samedi 23 février 2013

Mali - Une guerre sans mort, sans blessé et sans une seule femme en pleurs… (The New Times, 11 février 2013) - Texte intégral


Mali - Une guerre sans mort, sans blessé et sans une seule femme en pleurs… (The New Times, 11 février 2013) - Texte intégral 
http://www.pierrepiccinin.eu/article-mali-115453480.html


    Mali New Times BDEFREINE 1  photo © Benoit DE FREINE (Mali - février 2013) 


par Pierre Piccinin da Prata, au Mali (février 2013)

   
MALI 3061L’opération Serval, que l’armée française mène au Mali, depuis le 11 janvier, contre la rébellion du nord, est probablement la guerre la plus « propre » de toute l’histoire…
Les journalistes du monde entier ont envahi Bamako. Mais ils n’ont pas entendu de leurs oreilles tirer un seul coup de feu.
Les barrages de l’armée française les ont empêchés de quitter la capitale, une ville très étendue, mais qui a conservé le charme désuet et le pittoresque de l’époque coloniale : mis à part quelques banques et grands hôtels, des géants qui se dressent ici et là, de toute leur hauteur, le long du large fleuve Niger dont les berges disparaissent sous la végétation tropicale, les maisons n’ont généralement que deux ou trois étages et s’organisent en autant de quartiers, où courent ânes, chèvres et poules et qui ressemblent à de petits villages juxtaposés, séparés les uns des autres par des bosquets et des parcs infestés de moustiques.
Vêtues de longs pagnes et coiffées de foulards noués aux couleurs chatoyantes, les femmes s’épuisent au marché, à vendre quelques légumes et la traditionnelle farine de poisson séché au feu de bois, qui parfumera les sauces et fera le régal de la famille. Les hommes, luisants de sueur, transportent sur de petits chariots tout ce que l’imagination peut laisser deviner. Et une cohue d’automobiles d’un autre siècle sillonnent et embouteillent les rues étroites, sous un soleil de plomb. Que restait-il donc d’autre à faire aux grands reporters étrangers, que de noircir du papier en sirotant une bière tiède, assis dans l’un de ces « maquis », comme l’on dit ici, un de ces très nombreux troquets qui jalonnent les boulevards ?
Au mieux ont-ils pu rejoindre quelques agglomérations plus au nord, comme Ségou, à laquelle on accède péniblement en zigzagant à travers la brousse, sur près de trois cents kilomètres de mauvaises pistes, qu’il faut cinq heures pour parcourir.
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Les médias internationaux ont ainsi été tenus très à l’écart des événements et n’ont été autorisés à se rendre sur les lieux des combats, dans les villes « libérées » par les soldats français, que plusieurs jours, parfois, après la fin des hostilités.
Ils y ont trouvé un paysage nettoyé, sans un mort, sans un blessé, sans même une femme en pleurs, accueillis en revanche par des enfants rieurs agitant au vent du désert de petits carrés de tissus bleus, blancs et rouges et chantant les louanges du président François Hollande, le « libérateur ».
S’il est vrai que, dans l’immédiat, l’intervention française a été très bien reçue par la grande majorité de la population malienne, ce journalisme d’opérette, cantonné aux bars et grands hôtels de la capitale, ne saurait cependant complètement occulter des réalités moins avouables et souvent dramatiques, qu’il n’a en fin de compte pas été très difficile de découvrir, en sortant des sentiers battus et en prenant quelques risques…
Bien sûr, la tâche est plus aisée pour un politologue belge et correspondant d’un hebdomadaire russe : les journalistes français, qui dominent largement la couverture médiatique des événements, gardent quant à eux le petit doigt collé à la couture du pantalon ; c’est que, les exactions de l’armée malienne, qui jettent le doute sur l’opération Serval, ça n’intéresse pas la presse de l’Hexagone. Ici, on est fier d’avoir libéré le pays, de voir les soldats envoyés par la France saluer les foules du haut de leurs blindés, à l’instar des Américains en 1944, et on fait des « sujets magazine » ; comprenez que l’on émerveille le lecteur avec les bienfaits de l’intervention, comme, par exemple, le remplacement des autopompes du service incendie de l’aéroport de Tombouctou, que les islamistes avaient détruites (les islamistes ont bon dos, et bien des pillages et des destructions leur seront attribués…). Le reste, les disparitions d’Arabes et de Touaregs, tous assimilés par la population noire aux islamistes venus du désert, les vengeances et les rumeurs d’assassinats de masse, on préfère ne pas en entendre parler. De toute façon, de ces sujets-là, les rédactions n’en veulent pas.
Certes, face aux jihadistes islamistes qui ont participé à la rébellion, les habitants de Tombouctou, de Gao, de Kidal et des autres villes du nord attaquées ont salué avec beaucoup de sincérité l’arrivée des troupes françaises. Les islamistes, qui avaient conquis la région depuis janvier 2012, il y a un an, y avaient imposé la Charia, la loi coranique, sans discernement aucun : les hommes étaient contraints de porter la barbe et la galabia, la tenue traditionnelle, et les femmes devaient se voiler ; les châtiments corporels et les mutilations (mains ou pieds coupés) étaient d’application ; et toute la vie sociale et économique en avait été bouleversée.
