dimanche 1 juillet 2012


Communiqué – Rassemblement De Solidarité Avec Le Peuple Touaregs

Communiqué – Rassemblement de solidarité avec le peuple touaregs et le MNLA Samedi 6 juillet, à 15h, au Parvis des libertés et droits de l’homme (Esplanade du Trocadéro)
Les touaregs du MNLA sont aujourd’hui confrontés à une nouvelle guerre. Cette fois, ils vont devoir mener une guerre sans merci à des hordes de terroristes islamistes, venus de toute l’Afrique du Nord et sub-saharienne, pour anéantir par le crime et la terreur les espoir de liberté, de démocratie et de laïcité du peuple de l’Azawad.
A l’appel de nombreuses associations et de personnalités politiques et artistiques, éprises de justice et de liberté, un rassemblement de soutien et de solidarité est organisé en faveur des touaregs de l’Azawad qui luttent, à forces inégales contre l’hydre islamiste et l’ensemble de ses puissants alliés.
Après les manifestations des femmes touarègues un peu partout dans l’Azawad pour dire non à la charia et à l’intégrisme islamiste,
Après la mort de deux des plus vaillants officiers du MNLA et de plusieurs civiles tués par les hordes islamistes dans la ville de Gao,
Après l’élimination du sinistre Mokhtar Belmokhtar par nos frères touaregs du MNLA,
Après le silence coupable de la communauté internationale face à la main tendue du MNLA pour l’éradication du terrorisme islamiste international,
Le moment est venu pour les partisans de la liberté de ne plus compter que sur leurs propres forces: celles des touaregs, celle des amazighs et celle des peuples libres qui soutiennent ce combat juste et légitime,
Venez nombreuses et nombreux apporter votre soutien à ce vaillant peuple qui lutte avec courage et détermination pour défendre son existence et sa liberté menacées par l’internationale islamiste.
Soyons massivement solidaires des touaregs de l’Azawad
Tous au Rassemblement au Parvis des libertés et droits de l’homme
Samedi 6 juillet, à 15h, Esplanade du Trocadéro,
Metro ligne 6 et 9, station Trocadéro
Bus 32 et 63, station Trocadéro
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues,
L’heure est grave, nous avons besoin de votre aide et de votre soutien
Merci de diffuser le plus largement possible et de mobiliser au maximum autour de vous.
Tanemmert houlan,
Mossa Ag Attaher,
Ambassadeur de l’Azawad
Les premières organisations signataires de l’appel:
Le MNLA,
Taferka,
Comité de soutien au MNLA,
Confédération des kurdes d’Europe,
Association de la diaspora Touarègue en Europe,
Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK),
Gouvernement provisoire kabyle (GPK)
ACB Nancy,
Tamazgha,
Internationale Touarègue,
Temoust,
Association ZARI-Rif,
Association Temet, Bruxelles
Congrès Mondial Amazigh, 
Le Collectif des Amazighs de France pour un Changement Démocratique au Maroc
Association Berbere de catalogne
Associations amazighs des Canaries
Association catalane, Marseille,
Association Chatma, femmes touarègues en France,
Diaspora Touarègue en Italy,
Association culturelle Berbère de Milan,
Communauté bretonne de France,
Organisation des flamands de Belgique,
PRIMO Info,
MPCT (mouvement contre le terrorisme)


Les mausolées de Tombouctou victimes de la vindicte d'Ansar Dine

Les islamistes d'Ansar Dine continuaient ce dimanche leur entreprise commencée la veille de destruction des mausolées de saints musulmans à Tombouctou. Ces mausolées, lieux de recueillement, sont considérés à Tombouctou comme des protecteurs.

Par Serge Daniel (vidéo)
Dépêche (texte)
 
AFP -  Des islamistes d'Ansar Dine, un des groupes armés contrôlant le nord du Mali, poursuivaient dimanche la destruction de mausolées de saints musulmans dans la ville de Tombouctou, classée patrimoine mondial en péril, en dépit du tollé qu'ont provoqué ces démolitions.
            
Après les mausolées de Sidi Mahmoud (nord de la ville), Sidi Moctar (nord-est) et Alpha Moya (est) samedi, les hommes d'Ansar Dine se sont attaqués dimanche matin à coups de houes et burins aux quatre mausolées, dont celui de Cheikh el-Kébir, situés dans l'enceinte du cimetière de Djingareyber (sud), selon un témoin présent sur les lieux.
            
