samedi 17 mars 2012



Sahara occidental : Le problème reste insoluble
La 9e réunion informelle n’a pas abouti à un accord
La neuvième réunion informelle sur le Sahara occidental, organisée sous l’égide des Nations unies, entre le Front Polisario et le Maroc s’est achevée ce mardi, à Manhasset, une banlieue de New York. Une fois de plus, aucun accord n’a été trouvé entre les deux protagonistes empêchant ainsi l’ouverture officielle des négociations.
Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, a indiqué, ce mardi, au terme de la neuvième réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc, que les pourparlers n’ont une fois de plus pas abouti. Des délégations de l’Algérie, soutenant le Front Polisario dans sa revendication d’indépendance, et de la Mauritanie, étaient présentes lors de ces négociations.
Un dialogue de sourds
Christopher Ross déclare dans un communiqué, « chaque partie a continué à rejeter la proposition de l’autre comme base unique des négociations à venir, tout en réitérant leur volonté de travailler ensemble afin de trouver une solution ». Le dialogue de sourds continue, aucun des belligérants ne veut ainsi céder sur ses revendications. Le Front Polisario, qui réclame un référendum sur l’autodétermination du pays, se heurte depuis des dizaines d’années à un refus catégorique de la part du Maroc. Cette opposition s’explique par la crainte de celui-ci que le résultat d’un tel référendum lui soit défavorable, mais aussi que des régions reculées du Maroc, où il existe une tradition de résistance au gouvernement central, réclament le même traitement.
Les discussions se sont déroulées dans « une atmosphère d’engagements sérieux, de franchise et de respect mutuel », a déclaré l’émissaire des Nations unies, rapporteAufaitmaroc. Ce-dernier se rendra d’ailleurs dans la région à la mi-mai. Les parties se sont réjouies des progrès enregistrés sur le déminage, les ressources naturelles et l’environnement, et « ont confirmé leur intérêt de continuer à travailler avec l’ONU sur ces questions et d’autres dans le cadre des négociations en cours », a indiqué M. Ross. Les deux prochaines réunions de discussions informelles se dérouleront en Europe en juin et juillet 2012.
« Une solution qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental » ?
Le Maroc et le Front Polisario ont tenté de « trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes de la Charte de l’ONU », explique Christopher Ross.
Le chef de la délégation sahraouie, Khatri Addouh, a estimé, quant à lui, qu’il est « inacceptable que le Maroc continue, par ses atermoiements et manœuvres, à tourner le dos à l’avènement d’une paix juste et durable », demandant au Conseil de sécurité des Nations unies de prendre ses responsabilités, selon El Watan.
Khatri Addouh, également le président du Parlement de la République arabe sahraouie démocratique, l’État proclamé par le Front Polisario qui revendique la souveraineté du Sahara occidental, a précisé que « la consultation du peuple sahraoui sur son devenir est un passage obligé pour toute solution juste, crédible et durable du conflit ». Cela témoigne, d’après lui, de « l’attachement de la communauté internationale à une solution du conflit garantissant le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».
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Le Front Polisario isolé diplomatiquement
La position des Nations unies semble donc ambigüe alors que la communauté internationale, en particulier la France et les États-Unis, soutiennent invariablement le Maroc qui propose non pas un référendum sur l’indépendance mais un plan d’autonomie. Le soutien sans faille que la France a toujours accordé au Maroc et à son roi se confirme après les récentes déclarations du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé. Quelques jours avant la tenue de la neuvième réunion officielle, le ministre d’État français a déclaré que « le plan d’autonomie marocain constitue la seule proposition réaliste pour une solution au conflit du Sahara dans le cadre des Nations unies », rapporte Le Matin.
Une déclaration qui intervient peu de temps après l’allocution de la Secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, dimanche 26 février. Lors de sa visite à Rabat, au Maroc, elle a de nouveau expliqué la position des États-Unis à ce propos. « La politique américaine concernant cette question est demeurée inchangée depuis des années et nous avons affirmé en de nombreuses occasions que la proposition marocaine est sérieuse et réaliste et répond aux aspirations du peuple sahraoui à vivre en paix », a-t-elle réitéré.


AFP

Publié le 17.03.2012, 11h34
Un ancien pilier du régime libyen déchu de Mouammar Kadhafi, recherché par la Cour pénale internationale (CPI), Abdallah al-Senoussi, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi à l'aéroport de Nouakchott.

Un ancien pilier du régime libyen déchu de Mouammar Kadhafi, recherché par la Cour pénale internationale (CPI), Abdallah al-Senoussi, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi à l'aéroport de Nouakchott.

