samedi 11 février 2012


Deuxième déroute de l'armée malienne en 24h.


L'armée multiethnique du MNLA détruit un convoi de l'armée Malienne vers Tessalit

Armee multiethnique azawad
Tôt ce matin, un important convoi de l'armée Malienne a quitté les villes de Kidal et d'Anefif en direction de Tessalit. L'objectif de ce convoi sous les ordres du Colonel-Major Alhaji Ag Gamou était de renforcer les positions de l'armée Malienne dans la ville. Après de rudes combats, l'armée Malienne essuie une énième défaite face aux troupes du MNLA et confirme sa réputation d'armée fuyarde.
Dans une allocution hier dans une radio Malienne, le Ministre Malien de la Défense Sadio Gassama affirmait dans une voie grave que "Nous avons une mission qui est très limitée dans le temps. Les élections sont dans trois mois et nous avons besoin d'avoir une solution dans ce court laps de temps. Les hommes (dans l'armée) sont déterminés à nous assurer que nous pouvons régler ce problème dans un temps très court." En d'autres termes, le Ministre Malien affirmait que son armée est "déterminée" à mettre fin à la révolution populaire dirigée par le MNLA avant les élections présidentielles d'Avril 2012. On serait tenté de se demander qui sont les "hommes déterminés" dont il parle. Nous n'osons croire que les hommes dont il parle sont les mêmes qui prennent la fuite sous les assauts du MNLA pour rejoindre le Niger, l'Algérie, et la Mauritanie.
Vu que les Maliens du Sud ont peur de traverser le désert pour se déplacer de camps en camps, et que le Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou semble toujours traumatisé depuis les deux embuscades meurtrières auxquelles il a échappé à Menaka et Aguelhoc, le Colonel-Major Alhaji Ag Gamou se voyait contraint de diriger le convoi de l'armée Malienne en partance vers Tessalit. Aux commandes de miliciens de sa communauté et de quelques éléments de l'armée Malienne, un convoi fut constitué à partir de Kidal et d'Anefif qui a pris le départ tôt ce matin.
Ce convoi remarqué, une brigade du MNLA à organiser une embuscade sur le tronçon Kidal-Tessalit précisément à Tinsalane. Voulant montrer une autre image de l'armée Malienne qui ne fuit pas les combats, le Colonel-Major Alhaji interdit à ses troupes de déserter le front. Mal lui en a pris. Après quelques heures de durs combats, il fuira la zone d'embuscade avec la même célérité que son compère le Colonel-Major Alhaji Ag Gamou. Une partie de ses miliciens et de l'armée qui le suivait ne tardera pas à suivre son exemple.
Derrière eux, ils ont laissés 17 de leurs compagnons morts. Quatorze(14) autres dont l'Adjudant Yousouf Ag Bougara seront emprisonnés par le MNLA. Comme les anciens militaires Maliens emprisonnés par le MNLA, ces prisonniers vivront dans les mêmes conditions que les combattants du mouvement révolutionnaire et recevront surement une visite du Comité International de la Croix Rouge pour s'en tenir de leur état de santé.
Coté armement, d'importants vivres ont été récupérés par le MNLA. Six véhicules ont été détruits par le MNLA, et 4 autres ont été récupérés avec tous leurs équipements. Dans sa fuite, l'armée Malienne à encore abandonner des munitions sur place. Ce nouveau pain béni après celui de Tinzawatene il y a quelques jours servira surement à mener d'autres offensives dans les prochains jours.