Ils ont cassé le site, bâti en terre à l'instar de la quasi-totalité des édifices de cette ville à la lisière du désert, a dit ce témoin, employé d'un média local, en indiquant que de nombreux habitants assistaient, impuissants, à l'opération de destruction. "Ca fait mal, mais on ne peut rien faire. Les +fous+ sont armés", a-t-il ajouté.
            
Un habitant de Tombouctou, ancien opérateur touristique, a affirmé à l'AFP sous couvert d'anonymat avoir entendu des islamistes évoquer une éventuelle démolition de mosquées: "Ce (dimanche) matin, les islamistes ont dit devant nous que s'il y a des saints dans les mosquées, ils vont détruire aussi ces mosquées".
            
Aucun responsable d'Ansar Dine n'a pu être joint à ce sujet.
            
Après le lancement des démolitions samedi, le porte-parole d'Ansar Dine à Tombouctou, Sanda Ould Boumama, avait expliqué à l'AFP que le groupe agissait "au nom de Dieu" et en représailles à la décision de l'Unesco, le 28 juin, d'inscrire Tombouctou sur la liste du patrimoine mondial en péril.
            
L'agence onusienne a estimé que la présence des islamistes mettait en danger cette ville mythique, comportant au total 16 cimetières et mausolées, qui est surnommée "la cité des 333 saints", en référence aux personnages vénérés de son passé qui y gisent.
            
Ces mausolées, avec des tombes portant des stèles et autres insignes funéraires, sont d'importants sites de recueillement. Les saints sont considérés à Tombouctou comme des protecteurs. Selon un expert malien spécialiste de l'histoire de Tombouctou et originaire de la ville, ils "représentent ceux que, dans la culture occidentale, on appelle saints patrons".
            
Ansar Dine va détruire "tous les mausolées sans exception. (...) Dieu, Il est unique. Tout ça, c'est +haram+ (interdit en islam)", avait dit Sanda Ould Boumama.          
Appel à une intervention
Samedi, l'Unesco avait déploré une "nouvelle tragique", et le gouvernement malien avait dénoncé "la furie destructrice assimilable à des crimes de guerre" du groupe islamiste armé Ansar Dine en menaçant les auteurs de ces actes de poursuites au Mali et à l'étranger.
            
La France, ex-puissance coloniale, a regretté une "destruction délibérée de mausolées de saints musulmans", en demandant la "fin de ces violences".
            
Dimanche, la ministre malienne de la Culture, Fadima Touré Diallo, présente à la réunion annuelle de l'Unesco à Saint-Petersbourg (Russie), a appelé les Nations unies "à prendre des mesures pour arrêter ces crimes contre l'héritage culturel" du Mali. Le chef de la diplomatie malienne Sadio Lamine Sow a de son côté entamé dimanche une visite en Algérie, pays voisin, pour discuter avec Alger de la situation au Mali entre autres sujets.
            
Le Maroc a réclamé "une intervention urgente" des Etats islamiques et de la communauté internationale pour protéger le riche patrimoine du Mali.
            
Tombouctou, Gao et Kidal (nord-est), les trois régions formant le Nord, sont depuis trois mois sous le contrôle des islamistes et de divers groupes armés qui ont profité de la confusion créée à Bamako par un coup d'Etat militaire le 22 mars.
            
Pour l'expert malien originaire de Tombouctou, Ansar Dine et ses alliés jihadistes dans le Nord "prétendent défendre un certain islam qui n'est pas celui, ouvert, tolérant" pratiqué au Mali et généralement en Afrique de l'Ouest.
            
"Ils ont horreur de tout ce qui a un lien avec le passé, ils ne veulent pas d'oeuvres qui ont un lien avec le passé", comme un mausolée ou un musée, alors que "chez nous, il y a une très grande place qu'on donne aux érudits, aux saints", a-t-il regretté.
            
Tombouctou compte trois grandes mosquées (Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia), joyaux architecturaux témoignant de son apogée, toutes trois sur la liste du patrimoine mondial.
            
"Il y a des saints enterrés dans les mosquées de Djingareyber et Sidi Yahia. Il n'y a pas de mausolées en tant que tel, mais des tombes très visibles", a dit l'expert de Tombouctou. La ville a été fondée entre le XIe et le XIIe siècles par des tribus touareg, et fut un grand centre intellectuel de l'islam et une cité commerçante prospère.

