jeudi 28 juin 2012


Affrontements terribles à Gao entre le MNLA et les terroristes supportés par l'axe du mal

Toumast presse
combattants-aab-c-maa-2
Le Mercredi 27 Juin 2012, restera dans l'histoire de la jeune république de l'Azawad comme étant le plus sombre. Sombre d'abord et surtout de par les pertes au sein du MNLA, mais aussi sombre de par la force des terroristes, sombre de par la violence des combats, sombre de par les trahisons contre le MNLA, et enfin sombre de par le choix des leaders Touareg d'Ansar Adine d'empêcher aux Touareg de cette organisation de venir en aide au MNLA.
Tout a commencé comme beaucoup d'entre nous l'avait prédit depuis la prise du camp Amashash de Tessalit. Tout est né d'un plan très bien structuré à Bamako, Niamey, Alger, et Doha. Pendant que les leaders aussi bien politiques que militaires du MNLA péchaient par leur naïveté et leur laisser-aller, les forces du mal ne dormaient pas et continuaient de mettre en place les derniers détails de leurs plans machiavéliques. Mais l'heure n'est pas aux accusations, l'heure est à l'unité fraternelle. L'heure est à l'union sacrée pour permettre à David (MNLA) et de battre Goliath (le réseau international du terrorisme et de l'islamisme, celui de la haine de nos voisins Maliens).
Depuis plusieurs mois, le Mali mettait en place son plan de déstabilisation du MNLA. Ce plan passait en premier lieu par les anciens membres du Gandakoy et leurs proches de Gao. Au même moment, l'Algérie continuait sa lutte féroce contre l'Azawad à travers AQMI et Ansar Adine. Ansar Adine et dans une certaine proportion l'AQMI bénéficiait des largesses financières, et technologiques du Qatar. Une fois leurs plans ficelés, cet axe du mal est passé à l'action.
Pour mettre le feu aux poudres cet axe du mal organisât et perpétrât ce Lundi la mort d'Idrissa Oumarou Maïga, un enseignant d'une cinquantaine. Aussitôt cet enseignant d'une cinquantaine d'année assassinée, l'axe du mal accusera le MNLA d'avoir commis le crime pour je cite «voler la moto» de feu Maïga, une vielle mobylette qui il faut le rappeler. Nul besoin n'est de confirmer que le MNLA n'a absolument rien à avoir à ce crime, car la vente d'une seule de ses milliers de voitures aurait rapporté une valeur supérieure à celle d'une centaine de mobylette comme celle de feu Maïga.
L'axe du mal est alors passé à la seconde étape consistant à pousser la population de Gao, déjà infiltrée par le Gandakoy, à manifester contre le MNLA. Lors de la manifestation, l'axe du mal tapis fera tout son possible pour pousser le MNLA à tirer sur la foule qui était encadrée par le MUJAO et Boko Haram. Le professionnalisme du MNLA a permis de disperser la foule sans des dégâts importants du côté de la population civile.
N'ayant pas réussi son objectif la vieille, l'axe du mal continuera de manipuler la population en la poussant encore à manifester le Mercredi. Toujours encadrée par les terroristes du MUJAO et de Boko Hara, la population de Gao manifestera cette fois-ci avec les drapeaux du MNLA et le drapeau noir d'AQMI. Pire encore, les manifestants et les terroristes du MUJAO-Boko Haram outrepasseront un barrage de sécurité du MNLA protégeant la présidence de l'Azawad.
C'est à ce moment précis que la population civile s'écarta et le MUJAO et Boko Haram commencèrent à bombarder à l'arme lourde la présidence du MNLA. C'est également à ce moment que les réseaux téléphoniques d'Orange et de Malitel ont été brouillés par les terroristes. Pire encore, le réseau du téléphone satellitaire Thuraya a également été brouillé rendant impossible toute communication du MNLA pour appeler des renforts. Il est important de noter ici que ni le Mali, ni les terroristes ne disposent de la technologie nécessaire pour brouiller le réseau satellitaire. Seuls les pays occidentaux ou ceux du Moyen Orient en dispose...