Par Ikhlou Ag Azzezen

Après la conquête de Tinzawatene par le MNLA, place à l'administration Azawadienne

Combattants Azawad
Le MNLA contrôlait la ville stratégique de Tinzawatene le Mardi 7 Février 2012. Digne de leur réputation, les militaires Maliens qui n'ont pas été tués ou emprisonnés se sont réfugiés en Algérie, une autre partie disparaissait dans le désert. Ceux qui se sont rendus avant les affrontements ont été déposés sauf à l'entrée de Kidal. Les administrateurs civils du MNLA y sont déjà à l'œuvre pour mettre en place la régulation Azawadienne.
Dans notre parution du 15 Janvier 2012 nous signalions le véritable chemin de pèlerin qui avait conduit au ravitaillement du camp militaire de Tinzawatene. Soucieux d'éviter des affrontements armés avec une partie des troupes du MNLA basée à Zakak, l'échelon conduit par le Colonel-Major Alhaji Ag Gamou était obligé de faire un détour supplémentaire de 200 kilomètres pour contourner Zakak et passé 5 jours en chemin alors que le trajet direct se faisait en moins d'une journée. Cette tentative liée aux vols des moyens de communication des nomades par l'échelon Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou a été perçue par l'état-major du MNLA comme une énième provocation qui a conduit à l'attaque et la prise de Ménaka le 17 Janvier 2012.
Face aux difficultés de ravitaillement vers ce poste militaire frontalier de l'Algérie, l'Etat-Major malien décida d'y laisser des vivres et un armement lourd permettant à l'armée Malienne basée à Tinzawatene de combattre trois mois sans interruption. Ce matériel lourd à la fois en quantité qu'en qualité n'a pas servi à l'armée Malienne face à l'offensive d'une unité du MNLA sous les ordres de Rhissa Ag Akli, un fidèle compagnon de feu Ibrahim Ag Bahanga.
L'attaque a commencé le Mardi 7 Février à l'aube vers 4h du matin. Dès les premiers coups de feu de la brigade du MNLA, environ 25 soldats Maliens déposeront les armes et se rendront au MNLA. A la différence de l'armée Malienne, le MNLA ne fera subir aucun tort à ces militaires. Ils seront tous les 25 conduits aux abords de la ville de Kidal, et recouvreront leur liberté conformément à la promesse que leur a faite le MNLA avant le début de l'attaque sur Tinzawatene.
Le reste des militaires Maliens continuera à combattre les troupes du MNLA. Quelques heures plus tard, le camp militaire d'Achibriche de Tinzawatene sera pris, l'échec étant sans appel pour une armée Malienne qui n'a jamais su faire face aux troupes du MNLA. Une partie de ces militaires, 16 plus précisément seront fait prisonniers par le MNLA. Le reste de l'armée malienne fera ce qu'il sait faire le plus: s'en fuir. Une partie réussira à s'en fuir dans le désert. Un autre partie feront les quelques kilomètres pour se rendre en Algérie. Ce pays partial continue de violer toutes les conventions internationales en premier lieux desquelles la Convention de Genève, reçoit à bras ouvert les militaires malien en fuite ou blessé, mais continue encore de refuser les soldats blessés du MNLA.
Cette défaite n'est pas seulement cuisante pour les soldats Maliens. C'est un pain béni pour le MNLA. En effet, Tinzawatene est un poste stratégique de l'armée Malienne. Comme dis au début, un stock d'armement impressionnant s'y trouvait. Ainsi, le MNLA récupèrera 8 véhicules blindés de types BRDM avec tout l'équipement qui va avec. Sept véhicules tout terrain de marques Toyota également avec tous leur équipements seront pris avec 7 grappiers. Les troupes du MNLA récupèreront aussi 6 mortiers de calibre 81, et 4 mortiers de calibre 60. Une grand stock de munitions et d'obus seront également confisqué. Cet important armement abandonné par une armée en fuite facilitera les offensives prochaines du MNLA. Ci-dessus nous joignons une vidéo qui fut prise après le Mercredi 8 Février dans le camp Achibriche près de la ville de Tinzawatene. Tous ceux qui connaissent la ville la reconnaitront et verront les fumées qui continuaient à se reprendre 24H après les affrontements d'une rare violence pour l'armée Malienne.
Après la prise de cette ville stratégique, des administrateurs civils du MNLA y ont été envoyés afin de mettre en place le système d'administration du Mouvement National de l'Azawad. Rhissa Ag Akli dans la vidéo ci-dessus, Rhissa Ag Akli, chef de la mission du MNLA est très. Selon lui, la conquête de Tinzawatene n'est que le début d'un énorme travail qui verra la primauté du droit Azawadien remplacé la loi démissionnaire du Mali qui selon lui a toujours fait preuve de sa démission dans l'Azawad.