01/07/12 12:54
Mali
Une nouvelle donne régionale après l'échec de la rébellion touareg 


Paris - Aussi fulgurante que son ascension, la défaite de la rébellion touareg du MNLA au Nord-Mali témoigne de son incapacité à s'ancrer sur un territoire labouré par des islamistes motivés: une nouvelle donne qui, pour les experts, rend très risquée une intervention militaire.

Né fin 2011, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) était pourtant considéré comme le grand bénéficiaire du coup d'Etat militaire du 22 mars contre le régime d'Amadou Toumani Touré. Il se présentait lui-même comme un "rempart" contre Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi), cherchant à s'attirer les sympathies d'un Occident inquiet face à la menace terroriste.

Comment ce mouvement d'enfants du pays, héritiers d'une longue tradition de luttes indépendantistes, a-t-il pu être chassé de ses terres en quelques mois, jusqu'à la déroute cinglante de jeudi avec la chute de son quartier général de Gao ?

Le chercheur Pierre Boilley, directeur du Centre d'études des mondes africains (Cémaf) à Paris, avance plusieurs explications, dont "l'existence de courants antagonistes au sein du MNLA" et l'incapacité des touareg à fédérer "l'ensemble des populations du nord, notamment les arabes et les songhaï".

"La crise en Libye, qui a fourni hommes et armes aux factions armées du Nord-Mali (MNLA comme islamistes), a précipité le déclenchement de la rébellion sans que le projet du MNLA pour un Etat indépendant au Nord soit très abouti", ajoute-t-il.

Pour l'islamologue Mathieu Guidère, les combattants du MNLA "se sont démobilisés après la prise des grandes villes" alors que les islamistes locaux d'Ansar Dine, commandés par le charismatique leader touareg Iyad Ag Ghaly, "ont labouré le terrain, restauré l'ordre dans les villes, rassuré les commerçants".

Cette très longue déclaration sur les TOUAREGS a été lu au Congrès des États-Unis la semaine dernière


  • FAITS SAILLANTS - Atallah Déclaration 2012

    1. Cette très longue déclaration sur les TOUAREGS a été lu au Congrès des États-Unis la semaine dernière
    2. Il a été présenté au Congrès par un conseiller du gouvernement qui a vécu dans les territoires touaregs au Mali pour deux ans (2001-2003)
    3. Son nom est Rudolph (Rudy) Atallah, il est libanais
    4. Il est favorablement disposé à l'égard des Touaregs
    5. Il comprend:
    6. les griefs touaregs
    7. l'histoire des problèmes touaregs datant de l'époque coloniale
    8. que le Mali n'a pas honore les accords de paix
    9. la discrimination du sud contre les Touaregs
    10. l'extrême pauvreté des Touaregs
    11. pourquoi les Touaregs ont eu des rébellions
    12. que les Touaregs sont pas des terroristes
    13. la relation avec MNLA Ansar al Din et AQMI
    14. Iyad Ag Ghaly qui est un traître à son peuple et de profiter de leur
    15. que les Touaregs sont les musulmans modérés et ne veulent pas la charia ou Salifism
    16. que les Touaregs sont les seuls qui peuvent se battre AQMI et les terroristes
    17. que les États-Unis a besoin de l'aide des Touaregs pour lutter contre les terroristes
    18. que les Touaregs ont besoin de développement, le développement, le développement
    19. que les Touaregs doivent se repartir le tourisme
    20. que les Touaregs veulent préserver leur culture
    21. que les États-Unis ne doit pas ignorer les Touaregs - elles sont importantes pour la sécurité régionale
    22. que les États-Unis doivent soutenir l'économie des Touaregs et leur mode de vie.


DERNIÈRE MODIFICATION : 29/06/2012 

LIBYE


France 24

Libye : Toubous, les maîtres du Sud

Marginalisés sous Kadhafi, les Toubous, les Libyens noirs du sud du pays, sont bien décidés à prendre leur place dans la nouvelle Libye. Ils contrôlent aujourd’hui les frontières vers le Tchad et le Niger, dans un contexte de violence ethnique.

