TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne.
Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
dimanche 6 mai 2012
Conférence sur la situation des Touaregs du Mali au Parlement Européen
Le Député François Alfonsi, Président du friendship Euro-Amazigh au Parlement Européen poursuit son travail de sensibilisation de ses collègues et de l’opinion publique, sur la situation du peuple Amazigh. En raison de son actualité, le cas des Touaregs de l’Azawad retient l’attention.
Ainsi, après avoir appelé le 17 avril dernier ses collègues à soutenir l’option du « dialogue avec le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) pour arriver à une véritable stabilité dans cette région du monde », François Alfonsi organise le 22 mai 2012 au Parlement Européen à Strasbourg, une conférence portant sur « la situation des Touaregs au Mali : dialogue avec le MNLA », avec la participation de deux hauts représentants du MNLA qui viendront spécialement de l’Azawad.
Au vu de la résolution du Parlement Européen adoptée le 20 avril dernier, on peut dire que l’appel au dialogue lancé par M. Alfonsi a été entendu puisqu’il a été relayé par cette résolution qui « invite les autorités maliennes et le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) à parvenir à une solution pacifique et durable au travers d’un dialogue constructif ».
Aussi, François Alfonsi invite les Députés européens, les ONG et les personnalités intéressées à venir débattre avec les représentants du MNLA sur la question touarègue, le 22 mai à 10h au siège du Parlement Européen à Strasbourg en salle R3.1.
Source : TEMOUST
Maliactu du 05 mai 2012
samedi 5 mai 2012
PRADINAS 12240 ( AVEYRON) FRANCE
RENCONTRE ANNUELLE DE LA DIASPORA TOUAREGUE EN EUROPE 25,26,27 et 28 MAI 2012 PRADINAS 12240 ( AVEYRON) FRANCE
La diaspora touarègue en Europe se donne rendez vous le sud ouest de la France (25,26,27 et 28 Mai 2012) pour ses retrouvailles annuelles.
Cette rencontre est désormais un moment fort et attendu pour tous ce qui s'intéressent au peuple touareg et à sa culture .Un week-end de convivialité et de réflexion pour se connaître et resserrer les liens.
Le week-end sera ponctué par des moments d'échanges, (musiques, animations...) avec deux grandes veillées ( samedi soir et dimanche soir ), qui seront les moments fort du week-end.
Ceux qui ont de choses à faire partager, n'hésitez surtout pas, et ne tardez pas à nous le faire savoir pour faciliter l'organisation.
Une participation aux frais, estimée à 40 euros, est à prévoir pour l'ensemble du séjour (vendredi soir au lundi après midi). Les enfants (-12 ans) ne paient pas
Venez avec vos tentes, duvets, couvertures, les nuits peuvent êtres froides. Possibilité de couchage en dortoir (Places limitées : Contactez nous !)
Si certains souhaitent se loger par leur propre moyen, n'hésitez pas à contacter le comité Local d'organisation (Contact ci- dessous). De manière générale, pour faciliter l'organisation matérielle et logistique, confirmez votre venue, avant le 15 Mai 2012, auprès des personnes dont le contact est indiqué ci- dessous :
Arrêtés de manière complètement arbitraire par un état voyou alors en complète débandade dans l'Azawad, Assi Walet Hita et Aminatou Walet Biby passeront près de 3 mois dans les geôles du colonisateur Malien. Echangé de manière honteuse contre 29 prisonniers de guerre Maliens, elles continuent toujours de se demander la raison de leur emprisonnement.
Ce qui fait le plus mal à un pouvoir voyou et dictatorial, c'est le rôle de leadership que peut occuper la femme pour le contrer. Lorsque cette opposition de la femme devient la plus importante, ce pouvoir illégitime vacille et n'a d'autres choix que de s'en prendre directement à la femme leader.
En Birmanie la junte militaire qui a mis ce beau pays à terre ne pouvait accepter le charisme et le pragmatisme mais surtout la voix contradictoire que représentait Aung San Suu Kyi. Malgré une vingtaine d'années d'intimidations, de prison, et de privations de liberté, la lauréate du Prix Nobel de la paix 1991, continuera son combat jusqu'à son investiture il y a quelques jours comme députée.