Aussi, dès le départ des islamistes, les femmes ont retiré le voile et les hommes se sont rasé la barbe : on dit aujourd’hui à Tombouctou que, « si, à Bamako, les tailleurs se sont enrichis en fabriquant des drapeaux français, ici, ce sont les coiffeurs qui ont fait fortune ;  celui que tu voyais hier avec une longue barbe, tu le vois passer ce matin, rasé de près, et il n’a même plus les favoris ! »
Cependant, les Maliens que l’on interroge dans la rue ne sont pas dupes : s’ils sont conscients que l’armée malienne était trop faible pour arrêter seule la progression de la rébellion, ils savent également que la France n’a pas embarqué des milliers d’hommes « sans avoir une idée derrière la tête »…
Tous pensent bien sûr aux mines d’uranium du Mali et du Niger voisin : si l’Allemagne a renoncé au nucléaire et se rapproche de la Russie pour trouver un approvisionnement sûr en gaz et en pétrole, la France, au contraire, a fait le choix de l’atome et dépendra de plus en plus des gisements d’uranium africains.
La France avait initialement annoncé son refus de se mettre trop en avant dans la crise malienne et avait justifié sa décision de s’en tenir à une « une assistance logistique à l’armée malienne », sans envoyer elle-même de troupes sur le terrain : une implication directe pouvait mettre en danger les neuf otages français détenus depuis de nombreux mois dans le Sahara.
Le 20 septembre 2012, le président François Hollande avait ainsi affirmé que la France devait conserver un rôle de « facilitateur » et non « d’acteur », car « les problèmes en Afrique se règlent entre Africains » ; une position réaffirmée quatre jours plus tard par son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui excluait catégoriquement l’envoi de troupes au sol.
Mais, après la soudaine et spectaculaire reprise de l’offensive des bataillons islamistes, qui s’étaient initialement arrêtés à la conquête du nord, après la prise de Konna et de Djiabali, le 10 janvier 2013, et leur avancée inattendue en direction des mines d’uranium exploitées par le groupe Areva au Niger, cette question des otages a tout d’un coup semblé n’avoir plus aucune importance ; et il aura fallu moins de vingt-quatre heures à l’état-major français pour déployer son armée au Mali…
« Les mines d’uranium et le groupe Areva !? », nous a lancé un enseignant de Tombouctou. « À lire les journaux français, elles n’existent pas. Décidément, non, la presse ne changera jamais ! »
C’est pourtant là une des clefs qui permet de comprendre la rapidité avec laquelle le gouvernement français est revenu sur sa décision de laisser l’Afrique aux Africains : fleuron de l’industrie française, le groupe Areva, présent dans une centaine d’États, exporte l’uranium, l’enrichit et l’exploite ; il retraite aussi les déchets de l’industrie nucléaire. Ses principaux gisements se situent au Niger, à Arlit, de l’autre côté de la frontière malienne : depuis l’ouverture du site, en 1966, plus de cent mille tonnes d’uranium ont été extraites, pour un chiffre d’affaire qui approche les vingt milliards de dollars…
Mali New Times BDEFREINE 2  photo © Benoit DE FREINE (Mali - février 2013)
Ainsi, l’opération Serval ne saurait dissimuler sa nature profonde, celle d’une guerre néocoloniale sans aucune équivoque, et beaucoup se demandent déjà « quel sera le montant de la note qu’il faudra payer à la France ».
Mais, surtout, la majeure partie du pays étant désormais pacifiée, c’est le décompte des personnes disparues qui commence et qui inquiète : « si les journalistes ne pouvaient pas accéder au front », nous a confié un habitant de Gao, « c'est parce que des choses terribles s’y sont passées. L'armée française a progressé en circonscrivant les villes et villages rebelles ; elle en chassait les forces armées de l'opposition et se retirait ensuite. L'armée malienne noire entrait alors en action et massacrait les Touaregs et les Arabes et tous ceux qui étaient soupçonnés d’avoir aidé les rebelles. »
On rapporte ainsi, de partout, les cas de nombreuses exécutions sommaires, couvertes par l’armée française, de chefs locaux, imams, notables, marabouts, maîtres d’école, qui auraient été éliminés.
« Les exactions de l'armée malienne contre les Arabes et les Touaregs, les ‘peaux-claires’, se comptent déjà par centaines de personnes tuées », nous a expliqué Mohamed Fall ould-Mohamed, Secrétaire politique de la Communauté arabe du Mali. « Et il est probable que, dans quelques temps, on découvrira des charniers. »
La crise malienne, en effet, a été présentée par la presse, principalement française, comme une guerre défensive contre une invasion terroriste, contre al-Qaeda au Magrheb islamique (AQMI), renforcée par d’anciens mercenaires venus de Libye, désœuvrés depuis la chute de Mouammar Kadhafi, le dictateur libyen renversé par l’OTAN.
Mais la simplification médiatique et le discours du gouvernement français, qui voudrait justifier l’envoi de ses soldats au Mali par l’habituel refrain sur la « guerre contre le terrorisme », cachent mal les origines historiques de ce conflit et sa dimension ethnique : la question touarègue (à laquelle est également liée la population des Arabes du Mali, assimilés aux Touaregs à cause de leur couleur de peau).