Par Catherine NORRIS TRENT / James ANDRE
En quittant Tripoli pour le grand sud Libyen, notre mission est claire : nous voulons entrer dans Koufra, l’une des deux grandes villes qui commandent l‘entrée du territoire toubou. Elle est en proie à des violences ethniques. On parle de dizaines de morts et de blessés, de quartiers en état de siège encerclés par les milices arabes. La situation sur place a l’air pour le moins tendue… et il faut aller voir.
Avant de tenter d’accéder à Koufra, il nous faut atteindre Rabyana, le dernier village toubou avant Koufra, il est à 150 km de la ville, en plein désert. Nous prenons d’abord un avion pour Sebha, avant de nous lancer en 4x4 dans les immensités du Sahara libyen. Après 10 minutes de route goudronnée, Mohamed, notre chauffeur, bifurque sur une piste poussiéreuse. C’est parti pour 1 200 km de désert.

Sur le sable, il roule à 140 km/h, le paysage défile à toute allure, la voiture semble planer au-dessus du sol, l’air est brûlant, il fait plus de 45°C, et la clim’ ne fonctionne pas…
Dans les virages, Mohamed rattrape les amorces de dérapage d’un bref coup de volant. Il "lit" le sable avec l’expertise de ceux qui ont aligné des dizaines de milliers de kilomètres de désert. La vitesse chute dans les sections pierreuses, la piste traverse des zones de montagne ; là, impossible de dépasser les 20 km/h. Le chauffeur garde aussi un œil sur son GPS. Pas un village, pas une maison… Se perdre ici peut vous coûter la vie.
En chemin, on s’arrête pour manger, dormir quelques heures, ou faire le plein. Il n’y a pas de station-service dans le Sahara. L’essence provient d’un fût de 200 litres arrimé dans la benne du pick-up. En tout, le voyage dure une trentaine d’heures.
Koufra, ville assiégée
Nous arrivons épuisés à Rabyana, trempés de sueur, couverts de poussière ; mais pas le temps de souffler. Il fait nuit et les habitants du village toubou nous annoncent qu’il faut repartir de suite. L’accès à Koufra est très dangereux et il y a une fenêtre pour passer les lignes ennemies dans la pénombre et entrer dans les quartiers assiégés.
Nous transférons nos sacs dans un nouveau véhicule et repartons dans le désert. Le 4x4 traverse une zone de dunes avant de s’arrêter dans une plaine poussiéreuse. C’est le point de rendez-vous. Nos guides nous expliquent qu’une voiture doit venir de la ville de Koufra pour nous escorter.
Il est 3h du matin, le ciel est majestueux, éclairé par des myriades d’étoiles dont on ne soupçonne même plus l’existence en Europe tant la pollution lumineuse les masque. Au bout d’une demi-heure, le chauffeur arrive à joindre son contact sur notre téléphone satellitaire : "La route est trop dangereuse", opération annulée, retour au village.
Nous sommes logés chez Khamis, sorte de chef informel du village. Une pièce spartiate avec des matelas au sol. Nous y passerons trois jours. Le lendemain de notre arrivée, un groupe de combattants part pour Koufra, ils doivent forcer le passage et récupérer les blessés toubous coincés à l’intérieur. L’équipage compte quatre pick-up, dont deux équipés de mitrailleuses lourdes, et une trentaine d’hommes, la plupart en civil. Le plus jeune a 12 ans. Ils refusent que nous les suivions pour filmer leur expédition. Ils nous disent qu’ils vont "nous ouvrir la route". L’unité quitte le village en convoi au son des "Allah Akhbar !".
La journée se passe, nous n’arrivons toujours pas à obtenir des informations fiables sur la situation militaire à Koufra. Chaque personne qui passe dans notre maison a une histoire différente. Certains disent que les quartiers sont bombardés toutes les heures, d’autres affirment que les combats ont cessé depuis deux jours. Impossible de comprendre exactement ce qui se passe dans la ville.
"La route est trop dangereuse"
Le soir, alors que nous mangeons un ragoût à base de viande de chèvre, un groupe d’habitants fait irruption dans la pièce. Ils sont hystériques : "Nous avons repris Koufra, vous allez pouvoir y aller demain !". Tout le monde est très excité, a hâte de retrouver ses proches coincés dans les quartiers assiégés de la ville depuis des jours. La décision est prise de partir pour Koufra aux premières lueurs de l’aube.
Le lendemain, nous repartons en direction de Koufra en convoi. Les trois véhicules se suivent dans les dunes. À une cinquantaine de kilomètres de la ville, les chauffeurs s’arrêtent. Il faut en savoir plus avant de s’avancer vers les check-points qui commandent l’entrée de la ville. L’un d’entre eux appelle un responsable militaire de la ville, et le verdict tombe : "Il faut faire demi-tour, la route n’est pas sûre". Une fois de plus nous rentrons au village…
Nous passons l’après-midi à tenter de nous renseigner sur la situation à Koufra, sans succès. Personne ne semble savoir ce qui s’y passe exactement. Impossible de rester plus longtemps, il faut avancer dans notre reportage. Nous quittons le village de Rabyana sans avoir pu déterminer ce qui se passe à Koufra. La seule information que nous ayons pu vérifier est que la Croix-Rouge a bel et bien évacué 62 blessés de Koufra dans la nuit du 16 au 17 juin…

