mercredi 1 février 2012

Les familles Tamasheq (Touareg) attaquées au Mali à cause de leur couleur de peau


TilyadenesNous avons appris ce matin avec un lourd pincement de cœur que les maisons habitées par les familles d'origines Tamasheq (Touareg) ont été saccagées et brulées dans la ville Kati à proximité de Bamako. Les familles de Bamako sont de plus en plus en danger. Le gouvernement Malien de par son silence et son inaction cautionne ces agissements d'une partie de la population Malienne.
Tôt ce matin, une foule de maliens enragée s'est rendue dans la maison de l'ancienne Ministre de l'Artisanat, Zakietou Walet Halatine et de l'auteur Ibrahim Ag Youssouf. Après avoir pillé leur maison, la foule y a mis le feu. Les membres de la famille se sont réfugiés à la gendarmerie pour fuir cette foule qui s'attaquait à eux uniquement à cause de la couleur de leur peau. Plus tard ce sera le tour de la maison du Capitaine Aboubacrine Ag toujours à Kati de subir le même sort. Peu après, ce fut le tour de la famille Hamady toujours à Kati d'être visé par cette foule en folie. La foule s'attaquera d'abord à la pharmacie du Dr. Elmehdi Ag Hamady qui sera pillée de l'ensemble de son contenu de médicaments et autre composant pharmaceutiques. Ensuite ce sera le tour de sa clinique de subir le même sort. Malgré que cette clinique se trouve en face du Prytanée Militaire de la ville Kati, elle ne sera pas protéger par les forces de l'ordre. Le Dr. Aboubacrine Assadeck Ag Hamahady écrira le message suivant sur le réseau social Facebook pour expliquer la situation. Nous vous laissons le juger vous-même.
A l'instant nous apprenons que la situation devient de plus en plus dangereuse à Bamako, la capitale. Les menaces sont de plus en plus nombreuses. Nous avons parlé à l'instant avec plusieurs femmes qui ont abandonnés tout dans leur maison pour se rendre dans un lieu protéger en attendant de pouvoir quitter Bamako. Toutes les familles que nous avons jointes à Bamako ont exprimées leur insécurité. La même insécurité des familles Tamasheq (Touareg) et Arabes continuent à travers le pays.
Si ces Maliens du Sud du pays veulent se battre tant, qu'ils se rendent au nord du Mali pour combattre les troupes du MNLA. La bravoure du Mali ne se démontrera pas en s'attaquant aux civils comme le Dr. Elmehdi Ag Hamady qui est né, grandit, et a passé toute sa vie à Kati, en soignant les mêmes personnes qui ont saccagé et bruler sa maison et sa pharmacie. Si la devise de la République du Mali est Un Peuple-Un But-Une Foi, qu'on nous le démontre actuellement.


Par Khado Ag Ghousmane
02/02/2012LA LETTRE DU CONTINENT N°628

MALI

Paris joue le MNLA contre AQMI

La présidence malienne accuse la France de collusion avec le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Tensions diplomatiques en vue. (...)
Mali - Nord du pays:l'armée s'en va, les rebelles touareg entrent dans Ménaka
01 Février 2012 - 17:03
Les rebelles touareg maliens sont entrés mercredi dans la ville de Ménaka (nord-est), près de la frontière avec le Niger, après le départ d'un détachement de l'armée dans la nuit, a appris l'AFP de sources concordantes.

"Le détachement de l'armée malienne qui était à Ménaka a quitté la ville dans la nuit de mardi à mercredi. Et aujourd'hui, en début d'après-midi, environ quarante rebelles armés sont entrés dans la ville", a déclaré un élu de Ménaka sous couvert de l'anonymat.

"Il n'y a pas de coups de feu, tout est calme, mais les populations quittent la ville", a-t-il ajouté.

Un habitant de Ménaka a confirmé le départ des soldats maliens et l'arrivée des rebelles, ajoutant que la localité "se vide de ses habitants".

Un responsable militaire du poste de commandement opérationnel de l'armée installé à Gao (nord-est) a affirmé que, "par tactique, nous avons demandé à nos troupes de quitter la ville", sans vouloir en dire plus.

Selon une autre source militaire malienne, l'une des stratégies de l'armée est d'abandonner les localités isolées et de renforcer les positions dans les grandes agglomérations.

"Il semble que l'objectif est effectivement d'étoffer les grandes agglomérations, d'en faire des points d'appui et de lancer de ces points des attaques ou des ripostes, avec des hélicoptères et des troupes au sol", selon un expert militaire africain en poste à Bamako.

Ménaka avait été le 17 janvier la première ville attaquée dans le nord du Mali par des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), suivie le lendemain d'attaques contre Aguelhoc et Tessalit, près de la frontière algérienne.

La semaine dernière, puis mardi, ils ont attaqué des villes du nord-ouest du Mali, Léré et Niafounké, près de la frontière avec la Mauritanie.

Ces attaques ont provoqué d'importants exodes de population, plusieurs milliers de personnes, qui ont trouvé refuge dans des campements au Mali, mais aussi au Niger et en Mauritanie.