Depuis l’indépendance du Mali, en 1960, en effet, les Touaregs (500.000 individus pour un peu plus de 15 millions d’habitants), établis dans le nord, l’Azawad, ont toujours été victimes d’un profond racisme de la part de la très large majorité noire bambara, concentrée dans le tiers sud du pays.
Bamako a dès lors négligé le développement des deux tiers sahariens du nord, où vivent les Touaregs et « où, chaque année, mon peuple meurt de soif, manque d’eau potable », s’exclame un ancien porte-parole du Mouvement populaire de l’Azawad (MPA).
Les Touaregs se sont donc régulièrement révoltés : en 1990, le MPA avait déclenché la plus grande rébellion touarègue de l’histoire du Mali postcolonial. Cette rébellion avait contraint le gouvernement malien à signer le « Pacte national », censé assurer l’intégration des Touaregs et garantir leurs droits de citoyens maliens à part entière (mais qui ne fut suivi que de peu d’effets).
Le leader de la rébellion de 1990, Iyad ag-Ghaly, est aujourd’hui le chef d’Ansar ad-Dine (la Défense de la Religion), le mouvement qui a repris les armes, en janvier 2012.
Devenu islamiste, Iyad ag-Ghaly s’est allié à AQMI, au Mouvement pour l’Unicité du Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) et aux jihadistes de Boko Haram, groupe islamiste du Nigéria voisin.
« Iyad est originaire du village d’Abeybara, dans la region de Kidal. Il a une cinquantaine d’années. C’est quelqu’un, quand nous étions jeunes, qui faisait rarement la prière. Mais, dans les années qui ont suivi la signature du Pacte national, vers 1994 ou 1995, je l’ai vu s’intéresser de plus en plus à la religion, d’abord, puis plus spécifiquement à la Dogha (le Salafisme). Il passait des jours, puis des mois, dans sa chambre, à lire le Coran. Ensuite, il est allé à la mosquée. Il y passait tout son temps… », nous a raconté Méty, un des proches  du chef d’Ansar ad-Dine, qui s’était battu à ses côtés en 1990, au sein du MPA.
« Il s’est rendu au Pakistan, pour y étudier la religion. Il a entraîné beaucoup de gens, qu’il a envoyés au Pakistan et en Afghanistan, pour qu’ils reçoivent une formation religieuse. Mais il a toujours désapprouvé les méthodes d’AQMI. Un Touareg n’enlève pas quelqu’un pour le vendre. C’est un déshonneur. »
Mais Iyad ag-Ghaly a également été rejoint dans la bataille par les guerriers du Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA) et par les mercenaires touaregs revenus de Libye, avec un important armement pris dans les arsenaux de Kadhafi. Or, les revendications du MNLA ne sont nullement islamistes ; elles concernent strictement le destin du peuple touareg. Les objectifs autonomistes touaregs sont donc également à l’origine de la guerre.
Si beaucoup de Touaregs ont fui les exactions des jihadistes d’AQMI dès le début du conflit, depuis ces dernières semaines, cependant, des dizaines de milliers de Touaregs et d’Arabes ont fui également les attaques des armées française et malienne ; et, dans les deux cas, les Touaregs ne se sont pas réfugiés dans le sud du Mali, par crainte de la haine de la population noire à leur égard ; ils ont donc fui en Mauritanie et au Niger.
Ainsi, si, depuis plusieurs jours, les islamistes et les Touaregs semblent de plus en plus divisés sur les objectifs de la rébellion, les uns et les autres n’ont cependant pas résolu de déposer les armes. Et l’armée française, dans le futur, ne se battra donc pas seulement contre les terroristes d’al-Qaeda, mais aussi contre ceux des guerriers touaregs qui réclament encore l’indépendance de l’Azawad.
C’est dès lors dans un contexte de guerre civile que la France intervient au Mali ; et désormais sur le terrain difficile des montagnes du nord de la région de Kidal, un territoire que les Touaregs connaissent bien.
On n’est plus, ici, en région tropicale, et le changement de paysage est total : le vent souffle le sable du désert jusqu’au cœur de la ville, jusqu’à l’intérieur des maisons. Au loin, on aperçoit  le massif des Iforas, dont les crêtes se détachent sur l’horizon azuré et brûlant.
« L’armée française peut récupérer les villes. Ce n’est rien. C’est facile. D’ailleurs, Iyad n’y combat pas ; il s’en retire ; il ne s’enfuit pas ! Mais les Français ne pourront pas éradiquer le salafisme dans les zones désertiques, ouvertes, dans nos montagnes », poursuit Méty.
« Les Touaregs qui ont servi Kadhafi en Libye sont revenus au Mali avec un armement très sophistiqué, des missiles, des batteries anti-aériennes… Un armement qu’ils n’ont pas utilisé, pas encore… C’est une armée qui est revenue au Mali ! »
Une armée qui, jusqu’à présent, n’a pas affronté les soldats français, les attirant progressivement dans le piège des massifs du nord.
En outre, de source autorisée, des groupes de jihadistes se seraient déjà infiltrés à Bamako et menaceraient la capitale d’attentats, et d’y multiplier les enlèvements d’Occidentaux.
« Il n’y aura pas de fin à ce conflit », a conclu Méty. « C’est maintenant que la guerre va commencer ! »
Et, en effet, dans les coulisses de l’armée française, très loin des discours officiels qui célèbrent la victoire (trop facile) des militaires de l’opération Serval, très loin des fanfaronnades du petit monde politique parisien, c’est la crainte d’une guérilla de longue haleine qui se manifeste à présent.
Le Mali, pour les militaires français, pourrait rapidement résonner des mêmes échos qui ont eu raison des armées de l’OTAN dans les montagnes d’Afghanistan.