Pris de court, et attaquer de toutes parts, la vingtaine de combattants du MNLA qui avait en charge la protection de la présidence s'est battue avec courage et mérite. Malgré leur petit nombre et le nombre insuffisamment d'armes dont ils disposaient, ces combattants ont presque mis en déroute les terroristes du MUJAO et de Boko Haram.
Apprenant la déroute de son allié, Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) se dirigera rapidement vers le champ de bataille avec un arsenal de guerre impressionnant et qui aurait pu détruire en quelques minutes la présidence de l'Azawad n'eut été la bravoure exceptionnelle du petit nombre de combattants du MNLA. La brigade surarmée d'AQMI était dirigée par le numéro 1 d'AQMI au Sahel, Mokhtar Bel Mokhtar en personne. L'organisation parfaite du petit nombre de combattants du MNLA a permis de causer plus d'une vingtaine de morts dont des leaders parmi les terroristes.
Voyant un renfort de plus d'une centaine de terroristes qui rejoignait le champ des combats, le petit nombre de combattants du MNLA a décidé d'évacuer la présidence pour rejoindre le gros des troupes Azawadiennes dans le camp Fihroun. Parmi les 4 combattants du MNLA tombés dans ce petit groupe dont la bravoure est sans égale, figure le chef des opérations, le Colonel feu Bouna Ag Attayoub. Paix à son âme et à celui de tous les combattants tombés sur le champ de l'honneur.
Si ces 4 braves combattants du MNLA sont morts, c'est parce qu'ils ont été trahis par des combattants non Touareg qui les avaient rejoint en affirmant qu'ils ne se reconnaissent que sous le drapeau de l'Azawad. Une fois les combats commencés, ces traitres ont rejoint leurs fusils contre eux et ont combattus avec le MUJAO et ensuite avec AQMI.
Encore dans le chapitre des trahisons, à Kidal, les combattants Touareg d'Ansar Adine ont convoqué Iyad Ag Ghaly et les leaders d'Ansar Adine pour réuni extraordinaire. Après qu'il lui fut notifié qu'il faut agir, Iyad Ag Ghaly a dit aux combattants Touareg que soit Ansar Adine agit en combattants avec ses compagnons d'idéologie (MUJAO, Boko Haram et AQMI) ou Ansar Adine allait servir de médiateur pour permettre l'arrêt de combats, et qu'en aucun cas, Ansar Adine allait combattre avec le MNLA. Sidéré par ce qu'ils venaient d'entendre de la bouche d'un Touareg, la salle de la rencontre a commencé à se vider de la majorité des combattants Touareg qui n'était pas disposé à abandonner leur frères Touareg du MNLA. Peu après, Iyad Ag Ghaly à fermer toutes les sorties de la ville afin de ne pas permettre aux combattants Touareg d'Ansar Adine de sortir pour combattre avec le MNLA.
Dans la soirée, nos sources nous apprenaient que l'armée Malienne en coordination avec le MUJAO et AQMI a commencé à bouger et a quitté son poste dans lequel elle s'était repliée tactiquement en fin novembre, pour rejoindre la petite ville de Boni en territoire Azawadien. L'état-major du MNLA a demandé au petit nombre de combattants du MNLA de se rendre à Gossi pour éviter momentanément les affrontements avec les centaines de militaires Maliens accompagnés par les miliciens du Gandakoy.
Surpris par la coordination des actions de l'axe du mal Mali-Niger-Algérie-Qatar, l'état-major militaire du MNLA ne ménage aucun effort pour rétablir rapidement la sécurité et la quiétude dans l'Azawad et montrer au monde entier qu'il a le contrôle de son pays avec ou sans son aide contre le terrorisme.

