est pas une façon très djihadiste de s'annoncer". L'agence mauritanienne assure que le chef du commando, décédé dans l'assaut, était un certain Abou al-Baraa. Mais ce dernier est inconnu des spécialistes du djihad saharo-sahélien. Elle citera ensuite le nom d'Abderahman el-Nigeri, dit "le Nigérien". Quant au ministre algérien de l'Intérieur, il met en cause un dénommé Mohamed el-Amine, selon lui très connu... de ses services. Que serait venu faire Belmokhtar si loin de son désert et de ses commerces illicites ? Il est de notoriété publique en Algérie que l'homme, appelé également "Mister Marlboro", est avant tout un trafiquant de cigarettes mais aussi de drogue et de clandestins. Cela fait vingt-trois ans qu'il écume le Sahara avec ses caravanes.
Né à Gardaïa en 1972, il s'envole à 17 ans pour l'Arabie saoudite, sous prétexte d'accomplir le petit pèlerinage (omra), puis part en Afghanistan combattre les Soviétiques. C'est là qu'un éclat d'obus lui arrache son oeil gauche. De retour en Algérie, il met à profit ses toutes nouvelles connaissances militaires. Mais au service de ses activités criminelles. Curieusement, il n'adhère pas au Front islamique du Salut (FIS), qui vient d'être reconnu par le gouvernement de feu Chadli Bendjedid. Il ne s'engage pas non plus dans l'un des groupes islamiques armés qui pullulent après l'interruption, par l'armée algérienne, du processus électoral, en janvier 1992. La décennie de guerre civile qui s'en suivra fera 150.000 morts et des milliers de disparus. Belmokhtar, lui, s'est lancé dans le "business". Il prend la relève de Hadj Bettou, à l'époque le plus grand contrebandier du Sahara.
La corruption gangrène les pays du Maghreb et les voisins subsahariens à tous les niveaux du pouvoir. Hadj Bettou arrose les douaniers, les gendarmes et les préfets de cette immense région. Il en profite pour revendre à bon prix, au Mali, au Niger et en Mauritanie des produits subventionnés par l'Etat algérien (semoule, riz, huile, farine, lait, etc.). Il fait aussi dans les cigarettes américaines et les armes. Début 1992, sur ordre du président Mohamed Boudiaf, un commando spécial de la gendarmerie le localise dans un dépôt de Tamanrasset, à 2.300 kilomètres d'Alger. Les pandores n'en croient pas leurs yeux. C'est une véritable caverne d'Ali Baba qu'ils découvrent. Transféré à Alger, Bettou sera jugé et condamné à six mois de prison. Depuis, il s'est fait très discret... Peut-être parce que des mauvaises langues affirment qu'il tuyautait le DRS, l'ancienne Sécurité militaire.

4x4 bourrés de cocaïne

On en dit aujourd'hui autant sur Belmokhtar qui serait prêt, lui aussi, à servir tous les maîtres. En 2002, affaibli par les coups de boutoir de l'armée algérienne en Kabylie et dans l'Algérois, le Groupe salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC, islamistes armés) se replie vers le sud. Une katiba commence à kidnapper des étrangers dans le Sahara algérien. Son chef, Abdelrazaq, allias "le Para", un ancien des commandos Biskra, les forces spéciales algériennes, purge aujourd'hui une peine de prison à vie pour l'enlèvement de touristes allemands en 2003. Cette irruption n'est pas du goût du "Borgne". Il lui demande de déguerpir de son territoire. Belmoktar craint que "cela ne ramène l'armée", se souvient Ali, un Mauritanien ayant travaillé avec lui. "La 'katiba' du 'Para' a perdu trois hommes au cours d'un accrochage sérieux avec la troupe de Mokhtar", raconte ce Mauritanien.
Mais "le Borgne" sait qu'il va devoir désormais composer avec le GSPC, qui s'est transformé en Aqmi (Al-Qaida au Maghreb islamique). Entre-temps, d'autres phalanges affluent vers le Sahel. Sachant que les islamistes ont besoin d'argent, Belmokhtar va leur proposer de se joindre à lui pour aider les narcos colombiens en accompagnant leurs convois de 4x4 bourrés de cocaïne en provenance de Côte d'Ivoire, du Mali ou du Sénégal, vers la Mauritanie. Comme Hadj Bettou, il arrose largement les autorités locales ou nationales et organise de vastes filières. "J'étais chargé avec un Touareg malien d'approvisionner le groupe de Mokhtar en médicaments, seringues, pansements, désinfectant, antibiotiques et des conserves, des bouteilles d'eau, pains. Enfin la logistique, quoi !", raconte par téléphone un autre Mauritanien, Abdallah, un temps employé dans la milice du "Borgne".