Lien(s) utile(s) : The New Times 


Lutte contre le terrorisme/Les premiers bilans: Coté assaillants (MUJAO, Ançar Charia: 7 morts dont 2 par kamaikazes (MUJAO, Ançar Charia), 12 bléssés, 9 prisonniers; 9 véhicules détruits et 2 récupérés. Coté MNLA: 1 morts, 4 blessés, 2 véhicules détruits.


‎"Alerte In-Kahalil: Les combats se sont arrêtés et l'ennemi repoussé
Les premiers bilans:
Coté assaillants (MUJAO, Ançar Charia: 7 morts dont 2 par kamaikazes (MUJAO, Ançar Charia), 12 bléssés, 9 prisonniers; 9 véhicules détruits et 2 récupérés.
Coté MNLA: 1 morts, 4 blessés, 2 véhicules détruits.

Les assaillants ont été repoussés vers la frontière algérienne d’où ils sont venu et un renfort du MNLA arrivé de Tinzawaten est parti à leur poursuite. Il est dirigé par le Lt.Col Mohamed Akli."

Attaye Ag Mohamed
Membre revolutinnaires de MNLA

Urgent: Le MNLA repousse violement une attaque des nouveaux terroristes du MAA à Ine-Khalil


Urgent: Le MNLA repousse violement une attaque des nouveaux terroristes du MAA à Ine-Khalil

La coalition terroriste ayant été désorganisée par l'opération Serval de la France, une partie des narcotrafiquants a rejoint le fantomatique MAA (Mouvement des Arabes de l'Azawad) qui était jusqu'alors ignoré par tous.
Le MNLA ayant repris Ine-Khalil, ville frontalière de l'Algérie et carrefour de tous les trafics entre les deux pays, les terroristes et les narcotrafiquants se retrouvaient empêcher de pouvoir faire leur trafic illicites et leur réception de troupes terroristes à travers l'Algérie.
C'est ainsi qu'hier dans la journée, deux kamikazes ont essayé d'opérer à Ine-Khalil. Le premier fut tué par un tireur d'élite du MNLA pendant que le deuxième arrivait à faire exploser sa voiture remplie de bombe près d'un poste du MNLA.
Trois combattants du MNLA perdront la vie dans cet attentat auquel ils ne s'attendaient pas.
Non revendiqué officiellement, cet attentat est l'œuvre des nouveaux djihadistes du MAA (Mouvement des Arabes de l'Azawad) recruté par les barons du narco-terrorisme comme nouvelle façade pour ne pas subir les attaques de la coalition internationale.
Croyant avoir déstabilisé les positions du MNLA à Ine-Khalil, les terroristes du MAA ont tenté de reprendre la ville d'Ine-Khalil ce matin en menant une offensive sur plusieurs points de la ville.
Très rapidement, les hommes du Capitaine Intahalamte Ag Acheikh, Commandant de zone du MNLA à Ine-Khalil, ont repoussés violement les djihadistes du MAA qui n'ont eu d'autre choix que de fuir du terrain de combat.
Le MNLA ne fait état d'aucune perte alors que les terroristes du MAA ont perdus des véhicules et des combattants qui ont été fait prisonnier par le MNLA.
Dans nos prochaines éditions, nous reviendrons en détail sur ses affrontements.