Par Alghatek Ag Emasseye

  • Le MNLA a quitté le centre ville de Gao pour se positonner au camp fihroun de Gao, il a perdu un brave colonel en la personne de Bouna ( Que la terre lui soit legere ) et quelques autres soldats . Mais le duo terroristes Mujao+Aqmi sont en deuil ce soir : le celebre chef terroriste Moktar ben moktar Alias Laour est bel et bien mort avec beaucoup de ses soldats qui ont tenu a le proteger aucours de cet affrontement , et tout alqaïda finira comme lui dans l'Azawad,vive le MNLA et l'Azawad democratique et à bas les barbus d'ou qu'ils soient!! Alquaida et mujao ont fait l'erreur de s'attaquer aux Azawadiens , ils suivront les traces de l'armée malienne inchallah tres bientot !!!

Moktar ben moktar le barbu salafiste est bel et bien mort,et tout alqaïda finira comme lui dans l'Azawad,vive le MNLA Laïque et democratique et à bas les barbus d'ou qu'ils soient!!


04:28
ok
merci
C'est tout ce que j ai eu comme info "Coté mujao le chef des terroristes est mort ( Mokhtar ben Mokhtar Alias Laouar ) avec d'autres elements sans bilan precis..

AZAWAD:Après la libération de l'Azawad par le MNLA, nous avons assisté au déferlement de plusieurs groupes islamistes armés, dont le dessein avoué est de nous priver de notre victoire au profit de l’intégrisme, du terrorisme, du chaos, de l’affairisme en tous genres.


COMMUNIQUÉ du MNLA/26/06/2012



Après la libération de l'Azawad par le MNLA, nous avons assisté au déferlement de
plusieurs groupes islamistes armés, dont le dessein avoué est de nous priver de notre
victoire au profit de l’intégrisme, du terrorisme, du chaos, de l’affairisme en tous genres.
Ces réseaux criminels ont été manipulés par un pays de la région .
Nous avons constaté la présence d’officiers supérieurs venus d’un pays voisin, en
parfaite intelligence avec l’AQMI, le MUJAO, ANCAR EDDINE, et un ballet de transports
logistiques, en faveur des ci-devant. Une délégation d’un pays du Golfe a été dépêchée
auprès des mêmes organisations mafieuses .
Immédiatement après ces conciliabules, les trois organisations terroristes ont ourdi
une agression le 26 puis le 27 juin 2012, sur les membres du Conseil Transitoire de l'État
de l'Azawad (CTÉA) de présents à Gao.
Les bureaux et les domiciles des responsables ont subi une forte concentration de tirs
d’armes individuelles et collectives de la part des terroristes sous la direction unifiée de
Moktare Ben Moktare en personne.
Nous déplorons plusieurs morts et blessés.
L’Azawad, indépendant, laïc et tolérant ne se soumettra jamais, ni aux intégristes,
ni à un quelconque pays. Nous combattrons jusqu’à la dernière goutte de notre sang.
Ces deux journées marquent une nouvelle étape dans les rapports de force en jeu
dans notre Azawad libéré.
C'est la volonté, aujourd'hui évidente et claire de ces agresseurs, d'affirmer et d'imposer
leur loi, dans leur seul intérêt idéologique et mafieux, sur le territoire de l’Azawad libéré
mais encore fragile.
Il est d’ors et déjà urgent que les démocraties du monde se mobilisent pour
soutenir le peuple de l'Azawad pour sa survie, mais aussi pour combattre ce fléau
international et l'éradiquer sur son territoire pour le bien-être de tous.


Fait à Gao, le 27 juin 2012





                                                           Moussa Ag Assarid
                           Membre du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad (CTÉA)
chargé de l'information et de la communication.

Mise au point sur la situation à Gao

28/06/2012 - 02:01

PARIS (SIWEL) — Mossa Ag Attaher, chargé de communication du MNLA, apporte quelques clarifications sur la situation à Gao et appelle " l'ensemble des peuples frères et amis à soutenir massivement le MNLA par tous les moyens dont ils disposent"


Mise au point sur la situation à Gao
Une mise au point, signée de Mossa Ag Attaher, sur la situation à Gao est parvenue à notre rédaction. Nous la reproduisons dans son intégralité 

« Mise au point sur la situation à Gao 

Aujourd'hui, l'AFP, repris en boucle par un certain nombre de médias occidentaux, maliens et algériens, annonçait que le " MUJAO avait occupé le QG du MNLA ". Ils annonçaient que le MNLA avait subit une sérieuse défaite face au Mujao et que " Les combattants du MNLA "ont fui, d'autres ont été tués, d'autres arrêtés". Il convient de préciser que: 
• le QG du CTEA était occupé par des civils et non des militaires, le QG militaire du MNLA se trouve au camps militaire 1 et non au siège du gouvernorat 

• les victimes ne se comptent pas uniquement dans les rangs du MNLA mais nous nous abstiendrons de faire de décomptes macabres. L'avenir proche rétablira les fait 

• les islamistes du Mujao ont reçu le renfort de plusieurs unité de l'AQMI dont l'un des chefs a été abattu aujourd'hui par les combattants du MNLA. Nous confirmerons ultérieurement l'identité du terroriste abattu 

• les combattant du MNLA qui avaient la charge de protéger le QG ont tenté d'éviter au maximum l'usage des armes lourdes en raison de la localisation en plein centre ville du QG 

• les combattants du MNLA arrivés du camps militaire 1, zone aéroportuaire ont tenté de déplacer les combats à l'extérieur de la ville mais les djihadistes du Mujao ont ouvert le feu dans les rues, exposant ainsi les populations et poussant le MNLA à se replier dans le camps militaire toujours occupé par les combattants du MNLA, contrairement aux affirmations de l'AFP qui annonçaient "la fuite des combattants du MNLA". 