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Un ancien pilier du régime libyen déchu de Mouammar Kadhafi, recherché par la Cour pénale internationale (CPI), Abdallah al-Senoussi, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi à l'aéroport de Nouakchott, a appris l'AFP de source sécuritaire mauritanienne.
Le colonel al-Senoussi a été arrêté par les services de sécurité mauritaniens au moment où il arrivait de Casablanca, au Maroc, par un  régulier, selon cette source qui a précisé qu'il voyageait avec "un passeport malien falsifié". 

Il a été conduit dans les locaux de la sûreté de l'Etat à Nouakchott, selon cette source, mais on ignorait dans un premier temps les intentions du mauritanien à son égard, en particulier s'il allait être livré à la CPI.
Beau-frère de l'ancien "Guide de la révolution", al-Senoussi, colonel âgé de 62 ans, faisait partie du premier cercle entourant Kadhafi. Il a longtemps été chef des renseignements militaires de Libye, l'"un des organes de répression les plus puissants et efficaces du régime", selon la CPI.
Des sources de sécurité nigérienne et malienne avaient affirmé en octobre 2011 qu'Abdallah al-Senoussi, invisible depuis la chute de Tripoli, en aout 2011, était passé du Niger au Mali avec quelques-uns de ses hommes. Un mois plus tard, en novembre, le nouveau régime libyen avait annoncé son arrestation dans la région de Sabha, dans le sud de la Libye. Mais depuis cette cette annonce, aucune image de M. Senoussi n'avait été diffusée.
La CPI avait émis un mandat d'arrêt à son encontre le 27 juin 2011, l'accusant d'avoir, "par l'intermédiaire de l'appareil d'État libyen et des forces de sécurité libyennes", commis "des et des persécutions de civils constitutifs de crimes contre l'humanité" dès le début de la révolte mi-février anti-Kadhafi, en particulier à Tripoli, Benghazi et Misrata.
"Il y a des motifs raisonnables de croire que, du 15 février 2011 au 20 février 2011 au moins, à Benghazi en particulier, la population civile a été victime d'actes inhumains commis par les forces de sécurité sous le commandement d'Abdallah al-Senoussi", ajoutait la CPI dans son mandat d'arrêt.
Abdallah al-Senoussi est resté fidèle à Mouammar Kadhafi jusqu'au bout. Le 21 août 2011, jour de l'entrée des rebelles dans la capitale, il était venu parler aux journalistes étrangers à Tripoli, en accusant "les renseignements occidentaux et l'Otan de travailler côte à côte avec Al-Qaïda pour détruire la Libye".
 

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    Des sources sures du Front indiquent que des renforts sont en route actuellement pour rejoindre les combattants Azawadiens aux alentours des villes de kidal et tombouctou pour libérer ces villes dans les prochaines heures.

L’état major du MNLA contrôle Soudere-Gourma après des combats qui ont fait 16 morts

16/03/2012 - 13:29

PARIS (SIWEL) — De violents combats ont opposé jeudi 15 mars 2012 les combattants du Mouvement national de libération de l'Azawad à la milice militaire malienne à Soudere à 35 km à l’est de Tessit dans le cercle d’Ansongo.


Des Azawadiens dénonçant le soutien de l'Algérie à l'occupant malien (Photo mnlamov.net)
Des Azawadiens dénonçant le soutien de l'Algérie à l'occupant malien (Photo mnlamov.net)
Le bilan des combats fait état de 15 soldats de la milice pro-gouvernementale tués en plus d'un prisonnier, alors qu'on déplore un mort et un blessé du côté du MNLA, annonce un communiqué du MNLA adressé à Siwel signé par le Chargé de communication du MNLA, Mossa Ag Attaher. 

L'armée de l'Azawad a précisé que « ces milices maliennes ont semé la terreur dans plusieurs campements et villages de l’Azawad ces derniers jours notamment dans le campement d'Ebang Imalane où elles ont dépouillé et terrorisé les populations civiles et dans un autre village non loin d’Ansongo, exécuté un homme et enlevé un autre »

Le MNLA rappelle que Soudere est la plus grande base des milices constituées par l’Etat malien pour s’attaquer aux populations civiles pour raison de leur appartenance ethnique. 

Le MNLA prévient les milices pro-gouvernementales et l’Etat malien qui les instrumentalise que toute agression contre les populations civiles ne restera pas impunie. 

uz 
SIWEL 161346 MAR 12

Tags : AlgérieAzawadMALIMNLA



MOCTAR LE PANAFRICAIN

vous souhaites la bienvenue sur le blog jeunesse africaine,un blog pan-africaniste pour l'Afrique et par la jeunesse africaine.

SAMEDI 17 MARS 2012

Le MNLA gagne du terrain face à une armée malienne faible ,ATT est-il contraint de négocier ?

