mercredi 4 juillet 2012


Ces Touaregs qui combattent l'islamisme

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La place des défenseurs de la démocratie et de la laïcité doit être auprès desTouaregs et des Kabyles qui luttent, les premiers au Mali, les seconds en Algérie, contre la charia et l’intégrisme. Mais qui les entend, les appuie, les aide ? Les Touaregs du Mouvement de libération de l’Azawad (territoire du Nord-Mali) viennent, dans l’indifférence, d’être vaincus par les islamistes d’Ansar el-Dine, appuyés par l’Algérie. Ceux-là ont entrepris de détruire plusieurs mausolées deTombouctou. L’obscurantisme s’installe dans la cité malienne des "333 saints". Les fondamentalistes menacent d’y effacer, au nom de la pureté de l’islam,  les traces de ce qui fut un centre intellectuel dans l’histoire africaine. Comme le rappelait, mardi, Libération, les démolisseurs s’appuient notamment sur cette sourate : "Ô vous qui croyez ! Le vin, les jeux de hasard, les pierres dressées et les flèches divinatoires sont une abomination et une œuvre du démon. Evitez-les. Peut-être serez-vous plus heureux". Mahomet aurait aussi donné l’exemple en renversant les idoles entourant la Kaaba, la pierre noire de La Mecque. Plus généralement, le recours à la table rase avait été décrit par le prix Nobel de littérature, V.S. Naipaul,pour qui "l’islam tue l’histoire".  Il écrit : "En 637, cinq ans après la mort du Prophète, les Arabes entamèrent l’invasion de la Perse, et tout le passé grandiose du pays, du temps d’avant l’islam, fut déclaré temps de ténèbres".

Ces nazislamistes sont les ennemis déclarés de l’Occident. L’hebdomadaire Der Spiegel a ainsi révélé récemment que des néonazis allemands avaient prêté main forte aux terroristes palestiniens de Septembre noir pour leur attentat anti-israélien aux Jeux olympiques d’été de Munich, en 1972.  Or, face à cette idéologie totalitaire en pleine expansion, au point d’avoir déjà pris pied au cœur de l’Europe et en France singulièrement, le monde libre se comporte avec lâcheté. Y compris face auxFrères musulmans, qui viennent d’emporter l’élection présidentielle en Egypte, et qui sont volontiers présentés comme des interlocuteurs modérés. Dans son dernier bloc-notes du Point, Bernard-Henri Lévy rappelle que cette organisation  est née, à la fin des années 20 "comme une secte totalitaire, d’inspiration nazie et dont le fondateur, Hasan Al-Banna, ne perdait aucune occasion d’inscrire Adolf Hitler (…) dans la lignée des "réformateurs" (…)". Un défenseur de la démocratie ne peut aller vers ces infréquentables qui ne rêvent que de rallumer la guerre des civilisations. Son soutien doit aller, en revanche, aux jeunes démocrates iraniens, égyptiens, tunisiens, etc., qui ont vu leurs révolutions confisquées. Il doit aller, dans l’urgence, auprès des Touaregs du MNLA. Pour eux, un rassemblement de solidarité aura lieu samedi, à 15 h, sur l’esplanade du Trocadéro, à Paris.

Je participerai, ce mercredi, à On refait le monde, sur RTL (19h15-20h)
Je participerai, jeudi, au Match des éditorialistes sur ITélé (12h15-12h30)

Choléra à GAO


ATTENTION, tiré de fb
Choléra à GAO
Aujourd'hui le choléra a fait 2 morts à Wabaria. 25 personnes sont hospitalisées. A Ansongo aussi des cas ont été declarés. Dites à vos parents d'observer les mesures sanitaires pour éviter cette maladie. Faites passer rapidement le message

Les femmes de certains endroits connus dans l'azawad, dont les hommes ont rejoint les islamistes ont décidé de faire la grève nocturne.

Azawad Iyyan Ghass (posted 25 hours ago)
Urgent: les femmes de certains endroits connus dans l'azawad, dont les hommes ont rejoint les islamistes ont décidé de faire la grève nocturne. Plus de repos du combattant. Elles disent qu'elles ne veulent pas mettre au monde des enfants sans personnalité comme leur pères. (Translation) "Urgent: women from certain places known in the Azawad, whose men have joined the Islamists, have decided to have a strike at night. More rest of the fighter [?]. They say they do not want to give birth to children without any personality like their fathers.