Ces attaques de rebelles touareg sont les premières depuis un accord ayant mis fin à la rébellion en 2009 et depuis le retour de Libye de centaines d'hommes lourdement armés - essentiellement des Touareg - qui avaient combattu dans les forces soutenant le leader libyen déchu Mouammar Kadhafi, tué l'an dernier.


© AFP
Combats armée/Touareg au Mali: un millier de réfugiés au Niger (ONU)

NIAMEY, 1 fév 2012 (AFP) - Un millier de personnes, dont une trentaine de militaires et un sous-préfet, ont gagné ces derniers jours le Niger voisin pour fuir les combats entre l'armée et des rebelles touareg dans le nord du Mali, a annoncé mercredi l'ONU.
"Un millier de personnes fuyant les violences au Nord-Mali se sont réfugiées à Tillabéri, une région dans l'ouest du Niger et frontalière du Mali", indique le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) dans un communiqué publié à Niamey.
Selon l'agence onusienne, une trentaine de militaires maliens et le sous-préfet de la localité malienne d'Aderboukane ont été accueillis dimanche à Bani-Bangou, une bourgade nigérienne près de la frontière.
Quelque 900 civils maliens ont rejoint Mangaizé et Chinégodar, deux localités nigériennes, ajoute Ocha. Environ 120 autres personnes se sont réfugiées à Koutoubou, Yassan et à Ayorou, trois villages nigériens, selon la même source.
Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), ont lancé mi-janvier une offensive en attaquant plusieurs villes du nord du Mali. Les combats avec l'armée malienne ont fait des dizaines de morts, rebelles et militaires essentiellement.
Un millier de personnes ont quitté Léré, l'une des villes attaquées dans le nord-ouest, pour se réfugier en Mauritanie proche.
bh/tmo/ej

AFP 011352

Violents combats entre rebelles touaregs et l'armée dans le nord du Mali

Des soldats de l'armée malienne.
Des soldats de l'armée malienne.
AFP/Kambou SIA

Par RFI
Des combats violents ont eu lieu ce 31 janvier 2012 entre l'armée malienne et les rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) dans le nord-ouest du pays. Selon des sources militaires, les soldats maliens auraient repoussé une attaque du MNLA dans la ville de Niafunké. Les autorités accusent al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) d'avoir prêté main forte aux rebelles. Plusieurs milliers d'habitants ont trouvé refuge dans la Mauritanie voisine.


Un habitant de Niafunké témoigne
À 16h00, nous étions assis tranquilles dans nos maisons et puis on a entendu le tir des armes lourdes...
 
01/02/2012 par Guillaume Thibault
Les combats se sont engagés à la sortie de la commune de Niafunké, une ville située le long du fleuve Niger, à l'ouest de Tombouctou.  Armes lourdes, rafales d'armes automatiques... les combats ont duré près de quatre heures. « La ville n'a jamais connu ça ! raconte cet habitant, les rebelles sont arrivés à 40 véhicules. Ils sont à 1 km de Niafunké». La population a juste eu le temps de se cacher dans les maisons et d'attendre la fin des combats.
« Les élèves ont eu tellement peur qu'ils ont traversé de l'autre côté du fleuve, témoigne cet autre résident, Les parents n'ont pas été informés et ça a été une panique générale. Les maison tremblaient. Cel faisait vraiment peur. On ne sait pas s'il y eu des morts. On ne sait rien du front !»
Avec la nuit, le calme semblait revenu à la périphérie de Niafunké, ce mardi. Néanmoins il est difficile de dire si des deux camps tenaient leurs positions.

Les femmes des soldats engagés dans les combats contre le MNLA veulent des explications
Parties du camp militaire de Kati [15km de la capitale], les femmes sont arrêtées à l'entrée de Bamako par un cordon de police. Reportage.
L'armée peut vaincre les rebelles mais l'armée a besoin de munitions, disent les femmes
 
01/02/2012 par Serge Daniel

Le sort des populations toujours difficile dans le nord du Mali
À Aguelhoc, selon la Croix-rouge malienne, vivent dorénavant plus de 600 familles déplacées. Deux cents d'entre elles campent depuis une semaine sous les arbres à une quinzaine de kilomètres de la ville, saccagée par les combats entre les rebelles du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et l'armée malienne. D'autres ont fuit vers les pays voisins, l'Algérie et la Mauritanie.
Après les combats de Léré de la semaine passée, 3 400 Maliens ont trouvé refuge à Fassala et Bassikounou, deux communes mauritaniennes à l'ouest du district de Tombouctou. Les capacités d'accueil sont largement dépassées selon les organisations humanitaires. Les réfugiés manquent d'eau, de médicaments et n'ont pas tous trouvé des hébergements .
Plus au nord, la ville de Kidal est devenue une ville fantôme, selon un habitant qui a vu des familles entières partir vers les campements nomades à quelques dizaines de kilomètres de là. D'autres ont choisi de rejoindre Bordj el-Mokhtar en Algérie. C'est le cas de Moulaye qui a pris la moitié de sa famille, les femmes, les enfants et les personnes agées. Ils sont hébergés chez des amis.
Selon Moulaye les gens arrivent de Kidal mais aussi de Menaka et Gao. Ceux qui n'ont pas de connaissances campent non loin de la ville frontière Al-Khalil. Une commission a été créée par les autorités algériennes pour recenser les arrivants.
À Kidal, il n'y a pas que les populations touarègues, qui craignent les représailles, qui ont quitté la ville mais aussi des populations originaires du sud du Mali. Selon des témoignages, des fonctionnaires, agents de santé, enseignants mais aussi personnels de maison ont aussi quitté la ville pour rejoindre Bamako et le sud du pays.