Par ailleurs, il ya également lieu de préciser que les forces en présence dans l'Azawad ne se limitent pas à la seule présence physique des groupes armés, il y a aussi et surtout tout le soutien logistique, financier et médiatique de certaines puissances étrangères qui appuient sans réserve les groupes islamistes opérants dans notre territoire tout en dénigrant outrageusement le seul mouvement démocratique du pays. 

Où est cette communauté internationale qui n'a eu de cesse d'exiger du MNLA qu'il "précise" sa position vis à vis de l'islamisme et pour certain de "mener le combat contre les islamistes" ? 
Quel soutien apport-telle au MNLA dans cette nouvelle guerre que nous sommes en train de mener contre les narcoterroristes du Mujao? 
Où est la presse internationale sensée promouvoir la liberté et la démocratie ? 
Où sont donc tous les donneurs de leçons ? 

Avec ou sans l'aide de la communauté internationale, le MNLA combattra jusqu'au bout les ennemis de l'Azawad et n'abandonnera jamais le combat qu'il a entrepris de mener pour la liberté du peuple de l'Azawad 

En ce moment une partie des unités du MNLA, stationnées aux frontières de l'Azawad, reviennent à l'intérieur du territoire pour achever de débarrasser la ville de Gao des groupes islamistes du Mujao qui terrorisent la population. C'est une nouvelle phase de cette guerre que les ennemis de notre peuple nous imposent. Nous l'affronterons avec courage et détermination et nous appelons l'ensemble des peuples frères et amis à nous soutenir massivement par tous les moyens dont ils disposent. 


Gloire à nos martyrs d'hier et d'aujourd'hui 
Vive l'Azawad libre et démocratique 


Mossa Ag Attaher, 
Chargé de communication du MNLA  » 

zp 
SIWEL 280201 JUIN 12

mercredi 27 juin 2012


Nord-Mali: un dirigeant rebelle touareg,Bilal Ag Achérif, blessé à Gao, évacué à Ouagadougou

BAMAKO – Le secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg), Bilal Ag Achérif, a été blessé mercredi lors des combats avec des islamistes à Gao (nord-est du Mali) et évacué à Ouagadougou, a appris l’AFP de source sécuritaire et diplomatique régionales.
M. Ag Achérif a été évacué précipitamment de Gao, a précisé la source sécuritaire, sans donner de détails sur la gravité de ses blessures. On l’a évacué à Ouagadougou (capitale du Burkina Faso) pour des soins parce qu’il a été touché, a ajouté une source diplomatique.
L’incertitude entourait en outre le sort de Mahamadou Djeri Maïga, autre haut responsable du MNLA, selon la même source.
Par ailleurs, un ancien haut-gradé de l’armée malienne, le colonel Bouna Ag Tahib, qui avait déserté pour rejoindre les rangs du MNLA, a été tué lors des combats, a appris l’AFP auprès de l’un de ses proches.
La mort du colonel Ag Tahib, qui avant le déclenchement de l’offensive du MNLA dans le nord du Mali il y a six mois était en poste à Tombouctou (Nord-Ouest), a été confirmée par une source sécuritaire malienne.
De violents combats ont opposé mercredi à Gao les islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et les membres du MNLA. Les islamistes ont infligé une lourde défaite au MNLA, puisqu’ils disent contrôler totalement la ville, ce qu’ont confirmé de nombreux témoins à l’AFP.
Ils y ont pris le quartier-général du MNLA pour tout le nord du Mali, tandis que les combattants touraeg, avec à leur tête Mohamed Ag Najim, chef d’état-major du mouvement, ont totalement quitté le camp militaire situé vers l’aéroport de Gao qu’il occupaient, selon un journaliste local qui s’est rendu sur place. Le camp est désormais aux mains du Mujao, a-t-il dit.
AFP / 27 juin 2012 21h22