Mali : au moins 35 morts dans les affrontements entre islamistes et Touaregs à Gao | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Mali : l’Algérie n’exclut plus une intervention militaire dirigée contre les groupes terroristes

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Mali : l’Algérie n’exclut plus une intervention militaire dirigée contre les groupes terroristes
La situation évolue au Nord Mali. La position algérienne aussi. Les groupes islamistes armés ont chassé les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Ils contrôlent désormais seuls le nord du Mali, menaçant de transformer cette partie du Sahel en un foyer de groupes terroristes. Après s’être opposé fermement à toute intervention militaire, préférant privilégier le dialogue avec les parties en conflit à l’exclusion des mouvements terroristes, Alger pourrait réviser sa position pour l’adapter aux nouvelles évolutions sur le terrain.  
« La position algérienne tiendra naturellement compte de l'évolution de la situation sur le terrain. Pour le moment, nous donnons toute sa chance au dialogue pour parvenir à une solution politique négociée entre les autorités maliennes et les groupes rebelles pour la prise en charge de leurs revendications légitimes dans le cadre d'une solution qui préserve l'intégrité territoriale du Mali », explique une source gouvernementale algérienne qui a requis l’anonymat.
 
« Pour ce faire, nous demandons instamment  à  toutes les forces au nord du Mali de se démarquer clairement et franchement des groupes terroristes. En définitive, l'usage de la force ne peut être exclu mais il restera l'ultime recours dans le cadre d'une action concertée des pays du champ », ajoute la même source. Comprendre : l’Algérie n’exclut pas une intervention militaire dirigée contre les groupes terroristes implantés au nord du Mali, dont Ansar Eddine et Aqmi (Al‑Qaïda au Maghreb islamique).
 
Cette position sera expliquée dimanche 1er juillet au ministre malien des Affaires étrangères, Sadio Lamine Sow, qui est attendu à Alger pour une visite durant laquelle il aura des entretiens avec plusieurs responsables algériens.
Source: TSA

Communiqué du CTEA: Condamnation des actes des groupes terroristes à Tombouctou et Gao

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COMMUNIQUÉ

Le Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad condamne sévèrement la profanation ce Samedi 30 Juin 2012 des mausolées des Saints de Tombouctou par les groupes terroristes AQMI, Ansar Dine, MUJAO et Boko Haram. Après avoir pris la population comme bouclier humain s'installant avec leur arsenal militaire dans les centres villes de Gao, Tombouctou et Kidal, ces groupes s'en prennent désormais à la destruction de notre patrimoine religieux et culturel. Ces agissements humiliant sont encore une fois une preuve violente et irrespectueuse de la population de l'Azawad.
Nous condamnons également avec la dernière rigueur les exactions sommaires du colonel Bouna Ag Attayoub et de certains de nos combattants qui ont été capturé blessés puis égorgés et dont les corps ont été jetés à la foule. Ces profanations sont inhumaines et contraires à toute croyance.

Fait à Gao, le 30 Juin 2012

Moussa Ag Assarid
Membre du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad
Chargé de l'information et de la communication

samedi 30 juin 2012


News / Africa

Experts Warn Congress of Terrorist Influx into Mali

Militiamen from the Ansar Dine Islamic group sit on a vehicle in Gao in northeastern Mali, June 18, 2012.
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Cindy Saine
CAPITOL HILL — A U.S. House of Representatives Foreign Affairs subcommittee held a hearing on the threat of Islamist terrorists in northern Mali.

Senior U.S. government officials and research institute experts appeared in front of a congressional panel to discuss the situation in northern Mali, where Tuareg nomads launched a rebellion in January against the Bamako government in the south.

Several of the witnesses told the panel that the Tuaregs' struggle for an independent homeland has been hijacked by well-funded Islamists from abroad, who are seeking to create a safe haven in the Sahara that is being compared to Afghanistan and Somalia.