03-07-2012
13:40
Mali: Une solution en perspective aux divergences entre Anssar din et le MNLA.
Tombouctou, une solution est en perspective aux divergences entre les Jihadistes de Anssar din et les indépendantistes du MNLA, a confié àAlakhbar Sandah Ould Bou Amama, porte-parole de Anssar din dans la ville.

Ould Bou Amama a ajouté que des négociations sont en cour en ce sens, mais exclut qu’elles favorisent le retour du MNLAaux positions qu’il occupait dans la ville «ça c’est autre chose», a-t-il lancé.

Il s’est aussi moqué de la Cour pénale internationale qui, selon lui, considère que la destruction de mausolées dans le nord du Mali est un crime de guerre sans se soucier d’arrêter les auteurs.

« L’opération de destruction des mausolées a presque atteint son terme. Les 15 mausolées détruites servaient de lieux de culte. Quant aux 333 autres évoquées dans les médias, nous ne les avons pas détruites parce qu’il s’agit de simples cimetières».

A la question de savoir ce qui a retardé l’arrivée de la délégation de Anasar din àNouakchottOuld Bou Amama a répondu : «Posez la plutôt à Nouakchott. En tout cas, nos délégations se rendront à Abidjan, à Nouakchott et dans d’autres capitales de la sous région, mais je ne peux en dire plus».



Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org

NFO TOMBOUCTOU accrochage entre un groupe de combatants Ansar composées d'une dizaine de 4/4 bien armé et les milices Arabes


INFO TOMBOUCTOU accrochage entre un groupe de combatants Ansar composées d'une dizaine de 4/4 bien armé et les milices Arabes commandé par Dinna et le lt col Alousseïny déserteur de la Garde Nationale à 40Km de Ber à Ahesidi vers 21H pour le moment le bilant n'est pas connu
 ·  ·  · il y a 2 heures

  • Azawad : Ançar Edine mène un cessez-le-feu entre Alqaeda et le MNLA

    Une source généralement bien informée a révélé à Sahara média qu’Iyad Ag Ghali, chef du mouvement Ançar Edine, qui maîtrise le nord Mali, a réussi à imposer une cessez-le-feu à Gao entre les combattants de la « qatiba » des enturbannés, dépendant d’Alqaeda au Maghreb Islamique (AQMI) et ceux du Mouvement pour la libération de l’Azawad (MNLA).
    La source a indiqué qu’Iyad Ag Ghali est arrivé à Gao, jeudi dernier, à la tête d’un convoi de plus de 60 véhicules équipés en armements et munitions et a aussitôt rencontré les différentes factions pour faire cesser les tensions.
    Dans le même cadre, le chef d’ANçar Edine a quitté la ville de Gao, samedi, pour rencontrer en dehors de celles-ci, le MNLA, dont trois représentants (les colonels Mechkenani, Ntala et Salat) ont discuté avec lui en tant que porte-parole du mouvement, souligne la source.
    AG Ghali a réussi à obtenir des deux parties le principe d’, un cessez-le-feu mais la source indique que les mouvements islamistes n’ont pas encore remis un engagement écrit pour entériner officiellement cet accord.
    D’autre part, les sources indiquent que les forces du MNLA campent non loin de la ville de Gao, qu’elles ont abandonné jeudi dernier, alors que celles qui ont quitté la ville de Tombouctou se trouvent non loin de la frontière avec la Mauritanie. De même, des sources locales signalent des accrochages sporadiques entre les combattants du MNLA et ceux des groupes islamiques près de la ville de Gao, sur l’axe reliant la zone de Tarkent et l’Etat du Niger voisin

Mali: Avec le feu vert de l’Algérie, l'assaut est imminent

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Soldats algériens durant une visite officielle du président Bouteflika à Mostaganem, 28/07/2007, REUTERS/Z. BensemraSoldats algériens durant une visite officielle du président Bouteflika à Mostaganem, 28/07/2007, REUTERS/Z. Bensemra

Après avoir exprimé des réserves sur une intervention militaire au Mali, un pays avec lequel elle partage 1.000 kilomètres de frontière, l’Algérie montre tous les signes d'un changement d'option.