Nord-Mali: les islamistes infligent une lourde défaite aux rebelles touareg

AFP,le 27.06.12 | 12h07 | mis à jour le 27.06.12 | 20h5
 
Un groupe armé islamiste a infligé mercredi une lourde défaite à la rébellion touareg dans le nord-est du Mali après de violents combats qui ont fait au moins vingt morts à Gao, ville désormais sous le contrôle total des islamistes qui renforcent leur emprise déjà forte sur la région.
Les combats ont débuté mercredi matin dans plusieurs quartiers de Gao et ont duré plusieurs heures entre les islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et les membres de la rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA).
“Nous avons pris le palais du gouverneur (qui servait de quartier général du MNLA pour tout le nord du Mali) et la résidence de Bilal Ag Chérif, secrétaire général du MNLA, qui a fui avec ses soldats”, a déclaré en fin de journée à l’AFP Adnan Abou Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao.
Ag Achérif a été blessé et évacué à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso voisin, a appris l’AFP de source sécuritaire et diplomatique régionales.
La prise du palais du gouverneur (ou gouvernorat) a été confirmée par de nombreux témoins interrogés par l’AFP au téléphone depuis Bamako, de même que celle du camp militaire du MNLA, situé près de l’aéroport.
Les islamistes “sont entrés à l’intérieur du gouvernorat”, a ainsi déclaré le propriétaire de la station-service qui jouxte le palais du gouverneur. Les combattants du MNLA “ont fui, d’autres ont été tués, d’autres arrêtés”, selon lui, information confirmée par d’autres témoins.
Un ancien policier en poste à Gao a précisé que de nombreux prisonniers avaient été conduits au commissariat central de la ville.
“Le Mujao contrôle actuellement le terrain. Des prisonniers du MNLA sont au commissariat, d’autres ont fui la ville, d’autres sont morts ou blessés mais c’est la débandade” dans les rangs du mouvement rebelle touareg, a-t-il affirmé.
Au moins vingt personnes, essentiellement des combattants, ont été tuées et quatorze blessées, selon les témoins et une source hospitalière.
Un enseignant de Gao, désertée toute la journée par ses habitants terrés chez eux, a estimé qu’il faut s’attendre à un bilan bien plus “lourd”.
Ces combats sont intervenus au lendemain de manifestations à Gao d’habitants indignés par l’assassinat lundi d’un conseiller municipal, Idrissa Oumarou, enseignant et membre du parti du président malien de transition, Dioncounda Traoré.
Impuissance à Bamako
Des hommes armés ont tiré sur des centaines de manifestants, faisant au moins un mort et une dizaine de blessés.
Des manifestants ont accusé le MNLA d’avoir ouvert le feu, ce que ce mouvement a catégoriquement démenti, parlant d’une “manipulation” du Mujao, mouvement considéré comme dissident d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Depuis fin mars/début avril, les villes et régions administratives du nord du Mali –Tombouctou, Kidal et Gao– sont tombées aux mains des groupes armés islamistes que sont le Mujao et Ansar Dine (Défenseurs de l’islam), soutenus par Aqmi, du MNLA et de divers groupes criminels.
Cette chute de plus de la moitié du territoire malien a été précipitée par un coup d’Etat qui, le 22 mars, a renversé le président Amadou Toumani Touré.
Depuis, l’armée malienne en pleine décomposition, est incapable de reprendre le terrain perdu et les autorités de transition mises en place à Bamako après le retrait des putschistes du pouvoir le 6 avril paraissent impuissantes.
La tension était vive ces derniers temps entre le MNLA, mouvement laïque qui a déclaré unilatéralement l’indépendance du nord du Mali, et les islamistes dont l’objectif proclamé est l’application de la charia (loi islamique) dans tout le Mali.
Le MNLA avait déjà été marginalisé dans plusieurs localités, en particulier à Tombouctou contrôlée par Ansar Dine qui y impose la charia, distribuant des coups de fouet aux “déviants” que sont, selon ce mouvement, les couples non mariés, les fumeurs ou les buveurs d’alcool.
En mai à Gao, des membres du Mujao avaient empêché des jeunes de jouer au football et de regarder la télévision, provoquant de violentes manifestations anti-islamistes, qui avaient fait au moins cinq blessés.
L’occupation du Nord et les violences qui y sont commises, entraînant des pénuries de toutes sortes, a provoqué un afflux de déplacés et de réfugiés dans les pays voisins évalués à quelque 300.000 personnes par les ONG qui parlent de situation “alarmante”.
AFP

MALI - 
Article publié le : jeudi 28 juin 2012 - Dernière modification le : jeudi 28 juin 2012

Nord du Mali : les islamistes ont pris Gao, le MNLA déterminé à poursuivre le combat

Avec la prise de Gao, les islamistes ont renforcé leur position dans le nord du Mali.
Avec la prise de Gao, les islamistes ont renforcé leur position dans le nord du Mali.
Reuters/Adama Diarra

Par RFI
D'intenses combats ont eu lieu mercredi 27 juin à Gao. Les premiers vrais affrontements directs entre le MNLA et les groupes islamistes de la ville, tels que le Mujao et Ansar Dine. A l'issue de cette journée, le QG du MNLA a été vidé et pillé. Les islamistes contrôlaient hier soir la ville mais le MNLA se disait encore déterminé à combattre.

