mercredi 11 juillet 2012


Mali: Pendant que le sud se querelle, le nord recrute

Il devient urgent pour la classe politique malienne à Bamako de s’entendre pour intervenir au nord du pays où les groupes armés grossissent leurs rangs, avec parmi eux, des enfants.
Décidément, le bout du tunnel est encore loin pour le Mali. Malgré les différentes tractations et actions entreprises jusque-là pour juguler la double crise institutionnelle et sécuritaire, rien ne semble se dégager de concret qui puisse permettre aux Maliens de retrouver la paix.

Taire les divergences

L’horizon est bouché par des querelles d’individus au détriment des intérêts de la République.
On constate que les deux acteurs-clés de la transition, le président par intérim, Dioncounda Traoré et le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, sont de plus en plus critiqués au grand jour à l’intérieur du Mali comme à l’extérieur.
La divergence des points de vue dont font preuve les Maliens, sur des questions essentielles comme l’envoi de la Force en attente de la Cédéao au pays de Modibo Keïta, (premier président du mali, de 1960 à 1968)n’est pas de nature à faire avancer les choses. Loin s’en faut. Elle contribue à aggraver la situation et à prolonger la souffrance des Nordistes.
Or, face à un tel péril national, la sagesse voudrait que l’on fasse fi des divergences et que l’on fasse l’union sacrée autour de l’exécutif pour endiguer le péril.
Et c’est dommage que les Maliens dont la solidarité est reconnue au-delà des frontières du Djoliba, ne puissent pas trouver un modus vivendi qui puisse leur permettre de recouvrer le Nord et organiser des élections libres et transparentes pour ramener la paix.
Milicien d’Ansar Dine à Gao, nord du Mali, 20/06/2012, REUTERS/Stringer

Sanogo doit se frotter les mains

On pensait que le silence du capitaine Amadou Sanogo constituerait un déclic dans la résolution de la crise. Mais, visiblement, cela n’augure rien de bon. C’est plutôt un silence lourd de sens car l’homme, à ce que l’on dit, continue à tirer les ficelles depuis son sanctuaire de Kati.
Et c’est pourquoi d’ailleurs, le gouvernement de Diarra brille par son incapacité à apporter la moindre solution à cette crise qui n’a que trop duré.
La dernière réunion du Groupe de contact de la Cédéao sur le Mali, tenue à Ouagadougou le 7 juillet 2012, intime l’ordre aux acteurs maliens de former un gouvernement d’union avant le 31 de ce même mois, ce qui est révélateur du climat de méfiance et de suspicion qui règne au sein de la classe politique malienne.
Et force est de constater, au grand dam de la Cédéao et de certains Maliens, que c’est le souhait du capitane Sanogo qui est en train de se réaliser.
Lui qui n’a jamais porté dans son cœur le président par intérim et qui ne veut voir aucun soldat étranger sur le sol malien, doit probablement se réjouir de la situation à laquelle on assiste aujourd’hui.

Pendant ce temps, au nord, on enrôle

Comble de malheurs pendant que les autorités de Bamako se livrent à des querelles d’individus et de chiffonniers, les groupes armés qui occupent le Nord recrutent et forment des enfants soldats. Des gamins qui avaient leur avenir devant eux, sont et seront ainsi enrôlés et endoctrinés aux préceptes djihadistes.
Et Dieu seul sait ce dont ils seront capables en termes d’actes ignobles à l’encontre de leurs frères et sœurs.
A force de s’opposer à tout et de ne rien faire, les autorités de Bamako sont en train de favoriser la naissance d’un nouveau sanctuaire pour les terroristes de la pire espèce. L’usage des enfants soldats est le summum de la cruauté en matière de guerre.
Espérons que la Côte d’Ivoire qui va remplacer l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations unies, accélèrera le processus d’intervention militaire au Mali. Cela, afin de mettre un terme aux ambitions malsaines de ces mouvements terroristes qui sèment la terreur au Nord du pays.
Mais en attendant que cela soit concrétisé, l’on peut sans risque de se tromper, affirmer que le Mali constitue, pour l’heure, une quadrature du cercle. La Cédéao aura essayé plusieurs stratégies pour dénouer la crise, en vain. Les acteurs maliens ne semblent pas vouloir jouer le jeu.
——————————
A lire aussi