Par Alghatek Ag Emasseye


Photo/Drapeau de la république démocratique de l'Azawad

par Gunild Carle, samedi 11 février 2012, 16:31 ·



De la volonté d’autodétermination et des aspirations indépendantistes des peuples:

Les enseignements sur la détermination du peuple de l’Azawad
.

1) CONSTAT

De nombreux faits relatifs à ce constat sont récents et actuels, indiscutables et peuvent être apportés.

La souffrance qu’endure aujourd’hui le peuple de l’Azawad n’est qu’une des nombreuses étapes de la colonisation du Sahara et des territoires de l’ancienne formation politique touarègue de la Tademekkat, le démantèlement des structures politiques, sociales, économiques et écologiques de cet espace sahélo-saharien à la culture commune.
Malgré les nombreux mouvements de résistance depuis la pénétration coloniale et les accords de paix successifs, on ne peut que constater que la situation du peuple de l’Azawad reste inchangée dans l’état du Mali. Elle s’est au contraire aggravée en raison des exils forcés, des répressions, des exactions et des crimes racistes ciblant la communauté civile. Ces crimes se poursuivent et restent encore impunis à ce jour.Les gestionnaires des états n’ont aucun projet d’avenir, ni pour l’Azawad - sauf y détruire toutes les possibilités d’une vie digne pour ses habitants -, ni pour toute autre région touarègue, ni pour eux mêmes. Ces états s’étranglent dans leurs propres frontières, ils se détruisent selon leurs propres logiques. Leur conception bornée du développement, calquée servilement sur des modèles extérieurs inadaptés à la situation locale, ignore et détruit les communautés au mode de vie nomade, majoritaires dans le pays touareg, ainsi que l’intérêt de leurs activités économiques, de leurs savoirs et de leurs cultures qui leur ont permis non seulement de vivre correctement dans cette zone à l’écologie fragile, mais aussi d’en préserver les ressources.
Le pays touareg, est un carrefour entre tous les peuples qui veulent vivre dignement avec les autres, et non avec des oppresseurs.Après avoir fait les constats précédents, le peuple de l’Azawad sur son territoire d’habitation en particulier, comme légitimement tous les peuples sahélo sahariens, peut déclarer se constituer indépendamment des états pour réaliser une formation politique autonome afin d’assurer sa survie, sur le fondement suivant.

2) FONDEMENT

Le peuple de l’Azawad comme tous les peuples africains pourrait décider que: Formant une communauté liée par une histoire commune, une culture commune, des intérêts communs et l’envie de rester ensemble dans le respect des particularités des uns et des autres, il se constitue en nation autonome.

Aucun peuple africain n’est remis en question mais ce sont les états et leurs systèmes coloniaux caducs et anti-démocratiques, leurs gestions corrompues et inégalitaires du bien commun, qui sont remis en cause. Les peuples aspirent à se gouverner eux-mêmes selon des principes démocratiques clairs, notamment au Sahara central, et travailler entre peuples voisins.

Afin de ne plus revenir sur des guérillas meurtrières et sans issues,

Afin de ne plus avoir à faire usage de la violence et en vue d’assurer un avenir durable des peuples et des territoires,

Afin de substituer la violence aveugle à une autorité légitime,

Afin de ne plus traiter ni ratifier d’accords sans avenir,

Afin d’assurer la sécurité des habitants des régions,

Afin d’assurer à chacune des communautés l’épanouissement dans sa culture conformément notamment à la déclaration des peuples autochtones et autres instruments internationaux,

Afin de construire un contrat social adapté aux peuples,Par le constat qui est fait, par devant nous, (peuples sahélo sahariens), déclarons (avec le peuple de l’Azawad), qu’il n’y a pas d’autre voie que celle de nous diriger par nous mêmes.