Après les incidents de ces derniers jours, la bataille entre le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) semblait inéluctable. Elle a éclaté mercredi matin dans plusieurs quartiers de Gao.

NOTRE DOSSIER SPÉCIAL MALI
Très rapidement, les islamistes radicaux du Mujao ont pris le dessus sur les hommes du MNLA. Le siège du gouvernorat, devenu QG du MNLA, a été encerclé et au terme de violents affrontements, les islamistes ont investi le bâtiment. Le bilan des combats est encore incertain mais il risque de s'avérer très lourd, on évoque déjà une vingtaine de morts et des dizaines de prisonniers.
Le MNLA reconnaît avoir perdu la bataille et a dû quitter la ville, y compris le camp militaire situé à l'entrée de Gao, mais il affirme que le combat n'est pas terminé. L'un des responsables du mouvement touareg, Mahamadou Djeri Maïga, affirmait mercredi soir que c'est l'un des chefs du groupe Aqmi, l'Algérien Moktar Bel Moktar qui a organisé l'attaque et que ses hommes ont combattu aux côtés du Mujao contre les hommes du MNLA. Il réclame l'aide de la communauté internationale.

Mahamadou Djeri Maïga
Vice-président du Conseil de transition de l'Azawad proclamé par le MNLA
On était dans notre bureau quand Moktar Bel Moktar est venu avec ses hommes (…) tout ce qu’il y a comme Aqmi est descendu chez nous aujourd’hui. Le combat a été rude parce qu’ils sont venus avec tout ce qu’ils ont comme arsenal de guerre (…) Aujourd’hui le MNLA est face à Aqmi et nous devons nous battre contre Aqmi donc on doit nous aider. On demande à l’international de nous aider.
 
27/06/2012 par Guillaume Thibault

Quant au secrétaire général du mouvement, Bilal Ag Cherif, il aurait été blessé au cours des combats et a été évacué à Ouagadougou, où il serait actuellement soigné. Enfin, un haut responsable du MNLA, le colonel Bouna Ag Tahib, aurait péri durant les combats.
Gouvernement impuissant
La situation à Gao inquiète le gouvernement malien qui a réagi après le Conseil des ministres de ce mercredi. Un gouvernement totalement impuissant et qui ne peut que délivrer des messages de soutien à la population de Gao.


Hamadoun Touré
Porte-parole du gouvernement de transition
Nous demandons à la communauté internationale de condamner ce qui se passe, de rester à nos côtés pour que le Mali puisse réaliser dans les meilleures délais la récupération de ses zones occupées. (…) Nous demandons aux deux belligérants de mettre un terme à leur rêve chimérique. Ce qu’ils veulent imposer au Mali ne sera jamais possible (…) Le Mali restera un Etat laïc.
 
28/06/2012 par Olivier Rogez
TAGS: ANSAR DINE - AQMI - ISLAM - MALI - MNLA - TERRORISME

Combats entre rebelles touareg et islamistes dans le nord du Mali - Temoust.org

Combats entre rebelles touareg et islamistes dans le nord du Mali - Temoust.org

Nord du Mali : affrontements entre rebelles touareg et islamistes à Gao - Temoust.org

Nord du Mali : affrontements entre rebelles touareg et islamistes à Gao - Temoust.org

mardi 26 juin 2012

Mali - Exactions par des militaires...


