dimanche 12 février 2012


Intervention de Masin Ferkal - Rassemblement de solidarité avec l'Azawad à Paris

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Ajoutée par  le  7 févr. 2012
Masin Ferkal - Représentant de Tamazgha
Images prises lors du Rassemblement de solidarité avec l'Azawad qui s'est tenu le Samedi 04 Février 2012 à 15h00 devant l'Assemblée Nationale Française à Paris.
Cette manifestation a été la première d'une série de rassemblements qui se tiendront en Europe, en Amérique et dans d'autres régions du monde.
Cette première manifestation est organisée par la société d'information Tamazgha.
Nous remercions infiniment Tamazgha et toutes les organisations participantes pour nous avoir donner de l'espoir.
http://tamazgha.fr/
http://toumastpress.com/

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L’occident est enfin obligé de négocier avec les Amazighs en Afrique du Nord et au Sahara
La crise berbère en Algérie en 1946, la crise identitaire au Maroc en 2011, la révolution Amazighe Lybienne en 2011, La chute du régime panarabiste de Ben Ali en 2010, tous cela l’occident -qui a mandaté la France comme avocat d’Afrique du Nord- n’a pas réalisé que les peuples Amazighs d’Afrique du nord qui sont les plus méditerranéens de la méditerranée actuelle sont incontournables dans la politique de la région.
L’occident a tout simplement oublié, où la France qu’il a mandaté lui a fait oublié, que les Amazighs sont ceux qui ont :

  • christianisé l’occident 200 ans après l’époque Romaine. Et que le père Amazigh Saint Augustin en est une preuve.
  • islamisé l’occident 100 ans après l’ère musulmane. Et l’Emir Tarik Ait Ziyad que les montagnes de Gibral-Tard entre le Maroc et l’Espagne qui portent encore son nom, en est un témoins.
  • Gardé l’essence même de la laîcitité parmi tous les peuples judaïsés, christianisés é et islamisés. Ceci vu leur expérience milinéaire en judaïsme, christianité puis islamisme. Le seul peuple au monde qui a pu cohabiter avec toutes les religions venues du moyen orient tout en gardant le sens philosophique qu’il a donné à la vie. Et ceci se résume dans le mot pour lequel se peuple se définit : Amazigh, qui veut dire dans sa langue l’homme Libre.
L’occident a toujours fermé l’œil pour des interet commercial de l’instant sur les crises identitaires en Algerie, au Maroc, en Tunisie, en Lybie et en pays Touareg. Maintenant l’occident se réveil sur une réalité complexe :
Le désert Amazigh  dit Sahara –pays des Amazighs Touareg- est entrain  :
  • d’être pris par l’Arabie saoudite via sa branche armée Al-Qaïda
  • vivre une renaissance identitaire et libératrice
Alors maintenant, qui va imaginer la suite ? Ecouter la chaine Française TF1 l’une des chaines de l’avocat de l’occident :




Mais, l’occident veut-il faire comprendre aux Amazighs que c’est parce que vous avez pris les armes ?


Auteur: Amazighworld 
Date : 2012-02-11 00:19:00

Le combat des Amazighs de Libye pour leur reconnaissance

Entre les chars et les guitares

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le 11.02.12 | 01h00 10 réactions
 
 L’identité culturelle au bout du fusil.
zoom | © D. R.
L’identité culturelle au bout du fusil.



«Nous sommes les enfants de la Kabylie, ceux de Ferhat, Matoub, Idir, Oulahlou, Mammeri et tous les autres», nous disent en chœur les jeunes de Zouara, première ville berbère à 60 km du poste frontalier de Ras Jdir. Nous sommes chez les Ath Willoul, gens de la mer.


Libye
De notre envoyé spécial

Dans ce café enfumé, où la musique kabyle se mélange au son des boules de billard qui s’entrechoquent, un portrait géant de Matoub Lounès orne un mur. Les jeunes et les moins jeunes sont visiblement enchantés de recevoir Oulahlou, venu s’enquérir de la situation de ses frères libyens. La chanson a été le premier trait d’union entre les montagnes kabyles et la Libye berbère. Le premier sillon de fraternité a été sans doute tracé par Ferhat Imazighen Imoula qui a chanté un texte du militant amazigh Saïd Amehrouq en berbère libyen, Awine yellan d’amusnaw.