Se fondant ainsi sur:

– le paragraphe 2 de l'Article 1 du Chapitre 1 de la Charte des Nations Unies

– le paragraphe 2 de la résolution 1514 de l'Assemblée Générale du 14 décembre 1960

– le paragraphe 1 de l'Article 1 du Pacte international des droits civils et politiques et du Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels du 19 décembre 1966 aux termes desquels, « tous les peuples ont le droit de disposer d'eux même. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel »

– l'observation générale n°12 de la 21ième session du Comité

– la déclaration relative aux principes de droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les étatsles articles 3 et 4 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

– L’article 20 de la Charte Africaine des droits de l'homme et des peuples énonçant que « tout peuple a droit à l'existence. Tout peuple a un droit imprescriptible et inaliénable à l'autodétermination. Il détermine librement son statut politique et assure son développement économique et social selon la voie qu'il a choisit »

– L’article 2 de la Déclaration et le Programme de Vienne du 25 juin 1993, notamment dans son paragraphe 2, la Conférence des droits de l'homme considère que « que le déni du droit à l'autodétermination est une violation des droits de l'homme et souligne qu'il importe que ce droit soit effectivement réalisé » ;

Ainsi, si les Institutions internationales ne reconnaissent pas formellement un droit à la sécession-remède, elles ne déclarent pas illégal un acte unilatéral de déclaration d'indépendance, rejetant de surcroît l'argument de l'intégrité territoriale en précisant que ce principe est limité à la « sphère des relations inter étatiques » (jurisprudence CIJ du Kosovo).

3) PROCLAMATION
C'est pourquoi en ce jour, [à déterminer pour chaque territoire], nous décidons donc solennellement de déclarer (la région ou le territoire autochtone), un Etat démocratique, indépendant et souverain.

a) (le nouvel état) s'engage à respecter tous les actes internationaux et en particulier les droits de l'homme et des libertés fondamentales, sans distinction de race, de religion, d'affiliation politique ou d'origine ethnique,

b) (le nouvel état) demande à tous les pays démocratiques de s'activer pleinement à promouvoir l'autonomie du (nouvel état) indépendant afin d'obtenir la reconnaissance internationale du (nouvel état).

Pour cela, Le peuple du (nouvel état) décide de mettre en place des structures provisoires lui permettant d’assurer le respect et d’obtenir la protection des règles du droit international.Adopté le [date de l’assemblée ou du référendum] par (acclamation ou vote) de l'assemblée du peuple du (nouvel état).


L’internationale touarègue
Le 7 février 2012

AZAWADE - -' ، ' ، ' ،-الحنين الى الوطن-' ، ' ، ' ،-_2.mp4

AZAWADE


NIGER / LIBYE - 
Article publié le : samedi 11 février 2012 - Dernière modification le : samedi 11 février 2012

Les propos du fils Kadhafi, réfugié au Niger, embarrasse Niamey

Le Libyen Saadi Kadafi est réfugié au Niger depuis août 2011.
Le Libyen Saadi Kadafi est réfugié au Niger depuis août 2011.
REUTERS/Tim Wimborne

Par RFI
Saadi Kadhafi, l'un des fils de Mouammar Kadhafi, a donné une interview à la chaîne al-Arabiya dans laquelle il annonce un soulèvement imminent en Libye et promet de rentrer, laissant entendre qu'il a des liens avec les rebelles qui combattent le CNT. Résultat : l'organe de transition à Tripoli demande une fois de plus à Niamey son extradition.Cette polémique a provoqué la colère de Niamey, qui a présenté ses excuses au CNT et enjoint Saadi Kadhafi de se taire. Les conditions de sa présence en Libye seront réexaminées, affirme Mohamed Bazoum, le ministre nigérien des Affaires étrangères.