"Il pense plus aux affaires qu'au djihad"

Toujours selon Abdallah, Mokhtar se serait disputé violemment au sujet des otages capturés au Niger sur le site d'Areva avec Abid Hammadou, dit Abou Zeid, qui dirige la "katiba des conquérants". "Mokhtar, explique Abdallah, considérait que les kidnappings n'étaient pas bons pour le business. Il pense plus aux affaires qu'au djihad. Il savait depuis la mort du captif français Michel Germaneau, suite au raid manqué des militaires français et mauritaniens pour le libérer, que nous les aurions constamment sur le dos."
Alors qu'il s'oppose aux prises d'otages, pourquoi "le Borgne" aurait-il monté cette opération, à haut risque, dans le désert algérien ? Pourquoi a-t-il créé sa propre katiba tout en rompant avec Aqmi ? S'est-il senti menacé car soupçonné par ses rivaux d'être un agent double ? Ou a-t-il craint de ne plus pouvoir peser, de se retrouver isolé après la prolifération des groupes islamiques qui, aujourd'hui, combattent au Mali ? S'est-il découvert une âme de djihadiste ? Est-il un voyou ou un idéologue, un takfiri adepte de la taqiya (dissimulation) ? Hidjra wa takfir est une secte wahhabite née en Egypte dans les années 1960 qui considère tous les musulmans comme des mécréants qu'il convient de "ré-islamiser" par l'épée. Or pour les takfiri, la pratique du gangstérisme peut être justifiée si elle est faite pour la bonne cause.

Tête mise à prix

Mokhtar Belmokhtar participe-t-il aux combats actuels contre l'armée française ? Une chose est sûre : il ne correspond pas au profil des chefs rebelles du nord du Mali. La plupart de ces nouveaux groupes ont à leur tête des Sahraouis arabophones ou des Touaregs berbérophones. Pour les services occidentaux, cette myriade de bandes armées islamistes est la conséquence des tentatives d'infiltration de ces mouvements par la DRS, le service de sécurité algérien. Une manoeuvre pas toujours réussie destinée à affaiblir le GSPC-Aqmi, principale force djihadiste au Sahel. "Le Borgne" profite de cette atomisation de la mouvance salafiste, mais aussi du désarroi de jeunes Sahraouis désoeuvrés, chômeurs qu'il recrute pour faire passer de la drogue en Espagne.
Ces fils de militants du Front Polisario ou de Sahraouis ralliés au Maroc après l'annexion en 1975 par la monarchie chérifienne de l'ancienne colonie espagnole ont rejoint par dizaines les rangs des djihadistes. Alger et Rabat portent une lourde responsabilité en refusant de débloquer la situation. Ainsi 110.000 soldats marocains et 80.000 soldats algériens se font toujours face, enterrés dans les dunes alors qu'ils pourraient prendre part à la lutte antiterroriste. Un gâchis énorme que les deux pays vont payer cher. "Les islamistes ont ouvert une brèche dans le dispositif de sécurité des Marocains le long de leur frontière", explique un diplomate français. "Curieusement, ajoute-t-il, cette percée se trouve sur le chemin de la drogue vers l'Europe."
De juteux trafics qui pourraient bien se tarir rapidement pour Mokhtar Belmokhtar. Depuis l'assaut du site d'In Amenas, il est devenu l'ennemi public le plus recherché par les services occidentaux et algériens. Une tête mise à prix qu'il ne juge d'ailleurs même plus utile de cacher par un voile.