Pendant 42 ans, les Amazighs ont doublement souffert de la dictature qui étouffait leur pays et de l’ostracisme qui frappait leur culture. Ils représentent près d’un dixième de la population globale du pays, et ils ont massivement pris les armes et versé leur sang pour libérer leur pays, lorsque la révolution du 17 février a éclaté. Aujourd’hui, ils relèvent fièrement la tête. Ils ont reconquis leur liberté et le droit d’afficher leurs origines et leur culture. Ce double combat est symbolisé par Syphaw, qui portait la double casquette de révolutionnaire et de chanteur. Pendant la révolution, quand il posait son fusil après le combat pour la libération du pays, il prenait sa guitare pour défendre sa culture. Cette légitimité historique et révolutionnaire, ils jurent de ne laisser personne la remettre en cause. «Pour nous, c’est une chance historique qu’il faut saisir», s’accordent à dire les militants que nous avons rencontrés.

Ce qui frappe en premier lieu le visiteur qui arrive en Libye par Ras Jdir, c’est cette omniprésence du drapeau amazigh aux côtés du nouveau drapeau de la Libye. L’emblème frappé du Z en tifinagh flotte sur les maisons, les édifices et les fameux «larbaâtache ounoss», les pick-up dotés d’armes lourdes. Il est peint sur les murs et les voitures. Sur les places publiques, il côtoie celui de la France, des Etats-Unis, du Qatar, de l’Europe et de la Tunisie.

«Nous refusons d’être des citoyens de seconde catégorie. Nous demandons le statut de langue officielle pour tamazight ainsi que les moyens qu’il faut pour sa promotion. En attendant, nous allons bientôt lancer une télévision amazighe ainsi qu’une radio», dit Youcef Maâmoua, du Congrès amazigh libyen. «Nous avons besoin de créer nos propres institutions de l’amazighité. Forcément, nous devons demander l’avis de conseillers renommés dans le domaine en Algérie et au Maroc», affirme le porte-parole du Congrès.
Ces militants soutiennent également avoir rejeté l’idée d’un référendum sur le statut qui sera accordé à la langue amazighe. «Nous ne pouvons pas soumettre notre droit légitime à un référendum quel qu’il soit. Pour le moment, nos revendications sont claires et notre combat pacifique, même si nous avons des armes», disent-ils. Ils ont déjà arraché un acquis : le pays sera nommé simplement Libye, «Libya», en arabe, sans autre référence idéologique ou raciale. Aucune option n’est pour l’heure écartée en ce qui concerne le modèle politique du futur Etat libyen, depuis l’Etat fédéral jusqu’au système de régionalisation en passant par la République.

Nous sommes rentrés en Libye quasi clandestinement. En tout cas sans visa, mais sur invitation du Congrès amazigh libyen. Le chanteur kabyle Oulahlou doit animer un gala à l’occasion de Yennayer, le nouvel an berbère et il est accompagné du journaliste d’El Watan. Les conseils civils et militaires des régions berbérophones ont donné leur aval et les «thouwar» de Zouara et Djado, qui contrôlent les postes frontières avec la Tunisie, ont pour mission de nous faire passer les frontières. Si nous venions à faire l’objet d’un contrôle à un check-point, en dehors des régions berbérophones, nous avions consigne de nous faire passer pour des Amazighs de Djado, pour ne pas nous faire trahir par un accent algérien.

Quand ils ont levé l’étendard de la révolte et qu’El Gueddafi promettait de ne laisser aucun Amazigh debout, les Berbères de Libye ont longtemps attendu et espéré un soutien moral de leurs frères kabyles. Une marche, un sit-in, un geste. Il n’est jamais venu. Ce regret, cet espoir déçu, ils ne se privent pas de l’exprimer ouvertement face à ceux qu’ils perçoivent comme des représentants de cette Kabylie aînée. Izem Leghwiri, journaliste travaillant pour une chaîne de télévision le dit mieux que quiconque : «Nous avons toujours perçu cette Kabylie qui nous a tracé le chemin comme le frère aîné. Nous sommes le frère cadet qui a besoin de soutien», dit-il. Le réveil du fait amazigh ne touche pas seulement les régions berbérophones.