Rudolph Atallah of the Atlantic Council has spent a lot of time in northern Mali, and says the situation there is becoming bleak.

"Mali is becoming a magnet for foreign fighters, who are flocking in to train recruits to use sophisticated weapons, built for and taken from [the late Libyan leader Moammar] Ghadafi's arsenal," said Atallah.

Atallah said Islamists associated with a recently-formed movement, Ansar Dine, and terrorist group al-Qaida in the in the Islamic Maghreb [AQIM] are recruiting young Tuareg boys with promises of food and money, and teaching them how to use weapons in militarized madrassas.

U.S. Assistant Secretary of State Johnnie Carson was also careful to make a distinction between Tuareg rebels and Islamist terrorists.

"And I do make a very sharp and clear distinction," Carson said.  "The Tuareg issue is a political issue; the issue of AQIM and Ansar is a terrorist issue.  They need to be handled separately.  And we should not in the effort to respond to the Tuareg issue drive them into the hands of Ansar el-Dine or into the hands of the Islamists."

Carson also stressed that any military action should be carefully considered and planned by ECOWAS, the Economic Community of West African States.  He also said that regional groups and the United Nations should first focus on securing the capital in the south, before even attempting anything in the north.

"But I do want to underscore that undertaking a military operation in the north of Mali, an area that is the size of France, would require a major effort," Carson added.

Rudolph Atallah of the Atlantic Council agreed, saying that neighboring countries should first seek to cut off terrorists' sources of funding before attempting military action.

"A systematic regional approach, aimed at targeting illegal drug trafficking, tobacco and weapons should be addressed to curb terrorist acts as to money," Atallah noted.

The United Nations Security Council has said that it would be ready to support military intervention by Mali's neighbors to help the country retake the north from militant Islamist control, but would first need to see a detailed plan.

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Rudolph Atallah Testifies before House Panel on Mali Rebellion

June 29, 2012
Rudolph Atallah, senior fellow in the Atlantic Council’s Michael S. Ansari Africa Center, testified at a House of Representatives Committee on Foreign Affairs hearing on “The Tuareg Revolt and the Mali Coup.”
In analyzing the situation, Atallah drew upon his knowledge of the Sahel region and of the Tuareg nomads who inhabit it, some of which was garnered when he spent extensive time with the Tuaregs between 2001 and 2003.
According to Atallah, “Al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) needs money and soldiers. The Sahel has become an ideal ground for both, and the Tuaregs function as collateral. In a way, AQIM has hijacked the heart of the great Saharan trade routes, which is the indispensible lifeblood of economic growth along a vast 3,400-mile belt stretching from the Atlantic Ocean in the west to the Red Sea in the East, where goods and commodities move between Europe, the Middle East, and Sub-Saharan Africa. Left unchallenged, terrorists and drug dealers will exploit these routes for their long-term gains using the only people who know how to navigate the harsh terrain, the Tuaregs.”
Atallah told the Congressional panel, “The best approach to counter the current crisis in Northern Mali is to create a buffer zone around the areas where the Salafists operate. This buffer zone should restrict movement by air or ground of illegal goods entering the area. On a larger scale, a systematic regional approach aimed at targeting illegal drug trafficking, tobacco and weapons should be addressed to curb terrorists’ access to money. Diminishing cash flow will dry up funds to recruit and expand.” He also recommended an effective information operation campaign to discredit the extremists and greater support for border control and counterterrorism programs in the neighboring countries of Niger, Mauritania, Libya, Tunisia, Morocco, and Algeria.
Also testifying at the hearing, organized by the Subcommittee on Africa, Global Health, and Human Rights, were Ambassador Johnnie Carson, assistant secretary of state for African affairs; Earl Gast, assistant administrator for Africa at the US Agency for International Development (USAID); Nii Akuetteh, an independent Africa analyst; and Dave Peterson, senior director for Africa at the National Endowment for Democracy (NED).