Devant l'inextricable situation au Nord-Mali et les dernières offensives d'Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) et du Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest), le dernier verrou qui bloquait une intervention militaire vient de sauter, l'hostilité de l'Algérie quant à la solution armée. Tous les pays ouest-africains étaient déjà prêt et attendaient le feu vert de l'Algérie, qui partage une frontière de mille kilomètres avecle Mali. L'assaut semble désormais imminent.
Depuis quelques semaines, un intense ballet diplomatique a lieu à Alger. Après les Français, les Américains etles Britanniques, ce sont les Ivoiriens, puis les pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique del'Ouest (Cédeao) qui ont fait escale dans la capitale algérienne, et bien sûr l'émissaire burkinabè, son président, Blaise Compaoré, ayant été désigné médiateur dans la crise malienne par la Cédeao:
«Le rôle de l'Algérie dans le règlement de la crise qui secoue depuis plusieurs mois le Mali est extrêmement important», a insisté Djibril Bassolé, pendant que les observateurs notaient que, depuis le départ de Nicolas Sarkozy, les Etats de la Cédéao ne se concertent plus avec la France sur la crise malienne, mais avec l'Algérie.
Sauf que celle-ci était restée intransigeante sur sa politique extérieure non-interventionniste, et a toujours refuséle déploiement d'une force militaire au Mali.

Ansar Dine et MNLA contre le Mujao

En réalité, Alger attendait plutôt de voir qui allait prendre le dessus entre les groupes touareg du MNLA (mouvement national de libération de l'Azawad), et les groupes islamistes (Ansar Dine, Aqmi, et le Mujao).
D'ailleurs, il y a quelques jours, Alger recevait même des émissaires de Ansar Dine venus officiellement négocier la libération des 7 otages algériens kidnappés au consulat algérien de Gao, en avril 2012, des mains du Mujao, qui demande 15 millions d'euros de rançon et la libération de 30 des leurs, détenus dans les prisons algériennes.
Pour Alger, qui est déjà en contact permanent avec le MNLA, il s'agit de neutraliser le Mujao, le groupe le plus offensif et le plus hostile à l'Algérie, quitte à s'allier temporairement avec Ansar Dine.
Rien n'a filtré sur les négociations. Mais quelques jours après, le 30 juin 2012, une source gouvernementalealgérienne déclarait sous couvert d'anonymat que «en définitive, l'usage de la force ne peut être exclu. Mais il restera l'ultime recours dans le cadre d'une action concertée des pays du champ.»
L'Algérie n'est plus hostile à une intervention militaire et dans la foulée, le lendemain, c'est la dernière visite, celle du ministre malien des Affaires étrangères, lui-même, Sadio Lamine Sow:  
«Les positions algériennes et maliennes convergent», résume-t-il, soulagé, à l'issue de sa rencontre.
A vos marques!

La bête noire de l'Algérie

Contrairement à Ansar Dine, islamistes mais de composante touareg, qui ne se sont jamais attaquée directement à l'Algérie, le Mujao a signé une déclaration de guerre contre le grand voisin du Nord.
D'abord, l'année dernière, en octobre, la prise d'otages à Tindouf (sud-est de l'Algérie) de deux ressortissants européens, pied de nez dans une région hyper militarisée.
Puis l'attaque d'une brigade de gendarmerie à Tamanrasset, première du genre, en mars dernier, une autre prise d'otage, celle des membres du consulat algérien de Gao (dont le consul lui-même), et surtout, dernière en date, l'attaque, le 29 juin 2012, d'une autre brigade de gendarmerie à Ouargla, faisant un mort, selon le même procédé, une voiture bourrée d'explosifs se fait exploser à l'intérieur de l'enceinte.
Ces attaques, opérées dans les trois grandes régions militaires du sud algérien, sont ciblées. Le Mujao, dissidence du groupe Aqmi, entre en guerre ouverte avec l'Algérie. Selon un autre diplomate qui a requis l'anonymat, «c'est la goutte de sang qui a fait déborder le vase». Prêts?