Depuis les premières opérations du 17 Janvier à Ménaka et dans la région de Kidal ,le MNLA(mouvement national pour la libération de l’Azawad) n’a cessé de faire parler de lui .Les autorités maliennes tous comme la communauté internationale ont pris à la légère ce mouvement qui s’érige aujourd’hui en une force qu’il faut prendre au sérieux.
En effet la naissance de ce mouvement n’est que la conséquence logique des bombardements de l’OTAN sur la Libye qui ont finis par mettre fin au régime du guide libyen Kadhafi qui a été un acteur important dans le maintien de la paix dans les pays qui compose le Sahel .La chute du régime de Kadhafi a permis à plusieurs groupes de s’emparer d’armes lourdes ,groupes parmi lesquels des Touaregs qui avaient combattu a Sebha au côté de l’armée libyen et l’un des chefs de ces groupes Touaregs Mohammed Ag Najem colonel dans l’armée libyen est rentré au Mali pour lancer la plus grand rébellion armée touareg que le Mali n’a jamais connu.
Il faut cependant souligner que les responsabilités liés au déclanchement de cette rébellion sont partagées entre plusieurs acteurs .D’abord il s’agit de dégager la responsabilité des puissances impérialistes qui ont menés cette guerre contre Kadhafi sans mesurer les conséquences pour les pays voisins de la Libye ,il y a aussi la responsabilité du CNT qui a aveuglement mené sa révolution sans sécuriser les frontières ,Kadhafi est également responsable pour avoir permis le pillage des dépôts d’armes ,il y a aussi la responsabilité du Niger et de l’Algérie qui ont laissés ces rebelles passés par leurs frontières car le Mali ne fait pas frontière avec la Libye ,et enfin la responsabilité des autorités maliennes à la tête desquelles le président Toumani Touré qui a fait preuve de naïveté en laissant des hommes lourdement armé rentrer dans le territoire malien .ATT aurait dû faire comme le président Nigérien ,désarmer les rapatriés de la Libye avant de les laisser franchir les frontières. ATT est aujourd’hui en train de payer le prix de ces passivités dans la sécurisation de son pays mais aussi des pays voisins notamment dans la gestion des menaces terroristes des islamistes d’AQMI, des rebellions touareg ,et des trafiquants de drogue.
Sur le terrain le Mali a face lui un MNLA différent des autres mouvements de rébellion ,d’abord de par sa puissance militaires mais aussi de par ses revendications qui ne se limitent plus cette si fois si à l’insertion des populations du nord ou à des questions d’emplois ou économiques, mais l’autonomie totale de la région de l’Azawad avec la création d’un nouvel État pour les Touaregs comme promis par la puissance coloniale française depuis la pénétration coloniale .Le massacre d’Aguelhok ,la prise du camp militaire d’Amachach et toute la ville de Tessalit, Libération de la Ville de Goudam (Région de Tinbouctou),contrôle d’un Camp d’Entraînement de la milice militaire malienne à Soudere-Gourma,…le MNLA contrôle désormais plus 1/3 du territoire maliene et envisage de prendre le contrôle de Kidal ,Ménaka et Tombouctou pour avoir un contrôle effective sur l’Azawad dont il réclame .Ce qui est dramatique c’est que l’armée malienne est incapable de bloquer cette marche vers la séparation mettant ainsi en cause la souveraineté de l’État malien qui est à la limite ridiculiser par les fuites de son armée ,par des morts et prise d’otage au sein de cette armée.
Soutenu par le mouvement islamiste touareg Ansar Dine d’Iyad Ag Ghali et AQMI(Al-Qaïda au Maghreb Islamique),le MNLA est plus que jamais en position de force et contraint les autorités maliennes à la négociation. Il est évident que avec toutes ces villes prises par le MNLA ,les otages et les morts dans le rang de l’armée malienne ,les soutiens internes et externes dont bénéficie le MNLA ,les milliers de maliens ayant fuient les combats et refugiés dans des camps au Niger ,au Burkina Faso ,en Mauritanie et en Algérie, et avec l’approche des élections ,le président malien est aujourd’hui obligé de négocier avec les rebelles. Mais la grande question qui se pose est négocier sur laquelle base car les autorités maliennes insistent sur le fait que la souveraineté du Mali n’est pas négociables alors même que c’est là que se trouve la principale revendication des rebelles.
ATT doit-il concéder la souveraineté de son pays à une force africaine pour mettre fin au MNLA ?
ATT doit-il négocier avec le MNLA sur une décentralisation plus poussée avec une réelle autonomie et insertion des populations du nord ?
ATT doit-il accepter la création de l’État touareg ?
ATT fait-il preuve de passivité exprès pour se maintenir au pouvoir ?
L’État touareg naitra-t-il un jour ?,les jours à venir nous édifierons d’avantage sur ces questions que beaucoup se posent aujourd’hui.