La rédaction de Toumast Press

Les islamistes maliens ciblent les Touaregs


Les islamistes maliens ciblent les Touaregs

Le Figaro
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Par Thierry OberléMis à jour  | publié  Réactions (3)
Des soldats maliens combattent dans la ville de Gao, jeudi.
Des soldats maliens combattent dans la ville de Gao, jeudi. Crédits photo : FREDERIC LAFARGUE/AFP

Le Mujao reproche aux laïcs du MNLA d'aider l'armée française dans sa traque des djihadistes.

Voici venu le temps des kamikazes au nord du Mali. Un attentat suicide à la voiture piégée remplace l'autre dans la province touareg de l'Azawad. À Gao, les corps de la plupart des djihadistes tués dans le raid de jeudi du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et retrouvés dans les décombres de l'hôtel de ville portaient à la taille une ceinture d'explosifs.
Vendredi à l'aube, au lendemain d'une attaque menée par le chauffeur d'un véhicule bourré d'explosifs à Kidal à proximité d'un camp de militaires français et tchadiens, deux kamikazes ont visé des rebelles touaregs laïcs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et des civils à Inhalil, près de Tessalit, à la frontière algérienne. Les deux islamistes ont explosé à l'intérieur d'une base du MNLA et trois Touaregs ont été tués sur le coup. L'attentat est attribué au Mujao. Dissidents d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), les islamistes armés du Mujao qui contrôlaient la région de Gao ont toujours eu en grippe les membres du MNLA. Mais leur aversion s'est amplifiée depuis que les Touaregs laïcs se sont mis au service de l'armée française. «On voit bien que les groupes terroristes veulent faire payer aux Touaregs leur engagement aux côtés des forces spéciales françaises», commente Hama Ag Sidhamed, un porte-parole du MNLA, qui souhaite «pour aller plus loin dans cette lutte contre les fanatiques», «un soutien logistique» de la France plus conséquent.
Dispersés dans le nord du Mali, les indicateurs du MNLA transmettent des informations sur les déplacements et les caches des islamistes armés. À Ménaka par exemple, près de la frontière du Niger, les notables régionaux liés au MNLA ont signé un texte réaffirmant leur «disponibilité pour lutter contre le terrorisme».
L'expertise des «hommes bleus» est particulièrement utile dans le massif de l'Adrar des Iforas où se sont réfugiés les djihadistes. «Les gens du MNLA ont une connaissance parfaite de cette zone. Il ne faut pas oublier que ce sont d'anciens rebelles qui ont été “locataires” de ces contreforts durant leurs insurrections. Ils font du renseignement géographique pour les Français grâce à leur connaissance des failles, des corridors et des doubles passages. La France se sert de leurs connaissances pour préparer ses interventions», explique Robert Dulas, un spécialiste des questions touaregs. «Les Touaregs fournissent également du renseignement humain car en dehors des membres fondateurs algériens d'Aqmi, un grand nombre de combattants de la mouvance d'al-Qaida sont issus de la région. Ils sont connus et rapidement repérés lorsqu'ils s'éloignent de leurs planques pour se ravitailler», poursuit-il.
Cette collaboration serait à l'origine de divergences au sein du MNLA. Le chef militaire Mohammed Ag Najim qui a longtemps servi le régime de Kadhafi et Bilal Ag Achérif, le chef politique, seraient en désaccord. Le différend porterait plus sur l'organisation du transfert de renseignements aux militaires français que sur son principe. Le MNLA doit aussi faire face à l'arrivée dans ses rangs de déserteurs de l'organisation touareg islamiste Ansar Dine à la fiabilité douteuse.
Reste que les Touaregs ne sont qu'une des cibles des islamistes armés. La mouvance djihadiste, et en particulier le Mujao, qui est plus présent sur le terrain qu'Aqmi ou Ansar Dine, a donné un début de réponse à l'offensive française. Celle-ci se résume à des ripostes via des attaques de guérilla urbaine dont l'objectif est de se frotter aux forces maliennes et françaises, et à des attentats commis par des kamikazes. Il est probable qu'Aqmi et Ansar Dine, qui ont subi de lourdes pertes lors du déclenchement de l'opération Serval, ne soient pas en mesure de s'engager sur une voie identique. Ces deux organisations n'ont pas communiqué depuis leur fuite des grandes villes du Nord.
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Communiqué N° 54: Plainte à la Cour pénale internationale contre le Mali


Communiqué N° 54: Plainte à la Cour pénale internationale contre le Mali

Mouvement National de Libération de l’Azawad
°°°°°°°°°
MNLA
Unité – Liberté - Justice
  
Communiqué du MNLA 

Plainte pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » à l’encontre des autorités de transitions et du commandement militaire du Mali

Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), dument mandaté par l’ensemble des Chefs de tribus, de fractions, de villages, des Chefs coutumiers et religieux représentant l’ensemble des populations de l’Azawad, toute régions confondues (Gao, Kidal Tombouctou), informe l’opinion nationale et internationale que le MNLA a déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) contre les autorités de transitions et le commandement militaire du Mali.
Des poursuites pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » ont été déposées auprès de la CPI contre Monsieur Dioncounda TRAORE, Président intérimaire du Mali, en tant que premier responsable de la République du Mali, ainsi que contre l’ensemble de son gouvernement intérimaire installé à la tête du Mali à la suite du putsch militaire de mars 2012.
Les responsables du commandement militaire de la République du Mali sont particulièrement visés par cette plainte et sont poursuivi pour « crime de guerre » et « crimes contre l’humanité » à l’encontre des populations civiles azawadiennes à la suite des massacres commis par les soldats de l’armée malienne sur l’ensemble des territoires sur lesquels elle s’est redéployée. On dénombre plusieurs centaines de civils sommairement assassinées, dont une infime partie a déjà été rendue publique et dénoncée par Human Rights Watch et Amensty International. A ce jour, les saccages, les pillages, les viols et les assassinats se poursuivent impunément et ce, depuis le déclenchement par l’armée française de l’opération Serval le 11 janvier 2013.
Il est complètement intolérable que les troupes de l’armée malienne continuent, en toute impunité, à faire subir aux populations civiles de l’Azawad, en particulier contre les Touaregs et les Maures, des exactions en tout genre, allant du viol à l’assassinat sans que la communauté internationale ne réagisse fermement face à ces actes immoraux et criminels.
Nous rappelons que le MNLA n’a jamais usé de ces pratiques indignes et inhumaines. L’armée malienne ne sait être vaillante que contre les civils qui se sont retrouvés à leur merci contre leur volonté, sans qu’ils ne puissent compter sur aucune protection. Le MNLA demande, à cet effet, que les forces militaires internationales, en particulier françaises, qui ont ouvert la voie au redéploiement de l’armée malienne dans l’Azawad garantissent au minimum la protection des civils azawadiens en exerçant, de toute urgence, un strict contrôle sur les soldats de l’armée malienne.
Un bilan des exactions maliennes, depuis le 11 janvier, sera très prochainement publié sur le site officiel du MNLA.
 Kidal, le 22 février 2013

Mossa Ag Attaher
Porte-parole du MNLA,
Chargé de communication du CTEA

vendredi 22 février 2013

INFOGRAPHIE - Les recherches se concentrent sur la secte islamiste Boko Haram en pleine expansion.


INFOGRAPHIE - Les recherches se concentrent sur la secte islamiste Boko Haram en pleine expansion.
Le conflit religieux qui déchire depuis plus d'une décennie le nord du Nigeria déborde des frontières du pays. L'enlèvement mardi de sept touristes français, dont quatre enfants, au Cameroun, à la frontière du géant de l'Afrique de l'Ouest, a illustré ce scénario redouté depuis des mois. Les autorités françaises ont immédiatement accusé Boko Haram, une secte islamiste «bien connue» selon François Hollande, d'être à l'origine de ce rapt.

«S'il n'est pas jugulé, Boko Haram sera une menace non seulement pour le Nigeria, mais pour l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique centrale et bien sûr l'Afrique du Nord», prévenait, en janvier dernier, le président nigérian Goodluck Jonathan. Il aurait pu ajouter pour l'Europe et pour le monde. Depuis mai 2011, et le rapt d'un Britannique et d'un Italien, Boko Haram et ses satellites se sont signalés comme un danger majeur. Désormais 15 étrangers sont retenus par les djihadistes du nord Nigeria, dont huit français. «Cela complique beaucoup les choses», reconnaît un diplomate américain.

Contenir Boko Haram, au-delà même de la libération des victimes, s'annonce extrêmement délicat. Depuis 2002, l'expansion de cette secte, au programme et aux revendications complexes et parfois contradictoires, se nourrit de l'opposition entre chrétiens et musulmans qui traverse la fédération nigériane ; du combat contre misère sociale et la corruption extrême des élites nigérianes ; d'une certaine «tradition» de violences politiques ; de l'incurie de l'administration et de la féroce répression exercée par les forces de l'ordre. Ces dernières seraient responsables de plusieurs centaines de morts ces trois dernières années quand Boko Haram aurait un bilan de 1500 victimes depuis 2009. Les populations se retrouvent prises au piège. «Collaborer avec Boko Haram peut vous valoir la mort. Collaborer avec la police aussi», résume brutalement un expert du Nord auprès d'une société de sécurité.