En prévision d’une intervention étrangère au Mali, des kamikazes et des mines déployés par Al Qaïda

En prévision dune intervention étrangère au Mali, Des kamikazes et des mines déployés par Al Qaïda
Le Sahel, cette partie du continent africain, là où les terroristes islamistes prennent position dans une région qui attire les regards des pays étrangers, est en train de vivre les plus durs moments de son histoire.Le Mali qui fait partie du Sahel regorge, présentement, de terroristes salafistes. En face, les pays voisins tentent coûte que coûte de trouver une issue pour chasser les terroristes. Mais en vain. Où en est-on avec la situation au Sahel ?
D’un côté, les pays de la Cédéao se sont rassemblés autour d’une table à Ouagadougou pour parler de la situation sécuritaire qui domine au Mali. D’autre part, une rencontre importante a été tenue, hier, à Alger entre les ministres des Affaires étrangères des pays du Maghreb portant sur plusieurs questions, parmi elles la situation au Sahel.
Dans toute cette sphère, les terroristes d’Al Qaida, eux, continuent à prendre des positions stratégiques au Mali pour préparer la future guerre au Sahel. Au moment où les pays du Maghreb et ceux de l’Afrique de l’Ouest se réunissent, chacun dans son propre périmètre, afin d’établir des solutions face à la montée du phénomène du terrorisme au Mali, les terroristes eux affûtent leurs armes.
La nébuleuse organisation criminelle, Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), à l’instar des autres factions, le MUJAO et Ansar Edine, a déjà fait miné plusieurs terrains stratégiques au nord du Mali.
Une technique très ancienne adoptée déjà par les terroristes du GIA, lors de la période noire vécue par les Algériens, faut-il le rappeler. A Gao où les terroristes du MUJAO ont déjà installé leurs troupes. Ici, la nébuleuse a déjà posé plusieurs centaines de mines antipersonnel, cela pour faire le maximum de morts si une armée étrangère décide d’entrer dans cette ville.
La même tactique a été choisie par Aqmi qui, à Kidal, autre ville malienne, a déjà posé ses mines pour contrarier l’avancée des troupes étrangères au cas où ces dernières décident d’entamer des opérations militaires pour déloger les terroristes. En plus des mines, les islamistes armés ont préparé plusieurs jeunes kamikazes, dont des ceintures explosives ont été déjà distribuées pour ces terroristes, rapportent plusieurs sources maliennes.
Ces derniers ont un seul but, à savoir frapper fort contre les soldats de la Cédéao ou autres corps étrangers si ces derniers décident une intervention militaire. Donc, tout a été préparé par les sbires d’Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar. Ces deux chefs terroristes, respectivement des deux phalanges Tareq Ibn Ziyad et El Moulethemoune, sont de vieux maquisards.
Ces derniers sont de purs connaisseurs du Sahel. D’ailleurs, leurs noms sont cités lors des prises d’otages d’étrangers ou d’attaques terroristes perpétrés dans le Sahel, surtout en Algérie. Faut-il le rappeler, depuis l’année 2003, l’ex-GSPC devenu Aqmi et est derrière plus de dix enlèvements d’étrangers au Sahel. Des rapts de ressortissants européens qui sont, souvent, exécutés sous les ordres de ces deux chefs terroristes.

Que signifie le « soutien du Maroc à la libération du nord du Mali » ?