Mardi 26 juin 2012
cap camps 4
Enfant ivoirien réfugié au Ghana. Une des conséquences de la "politique" africaine de la France et de l'Occident.
Qu'on publie ses textes, les enregistre et les illustre ou l'interviewe directement, Michel Galy est un habitué du Gri-gri International. Aussi, passé le délai courtois de rigueur, c'est avec grand plaisir que nous reprenons sa tribune parue hier sur le site du quotidien de révérence, Le Monde. (Question : pourquoi ces analyses, rares dans le paysage médiatique français, et d'autant plus précieuses, n'ont-elles pas les honneurs de la publication papier ? Elle ne contredirait pas la diffusion par le web et permettraient aux toujours pas connectés et autres septuagénaires des deux Assemblées d'enfin lire des analyses sérieuses, cohérentes et conséquentes.
Après la Libye au Nord, la Cote d'Ivoire au Sud selon les foucades sarkosystes, le nouveau pouvoir socialiste va-t-il se lancer dans une aventure militaire en envoyant les parachutistes français à Bamako et Tombouctou ? Ou se servir des "supplétifs" de la CEDEAO, sur la requête d'Alassanne Ouattara, le président ivoirien, tout en envoyant les forces spéciales françaises traquer les islamistes et les indépendantistes de l'Azawad, au Nord-Mali ?
Tout cela précédé d'une mise en condition médiatique basée sur l'indignation et peu soucieuse des conséquences géopolitiques, diabolisant certains acteurs locaux et présentant l'intervention militaire comme l'unique solution. Reste à mettreen place un habillage juridique, via l'Union africaine et le Conseil de sécurité des Nations Unies - quitte à violer ou détourner la résolution à venir, certainement prise sous le motif de la"responsabilité de protéger" !
Schéma connu, où la Syrie dispute au Mali le rôle peu enviable de prochain terrain d'intervention. Tout cela pour quoi ? Pour que la presse françafricaine tresse les louanges d'"Hollande l'Africain", revendiquant par un coup de force facile un pouvoir élyséen fort, compensant symboliquement le retrait d'Afghanistan ? Pour conforter le syndicat des chefs d'États africains, inquiétés de voir le général président Amani Toumani Touré renversé et son successeur physiquement agressé ? Pour répondre aux vives inquiétudes des USA dont les pires cauchemars se concrétisent sous la forme d'un nouveau territoire pour un islamisme conquérant s'infiltrant dans tout le Sahara et descendant vers les riches gisements pétroliers du Golfe de Guinée ?

Ce schéma simpliste d'une nouvelle intervention française sur le continent africain mérite d'être éclairé par ses précédents, et évalué par ses conséquences.