La prudence de Paris
Conscient de ces difficultés, Paris avance sur ce dossier avec prudence et en silence. Dès l'annonce de l'enlèvement de la famille française, des soldats ont été dépêchés de la base de N'Djaména au Tchad pour participer aux recherches. Les victimes, qui auraient pu être conduites au Nigeria, seraient séparées en deux groupes, comme souvent. Une vaste traque serait en cours à laquelle la France, dont les relations avec le Nigeria se sont réchauffées ces dernières années, participerait directement. Ces groupes sont-ils localisés? Une partie des otages a-t-elle déjà recouvré la liberté comme le suggèrent des rumeurs? Les questions restent pour l'instant plus nombreuses que les réponses.

ALERTE - Mali: 13 soldats tchadiens et 65 jihadistes tués dans des combats


ALERTE - Mali: 13 soldats tchadiens et 65 jihadistes tués dans des combats

N'DJAMENA - De violents combats entre l'armée tchadienne et des jihadistes dans le massif des Ifoghas, dans le nord du Mali, ont fait 65 morts parmi les jihadistes et 13 morts parmi les soldats tchadiens, a annoncé vendredi l'état-major tchadien.

L'armée tchadienne a détruit cinq véhicules et tué 65 jihadistes, et elle déplore treize soldats tombés au champ d'honneur et cinq blessés, a indiqué l'état-major dans un communiqué.

(©AFP / 22 février 2013 23h23)

Identités des 2 femmes Arabes exécutées hier à Tbt


waiting
Posté le 22/02/2013 à 12H57
Identités des 2 femmes Arabes exécutées hier à Tbt
La première se nomme Khaira Bint BABA, de la famille Boukhassy(prononciation approximative),
La seconde se nomme Koutah Bint MAHMOUD , de la famille Bougbeye.Toutes les deux victimes sont de la grande famille Berabich. Que Dieu les accepte dans Son Paradis Céleste.
Monsieur le représentant du Human Rights près l'ONU vous voilà donc informé sans faire un déplacement à gros risques puisque vous êtes de peau blanche..
Kidal info

la france doit agir ou nous laisser nous defendre


bargouze
Posté le 22/02/2013 à 15H10
la france doit agir ou nous laisser nous defendre
les militaires francais présents a tomboctou doivent soit assurer la securité des civils , soit

LAISSER LES GENS ( les arabes et touareg ) SE DÉFENDRE .

nos femmes , nos vieux , nos enfants sont en train detre trainés et tues par des ivrigne et voyous envoyés par des irresponsables assis a bamako ,

alors la france , tu a ouvert une boite a pandhore , soit tu assumes et tu assures la securite des arabe touareg ; soit tu les laisses se defendre comme ils l'ont tjts fait avec ses vauriens de ivrognes et voleurs trouilards ,

ces voleurs savent tres bien , si ce n'est pas les helico des francais , ils n'osent mme reste une minute la bas , afortori , arreter des femmmes et des vieux et les tuer

HONTE A VOUS DEPUIS DAIKOUNDA , Django le faux pistolero , et les generaux de mes deux , ///////////////////////////////////////


mais ne vous en faites pas , vous le payer ici bas et audela
Kidal info

Appel aux azawadiens pour reagir/Slama Ould Ahmed Posté le 22/02/2013 à 14H58 Kidal info

Appel aux azawadiens pour reagir

Mes chers frères et sœurs azawadiens, l’heure est très grave. Nos famailles sont tuée davant le monde entier sans réaction. Mes chers frères et sœur n’attaendez pas que d’autre viennent vous defendre. 
Que vous soyez arabe ou touareg, votre existence est menacé, vous êtes en voie d’extinction si vous ne réagissez pas. 
Vos familles sont en dangers de mort, votre bétail est en danger de mort, vos puits sont en danger, vos paturages sont en danger, vos villages sont en danger, vos campement sont en danger 
Que vous soyez arabe ou Touaregs, mettez vos divergence internes de côté et oeuvrez ensemble main dans la main pour ecarter le danger qui menace votre existence. 
Des informations via des canaux appropriés ont été envoyés dans les camps de refugiés en moritanie, en Algérie, au BF, au Niger, pour que tous les adultes aptes à combattre se rendent aux points de rassemblement qui vont vous être fixés. 
Mes chers frères et sœurs reveillez vous avant qu’il ne soit trop tard. Defndez votre honneur, defendez votre vie, defendez votre famille, mourrez les armes à la mains, mourrez pour vous defendre, mourrez pour ne pas vous faire pietiner, mourrez pour la mémoire. La vie n’a pas de gout quand vos familles sont massacrés, la vie n’a pas de gout quand votre bétail est decimés, la vie n’a pas de gout quand votre commerce est saccagé, la vie n’a pas de gout quand votre honneur est pietiné, la vie n’a pas de gout quand vos femmes sont violés et tuée, la vie n’a pas de gout quand vos enfant sont massacrés. 
Mes chers frères et sœurs votre existence est menacée, pensez y. Nous vous attendons de pied ferme!!
Slama Ould Ahmed
Posté le 22/02/2013 à 14H58
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"L'ONU évoque «des atrocités» dans le nord du Mali


"L'ONU évoque «des atrocités» dans le nord du Mali 
www.lematin.ch/monde/onu-evoque-atrocites-nord-mali/story/23750258 

L'ONU a fait état vendredi «d'informations terrifiantes» sur des «atrocités» commises dans le nord du Mali, et le CICR a pour sa part affirmé que la situation «n'est pas du tout stable». 