Attaques au Niger: des failles dans la sécurité des installations d'Areva

NIGER - 
Article publié le : samedi 25 mai 2013 à 05:04 - Dernière modification le : samedi 25 mai 2013 à 05:04


L'entrée du site d'Areva à Arlit, au Niger.
L'entrée du site d'Areva à Arlit, au Niger.
AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO

Par RFI
Le bilan définitif des deux attentats qui ont frappé le Niger, jeudi 23 mai, est de 35 morts, parmi lesquels figurent dix assaillants. Ces deux attaques, et notamment celle d'Arlit, illustrent la capacité de nuisance des jihadistes mais aussi les failles dans la sécurité autour des installations d'explotation d'uranium. Pourtant, depuis l'enlèvement de sept otages à leur domicile d'Arlit en septembre 2010, la sécurité avait été totalement revue. Le bilan officiel des deux attentats qui ont frappé le Niger jeudi 23 mai est de 35 morts, parmi lesquels figurent 10 assaillants.

En septembre 2010 l'enlèvement de sept empoyés d'Areva et de sa filiale Satom avaient provoqué un électrochoc. Pour rappel, si trois d'entre eux ont été libérés, quatre restent encore détenus par Aqmi.
A l'époque, un accord cadre avait été vite négocié entre le groupe nucléaire et le gouvernement nigérien pour définir les termes de la nouvelle sécurisation à mettre en place dans la zone minière : des renforts de militaires et de policiers nigériens avaient été décidés, et l'accord détaillait jusqu'à leurs émoluments. Le tout financé par Areva.
Le groupe avait aussi décidé de se faire assister par une société privée de sécurité qui envoie des experts au nord du pays. Leur mission consistait à mettre en place des moyens de surveillance, du matériel ayant aussi vocation à dissuader.
Une base vie avait été construite avec des règles d'entrée et de sortie très strictes. C'est là que sont logés les expatriés et le personnel nigérien en mission.
Luc Oursel rencontre le président nigérien
Mais manifestement, tout cela n'a pas suffi, confie un employé d'Areva qui rappelle aussi qu'il n'y a pas de risque zéro.
Selon les informations de RFI, le PDG du groupe nucléaire a fait savoir vendredi, dès son arrivée à Niamey, qu'il était prêt à payer le prix nécessaire pour revoir la sécurité de la zone minière et de ses employés. La sécurité sera d'ailleurs au coeur de l'entretien que Luc Oursel doit avoir avec le président nigérien Mahamadou Issoufou ce samedi.
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FICHE PAYS :

Libye - Le bâtiment d'une télévision de Tripoli incendié

    Le bâtiment de la télévision 'La Jeunesse' a été presque entièrement consumé par le feu à la suite d'actes de violence consécutifs à la mort d'un citoyen lors d'une opération de traque d'un trafiquant de drogue à Tripoli, la capitale libyenne.

    Selon des sources sécuritaires, une grande partie du bâtiment qui abrite la télévision 'La Jeunesse', située au centre de Tripoli, a été brûlée par le feu après une attaque perpétrée par des 'hors-la-loi' qui protestaient contre la mort d'un citoyen lors d'une opération de traque menée par les services de lutte contre les crimes contre un trafiquant de drogue dans le quartier de 'Karkach'.

    L'intervention des services de la sécurité a visé un grand site utilisé par les trafiquants de drogue et une personne qui suivait les échanges de tirs entre les policiers et les trafiquants a été mortellement touchée par une balle perdue, ont indiqué les mêmes sources.

    L'accident a mis dans une colère noire les populations qui ont bloqué les principales rues du quartier et perpétré des actes de violence, installant l'anarchie dans cette partie de la capitale libyenne.

    Pana

    « En dix ans, 90 % des attaques dénombrées ont été neutralisées ou ont échoué »



    Gérard Chaliand (géopolitilogue, ancien directeur du Centre européen d’étude des conflits)

    Cet attentat au Niger est-il une conséquence de l’opération française au Mali ?