Les Algériens des deux camps

L'intervention, doux euphémisme qui désigne une guerre totale, se fera dans un vaste territoire désertique qui s'étend sur près d'un million de kilomètres carrés, mais se fera surtout contre les groupes surarmés d'Aqmi et du Mujao, alors que Ansar Dine tout comme le MNLA auront peut-être un autre rôle à jouer.
De l'autre côté, la Cedéao, l'Union africaine, les forces maliennes aidées par les Américains, dont les avions-espions volent déjà sur des centaines de miles au Nord-Mali et ont étendu leurs opérations secrètes en Afrique, selon le Washington Post, avec Ouagadougou comme plaque tournante.
Et bien sûr l'Algérie, plus forte armée de la région, la mieux équipée d'Afrique et du monde arabe, dont l'accord était essentiel pour cette opération. Reste le calendrier à fixer, les températures dépassent actuellement les 45degrés au Nord-Mali, même si les premières pluies sahéliennes viennent de tomber, et le ramadan commence le20 juillet.
Un assaut en été ou à la rentrée? Dans tous les cas, la guerre se fera en partie entre Algériens. Comme s'il sentait le vent de sable arriver, l'un des chefs d'Aqmi dans la région, vient avec fermeté de menacer «ceux qui collaboreront avec une force militaire appelée à intervenir dans la région».
Il s'agit de Mokhtar Belmokhtar, lui-même Algérien, comme beaucoup de membres de ce groupe. C'est peut-être la morale de l'histoire, pour cet assaut final au Nord-Mali, l'Algérie se retrouvera quelque part face à elle-même.
Chawki Amari
Source: Slate Afrique

Mali : vague de condamnations après les destructions de lieux saints à Tombouctou | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Mali : vague de condamnations après les destructions de lieux saints à Tombouctou | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Épidémie de choléra a Gao

Si l'onu cherche à protéger des pierres et des mausolés au lieu de chercher à protéger et à sauver des vies humaines dans le monde et notamment en syrie où les morts se comptent par dizaines chaque jour c'est que cet organisation a perdu tout les repères nécessaires pour fonctionner comme il se doit!

  • Le même réseau de trafiquants de drogues de Ber et de Tarkint en lien avec AQMI qui a été installé avec ses ramifications jusqu'au sommet de l'Etat malien via l'ancienne première dame Lobo touré et des officiers connus de l'armée malienne avec une tripotée de pseudo conseillers et pseudos agents de la SE est en train de s'installer au Niger via l'entourage direct de Madame mahamane Issoufi et Mohamed Bazoum. D'ailleurs le même Issoufi vient de nommer comme conseiller le très connu et très discret Limam Chaffi (aussi conseiller de Blaise et de Guillaume soro). Ce dernier a passé une semaine aux frais du MUJAO à Gao en avril pour faire le point de leurs business commun. C'est pas de la science fiction, c'est la réalité qui risque d'amener le Niger sur le même chemin que le Mali et l'Azawad. A bon entendeur