Saadi Kadhafi en est convaincu, la Libye est à l'aube d'un nouveau soulèvement. Selon lui, 70% de la population n'est pas satisfaite de la situation, la rébellion s'étend de jour en jour. Il affirme aussi vouloir extirper le mal qui se trouve en Libye. Le fils de Mouammar Kadhfi se dit prêt à rentrer au pays, laissant entendre qu'il prendrait la tête de ce soulèvement qu'il appelle de ses voeux.
Des propos qui ont provoqué une réaction immédiate du CNT (Conseil national de transition) libyen qui réclame à Niamey l'extradition de Saadi Kadhafi. Celui-ci est réfugié depuis août dernier au Niger, où le président Mahamadou Issoufou a refusé de l'extrader pour des raisons humanitaires, faisant valoir que sa vie serait en danger s'il était reconduit aux frontières.
Mais les propos du fils Kadhafi pourraient changer la donne. Selon le ministre nigérien des Affaires étrangères, Saadi Kadhafi a trahi la confiance des autorités nigériennes qui lui avaient demandé de ne mener aucune activité « subversive » depuis le Niger.
Niamey va réexaminer les conditions de la présence du fils Kadhafi sur son sol et, dans un premier temps, la surveillance de sa résidence sera renforcée. Le Niger, qui veut préserver de bonnes relations avec le nouveau pouvoir libyen, a par ailleurs présenté ses excuses à Tripoli.
TAGS: LIBYE - MOUAMMAR KADHAFI - NIGER
FICHE PAYS :

Opérations silencieuses et atroce du Mali à l’égard du peuple azawadien
Le Mali répète une fois de plus l’utilisation des moyens lourds et inhumains avec ses frappes répétés pour détruire et s'attaquer aux biens des pauvres bergers azawadiens et meme a leur personne.
Par cela le peuple azawadiens condamne fermement ces actes qui violent n'ont seulement les textes internationaux mais aussi les textes d'un Mali qui se dit démocratique et fait savoir à l'opinion nationale et internationale l'incapacité de l'armée malienne face au MNLA qui n'a pu se defendre que par des frappes d'hélicoptères sur des pauvres bergers et leurs bergeries qui fut sauvagement anéanti.
Entre la ville de Kidal et celle d'Abeibara les frappes n'ont touchées aucune cibles du MNLA mais plutôt des bergers et leur troupeaux. Ces hélicos n'ont d'ailleurs pas pu s'approchées des positions du MNLA qui ne sont qu'as moins de 30km de kidal.
A travers cela nous invitons la comunauté internationale et tous les hommes et états épris de bon esprit et de bonne volonté pour le respect de droit de l'homme de condamner fermement cet acte odieux des autorités de Bamako.
Le peuple de l'azawad profite également des atrocités de Bamako pour demander a la France de suivre de prêt le dossier enfin de voir plus clair. Car cela est nécessaire pour la position de la France.
Azawad/Falsh10/02/2012:c'est une certitude que la lutte d'independance est gagné,et c'est pourquoi le MNLA conforte ses positions en nommant des administrateurs dans toutes les villes liberés afin de repondre à l'urgence humanitaire et securiser l'ensemble des populations sur son territoire.Le MNLA met en garde par la même occasion contre toute dérive identitaire ou xénophobe à l'endroit des populations de quelles origines qu'elles soient et se porte garant de leurs libertés et de leur sécurité à travers tout le territoire de l'Azawad. Intidgaguene/responsable du bureau social et des réfugies/AZawad



Azawad : point sur la situation - 10 février 2012 par Tamazgha_Paris





Bilan de la prise de Tinzawatene

L'état-major militaire du MNLA porte à la connaissance du peuple de l'Azawad et de la communauté internationale que suite aux combats pour la conquête de Tinzawatene le Mardi 08 février 2012, le matériel suivant a été récupéré:

- Huit (8) BRDM (véhicules blindes) avec équipement;

- Sept (7) Véhicule tout terrain Toyota avec équipement complet;

- Six (6) mortiers de calibre 81;

- Sept (7) grappiers;

- Quatre (4) mortiers de calibre 60.