    Evidemment, les deux sont liés. Il y a un risque terroriste dans l’ensemble du Sahel, de la Mauritanie au Tchad, c’est d’ailleurs pourquoi N’Djamena nous a appuyés au Mali. Mais ce risque demeure toutefois relatif, ce ne sont pas des vagues d’attaques. Ces dix dernières années, la plupart, environ 90 %, des attaques dénombrées officiellement ou officieusement, ont été neutralisées, ou ont échoué. Il faut donc raison garder. L’affaire malienne constitue au demeurant une sorte de dégât collatéral de l’opération libyenne, à partir de laquelle des djihadistes se sont disséminés avec arme et bagage dans toute la région.

    Cet événement survient au lendemain d’une attaque à Londres menée par ce que les spécialistes appellent des « loups solitaires ». Faut-il s’attendre à une recrudescence de ce type d’incident ?

    Les attaques de Londres, comme celles de Boston, sont caractéristiques d’un malaise, lié à la médiatisation du djihadisme en Syrie, en Irak ou ailleurs. On constate depuis 1973 une réislamisation du monde musulman, encouragée ou financée par une Arabie saoudite en concurrence avec l’Iran. La guerre civile en Syrie est d’ailleurs au coeur de cette confrontation entre l’Iran chiite et l’Arabie saoudite sunnite, soutenue par les Américains, Européens et Israéliens, en raison de la menace représentée par le programme nucléaire de Téhéran. Rien d’étonnant à ce que, dans cette atmosphère incandescente, d’instrumentalisation et de propagande, surviennent ce genre d’attentats. Mais on n’est pas à Beyrouth dans les années 1980.

    Hier, Barack Obama a annoncé un changement de stratégie dans la guerre contre le terrorisme, en particulier en ce qui concerne l’usage des drones. Est-ce un tournant ?

    L’usage de drones est très important depuis le début de la mandature d’Obama, car il n’est plus question de se lancer à l’assaut avec des troupes au sol, comme au début des opérations en Irak ou en Afghanistan, en raison d’un fait fondamental ; le centre de gravité dans ce genre de conflits est constitué désormais par l’opinion publique occidentale, qui n’accepte plus des pertes, y compris de professionnels volontaires. La date clef dans ce basculement est octobre 1983 avec l’attentat contre les Marines et les légionnaires à Beyrouth, qui conduit au retrait de la France et des Etats-Unis du Liban. Le drone est donc l’arme nouvelle de sociétés occidentales qui ne supportent pas la mort. Dans ce contexte, le fait que ces drones soient désormais sous le contrôle juridique de l’armée ne change pas grand-chose, c’est juste un peu mieux en termes d’image puisque la CIA est réputée adepte de coups tordus…
    Yves Bourdillon,http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202781658819-gerard-chaliand-en-dix-ans-90-des-attaques-denombrees-ont-ete-neutralisees-ou-ont-echoue-568944.php

    Afrique : le Mujao, la relève d’Aqmi ?

    -Le Point.fr – Publié le 
    Les islamistes du Mujao viennent de perpétrer des attentats contre l’armée nigérienne et le groupe Areva. Quels buts poursuivent-ils ? Explications.
    Qui sont donc les djihadistes du Mujao qui viennent de semer la mort dans le nord du Niger ? Le double attentat revendiqué par les islamistes a fait une vingtaine de morts sur une base de l’armée à Agadez, à proximité du site uranifère d’Arlit, siège de l’entreprise française Areva. En septembre 2010 déjà, sept personnes – cinq Français, un Togolais et un Malgache – avaient été enlevées à Arlit par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Quatre d’entre elles sont toujours retenues au Sahara ou en Libye. Depuis ces enlèvements, le Mujao s’est émancipé d’Aqmi et forme désormais un groupe indépendant qui a lancé sa guerre contre la France et les pays africains qui se battent au Mali.
    Si la guerre franco-africaine au Mali a porté un coup dur à Aqmi, elle n’a pas en revanche anéanti le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un groupe ancré plus localement et qui entend réunir les djihadistes originaires du Sahel et de l’Afrique noire.

    Des combattants du Mujao à Gao au Mali en août 2012.