Refugiés Azawadiens en 1992 au camp d'Aghor (Mauritanie)

Alerte/Les populations civiles de "teint clair" vivent dans la psychose au Mali

Flash Info/Azawad:Nous venons d'apprendre des sources confirmés la mort d'un civil Arabe et des blessures graves infligés à un autre Touareg par des manifestants  liés aux milices gouvernementale lors d'une manifestation organisé le 31/01/2012 par des femmes des militaires vers Kati à Bamako. Celles ci protestaient  face  aux multiples défaites militaires infligés par le Mouvement National pour la Liberation de l'Azawad à l'armée malienne depuis le début du conflit.Les veuves militaires  protestaient aussi  contre la gestion de la guerre  et contre les bilans des pertes militaires  qui sont loin de la réalité selon des familles des militaires.Elles ont aussi appeler le gouvernement à envoyer les généraux sur le terrain ainsi que leurs parents et ceux des nombreux officiels qui sont nombreux dans les corps para-militaires et qui sont toujours cantonnés dans les villes du Sud.Le chef d’état major des armées a été rappeler à Bamako ou il a été relevé de ses fonctions.Sur le terrain les attaques du MNLA continuent et Niafunké a  connu des violents combats au cours des quels l'armée a encore essuyé des pertes énormes selon des sources jointes par téléphone.


Itouss Ohar

mardi 31 janvier 2012

http://www.kabyles.net/+un-membre-du-groupe-tinariwen-a,247+.html

Un membre du groupe Tinariwen a rejoint les rebelles Selon une source sure, Ibrahim, du groupe TINARIWEN, a quitté le groupe pour rejoindre les rebelles Touareg. Il dit avoir tout chanté pour faire connaître son peuple mais aujourd’hui, il veut lui être utile autrement.

Tinariwen - "Tassili" desert sessions - full version

Corsica Libara apporte son total soutien au M.N.L.A. et au peuple azawadien dans sa lutte pour la reconquête de ses droits

Les affrontements armés qui opposent actuellement l’armée du Mali au M.N.L.A. (Mouvement de Libération Nationale de l’Azawad) posent de nouveau – sur le plan international – la question du devenir de ce territoire qui porte une part importante de l’histoire touarègue.
A contrario d’une inique propagande de l’Etat malien qui assimile résistance politico – militaire azawadienne avec l’organisation islamique radicale Al Qaïda au Maghreb (A.Q.M.I.), le M.N.L.A. bénéficie tout naturellement du soutien du Congrès Mondial Amazigh ainsi que du Gouvernement Provisoire Kabyle. Son combat ne peut s’amalgamer avec un quelconque obscurantisme.
Le M.N.L.A réaffirme d’ailleurs ces principes suivants :
- Le MNLA est un mouvement révolutionnaire qui lutte pour le droit à l’autodétermination de l’Azawad.
- Le MNLA rejette le terrorisme et l’extrémisme sous toute ses formes qu’il provient d’un groupe ou d’un Etat.
- Le MNLA n’est pas non plus un mouvement touareg, ni une rébellion Touarègue, mais un mouvement politico-militaire pour l’ensemble du peuple de l’Azawad.
Corsica Libara apporte son total soutien au M.N.L.A. et au peuple azawadien dans sa lutte pour la reconquête de ses droits.
Corsica Libara rappelle son attachement au droit des peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément à la législation internationale de l’Organisation des Nations Unies en vigueur.
CORSICA LIBARA
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Ajouté le : 31.01.2012 11:52

MNLA: «Des chars sénégalais appuient l’armée malienne»

ALAKHBAR (Nouakchott)- «Le Sénégal apporte un appui logistique à l’armée malienne pour lui permettre de mater le soulèvement des Azwad qui réclament leur indépendance», a déclaré le MNLA.

Le Mouvement national pour la libération d’Azwad affirme que «des chars sénégalais ont franchi la frontières avec le Mali en destination des zones de combat dans le nord du Mali.»

Et selon le MNLA, «l’armée malienne compte s’appuyer sur celle du Sénégal pour récupérer les zones qu’elle a perdues lors des accrochages avec le MNLA. Et ce dernier d’ajouter que «beaucoup de soldats maliens refusent de participer aux combats.»