Que se passe t-il vraiment à Tombouctou ? Point de la situation et explication

par Bernard Lugan

La situation à Tombouctou doit être analysée en termes militaires et en termes politico-religieux.
1) Le point de situation militaire
Au mois de janvier 2012, de retour de Libye, les Touaregs du MNLA culbutent l’armée malienne puis ils proclament l’indépendance de l’Azawad. Profitant de l’aubaine, les islamistes d’Al Qaida et de ses diverticules régionaux se joignent au mouvement avec des objectifs totalement différents puisqu’ils prônent la création d’un califat transnational.
Ils sont aidés par un dissident touareg qui fonde le mouvement Ansar Dine constitué au départ par une fraction touareg ifora à laquelle se joignent des combattants islamistes arabes ou sahéliens.
Alors qu’il était primordial de soutenir le MNLA qui, seul, pouvait localement faire obstacle aux islamistes, nous avons au contraire laissé ces derniers se renforcer et cela jusqu’au moment où, étant en position de force, ils chassèrent les Touaregs de la région du fleuve Niger. Aujourd’hui, la fraction touareg d’Ansar Dine a très largement rejoint le MNLA qui s’est replié vers la frontière algérienne, dans la région de Kidal. Ansar Dine n’est donc plus un mouvement touareg, mais une milice islamiste.
Nous sommes désormais, et à ce jour, en présence de deux ensembles qui se combattent, les Touaregs et les islamistes. Numériquement, ces derniers ne sont qu’une poignée, entre 300 et 500, mais ils sont fortement armés grâce au pillage des arsenaux libyens et ils détiennent des otages européens et algériens.
2) Le point de situation politico-religieux
Les destructions opérées à Tombouctou par les miliciens islamistes répondent moins à l’inscription des richesses architecturales de la ville à l’inventaire de l’UNESCO qu’à une réaffirmation classique d’un courant fondamentaliste bien connu dans l’islam et qui impose de lutter contre toutes les résurgences ou survivances du paganisme.
Or, à Tombouctou, la population va prier autour des tombeaux de saints locaux pour leur demander la guérison ou la réussite. Ceci est considéré par les fondamentalistes comme une forme d’idolâtrie qu’il importe d’éradiquer avec la plus grande fermeté car Allah, dieu unique qui seul mérite prière et invocation, interdit de demander à d’autres ce qui ne relève que de Lui.
Ce sont les tombeaux de ces saints qui sont actuellement détruits et non les mosquées. Cependant, certaines de ces dernières parmi les plus célèbres abritent elles aussi des tombeaux qui vont être rasés.
Face à cette situation qui menace de dégénérer, que convient-il de faire ? Pouvons-nous laisser se développer un califat fondamentaliste en zone sahélienne ?
1) Comme je le préconise depuis le début de la crise (voir mes précédents communiqués), il conviendrait d’aider les Touaregs dans leur combat contre les islamistes.
2) Il est en même temps nécessaire de convaincre Bamako que le Mali « unitaire » n’existera jamais plus -il n’a d’ailleurs jamais existé-, et qu’il est donc urgent de penser à une nouvelle organisation constitutionnelle et territoriale qui permettrait de faire revenir les Touaregs sur leur déclaration unilatérale d’indépendance en échange d’une très forte décentralisation.
3) Une intervention de la CEDEAO permettrait certes de reprendre Tombouctou et Gao, mais les islamistes se disperseraient aussitôt dans le désert où ils deviendraient alors insaisissables. Sauf si les Touaregs, bien conseillés, étaient en mesure de leur couper le repli vers le Nord… et nous en revenons à ma première proposition.
En définitive, les exactions des islamistes devraient servir la cause des Touaregs puisqu’ils détiennent la solution du problème ; mais il faudra que les responsables politiques européens pathétiquement cramponnés à des analyses régionales obsolètes se décident enfin à ouvrir les yeux.

Tinariwen s'associe à Mossa Ag Attaher et appelle au rassemblement du 7 juillet à Paris

03/07/2012 - 16:27

PARIS (SIWEL) — Le célèbre groupe Tinariwen s’associe à Mossa Ag Attaher et appelle à la mobilisation générale pour aller soutenir massivement le peuple Touareg, l'Azawad et le MNLA lors du Rassemblement de solidarité organisé à cet effet, le samedi 7 juillet à Paris, place Trocadéro, à 15h.


Mossa Ag Attaher, troisième à partir de la gauche avec le Groupe Tinariwen
Mossa Ag Attaher, troisième à partir de la gauche avec le Groupe Tinariwen
Tinariwen, le célèbre groupe de musique emblématique du peuple Touareg nous a fait parvenir son « appel en soutien à la lutte du peuple Touareg contre la coalition intégriste qui menace gravement l’Azawad ». Tinariwen nous a précisé que « Etant donné l’urgence qui a prévalu à l’organisation de ce rassemblement de soutien, il ne pourra malheureusement pas être présent le 7 juillet à Paris, pour cause d’engagements pris depuis des mois», mais que « pour combler cette absence, indépendante de sa volonté, le groupe donnera une conférence de presse le 17 juillet à Paris où il s’exprimera sur le drame que vit le peuple Touareg. La presse internationale sera conviée à cet effet ». 

Entre-temps, « Tinariwen apporte son soutien à Mossa Ag Attaher, chargé de communication du MNLA, et s'associe pleinement à l'évènement ». Le célèbre groupe « appelle l’ensemble de ses fans, ainsi que toutes les âmes éprises de justice et de liberté, à aller massivement au rassemblement de soutien, le samedi 7 juillet à la place du Trocadéro, pour apporter leur soutien au peuple Touareg, à l’Azawad et au MNLA qui mène une lutte juste et légitime pour la survie d’une culture et d’une identité millénaire, gravement menacée par les forces dévastatrices de l’obscurantisme religieux et le déni d’existence opposé aux peuples autochtones ». 