S'il y avait une "guerre juste" dans les 50 interventions des corps expéditionnaires français pendant les 50 ans d'"indépendances" cela se saurait ! Que les précédentes soient menées au nom des "intérêts français" ou de la"protection des ressortissants", ou que les bombes à venir aient un habillage juridique et revendiquent la protection d'une démocratie de plus en plus formelle, reconnaissons que pour les pays envahis et les civils sacrifiés, les précautions sémantiques ne font guère de différence...
Au contraire, des historiens analysent ces interventions, dans le droit fil de la politique pré-independances , comme une"guerre à l'Afrique" discontinue, qui depuis 150 ans réprime et normalise, soumet puis contient les populations du continent sur des territoires donnés et selon des modèles politiques contraignants.
Tenir un discours de gauche et mener une politique extérieure qu'on ne peut qualifier que de néocoloniale a un nom, dans l'histoire de la gauche française : le mollétisme. Du nom de triste mémoire de Guy Mollet, hiérarque socialiste qui a réussi le tour de force, en Algérie, d'allier discours marxisant et action coloniale - déjà!
Le gouvernement précédent a de fait encouragé les revendications du MNLA touareg, en lui offrant tribune médiatique et appui diplomatique - ce qui a été vécu à Bamako comme un lâchage, si ce n'est comme une trahison, et qui semble la cause indirecte du putsch de mars dernier par lecapitaine Sanogo.
L'extension de cette nouvelle "guerre nomade" africaine se ferait selon deux axes : Nord-Sud d'abord, non seulement vers Bamako, mais aussi via la CEDEAO, vers des pays comme le Burkina ou la Côte d'Ivoire dont les régimes autoritaires se voient déjà déstabilisés.
L'autre vecteur, plus immédiat et évident, serait la dissémination des "guerriers nomades", d'un coté indépendantistes touaregs, de l'autre djihadistes surarmés, vers les autres pays sahariens ; dans ce cas le Niger aux riches gisements d'uranium serait sans doute le premier visé, mais de la Mauritanie à l'Algérie, du nord Tchad au Sud de la Libye, ou encore le Burkina et le Nigeria, bien peu risquent d'être épargnés !
Le vertige de gouvernance, interventionniste et armé, de la CDEAO, s'il est plutôt risible concernant certains de ses acteurs arrivés au pouvoir par un assassinat politique ou de sanglantes rebellions (dictateurs relevant plus de la CPI que des forums onusiens) a été historiquement catastrophique sur le terrain et tragique dans ses modalités. L'Ecomog, bras armé de l'organisation ouest africaine ,a pillé et tué des civils plus qu'à son tour, au Liberia et en Sierra Leone, au point d'être dans le cas de ce dernier pays considérée comme une des "factions combattantes" par l'ONU !
A la fin du régime français précédent, des stratèges du café de Flore ont été relayés par des machiavels manqués, au Quaid d'Orsay ou à la Défense qui ont voulu "jouer les Touaregs" pour"liquider Aqmi" : on voit ce qu'il en a été ! Et aujourd'hui des membres des services et des milieux d'affaires verraient bien un autre Azawad au nord Niger pour contrôler l'uranium d'Areva à un meilleur prix : qu'importe pour eux que deux Etats sahéliens, déjà minés par un ajustement qui les a laissé exsangues (mais non leurs "élites" corrompues.... ), s'effondrent et déstabilisent les pays limitrophes - au risque, on semble l'oublier, d'un triste sort possible pour les otages d'AQMI.
Dans cette réflexion conséquentialiste - qui aurait due être mise en oeuvre pour la Libye et la Côte d'Ivoire -, le pire serait sans doute une crise humanitaire d'une ampleur inédite : des Etats ne pourraient faire face aux famines, qui déjà structurelles dans la zone toucheraient jusqu'aux capitales.
Faudra t-il appeler à la rescousse les organisations humanitaires au Mali, Burkina, Niger, Algérie Mauritanie, et bien plus loin encore pour gérer les centaines de milliers de réfugiés et déplacés que génère déjà la crise malienne et qui se compteront en millions si ce nouveau conflit gagne une demi douzaine de pays ? Action contre la Faim, par exemple, a mis en garde (cf sur son site son dossier Sahel) contre de terribles risques de famine généralisée que risque de connaître une zone sahélo-sahélienne structurellement fragile. Une main qui tue, l'autre qui soigne : les humanitaires s'épuisent à jouer cette "main gauche de l'Empire", à traiter courageusement les effets pervers d'interventions sur le long terme irresponsables.
Car la guerre a ses logiques propres, qui recomposent rapidement les identités et les territoires. Qui aurait dit il y a seulement un an que le mouvement Ansar el Dine, à l'origine religieux, prendrait le pas sur le MNLA, ou que le mouvementBoko Haram du Nigeria ou des djihadistes pakistanais ou afghans se reterritorialisaient au Sud-Mali !
Des penseurs africains, notamment maliens comme Aminata Traoré, proposent des alternatives : un retrait total des corps expéditionnaires français, des bases et des forces militaires du continent est revendiqué par un mouvement pan-africaniste montant comme par une gauche occidentale encore tiers mondiste.
Quitte à aider à contre attaquer une armée malienne en pleine recomposition, plutôt que des régimes corrompus et des chefs d'État qui ont mis le feu à une partie de l'Afrique. Laissons certaines régulations se faire - ou la guerre au Mali s'étendra au Sahara, et les conséquences de ce nouveau bourbier risqueront d'atteindre l'Europe, demandant une impossible prise de risque des forces françaises, menacées sur d'incontrôlables théâtres d'opérations
Qui écoutera un jour les polémologues ? Jouer les Cassandre n'est évidemment pas un exercice très réjouissant, surtout si le rôle doit être réitéré en vain depuis une vingtaine d'années... Avertir des fausses logiques et insister sur les effets pervers ou les catastrophiques conséquences de ses actes un pouvoir politique affolé par les groupes d'intérêts, des médias alarmistes, ou des amateurs de coups tordus est souvent inutile. L'espoir subsiste cependant d'une prise en compte des observations indépendantes, des faiseurs de scénarios pour l'intérêt général ! Utopie de ne plus être - et c'est ici le cas de le dire -, ce que des textes bien plus anciens nomment déjà"vox clamantis in deserto", la voix de celui qui prêche dans le désert. 
Photo - Le Gri-Gri    Texte - Michel Galy, politologue, professeur de géopolitique à l'Ileri, chercheur au Centre d'études sur les conflits
Michel Galy est l'auteur de "Guerres nomades etsociétés ouest africaines" 
(L'Harmattan).
PS : entrez le nom Michel Galy dans le moteur de recherche du site, vous accèderez à l'ensemble de ses contributions, directes ou par reprises, ainsi que l'intégralité des interviews qu'il a bien voulu nous accorder.

Tinariwen - Toyame Tikobawene dagh Tenere (Iyadou)

Iyadou Ag Leche (Tinariwen) - Toumast Tincha (Le Peuple a été vendu)


Publiée le 24 juin 2012 par 
Iyadou Ag Leche de Tinariwen compose et interprète une chanson pleine d'émotions, de regrets, et de tristesses quant au devenir du peuple Touareg qui a été vendu par certains de ses enfants qui sont devenus ses propres ennemis. | Pour plus d'informations, consultez
http://youtu.be/veKFSBfa8fw