Chez nous dans l'Azawad, nous avons également nos lionnes aussi pacifiste et charismatique qu'Ang San Suu Kyi, mais qui n'ont rien de politiciennes et n'ont pas leur langues dans leur poches. Ces deux lionnes ce sont Assi Walet Hita et Aminatou Walet Biby, respectivement Présidente et Vice-Présidente de l'Association des Femmes de l'Azawad.
Pendant que feu Ibrahim Ag Bahanga et une partie de ce qui deviendra l'état-major militaire du MNLA préparait la lutte pour la libération de l'Azawad, l'Association des Femmes de l'Azawad s'occupait du côté humanitaire en recevant et aidant les dizaines de milliers de réfugiés qui revenaient dans l'Azawad. Aussi, pendant que les cadres et intellectuels Touareg (Kal Tamasheq) brillaient par leur silence ô coupable face à la tragédie qui frappait déjà les populations Azawadiennes en Libye, l'Association des Femmes de l'Azawad faisait le contraire. Elles disaient haut et fort que plus jamais un Azawadien ne doit mourir de manière complètement anonyme dans une guerre qui nous est étrangère. Dans la vidéo ci-dessus d'une réunion en Juin 2011, Aminatou Walet Biby appelait de manière claire et net l'ensemble des Azawadiens à se désintéresser de ce conflit et de revenir dans l'Azawad auprès des leurs.
Pendant que les combattants du MNLA commençaient a rejoindre leur base et que les recrues prenaient part aux formations intensives, Assi Walet Hita, continuaient les efforts de sensibilisation qu'entreprend son association. Aux populations Azawadiennes, elle délivrait un message clair basé sur la non-violence. Elle apprenait aux uns et aux autres que la légalité à la fois Malienne qu'internationale donnait droit aux Azawadiens de réclamer leur indépendance à travers l'autodétermination. C'est en partie grâce au travail phénoménale qu'à accompli son association que les populations Azawadiennes ont adhérer massivement au Mouvement National pour la Libération de l'Azawad juste après sa création.
Toujours dans sa démarche non-violente, l'Association des Femmes de l'Azawad organisera le 1er Novembre 2011 la manifestation populaire à Kidal pour réclamer tout simplement l'autodétermination afin d'aboutir à l'indépendance de l'Azawad injustement rattaché au Mali. Durant cette manifestation, Assi Walet Hita dira (7:10) à son interlocuteur que «Dites au Mali que nous voulons qu'il nous laisse notre pays. Nous voulons aussi que les autres pays qui nous empêche d'avoir notre indépendance arrête de telles actions».
Malgré les intimidations et les menaces, Assi Walet Hita continuera et transmettra le même message à une délégation ministérielle du Mali venu à Kidal pour diviser les Azawadiens pour mieux régner et corrompre une partie d'entre eux qui se trouvaient à Takalote dans l'espérance de les voir combattre leur frère du MNLA. A cette délégation de 6 ministres Maliens conduite par le General Kafougouna Koné, ministre de l'Administration territoriale, Assi dira encore: «Vous pouvez retourner chez vous au Mali. Ici c'est l'Azawad, et nous n'avons pas besoin de votre présence encore moins celle de votre pays».
Une fois la révolution pour la libération de l'Azawad lancée le 17 Janvier, les membres de l'Association des femmes de l'Azawad joueront encore un rôle primordial. Elles combattront de manière non-violente les violations des droits de l'Homme par les milices Tamasheq du Colonel-Major AlHaji Ag Gamou à Kidal. Elles n'emmagasineront aucun effort pour également combattre la propagande mensongère du Mali qui a eu recourt à toutes les astuces possibles pour créer une guerre fratricide entre les Azawadiens.
Ceci était de trop pour le pouvoir raciste et voyou de Bamako. Il ne pouvait plus accepter toutes les défaites militaires reçu face aux combattants de l'Azawad, et en même temps échouer dans sa propagande mensongère grâce entre autres aux efforts des lionnes de l'Azawad. Comme pour matérialiser toute son impuissance, sans aucune raison, le 1er Février 2012 il emprisonnera les deux plus grands leaders de l'Association des Femmes de l'Azawad.
Depuis, elles passeront près de 3 mois en prison avec un minimum de contact avec l'extérieur. Mais ceci n'entamera en rien leur passion pour la libération complète de l'Azawad de l'occupation d'un pouvoir aussi raciste que génocidaire. Du fond de sa geôle, dans une conversation téléphonique, Aminatou Walet Biby,déclarera:
"Mes frères, n'abandonnez plus jamais, un pouce de votre dignité, trop longtemps bafouée. Le chemin que vous avez parcouru est infiniment plus fastidieux que celui qu'il vous reste à accomplir.
Notre pays est beau, incomparable, riche et divers. Ils l'ont confisqué et en ont fait un jardin privé dont ils cueillent des fruits succulents, qu'ils dégustent avec délectation, sous nos yeux d'affamés. Mais, grâce à nous, qui n'avons jamais cessé de nous battre, il est en route pour la liberté, la dignité et l'égalité.
Patience ! Maintenez la pression.
Tenez bon ! L'heure est enfin venue! La nôtre!
La victoire ne fait aucun doute. Elle sera de notre côté, et seulement du nôtre. Elle n'en sera que plus belle et plus éclatante!"
Au lieu d'être celles réconfortées à cause de la privation de leur liberté au moment où l'histoire de l'Azawad s'écrivait en gras, elles étaient celles qui encourageaient les Azawadiens à continuer, à foncer vers un jour nouveau, sans plus jamais regarder derrière car le bout du tunnel entamé en 1880 était tout près, très proche, à portée de doigts. Un mois plus tard, les Azawadiens se réveilleront sous un nouveau soleil, le soleil de la liberté, de la dignité. Pour la première fois, les Touareg (Kal Tamasheq) et les Azawadiens étaient enfin libre de toute occupation de leur territoire.
N'ayant plus de raisons de les emprisonner, le colonisateur Malien libèrera ces deux lionnes de l'Azawad qui n'ont commis aucun crime et qui ignore jusqu'aujourd'hui la ou les raisons pour lesquelles elles ont été emprisonnées. Comme pour montrer une dernière fois toute la honte sur laquelle il s'est construit pendant depuis son indépendance négociée, le Mali les libera le Vendredi 13 Avril 2012, à Douantza, à la frontière Azawado-Malienne contre la libération de 29 prisonniers de guerres détenues par le MNLA. En d'autres termes, ces deux lionnes étaient échangées contre des soldats Maliens, dont un officier supérieur.
Depuis lors, elles refont la transition vers la liberté mais surtout, continuent à faire évoluer les mentalités des uns autres afin de permettre à tous les Azawadiens sans exception de participer à la construction de leur pays.
Par Intahmadine Ag Atoubelle
MALI -
Article publié le : vendredi 04 mai 2012 - Dernière modification le : vendredi 04 mai 2012
RFI
Mali : tentative de rapprochement entre le MNLA et Ansar Dine pour envisager l'avenir du Nord
Image d'un groupe de combattants du MNLA publiée sur le site internet du mouvement rebelle.
www.mnlamov.net/
Alors qu'Ansar Dine et son allié Aqmi gagnent chaque jour un peu plus de terrain à Tombouctou et Kidal, le MNLA tente depuis des semaines de convaincre Iyad ag Ghali, le chef d'Ansar Dine de laisser tomber son partenaire encombrant, Aqmi pour construire avec eux, l'avenir de l'Azawad autoproclamée indépendante début avril par le MNLA. Une délégation du MNLA a rencontré le 2 mai dans la capitale de l'Adrar des Ifoghas, le chef d'Ansar Dine, Iyad ag Ghali : l'enjeu est un rapprochement des deux mouvements pour envisager l'avenir de cette zone séparatiste au nord du Mali.
NOTRE DOSSIER SPÉCIAL MALI
Du côté d'Ansar Dine, on se dit très serein : c'est le MNLA, mouvement national de libération de l'Azawad, qui vient nous chercher : nous sommes d'accord pour les rejoindre à condition qu'il reconnaisse l'application de la loi islamique dans l’Azawad.
Selon RFI, le MNLA serait prêt à une grosse concession : reconnaître l'Islam comme religion officielle dans un cadre démocratique. Mais la charia, c'est niet, nous assure un délégué du MNLA, présent mercredi à Kidal.