Rebelles touaregs, juillet 2008 (Photo AicPress)
Rabat.- Après sa visite au Maroc de la semaine dernière, le premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, est retourné au Mali avec la promesse de Rabat de soutenir ce pays africain « dans la résolution de la crise sécuritaire au Nord du Mali ».
La presse malienne assure que le Maroc a promis d’aider ce pays africain à« libérer » le nord du Mali. On évoque un « soutien de taille ».  Mais que signifie donc ce « soutien de taille » ? S’agit-il d’un banal et pas cher soutien diplomatique ou est-ce que le Maroc compte aller plus loin dans l’aide qu’il compte apporter au Mali ?
Si le pouvoir marocain n’a pas les moyens de mener la guerre en solitaire aussi loin de ses frontières, il peut parfaitement former une coalition avec d’autres Etats de la région pour lancer des opérations punitives contre AQMI dans cette région du Sahel. Encore que, on voit mal l’Algérie qui considère le Mali comme une arrière-cour laisser son frère-ennemi marocain investir la région.
Mais même si ce verrou saute sous la pression des Américains, il reste que nos vaillantes forces armées royales devront tout de même en plus d’AQMi essayer de faire la fête aux autres rebelles de la zone : les Touaregs.
Pour les imprésentables touaregs islamistes d’Ansar Eddine, ça peut passer, mais pour les touaregs de l’Azawad, cela risque d’avoir quelques fâcheuses répercussions à l’intérieur du royaume chérifien.
C’est que les Touaregs sont des berbères, des Amazighs, et le royaume est considéré comme une nation amazighe, avec une très forte population amazighe et des mouvements revendicatifs amazighs, du nord au sud du pays, qui ne verraient pas d’un bon oeil que « leur » armée s’en prenne à leurs frères de Tamazgha, la nation mythique (et réelle ethniquement) des Berbères.
En conclusion, il serait bon que notre gouvernement, ou plutôt le Palais, qui mène comme toujours la danse, explique à son peuple adulte et vacciné que signifie ce « soutien du Maroc à la libération du nord du Mali » ?
Badr Soundouss

URL courte: http://www.demainonline.com/?p=19542

lundi 9 juillet 2012

Législatives libyennes : les libéraux en passe de faire refluer la vague islamiste ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Législatives libyennes : les libéraux en passe de faire refluer la vague islamiste ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Ançar Edine applique la sentence à deux personnes convaincues de consommation d’alcool à Tombouctou

Le mouvement Ançar Edine a exécuté la sentence, prévue en islam, contre deux personnes convaincues de consommation d’alcool dans la ville de Tomboucrou, ce dimanche.
Le correspondant de Sahara média, a indiqué que les deux ivrognes ont subi, chacun, 80 coups de fouets et que les éléments d’Ançar Edine qui ont exécuté cette sentence ont souligné qu’ils ont subi, dans le passé, cette punition mais ne semblent pas avoir renoncé à boire.



Mali - Comment les islamistes recrutent les moins de 20 ans
l'auteur
partager
taille du texte
 
Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) n’hésite pas à recruter des enfants pour renforcer ses troupes de combattants islamistes, qui ont participé à la rébellion touareg au nord Mali.
«Le Mujao embrigade des centaines de jeunes Maliens en leur promettant le paradis», raconte le correspondant de RFI au Mali.
Les camps d’entraînement comptent des centaines de jeunes de moins de vingt ans recrutés dans la rue.
«Ils m’ont dit l’école, ce n’est pas bon. On m’a emmené dans les camps d’entraînement et on m’a montré comment charger l’arme, toutes ses positions», témoigne un jeune Malien embrigadé dans les rangs des combattants islamistes.
«Ceux qui nous apprennent les armes, ce sont les jeunes Algériens. Ils nous apprennent les méthodes de combat (…) La majorité des recrues a moins de 20 ans», précise un combattant, interrogé par RFI.
A la guerre, à laquelle les enfants sont partie prenante, s’ajoute la crise alimentaire et nutritionnelle dont les plus jeunes ne sont pas exempts.
«Au moins 175 garçons, âgés entre 12 et 18 ans, auraient été recrutés par les hommes armés. Des filles ont été violées et l’objet d’abus sexuels (…) Nous évaluons à 300.000, le nombre d’enfants dans ces régions du nord», peut-on encore lire sur le site de RFI.
En mai 2012, Amnesty International faisait déjà état d’une situation inquiétude au Nord-Mali. Les viols, parfois collectifs, de combattants armés étaient déjà condamnés, au début de l’offensive touareg.
Le Mujao n'est pas le seul à embrigader les enfants. Les islamistes d’al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) recrutent également chez les plus jeunes:  
«Moyenne d’âge: 16 ans, recrutés dans les madrassas coranique et persuadés que Dieu va tout régler», expliquait Serge Daniel, journaliste et spécialiste du Mali, dans son ouvrage Aqmi, l'industrie de l'enlèvement.
En cas de guerre avec les Etats de l’Afrique de l’Ouest, ces recrutements d’enfants pourraient s’accélérer au Nord Mali.
Entendu sur RFI

Tinariwen ou la rébellion du peuple touareg

LE LUNDI 9 JUILLET 2012 À 06:49

Depuis 30 ans, les chants du groupe Tinariwen incarnent la rébellion du peuple touareg. Tinariwen se forme en 1982, en Algérie, autour de plusieurs musiciens en exil.


©tinariwen
Tinariwen est le nom donné par les touaregs, minorité nomade mal aimée, aux déserts qu'ils occupent entre l'Algérie, le Burkina Faso, la Libye, le Mali et le Niger.
Dans ses chansons, le groupe Tinariwen revient sur les opérations de "nettoyage" lancées par le Mali et le Niger dans les zones contrôlées par les touaregs et qui aboutirent à de nombreux massacres.
Chaque membre du groupe "porte la cause des touaregs dans ses poumons", explique Eyadou ag Leche, le bassiste du groupe Tinariwen.
Les Tinariwen montent sur scène dans leur habit traditionnel, une grande robe en coton le visage enveloppé dans un grand turban qu'ils enroulent autour de leur visage.
Cet été les Tinariwen seront sur la route des festivals :
A Nice (06), le mardi 10 Juillet 2012 à 19h00 - Place Massena - Jardin Albert Ier dans le cadre du Nice Jazz Festival.
A Monts (37), le dimanche 15 Juillet 2012 à 14h00 - Château De Cande à Monts dans le cadre du festival Terres du son.
A Lyon (69), le lundi 23 Juillet 2012 à 20h30  - Théâtres romains de Fourvière dans le cadre des Nuits de Fourvière.
A Clergoux (19), le vendredi 27 Juillet 2012 à 20h30  - Domaine de Sédieres dans le cadre du Festival de Sédières.

http://www.franceinfo.fr/musique/culture-d-ete/tinariwen-ou-la-rebellion-du-peuple-touareg-669973-2012-07-09

MALI - 
Article publié le : lundi 09 juillet 2012 - Dernière modification le : lundi 09 juillet 2012

Le gouvernement malien annonce la création d’un corps d’élite de 1 200 hommes

Une patrouille de l'armée malienne.
Une patrouille de l'armée malienne.
© Serge Daniel/RFI

Par RFI
Après le sommet de Ouagadougou où la Cédéao a demandé la mise en place d'un gouvernement d'union nationale au Mali pour le 31 juillet, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, représentant du médiateur de la Cédéao ainsi que le ministre ivoirien de l'Intégration africaine, Ally Coulibaly, rencontrent ce lundi 9 juillet, à Paris, le président intérimaire Dioncounda Traoré, que la communauté ouest-africaine semble désormais considérer comme la figure-clé de la transition malienne. De son côté, le gouvernement malien a annoncé la mise en place d'un corps d'élite de 1 200 soldats prêts à assurer la sécurité des institutions.