La rébellion touareg, qui collabore avec l'armée française, a été la cible d'un attentat-suicide qui a fait cinq morts. 

«Nous recevons du nord du pays des informations terrifiantes sur des atrocités», a affirmé le porte-parole du Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) Jens Laerke. Il a mentionné des assassinats, enlèvements, viols et le recrutement forcé d'enfants. 

Le porte-parole n'a pas précisé qui sont les auteurs de ces violences. Depuis l'intervention française le 12 janvier, l'ONU a recensé 16'000 personnes déplacées supplémentaires, a-t-il indiqué. Il a ajouté que des besoins humanitaires urgents existent dans les domaines de la santé, de l'éducation et de l'alimentation. 

Les agences de l'ONU se sont aussi inquiétées de la présence de mines et d'engins non explosés qui entravent l'acheminement de l'aide. Quelque 700'000 enfants ont dû interrompre l'école et une école sur trois ne fonctionne pas dans le nord. Toutes les écoles sont fermées à Kidal, a précisé une porte-parole de l'UNICEF. 

Situation instable 

Pour le chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Mali et Niger, Jean-Nicolas Marti, de passage à Genève, la situation au Mali n'est «pas du tout stable». Selon lui, les attaques suicides risquent de perdurer, et la «situation actuelle n'est pas propice au retour des populations». 

La rébellion touareg, qui collabore avec l'armée française dans le nord-est du pays, a été vendredi la cible d'un attentat-suicide qui a fait cinq morts, dont deux kamikazes, et plusieurs blessés dans les rangs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et parmi les civils. 

Cette région montagneuse des Ifoghas, entre Kidal et Tessalit, sert de refuge à de nombreux islamistes armés liés à Al-Qaïda traqués par l'armée française depuis plusieurs semaines, mais elle est aussi le berceau des Touareg. 

Le MUJAO accusé 

Le porte-parole de MNLA a accusé le groupe islamiste Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) d'être à l'origine de cet attentat. Selon la source sécuritaire malienne, «les terroristes» ont attaqué des alliés aux forces françaises. 

Jeudi, un porte-parole de l'armée française, interrogé sur une éventuelle collaboration avec le MNLA, a déclaré «se coordonner» effectivement avec «les groupes qui ont les mêmes objectifs» que Paris. 

Le MNLA, laïc, qui avait lancé une offensive en janvier 2012 dans le nord du Mali contre l'armée malienne avec les groupes islamistes armés, en avait très vite été évincé par eux des grandes villes de Gao, Tombouctou et Kidal. Il est réapparu à Kidal et Tessalit. 

Le MUJAO avait revendiqué un «attentat» à Kidal (1500 km au nord-est de Bamako), où un véhicule a explosé jeudi près d'un camp de militaires français et tchadiens, tuant son conducteur. Les forces françaises avaient repris fin janvier le contrôle de l'aéroport de Kidal. La ville est contrôlée depuis peu par le MNLA qui y refuse la présence de soldats maliens. 

Combats à Gao 

A 350 km au sud-ouest de Kidal, à Gao, des soldats maliens ont tiré à l'arme lourde vendredi sur la mairie où s'étaient retranchés la veille des islamistes armés lors de violents combats avec l'armée malienne, appuyée par l'armée française, 

Un militaire malien avait indiqué auparavant que de «nombreux» corps de jihadistes portant des ceintures d'explosifs et tenant à la main des grenades dégoupillées étaient encore dans la mairie et dans le Palais de justice proche. 

Selon l'armée française, entre quinze et vingt islamistes ont été tués, deux soldats français «très légèrement blessés» et «quatre soldats maliens auraient été blessés» au cours des combats de jeudi. 

Dans la nuit de jeudi à vendredi et dans la matinée de vendredi, des coups de feu ont été tirés en divers endroits de Gao, où des snipers islamistes étaient positionnés sur les toits. Le MUJAO a affirmé avoir envoyé des combattants dans la ville pour la «libérer des mécréants». Il a affirmé que «la bataille» ne faisait «que commencer» pour reconquérir Gao, Kidal et Tombouctou. 

(ats/afp/Newsnet) 

Créé: 22.02.2013, 17h24" 

Plus bref : " L'ONU évoque "des atrocités" dans le nord du Mali 
www.romandie.com/news/n/L_ONU_evoque_des_atrocites_dans_le_nord_du_Mali48220220131727.asp
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