Click here to download Rudolph Atallah’s prepared statement 

AZAWAD FLASH/Une guerre implacable contre les terroristes 
A tous les Amazigh et à tous les Touaregs et autres peuples épris de laïcité et de démocratie,l'Azawad nous interpelle aujourd hui plus que jamais afin de le sauver des griffes des narco-islamo-terroristes d'Aqmi du Mujao d'Ansar Eddine et de Boko Haram.La résistance des fils de l'Azawad au fil des siècles va se poursuivre sous une autre forme pour repondre à la violence aveugle et destructrice que prône les rescapés des asiles psychiatriques des certains pays malades dans leurs conception de la vie humaine et des rapports incestueux entre le politique et le religieux qu'ils ne cessent de vouloir dicter à coups des bombes et et des crimes ignobles.Oui nous lutterons avec des methodes plus appropriés, pour vous répondre trafiquants d'illusions et substituts des dieux malades..
L'Azawad luttera et vous vaincra par tous les moyens,par tous les sacrifices et par toute sa volonté de s'affranchir à jamais des idéologies primitives et dégradantes pour l'humain.
Vous pouvez faire pousser tous vos poils jusqu'à vous en faire des Burqas vous et vos mentors,ça sera vos linceuls au Sahara.Nous vous combattrons au délà de l'Azawad,dans l'Afrique,dans l'Europe et partout dans le monde et sous toutes les dimensions spatiales et temporelles.Nous avons choisis notre camp celui des humains et de la liberté vous et vos alliés avez choisis le vôtre :c'est un enfer inhumain,hideux comme toutes forces du mal.Vous êtes déjà vaincus et votre cimetière sera l'AZAWAD.
Vive le MNLA
Vive l'AZAWAD
Vive la démocratie et les peuples libres.

MALI : LES FANTÔMES DU SAHEL (EXTRAIT)




MALI : LES FANTÔMES DU SAHEL (EXTRAIT)

Au lendemain de l’insurrection, une équipe d'Arte Reportage a pu se rendre au milieu des frontières poreuses du Sahel pour tenter de décrypter une situation extrêmement volatile et complexe où s'entremêlent différents mouvements : nationalistes Touaregs, groupes islamistes et djihadistes d'AQMI. Ces derniers, bêtes noires des chancelleries occidentales, ne cachent pas leur ambition : profiter du chaos pour enraciner le djihad aux portes de l'Europe.

Olivier Joulie et Laurent Hamida ont pu passer plusieurs jours à Gao, capitale du nouvel Etat revendiqué par les Touaregs, ville symbole devenue aujourd'hui l’enjeu de tous les combats politiques.

Puis, ils ont traversé les régions désertiques du Nord, fiefs des brigades de combattants d'AQMI, véritable plaie pour la région et pour les mouvements nationalistes touaregs si souvent associés à tort à des salafistes. A la frontière avec l’Algérie, puissance incontournable de la région – l’aviation algérienne viole discrètement et en toute impunité l'ancien territoire du Mali - des réfugiés, piégés au milieu de nulle part, entre les deux pays, sont abandonnés de tous.

Stigmate d'un conflit post-colonial, vieux de presque 50 ans, notre équipe découvre la violence d'une guerre qui oppose Bamako aux Touaregs de la région depuis l'indépendance. Villages détruits, politique de terre brûlée, répression sanguinaire sur les populations : un terreau propice à l'enracinement et à la prolifération d’un islamisme radical qui tisse sa toile en se nourrissant des tensions régionales. Comme en Somalie ou dans les zones tribales pakistanaises… Ali témoigne de son parcours depuis l'armée malienne jusqu’aux combattants d'AQMI, l'endoctrinement par des prêcheurs venus du Pakistan, avant de rejoindre le mouvement indépendantiste Touareg.

Le constat est inquiétant. Face au statu quo militaire entre l'Etat malien en déliquescence, une organisation africaine, la CEDEAO, incapable de mettre sur pied une force militaire crédible, l'immobilisme de la communauté internationale, le Mouvement National de Libération de l’Azawad, qui représente peut-être aujourd'hui un dernier rempart contre l'intégrisme, risque de se faire dépasser par des éléments étrangers et radicaux. Dans cette hypothèse, la région échapperait alors à tout contrôle…
De Olivier Joulie et Laurent Hamida – ARTE GEIE / Camicas Productions – France 2012
10 avril 2012 : les touaregs du Mouvement National de Libération de l'Azawad déclarent unilatéralement l'indépendance d'un territoire grand comme deux fois la France dans le Nord du Mali.
(France, 2012, 52mn)
ARTE

Date de première diffusion :Aujourd'hui, 18h50

Date(s) de rediffusion :Vendredi, 6 juillet 2012, 10h30

رسالة إلى الشعب الأزوادي \المناضل أبو أحمد الأزوادي:APPEL A SOUTENIR L AZAWAD CONTRE LES TERRORISTES D AQM