Le MNLA qui pose par ailleurs un préalable à Iyad et à son mouvement : qu'il laisse tomber Aqmi, Al-Qaïda au Maghreb islamique, et qu'Ansar Dine les aide à bouter Aqmi hors de l'Azawad. Mais Ansar Dine ne voit pas les choses ainsi : « Aqmi nous a aidés à battre l'armée malienne au Nord. Ce sont nos partenaires et ils ont toute leur place ici », précise un cadre d'Ansar Dine.
D'après RFI toujours, le dialogue entre les deux mouvements tamacheks n'est cependant pas rompu : des discussions entre oulémas des deux tendances se poursuivent sur le terrain religieux.
Mais selon toute vraisemblance, le futur conseil de transition de l'Azawad qui doit se mettre en place dans les tous prochains jours à Gao, se fera sans les Touaregs islamistes d'Ansar Dine.
Dans ce tournant décisif, solennel et historique du devenir populaire de l'Azawad ! C'est-à-dire « la boucle du Niger » dans son ensemble homogène et social commun. Le devoir socioreligieux à la fois nous interpelle tous, chacune et chacun en ce qui le concerne, de saluer l'action combien patriotique, salutaire et humanistique du MNLA en libérant pas seulement la totalité de la terre de l'Azawad mais en libérant aussi les esprits de toutes les populations de ce grand pays opprimé pour exprimer par acte sans beaucoup parler qu'ils sont et resteront les mêmes dans leurs racines généalogiques communes, comme dans leur histoire commune tout comme dans leur devenir spontanément commun !
De Niafounké à Ménaka et d'Araouane à Hombori!
Il est bon de savoir que le grand nom historique de l'Azawad est bien une ancienne appellation de cette terre libérée vers 11 heures du matin le 1er avril 2012.
Le mot Azawad signifie la grande écuelle (de laquelle tous les parents et voisins sur la même terre peuvent se servir sans équivoque). C'est le même mot abrégé : AWZA en Tamashek, HAOUSSA en Songhaï et TAZOUWA en Hassanya.
Car le mot AZAWAD vient du mot AZAWA au singulier masculin et au pluriel on dit AZAWAT avec lettre T à la fin, et au pluriel féminin on prononce TINZEWATEN ; comme en Hassanya le pluriel de TAZOUWA se prononce : TAZOUAT ou TIZOUATEN, ainsi de Gao à Kidal on dit AZAWAQ avec lettre q à la fin, et de Tombouctou à Araouane aux alentours, on dit : AZAWAD avec lettre d à la fin par prononciation arabisée.
Il est bon de savoir également que le nom GAO «cité des ASKIAS » tire son origine de la tribu nommée ZAGHAWA : une frange de SANHAJA yéménite émigrant en deux parties de l'Algérie, la première vers le soudan (KHARTOUM) et la deuxième vers le fleuve du Niger. Donc les mots SANHAJA, ZANATA, ZANAGA, SONGHAI proviennent du même sens étymologique.
Certes, d'autres sont venus s'ajouter tels que les ZAWAYAMEN et les peulhs etc.. pour grossir le nombre de l'agglomération arabo berbère sur tout le long du fleuve du Niger.
Et obligatoirement, après cette libération triomphale de l'Azawad, le commandement historique des Askias dans leur fief traditionnel demeurera entièrement respecté.
Ensemble avec les parents ARMAS, qui sont aujourd'hui une partie intégrale en particulier de nos parents Songhaï et en général de l'Azawad, constituant eux-mêmes (les mauristanoss) les maures, les peulhs, les arabes : Kounta, Barabiches, Arabes Tilemsi et même des espagnols d'origine comme quelques familles Moshis burkinabè d'origine ou encore des Sarakollés originaires des Manding dans la région de Tombouctou.
Comme il est bon de savoir aussi que le nom de Tombouctou tire son origine du nom de la vieille dame Bouctou, la représentante de la princesse des touareg Imaghcheren famille de la chefferie issue des IDNANE de la grande tribu Lemtouna de Tombouctou à Ménaka dont le chef coutumier par héritage maternel est des Oulad M'Barek des Béni Hassane jusqu'à nos jours.