    Des combattants du Mujao à Gao au Mali en août 2012. © Romaric Ollo Hien / AFP
    Le Mujao ne s’interdit pas les attaques en Algérie
    Le mouvement est né en 2011. Son fondateur, Hamada Ould Mohamed Kheirou, 42 ans, est mauritanien. Ce salafiste avait été arrêté une première fois en 2005 à Nouakchott, pour avoir causé des violences dans une mosquée. Il accusait les responsables du lieu saint de ne pas respecter « l’islam véritable ». Au bout de quelques mois, il avait réussi à s’évader déguisé en femme. En 2009, Ould Kheirou rejoint la katiba de Mokhtar Belmokhtar – un des émirs djihadistes d’Aqmi à l’époque – dans l’extrême nord du Mali. Chargé de ravitailler Belmokhtar en armes, il est arrêté peu après à Bamako. Il sortira de prison quelques mois plus tard, lorsque Nicolas Sarkozy demande sa libération en échange, entre autres, de celle du Français Pierre Camatte, en février 2010.
    Hamada Ould Kheirou prend alors ses distances avec Aqmi. Il reproche à son chef, l’émir algérien Abdelmalek Droukdel, de réserver les postes importants d’Aqmi aux seuls Algériens. Il semble qu’il y ait aussi eu entre les deux hommes un contentieux sur le partage des rançons et des bénéfices tirés du trafic de drogue. En 2011, Ould Kheirou quitte donc Aqmi et fonde le Mujao, un groupe djihadiste qui veut intégrer les populations non arabes de la région et dont l’objectif est clairement de s’imposer en Afrique de l’Ouest. Contrairement à Aqmi, le Mujao ne s’interdit pas les attaques en Algérie ni contre les Algériens. En octobre 2011, le Mujao enlève trois humanitaires européens, dont deux Espagnols, près de Tindouf, dans le Sahara algérien. Ils sont libérés contre une rançon. En mars 2012, le Mujao attaque la gendarmerie de Tamanrasset (Algérie) et enlève, en avril 2012, sept diplomates algériens au consulat de Gao. L’un d’eux est assassiné quelques mois plus tard, trois autres seront ensuite relâchés et les trois derniers sont toujours prisonniers.
    Châtiments corporels
    Lorsqu’au printemps 2012, Aqmi, Ansar Dine et le Mujao s’emparent des villes du nord du Mali. Le groupe de Ould Kheirou prend possession de Gao, la ville malienne la plus proche du Niger. Le Mujao recrute et use de violence pour faire appliquer leschâtiments corporels vis-à-vis des populations « déviantes » qui refusent la charia.
    En janvier dernier, lorsque Gao est libérée par les soldats français et nigériens, le Mujao se replie dans les villages avoisinants et est le premier à lancer des actions de guérilla. Dans la nuit du 18 au 19 février, une vingtaine de djihadistes s’emparent de la mairie et de la résidence du gouverneur. Ils sont repoussés par les Français et les Tchadiens. Quelques jours après, deux colonnes de salafistes tentent de prendre la ville en tenailles, minent le palais de justice… Ils vont finalement être chassés de Gao et une partie d’entre eux se réfugient au Niger voisin, où ils ont des connexions.
    En 2012, le Mujao avait beaucoup recruté parmi les jeunes Nigériens vivant dans la région du fleuve. Dans ce pays très pauvre, les djihadistes donnaient entre 100 et 150 dollars et une arme aux nouvelles recrues. Lorsque la guerre a commencé au Mali, plusieurs centaines de jeunes idéologiquement peu convaincus sont rentrés chez eux. Les autorités de Niamey les surveillaient de près. Elles craignaient que certains de ces jeunes « démobilisés » ne soient embrigadés au sein de réseaux dormants que le Mujao pourrait réveiller à tout moment. Le danger est d’autant plus réel que le mouvement djihadiste entretient des liens étroits avec un autre groupe islamiste, la secte nigériane Boko Haram (« l’éducation occidentale est un péché »).
    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/mireille-duteil/afrique-le-mujao-la-releve-d-aqmi-23-05-2013-1671611_239.php
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