Et une quantité importante de munitions de tout calibre et obus

Il est à noter que seize 16 soldats maliens ont été fait prisonniers dont un officier.

Ce précieux matériel vient renforcer la lutte armée du MNLA pour l'atteinte de ses objectifs en l'occurrence la libération de l'Azawad et la lutte contre le crime organisé transfrontalier qui sévit dans la zone.

Tinzawatene, le 10 Février 2012

Pour le bureau politique

Mossa Ag Attaher

Charge de communication et des relations avec les medias

Tinariwen "Chet Boghassa"


http://www.cridem.org/C_Info.php?article=625922
11-02-2012


01:20

Mali : L’intégrité du pays en question



Depuis le 17 janvier dernier, de sporadiques attaques touaregs font rage dans le nord duMali. Dans un premier temps, on a pensé aux conséquences collatérales de la crise libyenne, qui allaient être rapidement circonscrites.

Mais plus la crise perdure et sur la base des indéniables avancées rebelles face aux troupes loyalistes et au regard des conséquences humanitaires qui en découle, on commence à prendre un peu plus au sérieux les prétentions sécessionnistes, que dit incarner le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).

Une idée que Bamako ne peut surtout pas admettre. Mais l’armée malienne ne semble pas avoir les moyens de ses ambitions. Une faiblesse que le président mauritanien vient de dénoncer, pour sa part...

Récemment, quand un des responsables du MNLA a rejeté l’offre de cessez-le des autorités maliennes, on a cru à un coup de bluff ou d’orgueil destiné à fouetter les enchères. Mais au vu des progressions rebelles, on se demande de plus en plus s’il ne faut pas voir dans les ambitions affichées par ledit mouvement quelque chose de plus structuré que ce à quoi on a l’habitude ?

En effet, tout porte à croire que les troupes rebelles sont dotées d’une puissance de feu à la hauteur de leurs ambitions. C’est ainsi qu’elles s’assureraient le contrôle de plusieurs localités du nord du pays. En face, les militaires maliens, en fuyant devant l’adversaire, ont offert une image des plus humiliantes pour une armée régulière.

Pour leur part, manifestement déçus par le peu d’efficacité de ceux qui sont en droit de leur offrir de la sécurité et de la protection, beaucoup de Maliens ont choisi d’abandonner leurs domiciles et leurs biens pour sauver leur vie. Ils sont désormais estimés à plusieurs dizaines de milliers, à se trouver dans les pays voisins.

On parle notamment du Niger, de la Mauritanie et du Burkina Faso. Et il n’est pas exclu que de manière informelle un autre contingent soit à la frontière avec la Guinée.

Préoccupante, cette situation l’est vraiment. Elle l’est d’autant plus qu’elle hypothèque même la cohésion qui demeurait jusque-là une exception que beaucoup de pays de la sous-région et du continent enviaient à ce pays démocratique, souvent cité en exemple.

Il faut préciser à propos que certaines vagues de déplacements des Maliens sont consécutives à des attaques dont les populations à peau claire ont fait l’objet, en représailles des premières attaques touaregs. Par ailleurs, certains analystes se penchent déjà sur les éventuelles répercussions de cette crise sur le processus électoral qui devait être couronné par le choix du successeur d’Ahmadou Toumani Touré.

Et c’est ce contexte plein d’incertitudes que choisit le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, pour dénoncer la faiblesse de l’Etat malien à instaurer un climat sécuritaire dans le nord du pays. Selon le président mauritanien qui craint que la crise ne se déporte dans son propre pays, « Le nord du Mali est une zone pratiquement laissée pour compte et libre pour le terrorisme ».