NOTRE DOSSIER SPÉCIAL MALI
Les médiateurs de la crise malienne se sont déplacés à Paris afin de mettre la pression sur le président par intérim. Dioncounda Traoré est en effet au coeur du dispositif de résolution du conflit envisagé par la Cédéao. L'homme représente le retour à l'ordre constitutionnel et apparaît désormais comme le seul à pouvoir mettre en place les objectifs de l'organisation ouest-africaine depuis la mise sur la touche du Premier ministre Cheick Modibo Diarra.
Premier point : il s'agit de former rapidement un nouveau gouvernement d'union nationale, fort, efficace et accepté par la classe politique et la société civile du Mali. Deuxièmement, en tant que chef de l'Etat, Dioncounda Traoré est également la seule personne pouvant demander l'envoi d'une force africaine, ne serait-ce que pour sécuriser son propre retour au pays.
Ce sont tous ces éléments que le Burkinabè Djibril Bassolé et l'Ivorien Ally Coulibaly, les médiateurs de la Cédéao, auront mis sur la table cet après-midi à Paris. Avec, sans aucun doute, la même fermeté que celle exprimée samedi dernier à Ouagadougou.
Un corps d'élite de 1 200 hommes
Sur ces questions de sécurisation des institutions politiques, le gouvernement malien, qui est clairement en conflit avec la Cédéao, a décidé de prendre les devants, de chercher une solution interne, en annonçant ce lundi matin la création d'une force spéciale locale. Hamadoun Touré, le porte-parole du gouvernement malien, s'est confié à RFI : « Nous avons décidé de créer un corps d'élite indépendant, sous l'autorité directe du président de la République, pour assurer la protection des institutions. Le corps d'élite sera composé des derniers éléments de la promotion de l'école de police et de la gendarmerie. Ils étaient 1 800, nous en prendrons 1 200. Le Mali montre ainsi qu'il a les éléments humains. Nous avons besoin d'un peu de perfectionnement dans la formation, et un peu plus d'équipement sur le plan logistique et ils seront prêts a être opérationnels. »
Un avenir toujours incertain à la tête de la transition malienne
Il n'est pas certain que la création de cette force malienne soit saluée par la Cédéao. Ce qui est clair par contre, c'est que l'instance ouest-africaine veut obliger Dioncounda Traoré à s'investir. Le nouveau gouvernement doit être en place au plus tard le 31 juilllet. Un délai très court. Un ultimatum à respecter, sinon le Mali sera exclu des instances régionales.
Sans le dire officiellement, la Cédéao pousse également Dioncounda Traoré à rentrer au Mali avant cette date. Il semble en effet impossible que le chef de l'Etat par intérim gère le pays depuis Paris.
Si ses proches affirment qu'il a la volonté de reprendre concrètement les rênes de la transition, son silence actuel laisse planer le doute. Ses ennuis de santé toujours pas réglés et le traumatisme de son agression pourrait aussi influencer son futur politique.
TAGS: BURKINA FASO - CÉDÉAO - DIONCOUNDA TRAORÉ - MALI

Blaise Compaoré a affirmé à la délégation malienne: « Nous voulons venir à Bamako, mais nous ne voulons pas être frappés


Blaise Compaoré a affirmé à la délégation malienne: « Nous voulons venir à Bamako, mais nous ne voulons pas être frappés. La première fois que nous avions décidé d’atterrir à Bamako, nous n’avons pas pu le faire. La deuxième fois que nous nous apprêtions à y aller, c’est le Président par intérim, Dioncounda Traoré, qui a été agressé. Mettez de l’ordre à Bamako et nous viendrons ».

Rassemblement de solidarité avec l'Azawad et le MNLA qui a eu lieu à Paris (Parvis des droits de l'Homme - Trocadéro), le samedi 7 juillet 2012.



Intervention de Mossa ag Attaher, chargé de communication du MNLA, au rassemblement de solidarité avec les Touaregs et le MNLA, samedi 7 juillet 2012 au parvis des droits de l'Homme au Trocadéro à Paris.


Publiée le  8 juil. 2012 par 
Intervention de Zakiatou Ouallet Halatine au rassemblement de solidarité avec les Touaregs et le MNLA qui a eu lieu à Paris (Parvis des droits de l'Homme - Trocadéro), le samedi 7 juillet 2012.


Publiée le  8 juil. 2012 par 
Intervention de Mossa ag Assarid, chargé de communication du Conseil transitoire de l'Etat de l'Azawad (CTEA), au rassemblement de solidarité avec les Touaregs et le MNLA, samedi 7 juillet 2012 au parvis des droits de l'Homme au Trocadéro à Paris.



Publiée le  8 juil. 2012 par 
Intervention de Lili, de l'Internationale Touarègue, au rassemblement de solidarité avec les Touaregs et le MNLA, samedi 7 juillet 2012 au parvis des droits de l'Homme au Trocadéro à Paris.

Conseil des ministres du 06 juillet au Niger : Plusieurs nouveaux contrats miniers octroyés


  • Conseil des ministres du 06 juillet au Niger : Plusieurs nouveaux contrats miniers octroyés

    Le Conseil des ministres s’est réuni, le vendredi 06 juillet 2012, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
    Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
    II. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL
    Le Conseil des ministres a examiné et adopté les projets de décrets portant approbation de neuf (9) conventions minières pour des permis de recherches d’Or et de métaux précieux entre la République du Niger et six (6) sociétés de recherche minières suivantes :
    1. Société OSEAD SAS :
    - Permis « MANDA » (Région de Tillabéri ; Département de Bankilaré) ;
    - Permis « TERA 1 » (Région de Tillabéri ; Département de Téra) ;
    2. Société PAMICOR Limited :
    - Permis « Téra 3 » (Région de Tillabéri ; Département de Téra) ;
    3. Société Indigo Exploration INC :
    -Permis « Koroufa » (Région de Tillabéri ; Département de Téra) ;
    4. Société MIDDLE ISLAND RESOURCES LIMITED
    - Permis « Kakou » (Région Tillabéri ; Département de Say) ;
    5. Société GUMA RESOURCES (PTY) LIMITED
    - Permis « OUAMA » (Région de Tillabéri ; Département de Téra) ;
    - Permis « TAGAZA 1 » (Région d’Agadez ; Département de Tchirozerine)
    - Permis « TAGAZA 3 » (Région d’Agadez ; Département de Tchirozerine).
    6. Société D’EXPLOITATION DU MANGANESE DU NIGER
    - Permis « DINGOABA » (Région de Tillabéri ; Département de Téra).
    L’adoption de ces décrets intervient dans le nouveau climat favorable aux investissements au Niger et s’inscrit en droite ligne de la politique de diversification des partenaires miniers. Ces conventions couvrent les activités de recherches sur le territoire national, et précisent les droits et obligations respectifs des parties. Toutes ces conventions seront publiées au Journal Officiel de la République du Niger conformément à l’article 150 de la Constitution.
    III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE ET DU PETROLE.
    Le Conseil des ministres a examiné et adopté les projets de décrets portant approbation de neuf (9) contrats de partage de production entre la République du Niger et cinq (5) sociétés de recherches, de développement et d’exploitation d’hydrocarbures à savoir :
    1. Société LABANA PETROLUM LIMITED
    -Deux (2) blocs (Bloc Dibella I et Bloc Dallol) ;
    2. Société INTERNATIONAL PETROLEUM LTD ;
    - Quatre (04) blocs (Manga I, Manga 2, Aborak et Ténéré Ouest)
    3. Société GENMIN (Bermuda) LTD ;
    - Un (01) bloc (Djado I);
    4. Société SIRIUS ENERGY RESSOURCES LTD
    - Bloc Grein
    5. Société ADVANTICA GAS et ENERGY LTD
    - Bloc MANDARAM2 (Diffa-Zinder)
    L’adoption de ces décrets intervient dans le nouveau climat favorable aux investissements au Niger et s’inscrit en droite ligne de la politique de diversification des partenaires pétroliers. Ces contrats couvrent les activités de recherches, d’exploitation et de transport par canalisation du pétrole brut et du gaz naturel sur le territoire national, et précisent les droits et obligations respectifs des parties.
    Tous ces contrats seront publiés au Journal Officiel de la République du Niger conformément à l’article 150 de la Constitution.
     · 

"Azaze Ag Loudadaga et sa délégation( représentent la société civile du nord Mali et kils sont républicains, accompagner par Ould Mataly ...)ont ete foutu a la porte par la délégation Malienne lors du mini sommet de Ouagadougou en les accusant des rebelles..."


‎"Azaze Ag Loudadaga et sa délégation( représentent la société civile du nord Mali et kils sont républicains, accompagner par Ould Mataly ...)ont ete foutu a la porte par la délégation Malienne lors du mini sommet de Ouagadougou en les accusant des rebelles..."