Quel beau brassage séculaire dont nous sommes tous les fruits dans une société forte et solidaire de l'Azawad qui mérite de gérer sa propre paix en priorité comme toutes ses autres affaires et prendre en main son sort pour son intérêt général et pour sa stabilité sécuritaire dans son propre pays et au profit des pays limitrophes ainsi que toute la sous région, car une paix politique forcée reste toujours fragile et constitue une fois encore une bombe à retardement, la paix juste et durable c'est celle qui répond à son nom et qui traduit son histoire à sa juste valeur.
Parlant de l'Islam dans l'Azawad, nous sommes des musulmans sunnites du rite malékite depuis des siècles, nous condamnons avec force l'athéisme, le fétichisme, la fornication, l'alcoolisme, le mensonge, la trahison, la mesquinerie, la tricherie, et nous luttons contre toutes les voies et moyens qui mènent à la débauche et à l'épidémie du SIDA. Car nous œuvrons pour l'édification d'une société saine et nous prêchons la justice, la droiture, l'amour de son proche, le bon voisinage, la piété, la sincérité, la bonne conduite, les bonnes mœurs. Nous acceptons toutes les voies et moyens pour y arriver.
Frères et sœurs de Gao, Tombouctou et Kidal, je vous exhorte de conserver l'unité sociale pour assurer votre bonheur aujourd'hui et garantir un avenir meilleur pour les générations à venir.
Le Grand Erudit Si El Hadj : Cheikh Mohamed Mahmoud, lors de son arrestation par les autorités maliennes le 31/12/1959 à Gao
Le Grand Erudit Si El Hadj / Cheikh Mohamed Mahmoud, descendant de son onzième ancêtre : Ben Chérif Aboubacar Taher et de son épouse Madame / Fatima Mohamed Maiga Zaghawi, proche parent et représentant des rois Askias, et émir de la localité Ghairaho, entouré par ses parents Songhaï tous animés par la foi en Dieu Allah Seul, aussi pour la cause de l’Azawad, dans la région de Tombouctou vers 1958
Votre Frère
Ben Cherif Abdel Mahmoud
Mary Lindekens RIGHT OF REPLY BY THE MNLA TO THE ARTICLE OF HUMAN RIGHTS WATCH Thursday, May 3, 2012 11:54 p.m.
Right of reply to the article entitled "Mali: War Crimes by Northern Rebels. Armed Groups Commit Use Child, written by Corinne Dufka (Senior Africa researcher) from Human Rights Watch on April 30, 2012, “ by the National Movement for the Liberation of Azawad-MNLA.
One has to be either under-informed or supporter to write and publish an article of this importance by its content and range of information and this from unverified data. A job, which in principle should be developed with all the methodology required in order to respect the principle of neutrality and scientific objectivity. After having read the content of the document which addresses the issue of human rights on the Azawad territory, the National Movement for the Liberation of Azawad-MNLA expresses dismay and cannot believe that HRW, an organization recognized worldwide, would have let themselves be manipulated by third parties and is also surprised by the danger of the accusations they would qualify as "baseless" especially when coming from Human Right Watch, from whom the populations of Azawad expect Justice and Restitution of the violations of human rights which they have been victims of for over the past 50 years. We deplore the failure and non-respect of the ethics used by the "author-researcher" who limited its research to Bamako although the field of reference is Azawad. The MNLA takes note of the charges in this document but also notices having been taken for armed groups existing under the tutelage of Mali, and with whom they do not share neither objectives nor methods of action. For this purpose the MNLA requires to be distinguished from these groups from whom they have distanced themselves.
Nevertheless and in first instance, the MNLA commits itself to conduct its own investigation in relation to these charges. And secondly to provide a detailed report on the violation of rights suffered by the population of Azawad during these past weeks and will send this report to all organizations that defend human rights. Organizations they invite to come, if they wish, to observe and testify in full neutrality.
The Movement wishes to remind all that they are very concerned about the sacredness of human lives as well as to the fundamental human rights and completely support the various treaties relative to the protection of human rights, more specifically on the territory of the Azawad.
We invite all donors and the direction of HRW to look closely at the conduct of its personnel in mission and encourage them to get to the bottom of any act presumed or proven on the violation of human rights, in Mali as well as in Azawad, to guarantee the principle of equal treatment.