Du fait que beaucoup de tribus reconnaissent ouvertement qu’elles se sont arabisées avec le temps, elles se montrent aujourd’hui prêtes à intégrer ce pan écroulé de leur identité. C’est ainsi que le jeudi 12 janvier 2012 a eu lieu, à Zaouïa, un rassemblement de près de 500 représentants des tribus Houara et Ourfella, comprenant Sabrata, Zanzour, Sarmane, Zaouïa, El Maya, Tarhouna, Gharyane, Bendjoual, et Misrata. Ce congrès est placé sous le slogan du retour aux sources. Ces Amazighs arabisés revendiquent ouvertement leurs origines berbères.

Notre présence à Djado, le jeudi 19 janvier, a coïncidé avec la venue de la ministre des Affaires sociales que nous avons croisée dans l’enceinte d’un musée consacrée à la culture amazighe. Un très beau et très riche musée qui met en valeur le patrimoine culturel de la région.Il y a quelques mois encore, cela était inimaginable qu’un ministre se retrouve dans un endroit consacré à une culture proscrite. Partout, dans toutes les localités amazighes où nous sommes passés, à Zouara, Tripoli, Djado et ses 16 villages, Yefren, El Qalaa, Nalut et Kabao, l’accueil est plus que chaleureux. Nous avons rencontré des Amazighs libyens attachés à leur pays et à leur culture millénaire. Ils nous ont ouvert les bras, leurs cœurs et leurs maisons et se sont fait un plaisir de nous faire visiter leurs monuments et nous faire connaître leurs coutumes, leur culture et leur histoire.

Les extraordinaires châteaux greniers de Nalut et Kabao, les habitations troglodytes de Yefren, les villages souterrains millénaires de Djado, la magnifique citadelle bâtie sur un roc haut perché d’Itermissen et tant d’autres hauts lieux chargés d’histoire. A Kabao, nous avons eu à visiter un lieu de culte qui réunit, les unes à côté des autres, une synagogue, une église et une mosquée selon l’ordre d’arrivée de ces trois religions en Afrique du Nord. Un bel exemple de coexistence pacifique à travers les siècles, dont les Libyens, arabes et berbères, sunnites ou ibadites, voudraient peut-être s’inspirer pour bâtir un pays fraternel et juste où personne n’aura à souffrir d’exclusion.

Djamel Alilat

MAURITANIE / MALI /  - 
Article publié le : jeudi 09 février 2012 - Dernière modification le : jeudi 09 février 2012

Mohamed Ould Abdel Aziz, président mauritanien: «Le nord du Mali est libre pour le terrorisme»

Le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz.
AFP / Juan Barreto

Par RFI
Interrogé dans le quotidien françaisLe Monde sur l'insécurité qui touche toute la région du Sahel, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz s'inquiète surtout de la situation chez ses voisins maliens : « Le nord du Mali est une région laissée libre pour le terrorisme », dit le chef de l'Etat mauritanien.

Pour Mohamed Ould Abdel Aziz, le Nord Mali est une zone pratiquement laissée pour compte, et libre pour le terrorisme : « C'est à partir de là que les terroristes agissent et se font payer des rançons qui les renforcent », dit le président mauritanien.
Selon lui, les groupes terroristes auraient d'ailleurs noué des liens avec l'une des deux rébellions touarègues du Nord Mali, celle d'Iyad ag Ghali. A l'en croire, Iyad ag Ghali, ancien diplomate malien, a même servi d'émissaire pour le paiement des rançons des otages d'Aqmi.
« Les terroristes sont très bien équipés », dit encore Mohamed Ould Abdel Aziz , et le conflit libyen n'a fait qu'aggraver la prolifération des armes. Le président mauritanien révèle que son aviation a détruit en août dernier un véhicule équipé d'un missile sol-air à la frontière avec le Mali.
Mais pour lui, visiblement, l'ennemi est bien connu. Sur une bande désertique malienne de 300 km de large, les terroristes s'approvisionnent en vivres et carburant dans 3 ou 4 villes connues, dont Tombouctou et Gao. « Ceux qui les approvisionnent sont connus, fichés, on a parfois même leurs plaques d'immatriculation », explique encore le président mauritanien.
Le président semble reprocher aux autorités de Bamako de ne pas en faire assez pour lutter contre cet ennemi qu'il juge très limité : « Pas plus de 300 hommes », selon Mohamed Ould Abdel Aziz, et il ajoute : « C'est à la portée de n'importe quel Etat ».