Une accusation qu’il soutient par le fait que les terroristes qui écument cette région du pays se fassent payer des rançons et disposent de la possibilité de s’approvisionner « en carburant et en vivres à partir de trois ou quatre villes connues dont Tombouctou et Gao ».

Bien que de manière quelque peu secondaire, le président mauritanien reconnaisse l’impact de la crise libyenne dans la résurgence de la problématique touareg, dans l’ensemble, il reprend des critiques qui avaient été déjà formulées par d’autres à l’encontre de la mollesse deBamako vis-à-vis des actes terroristes et d’insécurité qui sont perpétrés dans la région.

Malheureusement, aujourd’hui, toutes ces accusations se révèlent fondées. Et c’est le Mali, comme entité territoriale qui pourrait en pâtir

Boubacar Sanso Barry pour GuineeConakry.info

Timatren Athoulawen Outamachak:
Azawad/URGENT: IYAD AG AGALY a envoyer ce message: dites a l'opinion nationale et internationale que je démens tous  les mensonges qui m'associe avec  Aqmi ou les réseaux terroristes d’où qu'ils soient! mon but dans cette bataille est de libéré l Azawad de l'occupant malien qui  ne nous protège ni contre les bandits et vendeurs de drogues ni contre Aqmi. Le desert nous appartiens nous allons nous battre pour sa protection et son avenir.
 ·  · Il y a 6 minutes 

Tinariwen rocks the Tuareg rebellion

by MICHAEL MAY on FEBRUARY 10, 2012
The world has plenty of violent separatist militias. But few make common cause with an immensely popular band.
The Tuareg do. These nomadic tribesman, related to the Berber, have spent 100 years trying to carve a homeland out of their traditional region, spread over Mali, Algeria, Niger and Libya. Out of their movement has emerged Tinariwen (‘deserts’), a much-loved world music band.
It’s not a stretch to say Tinariwen is the voice of the Tuareg rebellion; the band is inextricably bound to the Tuareg cause. Tinariwen’s founder, Ibrahim Ag Alhabib, lost his father in 1964 — he was killed by the Malian government for aiding a Tuareg rebellion. In 1980, Gaddafi invited the Tuareg to Libya for military training, and Ag Alhabib and his bandmates answered the call. The Tuareg wanted help reclaiming their homeland, and Gaddafi bolstered his reputation as a revolutionary by aiding the Tuaregs and other rebel groups across Africa. By the mid-1980s, the band was composing music to support the Popular Movement for the Liberation of Azwad, which called for an independent Tuareg state. And, in 1990, the members of Tinariwen joined a failed Tuareg rebellion against the Malian government. Thousands died.

For a time, the Tuareg allied themselves with Muammar Gaddafi, and they helped the dictator try to suppress the aspirations of his own people. Over the past couple weeks, a Tuareg rebellion has sprouted from the ashes of the Libyan revolution and invaded small villages in Northern Mali. They’re using Gaddafi’s weapons to take on the Malian government in the latest entry of a hundred-year-old struggle for a homeland: the southern edge of the Sahara desert known as the Sahel.
Données cartographiques ©2012 Google - Conditions d'utilisation
Plan
Satellite
At first blush, it’s hard to sympathize with militants who would side with a despot like Gaddafi. But Tinariwen’s music distills the pain and loneliness of a people who have lost their homeland, traditional way of life and their livelihood. Their lyrics will need translating, but the emotion underlying their cause will not.
In a story in The Guardian, Ag Alhabib had no regrets. “It was hard during the rebellion for me,” he says. “But it healed me. I forgot everything, even the death of my father. It was like therapy.”
The members of Tinariwen have since given up fighting to become international rock stars, but their songs still reflect the same haunted yearning for a desert homeland.
Here’s a documentary from Al Jazeera about the rebel roots of the band:
And here’s their latest video, featuring jamming in the desert with Tunde Adebimpe & Kyp Malone of TV on the Radio: