lundi 16 janvier 2012

undi 16 janvier 2012

TAISEZ-VOUS TOUAREGS !


TAISEZ-VOUS TOUAREGS !





Il n'est et pas rare d'entendre les gens du sud déclarer que ATT a tout donné aux nordistes ! Il a avantagé les Touaregs! Sous son régime les Touaregs bénéficient de tous les privilèges même de l'impunité : quand il s'agit du cas des responsables de l'Alliance du 23 mai, notamment feu Bahanga, Fagaga et compagnie.
Mais il faut dire que l'être humain a la mémoire courte. Les gens oublient que le deuxième génocide du peuple Touareg (le premier s'est déroulé sous Modibo KEITA avec Dibi Syllas DIARRA), a eu lieu sous la transition de ATT, avec sa fameuse opération « Kokadjè » dont le but était de nettoyer (le nettoyage au Kracher, pardon, à la Kalachnikov) par les bérets rouges feu Chaka KONE, Bérédougou KONE et compagnie. Cela aurait été une réussite si Dieu ne veillait pas. Des milliers de Touaregs ont été massacrés, d'autres n'ont du leur salut qu'au fait qu'ils sont allés se réfugier en Mauritanie, au Burkina et en Algérie. Même ceux des Touaregs qui ont passé toute leur vie à servir l'armée malienne n'ont pas été épargnés par les balles de leurs cadets. 
Il faut dire que les vieux retraités Touaregs de l'Armée Nationale, de la Garde Nationale, de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale n'imaginaient pas un instant qu'un jour cette armée à laquelle ils ont tout donné : leur jeunesse, leur santé, leur force, leur courage, leur vie, puisse un jour retourner son canon contre eux et les abattre comme des chiens uniquement parce qu'ils sont Touaregs et qu'ils ont dit qu'ils n'ont rien à se reprocher, qu'ils ne quittent pas leur pays pour aller se réfugier ailleurs, seule la mort leur fera abandonner le Mali !!!
A l'époque, c'est ATT qui a fait établir la liste de tous les cadres Touaregs qui devaient être éliminés à Bamako et dans les régions. Ceux qui ont survécu n'ont du leur salut qu'à la célérité avec laquelle ils ont quitté le Mali. En plus, c'est lui ATT qui a autorisé et soutenu la formation et l'armement du mouvement Sonrai Gandakoi, destiné à pousser les Touaregs et les Sonrai à s’entre-tuer ; peuples qui ont toujours vécu dans la concorde, la fraternité et l'harmonie au nord du Mali.
Comment peut-on accuser un tel homme de favoritisme envers les Touaregs ?
L'arbre ne doit pas cacher la forêt. Les quelques Touaregs qui bénéficient des avantages du Président « démocratiquement élu» ATT ne sont que des marionnettes qui participent au grand spectacle démocratique de ATT, afin de montrer à la face du monde que la démocratie malienne n’exclue personne, même pas les « éternels rebelles ! ». En fait de démocratie, elle a été taillée et choisie sur mesure pour les maliens en tenue kaki avec des galons de Général masqués par un grand boubou basin avec un gros bâton à la main appelé « Insécurité d’État, pardon Sécurité d’État ». Pour preuve, la liberté d'expression est une chimère pour notre « modèle de démocratie en Afrique et dans le monde », les journalistes sont bastonnés et emprisonnés, les enseignants sont emprisonnés et radiés pour des sujets de dissertation jugés déplacés, de jeunes étudiants ou diplômés sans emploi sont gazé, emprisonnés et jugés pour subversion, etc... Voici l'image d'une démocratie exemplaire, à la malienne, pardon à la ATT. Pourtant le monde occidental applaudi et loue les talents d'un démocrate hors pair qui a su en tant qu'indépendant harmoniser une cacophonie de multiples partis politiques pour en faire un orchestre qui joue des mélodies qui portent le peuple malien au firmament du bonheur et du développement. Quel chef d'orchestre cet ATT ! Il a même su intégrer la partition « Rebelles Touaregs » à son répertoire ; quel virtuose! Ne s'est-il pas lui-même qualifié, dernièrement au cour d'une cérémonie hollywoodienne en son honneur, au Stade Modibo KEITA, de « capitaine d'équipe », quelle équipe ?
Mais ce que les gens ignorent c'est qu'après avoir utilisé le bâton pour assommer les Touaregs et que notre Général s'est rendu compte que ce n'est pas ce qui peut les exterminer, (seul Dieu peut exterminer un peuple lui qui l'a créé, Hitler l'a su à ses dépends avec le peuple Juif), alors il a changé de tactique, il faut les amadouer, les endormir, puis ensuite écraser la vermine !!! certains ont failli tomber dans ce piège machiavélique jusqu'à ce que récemment, un événement presque anodin, leur a rappelé la triste réalité. Deux jeunes Touaregs, au cour d'un congrès autorisé par les autorités locales de Tombouctou ont été arrêtés, emprisonnés, harcelés, injuriés, humiliés, séquestrés, avant de subir un simulacre de jugement sans avocat au cour duquel un public a été convié à cet effet, pour lancer des slogans anti-Touaregs ; un des soit disant hommes de loi qui ont été envoyé les interroger en prison leur a même déclaré qu'il est marié à une femme Touareg et que lui son but dans cette entreprise est « d'absorber » les Touaregs ! A la fin du procès la sentence est tombée, sèche et sans appel, ils sont interdits de quitter le territoire national sous aucun prétexte et cela pendant cinq longues années ! Allez savoir pourquoi.
La manifestation pacifique, un sit-in devant la Cour d'Appel de Banankabougou qui avait été organisé pour réclamer la libération de ces jeunes gens séquestrés a été violemment réprimée par des policiers qui ont reçu l'ordre de charger, matraquer et gazer les manifestants. Qui a dit qu'il n'y a pas d'autorité de l’État au Mali ? Pas quand il s'agit de mater ceux qui réclament plus de liberté et de justice.
En réalité ATT a du mépris et une haine implacable pour le peuple malien en général et les Touaregs en particulier. Figurez-vous, depuis des années un chercheur malien en mathématiques, paraplégique a sollicité le soutien de ATT pour améliorer ses conditions de vie afin de mener à bien ses recherches, mais compte tenu du fait qu'il est Touareg, notre Président bienfaiteur n'a même pas daigné lui répondre. En fait, rien n'est toléré pour les Touaregs, même quand les femmes Touaregs veulent créer une association des « femmes Touaregs », on leur dit non enlevez « femmes Touaregs » et remplacez-le par « femmes nomades », sinon on ne vous donne pas de récépissé. La seule chose acceptée avec l'inscription « Touareg » ce sont les voitures de luxe de marque Allemande !
Il faut dire que les Touaregs sont un véritable épouvantail dans notre pays, c'est pourquoi ils ont toujours été opprimés, brimés et marginalisés. Certains cadres touaregs pour être tolérés dans l'administration ou dans les instances politiques sont obligés de supprimer « Ag » qui signifie « fils de » de leur nom ou à défaut s'affubler d'un nom de famille « Cissé » « Dicko » ou « Haidara »...
Au Mali, il y a deux types de citoyens. Ceux qui sont maliens à part entière et qui bénéficient des avantages d'un État de droit : liberté d'association, liberté d'expression, liberté de mouvement. Et les citoyens qui sont étiquetés « rebelles » et qui n'ont droit, car ils ont juste un sursis ; dès qu'ils ouvrent la bouche ont leur dit « taisez-vous rebelles ! ».
Pour construire un Mali libre et prospère, débarrassé de AQMI et autres trafiquants, il faut appliquer l'article de notre constitution qui dit que : « Tous les maliens naissent libres et égaux devant la loi ». Pour preuve d'injustice envers les Touaregs, le premier officier Touareg de l'armée malienne est resté 27 ans lieutenant sans avancement, les premiers jeunes bacheliers Touaregs qui ont passé le concours d'entrée à l'EMIA (École Militaire Inter-Armes) ont reçu un Niet ferme de l'autorité de l'époque ; cela est regrettable car l'injustice se paye toujours d'une manière ou d'une autre. Le Mali un et indivisible Incha ALLAH.
Dr Aboubacrine ASSADEK
Enseignant-chercheur au département de mathématiques et informatique 
de la faculté des sciences et techniques Université des Sciences et Technologie.
liens:
http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCIQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.maliweb.net%2Fcategory.php%3FNID%3D28964&ei=_NYTT8SRBcSM8gP95uTQAw&usg=AFQjCNE9gwZZZesrhD1CXybrr9dfKwv3lA&sig2=w2MtqfiRxmlnD9_HFahi2g
http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CCkQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.maliweb.net%2Fcategory.php%3FNID%3D23341%26intr%3D&ei=_NYTT8SRBcSM8gP95uTQAw&usg=AFQjCNFjNBDFsUx_2RL6bZfBzkL4Byh3Bw&sig2=Djm0kqtjoLIr3EQ2vAhCjQ
http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCgQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.maliweb.net%2Fcategory.php%3FNID%3D67386%26intr%3D&ei=09cTT5OmLcXY8QOY_-yfBg&usg=AFQjCNHVkfVYaBa2W0uQEMhcu_jbU-ynBg&sig2=SBYsdeF71wWxmFgRGpVJrg

Sahara, Rien ne va plus ? sur France Culture

baroud
“Baroud (poudre à canon)”
Deux numéros de l’émission Tout Un Monde sur France Culture, mardi 17 et mardi 24 janvier 2012, de 15 à 16h, pour évoquer la situation actuelle au Sahara, classé “zone rouge” selon les différents ministères des affaires étrangères occidentaux.
La première émission sera consacrée au Sahara d’hier, ses réseaux et solidarités traditionnels, comment s’est constituée et en quoi consiste « la » société saharienne. Porter un éclairage sur les différentes populations qui y vivent, quels types de relations entretiennent-elles, entres elles. Aires culturelles, aires linguistiques, économies, et migrations intra-africaines.
Invité studio au micro de Marie-Hélène Fraïssé : Pierre Boilley, directeur du Centre d’Etude des Mondes Africains, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de l’Afrique subsaharienne contemporaine.
Reportages réalisés par Arnaud Contreras avec Ibatan El Moktar, association Taflist ( “La Confiance”), et Julien Brachet, géographe, chercheur à l’IRD, auteur de “Migrations transsahariennes – Vers un désert cosmopolite et morcelé » (éditions du Croquant, 2009).
La seconde émission sera consacrée au Sahara d’aujourd’hui, aux facteurs qui mènent à l’insécurité pour les populations sahariennes et leur isolement du reste du monde. Nous évoquerons les conséquences de la guerre en Libye, les organisations politiques exogènes aux visées politico-théologiques (Al Qaïda au Maghreb Islamique), les réseaux d’acheminement de migrants clandestins et de produits illicites (cannabis, cocaïne) découpant cet espace en « territoires » soumis aux contrôles de groupes ethniques, les richesses minières importantes (pétrole, uranium, or, fer, etc.) générant des compétitions entre les multinationales occidentales et les grandes sociétés nationales.
Invité studio au micro de Marie-Hélène Fraïssé : André Bourgeot, directeur de recherches EHESS, anthropologie politique du nomadisme, organisateur du colloque “Sahara de tous les enjeux”.
Reportages réalisés par Arnaud Contreras avec Alain Antil, chercheur à l’IFRI, spécialiste des trafics de stupéfiants en Afrique de l’Ouest, Abdou Afane et Laurent Gagnol, chercheurs à l’Université de Grenoble, spécialistes des pressions que les nomades subissent du fait de l’exploitation de mines sur leurs territoires de pâturage et de vie.
Les deux émissions seront disponibles en podcast et écoute sur le site de France Culture à cette adresse +++
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dimanche 15 janvier 2012


Il y a 6 heures
L'exil

Pays aux frontières illimités
ou tournent en rond nos rêves disloqués..
par l'oubli et le temps..

Pays aux meandres et aux paysages assombris
ou voguent nos âmes meurtries
dans l'attente d'une escale vers la spirale de l'infini..

Par l'oubli et le temps..
J'ai cotoyés des humains
fuyant leurs barrières devenues rigides
et sans aucune lumière d'espoir

Par L'oubli et le temps..
Ils sont nés quelque part
dans le desert ou derrière des remparts..
sur des forteresses erigés au milieu de nul part..

Par l'oubli et le temps..
Sans pap,Immigrés,refugiés nous sommes partis
chercher une dignité perdue..
dans un monde effrené dans sa course
qui oublie sa part d'humanité dans les taudis..

Par l'oubli et le temps..
L'exil m'habite,m'enlace et m'habille
en attendant des rêves et des promesses toujours  consentis
aux lendemains inconnus ..

Par l'oubli et le temps...

samedi 14 janvier 2012

mise à jour 15/01/2012

A Tombouctou, un festival avec la star Bono fait oublier Al-Qaïda

L'AUTEUR
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La rockstar Bono à Tombouctou, le 13 janvier 2012 AFP Serge DanielA Tombouctou, mythique ville du nord malien où des touristes ont été enlevés et un tué en novembre par Al-Qaïda, des milliers de personnes - dont des Occidentaux - ont défié les consignes sécuritaires... le temps d'un festival sur les dunes avec la rockstar Bono.
"Je suis là parce que d'abord j'aime le désert", dit Kateely, une sémillante Américaine parmi les quelques dizaines de touristes ayant bravé les recommandations de leurs pays à éviter cette région du vaste désert malien affecté par les activités d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
"Ensuite", dit-elle, "ne pas venir" à Tombouctou, "c'est isoler davantage" la zone.
Nuit de vendredi à samedi. Le "Festival au désert", rendez-vous culturel annuel depuis dix ans, est à son deuxième jour. Le thermomètre qui affiche 12 degrés Celsius n'a pas découragé les spectateurs.
En chèche, manteau, veste ou chaussettes doublées sous les sandales, ils sont environ 3.000, massés autour de la scène: une estrade dressée au milieu de quatre dunes de sable ou défilent pendant trois jours des artistes maliens, nigériens, mauritaniens, soudanais, indiens, canadiens...
Cela fait déjà une heure que se déroule le concert lorsque les projecteurs s'affolent et qu'une clameur s'élève. C'est Bono, leader du groupe U2 et invité-vedette, qui arrive. Tout de noir vêtu, coup de rein à gauche, puis à droite, l'Irlandais lève la main vers les spectateurs et hurle "Nous sommes tous ici des frères!", déclenchant l'hystérie de jeunes filles qui tentent de monter sur scène, sans succès: ses quatre gardes du corps veillent, tout comme le discret dispositif de sécurité encadrant l'évènement.
Le public, debout, applaudit à tout rompre le rocker, qui est rejoint sur scène par le groupe malien Tinariwen, composé de Touaregs, que certains surnomment "la voix des déserts".
Sa prestation finie, Bono s'éclipse sur d'enthousiastes "merci! merci"! de la foule. "Il est arrivé (à Tombouctou) malgré tout ce qu'on dit sur la sécurité ici. Nous n'oublierons jamais ce qu'il a fait", lance le musicien malien Bassékou Kouyaté.
Fin novembre, cinq Occidentaux ont été enlevés dans le nord du Mali, dont trois à Tombouctou. Un autre y a été tué en tentant de résister à ses ravisseurs.
Les rapts et le meurtre ont été revendiqués par Aqmi qui, à quelques heures de l'ouverture du festival, jeudi, avait menacé de tuer les otages, en faisant état "d'opération militaire" en préparation et en mettant en garde leurs pays d'origine: France, Royaume-Uni, Pays-Bas et Suède.
Nok, étudiant touareg, est venu du Maroc par militantisme, "pour dire +Non au terrorisme+". "C'est notre devoir", dit-il.
"Regardez les moyens déployés par l'Etat pour assurer la sécurité du festival", lâche son voisin, montrant une dizaine de "technicals" (véhicules chargés de mitrailleuses).
Une Française explique avoir fait "clandestinement" le voyage pour assister au festival. "Si mon pays le savait, on allait me l'interdire".
Un banquier britannique indique anonymement avoir relié Londres à Tombouctou à bord d'un jet privé, peu soucieux des consignes officielles. "J'aime cette ambiance! J'aime le climat! Et les organisateurs (du festival) m'ont donné des assurances" quant à la sécurité.
"Il y a quelques années, ce sont des milliers de touristes qui accouraient vers le festival. A cause de la situation, ils ne sont aujourd'hui plus que quelques dizaines. Aqmi a gagné la première manche", déplore Bachir, un informaticien.
En dépit des risques, Manny Ansar, directeur du festival, a maintenu la manifestation. "C'est très important, malgré tout ce qui s'est passé, que l'événement de déroule", déclare-t-il.
Alous, patron d'une auberge, s'inquiète pour l'avenir. "Il faut tout faire pour amener les touristes", sinon "il n'y aura pas d'entrée d'argent, et la jeunesse de Tombouctou n'aurait rien à se mettre sous la dent, et c'est la porte ouverte à tout".

Steven Seagal - she dat pretty

Devil Woman - Bruce Willis

14 janvier 2012
 
Connaître et faire connaître le peuple touareg
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AHMED AG ZOUEMAR

Les Touaregs ne sont pas des terroristes

samedi 14 janvier 2012
Les medias nationaux et internationaux accusent aujourd’hui les touaregs d’être des terroristes, des trafiquants… Ce sont les intellectuels touaregs qui doivent démentir ces acquisitions. Mais malheureusement selon mes constants les hauts fonctionnaires touaregs ne veulent pas contredire ces médias qui salissent l’image des touaregs. Ces sont des jeunes étudiants touaregs qui se sont mobilisés pour créer une société d’information Toumast Press le 14 Novembre 2011.
En plus de cette société d’information, beaucoup d’Etudiants Touaregs alimentent des blogs pour la même cause. L’histoire retiendra que les touaregs n’ont jamais enlevé un ressortissant étranger pour l’échanger contre une rançon au contraire les journalistes occidentaux se rendent chez les rebelles touaregs.
Le phénomène est nouveau au Nord Mali et les auteurs de ces enlèvements sont connus, personne ne veut en parler ! Les rebelles touaregs ne revendiquent que leurs droits celui du problème du développement du Nord Mali. Comme l’a souligné l’Honorable député de Bourem Ibrahim Ag Mohamed Assaleh : « Les enlèvements d’otages sont indiscutablement condamnés par nos pratiques islamiques et culturelles. Jamais les étrangers ne se sont sentis menacés auparavant chez nous. Et c’est une intrusion opportuniste et étrangère qui l’a insinuée. Si AQMI part, cette course au gain cessera, car il n’y aura plus la demande a laquelle répond l’offre. Cette intrusion salie notre réputation et notre image. Nous la récusons, nous la condamnons, et souhaitons que les lecteurs fassent la distinction entre AQMI et les revendications locales. ».
Aujourd’hui le problème de l’Azawad ne peut être résolu que sur la voie diplomatique. L’image des Touaregs est actuellement sale. Il faut une large campagne de sensibilisation des reportages, articles… Bref tous ce qu’il faut pour montrer au monde entier que les touaregs sont aussi otage de ce qui se passe au sahel. L’Aqmi avec lequel on compare les Touaregs est une organisation internationale. Cette organisation a réussie à recruter quelques jeunes du Nord désœuvrés sans emploi ni revenu.
Dans l’hebdomadaire malien d’informations La nouvelle REPUBLIQUE N°220 du Jeudi 5 Janvier 2012 nous pouvons le témoignage accabalant d’un élu local du Nord « Rassurez-vous, vous ne rêvez pas Aqmi fiance bel et bien des activités de développement dans le nord de notre pays. L’information nous aété donnée par Sidy Ibrahim Ould Sidatt, maire de Ber, localité située à quelque 40 Km sur la route de Gourma Rharous. Selon lui, comme l’Etat a fui ses responsabilités en abandonnant ces pauvres populations manquaient de tout avant, il n’y avait aucune infrastructure sociale de base. Les populations parcouraient des centaines de kilomètres à la recherche d’eau, pas de centre de santé, pas de route, absolument rien. Donc l’Etat semble se désintéresser de ces zones, Alqueda s’y est intéressé car il a besoin de refuge et de base arrière… Cet ainsi qu’il a financé des infrastructures sociales de base dans certaines localités comme Tinecha à quelques 80 Kilomètres de Tombouctou, où AQMI a financé une école, un forage et de l’éclairage public. Pour Sidy Ibrahim Ould Sidatt les chefs locaux n’ont pas les moyens de faire face à l’implantation du réseau Al-Qaeda. »
La plupart des jeunes du Nord constituent des proies faciles pour le réseau Aqmi. Ces jeunes au chômage pendant des années préfèrent regagner les rangs d’Aqmi pour subvenir à leurs besoins. AQMI est devenue une entreprise qui paye bien. Comme l’a dit le maire de Ber c’est Ami qui finance d’infrastructures sociales : école, centres de santé, éclairage public… Le porte parole du MNLA reconnaît que quelques jeunes Touaregs ont été embrigadé par Aqmi « Depuis deux mois, nous avons intensifié nos efforts pour les récupérer. Vingt-cinq d’entre eux ont déjà regagné nos rangs ». Cette déclaration montre que le MNLA joue un rôle important pour ramener tous les jeunes Touaregs membres de l’organisation terroriste. Ces jeunes rejoignent les rangs du MNLA.
Lors de leur retour de la Libye, les combattants touaregs ont demandés au réseau d’Aqmi de quitter l’Azawad pour aller s’installer ailleurs. Les membres d’Aqmi leur ont répondu que la terre n’appartient à personne, chaque n’a que la portion dans laquelle il sera enterré. Déclaration de guerre ou intoxication ? La seule chose que nous savons est que l’Etat malien est complètement absent sur le territoire azawadien. L’Etat ne fait rien pour protéger les habitants de cette vaste étendue. Ce sont seulement les touaregs qui peuvent contrôler cette partie du Mali.
Les journalistes qui se permettent de traiter les touaregs des terroristes, de preneurs d’otages doivent prendre en exemple, les français qui ont séjourné pendant des années chez les touaregs : Jean Clauzel, Maguy Vautier… Vous pensez que si les touaregs sont des preneurs d’otages ces français viendront au désert pour leur rencontrer ? Bien évidemment non ! « Notre culture, c’est la tolérance et l’hospitalité, pas les enlèvements. » laisse entendre le porte parole du MNLA.
J’invite tous les Etudiants, intellectuelles touaregs de tous les quatre coins du monde, de mener une sensibilisation d’une grande envergure sur l’Internet, l’écriture des articles, les reportages à travers laquelle nous prouverons au monde entier que nous sommes pas de terroristes. Ne laissons les médias nationaux ou internationaux salir l’image du peuple qui a toujours vécu dans la liberté. Si les touaregs ne se mettent pas à démentir ces informations égoïstes personne ne le fera à leur place. Au travail mes frères, notre peuple compte sur nous.
Par Ahmed Ag ZOUEMAR

Communiqué n°02/ 2012-MNLA

Après plusieurs mois de tentatives de négociations, de médiations, d’appel à la raison du MNLA, en direction de monsieur le presdient de la république du Mali Amadou Toumani Touré (A.T.T), voici la réponse  en guise de non-recevoir:
• Manœuvres médiatiques et diplomatiques en vue d’assimiler le MNLA  à l’AQMI, aux trafiquants de drogues, à l’armée de Kadhafi en déroute;
• Instrumentalisation des populations (création et armement des milices) pour s’attaquer aux civils après le passage de l’armée;
• Déploiement de l’armée malienne  dans l’Azawad;
• Prédisposition des avions de guerre sur le territoire de l’Azawad;
• Multiples  exactions  de l’armée et des forces de sécurité (fouilles systématiques, confiscation de matériels, humiliations des populations).
Nous prenons  à témoin la communauté internationale devant l’ampleur  de la mauvaise foi de monsieur A.T.T et son choix délibéré pour  la violence comme moyen de règlement du problème politique, économique et social de l’Azawad qui perdure depuis l’indépendance du Mali.

Moussa AG Acharatoumane

Kel Assouf Akaline

L’armée malienne en manoeuvres, mais nie toute opération militaire contre Aqmi

Deux avions de combat militaires Mig-24 et Mig-25 positionnés sur le tarmac de l’aéroport de Gao, deux autres petits avions de surveillance positionnés à Tombouctou, et des dizaines de véhicules sur le terrain, ainsi que du matériel militaire lourd, c’est le plus important déploiement de force dans le nord du Mali de ces cinq dernières années.
L’objectif n’est pas du tout de mener une opération pour libérer les otages européens aux mains d’Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique. Le Mali est plutôt un pays partisan de l’option négociation pour libérer tout otage.
L’objectif de cette opération en cours est double : assurer la sécurité des populations et de leurs biens et surtout résoudre le casse-tête des combattants touaregs revenus de Libye. Parmi ces combattants de retour, beaucoup ont rallié les forces gouvernementales. Mais un groupe teigneux semble bien décidé à croiser le fer avec les troupes maliennes. Deux colonels de l’armée régulière Aladji Gamou, et Ould Meïdou dirigent les opérations.
Selon leur entourage, ce vendredi, les troupes maliennes sont arrivées dans la localité de Tinzawaten située à la frontière avec l’Algérie. Non loin de là, un groupe armé de rebelles qui campait, aurait très rapidement abandonné ses positions, indiquent des sources militaires maliennes.