Le célèbre groupe Touareg conclura en rappelant que « Les touaregs souffrent depuis trop longtemps des injustices de l’Histoire. Les Touaregs sont comme tous les peuples, ils n’aspirent qu’à vivre dans la paix, la justice, la liberté et la tolérance ». Tinariwen conclura par cet appel « Toutes et tous au rassemblement du 7 juillet, place Trocadéro pour soutenir les Touaregs contre l'intégrisme» 

zp 
SIWEL 031627 JUI 12 




mardi 3 juillet 2012


Les dirigeants africains favorables à l’action militaire au Nord-Mali
Alors que le Mali, plongé dans une crise politique et militaire sans précédent, est occupé dans sa partie Nord par les islamistes d’Ançar Dine, d’Al-Qaïda Au Maghreb islamique (Aqmi), du Mujao (branche dissidente d’Aqmi) et les touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), qui s’opposent entre eux, les dirigeants africains s’engagent progressivement en faveur d’une intervention militaire. Un mini-sommet africain devrait avoir lieu ce samedi 7 juillet afin de favoriser la mise en place d’un gouvernement d’union nationale au Mali.
Le Nord-Mali a, ces derniers jours, été le théâtre d’affrontements d’une rare violence et d’actes de vandalisme. Ces évènements tendent à prouver la progressive mainmise islamiste sur cette partie du pays où les touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) semblent à présent dépassés.
En effet, les islamistes d’Ançar Dine et du Mujao, alliés à Aqmi, contrôlent à présent Gao, Kidal et Tombouctou où ils ont récemment détruit sept mausolées et la porte d’une mosquée datant du XVe siècle. Les alentours de Gao ont été minés afin d’empêcher la fuite des habitants et de parer à une éventuelle contre-attaque des rivaux touaregs, après les combats du 27 juin qui ont fait au moins 35 morts.
« Il (les islamistes, ndlr) utilisent maintenant la population comme otage, comme bouclier humain, pour se protéger d’une contre-offensive du MNLA », a indiqué Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA à Paris. De son côté, le ministre malien des Affaires étrangères Sadio Lamine Sow, à la suite d’une visite à Alger a déclaré : « Nous ferons tout pour récupérer notre territoire », sans confirmer une éventuelle participation de l’Algérie.
Le tollé international provoqué par la destruction de sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco a sans doute joué en faveur d’une reconquête du territoire malien par les armes, vraisemblablement dans le cadre d’une coalition régionale.
L’option militaire régionale privilégiée
Les dirigeants de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à l’adoption d’une résolution permettant l’envoi d’une force régionale au Mali dans le but de rétablir la situation et de soutenir Bamako, en proie à une grave crise politique.
Le gouvernement de transition de Cheik Modibo Diarra, mis en place suite au coup d’État du 22 mars, est jugé trop complaisant à l’endroit de l’ancienne junte, toujours très influente dans la capitale. La réorganisation politique à Bamako apparaît indispensable au recouvrement de l’intégrité nationale pour les États voisins. Un gouvernement malien « plus inclusif, qui rassemble le plus large spectre possible des forces politiques maliennes et donc qui permette une transition la plus inclusive possible » est souhaité par Blaise Compaoré, président du Burkina Faso. Djibril Bassolé, son ministre des Affaires étrangères, a annoncé la tenue d’un mini-sommet africain regroupant des représentants de la classe politique et de la société dans l’optique de former un gouvernement malien d’union nationale. Cette rencontre, fixée au samedi 7 juillet, devrait réunir Alassane Ouattara, chef de l’État ivoirien et président en exercice de la Cedeao, et entre autres, les dirigeants du Niger, du Nigeria, du Togo, du Bénin, du Burkina Faso et du Liberia.
Ainsi, les États Ouest-africains semblent davantage favorables à une prise en charge régionale de la question malienne. Le président guinéen Alpha Condé avait déjà indiqué, le lundi 2 juillet lors de sa visite officielle à Paris, vouloir privilégier « une solution militaire » menée par « des troupes africaines ».
Lire aussi :
- Mali : les combats entre le MNLA et les islamistes font rage
- Nord-Mali : Gao sous le contrôle des islamistes
- Mali : la destruction de Tombouctou, "la cité des 333 Saints", continue

AZAWAD FALSH/des blessés du MUJAO (mouvement terroriste )sont soignés à Niamey depuis les affrontements de Gao avec le MNLA.Ils se sont fait passés pour des civiles.....ils sont au nombre d'une dizaine..


ALERTE - Mali: Pas question de faire la guerre aux touareg du MNLA


PARIS - Le président guinéen Alpha Condé a affirmé mardi qu'il n'était pas question pour les Africains de faire la guerre aux rebelles touareg indépendantistes du MNLA, alliés potentiels contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans le nord du Mali controlé par des groupes armés, dans un entretien à l'AFP à Paris.

Le MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) a une revendication identitaire, il n'est pas question de faire la guerre avec eux. Toutes les autres forces terroristes, nous devons les combattre, a déclaré le président, affirmant que les combattants touareg seraient bien sûr bien accueillis s'ils voulaient appuyer une force régionale contre Aqmi.


(©AFP / 03 juillet 2012 13h49)

États-Unis : leur guerre secrète en Afrique | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

États-Unis : leur guerre secrète en Afrique | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

C'est le dernier message envoyé martyr »Oka Oka" sur Facebook avant sa mort à Gao, le jeudi, Armes dans nos mains, tous les ** Hackler vivre ensemble ou mourir ensemble en vue de l'Azawad ** ou jusqu'à ce que il n'y a pas de combat ou de Hackler sur la terre,


C'est le dernier message envoyé martyr »Oka Oka" sur Facebook avant sa mort à Gao, le jeudi,
Armes dans nos mains, tous les ** Hackler vivre ensemble ou mourir ensemble en vue de l'Azawad ** ou jusqu'à ce que il n'y a pas de combat ou de Hackler sur la terre,

La miséricorde de Dieu sur vous, martyr O Azawad
 ·  ·  · il y a 11 heures 


URGENT AZAWAD : Les blessés du MNLA refoulés d'Algérie sont à Kidal entre les mains des salafistes du groupe Ansar Dine

02/07/2012 - 15:47

KIDAL (SIWEL) — Les femmes de Kidal tentent d'apporter assistance aux blessés du MNLA refoulés à la frontière algérienne . Ces derniers évacués à Kidal sont dans une situation critique, dans une ville transformée en « ville fantôme » où il n'y a ni eau ni électricité depuis la main mise du groupe intégriste Ansar Dine sur la ville, a appris Siwel auprès de Mme. Aminatou Walet Bibi, résistante touarègue actuellement à Kidal.


Des hommes du groupe islamiste Ansar Dine à l'arrière d'un pick-up REUTERS/Adama Diarra
Des hommes du groupe islamiste Ansar Dine à l'arrière d'un pick-up REUTERS/Adama Diarra
Contactée par téléphone à Kidal, Aminatou Walet Bibi, leader de la résistance touarègue nous a confirmé que « les blessés MNLA de GAO qui sont au nombre de 12 ont été refoulés par l'Algérie au motif qu'ils sont du MNLA », a-t-elle regretté. Elle a ajouté que « sur les 12 blessés, un seul a été autorisé à entrer en Algérie, car il est algérien de nationalité ». 

« Les 11 blessés refoulés n’ont pas eu d’autres choix que d’être évacué à l'hôpital de Kidal, un hopital sans electricité, ni eau, ni médicaments» a ajouté Mme. Aminatou Walet Bibi. Une situation que l’on peut estimer dangereuse pour les blessés du MNLA. 

Aminatou Walet Bibi a assuré que « les femmes de Kidal ne se laissent pas intimider par les salafistes » et que malgré toutes les pressions et les intimidations dont elles sont l’objet « elles s'organisent du mieux qu’elles peuvent, avec le peu de moyens dont elles disposent, pour apporter aide et assistance aux blessés », mais que « les salafistes leur interdisent l'accès à l'hôpital ». 

Elle nous a informé, par ailleurs, que, « Les femmes touarègues d'Algérie s'organisent aussi pour envoyer des médicaments depuis Tamanrasset » précisant toutefois « qu'il n'était pas certain que ces médicaments puissent traverser la frontières ou qu'ils arriveraient jusqu'aux blessés ». 

La situation devient de plus en plus chaotique à Kidal où la ville « se transforme de plus en plus en ville fantôme sans électricité, ni eau ». Cette femme qui résiste à mains nues aux intimidations des salafistes réclame « une intervention urgente auprès de l'Algérie ou de tout autre pays pour faire respecter la convention de Genève et assurer la prise en charge des blessés que l’on ne peut pas laisser entre les mains de leurs bourreaux ». 

Il s’agit là d’un « appel à assistance à personnes en danger ». S’il n’y a aucune réaction à ces appels, il y a lieu de se poser de sérieuses questions sur le rôle de la communauté internationale et des organisations humanitaires mondiales. 

zp/aai 
SIWEL 021547 JUI 12